UNIVERSITE DE DAKAR
FACUL~E DE MEDECINE ET DE PHARMACIE
ANNEE 1980

N° 48
.... '""
PROPOSITIONS POUR L'UTILISATION PRATIQUE
DES TECHt41QUES DE LA PHOTOGRAPHIE
AU CABINET DENTAIRE EN AFRIQUE NOIRE
THESE
présentée et soutenue publiquement le 4 Juillet 1980
pour le grade de
DOCTEUR EN QHIRURGIE DENTAIRE
(DIPLOME D'ETAT)
, ,
par
PAPA DEMBA DIAllO
né le 26 août 1953 à Louga (Sénégal r
Président de Thèse : Professeur François DIENG
Directeur de Thèse : Docteur Patrick BEVUE

FACULTE
DE
MEDECINE
ET
DE
PHA&~ACIE
-----------------_._-------------------------~----
-:-:-
PERSONNEL
DE
LA
FACULTE
-:-:-:-:-:-:-:-:-
D 0 y E :N.
.................................... M• Ibrahima DIOP MAR
PREMIER ASSESSEUR
............................ M. Oumar
SYLLA
DEUXIEME ASSESSEUR
............................ M• Samba
DIALLO
CHEF DES SERVICES ADMnnS'rRATIFS
•••••••••••••• H.
Ousmane
SOUMARE
,
-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-'
-0-0-0-0-0-0-0-
-0-0-
-0-
;

·
.'\\~
UNIVERSITE
DE
DAKAR
l - MEDECINE
------~-~~~~---
FACULTE DE MEDECn~E ET DE
PHARMACIE
-: ... :-
LISTE DU PERSONNEL ENSEIGNANT PAR GRADE
POUR L'ANNEE UNIVERSITAIRE
--------------------------
PROFESSEURS
TITULAIRES
M.
Paul
CORREA
Gynécologie-obstétrique
M.
Hervé
DE LAUTURE
Médecine Préventive
M.
J'oseph
DIALLO
Op~talmolog;i.e
M.
Samba
DIALLO
Parasi tolog.ie
M.
François
DIENG
Médecine Légale
M.
Biram
DIOP
Médecine Interne
M.
Lamine
DIOP
O. R. L.
M.
Ibrahima
DIOP MAR
Maladies Infectieuses
M.
Papa
KOATE
Cardiologie
M.
Papa
Demba
NDIAYE
Anatomie Pathologie
M.
Idrissa
POUYE
Orthopédie-Traumat
M.
Abdou
SANŒŒO
Pédiatrie
M.
Gabriel
SENGHOR
Pédiatrie
M.
Ahmédou
Moustapha SOW
Hédecine Interne
M.
Henri
TOSSOU
Urologie
PROFESSEURS
SANS
CHAIRE
J!,drien.
DIOP
Chirurgie Générale
Samba
GUEYE
Anesthésiologie
Sadio
SYLLA
Anatomie

PROFESSEUR
ASSOCIE
M.
André
CARAYON
Léprologie
MAITRES
DE
CONFERENCES
AGREGES
M.
Bernard
ALLIEZ
l{euro-Chirurgie
H.
Oumar
BAO
'l'hérapeu tique
M.
Michel
CADOZ
Maladies Infectieuses
M.
François
DEl.HS
Bactériologie-Virologie
M.
Fadel
DIJI~DHIOU
Gynécologie-obstétrique
M.
Lamine
DIAIŒATE
lfématologie
M.
Babacar
DIOP
Psychiatrie
+
M.
Samba
DIOP
Médecine Préventive
M.
Mouhamu.dou
FALL
Pédiatrie
M.
Abdourahman.e
KANE
Pnoumophtisiologie
M.
Joan
Pierre
MARCHAND
Dermat,ologie
H.
Aristide
MENSAH
Urologie
M.
Ibrahima
Pierre
NDIAYE
Neurologie
M.
René
NDOYE
Biophysique
M.
Raymond
PAULIN
Biophysique
M.
Ibrahima
SECK
Biochimie Médicale
++
M.
Dédéou
SII1AGA
Chirurgie Générale
M.
Ahdourahmane
SOW
Maladies Infectieuses
M.
Papa
TOURE
Cancérologie
M.
Ibrahima
WONE
Médecine Préventive
CHARGES
D'ENSEIGN~iENT
M.
Jacques
ARNOLD
Histologie-Embryologie
M.
Gilles
CHERBONNEL
Chirurgie Générale
Mme
Paule
HAZEMANN
Physiologie
M.
Lucien.
J ACQUIN-COTTON
Neurologie
M.
Gabriel
JOUFFE
Psychiatrie
.../ ...

M.
Emile
LOI-ŒAL
Ophtalmologie
Mlle
Monique
HANICACCI
Hédecine Interne
+ Personnel en détachement
++ Personnel associé
CHEFS
DE
TRAVAUX
M.
Bernard
BASTERIS
Histologie-Embryologie
M.
Abibou
SAMB
Bactériologie-Virologie
M.
Lamine
Moussa
SOW
Anatomie
ASSISTANTS
DE
FACULTE - ASSISTANTS DES
SERVICES
UNIVERSITAIRES DES HOPITAUX
M.
Alain
LECOMTE
Biophysique
Mme
Marne
Fatou
s:'OURE
Physiologie
.../ ...
,

CHEFS
DE
CLINIQUE - ASSISTANTS
DES
SERVICES
UNIVERSITAIRES
DES
HOPITAUX
M.
Ardo
Boubou
B!A
Chirurgie Générale
M.
Mohamed
Diawo
BAH
G~écologie-obstétrique
M.
Sémou
DIOUF
Cardiologie
M.
Momar
GUEYE
Psychiatrie
M.
Nicolas
KUAKUVI
Pédiatrie
M.
Salvy.
Léandre
MARTIN
P.édiatrie
M..
Bassirou
NDIAYE
Dermatologie
M.
Mamadou
NOOYE
Chirurgie Gé~érale
M.
Mamadou
SARR
Pédiatrie
M.
HOQsseyn Dembel
SOW
Pédiatrie
M.
Michel
STROBEL
Dermatologie
M.
Mamadou
TOURE
Cancérologie
M.
Yacouba
Ishag.a
TOURE
M€decine
Interne
M.
. Alassane
WADE
Ophtalmologie

CHEFS
DE
CLINIQUE
M.
François
ADANLETE
Gynécologie-Obstétrique
M.
Mohamed
AYAD
Pneumophtisiologie
M.
Nicolas
BASSENE
Orthopédie
M.
Gor-guf,
DIAW
Gynécolog~e-Obstétrique
M.
Hyacinthe
DIOR
Médecine Interne
M.
Bernard
Harcel
DIOP
Maladies Infectieuses
M.
Bernard
DOSSEH
Anesthésiologie
M.
KoutoUbo
GASSAMA
O. R. L.
M.
Salif
GU INDO
Gynécologie-Obstétrique
M.
Abdel
Moumi,n e
MOULAYE
Médecine Interne
M.
rsmaila
SY
Pédiatrie
M.
Mady
Oury
SYLLA
Cardiologie
Mme
Marie-Thérèse
SOW-GOERGER
Médecine Interne

UNIVERSITE DE DA.KAR
II - CHIRURGIE
D~~TAIRE
---------------~---
----~-~~--~~~--
FACULTE
DE
MEDECINE
ET
DE
PHARMACIE
CHARGES D'F~SEIGNEMENT
Michel
DUPIOT
Odonto-Stomatologie
André
SCHVARTZ
Dentisterie Opéra~ire
MAITRES - ASSISTANTS
Mme
Renée
NDIAY}~
Parodontolog;i.e
Mme
NDioro
NDIAYE
Odontologie Préventive et
Sociale
ASSISTANTS DE FACULTE
M.
Ibrahima
BA
Pédodontie
M.
Jacques
FOWLER
Pathologie et
Thérapeutique Dentaires
M.
Eric
LE COUSTOUR
Pédodontie
Mme
Marie
Hélène
NDIAYE
Prothèse Dentaire
M.
Said
Nourou
TOURE
Orthopédie dento-faciale
ATTACHES DE FACULTE
Mme
Maimouna
BADIANE
Dentisterie Opératoire
M.
Patrick
BEYLIE
Biologie et Matières
Fondamentales
M.
Boubacar
DIALLO
Dentisterie Opératoire
M.
MAC-HOI-GHANG
Prothèse Dentaire
M.
Jean
Loup
HOREAU
Parodontologie
M.
Malick
SD1BENE
Parodontologie
M.
Jean
Paul
TERRISSE
Prothèse Dentaire
. . . 1..•

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1
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ASSISTANTS
f
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Mme
Geneviève
BARON
Bîochimie Pharmaceutique
1
M.
Mounirou
CISS
Toxicologie
M.
Aly
CISSE
Pharmacie Chimique
M.
Eoubacar
CISSE
Chimie GÉ;nérale et Minérale 1
~
Mme
Thérèse
FARES
Pharmacodynamie
~
Mme
Christine
DELORME
Pharmacie Galénique
,
M.
Bernard
LANDRIEU
Biochimie Pharmaceutique
M.
Souloymane
MBOUP
Bactériologie-Virologie
Mme
Arlette
VICTORIUS
Zoologie
\\
ATTACHES
Mme
Salimatou
BAH
Chimie Analytique
M.
Déissé
DIABIRA
Chimie Organique
M.
Amadou
DUNG
Pharmacodynamie
M.
Papa
Amadou
DIOP
Chimie Analytique
M.
lba
Der
GUEYE
Botanique
Mme
Monique
H.ASSELMANN
Physique
M.
Cheikh
Momar
MBOW
Physique
Mlle
Ellénore
PRINCE
Pharmacie Galénique
1
1
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A LA MEMOI RE DE MON AMI
Cheikh M'Backé CISSE
A MON
PERE
A MA
MERE
Qui ont consenti tant de sacrifices peur mon
ducat i.cn ,
é
En témoignage de ma fidèle reconnaissance et de
mon attachement affectueux.
A HES AMIS
Samba Cor KONATE
C~eikh Amadou Tidiane DIOP
Sanqoriê
ANAR
NI :Jiouga
La
La peine que je me fais aujourd'hui, c'est de ne pas
pouvoir vcUs exprimer en termes adéquats toute men
amitié
et toute ma reconnaissance. Vous n'avez
j a-nais trahi la confiance que j' ai pt acée en vous.
Votre aide a été tré précieuse. Ce travail est le
vôtre.
A MA GRANDE F1\\MILLE
FALL Mawa
GUEYE Diogomaye
DIf\\.GNE
DIOP
SARR
••.• ·1/• . • • •

A MES COCSINS ET COUSINES
A
MES TAl'rrES
A
MES N~JEUX ET NIECES
A MES FRERES ET SOEURS
Courage
A
l'1A T.~,NTE
i'1me DL'\\GNE l'1"'e Fatou K'i né LO
En témoignage de l'affection et de l'assistance
que veus m'avez ~rdées
A MON C:~:CL E
Ablaye SARR
Vos conseils ont toujours été sages •
Mes remerciements.
A Mme M'BAYE Née Fatou SARR
A
Toute la famille M'BAYE
Je ne me suis jamais senti isolé
durant men séjour à saint-Louis.
Merçi infiniment
A MON FRERE
Abdcu Aziz TALL et Mme née ~lthérine DJIGO
En reconnaissance de vetre sympathie
Toute mcn affection
Prefonde gratitude
A MON F'RERE
ChEikh I.F. N'DIAYE et Mme l'1re Awa LOUM
A HES AMIS
Serigne Mer TaURE
Fatou DIOP
Dr. Malick M'BAYE

Feur nos relaticns à jamais tissées
En souvenir
des bons et mauvais jours p as s és ens embLe ,
A MO~ BEAO FRERE Abdoulaye DIENG
à qui je dois tûut le travail de dactylographie.
vetre disponibilit~ m'a profondément touché.
soyez - en remercié.
A MON FRERE Adama DIOP dit Vieux
A
MON /iMI
Amadou L Y
La disponibilité dent vous avez fait preuve m'a
beaucoup aidf. Mes remerciements
A HES NilS
Modcu M' Backé FALL
et Mme née Fatou M' BAYE
Mamadcu. SOW et Mme née Magatte lITANG
Cheik LO et Mme
née N'Dèye DIENG
Ousmane BA et Mme née Marie Louise TURPIN
Cheikh Baba DIOP et Mme née Issa. Teuw DIOUF
Ce travail est le vôtre.
A MES A1'1IS
Al i.oune N' DOYE
Amadou DIEYE
Djiby SEYDI
!'.mar DIAGNE
Müdou SALL
Makhtar N'Doumbé DIOP
Ceikh SENE
trouvez dans ce modeste travail l'expression
de mes sincères s ent i.merrts d'amitié •
... O/ODOO

A LA FAMILLE AMAR
Je n'ni pas regretté de faire la connaissance
de Mag2tte.
A LA MEMOIRE DE MA COUSIN2
Ndèy e Hokhaya BASSE 1\\;6e DIOP
A SERIGNE ABDOUL HAKIM MBACKE
A EL HADJI Ndiai!:a Ndiaye
La protectIon spiritu3lle
1\\ CHEIKH DIAGNE
A ABDOULAYE DIOUF
A ALSEYNI CANARA
A j·'ladame AWA CHEIKH DIENG
A Mlle Yacine FALL
"
H
Seydou LY
A Mes wnis d'enfance
A mes collègues de l'E.N.T.S.U.
Dr Oumar DLAGNE
Dr Christian Johnson
Augustin Tine
A Mme Oumoul LY KONATE
Ta collaboration a été précieuse
Mes r-emer-c i emerrt s ,
AU Dr BAYLET
Aveç mes remerciements
Profonde gratitude.

A HA SOEUR
A.ssiétou LO
toute ma sympathie et ma reconnaissance
AUX
E.D.S.,
à la grande chaîne
A HA PROMOTICN
AU PEUPLE SENEGALAIS
A L'ASSOCIATION DES CHIRURGIENS-DENTISTES
A TOUT LEP ERSCNNEL
ET A TOUS LES ELEVES DE
L'E.I.f.T.S.O.
A TOUT LE PERSCNNEL ADMINISTRATIF DE L' I·.O.S.
AU Docteur Saîd Nourou TOURE
Vous avez été
tQujours disponible
Merci des conseils toujours prodiques
Plus qu'un enseignant, vous avez sa être un atné
AUXDr fatal< GAYE
Dr i'1alick SEMBENE
Des aînés vous les avez été.
Av~ beaux souvenirs des temps passés
ensemble au C.M.S. et à L'I.H.S. où vous m'avez
éduqué dans la philosophie de l'ardeur dans le travail.
t
A MADANE LE DCCTEUR
N' Dioro N' DIAYE
1.
A MADAHE LE PROFESSEUR Chaya DU A.SOUALE
l
t"
i
Grâce à votre enseignement nous avons appris à aimer
l'O.P.S.
et à nous rendre plws efficaces pour couvrir
les besoins en service dans nos pays en voie de développe-
ment.
Sincère et profonde gratitude.
AUX DOCTEURS
Ma!mouna BADIANE
Mame YANDE Nt GNING
paul OUEDENON
MAC HOI CHANG
Jean Loup MOREAU
Respect
1
• • • • . /
0
lI;l
• •

Bcube car- DI {ILLe
Par vos conseils, votre dispo~ibilitri vous
m'avez toujours mis en confiance et voilà
aujourd'hui, le fruit de votre travail.
Plus qu'un enseignant, vous êtes W1 fr~re.
Profonde gratitude.
AU DOCTEUR Jacques FmlLER
Votre disponibilitÉ:, votre comp é t ence sont pour
nous un exemple à suivre dans notre vie
Vous avez accepté de nous accueillir dans votre
service du C.M.S. pour compléter notre formation.
Profond respect. Sincère reconnaissance.
A MADAME LE DOCTEUR Renée N' DrAYE
Grâce à vous, nous avons appris et aimé la
paradontologie.
Merçi de nous avoir accueilli à l'I.H.S pour
comp Iét cr: notre Format i cn et merci des conseils.
Profonde gratitude. Respect.
AU DENTISTE CAPITAINE !'lohamed Talla SEC! :
Très respectueusement.
AU DOCTEUR Michel Dù?IOT
Votre affabilité et votre compétence ont
fait des stages en service de Stomatologie des
moments agr~ables. Profond respect.
AU DOCTEUR Jean Paul TERRISSE:
Votre compétence nous a fait beaucoup aimé la
prothèse.
Sincère gratitude.
AUX DOCTEURS
ERIC LE COUSTOUR
MArie Hélène N'DIAYE
Ibrahima BA
Martine FLOURIEDSE
Respect.
/

A MESSIEURS
OUsmane 1W6 GVEYE
Louis PRIGENr
- Votre discipline dans le travail, vos conseils
seront nos idéaux dans notre vie professionnelle.
Merci pour tG~t.
A MONSIEUR
Charles VI ZZINI
- En remerciement de l'enseignement reçu.
Profonde gratitude
AU DOCTEUR
Patrick BEYLIE
La clarté de votre de votre enseignement, votre
disponibi l i té mal.qr-é.. vos nombreuses occupations,
votre amour du travail, votre affabilité, commandent
notre admiration.
Nous vous devons entièrement la réussite de ce
travail que vous avez dirigé d'un main de Maitre.
Trouvez ici l'expression de nos sincères remerciements
et de notre profonde gratitude.

A NOS
MArTRES
ET
JUGES ••••••

A NOTRE MAITRE et PRESIDENT DE THESE
Monsieur le Professeur François DIENG
Professeur titulaire - Médecine légale
qui nous fait le grand honneur d'accepter la Présidence
de cette thèse.
Qu'il trouve ici l'hommage de notre profonde et respec-
tueuse gratitude.
A NOTRE MAITRE ET JUGE
Monsieur le Professeur Idriss? POUYE
Professeur titulaire - Orthopédie - Traumatologie
Vous avez accepté de juger ce travail éloigné de votre
spéciali té.
Nous vous prions de trouver ici l'assurance de notre
profonde gratitude.

f
!1
l
A NOTRE MAITRE ET JUGE
Monsieur le Professeur André SCHVARTZ
Directeur de l'Institut d'Odontologie
et de Stomatologie
Dont nous avens apprécié la qualité et la méthode
de l'enseignement de la dentisterie opératoire.
ffuus le remercions d'avoir accepté de juger notre
travail et nous lui exprimons toute notre reconnaissance.
A NOTRE MAITRE ET JUGE
Monsieur le Professeur sadio SYLLA
Professeur sans chaire - ANATOMIE.
Nous avons toujours à l'esprit, le souvenir
de v JS cours très captivants d'anatomie générale
Toute notre reconnaissance pour avoir accepté de
faire partie de notre JURY de Thèse,

"Par délibération, la Faculté a arrêté que les
opinions émises dans les dissertations qui lui seront présentées,
doivent être considérées comme propres à leurs auteurs et qu'elle
n'entend leur donner aucune approbation ni improbation".

PROPOSITIONS POUR L'UTILISATION PRATIQUE
DES TECHNIQUES DE LA PHOTOGRAPHI E
AU CABINET DENTAIRE EN
AFRI QUE NOl RE •
-=-:-:-:-=-=-=-=-=-
- : -= -= -: -=-= -= -=-
-=-::-=-=-=-=-
-=-=-=-=-
-=-=-=-
- : : -

P
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A
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-=-;-00000-=-=-=-
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I
LOIS
TECHNICITE
II
LE
MATERIEL
III
LE LABORATOIRE POSSIBLE
DEVELOPPEMENT
J
TIRAGE
,
~:!1
IV
UTILISATIONS EN CHIRURGIE-DENTAIRE
1
( APPLICATIONS)
1
CON C LUS ION
GENERALE

-------------------_ .•..
l
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r!f
t!
·1î'
2/..
Nous ne pouvons commencer cette étude sur la photo-
graphie sans nous appesa~tir sur certaines notions essentielles,
clefs d'une meilleure compréhension de ce travail; en effet la
photographie ou en abréviation photo est la reproduction de l'image
d'un objet quelconque, reproduction réalisée grâce à la lumière sur
une surface ( plaoue, pellicule, papier, etc ••• ).
L'échelle de reproduction ( ou rapport de reproduction
est le rapport de la dimension de l'image sur le film sur la dimen-
sion de l'objet.C'est ce rapport qui permet d'introduire le terme
de macrophotographie avec l'idée de photographie rapprochée qui
englobe plusieurs domaines définie d'une façon très vague en
li t té r at ur-e spécialisée comme la macrophotographie la proxiphotogra-
phie, la microphotographie. La macrophotographie permet des prises
de vues à une échelle plus grande ou égale à celle de l'objet.
Quelle que puisse être la désignation (macrophoto-
graphie-proxiphotographie-microphotographie), la photographie rap-
prochée a posé énormément de problèmes.Il n'y a pas si longtemps,
il fallait un sérieux bagage technique et de bonnes connaissances
en physique pour réussir dans cette branche particulière de la
photographie.Le monde particulier de l'extrêmement petit était
pratiquement fermé à la majorité des photographes, et mêmp ~
meilleurs.
De nos jours,les choses ont changé. Les techniques
photographiques modernes se perfectionnent chaque jour; il n'est
plus nécessaire d'être un professionnel pour réussir ses photos.
/
• • •

e l
e

0
0
0

Dès lors, la photographie prendra une place de plus en plus
grandissante dans la vie professionnelle du Chirurgien-Dentiste:
l'appareil photographique sera un instrument à part entière du
cabinet dentaire.Aussi nous efforcerons-nous d'exposer les
technicités, les domaines d'utilisation, et le traitement de la
photcgraphie, sanS perdre de vue les contraintes de la pratique
en Afrique.
fi1tiiit!~

CHA PIT R E - 1
L O I
S
T E e
H
N I C
l
T
E

5.
LOIS
-
TECHNICITE
i .
L'APPAREIL PHOTOORAPHIQUE
C'est une ch~mbre noire où se forme une image circul'ire
inversée, située à la base du cane lumineux qui a son soatmet à
l'ouverture pratiquée dans la partie ant~rieure. Cette ouverture
est généralement munie d'une lentille ou d'un groupe de lentilles,
l'objectif; le tond est constitué par un chas.ia ren.fermant le
verre dépoli sur lequel on met l'image au point, et qu'on remplace
par la sur.face sensible photographique au moment de la prise de vue.
Ainsi l'objectif permet d'exposer la pellicule à la
lumière pour prendre la photo.
La quantité de lumière admise est contralée par le
diaphragme dont le diamètre peut varier par le glissement de
lamelle métalliques. L'appareil est aussi muni d'un obturateur
qui permet de régler la durée d'exposition du film à la lumière.

6.
CLASSIFICATION
SIMPLIFIEE
DES APPAREILS
2
PRINCIPAUX
GROUPES
1.1.
LES APPAREILS REFLEX
Dans ces types d' apparei 15 ,l'image visée est l'image
reçue réellement. En effet la visée se fait par llobjeetif lui-m~me,
sur verre d~poli avec un miroir. généralement disposé à 45° afin
d'éviter les déformations de l'image. Ainsi c'est le miroir qui
enverra par r~flexion l'image du sujet vers le viseur.
.
/
VI ~ ~ E. s.k Mb~ ~ ~O'NT
M 1Q-~~:;-~ b:'~:-~~'B-'-
-_
__.-
..~-~-_.,-_.
--_...~--

7.
1.2.
LES APPAREILS NON REFLEX
--., --
--- .......
-- -
t
-- -.
-.
l
r,,t
-
......
':>-
- -
--
-" - -- -
-
- -'
-
-- --- ".;.. -"
-
.
1
-'
PRINcIPe d U h
L'image vue à travers le viseur ne correspond pas à
celle enregistrée par l'objectif, parceque le viseur est dêcalé
par rapport à l'objectir; donc l'angle de prise de vue n'est pas
celui quia enregistré l'oeil.
Cet ~cart est appelé la PARALLAXE.
Cette erreur de v i.s ée devient de plus en plus importante
à mesure que le sujet est proche de l'appareil photographique.
La différence avec le premier groupe repose sur deux
données
- l'existence de mircir réflexe.
- l'erreur de parallaxe

8.
2
L'OBJECTIF
L'objectif équivaut à une lentille convergente, qui
fOrme une image renvers~e'du sujet sur le verre dépoli ou sur
la surface sensible.
2.1. Rappelde q~elques lois d'optique géométrique.
<,
-----~:;:---~
o
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-- - ..-.--.-.•...-.--;>
p
?'

9.
L'objet situ? à une dist~nce double de l~ foc21e forme
une im?ge symétrique de l'objet et de même dimension que lui
({chelle
1 . 1~.
on a la rel~ticn
+ 1
= 1
P
p'
l'
L'objet étant placé à une distance de la lentille égale
au double de la focale, on a
A'B'
--=
A B
Remarque
- quand l'objet s'éloigne de la l.ntill~,l'image A'B' est réduite.
_ quand l'objet se rapproche de la lentille, l'image A'B' est
agrandie.
Conclusion ~
L'image est d'autant plus grande que l'objet est rappro-
ché de la lentille. Cet agrandissement de l'image est déterminé par
une augmentation de la distance lentille- ima~e (p').
2.2.
CARACTERISTIQUES
La désignation d'un objectif est normalisée de façon
Lnt er-nat i ona l.e , On utilise 2 chiffres principaux
- la distance focale en mm
- l'ouverture maximale du diaphragme qui est un rapport
(sans unité).
Lf, DI STANCE FOCAL E OU FOCAL E DE L' OBJ ECTI F
C'est en fait la résultante de toutes les distances
focales des différentes lentilles composant l'objectif.

10,
Les valeurs courantes vont de 28 min à plus de 1 200 mm.
L'objectif stannard habituellement livré avec ~n boitier est dit
de focale normale (50-:)5 mm de longueur focal pour un 2't x 36). Ainsi
elle est dite normale quand elle est égale ou presque à la diagonale
du cliché. Exemple:
Le format 6 x 9 cm à une diagonale de 10,5 cm;
la focale normale est de 10,5 cm 3. 11 cm.
Du peint de vue pratique, plus la focale est grande, et
plus le rapport image / sujet est grand et vice-versa.
Par définition, on appellera Zoom, tout vbjectif dont la
focale est variable
entre un minimwn et un maximum.
2.2.2.
OUVERTURE MAXIMALE DU DIAPHRAGME
Elle mesure la luminosité de l'objectif. Elle est calculée
en faisant le rapport entre le diamètre maximal des lentilles et leur
distqnce focale.C'est une indication sur la quantité de lumière que
peut laisser pa~~er un objectif ~ers le film.
Si le diamètre d'ouverture est1,IB,1/<J., 1/2 de la focale
fIon dit qui I est ouvert à f/8, f l1,j,f/2 o~/par abréviation 8,4,2
(chiffres gradués autour de l'objectif) ~ Le~ va:le'Urs sont normalisées
et on pourra trouver les chiffres suivants
0 ,(9) Î: 1,2;
1 14;
1,13,
2;
2,8;
3,5; 4;
5,6,
Î 1
16,
22;
32;
6,+•
En passant d'un chiffre J. l'autre, l'éclairement double.
Plus le chiffre est petit et plus l'ouverture est grande. Ainsi un
objectif de 1,2 "ouvrira" plus qu'un objectif de '5,6. En pratique, un
objectif qui ouvre plus, permet de prendre des photos avec moins de
lumiè~e ambiante, mais ceci est secondaire pour les photos que nous
devons réaliser,: nous utiliserons des éclairages d'appoint.

DIVERS OBJECTIFS
11.
Les moyennes focales
• angle
de champ réduit.
déformation minime, voire nulle.
on les retiendra pour leur prix) •
2.3.2
Les Téléobjectifs
Focale de 80 mm à 600 mm (pour un 24 x 36)
Ici la déformation peut-être considérée comme nulle, exception faite
de la périphérie de l'image.
Le grossissement obtenu est très interessant pour le cas
de la photo intraorale, il sera nécessaire à la prise de vues du visage
de face et de profil: C'est lui qui donnera les proportions
les plus
correctes et le moins de déformations pour ce type de photographie
'.Les objectifs à focale var~able ou "ZOOMS"
Par le déplacement de lentille à l'intérieur de l'objec
tif, on peut obtenir une variation continue de la focale résultante
de l'objectif.
Les objectifs à mise au point~~chée~a~
C'est la catégorie qui nous intéresse le plus. leur mise
au point minimale peut descendre JUSqu'à 0 cm pour certains qui sont
capables de photographier une mouche sur une lentille.
Il existe des objectifs macro spéciaux destinés à une
utilisation scientifique. Ils seront appelés "Médical". Ils sont
fabriqués en petite série, voire uniquement sur commande:
- citons
le
MEDICAL NIKKOR
C'est un objectif macro de 200 mm de focale, de concep-
tion originale déchargeant au maximum l'opérateur des soucis techniques.
Il peut ainsi se consacrer entièrement à la prise de vues qui gagne en
rapidité et en précision. C'est donc un téléobjectif macro à flash
électronique incorporé. Il n'y a pas de bague de mise au point; il
n'y a pas de perte de luminosité dae à l'allongement du tirage.
Le r~glage se fera en d~plaçant l'appareil; l'utilisa-
teur devra se rapprocher ou s'éloigner du sujet jusqu'à obtenir une
image nette dans le viseur.


12.
3.
CONSIDERATIONS SUR LA PHOTOGRAPHIE RAPPROCHEE
Soit G, le facteur de grandissement ou rapport de
rep roduct ion.
Dimensions linéaires de l'image
G =
dimensions linéaires du sujet photographié
f
(; ;; A'B'
t
, r -.t-f
( t est le pl de la formule
- - =
A B
f
-~
1
1
1
+
=
t est exprimé en focale
-p pl f
Le facteur de grandissement G est donc proportionnel
au tirage et inversement proportionnel à la distance focale de
l'objectif de prises de vues.
Cette formule permet de constater que :
Pour avoir une image de même dimension que l'objet, le tirage doit
être le double de la distance focale.
A'B' = AB
::> G = 2 f - 1 = 1
f
- Pour augmenter le f grandissement il faut
- soit diminuer la distance focale
- soit augmenter le tirage
3.1.
DIMINUTION DE LA FOCALE DE L'OBJECTIF DE PRISE DE VUES
LES LENTILLES DIAPPRCCHE
Ce sont avant tout des lentilles positives convergentes.
Elles appartiennent à la catégorie des lentilles biconvexes OU des
ménisques convergents. Elles sont aisément utilisables, se vissant
ou se fixant à la partie antérieurement de l'objectif de l'appareil
photo. Elles doivent être exactement centrées sur ce dernier pour
que les axes optiques soient confondus. Ont peut ainsi effectuer
des prises de vues d'objet. situés à des distances inférieures à la
distance minimale de mise au point.
Il s'agit là, du seul dispositif permettant la mise
au point rapprochée avec des appareils à objectif non démontable.
Avantages
Peu onéreuses, peu encombrantes, facilement
transportables, faciles et rapides à monter.
Inconvénients
- Rapports de grandissement peu élevés
(échelle 1 : 1 cm
grand maximum).
- La qualité des photographies obtenues peut-
être discutable
- Nécessité de nombreux calculs et corrections
pour l~s appareils non reflex mono-objectifs.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - " -
/

13.
Les lentilles d'approche autorisent donc la proxiphotographie sans
toutefois permettre les forts rapports de reproduction. Si en désire
photographier à des échelles de reproduction comprises entre
1 : 1 et 10 : 1 , c'est à dire prendre des macrophotographies, on
doi t choisir l'augmentation du "tirage" de l'objectif de prises de
vues.
3.2. AUGMENTATION DU TIRAGE
Pour celà g il faut un reflex mono,objectif à objectif interchangea-
ble. On étudiera les dispositifs permettant d'allonger le tirage.
BAGUES ET TUBES-ALLONGE ( voir page suivante).
Ce sont de petits cylindres de longueur variable que l'on visse
entre le bottier et l'objectif de l'appareil. Chaque bague
peut-être utilisée isolément ou associée à deux, trois, OU
à la totalité d'entre elles. Ces bagues et tubes-allonge ont
l'énorme avantage d'être robustes, relativement peu encombrants;
ils sent maniables et conviennent parfaitement aux prises de vues
à main levée exécutées sur le terrain; tout étant peu onéreux, ils
donnent dt excellehts' résultats.
: l
,
:;.
SOUFFLETS-ALLONGE (voir page 5uivante)~
Ce sont des accessoires très souples d'utilisation. Ils permettent
une variation progressive du tirage entre les valeurs limites.
Ils sont montés sur crémaillère ou sur glissière. Il suffit
d'actionner Une '''Vis moLet téë de la crémai 11ère pour modifier
progressivement le tirage jusqu' à obtenir l'échelle de repi"oduc';'
tion souhaitée. Il existe des soufflets légers du type monorail
et d'autres beaucoup plus lourds et plus encombrants.
Le soufflet monorail est maintenu entre deux supports ~-' le sv.pport
E1xe~eet....,elié)au bottier, le support mobile à l'objeçtif.

14.
REFLGX
_ _ _ . _ ._ _ ~
0 _ '
1(_ ..__..__.__.- -
0 • •
0

15.
OBJ ECTIFS A MISE AU POINT RAPPROCHEE
LES OBJECTIFS MACRO
Ce sont des objectifs spêchux cat cutës pour photogra-
phier à de courtes distances; ces objectifs sont gén~ralement
d'un excellent pouvoir séparateur ( le pouvoir séparateur étant
une qualité essentielle d'un objectif, s'exprime en un chiFfre
donn' en lignes par millimètre : Il dêsigne le nombre maximal
de traits noirs sur un fond blanc que peut reproduire l'objectif
sans en donner une i~age grise).
Plac~5 directement sur le bottier, ils penmettent des
rapports jusqu'à 1 : 1
Le type m!me de ces objectifs macro est le micro-NIIIOR
Il existe en 2 longueurs focales le 55 mm et le 105 mm.
Ces objectifs permettent la prise de vue rapprochée
ainsi que la prise de vue d'un visage.
I
1
l1
}"iCR•.•'....
1GS"
lnTY\\
_.
r- -
j--- -1--c-
o
,
:
-+
-
1
\\
1
j -
--t-l
,
'
,..- --~--....-. -- --
-
i
-- -- -t--t-
l
--\\- -r- .-,."1-
-- -
..----~._--
'1""-.-'- .-.------
Z
"", 'a
- )
Ir\\.
_1Wl
... J
;::.-::.--c...
31-
2~ --tG
_.
1
1

16.
4
A..PPROCHE TECHNIQUE
4.1 Profondeur de Champ - Mise au Point
Ce qu'il faut, c'est d'abord songer à la netteté de la
photographie, ce qui demande une "mise au point". Pour celà, il faut
évoquer une propriété des objectifs appelée PROFONDEUR DE CHAMP (PF)
par définition, c'est la dimension de la zone de nettetp qui s'étend
de part et d'autre de la distance de mise au point.
La PF est liée au grandissement
elle diminue quand celui-
ci augmente et inversement.
La PF est d'autant plus étendue que la distance de mise au
point est grande.
Avec un appareil de format 24 x 36 et un objectif de 50 mm de focal,
ouvert à f : 5,6, les diverses valeurs de la PF en fonction de la
distance objectif sujet sont donnés par le tableau suivant :
üBJECTIF
DE
50 mm
DIAPHRAGME
f
:
5,6
----------------------------ï--------------------ï-----------------------
DISTANCE DE MISE AU POINT 1
LHUTES DE LA ZONE 1
PROFONDEUR DE CHt\\t1PS
EN METRES
1
DE NETTETE
1
(EN METRES)
____________________________1L
1
~
_
1
co
1
9, 8 -
1
9,78-00
1
1
6
3,76 -
15, 2
1
11 ,44
1
3
2,33 -
4,24
1
1
2
1,68 -
2,47
0,79
1 ,5
1 i 32 -
1 ,74
0,42
0,92 -
1 ,09
0,17
0,8
0,75 -
0,86
0,11
0,6
0,58 -
0,63
0,05
0,5
0,48 -
0,52
0,04
0,45
0,44 -
0,46
0,02
La PF est inversement proportionnelle à l'ouverture du
di aphr-ajme .. Elle est d'autant p lus étendue que l'ouverture du diaphrag-
me est plus petite.
. .. a/.ooo.

17.
La PF est inversement proportionnelle à la focale de l'ob-
jectif. Elle est d'autant plus grande aue la focale est courte, c'est
à dire plus étendue avec un grand angulaire qu'avec un objectif normal,
ou à plus forte raison, un téléobjectif.
4.2. Diaphragme et profondeur de Champ
Profondeur de champ, exprimée en centimètres
(calculée par un cercle de diffUsion de 1/30 mm)
- -------- -
1------------------- --
- --
-
!
OUVERTURES
RELATIVES
ECHELLE DE
REPRODUCTION
---
8
11
16
------------------- ------------------~ r--------------- -----------------
1 : 10
5,9
8,1
11 , 7
A
1 :
5
1 ,6
2,2
3, 2
1 · 2
0,3
0,45
0, 6
·
1 ··. 1 ,
.
4
0,18
0,25
0,36
1 · 1
0,1
0,15
0, 2
·
1 ,4 :
1
0,065
0,08
0,13
2 · 1
0,04
0,05
0,08
·
B
5 · 1
0,0013
0,02
0,26
·
10 :
1
0, 006
0,01
0,1
A = en proxiphotographie
B = en photomécrographie
L'analyse de ce tableau impose certaines remarques:
- La PF décroit dans de très fortes proportions lorsque l'échelle
de reproduction atteint des valeurs élevées.
A
f : 8, par exemple, elle est de 5,9 cm à l'échelle 1 : 10, de
0,1 cm à l'échelle 1 : 1 alors qu'elle est de l'ordre de 0,006 cm
à l'échelle 10 : 1. c'est à dire pratiquement réduite au plan de mise
aU point.
1
• • • • /
• •
0
0

18.
Pour prendre des photographies à de telles échelles, il
est donc nécessaire de diaphragmer au maximum; le manque de PF consti-
tuant l'écueil majeur.
Résumé
Quand l"ouverture du diamètre du diaphragme ( j6) diminue,
la PF augmente, et de plus la lumière (L) diminue: ceci entrarne la
nécessité d'un flash.
i
1
PF /'1
~ ~
L
FLASH
De même lorsqu'on utilise un dispositif allonge, il y
aura une perte de lumière, d'où la nécessité d'un flash.
L'pclairage
Le
Flash
Le mot " FLASH " veut dire éclair et ceci traduit la
notion d'éclairage bref, mais intense. C'est un accessoire dont la
puissance est exprimée en joules ~u en WATTS! seconde. Cependant on
préfère parler du nombre-guide ou N.G. en fonction de la sensibilité
dU film utilisé.
Par défini tion
N.G ~ =
o x d
(
0 = ouverture diaphragme
(
d = distance sujet à flash
La puissance d'un flash montre sa portée ou distance maximale d'éclairage
efficace.
Ainsi donc un flash de puissance moyenne ou faible nous'
suffira.
Les différents flashes
- les flashes à piles
Ils sont alimentés par des piles de 1,5 Volltsl ALCALINS· Ce
sont les plus petits. Ils ~ont à double usage (portraits et micropho-
tographie).
- les flashes à accu
NI-cd:
Ils sont alimentés par des accus leur donnant une autono-
mie de 40 à 1 400 éclairs selon les méthodes.
1...
o • •

19.
Flashes à performances particulières
Retenons pour la profession dentaire, le flash électro-
nique à torche annulaire, en raison de son homogénéité
on peut avoir recours
à
des torches annulaires à raccorder au générateur, la torche pouvant
être d'une marque et le générateur d'une autre.
Des ensembles générateurs! torches conçus uniquement pour cette
fonction.
Un objectif spécial du type médical NIKKOR qui correspond parfaite-
ment aux besoins des dentistes en matière de photographie.
( nous reparlerons des flashes plus tard).

CHA PIT R E - II
~
E
MAT
E
R
l
E
L
------~------,,_._-

21.
LE
MAT E RIE L
I.
L'APPAREIL PHOTO
1.1.
QUE FAUT-IL CO~~E APPAREIL?
En effet, sur le marC'hé. il existe une gamme complète allant
des appareils très simples aux ultra-perfectionnés. La différence des ré-
sultats porte souvent moins su.r la qualité que sur las possibilités plus
ou moins vastes de tel ou tel type d'appareil.
Pour cilcisir ~n appareil, certains éléments doivent être
examinés
- le budget du praticien,
la compétence c'est-à-dire les connaissances photographiques
du praticien,
- la place qu'il veut donner à la photographique dans son tra-
vail.
Trois possibilités seront envisagées.
1.1.1. LE KODAK INSTAMATIC
C'est le type le plus simple, le moins onéreux et le plus ré-
pandu. C'est un appareil à visée non à travers l'objectif.
La visée se fait à travers un occulaire équipé d'un système
de lentielle donnant une image à peu près identique en proportions à ce que
représentera la photographie. La mise au point est simple ou par symbole.
Avantages: léger, solide, simple, peu cher
Inconvénients : • Pas de mise au point ra.pprochée en général
• pas d'objectif interchangeable
• performances faibles
parallaxe.

1 •1 •t .
APPAREIL-1,42 36 REFL EX A OBJ ECTI FINI'ERCHANGEABL E
Par un système de miroir et de prisme, il nous est permis
avec ce type d'appareil de cadrer et de mettre au point en utilisant direc-
tement l'objectif.
AVANTAGES
- Elimine la parallaxe.
- Mise au point simple et rapide.
- Permet d~ changer d'objectif.
- Performances élevées
l NCONVENI ENTS
- Plus lould que les appareils simples
- Plus perfectionné, donc plus fragile
1.1.3.
L'APPAREIL QUE POSSEDE DEJA LE CHIRURGIEN-DENTISTE
Le problème se pose autrement si le Chirurgien-Dentiste
possède un appareil photographique lui permettant de fixer des souvenir~.
En effet, il serait inutile de faire des dépenses supplémentaires: l'idéal
serait de pouvoir adapter l'appareil à la photographie de cabinet. Pour
celà, il doit répondre à certains critères.
Ces critères correspondent aux trois questions que voici
a)
Possède t-il des lentilles additionnelles
?
Si oui, on les fixera sur l'objectif et le Chirurgien-Dentiste sera à même
de photographier à de courtes distances.
b)
L'objectif est-il démontable
?
Si oui, on peut avoir recours aux bagues-allonge et la question est résolue.
c)
L'objectif est-il interchangeable
?
Si oui, un objectif macro fera l'affaire.
LES MARQUES D'APPAREILS LES PLUS CONNUES SONT
CANON
ROLL El
LEICA
MI NOL TA
MAHI PEN!AX
• • ,...
• • •
Il
0

23.
YASHICA
NIKON
++ qui a conçu des objectifs macro ( les micro-NIKKOR
50 mm et 105 mm), et l'objectif médical- NIKKOR f ~ 5,6/200 mm
à tube à éclairs électroniq~e incorporé.
1.2.
LES OBJECTIFS
Il existe des objectifs dont le prix est relativement
accessible ( prix : 2 ou 3 fois moins cher), adaptables sur ces
appareils classiques dont les marques sont
• SOLIGOR
• MAXINON
• VIVITAR
• TAMRON
En 1980, ces marques précitées proposent des objectifs
identiques au Médical NIKKOR (50 mm, 90 mm, 135 mn' comportant un
dispositif de macrophotographie rapide à installer. Une seule pression
sur un bouton suffit pour les transformer en des objectifs macro, sans
qU'il soit nécessaire de fairt
des dépenses supplémentaires. Le prix
de revient est nettement plus bas.
l NCONVENI ENT
Ces objectifs font partie d'un bottier insépara-
ble.
1.3.
LES APPAREILS SPECIALISES
LE POLARaID eus CLOSE-UP LAND CAMERA
C'est un appareil spécialement étudié pour la photographie
dentaire. Il permet de prendre des photographies à développement ins-
tantané, c'est-à-dire ou'en 10 secondes on obtient une photo noir et
blanc et en 60 secondes une photo couleur.
Le CU 5 peut-être vendu avec des accessoires dentaires
permettant différents rapports d'agrandissement.
L'ENSD1BLE KODAK INSTATECH
Le Kit instatech est livré dans une malette qui comprend:
Appareil KODAK POCKET instatech destiné exclusivement à la
photographie rapprochée ~ il ne permet pas de photographier
à l'infini.

24.
2 lentilles additionnelles et leur cadre de visée
1 chaînette indicatrice de distance de mise au point
paire
d'écarteurs de bouche en plastique
c-
---_._------ -----_._---)
(
l ' E11PL 01 DE CE KI T
l
(
A_UC_U~E
NE NECES_SI_TE_
FORMA_TI_O_N_T_ECHNIQUE
( - - - - - - -
Il est destiné aux Chirurgiens-dentistes, Médecins qui
ne pratiquent pas la photomacrographie qu'occasionnellement et avec
un but strictement professionnel. Les résultats sont satisfaisants,
mais la définition des images est moyenne.
1,3.3" LE STAT!T KODAK I;iSTAT·1ATIC
Pour Le.: possesseurs d' w. Lns t amat i c KODAK,
il existe un s t at i f
pour gros plans limitant le champ de v i sê e et de prise de vue. Ce s t a t Lf
simple et peu onéreux c ornport e un bât i
de 20 mm de hauteur. Il possède une
lentille additionnelle incorpcréc de 763 riioptries permettant de couvrir
un champ de 72 x72 mm. Le rapport de reproduction a t t e i n t
1 : 3. (;0 mini·-
statif comprend aus s i
ur: r-éfleo t.eur- Lnc or-por-é qui assure une meilleure
r6partition de la lumi~re fourni0 par l~ flash de l'appareil. Cet acces-
s o.i r-e très s I mpl.e s' adapt.« ri t ous j es boi tiers Lnst.amat.Lc .

25.
SCH€MA
d.u
STATIÇ'
~os. PLANS
6 Nr.'LLE
. Pt Dbi "ù'NfoIwe
el., :f/b3
drc:>~t~tES.
YJ
Lf\\ r- G IJ ETTe~
~ f'.., PtiNTE'N;~ l f ~O\\t\\·~~
~,,,,
r1c1CG.

?6o
2.
LES ACCESSOIRES
2.1 •
LES FLASHES
2.1.1. LES FLASHES MAGNESIQUES OU A CŒ~USTION
Les flashes les plus simples sont faits d'ampoules
renfermant des filaments de magnésium et de gaz inflammables. On
déclenche
leur combustion au moyen d'une pile électrique cu. d'une
simple percussion et il se dégage une lumière blanche et intense pendant
un court instant. La durée totale de la combustion est de 1/4 de seconde
environ.
Citons la mar-que GTE SYLVANIA
: Flash-cube, magi- cube x, flash-bar,
Flip-flash 8, et super - Flip - flash 10 ••••••••
Les flashes magnésiques sont déconseillés vu leur fiabili-
très moyenne et surtout à cause de leur prix de revient. En effet,
chaque ampoule est à jeter aprés usage; il faut donc la remplacer aprés
chaque c l i chè , ee qui est peu pratique.
LES FLASHES ELECTRONIQUES
Ils utilisent le principe de la décharge d'un
condensa-
teur dans une ampoule ou trube à gaz (xénon, par exemp LeI s Ll, n' y a plus
besoin de changer d'ampoule aprés chaque éclair. Celle-ci a une durée
de vie égale à 4 ou 5 heures, mais étant donné que chaque éclair ne dure
qu'environ un millième de s eccnde, voire un dix millième de seconde,
un tel tube permet des millions d'éclairs.
L'énergie est fournie par des piles, des accumulateurs,
ou des acc~~ulateurs rechargeables donnant une autonomie variant entre
60 et 200 {claüs. Certains flashes se branchent directement dans les
prises de courant domestique (110-200 volts), ce qui rend leur utilisa-
tion encore plus économique. L'avantage qU'ilS présentent est la rapidi-
té d' ernp Loi ,

27.
Il existe certains perfectionnements sur les flashes :
Les modèles les plus ~volués sont dotés de systèmes dits à récupérateur
d'énergie, gui réabsorbent la lumière réfléchie par le sujet (ou ce qui
l'entoure) ainsi gue toute la lumière non ut i Li s ée par la photo elle-
même. La durée des piles ou de la batterie est ainsi fortement prolongée
(autonomie pouvant a l I- r jus aU' à 1 • BOe éclairs) •
LES ~ODELES SPECIAUX DE FLASH ELECTRONIQUE
2.1.1.1.
LE FLASH ANNULAIRE
Il a été spécialement conçu pour la photographie rapprochée.
Il constitue la source d'éclairage optimale pour la photographie des
sujets si tués en profondeur et
t ro i t ement l i mités, tels que la cavi tf
é
buccale et les cavités opératoires. La lumière est émise dans l'axe de
l'objectif, parallèlement à cet axe.
Etant fixé à l'objectif, le flash se déplace e~ même temps
que le reste de l'équipement. Ainsi la lumière est-elle toujours émise
dans la même direction.
La source lumineuse est fournie par un tube à gaz en forme
d'anneau qui se fixe autour de l'objectif. La plupart ont une alimenta-
tion séparée qui a l'avantage de pouvoir être branchée directement sur
le secteur.
Son principal inconvénient est d'aplatir les images, suppri-
mant tout relief par le fait qu'il supprime toutes les ombres.
2.1.3.2.
LE FLASH INCORPORE
Le flash annulaire est ici incorporé dans le corps même de
l'objectif. En vue d'applications médicales, NIKON a conçu l'objectif
médical- IUKKOR f : 5,6/200 mm à tube éclairs électroniquf
incorporé.
Ce tube ~ éclairs est alimenté par un
générateur séparé fonctionnant
sur secteur ou accumulateurs rechargeables.
Tout a été calculé dans cet objectif pour décharger au maxi-
mum l'opérateur de soucis techniques.
2.2.
LES BAGUES ET TUBES-ALLONGE
Il ont été décrits au chapitre (1) paragraphe 3.2.1.
/
• • • • • 1
e o e o o o o c .

28.
2.3.
LE POSEMETRE
Beaucoup de débutants se font du souci pour la
détermination de l'exposition; en fait c'est une chose assez facile
avec un posemètre indépendant ou intégré \\ l'appareil qui est alors
seul capable de donner des valeurs sûres de l'exposition.
Les posemètres sont munis d'Une cellule sensible qui
reçoit la lumière réfléchie par le sujet, quelles
que soient les
conditions.
Le posemètre indépendant a l'avantage de pouvoir
être utilisé avec tous les appareils.
La plupart des appareils modernes ont un posemètre
cOuplé ou non counlé
Lnc or-por-é au bo t.i e r .
î
2.4.
L'EQUIPEMENT POUR LA REPRODUCTION" DE DOCUHENTS
On entend par "reproduction", la prise de vue photo-
graphique de tout sujet plan; tableau, dessin, texte imprimé, ou
manuscrit, illustration, radiographie etc •••••
Dans ce cas mieux vaut étendre le document à plat et le photographier
sur le plan vertical. Il faùt faire appel à un statif qui assure un
parallélisme rigoureux entre l'appareil et le sujet.

29.
2.4.1. LE STATIF DE REPRODUCTION
~rA1l61L
PHOTO
~~~~~,--A5R~8 - SU~PO~T.
\\.
\\?)OUT"N
<k. ~Stl.~'A s s
C61.."
Colo1\\l\\Q
lr---~c.ol, o..",€
~SUFff)"T
.,
b 1 • c.1 Cl:'" "
At(Tù.u l~
/'---7 PLATS AU
Le document doit être uniforme éclairé. L1éclairage ne pose pas
de problème en photographie rapprochée, étant donnée la petitesse du champ
photographique.
L'éclairage est fourni par 4 lampes, une à chaque coin du document.
En photographie rapprochée. 2 lampes suffis,ent. Les axes de chaque faisceau
lumineux forment chacun un angle de 45° avec l'axe optique.

30.
2.4.2.
LE NEGATOSCOPE
C'est une botte. lumière sur laquelle on dispose le
négatif ou la radiographie à reproduire. Le principe en est,
très simple : il faut un ~cran noir qui laisse à la partie
supérieure une fen~tre. Le dispositif d'éclairage est inoorpor~
dans la bolte.
P H-OTo
1
\\
/
1
1
1
1
- -------...,.S (. Q ft N
N Oll<
1

31.
3
LES PELLICULES
3.1.
DEFINITION - CLASSIFICATION
La pellicule ( en anglais Il fil. ") sert A réaliser les
photos c'est-à-dire la reproduction finale du sujet photographié.
Il Y a deux grandes familles
- les pellicules dites à développement instantané
- les pellicules à développement non instantané
Dans ces deux familles, on pourra distinguer deux groupes
- les pellicul€
en noir et blanc
- les pellicules en couleur
3.1.1.
LES FILMS NOl R ET BLANC
Les pellicules ont une structure de type ~llticouches
où l'on distinguera la couche support et la couche photosensible ou
émulsion. L'émulsion est un halogénure d'argent c'est-à-dire un sel
formé par l'association de l'argent métallique et d'un halogène, comme
le chlore ou le brome.
3.1 .2.
LES FILMS COULEUR
Un film couleur est constitué de trois émulsions noir
et blanc superposées: la première couche n'est sensible qu'aux radia-
tions violet-bleu; la deuxième, qu'aux vertes, et la troisième qu'aux
rouges. Les films couleur classiques sont de deux sortes :
- les films négatifs destinés à être agrandis pour donner des épreuves
sur papier couleur.
_ les films inversibles, conduisant à des diapositives pour projection.
Remarque
Dans les pelli.~les à développement instantané, on a en
plus une couche destinée au développment proprement dit.
3.2.
SENSIBILITE DES FILMS
par définition, plus une pellicule est sensible à la lumière et moins
on aUra besoin de la lumière pour réaliser la photo. Un film étant
destine
à être impressionn~ par la lumière émise par le sujet photo-
graphié, il est évident qu'en pleine nuit et sans éclairage la photo
sera difficilement réalisable. Pour ce faire, un accessoire très pratique
a été décrit Il le flash".
1
• • • • :
QlOOO

32.
Il existe une échelle internationale de sensibilité. le ISO.
Il comprend 2 systèmes
Le système ASA (AMERICAN STANDARD ASSOCIATION~
établi selon une
progression arithmétique. Un film de 100 ASA est deux fois plus
rapide qu'un film de 50 ASA • .
Le système DIN (DEUTCH INDUSTRIAL NORMEN)
La sensibilité double de 3 en 3 degrés
un film de 23 DIN
est deux fois plus sensible qu'un film de 20 DIN.
Les valeurs les plus courantes pour les films du commerce
vont de 25 ASA à 40C ASA.
Il faut noter qu'un paramètre ne peut-être dissocié de la rapi-
dité d'un film; il s'agit de son grain. Sous le terme de grain, on
comprend les grains d'argent métallique qui apparaissent plus ou moins
une fois que les cristaux d'halogène d'argent ont été impressionnés et
développés. Ainsi donc, plus la sensibilité sera grandej plus l'image
obtenue sera d'aspect "granuleux" par simple réaction chimique. Cet effet
sera recherché pour obtenir certains flous dits artistiques ou romantiques.
banni
.
EVidemment) ceci doit êtr~d~le genre de photographie que nous utili-
sons, qui doit être une reproduction fidèle et précise, le grain devra
être réduit au maximum.
On retiendra 2 lois
- la sensibilité augmente quand le grain augmente
- plus un film est sensible, plus le diaphragme est fermé, plus la
profondeur de champ
augmentera.
Malheureusement, en macrophotographie, l'utilisation de
films lents est à prescrire, sous peine d'avoir un diaphragme trop ouvert,
ce qui diminue la profondeur de champ
eu une vitesse trop lente, ce qui
augmente le risque de "bougé", Cependant, la précision qu'on doit obtenir
impli que un grain pas trop gros : ainsi sur le marché ces marques de
pellicules nous conviendront.
KODACOLOR
100 ASA
(24 POSES) pour négatifs
- KODAKROME
64 ou AGFA CHROME 50 ou 100 pour positifs.

notons que le prix du développement du Kodachrome 64 est compris
dans l'achat de la pellicule.
3.3.
CHOIX ENTRE NEGATIF OU DIAPOSITIVE
Les films permettent de réaliser
soit des diapositives destinées à la projection et au tirage
sur papier.
- soit des négatifs destinés au tirage sur papier.
- Le négatif doit nécessairement être traité par un développement
et lm tirage sur papier. Le tirage sur papier est difficile,
onéreux~ nécessitant un lab6ratoire spécialisé.
- La djapcsitive nécessite une seule dp.pense pour être directe-
ment utilisable.
LE DEVELOPPB1EtIT
La diapositive est bien moins chère que le tirage
sur papier. Une diapositive se suffit à elle-même alors qu'un négatif
couleur est difficilement observable: Il faut en tirer des épreuves,
ce qui occasionne des frais supplémentaires. par contre; pour utiliser
une diapositive, on a besoin d'un appareil pour la visionner. Le tirage
sur papier d'une diapositive est facile, relativement bon marché et
accessible à n'importe quel amateur.
3.4.
CONDITIONNEMENT
Nous citerons seulement les films 35 mm OU 24 x 36. 8e
format est actuellement le plus répandu et occupe une place de choix.
La photo obtenue a pour dimension 24 x 36 mm réalisée sur un morceau
de pellicule de 35 x 39 mm.
/
.00./ •••••

34.
4
COUP DI OEIL SUR LE MARCHE SENEGALAIS DES APPAREILS
(Décembre
1979)
C A NON
Appareils
AT1
Objectif
50 1Jln+ étui
=
154 000
F.CFA
AE1
50 mnf 1 ,8
=
175 000
fi
AV1
(entièrement automatique)
=
98 000
fi
Objectifs
28 mm
F 28
grand angle
=
85 000
fi
35 mm
3,5
"
fi
=
64 000
"
Téléobjectif
200 mn
=
75 000
"
Zoom
100 - 200 mm
=
103 000
"
PENTAX
Appareils
r
100
avec objectif
50 mn
f2 + sac
=
130 000
"
MX
50 mn
1 ,7
+
sac
=
197 000
fi
Objec tifs
50 mn
1 ,8
excellent en macro
50 000
F.CFA
Téléobjectif
135 mm
f
3,5
60 000
fi
200 mm
f
4
86 000
"
Grand angle
28 mm
f
3,5
65 000
fi
50 mn
macro
72 000
fi
NIKON
Boîtier NIKON
200 000
F. CFA
environ
Objectif médical NIKON + flash annulaire
600 000
F. CFA.

CHA PIT R E - III.
L E
L 1\\ B 0 H I. ';' 0 l
HEP CSS r BLE
- D€v81oppemcpt
- Tirage.

36
I;\\JT'1'JDUCTION
0n peut devenir un très bon photogr~~hp. sans effectuer les
t.r aveux de Leboxat.oLre , Certai!lS envo iont; tous leurs fi,l~l}s fi traiter dans
un l~)cratoirc ; d'autres, ~~r contre, con~idèrcnt que 13 9rise de vues
ne rCpnmsente quo la moiti1 de leur e ct;c d'~ création 8t le complètent dans
l3ur propre laboratoire.
~'\\alheureusement, ::)~U dl éTl2.teurs peuvent; s'offrir ce luxe en
"\\trique ; en effp.t l ' instalL::t:tion d'un Laboxatiof rc couleur "amateur" avez't.L
ou s~ami-professionnel nécessite des dépenses
( environ 1 T!Iilli.on de Francs
C.F.A en 1980). ~e type mê~3 en est le lè-horatoire de photographie de
l'Inst,itut d'Odontologie et d8 Stomatologie ,je n7\\Y~"\\R.
Ne pas traiter ses ohotos ne devrait avoir ~our mobile, ni le
coût; élévé: de l'installation d' lm Laboz at.of rc , ni l ' apl')r~1:1ension d'une
r:nnipulation diff.icile ; hü~'1 au cont.rafre c '('st une o~,6r,:\\tion fort
"nssionnnnte, relativel!!cmt simple, eut demande nlus de sot.na, de tpticulo-
sitd, de propreté que de r'~ellas connaLs sences chimiques. Il suffit de
or8ndrc un tr'é\\nuel de <i:3veloppement pour sc guider et de se conformer aux
indications du f.abricant des produits chiminues ou des ~~niers ~hcto­
gr:'lphiques.
1 défaut d'un Labozatoi re se:!li-nrofessionnel le chirurgicn-
'Ï311tiste afzLcaLn pourra di1vclo,::mer f:E:S di9.oositivos lui-11ême, s'il consent
volontiers à un petit Lnvos t Lssement , .avoir un laboratoir~ pernet d'avoir
ses photos dans un dolai court, e Loz s qu'il faudr"'l.it:3 jours à 1 rrof.s
dans un laboratoire commerti~l.

37-
1-
LE LABORATOIRE "AMATEUR" OU SEMI-PROFESSIONNEL
( voir page
~9)
1.1.
ORGANISATION, IMPERATIFS,
Nous insisterons, sur les facteurs qui contribuent à
rendre le labor~toire agréable et efficace : bonne ventilation,
lutte contre les poussières, sÜreté de l'installation électrique,
présence de l'eau courante, protection du sol et des murs
crntre les produits.
1.1.1. ETANCHEITE DU LABORATOIRE A LA LUMIERE
Il faut disposer d'une pièce. Une chambre noire doit
être complètement obscure: il ne suffit pas qu'elle soit sombre
lorsqu'on vient d'éteindre la lumière; il faut qu'elle soit complète-
ment obscure, lorsque les yeux se sont habitués à l'obscurité, c'est-
à-dire au bout de 10 minutes de séjour.
1.1.2.AMENAGEMENT INTERIEUR DU LABORATOIRE
Tout doit ~tre fait pour permettre d'excellentes con-
ditions de travail. Il est impérieux de séparer nettement les parties
"humides" des parties "sèches". Il est évident que les solutions
et les produits chimiques ne doivent pas pouvoir entrer en contact
avec l'agrandisseur, les films ,3. agrandir et le papier sensible.
1.1.2.1.LE SOL
Toutes les dispositions devront ~tre prises pour le
sol gui doit être facilement nettoyé, ou ne doit pas t~cher (soit
un tapis à retirer, soit un sol en plastique)
1 .1 .2.2.
LE CIRCUIT E.LKCTRIQYE._._
Il faut également deux circuits distincts pour l'éclai-
rage en lumière blanche (abondante) et pour l'éclairage inactinique
sous lequel s'effectue le traitement du papier sensible. Toutes les
précautions doivent être prises pour que l'éclairage" blanc" ne
puisse être accidentellement allumé alors que les films et les papiers
sensibles sont à découvert et qu'une ~lectrocution ne puisse se pro-
duire.
. ..• 0/0 ..•.

38
CHOIX ET UTILISATION DE L'EVIER
Il faut utiliser un évier de préférence, ou un
bac rectangulaire où sont placées les cuvettes en plastique,
en acier inoxydable pourvu que ces matériaux ne soient pas
attaqués par les produits chimiques. En Afrique, il est impé-
rieux de posséder un rpfrigérateur - qui importe - soit au cabinet
dentaire, soit à la maison.
Il est bon de signaler sur la porte d'entrée du
Laboratoire que celui-ci est occupé, afin d'empêcher une intru-
sion intempestive; un verrou intérieur est quand même plus sûr.

39.
~plate
D ued
-,\\.
. ._,-~_ ...-.---
Un Laboratoire semi-professionnel

40
1.2.
MATERIEL INDISPENSABLE POUR LE DEVELOPPEMENT
La lumière qui traverse l'objectif de l'appareil
pour former une image sur le film produit dans ce dernier une
modification invisible, physico-chimioue, qu'on appelle image
latente. LE DEVELOPPD1ENT
sera l'opération qui consiste à trans-
former l'image latente en une image visible, celà en réduisant
en argent métallique, les grains de bromure d'argent qui ont été
impressionnés par la lumière.
Développer ses films soit-même est une étape impor-
tante qui ne demande pas beaucoup de matériel.
1.2.1.
LE NO! R ET BLANC
La pièces essentielle de l'équipement est la cuve
étanche •
- LA CUVE ETANCHE
Il existe 2 sortes de cuves étanches en matière
plastique ou en acier inoxydable oui ne se ch~gent pas de la
même manière. La cuve plastique est moins chère et plus facile
d'emploi pour le débutant; celle en acier INOX se charge plus
rapidement, l'haoitude étant prise.
Description de la cuve en matière plastique. Elle
se compose de 5 parties : le corps de cuve est fileté pour y
visser le couvercle étanche à la lumière. La bobine à joues
spiralée se charge par l'extérieur, le film s'enroulant dans les
sillons.
Un dispositif à chicanes du couvercle permet de
verser et vidanger les solutions sans laisser entrer la lumière •
L'axe-agitateur s'introduit dans une gorge de la bobine pour
assurer l'agitation du film par rotation en cours de traitement.
On peut également assurer l'agit ?tion en met tant le bouchon et
en renversant le cuve sur elle-même.
/
• •

_ /
• •
0

41.
EN
PLASTIqUE
· ' 0 _ cc",vel"c.\\e
étQncte.
SplT"e\\ l~
"'Pl):\\~ï' {tUE
C\\..i,ve
fl'\\
'Plf\\S1i QuE
(CUVE
fermée.)
1 l'>.
- ,
\\. lLl61AIL)
- Le chronomètre pour mesurer ltJ durée de chaque act e op êz a toi.re
• des verres gr"du~s et un entonnoir pour renverser les solutions
dans leurs flacons;
Un compte-temps, de préUrence qui sonne Io rs que la durée
affich~e est é-coul~ei
- Un tuyau souple permettant de relier direct.emect la cuve
t anche
é
au robinet de l' év i e r- ou du l,air.bo pour les lavages. Si 1 f eau
est chargée en particule. on peut intercaler entre le robinet
et la cuve un filtre.
-
Des pinces essoreuses pour- suspendre les films à sécher'
- Un thennomètre pour contrôler la température des solutions.

1.~.2.
LA COULEUR
Le même équipement convient pour le développement
couleur. Seul le processus est différent. Il faut quelque~
flacons et verre gradués de plus
en raison du grand nombre
de solutions utilisées.
1 .3.
MATERI EL l NDI SPENSABL E POUR LE TI RAGE
Aprés le développement, on obtient des négatifs;
l'action de produire une épreuve posi tive à partir d'un négatif
s'appelle: TIRAGE
LE NorR ET LE BLANC
Le tirage peut se faire par contact (avec une tireuse)
OU
par agrandissement (avec un agr~mdisseur)
Nous avons vu que le laboratoire n'est pas nécessaire
pour développer un film; en revanche 11 est indispensable
pour
le tirage et l'agrandissement.
L'équipement àc base est différent de celui employé pour
développer l'ès fi Lrns : i l faut 3 cuvettes (une par bai n ) et une: sour-
ce de lumi~re inactinique orangée.
... / ...

43.
r
:
i
1
l
1
1
1
1
~
1
t
f
t1l
t
1.3.] .]
Le tirage
.
par c
l__orrt
.
act;
f
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i
1
!1!
1
1
1
,r
r
,.
1
1
1

44.
:Equipe~t ~r letirage contact
Chtssis pollr
'tir;
tOtlT4ct
Cla~ur
pour lei néga64
- Le tirage contact - Exposition
Ici, on a utilisé
l'agrandisseur comme source
pratique de lumière pour le
tirage contact.
1
._.~
I.-....-
• E~f;roel. la durée de (OIJlClsi-
.. Posu ta glat.e Stlr le tOllt Si
\\'llfl; avecunagrandi~SE:ur; ewt-
'010\\4'> util~ez 1.111 chas,js. abal~I
ye1.8iecondes Iedliphragmede
sa partie mobile sur le pallieretles
l'objectif étant fermé' Ils
négati/$.

Un agrandisseur est: éHlaloguf-: il ur-cl' J ant er-ne de _projection, mais
montée v er t.i c a.l emerrt et muni cd' une laJllp(, moine pui s sant.e , Il possède un
c.ondenaeur- formé d' un ou do deux Lervt i Ll éé',; COYiv,·,rgentes ctyant pour fonction
de focaliser le faisceau de Lumi èr-e , Le n(~gcü f ;j ag.r andl r- est placé dans
le porte-négatif. L'image du nèga t i f , formé l'a!' l'objectif est projetée sur
le papier sensible placé dans le margeur, lui.--Illémi; posé sur le plateau.
t.:agrandisstur tt ses accessoires
Colon,,!
._.
-F~-~HI
LOUlle d'a&randisselTl(nt
Cet ;llS~Ylime"t -
tÎ-CÏtSSGIlS
permet \\.lM mise aL' point trèsprt
cise sur la !l"n"latloo même cil.!
Mgatîf. Unp81;tmiroir rtF/ethitl/nt
paoi:le dt l'im~t ~lIr un c1epoli qui
t5tllllarnÎllé a 1eided'une pUiU6!lM.
l(lype
p
--.----~~l,.m
filtre IO.~ge -----------n~
~,~~~~~e_.~~~.':.!~ hi.\\~lIr
~
/ /
Cclll(.lte.pose
,
.
Un (ompœ·p:o~e tledrUI~~ ~t un
aceelSoirt trés ul:ilta.lI s'intercale
tlltre \\'l fil d'alirr.entùllO!l de l'agr.m"
d;~sellr et la prisede to"Vill! dl!
Ti~..u _lA ~~PJo é;'aJlomagt: ~~ ~
/llmpe.es~ilMI vegllJ <Ive{precl.lIOI\\.
~(i'geur
Plaleil_~
_

46
LA COULEUR (figure page suivante)
,
Le matériel d'agrandissement doit être complété pour
1
r.-
1
la couleur. Tout d'abord, l'agrandisseur doit permettre la filtra-
1
tion couleur.
la tête de filtration couleur est la solution la plus oné-
reuse, mais la meilleure.
le tiroir à filtre (placé entre la lampe et le porte- c.Li.ohé )
le porte-filtres (additif) sous l'objectif sont des solutions
tout à fait valables.
Il faut s'habituer tout de suite à opérer dans
l'obscurité totale.
Prévoir une lampe de forte puissance pour l'examen
des essais et des épreuves: la source étant de qualité" lumière
du jour"j par exemple un tube fluorescent placé au-dessus du plan
de trëW ail Il humidité" •
Le travail en cuvettes n'est pas facile dans le noir
absolu
utiliser plutôt un tambour ptanche, qui une fois chargé,
permet de trêvailler en pleine lumière.
On aura besoin de récipients gradués ainsi que de
flaco~pour stocker les bains nécessaires, et d'lm
récipient
"bain-marie"
Si on a beaucoup de tirage couleur à faire, l'achar
d' un analyseur couleur s'avérera rentable par l'économie de
papie~ et de bains qu'il permet, en facilitant considérablement
la détermination de la pose et de la filtration.
1
• • • • / 0 0 0 . ( 1
1
,1

~7 •
~te de fÙtr4lÎOl'I cOllfeur
Son emploi ed pltllaist que le titvirl
flltres: lafiltration a'affiche surchaclIn
des trois cldrani, en tD\\mIAnt dts
boutons quidéplacent lesmtres di,r..
clés • )'iniérieurciela boTIe à Illmifle.
dans 1& faisceau de h"nière blanche.
hs valêurs affichées $Ont ~e1les des
filtres CP (ou filtRs « &CttIIU>}
Stabiliutel.ir cie ttnsim
)1 évitelesvariations d'intfllSilé etcle
TC de la lampe de "a(ll1tdisseur.Cil.i
seraient IItfasltS pour les 'pre\\l~'
lilllir~ filtres Il' jeu de. (litres
Solutions
cle tIotilemen!
Tambour de
dévelop~tl"'lellt
DoSiturs
Bain-marie
1tntolll'lO'r dutambour
Gants. caoutchouc
Thermol'l'Wtre
de pré(isioll
Je... de 1i1!~S
Si votre 'JBndisselir est muni d'un
tiRlÎr à lihtts, Will utilimtz linjeu de
Un tembeur de délleJoppement, sim-
21 filuesC Ppourt!\\uilillmlesteintes
ple d'fmpIQ~ ptrmetlteonrrnle précis
cie l'image. li )' a tto~ slrie~ de? filtres
ete la temp~ature et rtduit le. rn,utS
U.unt, IllI&CDtaet CYln}. Il fautlY'ou-
cie COTlwmillDlion. le modlilelt mlcult
ter unfiltre UV,1.1 paquetd41 fllrre, et,
W"IIfU, cÎ-d'i$us..lourlle daRs son pro-
de plus, un filin aIItit.loriqulI (anti-
pre bain·mill"~. qlli maintient 11$ solll-
infl'.fO\\lII) doit ftre interpll'st entre la
bOllS .. 1. trmptralurc nquise. La
lahlpe et le tir.ir il tiltres:,
rotetioll peuU:ll'e manutllll ou mot:ori-

1 .4.
LES PRODUITS CHIMIQUES DE DEVELOPPEMENT
ET
DE
TIRAGE
LE NOIR ET BLANC
1.4.1.1.
LE REVELATEUR
On utilise des révélateurs tout préparés soit sous
forme de poudre, soit sous forme de liquide concentré à diluer
dans l' ordre prescrit dans de L' eau ne dépassant pas 500 C. Les
révélateurs contiennent;
essentiellement deux développeurs qui
transforment l'image latente en image visible.
LE BAIN D'ARRET
C'est une solution acide qui a pour but de stopper
immédiatement l'action du révélateur. Un bain d'arrêt est indis-
pensable avec les révélateurs
très énergiques alors qu'un rinçage
à l'eau froide est suffisant pour les révélateurs courants.
LE FIXATEUR
Le constituant essentiel du bain de fixation est le
produit solvant qui a la propriété de rendre soluble dans l'eau
les halogénures d'argent qui n'ont pas été réduits en argent métal
au cours du développement.
INDICATION IMPORTANI'E
Faire attention
: La plupart de ces
produits sont légèrement corrosives et polluantes.
1
• • • • • / O O D . O

49
LA COULEUR
Le traitement des films coul~ur n'impose guère de dtpense
supplémentaire si on est équipé pour le traitement NOIR ET BLANC.
plus
.
Seulement .i L y a un' grar.d nombre de solutions utilisées; la durée
des traitements, la température, et le respect
des formules sont
plus critiques qu'en noir et blanc. En général, la tolérance
est de :
~
0,2 0 pour la diapositive couleu~.
+
1,5 0
pour
le papier coul eur-.
Le temps de traitement est plus'
long en couleur qu'en noir
et blanc : à titre de c ornpar-ai f;::Jf,
2 heures pour la couleur
contre 10 minutes poun le noir e t
blanc.
CITONS LES SOLUTIONS POSSIBLES UTILISEES
-
le révélateur pour négatifs couleur
-
le révélateur pour film couleur
- les bains intermédiaires, durcisseurs, stabilisateurs
- Les bains de blanchiment
- les fixateurs.

50
1.5.
LE
PAPIER
PHOTOGRAPHIQUE
Son avantage est de pouvoir présenter une photogra-
phie que l'on peut Li r-ersans appareil particulier. Le tirage sur
papier peut être obtenu à partir d'un film négatif ou d'un film
inversible (diapositive)
LE PAPIER NOIR ET BLANC
Il porte une émulsion semblable à celle d'un film,
mais beaucoup plus lente, sensible seulement aux radiations
violet-bleu. Ainsi peut-il être manipulé et traité sous l'éclai-
rage orangé.
La plupart des papiers; ont une émulsion au bromure
d'argent (d'où le nom de "papier bromure").
Les papiers doivent être conservés à l'abri de la
chaleur et de l'humidité.
LE PAPIER COULEUR
La constitution du papier couleur est analogue
à celle des films, mais les trois couches sont sensibles
à des bandes plus étroites de radiations bleues, vertes, et
rOuges.
Les papiers couleurs doivent être manipulés et
traités dans l'obcurité complète. L'exyosition se fait générale-
ment par agrandissement non sans avoir procédé à des essais pour
régler l'exposition et l'équilibre
2.
LE TRAITEMENT PROPREMENT DIT
Il serait superflu de s'étendre sur ce paragraphe.
Il suffit de pDsséder un manuel de photographie comme l'un de
ceux cités dans la bibliographie (par exemple
: la photographie
point par point
de
MICHAEL LANGFORD) et de lire comment
procéder pour traiter un film.

• • • /
• • •
0

51
2.1 •
DEVELOPPEMENT NOIR ET BLANC
La méthode de traitement la plus simple consiste à
employer une cuve étanche "pour développement en plein jour".
Dans l'obscurité d'une chambre noire. il suffit de placer le film
sur une spirale, à son tour introduite dans la cuve, laquelle est
soigneusement obturée par S0n couvercle pour que le reste des
opérations puisse se dérouler en p~eine lumière.
Les sclutions de traiteMent sont introduites et sont
évacuées par une ouverture étanche du couvercle.
LES OPERATIONS SE SUCCEDENT COMME SUITE
- le premier bain de traitement
LE REVELATEUR
2e é t ap e
LE BAIN D'ARRET
3e étape
LE BAIN DE FIXAGE
4e
"
Le LAVAGE
Le film ain5i traité est alors c~soré le plus déli~ate­
ment possible à l'aide d'Une pince es~ore~e munie d'une double
éponge. Il ne reste qu'à le suspendre grâce à des pinces lestées
dans un lieu tranquille et exempt de pou~~ière, où il séchera à
l'air libre.
2.2.
DEVELOPPEMENT COULEUR
Les films couleur cla~~iques sont de 2 sortes :
- les films négatifs destinés à être agrandis pour donner de~
épreuves Sur papier couleur.
les films inversibles, conduisant à des diapositives pour projec-
tion.
Le traitement du film inversible comprend plus d' étapes
que celui du film négatif, puisqu'il donne directement l'image
positive couleur: il demande environ 30 mn (lavage non co~pri~)
contre 17 mn environ pour le film nÉgatif.
Quant aux séquences de traitement pour le négatif ou
l'inversible, il convient de se réferer à la notice d'emploi du
KIT prévu selon la marque.

52
2.3.
LE TIRAGE NOIR ET BLANC
Il Y a deux moyens de tirer une épreuve
- le 1er consiste à mettre le négatif en contact avec le papier
sensible, puis à expcser le tout à la lumière: c'est le tirage
contact
• Une épreuve contact est de même format que le nfgatif,
pour les négatifs de format 24 x 36 par exemple, le tirage n'est
utilisé qU'à titre de référence.
&~ir pages 43 - 44
.)
- le 2e moyen fait appel à un agrandisseur qui projette l'image
du négatif sur le papier.
L'épreuve porte alors
le nom d'agrandissement. Le
processus normal consiste à exposer une feuille de papier photo-
graphique sous l'agrandisseur projetant l'image d'Un négatif.
Comme pour le développement, le papier sera exposé
dans le révélateur; puis plongé dans le bain d'arrêt; ensuite fixé,
lavé, et mis à sécher.
2.4.
LE TIRAGE COULEUR
L~ réussite en tirage couleur suppose la maîtrise
de 2 techniques: le traitement d'une part, l'obtention d'une
balance correcte des couleurs et des valeurs d'autre part.
Il Y a plusieurs types de papier couleur et de
procédés, mais comme c'est le cas pour le papier couleur, il faut
employer les produits de traitement prévus pour chaque procédé.
COMMENT PROOEDER
?
- En lumière inactinique, on cadre l'image dans le margeur, aprés
avoir reporté les couleurs de filtrage sur la tête-couleur (ou
bien aprés avoir inséré les filtres indépendants dans le tiroir
à filtres), on éteint toutes les lumières, on place le papier
sensible dans le margeur et on fait l'exposition.
- Puis on place la feuille de papier dans le tambour de traitement,
émulsion à l'intérieur et on ferme le tambour.
- En lumière normale, on meSUre les quantités de solution de traite-
ment.
..0 .. 0/•._00

53
- Commence maintenant le traitement : Prétrempage, révélateur,
blanchiment-fixage, lavages, séchage.
Une fois séché, on examine au jour la photo. On vérifie
si la densité et l'équilibre des couleurs sont satisfaisants.
Comme on l'a vu, l'intérêt du travail de laboratoire c'est
qu'il est également Il CREATION ARTISTIQUEII.
3.
LE LABORATOIRE SIMPLIFIE DU CHIRURGIEN-DENTISTE
POUR DEVELOPPEMENT DES DISPOSITIVES COULEURS
qui
Le Chirurgien-dentiste Africain/exécute des prises de
vues fréquemment, pour amoindrir les frais de développement des
photos et pour gagner du temps, devrait développer ses diaposi-
tiveso Dès lors, on notera encore que le traitement d'un film
n'a rien de mystérieux, ni de complexe. Les produits de traite-
ment sont disponibles en KITS contenant tout ce qui est nécessaire
pour un traitement donné, pour une sorte de film bien spécifié.
Les impératifs seront donc de disposer d'un local même provisoire
(salle de bain, salle de développement des radiographies etc •••• )
et d'un petit investissement de l'ordre de 62 000 FoCFA qui
seront répartis en dépenses suivantes
CUVE EN PLASTIQUE
2 000
F.CFA
THERMOSTAT
30 000
"
THERMOMETRE
5 cao
"
CliVE ETANCHE
5 COQ
Il
KIT DE DEVELOPPEMENT
10 OOC
Il
ACCESSOIRES (classeur, pinces etc •• )
la 000
"
Certes il serait nécessaire de faire quelques séances de travaux
rratiques, pour se familiariser avec la photographie et le déve-
loppement.

C H ft PIT R E - IV.
LES UTILISATIONS DE LA PHOTOGRAPHIE EN CHIRURGIE - DENTAIRE.
( applications)

55.
Li, '3
;lPPLIOTI!":'lJ8
:J:G
rJ?~
TJ0'J:\\')GW.T"PIF.
==~~====~=~=====~=~==:=====~====:============
==~~===~==~=============;==~===~=~=========
Ln mao roohot.oc r ....ph Lo n'ost. pas (m~ore bien connue des pr"ticicns,
ceci étant pri.n:::i.::,'ÜGi!1cnt d.û ~.u L'l.i t ::tle l'on. St:;! dise 'IU\\) c'est une
photoarnphie r.313.t5.v~mcnt difficilü. ":i. elle 1. une valeur pour certe Lns
chi_rurgüms-d0.ntist",s, pour bcaucouo (~' "'.utrGS elle n' on ~ ::"ucuno. Il est
8vidsmt qu'éW(!C :10 ::>atiE:nts .?3r jour, i l dcvi:mt im;:ossible de consncre r
En fÜt u l' inUrf:t n:r.Atrlior do la ?"1oto ::::st ee. valeur p(idng01lJU':., :
.:".ctuellenent tOUt89 les pri:::8s de vuos sont ')?~sibles i'\\Vf1C »Lus ou moins de
roussi ta, et il ,nr::. i?ltl~ fi1c5.1ü è.') fnirr:J cotr)...,rendro aux étudiants cert:\\ins
cris on Louz mont.xant; W'lE' s6ric de ohot.oa souv-ent; plus "nazLant.es " qU3
n' i!':lport0. q;'l'zllr~,,};:?lici"tj.cn. n' aut.re o'\\rt, 1 ':-jtuài~nt. nr.·mdr.ë goût à 'les
tr'\\wl.Ux ",1".rfaitC1ll-::nt: 0::{CUt(s ; Gt lui .'Pr''\\~8nt(:!r do b(~lL:,s di,"I.positiv'39
nett88, et mf1;:>li,::ites, ~cr.:l?onr. lui une 0xc<:llLmtc f'ozma t Lon d'es'()rit.
CGpcnd~tu qucl~ues dia~ositives sont tr0s utiles pour l~
ccnsti tuticn du d:>ssier. r j.n:Ji nous "I.llrms '}sS(\\Y2r de dôgl\\oer dans las
différentes dic;ci,?liu'28 c:" l '':'rt d0nt"!.ire }' ut.Ll.Lsat.Lon des !lhetogr.,\\"l'lies.


5G •
Le:: tV?C de D,=,i t Lnr sera pr-u iMt'I":·rt"l'1.t. Pèr centre ,
i l 9~r.'\\
n'::cess'\\i~," d'utilis')r ur. r:hjectif resti t~l3.nt Los bC!:lI'(>~ 'pr/")p~rtinnR du
visnge. ?0ur cel '1, on \\.'tili~,,:r.,'.\\ un r·bjecti f: j~ foce Le: av('.isinant 1.00 '1'n
avec unepellicu10 24x3(,.
ï.cs -:>'Jrtr-:it.s (}r"'i':r'Slnt nont.rwr ID o··ltier..t cn 7·sition de r,"3'::>")s,
les yeux regi".rd'\\nt à l ' irfini "'lt 1", t@tt:.' è.6:;J.)':3e de trute têti.f3!re
('.)L"ln de
Frl)ncfrrt h~riz"nt').L) ; 7~r cl~nh3.1"'st"!.t "err.J.l}ttr:':. cc rr"'itif'lnnencnt.
-
la Mobilit~ du ?ùtient
La têt~ n I-?Y3.nt ~UCU11 arm'.li, il 501.""l difficile au pat.Lent; rie
rester ?'.rf9;tc;nnnt i.:'l;JohjJ~. C8 t"n~ de cJi::h,~ inpOS€i
un temps d'emos!tion
"1/60 c12 socondo ", Sn cé:binGt, on utilis€.ri~ un 3imple f Lesh électroniqu:3. Il
n ' est pas exclu ri' ut.i l i so.r 10 fL=$h r.nnuL~lir2 qui donner~ un visage "pl'lt"
rn~.is tout d'3 ':13n'-l utilisf'hl(>.
LO pat.Lant; sera en pos Lt.Lon (b re":lOS 'Jt en occ Lus Lon ha.bituella.
-
lfl déf''Jrn.1;ltion pë:'r ,J.grandiss2l!i~nt
Fon t61~r~dioqrùphio,
l~ ~0fornati0n ?~r ~~randissem~nt est
Lnf'Luericée par 1'1 dis ·:C'.nc~ f~ycr - fiIn, p'1rr1.11-1:1o~f.:nt en ohotographie:le
portr~its ,on ft int.:;r~t ,,,,,- ré tor quo , :t-,lll:J:m<; lüci.gn€:
(le sujet, rt~illa~l!.'
le rendu dos dist"mco'3 E't l"1"'indr,-"s s"r<':'nt l>s ,'.é\\10rrr:ati "riS dé' l'image •
.../ ...

57.
......
1. Les éléments les plus rapprochés du visage
sont exagérés par rapport aux par t i e s pl D:';
.--
--
éloignées. Le résultat sera un portrait
---
~.
caricatural.
,.,.-'
--
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,.,.-
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2. Toute déformation est
..........
é
l i mi née par le
de
éloigné.
......."-
'Ille
La pho t.o sera normalement
~
proportionnée.
< ;
...........
--..
En O.D.F. les photographies devront répondre A des critères assez
stricts
et selon Reboul cité par Boisseranc (i) "le praticien a besoi.n de
clichés sans déformation, to~jours orientés avec précision suivant les mêmes
plans et si nécessaire, superposables aux tél~radiographies". Pour cela, il
propose de procéder comme suit :
- Marquer au crayon
dermographique les points anatomiques,
- Prendre dans le sens vertical le plan sagittal médian et dans le
plan horizontal le plS~ de Francfort cuaané et le tracer si nécessaire,
- D@gager l'oreille,
~ Si on doit superposer le cli~hé avec une té~ér.adiographie, marquer les
points avec des grains de plomb,
- La tête sera immobilisée avec le céphalostat pour la téléradiographie,
Il est possible de prendre à l'aide de deux miroirs la face et les
deux profils sur la même photo,
- Pour la face, le plan sagittal médian et le plan de Francfort doivent
@tre au milieu de l'objectif,
- Pour le profil, le plan de Francfort doit passer par le milieu de
l'objectif, l'axe de visée étant perpendiculaire au p l.an f.\\agit:l:>al
et centré
légérement en arrière du point sous orbi tl1ir~,.
_ Il est conseillé de ne pas t:racer les plans sur la photo si. les points
ne sont pas marqués auparavant sur le sujet.

58.
Si on ?eut superposer le cliche et une téléradiographie, il
nécessaire de tirer la photo~raphi.o sur napier.
Une deuxi800 méthode, plus stricte peut-âtre, nous ryermet d'avoir
une superposition ry3rf~ite O~ tissus durs et mous. Pour cela, dans la même
c~.ssette, on met daux f ilr:;s : l'un entre les deux écrans f:'t l' autro en dé"lors
des écrancs. C~ci nous donne deux clichés su~erposables, l'un av~c les tissus
durs, l'~utre avec les tissus mous. 0n tire sur film radicgra~hique un n11~tif
du clich~ des tissus durs. ~eci nous dcnnc le m~sque superposable ou positif
des tis~us ~ous.
Les deux clichés sont acc~lés et tirés sur papier photograph.iqu~.
1.2. La ?hoto Intra-orale
Peur ce genro de photo, ~n a l~ ch~ix ~ntre les différents a~9areils
décrits plus haut ; et on verr~ la nécessité de 1uèlques ~ccessoires
- les écart311rs pour J 0S j('lues I3t les lè',res,
les r.lir~irs à surface réfléchissi'l.nt~ é\\nt.:'Srieure <"fin d'éviter des
in:agp.s dC'Ubles.
Pour su i.vze l' évcluti(')n cl' un trai temant, la phot;c oouxra être d'un
gr~nd recours; le patient supportant unG s8rie de photos plut5t qu'une prise
d'empreintes. L'utilis~ticn ~e diapositives couleur sera ~e choix. On peut
ccr.pter 3 cu 5 clichés :
- L~térale droite, ~rcades ~n ccclusion,
- r,at::~rale gauche, arcades en occLus Lon,
- l\\rc,,-d3'3 en. occlusion en VU€;
frcntale (de fa.cfl),
En ouvezt.ure
r.li'\\xi.lli'l.iro suoéri9ur
- En ouverture - mandibule.
~e P~ti8nt ssr~ er relntion centrée ?cur les 3 premiers clichés 1
le ncmbre de phCt0~ reste un
h '
~ 1
C C1X ~u
e praticien est seul juge : A cha~u3
visite, à chaque :!]exUficé'.ticn de 1"1 denture, à chaquo étape du traitement
etc •••
~.,I.·.~I

59,
1.3. La photographie des modèles en piltre
Ce sera le type de cliché le plus facile à réaliser. Le problème
principal sera d'obtenir toutes les faces intéressantes des modèles de fa.çon
~conomique. Comment éviter de nombreux clich~s ? une solution fort astucieuse
a été présentée au Congrès de Nantes en 1975, il s'agit je l'Etagère à feutre
noir.
!
c'est une simple planche comportant deux planchettes qui servent
. (
1'étaqères. Chaque planchette étant fixée à un niveau différent. Le tout est
recouvert d'un feutre noir non réfléchissant •. L'étagère est fabriquée avec des
1iJl1iensions suffisantes pour que, S'.1r le cliché, on ne puisse voir les bords,
0n photographiera ainsi les modèles qui sembleront reposer sur un fond noir
uniforme.
Après chaque cliché, le photographe ne fera gas avancer le film. Ainsi
sur la même portion de pellicule seront fixées plusieurs images différentes.
L'astuce consiste à garder toujours le même cadrage : le positionnement de
l'appareil et de la planchette sera fixe et seuls les modèles seront déplacés
sur les planchettes après chaque déclenchement. Son utilisation nécessite un
appareil photo permettant les surimpressions ou "expositions multiples",
L'ETAGERE à FEOT~E NOIR
• .'

1
1
1
ta.ble
L~rpcu'.if fLo~c t')C~

GO.
2. En Prothèse
On conviendra que c'est essentiellement en prothèse totale que la
photographie nous sera d'une grande utilité.
La photo de face et de profil est le olus souvent réclamée par le
chirurgien-dentiste comme 10cument pré-extractionnel.
Cette photo du visage du patient c!uand il étêl.i t denté aussi ancienne
qu'elle soit, facilitera les étapes de réalisation de la prothèse complète
(mesure de la Dimension verticale) et améliorera d.e beaucoup le rendu
esthétique du f~tur apparejl pr6th~tique.
2.1.
Détennination de la dimension verticale (D.V.)
La D.V. est en relation avec la position de la mandibule dans le
plan frontal: c'est une mesure du point scus-nasal-gnathion
Sa détermination sera facile quand on dispose d'une photo du patient
denté
.../ ...

61
On procédp.ra co~~ suit:
-
nf.stance itlt'3rpupiJJ.flire sur li'! nhot;o
"
"
B
"
interpupiUe.:i.rc sur le .T)ati0flt
..
"
'Jous-nase'" l-gn :·.thion
p'
A
B
r-..']3
=
--li"
n... 1
.--:/ : '
=
~, 1
B'
2.2. T,' ·'1:néliorct.ion du ~endu. ~Sth8ti1'J.8 pë\\r un r.J.ont~go:; de dente;
anim,~
Il scr~it intéressant de nouvoir joindre une photo du patient ~ux
rnrdêles ; l~ t~u't. ranis nu tf~chnicil;m de L1'l.bt"\\r'lt:)ire. Celn permettra de
réaliser un n~nt'lqe de dents animé. ~insi div~rso~ent c()Œ~ris et interor~t1,
le choix des d~ntc; 3nt6ricures apparait COMmO le résultat d'une pr()gressi~n
rans la recherche J'une heznont e entr c lël. fl')rr:l>3, la r.imensinn, la teinte de
chacune des dents ,:l.rtificiclles et tr-us les 6l~:n0nts généraux et Locaux vtu
car.re qui leur ost 0ffert, à sav~ir 18 typ~ m~~h0lcgio.ue et c~nstitutil')nnel
èu patient, s~n sexe, sen F.gG, sr.n tcnpérament et sa personnalité.
La form0. les dents ~~t8rieures n'(jb~it à aucune règle mathématique.
Cependant, elle est li6e constaMMent à la r2sultante èo 2 facteurs principa'XK
2.2.1. L'archit~cture faciale
Il existe une très grande fréquenc~ d~ similitude entre la forme
èe la centrale et la forme du visag0 :
-
à un ";isage do tyne carré aux faces proximales parallèlp.s
corrQspond une nent à contours ~ésolument carrés,
- à un visago de type triangulairo:; aux faces proximalos
convorg8ntes vers le bas corr8g~ond une àent triangulaire,
-
à un visage ovo îdo aux faces o roxi.me Las di.vergentes où
dominent les J.ignEls courbes çorraspond une dent ovoïde.

62.
2.2.2. Contour des parties molles
2.2.2,]. Plus r~cernm~nt. GERBER (dans prothêse complète -
LEJOYEUX(tJ)SOU1.igne la similitude existant er.t.r-e la f'or'me du NEZ et celle de
l'incisive centrale.
à un nez étranglé au rii veau de sa naissance correspond une in-
cisive centrale au collet plus êtroit que le bord libre
- à un nez large depuis sa naisGance jusqu'à son extrémité corres-
pond une dent large et carrée.
! 1 \\ 1 l
f
( f
j
1
[ 1
Incidence des dimensions relatives de la base et de Ja naissance du NEZ sur
les dimensions des Incisives Centrales et Latêrales.

63.
7..2.2.2.
Le front, le nez et les joues interviennent d~ns
la détermination du choix des dents antérieureA.
-
à front bombé, à joues rondes do Lverit; correspondre
dents au galbe nettement souligné ; à front plat
et joues creuses, des dents plates seront indiquées.
1
t
,...
l,
1
1
1
10- ,
l
' "
J
._"1
l'
1
~I
Incidence du Profil du Patient sur
.
celui de Il Inc:Lsive Cent.ral~:
1
... 'II., •••

64.
A CBS p.1éments anth.ro"901ogi.a:uc~ locaux qui sont 'i l'origine de
l'établissement des normes, i l convient d'ajouter Cl..:s éléments génér,'\\u.x "tont
l'iMPortance est c~pitalc ( et de surcroit lisibles sur un8 ~hoto) et qui
sont la sexe, l ' ~qe, l<-~ t.cmpéz amant; et la personnaLd t.é dans sa partie objacti-
ve et concrèt8.
p., La lumière} de cos quo Lqucs oxemnLe s liés à éles é1émcmts
de
biomorphologie, on vo i t; déjà comhLen i l ser~it intf!r8SS1"\\nt de disposer d'Ui18
phot~ au 1~oratoir8 d~ prothèse on \\~8 de r~~liser lm mont~gc de dents ~ins
artificiel ou plutôt. un mentagr dit "an Lmô",
2.3.
L' inf''lnnaticn (10. la clic:mtèl0.
En pr~thès3, i l est difficile de d8crire p~r le verbp seulement à
srn pntient 105 di f~-jrents types de nr:'"lthèses 1')')ur qu' il pui.s se fai.re S,",'î
chof,x ( Matériaux, ty!?(!S d' oncxaçes , etc ••• l ,
Il sC:!:':li t
pré fé rf.'b l r, do; di.spns(~r do ohot.cs ,,,,-vec des ré,üisati ons
prC'tl:léf"iques f3i t'1S p:o.r 1("~ praticÜm lui-n0!!.ic ")")ur pouvr il' ann("'rter le plus
d'inf"nnatirmsà son patiGnt et rruf, ei ns L, saura :'1 quci s' en t.oni r , même avant;
cl' ,~v"lir son ~:\\Op"\\r::ül prcth0tiqu0.. Cotte quns t Lon relèvE: èG la visée did:'\\ctique
de l~ phot~gr~rhi8.
3. La Chirurgio P~r~30ntal0
En chirurgie parcè!r>!lt:üe, T)Ol1r disr.v·'''1'1r d'un jeu comp Lat; de
phr-tngraphies d'lIm? int'::l'vention, cm dnvrait .'\\v')ir lü t.erros ;
ce n'est D'3.S
l'ëlp'o,'lroil phot;o qui l ' 0}~iç;""
mads La .nrénar.:l.ti"':ln du cher-n op~rat"li.re.
N~cubliC'ns pas rruo l',:Jbjectif "vod t " ahs"IluT""Int tout et il f aut; que chaque
prise de vuo sr-Lt; aussi nu.nut.Lauso que pr-s s i.b Lo o..,ur (TUP 10 r(~sult'\\t out sae
être prnjGté devant una asser!lblç;e scientifiau". Lü chè.f.1,r ~pératoire doi t; -3tre
pp',rfaiternp.nt pr'-"l?re
peu de salivo, peu do !Jang, ou de débris pour que l'on
vr-L e bien ce que l' "')>1 ,,~ ph-:-trgr"'.nhier. C"ci, o'trfois est difficile n1".rCQ que
nous n' avons qU0 ilGux mainR .M'iis 3.vec un peu :1' ont.reLnemcnt., on y arz Lvara
très bien grâce à une act.Lon rapide ct t;>r'kiso, ':t·"'2C une seringue à eau, un
aspireteur, des c"':lmpresses, etc •••
.../ ...

65.
La nh"lt" pemettr~ de suivre l'év....,l'ltinn Cl 'une lésion ~ieux !J'.10 13
l'1émciro nu les descripticns ~ l' ime.gc "CJrml'J.ie, --,n pourra mieux exru:tinor 1"
lésir.n. Crltte ph")t') pour re aider 'i fi\\irt'~ un 'U:llJnostic à dds t.ance : T?1\\r
exempl,o une phot.o acccrapaqnée r'! 'une fich8 0.12 ::::liniqu0 r-:ù sont; ment.Ionnées les
rhs~rv!'..ltions pRut âtr2 cnvoyéo à un c('\\nfrèr~3 "11 à un autre spp.cialiste ,?(,ur
la confi.rmat.Lon J'11J1 di':\\gl1,"stic sans que le :;>:lticnt f\\it à se dép1",ccr '3t .j.
pzondro ("les ranjez-vClùs frrt ennuyeux.
5. La l"'édocine rAgnb
Pour l:,':dcurité c.:u Qratici::m .::.t'.u o3.tient, i 1 serait s!"'uhait!wle
Ci'l.ns certains C3.S '1' établisse~ent (10 ccrt.I 'fic"\\ts n<Sèicé'lux dl?nttl1res, l~'1 ,:?ren,-'re
(:08 ph()t!')s qui s-int; plus pazLant.as que La ?lus fi·lèlü
r'85r.riptir::-n. Ces nhot.os
C' o s t
un ,'!r;cul:lcnt qui sare p;")rt'5
auprès ·4u juge ou au ni 'lN'U Cl'une cai s sn r}':\\ss'lrances.
Le nr;:l.ticien s(,ra Cl"'l1V9rt 5' 1.1 ,1éti8nt c:as phct~·s ?""nt et ".nrès
t.r<'litement eu c~s')ü un pé'tient non s~~tisf;;üt .1u ré1sultat de "tin enqaqc--a;.mt
le traùuit en justice. Dc::;. fr;js,j':'.ns J8~ n~VU'3S on t.rouvc C~"'!S ~Ublici'1ti.,ns
phntr"'>grrl.phies •.'!.8 "l-'\\xiJJ.eircs ,18 ci'I.::lë\\vre en Vl1Q él'id0ntification nar m8moire.
Le chirurgicn-dontist,~ pcut , dans ce cas, vonf r an aide à ln oolice judici.=::iro.
6. L'~èucation S~~itairo
r.e pzob Lèmc .9rificipal est 1<'1. mot i.vat.Lon du l'~t.i(mt.. et l'ensI3ilno'Jent
Ce l ' hJgiènû.
En gén~r.:'ü, les pi'ltients ne g'r:-ccune'1t que ri".rcment (je l'état j~ leur
bcuche avant un ~raitoDcr.t, et ca ~'est qu'~~rès qu'ilR y prennent un vif:
intérêt. Il est lînc pr0cipux dG poss~d8r 083 oh~tC's pr~-CJp0r~toires et ~ost­
cpératoireR quel '1'..1') scj t. 1 c ·cr:".i t.encnt. cl f"i t''';, t.nut C(,I:"!'lP. II '1st npcessairo
C' avod.z 1(·~s ::J.,.,élèl·:::s pré ct ~cst-nnérr..t(')ires.
n..ms nos j8·.rrnf"cs N;jà bien r.~!'1plit)s, i.l. est c'ifficile, v"'irp.
iI''1.?")<'')ssib12 ':t~ O"lsser b'..!ùuc("up dG t.QrJOs fi. 0>colique:r:' .~ux !,)i"tients c(')I!1.m~nt S~
brr-ssar les c1::mt:g, ,~t p;Jxf'lirù sor, hY'Jièn0.
.../ ...

66.
Do plus qi 10 petit disc~urs est n~uvoau pour le patient, il n'~n
est pas da nêmo ?'1ur le :pr r.ticicn qui pcur r .....·w')ir t.cnc'anco à :'l.br~ger un 1:>:'::<.1.
l'tur compLét.er cact , il scr!-ün. que c1ivers~s s~riGs (le rh('.tographies pouvant;
r.êr:,c morrt re r nes C'\\9 0xtrê!':'ps~ s~raümt d'un ut.Ll.c renfcrt.
Il est; aasurë qUE' 1(0 pat.Lent; sera be aucoun plus sensible à la "U<3
rebutante d'une bouche dôvast68 ,?ar le!': :né".rl":'>··kl!'lt...,.:?~tics, 10s cariùs, le tartre
et Ins dé:?~ts bl~ch~tres qu'aux menaces bienvaill~ntes ~e 5~n chirurgien-
ëentisto.
En chirurgi:';!-c1entoin~, on fait souvent; ap;'1cl à nos radit:'gra",hi9s
(téléradiogra,!h.ia et orthbpantClM.ogr1'\\I7'h.ie} qui "')grnettent c'c ..,ronèr:", toutns
les dents sur un ::'1:3;:10 c.l.i ché, Il est nt~c8.'1sr.ür8 et intéres!,;é'.nt, OC'Ul:' la
cons t.Ltution d'un
bssicr ë'1? vues st:uvlardis"3'3s de reprc~.u:irr:! ) èS radi........:T."',J'l.-Lo--'
sur film inv8rsibl'9 '18 35 mn,
s~it en coulpurs, cc ~ui ~st souvent le rlu~ simnle nnur
CCI::Illo:'l.ités de tri'litlJ:""1an:t ( ct aussi ('.c r!'l.,ic1it:~),
so.i t; sur un filrl inversible n':'il;' ~t b Lanc ,
Feur cc trav'\\i.l, nt')us rrcccnison~
- ~~ 2~ x 36 ncf10x ~uni è'un 0b1c~tif macrr ct s~utenu ~nr un
stë,tif de repr(')ducticm. Un (~6clencheur seur-Le ..';\\1i te les r Lsques (~e vibr:\\tions
qui ?,",urrni:mt êtr'3 'm~:enCr0cs nar uno nre ss Lon '~ir2cte sur le 1éclencheur~
Sans ~éclencheur sîu;lc, utilisnr la retard~t~ur ~u b~iti~r,
-
U.'10 b)ito à
lur"Ïèr.rJ ,l.e cr:mfecti!')n artisanale sur Laque Lke on
eisI?",sQ la ra·ji':lqra":lhiQ. Ll' :r-:artie. su~éricur~ ~9t cons t.Lt.uëo ~"r une ,..,l::\\'1u~:
è'rütuJl."I.ss transb.lcirJ~l b Leno , L'<,.vi'\\n't GRt aj.-,ur-'i. A l'intérieur, un mir·,ir
incliné à 45°
- un 1is)ositif è'éclaira~e n~li
utiliser les nég~stascopes à tubn. fluro.sc~nt si les prisas Oe vuas s~nt
effectu8es en c~u10urs.
.../ ...

67.
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-======j-7 bo'~ ~ t.ul'\\lu..E
DISPOSITIF pour la REPRODUC~IONdes RADIOGRAPHIES.
s. L'HISTOLOGIE DENTAIRE
Pour avoir un grand nombre de coupes histologi~ues dentaires au
microtome, il faut déminéraliser la dent pour que le rasoir du microtome puisse
donner des tranches fines ( 5 microns d'épaisseur). Ainsi un problàme lié a la
Qéminéralisation se pose :
Comment étudier les parties composantes de la dent, une fois déminéralisée ?
On fait donc des coupes par usure o ~1ais on ne peut en faire que très
peu par dent: 1, 2, rarement 3, 4, sauf dispositifs spéciaux.
Il est très simple de procéder à la technique suivante : il faut
inclure la dent, telle qu'elle est, dans tm bloc de résine et procéder à des
meulages avec photographie après chaque étape du meulage
on peut arriver a
faire des centaines de photos pour une seule dent.
. . . 1. . .

68.
La photographie apporte dans ce cas un grand pas en histologie
Dlais cette méthode présente un inconvénient à savoir qu'on ne peut pas
çrarder les coupes. C'est le seul moyen d'avoir un grand nombre de coupes
aans déminéraliser la dent.
. .
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~~:~~.._ .__.~.J

II
Lé CLASSEMENT DES PHOTOGRAPHIES
Nous aVons exécuté des photos. Nous devons songer
à les ranger de façon qu'il nous soit très aisÉ: de les retrouver
OU de nous y référer en cas de bescin
( conférencr::.s, ccmmunica-
tians, cont rôl e d' L,:1 t rai t ement et c ••••• )
Toutes les m{thodes de classement seronl: valables.
L' essent iel sera de rendre l'accés aux dossiers photcgraphi ques ,
facile ~t rapide,
(IC;lS
distinguerons le rangement cies rhapcsitives
et des Cpreuves p ap i er-s ,
1,
LES DIAPOSI':c'IV2,"
Les diapositives sont classées de pr:,.férc?lce dans
des a Lbums à pochettes de 20 pages, que l'on t rouve dan s le
commerce. On peut écrire sur la dispcsitive un code qui est
perscnncl.
PAR EXE.-lPL E
620
234
eGO
date de prise de vues
Juin 1980
01
numéro de la page dans l'album : p2l.ge nO 1
numr-rc de l'a Lcum (s'i.l
en exi s t e :?lus i eurs)
nurné rc du dossier du p a t i errt
Mais ce cede .3 lui seul est insuffisant; i 1. faut 1en pLus un
rÉ',?crt(;irf: qui pourrait être soit des feuilles mcbiLes c Iass i ques
Lncorp crv.cs dans l'album, soit un cahier où 1'(;11 perte des réfé-
rences, vc ir e des ccmment ai r-es : là aussi il ccnv i ent d'enregistrer
ces dcnn,~f..'s scit par d i s c i.p Li n e , scit par cas de patixlc.g:i.e etc •••
Par cxer.o Le
,c~ans le. rl:':j)crtoire ,'\\ la r-ubri oue ?'\\?<')ŒTI'CLGGIE,
c.n peut lire
P ARODGUTOLOGI E
G,U,N.
(gi~givite u]c(rc~crotique'
( 7GG.G2. B
321)
celà signifie que cette photo prise
en juillet 198C, se trcuve à la page 3 de L' a Ibun B et ? {té
eXÉ.'cutée s ur- le patient dont le numéro du dcs s i er- es t
321.

70.
En se référant au registre d'inscription, le N° 321 donner-a
tous les renseignements concernant l'identité du patient.
2
LES EPRtNES PAPI ER
Il est préférable de les garder dans les dossiers des patients
en n'oubliant pas d'écrire le NUméro code sur les photos.
pour celà il Faut aussi des Feuillets en plastique transparents
qui sont en rÉalité des pochettes.
CONCLUSION
: Un dossier photographique, sans être emcombrant,
contrairement aux modèles en pl~tre, prpsente de réels avantages:
- Fourniture des renseignements nécessair~sau Chirurgien-
dentiste Conseil.
Mémorisation
- Reproductibilité

c ONe
L
U
l
o N
G E N E HAL -

La photographie est si répandue aujourd'hui que
nOus ne nous rendons plus compte à quel point elle a élargi
et
chang~
notre conception du monde; la civilisation du livre cède
progressivement la place à celle de l'image.
Quant on nOUS a proposé un sujet de thèse sur la
photographie, noUS avons failli ne pas accepter de nous risquer
dans une recherche qui, alors, nous paraissait extrêmement ardue.
La raison en est gue nous n'avions aucune notion sur la photographie.
Et puis en nous y risquant un peu, probablement par curiosité, nous
noUS Sommes passionnés.Nous avons appris à la connaî~re d'abord
d'une manière théorique, et de plus en plus par la pratique.Nous
comprenons aujourd' hui que l'apparente difficulté de la photographie,
qui est peut-être le frein le plus puissant à la pratique appliquée
de cet art en odontostomatologie, n'était dwqu'à des préjugés. Nous
espérons que notre cas persuadera de nombreux praticiens qui è"sirent
faire de la photographie au cabinet dentaire. Et c'est à eux que
nous destinons cette thèse.
Nous n'avons pas et; la prétention de réaliser
un manuel pratique de phorographie (les études de photographie sont
des ét~des spécialisées et longues: ce n'est pas notre propos);
noUS avons seulement voulu mettre à la disposition du é~irurgien-
dentiste Africain la technique photographique élaguée de toutes
les notions superflues qui n~cessitent trop d'éléments théoriques.
/
• • •
o O / G O G O

Notre but, en réalisant ce travail.est de permettre aux profanes
d'accéder aisément à ce domaine où ils trouveront les éléments
nécessaires à l'exercice de leur profession.
Nous avons dû rendre compte, au cours de notre exposé,
d'un minimum de lois, de techniques un peu hors de notre cadre.
Mais la photographie rapprochée pose. comme nous l'avons vu, cer-
tains problèmes; donc la connaissance de ces lois et techniques
pérmettra d'apprendre à photographier en vue rapprochée. puis
de coriger ou d'améliorer le résultat des photographieso
Nous espérons avoir mis en relief l'intérêt de la
photographie en Odontostomatologie; de nos jours, pensons-nous,
il est impossible d'ignorer les avantages apportés par cette
technique dans tous les dommaines et en particulier dans notre
sphère.En dehors de sa valeur pédagogique, la photographie peut-
être très utile en médecine. Elle p erme t j
- d'établir des diagnostics,
-. d' étu9-ier l'évolution. des" trÇ\\:i, t ements . ~!_ des maladies,
- d'emmagasiner un grand nombre de connaissances dans
UV minimum de place;
et accessoirement elle peut servir en médecine légale •
...../ ....
/
• • •

_ ,

0


74.
Il ni est pas, théoriquement un centre mêdi caI ou de recher-
che scientifique qui puisse se dispenser de poss&der un minimum de
matériel photographique. C' est là nctre c onv i c t i on , Pour t ant certains
se passent de ces connaissances craignant les problèmEs techniques :
ils se privent par l~ d'un apport c~rtajnement conBi~§rable à leurs
recherches.
Du point de vue technique, la photographie est à la portée
de tous : elle ne demande ni l 'habiletê du dessinateur, ni le talent
du peintre, ni la science du physicien; cependant, elle exige la
ma!trise des éléments que nous avons jugés nécessaires à sa pratique.
Le chirurgien-dentiste. quel qu'il soit, mais en particulier
le ch i r-ur-g i en-cderrt Lst e africain risque de renoncer à la photographie
s'il ne les fait pas lui-rnf}me. Dans nombr-e de nos régions il n'existe
pas de laboratoire de traitement des films, qui doivent alors ~tre expé-
diés dans la capitale, puis s'Juvent en Europe ou aux Etats Unis d'Amé-
rique. Le chirurgien-dentiste devrait procéder au d6veloppement des
prises de vue (négatifs noir et blanc et diapositives couleur). Cela
nc lUI demanderait que très peu de place et un minimum d'investissement.
Le traitement des clichés peut paraftro mystérieux ou m~me difficile ;
il n'en est rien. Il n'est pas n€cessaire
d'~tre chimiste ou physicien
tout le matériel est étudié pour les amateurs (faeili té dl emploi) •
.../ ...

75.
Les produits chimiques sont présentés en kits ou coffrets contenant
tous les êlfments suffisonts pour le traitempnt et des explications
détaillées et simples. Il suffi~ ~e se conformer aux indications du
fab.r··~_ca~1t. Le ch i
ien-sëent.i
trouvera nans le
tout le
r - u r - g
s t . e
c
o m m e r - c
e
ma~~riEl dort le rapp~rt qualit~/prix réponde à sec options.
Nous esptrons avoir r&ussi, aprês ce bref ~xposêt à lever
Quelques-uns des pr6jug&s qu~ gên~nt encor~ la gén6ralisation de la pho-
,
tographi8 en cabinet pn Afriaue, dorlt les principaux sont le cont &lev~
du matériel et l' appréhensi on d' une marri p ul a'ti on difficile. Notre
souhait est que cette 6tud8 puisse servir de puide à nos confr&res
dans lpur pratique pr'ofes3iannelle st aider toute école dentaire
africaine qui veut se ~otcr d'un service de photographie.

76.
B 1 B LlO G R A PHI E
1. BETTON Gérard
Que sais-je 0 D€vploppemenc
et cira~e couleur,
Paris, PUf, 1978, 12S :
2. BETTON GérBrd
Que sais-je? LR photographie ec l errt i fi que
Paris, PUF, 1975, 1?8 :
3. BEYLIE Patrick
Techniques Histologiaues des coupes par usurE en odontostomatologie
Thèse, chirurgie-dentaire, Toulouse, 1974, N° 131
4. BOrSSERANC GillEs
La
photographie en odontostomatolog:ïc ct ses app Li c at i ons pratiques,
Th~se, chirurgie-dentaire, Lyon r, 1978, NO ~2, 12. 78. 137
5. CATHERINE Leroy
Des dianositives chez les dentistes
Le ~;ond~
D.imanche, 11 nov-embr-e
1179 -( 10. 819)/ supp Lêmerrt
15 _ 15
6. CLERC LoF.
La technique photographique
Paris, HONTEL Ed. 1957, 76 :
7. DTJR,'\\ND A.
Photo Ciné MACHO GRADHIE
Paris 5e, pufulic8tions photo-cinéma Paul Mon~el, 1977, 231
8
GREEN W.
L2 photograpbi c: lntra-oral c,
Revue française' d t cdonto-œ t omat.o.Logi e , 1968, 1::'), (3)
, 319 -
332
9. HEDGECOE John
Le livre de la photogr-aphie
Canada, Larousse Ed, 1976, 256
LO.
HEDGECOE .Jchn
L3 pratique dE: la photogrélphie
Canada, Larousse Ed., 1977, 347
11. LANGFORD Mich~l
La phot.ogr-apb i e point par oint
Cariada, Lar-nus s e Ed , , -l ()7~) 1 223
12. LEJOYETJX J.
Pr-ot.hè s e complète - Di agnos t i c-c.r-a l tement
Paris. Librairi~ Maloine S.A., 1967, ~12 :

77 •
13. LY-LAP Michel
La phot.ographi ':; en orthodontie"
" ,
Thèse clinique dcnt.a.i.r-c , LYOr:"'r, 197ff,)r t:' .:~2.
14. MARABOUT FLASH
.Je ph 0 '", ogr apn i "
<,;
Vervierf',(Belgique) , 8"'8 P:-.JEY5e'l;; de GEW:/.'n,,<;t Cie, 1970, 14'"
\\ '
,
\\,0
15. PRINET Jean
";::
que sad s-cj e ? 1_,Q photognlphLo ct S'oS applLc.at.i ons
Paris, P.U.F. 1973, 128 :

TABLE
DES
MATIERES
PLAN
Pages
INTRODlJCTION
"
0

"
"
'lo
"
• •
"
"
"
"
• •
"
"
"

1. -- 3
CJi_API TRE I"
"
C'_
"
"
"
"
"
..
"
..
4 - 19
LOIS -
TECHNICITE
1. L'APPAREIL PHOTOGRAPHIQUE •••••••••••••••••••••••••••• , •••
5 - '7
b
1 .1. ~EE~~::~~_~::!~~~""""""""""""""""'"
1.2. Appareil. non-Reflex ••.. ~, •• c •••••••••••••••••••••
'7
--------_._---------
2..
L' 0 BJ ECTIF.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. " • • .. .. .. • .. .. .. .. .. .. .. 0 .. " .. .. .. .. .. .. .. .. • • .. .. .. .. .. .. .. .. .. 0
8 - 10
8
2.2. Carac:téristi qUE':~~"
"
/1
..
'
9
2.2.1. Distance focale ou focale de l'objectif •..
9
2.2.2. Ollverture maximale du diaptlragme •••••.. r ••
10
11
2 .. 3.. e~~~~~_~~l~~!~!~ ...... "."""."""""""."""""''''''''''''''''''''
2 3 .1. Le s mey ernes focales
" . . . • . . • . • . . . • . . . . • . •
11
2.3.2., Le-s téléobjectif~""""""""
••••...•..
11
2.3.~3. Les objectifs à. focale v ariab l e .ou "Zooms."
11
2.3.4. Les objectifs à nis~ a~-p0int rap~rochée
ou mac ro
,~
0-
,
..
"
III
..
11
3. CONSIDERATI ONS SUR LA PIWTOGRAPhl.E rqi.i'5PROcf-lEE ••••••••••
12 - 15
-'.
\\
,
3.1. Diminution de la f oc a le do. l. "objectif de prise
------------------------~------~-----~--------
12
13
.1.2 .. 1. Bague s et tubr'::'\\S-élll ange
II
..
13
/
3.2.2 ,.
Soufflet",-all,~ng~ •••..•..•.•..•.••.••.•••
J.3
les objectifs macro ..••••••..• ~ ..••••.•..
1:,
/~. APPROCHE TECHNICITE
16 - 19
16
17
tE fLAS 11.
~
loo
0
Ct
CI
0"
..
"
..
18 - 19

CHAPITRE II : LE MATERIEL •••••••••••••••••••••••••••••••••••••
20 - 34
1. L'APPAREIL FHOTO •••••••••••••••••••••••••• , •••••••••• • ••• •• 21 - 25
21
1.l.1. Le KODAK instamatic ••
, " , '
.::.
t1
• • • • •
41 • • • • • • • • • • • • • • •
...
1.1.2. L'appareil 24 x 36 Reflex à objectif
Lnt.er-changeanl.e •..••••
22
It
e
,
...
1.1.3. L'appareil que possède déjà le cb i r-urgi err-
derrt i.s t e •••••••••••••••
22
e- 1
• • • • • • • • • • • • • • • • • •
1 .2. ~~~_~~~~~!if~"'.. ~
~ . ~ ,
~ ..
?3
1
• • • •
0
• • • • • •
_.
23
25
1.3.1. LE: POLAROrD CUr:. c l oae.-Up Land Caméra . . . . . .
2.3
1.3.2. L'ensembl'o KODAK Lns t a t ech .•.••••.••••.•.•
23 .- 24
1.:~.J. Le ;::;tatif KODAK Lnst ama t ic photographe ••••
24 - 25
2. Lr:;S IlCC.ESSOIRES
" ••
26 - 30
lit
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2.1" ~~~_!:!.~~h~§.:-~'"'.,j'''''''''''''''''''
'"
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26
;·:.1.1.
Les f'Laahe s magné e Lque.s ou fi combustion •••
26
2.1.1. Les fashes
Lec t r oru cue s •••...••..• , ...•. ,
26 - 27
é
2.1.3. Les modèles spécieux de flash
27
é
Lec t.r-oru que
2.1.3.1, Flast) annulair~.•• , .•.•.•
27
0
• • • • •








2 .1 .3 .2 FI ash i ne or-pcr-é .••••••. , ..•••.••.•• " ••••.
27 -
27 - 28
2 • 3. ~::: E~~~~~!:~:::"'"''''''''''''''''''''
~
28
fi

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28 - 30
2 c-'.l.l.
LIC
statif de r-r.pr-oduc t i on , . ""~'
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29
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• • • •1
• •
2.4,,~:. L(;; néRatoscop:~~ ••• 4o""'" ,
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"
.
30
3.
LES PELI.lIC~I~ES
'" ••••••••
~
31 - 33
'1
• • • •
G
• • • • • • •
, , ,
,,
• • • • •
3.1. Défini t.Lon-c Lans i f i ca t i on ...••••...•••..••••.•..•
31
3.1. 1 • Les films no i r nt blanc ."
•.••• , .•.••..• , .
31
3.1.2. Les film~ couleur .• ~ .~~~
~ .••.
31
3.2. Sensibilitê des films •.•••...•.•.•..• , . . . . . . • • . . .
31 - 33
33
3.4. Corid i t i onnemerrt
~"
33
P
• • •
l.o,'"
Jo
G '
<:II
c
Il
.
4. COUP D'OEIL SUR LE MARC1Œ SENEGALAIS DES APPAREILS ••••••••
311

CHAPITRE III
LE LABORATOIRE POSSIBLE
35 -
53
- Déva10ppcmert
.,'
-
J.lrage.
:NTRü!JtJCTIOI'I ••• ~,
c r .
f
1 " . l"',." ':! tJ g"""
""
"".".)
36
1. LE LABORATOIRE "AMATEUR" OU SEMI-PROF'ESSrONNEL., .•••••••••.
37 - 39
37
l .1. ~::{E~:2~~~!~~~!._~i222~::?~~!'::"""""""""""""'"
1.1.1. Etanchêit& du 1~boratoir8 à la lumlêre •••••.
37
1,1.2. Aménagement. I nt.é r i eur du laboratoire •••.•.•.
37
1~1.2..1,
., Le sol ..... ~ ...... ~ .. , .••.. " •• <ilo." ••
37
3'7
1.1,2.2. Le circuit ~18ctriQu2...•.••...•...
1.1,2.3. Choix ct utilisation d€
l'~vicr .•. ,
38
40 - /2::2
l<J~~c.l. 1.1(; No i.r' et B'l anc .
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L\\-:: papler c ou.l eur-
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50 - S3
J.
LE LABORA'X'Oj:RE SIMPLIFIE DU CHIRCnGHN·-DEI'l'I'ISTE POUR. LE ur~\\iGLOPFEMENT
DES DIAPOSITTVE:3 COULZfJn .•. , ....•..... , ..... ,...............
5~)

CHAPITRE IV
LES UTILISATION~; DE LA f'HOTOGhAPHIE EN CHIRURGIE
DENTAIRE.
~:;4 - 70
(Appl icaticn)
INTHODUCTI01'.f ••••• , •••••••••.••••.' ••••••
~):l
I. LES DOMAINES D'UTILIStTIGN DE LP PHOTOGRAPHIE ..
56
68
1. L'ORTHOPEDIE - DENTO - FACIALE
.
S6
6')
56
58
1.2. Photc intrc-oralE ..•.••....•
58
1.3. Phnto des modêlcs ~n p15tre.
59
60
2. LA PROTHESE ..•.•..••••... , •...•..•••
co
64
2.1. D~termination de lq dimension vcrticule •.
6())
1)1
de dents .:~rlili\\é
'$
• • • • •
ft
,
• • • •
"

61
2.2.1. L'architccturs f~ciale•.•• ,
61 ..• 62
2.2.2. Contours des p~rti~s mollGs.
G2
6d
2.3. L'informatioG de la cll~0tele.
6t:
3. LA CHIRURGIE PAHODONTALE ..
G4
4. LA PATHOLOGiE BUCCALE .....
65
LA MEDECINE LEGALE .....•..
65
6. L'EDUCATION SAI\\ITAIRE., .••...•.•••...•..••...••••.•...•." .•••
65 - G6
~
1 •
LA RADIOLDGIE .• .. '"
"
.
56 - 67
~
1
~;
8. L'HISTOLOGIE DENTAIRE •...
67 - 68
II. LE CLA~SE~ENT DES PHOTOS .....•.
69 - 70
Cœ-lCLiJSION •.
70
CONCLUSION GENERALE.
71
75
BIBLIOGRAPH:[ E
76 - 77
li


..







..







• •

a
• •
"
• • • • • •
li

• •
. ,
• • • • • • • •
li
CI


vu LE PRESIDENT DU JURY
vu LE DOYEN
vu ET PERL'1IS D'IMPRIMER
1
LE
RECTEUR
DE
L'UNIVERSITE
DE
DAKAR,.
1
t.4

SEnI1ENT
DU
CHIRURGIEN-DllJTISTE
-------------------------------
"En présence des Maîtres de cette école, de mes Chers
condisciples
Je promets et je jure_ d'être fidèle aux lois de l'honneur
et de la probité dans l'exercice de ma profession.
Je donnerai mes soins gratuits à l'indigent et m'exigerai
jamais d'hono~aires au-dessus de mon travail, je ne participerai à
aucun partage illicite d'honoraires.
1
i
1
J'exercerai ma profession aTec conscience, dans l'inté~êt t
de la Sal'J.té Publique, sans jamais oublier ma responsabilité et mes
,
devoirs envers le malade et sa dignité humaine et envers la Communauté. t
1
1
Je ne dévoilerai à personne les secrets qui me seront
fi"
confiés par le patient ou dont j'aurai connaissance.
!let,
[
Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres, je
r
jure de les honorer et de rester digne de leur enseignement.
1
f
i
Que les hommes m'accordent leur estime si je suis fidèle
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à mes promesses.
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Que je sois méprisé de mes confrères si j'y manque".
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