ACADEMIE
D E
MONTPELLIER
UNIVERSITE
DES
SCIENCES
ET
TECHNIQUES
DU
LANGUEDOC
THE8E
présenïH il l'Université des Sciences et Techniquel du L.nguedoc
pour obtenir le grade de DOCTEUR d'ETAT -
Mention SCIENCES
CONTRlBtmON
A
LA
CONNAISSANCE
OES
MYXOSPORIDIES
ETUDE
DE
MYXOBOLUS EX/GUUS
THI1:LOHAN, 1895
( CYTOLOGIE, CYCLE, ACTIONS SUR L'HÔTE, I1:PIDI1:MIOLOGIE).
pu
Yves
SI AU
Soutenue le 8 Juillet 1978 devant la Commission d'Examen.
JURY
MM. P.P.
GRASSE, Membre de l'Inltitut
Pr6sident
C.
VAGO.
Membre de l'Institut
P.
D. PUYTORAC
L.
EUZET
J.
PARIS
A.
RAIBAUT
.nUE~ OU_l..'CATOO",
-
\\,J.S,T.L.
_
/
UNIVERSITe
DES SCiENCES
ET
TECHNIQUES
DU
LANGUEDOC
LIS TE
DES
PROFESSEURS
Adminitlrlt'ut p.ovisoirl
J. ROUZAUD
Vice-Pnllidlnt :
Doyln. Honorlirl.êl'Unlvlr.116 de. Science' el Ttctmiquel du Languedoc
P. MATHIAS
B. CHARLES
A. CASADEVALL
Prf.ident Honoreinl : P. DUMONTET
p.ofellaun Honor.i... de rUnivani~ dit Scianl;llllat Tkhniqu" du Lenllll8cloc:
R. JACQUES
Ch.
BOUHET
Ch. SAUVAGE
M. CASTERAS
J.
SALVINIEN
J.M. MORETTI
E. TURRIERE
M.
MOUSSERON
G.
COUCHET
C. CAUQUIL
P.
CHATELAIN
P.
DEMANGEON
G. DENIZOT
A.M.VERGNOUX
J.
GRANIER
E.
KAHANE
Sacrf,.i" Gillnill.el : E. SIAU
Prote_un titulairBI
M.
P. SABATIER
· M~'lIhématiQu8t
- M.
F.SHUE . . .
· Chimi.organique
· M.
J.P.ROIG . .
. . Phy.ique
· M.
E. GROUBERT.
· PhVliqua
· M.
J. AVIAS
. . Géologia
_ M.
Ch. CASTAING
· Mathématiques
· M.
J.J. MOREAU
· Mécanique
· M.
M. ROUZEYRE
· PhVlique
rationnelle
· M.
F. PROUST
· Géologia
· M.
B. CHARLES.
· Malhématiquh
· M.
J. PARIS
· Biologie animal.
puree
.M.
A. GROTHENOIECK
· Malhématiqual
· M.
R. JOIJTY .
· Phy,iQue
· M.
C. DURANTE
· PhVlique
• M.
R. LEGENDRE.
· Zoologie
· M.
G. BOUGNOT
· Ptlvsique
· M.
L ASSENMACHER
· PhVsiolOlj'ie
· M.
G. LECOY
.E.E.A.
an'"'<Ile
· M.
R. GAUFRES.
.CtlÎmia
· M.
Ch. ROUMIEU
· Analyl'lt IU~-
· M.
J.O. BAYLE
· PtlVsiologie
rieure
animal.
· M.
J. ROBIN
· PhVliqul
M.
J.L. IMBACH
. Chimie
· M.
B. PiSTOU LET .
· PhVaique
· M.
J.P. FILLARD
· E.E.A.
· M.
A. POTIER ..
· Chimie min~rele
M.
N.ROBY
· Mattlémftiques
• M.
R.LAFONT
· PhVlique
M.
Ph. JEANTEUR
· Biochimi.
· M.
R. JACQUIER
· Chimie
M.
J. FALGUEIRETTES
· Minéralogie
M.
J. REGNIER
. Chimie
Mm. J. CHARLES
· MethématiQue.
Praf....un ..n. chlirl
M.
J. ROUZAUD.
· Chimi.
· M.
G.TOURNE
· Chim;a
·M
P. CAILLON
· PhV.iqu.
· M.
J. REMY
· Géologie
·M
H. CHRISTOL (E.N.s.C.M.)
· Chimie
· Mml H. GUASTALLA
· Biologie
phVli·
· M.
H. ANDRILLAT
· Aitronomie
co--ehimiqu.
· Mme G. VERNET
· Biologie animal.
· M.
R LENEL .
· Biologi. antmete
· M.
L. CECCHI
· Phv,iQue
· M.
A. BASSOMPIERRE.
· PhVlique
· M.
L. EUZET .
· Zootogi.
· M.
R. JONARD
· Botanique
· M.
C. OELOUPY .
· Phv,ique
· M.
R. CANO (l.U.T.)
· Mesunll
· M.
M. MATTAUER
· Géologie
phV,iqufl
· M.
M.SAVELLJ
· PhVlique
· M.
P. MOLJNO
· MatlWmeliqu,"
· M.
R. MARTY
· P'vchophV,io·
· M.
J. LEGRAND.
· PhV,iologie
logie
enim.le
· M.
A. BONNET
· BOlan;Qua
· M.
J. D'AUZAC
· PhYliologie
· M.
G. LAMATY
· Chimi.
v""tela
• Mme S. ROBIN.
· PhVliqu.
· M.
G. BOUIX . .
· Zootogi.
·M.
R. CORRIU.
.. Chimie
· M.
M. AMANIEU (1.5.1.)
· Hvdrologie ft
- Mm. N. PARIS . .
· PhVtiologia
marlcultunl
végétale
· M.
M.OENIZOT
· Biologie
· M.
J. ZARZYCKI
.Sci.ncfI d"
Wgbtele
me!érieux
M
e. BRUN
· Chimie phVliQue
· M.
M. MAURIN
. . .
· Chimi. miné..le
M.
L. GIRAL
. Chimie
• M.
L. THALER.
· Peléontologi.
organique
· M.
S. GROMB . .
· Chimi. phVliQue
"
· Zoologie
.
J.P. QUIGNARD .
· M.
J.V. ZANCHETTA .
· Chimie général.
· M.
Ph. VIALLEFONT .
· Chimie
· M.
A. RAIBAUT
, Zoologie
- M.
0, MAISONNEUVE
· MécIlnique
· M.
P. VITSE
· Chimie mlnèrele
M,
R. BAUNEL
· Physique
• M.
J. GRIMAUD IE.NS.C.M.I
. Chimie
· M.
M. CADENE
, Physique
· M.
J. GARCIA (I.U.T. Nimet)
, Génie
M.
P. DELDRD.
· Physique
méc~nique
· M.
A. PAVIA .
Chimie
• M.
P. LOUIS . .
· Géophysique
· M.
J.M. BESSIERES.
, Chimie
eppliquée
· M.
J.P. BARD
· Géologie
· M.
CI. BOCQUILLON
· Hydrologie
· M.
P. JOUANNA Il.U.T. Nim8l1 .
· Génie civil
· M.
A. DONNADIEU .
· Phy~ique
- M.
R. BEN AIM (I.S.I.)
· Génie chimique
· M.
M. LEFRANC
.Ma,hémiJtiqUils
er
lrllitemllnt
· M.
G. MASCHERPA,
. Chimie
das eaUll
• M.
C. GOUT
· Physique
- M.
P, BESANCON
.. Physiologie
de
• M.
J.P. TAILLES.
· Biologie
la nu tri lion
eppliquée
appliquée è
M.
F, HALLE.
· Biologie
l'alimentation
végétale
· M.
Y. NOUAZE
· MathématiqullS
M.
G. BORDURE
· Génie
· M.
J. PETRISSANS
· Chimie
électrique
M.
J.Y, GAL
· Chimie
anelyti·
M.
J.P. NOUG;ER
· êlecncnlque
que appliquée
• M.
M. GODRON
· . ECOlogie
- M
C. BENOIT
· Physique
végétale
- M
H. GI8ERT (I.S.I.) .
· Génie
· M.
L. LASSABATERE
· E.E.A.
aümentetre
· M.
J. LAPASSET _
· PhYlique·
· M.
A. LIEGEOIS.
· Autometique
mesure phylique
- M.
L. COT (E.N.S.C.M.).
· Chimie
• M.
M. AVEROUS
· Phy~ique - Génie
- M.
8. TARODO DE LA FUENTE
électrique
(1.5.1.1
· Bioo;;himie appli·
quéll et Techni-
ques des mene-
· M.
A. MICALI
· Mathématiques
res alimenUlirl/li
· M.
H. BILGER
· Physique
M,
Y. ESCOUFFIER
· 1nformatiqut
· M.
G. AUBEASON .
· Mathéma,iques
-M,
A.SANS.
· PsychophVSio-
ProfBSIlIUTI 8uoci8' d'Unlve'lité
IOljlie
M
G.DURAND
· Chimie
· M.
L. DAUZIEA
· Physiolosie
_ M,
B. FILLIATRE
. Informatique et
animale
Gestion
- M.
GALZY
· Biochimie
· M.
J.J. MACHEIX
, Physiologie
· M.
C. MAURIN.
, Biologie animeli~
v&gélele
• M.
A.SENOUILLET
· Economie III
- M.
P.
HINZELIN
· Gé..ie civil
Gallion
- M.
CI. BOKSEN8AUM
, Informetique
- M.
E. SERVAT .
· Gdologie
· M.
G. CAMBON
· E.E.A.
- M.
C. VAGO
· Biologia animale
M.
J. FER RIE
· Informatique
Mme VAN CAMPO
· Biologievégélale
· M.
E. AKUTOwtcZ
.MalhémetiqullS
- M.
E. VEADIER
. Chimie
- M.
D. AUVERGNE
· E.E.A.
- M.
F. WINTERNITZ.
· Chimie
· M.
B. LEBLEU
· BiOChimie
M.ltre d. cunftl,encBI.grégé
· M.
G. LOUPIAS
· Mathématiques
• M.
R. HAKIM
· Mathématique.
- M,
R. REIX .
· Sciences de
- M.
F. LAPSHER
· Mathématiques
gestion
- M.
J. CROUZET (1.5.1.) .
· Biochimie
appliquée
- M.
A. COMMEYRAS
· Chimie
orgill1lque
- M,
M. PETRI CH
· Mathématique,
· Mlle M. LEVY (I.U.T,)
,Chimill
- M.
D.LEE
.
· Botenique
- M.
J. LAGARRIGUE (I.U.T.)
· Bîologill
eccnqoëe
· M.
CI. DROGUE II.S.1.l .
· HydrogéolOljlie
• M.
P. GENESTE IE.NS.C.M.l
, Chimie
Ch.rgé d'enseignement
physique appti-
"
Néant
·
..
• M.
J. CHEFTEL (1.5.1,)
Biochimie appli-
quée è l'alimen-
Ch.rllé des fonctiuns de m.l1re de cDnftrences
tation
· M.
G.SAUMADE O.U.T.l
.G.E.A.
- M.
Y. PIETRASANTA IE.N.s.C.M.l.
. Chimie
(Economie de,
appliquée
- M.
B. LEMAIRE us.u
entreprises)
· Mathématiques
appliquéll'S
Chergés de nu" :
Informetique
_ M.
H. MATHIEU.
· E.E.A.
- M.
M. MOUTON (I.U.T.)
· Economie et
- M.
M. VALADIER.
· Mathématique.
Gestion
· M.
J.L. ROBERT (I.U.T. Niml/lil.
· Génie
M.
Ph. FOUCOU (I.U.T.!
· Sciences éco-
électrique
nOmiques
/
Arinotll. Rhét. 2, 21.
Démosthènll,561.12.
Alors que je mesure le délaissement témoigné envers les
membres de ms famille pendant la ,wlisation de ce travail, est-il possi-
ble que le leur dédier soit une compensation suffisante?
Le soutien attentif de mesparents,
la compréhension de mon épouse ...
Je crois que tous seront aussi heureux que moi de voir la
fin de C9tt9 épreuWJ.
/
Alors que je m'enfonçais dans le gouffre des Myxosporidies, Monsieur le
Professeur de PUYTORAC m'a tendu une main secourable. Sa patience inépuisable et
l'immense richesse de ses conseils, associées A une aide permanente, ont permis rsbouttsse-
ment de ce travail.
Aucun mot ne saurait traduire ma gratitude et mon respect.
Monsieur le Professeur GRASSt, membre de l'Institut, a eu, malgré ses
nombreuses occupations, t'extrême amabilité de consecrer de son temps à la Présidence de
ce jury. Ses travaux dans le domaine des Myxosporidies, dont il a, le premier, reconnu la
structure multicellulaire, me rendent encore plus précieuse sa présence.
Après m'avoir fait bénéficier de son enseignement, Monsieur le Professeur
VA GO, membre de l'Institut, m'a ouvert les portes de son laboratoire et permis d'y realiser
une partie de mon expérimentation. Ce travail est le meilleur moyen de lui exprimer la
reconnaissance que je lui porte pour la sollicitude qu'il a toujours montrée A mon
égard.
L'enthousiasme qu'il a sû communiquer A ses èlèves, et les conseils prodiguès
par Monsieur le Professeur EUZET, m'ont rendue chère la parasitologie. Je souhaite qu'il
trouve dans cet ouvrage J'application de la rigueur scientifique qu'il inculque a ses étudiants,
et je le prie de trouver ici l'expression de mes sincères remerciements.
Monsieur le Professeur PARIS, en acceptant de participer a ce jury, témoigne
de J'inférét qu'il a toujours porté A l'avancement de mes travaux. Cette occasion me permet
de lui renouveler mes vifs remerciements, et l'assurer de J'importance que j'attache A sa
présence.
C'est grâce au soutien de Monsieur le Professeur RA/BA UT, en qui j'ai
trouvé un ami de tous les jours, et A la Constance de ses encouragements, qu'a travers mes
différentes affectations j'ai pa mener a bien ce travail. Qu'il veuille bien trouver ici, outre
ma reconnaissance, l'expression de mon indéfectible amitié.
Monsieur
LOM, de l'Institut de Parasitologie de Prague, ne pouvant
participer a ce jury me fait cependant l'honneur de donner son avis sur ce travail. Je tiens à
lui en exprimer mes remerciements ainsi que pour les entretiens et les échanges au cours
desquels il m'a prodigué ses conseils.
J'évoquerai maintenant la mémoire de Mademoiselle le Professeur TUZET
qui, m'accueillant avec sa gentillesse coutumière dans son laboratoire en septembre 1967,
me demanda : « Aimerier-vous travailler sur des Protozoaires ... ? »
Puisse cet ouvrage témoigner de la pérennité de ses leçons.
/
Ce travail de longue haleine a bénéfic/ë de l'aide de nombreuses personnes
qui, soit par leurs conseils, soit par le matériel qu'elles mettaient b ma disposition, en ont
permis la réalisation.
C'est ainsi que Monsieur le Professeur BACCETTI, de l'Université de Sienne,
m'accueillit dans son laboratoire et m'initia b la microscopie b balayage,
Monsieur MANGALO, chef du Service d'Immunologie à l'Institut Pasteur
de Tunis, m'a permis de réaliser la partie traitant de l'immunologie,
Monsieur le Doyen EL HILl, avec la gentillesse qui le caractérise, me permit
d'utiliser le microscope électronique de la Faculté des Sciences de Tunis, et la confection
des coupes n'aurait pu ëtre, en partie, réalisée, sans l'obligeance de Madame BEN HAMIDA,
de la Faculté de Médecine de Tunis,
Ma If compagne » de récoltes,
amie plus que collègue, Mademoiselle
BEN
HASSINE, permit par sa présence et son aide que nos ~régrinations tunisiennes se
fassent sans ennui, mais avec oërettce réciproque.
Monsieur le Professeur ESCOUFIER, chef du département d'Informatique
à /'I.U. T. de Montpellier, m'a orienté vers le traitement par ordinateur des données de mes
roca/tes,
Monsieur le Professeur CHEFTEL a permis qu'avec l'aide de Monsieur CUO,
soient réalisAs dans son service les dosages d'acides aminés,
Monsieur le Docteur GALLE, Professeur au C.H.U. de Créteil, a bien voulu
m'accueillir dans son laboratoire et m'initier aux techniques de la microanalyse,
Mademoiselle MANIER, Maitre de recherches au C.N. R.S., et Monsieur
ORMIERES, Maitre de recherches au C.N.R.S., ont toujours été pour moi d'une aide
appréciable par les longs entretiens que nous avons eus,
L'Office Netkmst des Pëches de Tunisie, en la personne de ses Directeurs
successifs, a toujours veillé à ce que le matériel animal nous soit fourni sans restriction.
Si certaines personnes se croient oubliées, qu'elles sachent que cette faute,
de ma part, serait involontaire et que je les remercie au même titre que celles dont je viens
de citer les noms.
Enfin, à tous ceux qui ont contribué b la frappe et au tirage de cet ouvrage
j'exprime mes chaleureux remerciements.
Je croyais que BERNARD et BIANCA n'existaient que dans les livres
pour enfants ...
Ils vivent autour de nous, il suffit de les découvrir, et leur amitié est le
plus beau des cadeaux.
SOMMAIRE
CHAPITRE 1 - INTRODUCTION
3
CHAPITRE 2 - METHODES ET MATERIEL. . . .. . . . . . . . . . .. . . . .. . . .. .. .
9
Al lES TECHNIQUES
,
11
Bl lES HOTES
,.,
18
C)
lE PARASITE
21
CHAPITRE 3 - CONTRIBUTION A LA SYSTEMATIQUE DES
MYXOSPORIDIES PAR L'ETUDE DES SPORES AU
MICROSCOPE A BALAyAGE
25
Al HISTORIQUE
,
27
B)
lES ESPECES ETUDIEES
,.,
29
C)
DESCRIPTION DES DIFFERENTES ESPECES
30
Dl CONCLUSION
36
CHAPITRE 4 - ULTRASTRUCTURE ET COMPOSITION DE
MYXOBOLUS EXIGUUS THELOHAN. 1B95
39
Al HiSTORIQUE
41
s: Ul TRASTRUCTURE ET COMPOSITION DE LA
SPORE
45
CI Ul TRASTAUCTUAE ET COMPOSITION DU
TRQPHONTE
: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
67
CHAPITRE 5 .- LE CYCLE DE MYXOBOLUS EXIGUUS : LA MEIOSE
ETLAMITœE
,
75
CHAPITRE 6 - ESSAI DE POSITION SYSTEMATIQUE DES
MYXOSPORI DIES là "aide des données précédemment
acqu isesl ..... , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
85
CHAPITRE 7 - LE DEVELOPPEMENT IN VITRO DE MYXOBOLUS
EXIGUUS
91
Al HiSTORIQUE
,
,
93
B) EXPERIMENTATION AVEC LES SUCS DIGESTIFS
95
Cl LA CULTURE CELLULAIRE ET LE DEVELOPPEMENT
IN VITRO DE MYXOBOLUS EXIGUUS
,
97
CHAPITRE B - HISTOPATHOLOGIE
107
Al LES DIFFERENTES LOCALISATIONS DU PARASiTE
110
B)
HISTOCHIMIE LIEE A LA PATHOLOGIE
121
Cl
CONCLUSiON
122
CHAPITRE 9 - ETUDE IMMUNOLOGIQUE DES POISSONS PARASITËS
127
Al TECHNIQUES DiVERSES
129
B]
LA
FIXATION DU COMPLEMENT
_
133
Cl
CONCLUSiON
138
CHAPITRE 10- EPIDEMIOLOGIE DE L'INFESTATION PAR MYXOBOLUS
EXIGUUS CHEZ LES MUGES DE TUNiSiE
143
Al MATERIEL ET METHODES
,
145
B)
RESULTATS
,
147
Cl
INTERPRETATION DES RESUl TATS ET
CONCLUSiON
157
CHAPITRE 11 - CONCLUSIONS GENE RALES
163
GLOSSAIRE
171
BIBLIOGRAPHIE
173
Chapitre 1
1NTRODUCTION
5
« ... Vers la fin de l'été 1889, je me disposais IJ partir en vacances lorsque je reçus la
visite d'un jeune homme blond, aux yeux bleus, b la physionomie sympathique, qui, IJ la
vue de mes malles fermées, s'excusa timidement du dérangement qu'il me causait, Il désirait
me soumettre quelques préparations microscopiques relatives IJ des Protozoaires parasites
qu'il avaitrencontrés surdes Epinoches...
.., Le present Memoire sur les Myxosporidies est la thése que THtLOHAN devait
présenter pour l'obtention du grade de docteur es sciences naturelles. Entiêrement achevé
en manuscrit pour toute la partie la plus essentielle, c'en.ë-âtre l'nistoire de l'organisation
et de la reproduction des espèces quW avait eu l'occasion d'observer, l'auteur comptait y
ajouter une introduction historique et bibliographique, et un dernier chapitre relatif aux
affinit~s réciproques des diff~rents genres et familles des Myxosporidies.
La mort ne fui en
laissa p8S le temps. ... »
Extrait de la préface de E. BALBIANI à l'ouvrage de Prosper THELOHAN (lB95)
c RECHERCHES SUR LES MYXOSPORIDIES J.
Depuis la découverte des « Psorospermies de poissons» (MULLER, 1841), ces orga-
nismes n'ont généralement fait l'objet que d'études fragmentaires.
Il n'existe, hormis la
monographie systématique de KUDO (1920), que deux ouvrages synthétiques sur les Myxos-
poridies.
L'un en russe, dû à SCHULMANN (1966). traite des Myxosporidies d'URSS et envi-
sage essentiellement la connaissance systématique et morphologique des spores, avec des
indications dans d'autres voies (pathologie, cycles' qui, malgré la publication récente de
l'ouvrage, restent peu approfondies en raison d'une utilisation restreinte de la microscopie
électronique.
L'autre expose les résultats des travaux de THELOHAN et fut publié en 1895, à
titre posthume. Cette e Thèse J, traitant de nombreux aspects de l'étude de Myxosporidies
de France, représente le premier essai de synthèse des connaissances que l'on pouvait alors
acquérir sur ces organismes.
Cet ouvrage représente encore le travail d'un précurseur qui n'a malheureusement
6
connu aucune sulte,
Nous espérons par l'étude de My/(obolus exiguus Thélohan, 1895, faire, d'une
part, une analyse critique des connaissances antérieures et, d'autre part, apporter des don-
nées nouvelles par l'emploi de techniques diverses et récentes.
Chapitre 2
METHODES ET MATËRIEL
Al LES TECHNIQUES
1. Microscopie photonique.
2. Microscopie électronique à transmission.
3. Microanalyse.
4. Microscopie électronique à balayage.
5. Cultures cellulaires.
6. Analyse des acides aminés.
7. Electrophorèse des sérums de muges.
BI LES HÔTES
Cl LE PARASITE
L.de Porto
Farina
--------_:~<,.,
--------
l..de Tunis
. _ - - - - -
- - - - - - - .
-------
G.de Gabès
fig. 1.- Situation géographique des e Lacs» Tunisiens.
11
A - LES TECHNIQUES.
Nous ne donnons ici que les méthodes générales assez couramment utilisées. Les tech-
niques plus particulières seront développées plus loin dans le texte au moment où nous ferons
appel è leur emploi.
1. Microscopie photonique.
Les fixations pour j'observation en microscopie photonique de kystes et de tissus para-
sités sont faites. pour les méthodes usuelles, au liquide de DUBOSQ-BRAZIL ou de BOUIN-
HDLLAN DE. Après inclusion à la paraffine, les pièces sont débitées en coupes de 71J. d'épais-
seur.
Pour les colorations, nous avons essayé la plupart des techniques classiques. Le tri-
chrome de MASSON, nous a donné des résultats corrects, mais, tant pour la facilité d'utilisation
que pour la qualité des résultats, nous avons, la plupart du temps, utilisé une coloration
courante en histologie végétale :
Solution A : Hématoxvline à 2% dans l'acide acétique à 45% !1 vol)
+
Solution B : Alun de fer à 0,5% dans l'acide acétique à 45% (1 vol)
Théoriquement prête dès sa fabrication, cette hématoxvllne n'est vraiment bonne
que 2 à 3 jours après.
Elle ne se conserve pas longtemps (1 à 3 motet. Elle colore très rapi-
dement (en quelques minutes), ce qui est important lorsqu'il y a de nombreuses colorations
à effectuer (parce qu'il y a de grandes sérÎes de poissons à vérifier), et elle ne provoque pas
de surcoloration, ce qui supprime la régression.
La coloration de fond que nous avons trouvée la mieux adaptée à la coloration nucléaire
est le jaune naphtol S à saturation dans l'eau ecétifièe.qui donne un excellent contraste.
Les frottis ont été colorés soit par la même technique après fixation rapide dans le
CARNOY ou l'alcool acétique soit par la méthode panchromatique de MAY·GRUNWALD
et GIEMSA.
Les méthodes histochlrniques et hlstoenzvmcloqiques utilisées sont extraites des
ouvrages de MARTOJA et MARTOJA (19671 et GA6E (1966).
2. Microscopie électronique.
La fixation des Myxosporidies pour l'étude ultra-structurale est particulièrement
délicate et souvent décevante.
Nous avons essayé plusieurs types de fixateurs à base de
paraformaldéhvde, glutaraldéhyde, avec ou sans postflxation osmique, Os04
avec tam-
pon PALLADE. Nous avons parallèlement fait varier les teneurs en sels de manière è ajuster
la pression osmotique à celle donnée p_our la fixation des animaux marins (Invertébrés:
1100 mOs).
Les résultats les plus satisfaisants ont été obtenus avec l'acide osmique seul,
tamponné selon PALLADE (pH = 7,4). .
12
Les pièces, fixées à froid, sont incluses soit dans l'araldite, soit dans du mélange de
SPUAR, occasionnellement dans l'EPON. La polymérisation est menée dans des gélules ou
dans des moules en silicone. Quand aux spores, prélevées vivantes dans des liquides variés,
selon leur provenance, elles sont d'abord séparées de ce liquide par centrifugation dans des
tubes de faible diamètre (tubes à hémolyse) de manière à ne travailler que sur un culot enrichi.
Ce dernier, après rejet du surnageant, est remis en suspension dans du fixateur.
Lavage et
déshydratation sont effectués par une série de centrifugations successives. Pour l'inclusion,
le mélange de SPUAR est intéressant car, en raison de sa faible viscosité, il permet une sédi-
mentation aisée des spores, à faible g. Lorsque te culot est abondant, il peut être transporté
en de petits amas à l'aide d'une pipette Pasteur.
Si ces éléments restent dispersés, nous
éliminons une grande partie du surnageant et, après remise en suspension du culot, nous
transvasons la suspension dans une gélule de plastique qui servira de moule et de tube pour les
dernières centrifugations.
Dans diverses manipulations, nous avons aussi utilisé les gélules
à fond pyramidal comme récipients.
Elles permettent, en outre, de procéder aux coupes
sans retailler le bloc, ce qui n'est pas négligeable quand le matériel est réduit à une couche
très fine.
Les coupes réalisées à l'ultramicrotome AEICHERT OM U 2 ou OM U 3 sont prélevées
sur grilles de cuivre, sans support, et contrastées à l'acétate d'uranyle, associé ou non au
nitrate de plomb (selon REYNOLDS, 1963). L'acétate d'uranyle a été utilisé à 1 % dans l'eau,
à 1 % dans l'alcool méthylique ou à saturation dans l'alcool éthylique à 50%.
Pour l'application de la technique au P.A. T.Ag. (TH1ERAY, 1967), tant pour les tests
que pour les témoins, nous avons utilisé des grilles en or.
3. Microanalyse.
Le principe de la méthode est Je bombardement d'un échantillon avec un faisceau
d'électrons. Dans une première méthode, ces électrons se réfléchissent en partie sur la surface
atteinte, et sont renvoyés selon un spectre caractéristique de l'élément frappé. Dans un deux-
ième cas, lorsque le faisceau frappe l'échantillon, les éléments qui y sont présents, émettent,
sous le choc, un rayonnement secondaire, selon un spectre caractéristique lui aussi de ces
éléments.
En recueillant les électrons, primaires dans le premier cas, secondaires dans le
deuxième" et en analysant le spectre d'émission, on peut déduire la nature des éléments
présents dans l'échantillon.
Pour travailler en transmission à la sonde de CASTAI NG, les coupes doivent être
disposées sur des grilles collodion nées et carbon nées.
Elles demeurent cependant très fragiles
sous le choc du faisceau.
li faut utiliser des grilles dont le métal ne produise pas un bruit de
fond trop intense, de manière à ne pas perturber l'analyse. Pour cela nous avons utilisé des
grilles en titane.
4. Microscopie électronique à balayage.
Lorsque l'analyse est faite en balayage (où i/ n'est plus question de coupes, mais de
pièces), la préparation de ces dernières est un peu plus délicate car il faut en conserver la
structure sans les inclure dans une résine.
'3
Les échantillons seront donc traités pour l'analyse en balayage comme pour l'obtention
d'images.
La première difficulté est la fixation.
Il est nécessaire d'obtenir une fixation
instantanée, des surfaces et le respect des volumes souvent altérés par les défauts d'ajuste-
ment des pressions osmotiques.
Pour ces raisons, nous utilisons le liquide que PARDUeZ
(967) préconise pour les ciliés et dont la composition est la suivante : 6 volumes d'une
solution aqueuse à 2% d'Os04
+ 1 volume d'une solution aqueuse saturée de chlorure de
mercure.
Il est bien évident qu'il ne faut pas introduire par le biais de la fixation des élé-
ments dont la recherche doit être faite ensuite dans "échantillon. Le liquide de PARDUCZ
a l'avantage de n'introduire, hormis le chlore déjll normalement présent dans l'échantillon
sous forme de chlorure de sodium, que du mercure.
Les recherches de mercure seront donc
faitesaprèsfixatlonparl'Os04-PALLADE.
La présence d'osmium n'est pas gênante, car cet
élément est facHement caractérisé comme provenant du fixateur, et de plus, par son abon-
dance dans l'échantillon, elle peut être utile en permettant un réglage de l'analyseur pour
lequel l'osmium sert de référence.
Après la ûxation, les pièces, lavées à l'eau bidistillée, sont traitées selon différentes
méthodes de préparation ayant pour but de chasser les liquides imprégnant l'échantillon
sans qu'il subisse les déformations liées aux phénomènes de tension superficielle. La lyophi-
lisation permet le passage de l'état solide de l'eau à l'état gazeux, sans passer par la phase
liquide.
Les èchantillons bien lavés sont congelès dans une goutte d'eau et lyophilisés. Ici
encore, si le procédé parait simple, il s'avère, en fait, que la qualité de la lyophilisation
est soumise à la vitesse d'abaissement de la température, Il la température atteinte et au
maintien d'un niveau assez bas pendant toute la durée de la lyophilisation,
Il faut congeler en trempant l'échantillon avec sa goutte d'eau dans de l'azote liquide.
Parfois, il est pour cela nécessaire de confectionner un appareillage de contention de l'échan-
tillon en raison de l'ébullition provoquée par l'introduction du corps chaud qu'il représente
dans l'azote liquide. L'échantillon congelé est transporté dans la cloche du lyophiliseur et
maintenu Il cette température jusqu'à ce que le vide soit suffisant. La T 0 atteinte par l'eppe-
reil seul doit litre d'au moins .30 0 C. En respectant tes conditions, qui sont vraisemblable-
ment particulières Il notre matériel, nous avons obtenu des résultats corrects.
Aveç les techniques du point critique le but est de remplacer l'eau contenue dans
l'échantillon par un fluide dont on provoquera le départ en contournant le point critique,
ce qui évite, ici aussi, les phénomènes de tensions superficielles.
"est parfois nécessaire
d'utiliser plusieurs fluides intermédiaires (acétone, CO2, fréon).
L'élimination du dernier
fluide se fait dans une chambre spéciale, en fait, un cylindre métallique dans lequel on peut
contrôler les conditions de température et de pression qui régissent les courbes d'interphases
des fluides utilisés. Ces appareils sont coûteux et leur emploi est dispendieux en fournitures.
Aussi leur avons-nous substitué une méthode mise au point dans les laboratoires du
Pro SERROUX (Hbpilal Guy de Chauliac,
MONTPELLIER) (SENELAR et coü., 1976),
et à laquelle nous a initié une des créatrices, Mme ESTEVE que nous remercions pour son
amabilité.
La méthode consiste Il travailler en pression atmosphérique, et COmme il ne reste plus
qu'un paramètre, Il faire varier la température. Il n'est donc besoin pour l'utiliser que d'un
14
four Pasteur. Le fluide est l'acétate d'amyle dont le point critique, à pression atmosphérique,
se situe à 148'"C.
Les échantillons fixés sont déshydratés progressivement par passage dans des alcools de
concentration croissante, jusqu'à l'alcool lOD? Ils sont imprégnés 12 heures dans un mélange
alcool 100"- acétate d'amyle 2 : t puis 12 heures dans le mélange 1 : 1, 12 heures dans 1 : 2,
et 24 heures dans l'acétate d'amyle pur.
Ce dernier bain peut être utilisé comme milieu
d'attente. On peut aussi utiliser l'alcool à 70° avant l'acétate d'amyle pour stocker le matériel.
Une fois le dernier bain d'acétate d'amyle terminé, les échantillons, avec un peu de
liquide, sont placés pendant B minutes dans un tour préchauffé à plus de 148 QC. La qualité
des échantillons dépendra de trois facteurs :
- le volume de liquide introduit dans le four avec l'échantillon (il n'en faut pas trop
de manière à obtenir rapidement son élimination),
- le volume du four (en relation avec le volume du liquide d'imprégnation qui, lors de la
transition, ne devra pas saturer immédiatement J'espace qui lui est offert),
- et la température initiale du four (car en fonction du volume et du temps d'ouverture
de porte, il se produit une chute de température de, parfois, plusieurs degrés, qu'il
convient de compenser par une augmentation préalable).
Cette méthode a donc l'avantage d'être simple, d'utiliser un matériel de laboratoire
courant, ainsi qu'un fluide intermédiaire, l'acétate d'amyle, peu coûteux (l'inconvénient
est une possibilité d'intoxication par les vapeurs à senteurs très fortes). C'est cette méthode
qui, avec la lyophilisation, nous a donné les meilleurs résultats.
Après déshydratation, par n'importe quelle méthode, les échantillons sont conservés
dans des boîtes dont l'atmosphère est déshydratée par du silicagel et ils seront métallisés au
plus tôt. Qu'ils soient ou non destinés à l'analyse, leséchantillons préparés pour le scanning
seront revêtus d'une couche métallique.
Pour son obtention, nous avons utilisé deux mé-
thodes :
1/ La première consiste à évaporer sous vide un métal porté à fusion.
Les dispositifs utilisés placent le métal au-dessus de l'échantillon, si bien que la pro-
jection desparticules métalliques, ne se faisant que sous un certain angle, les parties
de l'échantillon abritées ne seraient pas métallisées.
Pour remédier à cet incon-
vénient, il est nécessaire de faire tourner l'échantillon de manière à présenter toutes
ses faces à la projection métallique.
Un certain nombre de précautions doivent
être observées.
Il ne faut pas présenter l'échantillon au commencement de l'éva-
poration car de gros fragments métalliques sont alors émis et risquent de l'empâter.
On intercale donc un écran pendant quelques secondes. D'autre part, il faut régler
la vitesse de rotation de l'échantillon de manière à éviter son arrachage du support.
L'épaisseur de la couche métallique est réglée par la quantité de métal introduite
dans l'appareil. A chaque évaporation, nous faisons des métallisations dont l'épais-
seur est d'environ 250 Â. On peut utiliser toutes sortes de métaux
: en pratique
c'est l'or ou l'or-palladium pour éviter toute oxydation ultérieure. Pour une obser-
vation immédiate et quand l'échantillon n'est pas conservé nous utilisons le cuivre,
'5
qui donne extemporanément des résultats comparables mais s'altère rapidement.
21 La deuxième méthode est également une évaporation de métal, mais par ionisation
dans une atmosphère d'argon.
Une électrode (anode) est formée par une plaque
d'or-palladium, l'autre par le support d'échantillon.
On introduit entre les deux
électrodes un nuage d'argon sous une pression de 0,1 ·0,2 Torr. On a ainsi sur les
échantillons un dépOt de métal par ionisation. Cela permet une grande finesse de
travail, une connaissance sûre de l'épaisseur déposée (qui est fonction de l'intensittJ
du courant d'ionisation (20 - 45 mAl et du temps d'exposition), une grande vitesse
de manipulation et ne nécessite pas la rotation des échantillons. C'est, actuellement,
la méthode de choix.
On peut, préalablement à la métallisatîon, recouvrir, par les mêmes procédés, l'échanrlt-
Ion d'une couche de carbone de 125 Â environ. Dans notre cas, nous n'y avons pas trouvé
d'amélioration sensible des résultats.
Pour notre matériel, nous avons travaillé avec des couches de métal de 250 Â. Cette
épaisseur nous permettait de n'estomper aucune structure superficielle et d'avoir un écoule-
ment des charges suffisant. Des épaisseur de 150 Â, par exemple, se sont révélées nettement
insuffisantes et ont provoqué
des charges de l'échantillon et l'impossibilité d'observation .
• Les supports utilisés :
Pour des spores éparses, et selon les méthodes de déshydratation, nous avons utilisé
diverses techniques .
Pour la lyophilisation, la suspension de spores fixées et lavées est placée sur un support
métallique du microscope (sur la face plane d'un petit cylindre) et toutes les opérations
y compris la métallisation finale sont faites sans que les spores quittent ce support.
Pour le point critique, les spores sont traitées sous forme de suspension jusqu'à la
phase de déshydratation. Le support peut être le cylindre métallique, ou encore un fragment
de lamelle de verre.
Nous avons aussi manipulé des spores prises entre deux fragments de
filtre Mmipore (ces fragments saupoudrés de spores sont ensuite placés sur 185 supports
rndtaffiques).
Lorsque les échantillons ne sont pas directement traités sur le cylindre porte-objet
du microscope, le support sur lequel ils se trouvent, est fixé sur un cylindre porte-objet à
l'aide d'une colle conductrice (Jaque métallique A base de poudre de cuivre ou d'argent).
Il faut un contact absolument parfait entre la surface de l'échantillon balayé et le porte-objet.
Les observations ont été faites avec trois modéles de microscopes JEOL
: JSM 1, JSM 2
et JSM 35, qui diffèrent entre eux par leur capacité de grandissement, leur pouvoir de résolu-
tion ; par ailleurs, le JSM 2 est équipé d'Une sonde (analyseurs Acristaux). La tension d'accé-
lération la plus fréquemment utilisée est de 10 KV.
Suivant les modèles de microscopes, les photos ont été prises sur film 24 x 36, 6 x 6
ou Polaroïd avec négatif. Cela explique les qualités diverses des documents présentés.
16
5. Cultures cellulaires.
Pour les cultures cellulaires dont nous expliquerons le détail le moment venu, nous
avons travaillé en enceinte stérile, sous la protection d'un bec BUNSEN et en faisanttoujours
attention à respecter les règles bactériologiques de l'asepsie tant des milieux que des instru-
ments utilisés.
Dans nos tentatives de mise en culture decellulesde Muges (MugiJ cephalus
etM/jgil ramada), [es poissons étaient capturés vivants et sacrifiés par section de la colonne
vertébrale' juste en arrière de la tête, immédiatement avant te prélèvement.
A plusieurs reprises pour notre expérimentation, nous avons maintenu en aquarium
des Muges de toutes tailles.
les récipients étaient
thermorégulés
et possédaient un systé-
me de filtration et d'oxygénation de l'eau.
Cette dernière était prélevée à la station océa-
nographique de SALÂMM-BO (Tunisie), et conservée pendant quelques temps avant l'intro-
duction des poissons.
L'alimentation des Muges était faite de chair de poissons broyée et conservée par
portions au congélateur, mais aussi de
viscères de muges débités en petits morceaux au
ciseau, avec un apport de pain.
Comme les parois des aquariums se couvraient d'algues et
de bactéries, les poissons en les suçant y trouvaient un complément alimentaire et vitamini-
que. Dans ces conditions ils supportaient bien la captivité.
Lors d'expèrlmentations multiples et de courte durée, nous avons utilisé comme
récipients à poissons des sacs de plastique maintenus par une armature cylindrique verticale.
Seule, l'oxygénation était alors assurée.
Le transport des poissons des lieux de capture jusqu'au laboratoire était fait dans de
grands bidons en plastique où l'oxygénation n'était pas nécessaire à condition que l'on
réserve un grand volume d'eau par poisson et que le transport soit rapide. Les Muges sont,
par contre, très sensibles aux chocs thermiques et il faut veiller à ajuster les températures
des milieux ou encore à ne pas imposer un passage trop brusque dans des milieux de tem-
pératures différentes. La température de maintien était de 16 à 18°C.
6. Analyse des acides aminés (protéiques et libres) des spores de Myxobolus exiguus
Thélohan, 1895.
• Hydrolyse acide.
Des spores fraiches sont recueillies dans un tube à essai Pyrex de 180 mm de longueur
et 18 mm de diamètre (le tube est préalablement lavtJ et traité par de l'acide chlorhydrique N
A ébullition).
On ajoute à cette prise d'essai 1 ml de solution de norleucine 2,5 mM, 2,5 ml
d'acide chlorhydrique (Sopapur Merck, d
==
1,15) et on complète à 4 ml avec de l'eau
distillée.
Le mélange est congelé dans l'azote liquide; on réalise le vide dans le tube qui est en-
suite scellé sous azote (Air liquide, type U).
L'hydrolyse est effectuée à 110'" C dans une
étuve ventilée, pendant 24 heures.
17
Après refroidissement, le tube est ouvert par choc thermique.
L'hydrolysat est cen-
trifugé è 10.000 9 pendant 15 minutes à 4° C ; 2 ml de surnageant sont évaporés à sec
(dans un Rotavapor A 40° Cl.
Le résidu sec est repris par 2 ml d'acide chlorhydrique
0,01 N, j'analyse chromatographique est réalisée sur une partie aliquote de 500 Ill.
• Analyse des acides aminés
L'analyse quantitative est réalisée avec un autoanalyseur Technlcon Ne 1 muni d'un
système chromatographique à une seule colonne de 140 cm de long et 0,6 cm de diamètre,
thermostatée à 60" C. Le débit est de 0,5 à 0,6 ml par minute.
La chromatographie dure
20 heures. La résine est du type Chromobeads A (DOWEX 50 x 12). L'élution des acides
aminés est obtenue par un gradient linéaire de tampons citrate trlsodique 0,2 N, allant de
pH =2,875 à pH =5,0, réalisé de façon continue è l'aide d'un Autograd.
Les acides aminés élués individuellement sont soumis à une analyse automatique
reposant sur la réaction colorée qu'ils donnent à 95° C avec une solution de ninhydrine à
pH = 5,5
réduite extemporanément par une solution aqueuse de sulfate d'hydrazine.
Les variations de l'absorbance è 440 et 570 nm sont enregistrées.
La surface des pics
est automatiquement évaluée par un intégrateur lnfotronics CRS-21.
En utilisant comme
référence un mélange étalon d'acides aminés IAmino Acids Standard 2,5 nM Technicon
T023-D112) il est possible de calculer la concentration en acides aminés de l'échantillon à
analyser.
• Dosage de l'azote
Les spores sont minéralisées en les traitant à ébullition par l'acide sulfurique concentré
en présence d'un catalyseur de minéralisation constitué par du sulfate de potassium, de l'oxy-
de de mercure et du sulfate de cuivre, pendant 3 heures, jusqu'à ce que le contenu de l'am-
poule soit incolore.
Le dosage de l'azote ammoniacal
est réalisé après distillation dans un appareil
de
PARNAS-WAGNER. On titre ensuite l'excès d'acide par Une solution de soude titrée. en pré-
sence de rouge de méthyle.
7. Eleetrophorèse des sérums de Muges.
Les électrophorèses
sont
faites
sur acétate de cellulose Cellogel (SebiaJ avec
un tampon:
Tris
[ = tris (hydroxymethyl) aminométhane]
7,20 9
Véronal
1,84 9
Véronal sodique
10,30 9
H
1000 cc
ajusté à pH =8,8
20
18
Nous faisons migrer pendant 90 minutes dans une cuve Chemetron 2 Pac5 à
150 Volts, ce qui nous donne une intensité de 1,6 milliampére par bande. Les électropho-
régrammes obtenus sont colorés, photographiés, puis transparisés et lus au densitomètre
Sébia cellomatic.
Coloration et transparisation ont été effectuées selon les techniques
suivantes :
COLORATIONS
al
- Vert lumière
0,5 9
- Méthanol
SOml
- H20
400 ml
- Acide acétique
10 ml
ou encore
b)
-
Rouge ponceau S
0,5 9 dans 100 ml d'acide trichloracétique à 5%
SOLUTION DtCOLORANTE :
- Acide acétique à 5% dans l'eau.
TRANSPAR ISANT (pour l'enregistrement)
al
- Méthanol
87 ml
- Acide acétique
12 ml
- Glycérol
1 ml
ou encore
b)
- Diacétonalcool
8ml
- Acide acétique
5ml
- Méthanol
35ml
- H20
50 ml
B - LES HÔTES
En de nombreux points de la côte, le littoral tunisien est bordé de lagunes communi-
cant avec la mer par des chenaux de dimensions variables mais restreints, ce qui donne à ces
« lacs» (nom local) des caractéristiques physicochimiques très particulières et instables
liées aux variations climatiques.
Un genre de poissons est particulièrement bien adapté aux variations saisonnières
et occupe une place prépondérante dans la pêche lagunaire.
Il s'agit du genre Mugi~
communément appelé Muge ou Mulet, dont SÎX espèces sont présentes en Tunisie.
19
Au moment de la reproduction cas Muges effectuent des migrations des étangs vers
la mer, et en sens inverse après la ponte. Ces déplacements saisonniers et ceux.pius restreints
en dehors des périodes de reproduction d'une part, l'étroitesse des chenaux d'autre part, ont
incité l'homme à installer, sur les lieux de passage, des pêcheries fixes permettant une capture
aisée du poisson et un contrôle rigoureux de ses déplacements.
Les systèmes de nasses en
grillage, appelés bordigues. fonctionnent de 9 à 10 mois sur 12. La période d'interruption de
la pêche, se situant de février à avril, est consacrée à l'entretien des installations. Pendant
cette période, on ne peut examiner, en général, Que du poisson pris au filet, et en mer, car la
pêche dans les lagunes est un monopole de l'Office National des Pêches. Les exemplaires
examinés pendant ces périodes d'interruption de la pêche proviennent (outre ceux pris au
filet) du lat de Tunis
et ils ont été pris dans la seule bordigue fonctionnant toute l'année
du fait qu'elle est installée sur le canal de déversement des eaux de refroidissement de la
centrale thermoélectrique de La Goulette, ce qui crée un courant artificiel rentrant en per-
manence dans le lac.
Dans l'ordre des Mugiliformes et la famille des Mugilidae, THOMSON 119661 distingue
13 genres dont le genre Mugil est le seul représentant méditerranéen. La taxonomie de ce
genre est encore confuse malgré des travaux récents (DE ANGELlS, 1967 ; LAM HOAI
THONG, 1969 ; TORTONE5E, 1972 ; TREWAVA5
et INGHAM, 1972) dont ceux de
HELO,119481et FARRUGIO,(1973)pour la Tunisie.
D'après FARRUGIO, (1973), dont
le choix des critères spécifiques nous parait le plus proche de la réalité, le genre Mugil est
représenté en Tunisie par six espèces : MugiJ (Mugi/) cephalus Linne , 1758, Mugil (Uza)
auratus Aisso, 1810, Mugil (Uza) saliens Aisso, 1810, Mugil (Uza) ramada Hlsso, 1810,
MugiJ (Chelon) lsbrosus Hisse, 1826, Mugi! (Oedalechilus) labeo Cuvier, 1829L
les cinq premières espèces sont abondamment représentèes dans les étangs tunisiens, alors que
la dernière,
MugiJ (OedalechJ1us)
labeo,
signalée pour la première fois en Tunisie par
QUIGNARD et RAIBAUT (19711. semble localisée aux eaux marines. (Nous n'avons d'ail-
leurs pu en examiner aucun représentant).
Mugil cephalus est facilement identifiable par la présence d'une membrane adipeuse
transparente délimitant une fente verticale sur l'œil.
POur la détermination des autres es-
pèces nous retenons les critères suivants :
La nageoire pectorale rabattue vers l'avant atteint le centre de l'œil chez M. saliens et
M. auratus et ne l'atteint pas chez M. ramada.
La lèvre supérieure épaisse est couverte par deux ou trois rangées de papilles chez
M. tebrosas, moins épaisse et sans papille chez les autres espèces.
U Il Y a deux caecums pyloriques chez M. cephalus, 7 à 9 chez les autres espèces parmi
lesquelles on peut encore distinguer; des caecums inégaux chez M. saliens et M. auratus,
des caecums égaux chez M. ramada et M. labrosus.
Les espèces les plus difficiles à
différencier sont donc M. saliens et M. auratus. On peut y parvenir en tenant compte de
la disposition des caecums : chez M. euretus, ils SOnt de taille croissante du côté ventral
vers le côté dorsal alors Que chez M. saliens il existe trois longs caecums du côté ventral
et quatre caecums du côté dorsal.
20
Les lacs d'où proviennent ces poissons sont échelonnés du Nord au Sud de la
Tunisieffig.1J.
Le plus septentrional est le lac Ischkeul. Il communique avec la mer par l'intermédiaire
de l'oued Tindja et du lac de Bizerte (dans lequel le premier vient se déverser). Le tac lschkeul
ne subit que fort peu l'influence régulatrice des eaux marines.
Les caractéristiques physico-
chimiques de ses eaux sont très variables et liées à la pluviométrie et la température. La
salinité. d'après QUI GNARD (1973), atteint en septembre 29,9%.et en février 3,89%0. La
superficie du lac est de 12 000 ha avec une profondeur variable mais généralement faible
(1 A 3 ml.
Dans ce lac. nous avons rencontré quatre espèces de Muges
: M. cephalus,
M. ramada, M. auratus et M. saliens.
Deux espèces prédominent en nombre d'individus et
tonnage
: M. cephalus et M. ramada.
Les Muges représentent, d'après [es statistiques de
l'Office National des Pêches, plus de 51 % de la production totale de ce lac.
Les autres
espèces pêchées sont Alosa alosa L, 1758, Dicentrarchus labrax L, 1758, Anguilla anguilla L,
175B.
Le lac de Bizerte est plutôt un golfe avec un goulet qu'une lagune.
Il n'y a pas de
pêcherie fixe installée et ses caractères ne justifient pas que nous l'étudions au même titre
que les autres lagunes.
Sous le lac tschkeul dont il est distant de 30 kilomètres environ, le lac de Porto
Farina communique avec la mer par un grau d'une centaine de mètres de long pourvu d'une
bordigue. Sa superficie est de 3 000 ha et sa profondeur moyenne reste faible (1 m environ).
Le déversement dans le lac des eaux d'un oued voisin (la Medjerda),
lors des fortes pluies,
provoquedegrandesvariationsdesalinÎté.
En été, le facteur prédominant est l'évaporation
étant donné la faible quantité d'eau renouvelée par l'intermédiaire du grau. Dans ce lac
nous avons récolté les cinq espèces de Muges étudiées, avec prédominance de M. capito et
M. tebrosus. Les Muges représentent plus de 56% de la production totale du lac.
Aux portes de Tunis, se trouvent deux lacs d'une superficie totale de 5 000 ha, séparés
par une route surélevée et un canal.
Leur profondeur moyenne est faible (1 m) et, du fait
de l'évaporation, la salinité atteint, d'après ZAOUALI (1971), 40%oen été dans le lac Nord
et 5O%odans le lac Sud.
Ces deux lacs servent d'exutoire aux égouts de la ville de Tunis
(déchets ménagers dans le lac Nord et déchets industriels dans le lac Sud) avec apport supplé-
mentaire en toutes saisons dans le lac Nord d'eaux chaudes provenant de la centrale thermi-
que de La Goulette, souvent accompagnées de quantités importantes de goudrons.
Ces lacs particulièrement mal équilibrés présentent assez régulièrement pendant l'été
des phénomènes de « mal sïgues il avec prolifération d'algues puis pourrissement de ces
dernières, entrai nant une chute à 0% de la teneur en oxygéne dissous. Il en résulte de gran·
des hécatombes de poissons dont les Muges qui représentent 60 % de la production de ces lacs.
Nous y avons récolté les cinq espèces de Muges.
A l'extrême sud du littoral tunisien, touchant à la frontière Iybienne, se trouve le
lac des Bibans.
C'est le plus vaste (30000 ha) et il communique evec la mer par de larges
passes entre lesquelles se trouvent des ilôts reliés par des bordigues situées côté mer dans des
fonds de 1 à 2 mètres.
Le lac lui-même est assez profond f5 à 6 ml. Trois espèces de Muges
trouvées dans ce lac f M. labrosus, M. aurstus et M. saliens) ne représentent que 6% environ
de la production totale; les espèces marines y sont en effet particulièrement abondantes
21
(Loups Oicentrarr:hus labrax L, 1758, Daurades Sparus eumts L, 1758, Rougets Mullus
surmuletus L, 1758, SalesSo/ea vulgarisaegyptiaca Chabanaud
,1927, etc ... ),
Entre les lacs du Nord de la Tunisie et ce lac des Bibans, il existe d'autres lacs (lac
Kelbia, lac de Monastir) mais nous possédons trop peu d'individus en provenant pour les
faire intervenir dans cette étude.
Enfin, nous avons eu l'occasion d'examiner des exemplaires de Muges pêchés en mer
essentiellement dans Jes golfes de Tunis, de Gabès, et aux abords des Iles Kerkennah.
R~PARTITION DES MUGES DANS LES PRINCIPAUX LACS TUNISIENS
(d'après HELD (1948) ; BEN HASSINE (1973)
~cs
Porto
ESPECES
Tunis
Farina
Monastir
Bibans
hchk.aul
Kalbia
M. ceph alu s
++
+
-
+
+++
++
M.ramada
+++
++
-
-
++
+
M. auratus
++
+
+
+
+
-
M. saliens
++
+
+
++
+
-
M.labto5us
+
+++
++
+++
-
-
M. labeo
-
-
-
-
-
-
absent ou rare
+
peu abondant
++
fréquent
+++ très abondant
C - LE PARASITE.
Le parasite étudié
chez
les Muges est
la
Myxosporidie
Myxobofus exiçuus
Thélohan, 1895.
Elle n'est visible à l'œil nu ou à la loupe binoculaire que dans les stades
avancés où elle forme des kystes.
Les premiers tissus envahis sont les branchies.
Au niveau des filaments branchiaux
se forment de petites masses arrondies ou ovoïdes, de couleur blanche et en nombre très
variable ; de 1 à 20 par branchies. La taille la plus fréquente des kystes varie de 1 à 5 mm.
Les branchies sont le lieu de prédilection de l'implantation du parasite.
Viennent ensuite les viscères avec le foie et te tube digestif où les kystes sont de taille
généralement plus réduite. Enfin, la surface des écailles est parfois envahie par le parasite loca-
22
tisé dans l'épithélium de telle. manière que le poisson semble couvert d'une masse bosselée
blanchâtre. Dans tous ces cas on ne trouve pratiquement plus que des spores dans les kystes.
Il est exceptionnel de pouvoir examiner d'autres stades car, chez cette Mvxosooridte tissu-
laire, les trophontes, sans forme ni couleur particulière, ne sont pas discernables à l'œil ou à la
loupe.
Nous avons pu en déceler quelques uns sur des coupes en microscopie optique, mais
en microscopie électronique nous n'avons pu examiner que des kystes. Dans certains d'entre
eux cependant la sporogenèse n'était pas complètement terminée et nous allons alors pu
observer des stades moins âgés.
C'est sur la spore, terme la plus souvent disponible, que repose la systématique des
Myxosporidies.
Les spores s'élaborent au sein du kyste à partir du trophonte en une différen-
tiation centrifuge, les premières spores constituées étant au centre du kyste, les dernières
à la périphérie.
Cela permet de distinguer un endoplasme d'un ectoplasme, de structures différentes,
et dans
lequel de jeunes stades de la sporogenèse peuvent être présents. Les spores de
M. exiguus sont conformes à la description qu'en donne THELOHAN (1895) : deux cellules
valvaires délimitent une cavité renfermant deux capsules polaires et un sporoplasme.
Les
capsules polaires possèdent un filament fonctionnant à la manière d'un cnidocyste de Cnldaire.
Le sporoplasme à deux noyaux constitue l'élément de dissémination et de reproduction du
parasite. Il est libèré par séparation des deux valves de l'enveloppe sporale.
Chapitre 3
CONTRIBUTION A LA SYSTEMATIQUE OES MYXOSPORIDIES
PAR L'ETUDE DES SPORES AU MICROSCOPE A BALAYAGE
A
-
HISTORIQUE
.
B
"
LES ESPECES ETUDIEES
C
-
DESCRIPTION DES DIFFERENTES
ESPECES
D
-,
CONCLUSION
"
o
1L-~L-
,
1
J
1
J
"~~,----
..
1
1
27
A - HISTORIQUE.
La systématique des Mvxosoortdles est essentiellement basée sur la morphologie de
la spore car le stade trophonte. souvent inconnu, est inutilisable pour la détermination des
genres et des espèces.
Une spore typique de Myxosporidie (pLI) est constituée de valves (Je plus souvent 2)
accolées par leurs bords selon une ligne de suture délimitant ainsi une cevttè contenant un
élément reproducteur (le sporoplasme) généralement binucléé et une ou des capsules polaires
avant une structure et un mécanisme de fonctionnement voisins de ceux d'un cnîdocyte de
Cnidaire.
Si la morphologie des valves et l'orientation du plan de suture sont les caractères
fondamentaux de la détermination des genres et espèces, le nombre et la disposition des cap-
sules polaires peuvent être aussi pris en considération. La présence ou l'absence d'une vacuole
If toaophtte » dans le sporoplasme avait été pendant quelque temps (THELOHAN, 1892,
1895 ; KUDO, 1920) utilisée comme critère de distinction entre d'une part Myxobolidées
(1 vacuole toaooôtte, 1 ou 2 capsules polaires) d'autre part Myxidiidées (pas de vacuole
iodophile, 2 capsules polaires) et Chloromyxidées (pas de vacuole ioaopnile, 4 capsules
polaires).
Les classifications de SCHULMAN (1966) et N08LE (19771, encore admises actuel-
lement, prennent d'abord en considération le nombre de valves constituant la spore.
Ainsi
sont séparées les Bivalvulea (renfermant la majorité des espèces) des Multivalvulea (à 3, 4,
5, 6 valves).
Parmi les 8ivalvulea on distingue les Unipolaria chez lesquelles les capsules polaires
sont groupées à un même pôle de la spore des Bipolaria où les capsules sont à des pôles
opposés. Pour classer ensuite les Unipolaria (les plus nombreuses) on fait intervenir la posi-
tion des capsules par rapport au plan de suture, puis la structure du filament. Jusque là,
la détermination des genres est relativement facile. Par contre, la détermination des espèces
devient vite délicate, surtout si la morphologie de la spore ne donne plus prise à l'établis-
sement de nouveaux critères. On a essayé de recourir alors à la dimension des spores.
Ainsi, dans le genre Myxobo/us 8ütchli, 1882, plus de 200 espèces ont été identifées.
Or, les dimensions des spores varient, selon les auteurs, pour une même espèce et les tailles
extrêmes des spores d'espèces différentes se superposent.
Nous avons effectué une étude
statistique des mesures (longueur et largeur des spores) données par les différents auteurs qui
ont décrit des espèces nouvelles.
Il en ressort que celles-ci se répartissent au sein d'un genre
comme les individus d'une même population (fig. 2).
Le rapport longueur sur largeur des
spores présente. au sein d'une même espèce, des variations d'Une telle ampleur qu'il ne peut
être utilisé valablement pour distinguer entre elles les espèces. On peut donc supposer que
nombreuses doivent être les Myxosporidies qui n'appartiennent pas à des espèces distinctes
bien que différant entre elles par la taille des spores.
Nous pensons que ces fluctuations de
28
taille des spores pourraient correspondre à une variation du phénotype, placée sous la seule
influence des faeteurs du milieu.
Or, on en est arrivé à décrire des espèces nouvelles unique-
ment parce qu'elles sont trouvées dans des hôtes nouveaux, alors .qu'on ignore tout de la
spécificité parasitaire des Myxosporidies.
La figure 3 donne une idée du nombre d'espèces
différentes (actuellement) qui peuvent correspondre à la description d'une espèce de Myxo-
bolus d'après les mensurations des spores (longueur).
5
'0
15
fig.3
Chaque trait représente pour une espèce du genre Myxobolu$'t les valeurs entre lesquelles la longueur de la
spore peut varier. La 5uPefposition d'un grand nombre de traits montre bien le chevauchement des dimen-
slons pour le même nombre c'esoêces.
Nous pouvons donner les exemples suivants de variations des mensurations des spores
de quatre espèces appartenant à des genres différents :
- Ceratomyxa acadiensis Mavor, 1915
: la spore mesure de 40 à 50,1..1 pour un diamètre
sutu rai de 7 à 8tl,
- Sphaerospora carasii Kudo, 1920, a son diamètre qui varie de 8 à 13,1..1,
- Myxidium striatum Cunha et Fonseca, 1917
: longueur de la spore 10 à 14p - Largeur
de la spore 6 à 8/-1,
- Chez Myxobulus cycloïdes Gurley, 1893, on distingue plusieurs « types» de spores de
forme générale identique mais différents par leurs dimensions.
• Type A spore de 11 à 12,5)1 de longueur sur B à 9p de largeur,
• Type B spore de 12,5 à 13,5,1..1 sur 8 à 10,1..1,
• Typee spore de 12 à 15,u,sur9 à 10,1..1.
Donc, pour un même genre, les mensurations des spores varient de 11 à 15/-1 pour
29
la longueur et de 8 à 10p pour la largeur. Comment taire un rapport valable entre ces deux
mensurations?
Et il en est de même pour la quasi totalité des espèces décrites. C'est ainsi
que des essais non publiés, de systématique basée sur un grand nombre de paramètres analysés
en ordinateur et faisant intervenir des dimensions absolues et relatives de différentes parties
de
la
spore n'ont donné aucun résultat positif dans la détermination des espèces.
(NOBLE, communication personnelle).
Par ailleurs, la subtilité de certaines appréciations,
par exemple ; Il filament polaire épais et court ou long et mince» et la difficulté d'obtenir
des mesures exactes, ne permettent pas de définir des critères de détermination valables.
Par l'observation au microscope à balayage de plusieurs espéces de Myxosporidies
nous avons donc voulu voir si de nouveaux critères, en particulier l'existence, à la surface
des valves, d'ornementations non décelables en microscopie photonique, pouvaient être
retenus en taxonomie.
" n'existe que peu de travaux ayant trait à ces aspects de l'étude des Myxosporidies.
LOM et HOFFMAN (1971 l, présentent de belles images de spores de Myx%bus eerebralis
et de Myxolobus eartilaginiJ, et, chez des espèces pourtant proches, on remarque des diffé·
renees d'ornementation, en particulier au niveau du bourrelet de suture.
MORRISON et
PRATT (1973), décrivent chez SphaeromY)(B m8yai~ même si les images ne sont pas très
nettes, une striation longitudinale de la spore.
Nous avons déjà comparé (SIAU, 1974)
3 espèces de Myxosporidies appartenant à trois genres différents.
Nous étendons ici ces
observations à un plus grand nombre de genres et d'espèces.
B - LES ESPECES ~TUDI~ES
• Genre Myxobolus 8utschli, 1882.
• M. exiguus Thélohan, 1895, parasite des tissus des Muges
M. mûlteri ëutschli, 1882, égalemnt parasite des Muges
• 3 espèces parasites de la vésicule biliaire du Loup Dieentrarchus labrax L., 1758
et ne correspondant à aucune espèce décrite chez cet hOte : Myxobo/us sp l,sp 2,
sp 3.
o. M. seardinii Heuss, 1906, parasite de la vésicule biliaire de Seardinius erv-
tnroptustmus L. 1758 .
• Genre Ceraromyxa Thélohan, 1895.
• G. herouardiGeorgévitch, 1916, parasite de la vésicule büiere de Sarpa sa/pa
L. 1756.
C. areuara
Thélohan,
1895, parasite de la vésicule biliaire de Scorpeens
scrofa
L. 1758 .
Une espèce non décrite, parasite de la vésicule biliaire de Dicemrsrchus tsbrsx
gue nous nommerons Ceratomyxa sp 1.
30
• Genre Davisia Laird, 1953.
Une
espèce
non
précédemment observée, parasite de
la vésicule biliaire
d'Uranoscopus scaber L. 1758, appelée Davisia sp.
• Genre Myxidium Bùtschli, 1882.
• Deux espèces, parasite de la vésicule biliaire de Phycis btennoides Brunnich,
1768, non décrites, que nous désignerons comme Myxidium sp , et sp 2.
Myxidium pseudomacrocapsuJare Gwosdew, 1950, parasite des branchies de
Gobie gobio L. 1758.
• Genre Sphaeromyxa Thélohan, 1892.
• Sphaeromyxa betbienii
Thélohan, 1892,
parasite de la vésicule biliaire de
Ceoote macrophtalma L. 1758.
• Genre Sinuolinea Davis, 1917.
• Une espèce non déjà décrite, parasite de la vésicule biliaire de Blennius L. 1758,
et désignée comme Sinuolinea sp.
• Genre Kudoa Meglitsch, 1947.
Une espèce non décrite, parasite de [a vésicule biliaire de Mullus surmuletus
L. 1758, désignée comme Kudoa sp 1.
• Une espèce non. décrite, parasite des muscles de Gobius
L. 1758, désignée
comme Kudoa sp 2.
• Genre Henneguya Thélohan, 1892.
Une espèce, parasite de la paroi intestinale de Symphodus (Crenilabrus) melops
L. 1758, que nous nommerons Henneguya sp.
C - DESCRIPTION DES DI FFERENTES ESPECES.
-
Genn MYXOBOLUS Bütschll, 1882.
Les Myxidiidae Thélohan, 1892 (comprenant le genre Myxosoma Thélohan, 1892,
avaient été distinguées des Myxobolidae Thélohan, 1892, par la présence d'une vacuole lodo-
phlle dans le sporoplasme. Or WALLIKER (1968) a montré que ce critère était sans valeur
et, qu'en conséquence, la famille des Myxidiidae devait être supprimée et toutes les espèces
de Myxosoma transférées dans le genre Myxobolus Bütschli, 1882, opinion partagée par
LOM (1969) et nous-mêmes.
Les spores de Myxobolus, ovoïdes ou ellipsoïdes, aplaties, ont une ou deux capsules
polaires à l'extémité antérieure.
KUDO (1920), rencensait déjà 63 espèces différentes
décrites dont 5 chez des poissons marins, 56 dans des poissons d'eau douce, 1 chez un Batra-
cien et 1 chez une Annelide. Actuellement, nous en sommes à plusieurs centaines d'espèces
décrites (plus de deux cents).
Toutes ces espèces, en raison de la similitude de morphologie
de leurs spores, sont difficiles à identifier.
Parmi les critères possibles on peut faire appel
31
à la taille des capsules polaires, à la présence d'un c appendice intercapsulaire » et, quelque-
fois, à l'existence de replis le long du bourrelet de suture. Mais, dans tous les cas, la déterml-
nation est essentlellement basée sur les dimensions de la spore et la spécificité de l'hôte,
Or, "observation en microscopie à balayage de spores de Myxobolus de différentes origines
révèle des différences caractéristiques de la structure des surfaces valvaires.
- Myxobolus exiguus Thélahan, 1895.
Les valves sont parfaitement lisses (pl. 1 8,2 AI et mêne des déformations expérimen-
tales ne laissent pas apparaltre de striations sauf dans le prolongement (pl. 2 BI des replis
bordant le bourrelet de la ligne de suture.
Ces replis (pl. 1 CI, jouant vraisemblablement
le rôle de contreforts, seraient spécifiques car nous ne les avons retrouvés sur aucune autre
espèce étudiée.
Un point remarquable de la structure des valves est l'orifice de dévaqina-
tion du filament polaire.
C'est une armature cylindrique en saillie au-dessus du bourrelet
de la ligne de suture (pl. 2 A).
Les deux orifices sont décalés l'un par rapport à l'autre sur
chacune des deux valves, ce qui est aisément observable en vue frontale (pl. 2 Cl.
L'exa-
men des faces internes des valves (pl. 2 B) montre l'absence de saillie autour de l'orifice de
dévagination des filaments polaires et l'absence de tout triangle intercapsulaire ou formation
pouvant être interprétée ainsi.
En fait, le prétendu « appendice inrercapsulaire » dense en
microscopie photonique, correspond au matériel des Il bouchons Il polaires de nature et de
densité différentes de celles des matériaux voisins (pl. 1 Al.
De forme ovoïde, les capsules polaires (pl. 2 D) présentent en surface les marques de
l'enroulement spiralé du filament polaire et le point d'attache du filament provoque la for-
mation d'Une petite proéminence déprimée elle-même en une cuvette correspondant à la
lumière du filament.
Déveqiné, ce dernier est variable en longueur et en épaisseur, ce qui
tient à sa configuration en double spire (pl. 3).
- Myxobolus mülleri Bütchli, 1882.
De l'unique observation que nous ayons pu faire, il ressort que la valve présente sur sa
face externe des ornementations consistant en deux lignes de mamelons en disposition
rayonnante (pl. 4 A).
- Myxobolus sp 1.
La surface des valves de la spore (qui est beeacoua plus petite que celle de Myxobolus
sp 2 et Myxobolus sp 3) présente de nombreuses verrucosités (pl. 4 E).
- Myxobolus sp 2, Myxobolus sp 3.
Les deux types de spores sont de tailles comparables, mais chez le Myxobolus sp 2
(pl. 4 8, DJ la surface des valves est striée de plis peu marqués alors que chez Myxobolus
sp 3 (piA C, FJ toute la surface a un aspect rugueux avec des points de dépression de place
en place.
32
- Myxobolus scardinii Reuss, 1906.
Bien que la partie centrale de la spore de la
pl. 5 A
présente des affaissements
qui sont des artéfaets de déshydratation, on peut cependant faire deux remarques importan-
tes : d'abord le bourrelet de suture est large (on distingue sa limite au cmngement d'inflexion
de la surface de la valve) et ensuite, ce bourrelet ne présente pas de replis comme dans le
cas de Myxobolus exiguus.
Les valves, elles non plus, ne possèdent aucune ornementation
particulière.
Nous voyons, par l'étude de différentes espèces de Myxobolus, un exemple concret de
ce que peut être l'apport de la microscopie à balayage à la systématique des Myxosporidies.
Ainsi les spores de Myxobolus exiguus et de Myxobolus mülleri présentent en microscopie
photonique une morphologie identique
:
elles sont presque sphériques, mais leurs tailles
sont très différentes (8 à 91J. de long sur 6 à 71J. de large chez Myxobolus exÎguus et 10 à
12p. de long sur 9 à t tu de large chez Myxobolus mü/lerÎ). On remarque au sein de chaque
espèce des variations de taille de la spore d'une amplitude non négligeable.
Cependant, si
l'on observe ces deux espèces en microscopie à balayage, toutes les spores de Myxobolus
exiguus, quelle que soit leur taille, montrent la même structure de surface et celles de Myxo-
bolus mûttert présentent cette ornementation des valves formant des lignes de tubercules,
qui les différencie très spécifiquement des spores de Myxobolus exiguus. Donc, deux espèces
uniquement distinctes en microscopie photonique par la taille, se trouvent, en fait, posséder
aussi des différences caractéristiques d'ornementation des valves uniquement décelables en
microscopie à balayage.
Un autre exemple de l'utilité de la microscopie à balayage est illustré par les différentes
espèces de Mvxobolus dans la vésicule biliaire de Dicentrarchus labrax. En microscopie pho-
tonique, d'après le critère de taille, deux types de spores peuvent être distingués. L'un est très
petit: en microscopie à balayage, il montre des verrucosités de la surface sporale. L'autre
type de spore est de taille plus importante: la microscopie à balayage en révèle l'bétèroqé-
nélté. En effet,sur des spores de tailles voisines, un type présente des striations de la surface,
par ailleurs lisse, et un deuxième type chez lequel la surface de la spore est très rugueuse,
présente, en outre, des cavités circulaires. Nous pouvons donc, au vu de ces deux types de
spores distinguer deux espèces qui n'auraient pas pu Fêtre d'après le seul critère de taille.
Ainsi, nous nous trouvons, chez le loup, avec trois espèces de Myxobolus dont j'une a des
spores nettement plus petites que les deux autres, et dont deux ne sont différenciables
qu'en microscopie à balayage.
Nous pouvons donc dire qu'en ce sens, la microscopie à balayage apporte un élément
de connaissance fondamental dans la systématique des Myxosporidies.
- Genre CERATOMYXA Thélohan, 1895.
Les nombreuses espèces de Ceratomvxa sont un peu plus tacites à identifier que celles
de Myxobolus car la forme des spores est plus complexe. Selon THELOHAN (18951, « les
valves ont la forme de deux cônes creux soudésparleurs bases. li. A son extrêmité libre, cha-
que valve se termine par une sorte de prolongement séparé de la cavité de la spore et s'effi-
lant en une pointe plus ou moins arquée.
33
- Ceretomyxa herouardi Georgévitch, 1916.
La spore est fusiforme (pl. 5 Dl avec une constriction centrale correspondant à la
ligne de suture des valves, la surface de ces dernières étant légèrement ridée.
L'évolution
des trophontes se fait dans une gangue réticulée (pl. 5 B, E).
Sortis de cette enveloppe,
les tropbontes apparaissent porteurs de nombreuses villosités (pl. 5 C, FJ.
- Ceratomyxa 6p. 1
Les spores c en cro;S$Bnt » (pl. 6 Al sont beaucoup plus grandes que dans l'espèce
précédente (30 ~ 35~ au lieu de 20 A 25/J) et la surface des valves est toujours plissée en
circonvolutions nombreuses (pl. 6 E, FJ. La ligne de suture (pl. 6 A) est dans une dépression
entre les deux capsules polaires qui produisent deux renflements à la surface de la spore.
L'orifice de dévagination du filament polaire (pl. 6 A) est une dépression circulaire bordée
par un bourrelet en saîllie à peine marquée. Le centre de la dépression est convexe et corres-
pond vraisemblablement à la partie externe du « bouonon ».
In vivo, les spores de cette
Ceratomyxa sont très déformables. Si elles sont gonflées (artéfact) elles ont une paroi lisse,
mais l'aspect fripé est le plus normal, ce qui évite toute confusion avec l'espèce précédente.
- Ceratomyxa areuate Thélohan, 1895.
La spore a une forme en croissant très marquée (pl. 6 B, C, DJ en raison de la courbure
très accentuée des deux valves aux extrémités arrondies et à la surface porteuse de plis larges.
- Genr. DAVISIA Laird,1953.
Ce genre fut créé par LAI RD (1953) pour des espèces de Myxosporidies considérées
tantôt comme des Sinuolinea, tantôt comme des Sphaerospora ou des Ceratoxyma.
Les
spores de Davisia sont caractérisées par la sinuosité de la ligne de suture et l'existence d'une
chambre centrale sphérique, ronde ou ovale bien individualisée, sans relation avec les expan-
sions latérales.
- Davisia sp.
La spore (pl. 7 C, D) a une partie centrale cylindrique et les deux valves se prolongent
chacune par une longue expansion souple Qui se raccorde de façon abrupte sur la partie cen-
trale. Nous n'avons pas cependant pu distinguer la ligne de suture, et c'est sur le critère de
le morphologie de la partie centrale et ses liens apparents avec les axpansions latérales que nous,
avons placé cette espèce dans le genre Davisia, car elle nous a ·paru profondément différente
des Ceratomyxa dont nous venons de voir quelques exemples. La sporogenèse est disporée
et on rencontre souvent des pansporoblastes renfermant les deux spores (pl. 7 BJ Qui sont
alors recouvertes par
"enveloppe pansporoblastique ; celle-ci laisse dépasser les expansions
valvaires (pl. 7 A).
34
- Genre MYXIDIUM aüschli,1882 .
•
Les spores de ce genre de MyxDspories, disporées ou polysporées, sont plus ou moins
régulièrement fusiformes, avec une capsule polaire à chaque extrémité.
- Myxidium $p. 1 et Myxidium sp. 2.
Les spores que nous avons trouvées dans la vésicule bnlalre de Phvcis blennoïdes
Brunnlch, 1768, sont de même taille et présentent une striation longitudinale. Mais dans
un type de spore MyxJdium sp 1 (pl. 8 A, 8) la surface des valves est lisse alors que dans
l'autre type Myxidium sp 2 (pl. 8 C, E) elle est granuleuse.
Cette différence ne semble
pas tenir à un artefact car les deux types sont présents sur les mêmes préparations et les
rugosités sont très régulières. Dans le creux des plis des spores rugueuses, de petits contre-
forts (pl. 8 C) sont disposés en barreaux d'échelle, perpendiculairement à l'allongement des
plis de façon comparable è celle Que LOM et HOFFMANN (1917) décrivent sur la spore de
Myxobolus cerebralis.
- Myxidium pseudomacrocapsulare Gwosdew, 1950.
La spore (pl. 9 8) se distingue nettement des précédentes par son aspect plus trapu
et par le nombre plus restreint des plis longitudinaux.
- Genre SPHAEROMYXA Thélohan, 1892.
Très proche du genre Myxidium par la forme générale allongée de la spore et la position
des capsules polaires, le genre Sphaeromyxe n'en diffère que par la morphologie des extrémi-
tés des spores qui sont tronquées au lieu d'être pointues ou arrondies. En outre, le filament
polaire est ccoun et épais» au lieu d'être «long et fin D.
- Sphaeromyxa balbianii Thélchan, 1892.
La spore est fusiforme (pl. 8 D, F), aux extrémités tronquées ou arrondies. Les surfa-
ces valvaires sont striées longitudinalement comme chez Myxidium.
(La logique voudrait
que tette espke soit transférée dans le genre Myxidium avec lequel elle a beaucoup d'affi-
nités, et mëme que les deux genres tombent en synonymie. En l'absence de connetsssnce du
cycle, nous les maintenons cependant encore distincts).
- Genre SINUOLINEA Davis, 1917.
DAVIS avait créé ce genre (1917) pour des formes de Sphaerosporidae approximative-
ment sphériques, avec ou sans processus latéraux, è ligne de suture proéminente et de trajet
sinueux, avec le plan de suture distinctement tordu sur son axe.
Après les critiques de
35
JAMESON (1931), 1es discussions de KUOO (1933) et TRIPATHY 119481 et 1. création
du genre Davisia par LAI RD (1953), 9 espèces sant maintenues dans le genre Stnuotlnee.
- Sinuolinea $p.
Les capsules polaires sphériques sont situées aux extrémités de la spore (pl. 9 C) et
coiffée par deux formations aplaties.
La ligne de suture est sinueuse mais elle n'atteint
pas les extrémités des valves.
-
Genr. KUDOA
Meglitsch,1947.,
La spore, carrée en vue antérieure, a quatre capsules polaires comme Chloromyxum,
mais elle est constituée de quatre valves au lieu de deux. On admet aussi une localisation
histozoïque pour Kudoa, histozoîque et coelozoïque pour Chloramyxum.
Cependant,
l'espèce cœlozoïque Que nous avons trouvée nous paraît bien appartenir au genre Kudoa.
- Kudoa sp, 1.
La spore (pl. 10 A. C, D), carrée, présente 4 capsu leset 4valves dépourvues des stria-
tions habituelles chez les Chloromyxum.
L'aspect fripé traduit bien l'apparence réelle de la
spore trés déformable in vivo. Le pôle opposé aux capsules polaires est déprimé.
- Kudoe sp. 2
D'après les vues en transmission (pl. 10 B) on voit bien la structure à 4 valves, et la
présence d'expansions « en massue» de la surface des valves qui auraient certainement
fait une belle Ornementation en microscopie à balayage mais que nous n'avons malheureuse-
ment pas pu réaliser.
- Genre HENNEGUVA Thélohan, 1892.
Les spores ont une ligne de suture passant par le plan des capsules polaires. Ce genre
se distingue du genre Unicauda où le prolongement caudal n'est pas une simple extension
des valves, et du genre Myxobilatus car le plan d'aplatissement de la spore est parallèle au plan
de suture et non perpendiculaire à ce plan.
En conséquence, le corps de la spore des Hen-
neguya est biconvexe alors que celui des Myxobilatus est aplati d'un côté et fortement
convexe (renflé) de l'autre.
- Henneguya sp.
Le plan de la ligne de suture (pl. 9 F) passe par le plan d'aplatissement qui est aussi
le plan des capsules polaires.
Ensuite, dans un plan perpendiculaire à celui de la ligne de
36
suture une côte prohéminente pan de la base du prolongement caudal et s'étend sur chaque
valve. Enfin, une torsion affecte les appendices caudaux.
o - CONCLUSION
L'observation .de spores en microscopie à balayage confirme les critères génériques
(nombre de valves, disposition de fa ligne de suture, nombre de capsules polaires et forme
de la spore) et apporte des caractéristiques nouvelles au niveau de l'espèce.
Sur un matériel aussi difficile à déterminer que les Myxosporidies, la microscopie à
balayage peut donc être d'une grande utilité. La préparation des spores pose cependant des
problèmes techniques délicats pour éviter les artéfacts.
Toutefois, une certaine habitude permet de distinguer sur une préparation la part due
à des artéfacts de ce qui est réel.
Reste le travail de préparation nécessaire avant chaque
observation.
En effet, souvent, Il n'est pas possible d'examiner une espèce dont on n'a que
quelques spores car il faut opérer sur des quantités relativement importantes, les pertes étant
grandes au cours des manipulations. En outre, pour chaque observation, avant de déterminer
une espèce, il est indispensable d'observer plusieurs spores qui aient une structure identique
sur la même préparation.
Il serait bon que soit établi un fichier international de la morphologie en microscopie
à balayage, des spores de toutes les espèces de Mvxosportdtes, auquel on puisse se référer
pour la détermination des espèces anciennes retrouvées et des formes nouvelles à décou-
vrir.
1
1
- t - - . + --
~
..l..__
1
,
1
1
.-1-
j
j
1
1
•1
1
1
f
1
l
1
- -
- -
--
1
. 1
f
1
1
- -
t
- -
•
J
1
·
j
1
Chapitre 4
UL TRASTRUCTURE ET COMPOSITION
DE MYXOBOLUS EXIGUUS THELOHAN, 1895.
A
.. HISTORIQUE
8 -
ULTRASTRUCTURE ET COMPOSITION DE LA
SPORE
0: .La sporoaenêse
{J. Les ccnstituents de la spora
1. Les cellules polaires
2. Le sporoplesme
3. Les valves
•. uttrastructure des velves
b. Composition des valves
1.Histochimie
Il. Micr08nalyse
III. Analyse des acides aminés
e. Discussion
't . Les lignées cellulaires dans la spore.
C - UL TRASTRUCTURE
ET
COMPOSITION
DU
TROPHONTE
1. Le trophente de Myxobolus exiguus
2. Comparaison avec le trophonte de Ceratomyxa
herouardi
Georgévitch,
1916, et discussion.
4'
A - HISTORIQUE
Après cette étude « superficielle» mais indispensable de la spore, nous allons aborder,
dans le cas précis de Myxobolus exiguus, la formation et la structure interne de la spore,
ainsi que les différents éléments du cycle dont la spore n'est qu'un maillon, le plus connu
il est vrai.
Les références les plus nombreuses sur Jes stades initiaux de la sporoqénèse sont four-
nies par les recherches effectuées sur le cycle des Myxosporidies. Un point délicat est de
savoir si le sporoblaste ou le pansporoblaste ont une structure multicellulaire ou multinucléèe,
sans formation de cellules individualisées.
Certains, comme DAVIS (1916), admettent la
structure multicellulaire, mais la plupart des auteurs restent évasifs sur ce sujet; même lors de
la description de la sporogénèse, on 'évite de trancher, en parlant de pansporoblaste ayant 80u
16 noyaux tëvototton disporée) qui, dans le premier cas. forment une spore unique, ou, dans
le deuxième cas.se scindent en deux groupes de 8 noyaux, mais sans qu'il soit jamais claire-
ment mentionné si ces noyaux som isolés au sein de cellules ou non. NAVILLE (1928) pen-
cherait plutôt pour une structure plasmodlale: NOBLE (1943), GEORGEVITCH (1917, 19481
évoquent la séparation en deux groupes des noyaux du pansporoblaste. GANAPATl (1941)
admettrait une structure multicellulaire après l'isolement des deux groupesde noyaux dans le
pansporoblaste disporé. Un bel exemple de perplexité est fourni par DUNKERLY (1915)
pour qui le sporoblaste initial (correspondant A la cellule enveloppante et à la cellule envelop-
pée réunies) doit se former par fusion des cytoplasmes des deux cellules sans fusion nucléaire,
sans quoi il lui faudrait admettre qu'il existe une situation multicellulaire.
Ce refus de la
structure multicellulaire a lourdement pesé sur la connaissance des Myxosporidies, jusqu'à
ce que cette structure soit proclamée par GRASSE (1960).
Grâce à la microscopie électro-
nique, cet auteur décrit dans le trophome, des cellules isolées, possédant un chondriome,
des enclaves lipidiques, des vacuoles aqueuses et un gros noyau à nucléole volumineux, et
qu'il nomme ~ cellules germinales)J,
Elles correspondent aux cellules sporoblastiques ini-
tiales.
Puis LOM et OE PUYTORAC (1965l découvrent dans le trophonte d'Henneguya
psorospermica des cellules germinales associées deux à deux, évoquant les phénomènes de
plesmonamle soulevés par les examens en microscopie photonique. La même année, ces deux
auteurs montrent que le point de départ du sporoblaste est bien cette association de deux
cellules dont l'une va envelopper l'autre qui se divisera plusieurs fois. Ils suivent cette évolu-
tion jusqu'au stade de quatre cellules enveloppées, mais ils n'observent pas la division du noyau
de la cellule enveloppante. Chez Sphaeromyxa magna, LOM (1969) remarque dans la cellule
enveloppée de nombreux ribosomes, du réticulum, et il décrit, dans les mitochondries des
fibrilles d'ADN.
CURRENT et JANOVY (1977), chez Henneguya exitis, font les mêmes
observations ultrastrueturales sur les cellules sporoblestiques enveloppées, et sur la cellule
enveloppante, dont cependant ils ne décrivent pas la division nucléaire. Pourtant de nom-
breuses
observations en microscopie photonique (NAVILLE 1928; GANAPATI 1941;
GEORGEVITCH 1948) mentionnaient deux noyaux en positions opposées autour des celfu-
les sporoblastiques. bien que d'autres (NOBLE 1941, 1943) ne fassent état que d'un seul
noyau dans la cellule enveloppante.
42
Il existe donc trois hypothèses en ce qu i concerne la formation du pansporobleste :
- par fusion de 2 noyaux,
- par plasmogamie (fusion de 2 cellules ou plus),
par différenciation et accroissement d'une seule cellule sans union
préalable de noyaux ou de cytoplasme.
Cette formation est étroitement liée à la compréhension du cycle des Myxosporidies
car il faut y situer méiose et fécondation.
1., CAS ... Ex. ,AWERINZEW(1908.19091 ,
Dans le trophonte (plasmode) on observe la formation de gros noyaux et de petits
noyaux qui sont respectivement des macro et microgamontes.
Il y a division rèductionnelle
de chaque gamonte avec expulsion d'un granule chromatique, puis union des rnacroqamètes
avec les microqamètes un à un. Mais, d'après ER DMANN (1917), ces interprétations peuvent
être inversées et décrites comme des divisions de gamètocytes et non des fusions, la plus
petite des cellules formant la membrane du pensporoblaste.
NAVILLE (1927, 1928) est
d'accord avec la conception d'une fécondation par micro- et macroqarnètes (fig. 4).
N.
o
h.
Il.
•
n.
fig.4
La fécondation anisogame chez Myxobolus guyenoti,selon NAVI LLE (1928)
43
2émeCAS ... Ex.: DUNKERLY 119151:
le pansporoblaste se forme par fusion des cytoplasmes de 2 cellules sans fusion nu-
clèaire.;
«Nous devons admettre cela sinon il faudrait admettre qu'il existe une situation
multicelfulaire... » Il.
ERDMANN (1917), en accord avec sa bibliographie, pense que la formation du panspo-
roblaste se fait par plasmogamie et qu'il n'y a pas alors de syncarion.
KUDO (1917) décrit
une première fois une fusion d'un macro- et d'un microgamète puis une deuxième fois (KUDO,
1943l une plasmogamie mais avec noyaux distincts et les noyaux restent haploïdes ainsi que la
spore.
fig. 5
La formation de « eorocvte » sans fusion nucléaire chez Myxobo/us »orews.seron DEeAISIEUX 11925)
DEBAISIEUX (1925) (fig. 5) décrit un «schizonte se redivisam inégalement en une
grosse cellule propagative et une petite cellule végétative. Ces 2 cellules restent au contact
rune de l'autre et forment un « soorocvte j , 2 «sporocytes J s'unissent pour former un
pansporoblaste à 4 noyaux. DEBAISIEUX admet que ses interprétations concernant l'union
de 2 cellules sont une impression qu'il ne peut vérifier sans observation de matériel vivant.
Mais en même temps il se demande pourquoi d'aUSSI bons observateurs que GEORGEVITCH
n'ont pas vu une succession similaire sur leur matériel,
GEORGEVITCH (19291 qui écrit
lors de son étude sur Ceratomyxa rneenee : e ... Mais les résultats auxquels je suis arrivtJ, sont
tout-à-fait en opposition avec les résultats d'AWERINZEW, bien que
les images soient
lBS mdmes dans les deux espkes étudiées J. Cela souligne bien les difficultés et les variations
des interprétations.
3éme CAS ... Ex.: GEORGEVITCH (1914) :
Cette modalité de formation du pansporoblaste est la moins compliquée et pour
NOBLE 11941. 1943) et GEORGEVITCH 11914, 1917«, 19191 notamment. la plus probable.
Elle implique qu'il n'y ait fusion ni de noyaux ni de cytoplasmes. A la fin de l'accroissement
du plasmode, des cellules s'isolent: chacune de ces cellules est la forme initiale du panspo-
roblaste (ou sporoblaste).
Il n'y a ainsi pas d'autre processus sexuel avant la sporogénèse
et la If fécondation» n'a lieu que par union des deux « gamètes» que sont les noyaux du
sporoplasme, au début du cycle.
Pour DAVIS (1923) la cellule générative initiale donnant
le pansporoblaste
se divise par mitose hétéropolaire en deux cellules inégales qui ne se
Séparent pas.
44
fig. 6
La formation du soorocvste chez Henneguyagigantea,IelonGEORGEVITCH (1914)
Ce mode de formation est retenu par GEORGEVITCH 11914, 1917, 1919), puis par
KUDQ (1926). NAVILLE f19271 fait débuter la sporogenèse par la «division hétéropolaire »
d'un noyau diploïde.
C'est une division réductionnelle qui donne un groupe de 4 noyaux
haploïdes (2 gros + 2 petits) ; les deux petits (nous verrons que ce sont ceux de fa ceJ/uie
formant l'enveloppe du oensoorootestet dégénèrent alors que les deux gros, par redivlsions.
vont donner la spore. GEORGEVITCH (1914) suggère la même hypothèse quant au mode
de formation de la spore. (l;g. 6J.
Se superposant à ces trois modalités de formation de la cellule initiale du pansporo-
blaste. il faut distinguer d'abord le cas où,dans le plasmode, les noyaux génératifs sont restès
dans un état svncltial qu'ils conservent lors de la sporogenèse, le pansporoblaste étant alors
un plasmode à l'intérieur d'un autre plasmode; ensuite, le cas où les cellules initiales du
pansporoblaste sont individualisées par rapport au plasmode (depuis un temps variable selon
les auteurs) mais où "on retrouve, après ce bref passage cellulaire, un état plasmodial lors de
la division de la cellule générative de la spore.
On a vu que les auteurs n'admettent pas tous
l'état pluricellulaire de la spore en formation.
D'après les recherches uttrastructurales dont nous disposons, on peut retenir un schéma
type de la sporoqenèse des Myxosporidies avec des divergences dans le détail, selon les genres.
Cependant, certains points de l'évolution des sporoblastes sont encore obscurs.
Il
s'agît, d'une pan, du devenir de la cellule enveloppante, et d'autre pan, des différentiations
cellulaires et de la spécialisation des cellules de la' spore.
Après avoir brossé un tableau
d'ensemble de la sporogenèse, nous étudierons successivement l'évolution de chaque type
de cellule.
46
B - ULTRASTRUCTURE ET COMPOSITION OE LA SPORE.
a. La sporog6nèse.
SPOROGENESE DE MYXOBO/.US EXIGUUS
Après la germinetion, les noyaux du sporop!asme fusionnent et par suite des divisions
ultérieures du noyau ainsi formé, accompagnées de leur isolement dans des fractions cyto-
plasmiques, le trophonte devient rapidement multicellulaire. Chacune de ces cellules donnera
un sporoblaste. Dans ce dernier, le noyau à chromatine dense à la périphérie, contient
un gros nucléole caractéristique, le caryosome des anciens auteurs.
Dans le cytoplasme
riche en ribosomes, on remarque la présence de quelques grosses mitochondries et de reti-
culum endoplasmique (pl. IlJ.
L'évolution nucléaire se traduit d'abord par une division du cervosome en deux parties
migrant à des pôles opposés. Une division nucléaire inégale donne naissance à deux noyaux
fils inégaux, et la cvtodtèrêse aboutit à la production de deux cellules inégales, l'Une de
petite taille, l'autre de plus grandes dimensions (pl. 17 A, B, C).
La petite cellule s'accole
à la grande cellule qu'elle enveloppe.
Le noyau de la cellule enveloppante (pl. Il B) se di-
vise une fois et les noyaux fils migrent en positions opposées, de part et d'autre des deux
cellules issues de la première division de la cellule de grande taille (pl. 12 A).
On passe ainsi
à un stade quadrinucléé à 3 cellules, les noyaux étant disposés en croix, stade caractéristique
de la sporcqenêse des Myxosporidies ; la cellule enveloppante persistera pendant la sporo-
genèse mais elle finira par disparaitre lorsque la spore sera mûre.
L'une des cellules enveloppées, par divisions successives amènera la formation de
stades à 3 (pl. 13 A), 4 (pl. 13 B) puis 5 (pl. 74 Bi cellules.
Avant que toutes les cellules aient pris leur position définitive, dans l'autre cellule
enveloppée maintenant reconnaissable avec certitude comme étant le sporoplasme, le noyau
se divise une fois (pl. 14 B).
Dans les futures cellules polaires on peut noter la formation
de "ébauche capsulaire ou (f prlmordium » (pl. 14 A).
Les cellules qui donneront les valves
migrent de maniére â se
placer de part et d'autre des trois autres cellules. En les envelop-
pant, elles se rejoignent à leurs extrémités, et à ce niveau apparaissent déjà des microtubules
logés dans l'épaisseur du bourrelet de suture (pl. 15 A).
La capsule et le filament polaire
achèvent leur formation, les cellules valvaires s'aplatissent, prennent leur place et acquièrent
leur structure définitive (f;g. 7).
p. Les connituants de la spore.
La cellule enveloppante et la cellule enveloppée (pl. 11 A) sont donc issues d'une
division inégale d'une cellule génératrice du trophonte. Les deux cellules filles restent asso-
ciées avec des destinées différentes.
La cellule enveloppée possède dans son cytoplasme les grosses mitochondries de la
cellule sporoblestlque initiale, un grand nombre de ribosomes, du réticulum endoplasmique
et un gros noyau avec nucléole,caractéristique.
La cellule enveloppante, par contre, a un
48
cytoplasme réduit avec quelques mitochondries de petite taille (pl. 11 CI.
Peu à peu au cours de la sporoqenèse la cellule enveloppante dégénère (pl. 14 8), le
cytoplasme dlsparalt par aplatissement de la cellule dont les membranes viennent au contact
l'une de l'autre. Dans les plages de cytoplasme résiduel.on voit quelques formations myéli-
niques (pl. 16 Cl.
Les noyaux apparatssent de plus en plus « sombres» ; leur structure se
réduit à une couche de chromatine périphérique; il n'y a plus de nucléole visible; coïncés
entre les cellules enveloppées, les noyaux prennent une forme pyramidale (pl. 13 B) qui, en
microscopie photonique, permet de les identifier à coup sùr. Rien ne nous permet de dire
qu'il ya une division de la cellule conjointement à la cervcctnèse.
CUfl.fl.ENT et JANOVY (1977) ne décrivent qu'un noyau dans la cellule enveloppante,
comme NOBLE (1941, 1943). Nos observations, par contre, confirment celles, entre autres,
de NAVILLE (1928); GANAPATI (1941); GEORGEVITCH (1948).
Il est possible qu'il
y ait sur ce point, des variations entre les espèces de Myxosporidies mais aussi, étant donné
le petit nombre d'études ultrastructurales réalisées à ce jour, que l'on découvre plus tard,
une division du noyau de la cellule enveloppante chez des espèces où elle serait passée ina-
perçue.
Comparons maintenant les divers constituants de la spore au fur et à mesure de teur
mise en place.
1. Les cellules polaires.
L'organite le plus caractéristique de la spore des Myxosporidies est la capsule polaire
élaborée dans une cellule de type « cnidoblaste » et tout-à-tait comparable au cnldocvste
des Cnidaires. Son existence fut reconnue en même temps que la découverte des spores, mais
sa structure ne fut vraiment élucidée qu'avec la microscopie électronique. A cet égard, les
travaux de LOM et
DE
PUYTORAC {196&} sur divers genres de Myxosporidies, puis de
LOM (1969) sur Henneguya, sont des références fondamentales.
Ces auteurs décrivent la
formation de la capsule polaire à partir de deux éléments distincts:
• d'une part, le « corps en massue JIJ ou primordium, sorte de vésicule qui servira de réservoir
au filament polaire,
• d'autre part, un tube externe qui s'allonge à l'extérieur du corps en massue.
Le filament polaire prend naissance dans le tube externe avant de pènétrer dans le corps
en massue; à la fin de l'élaboration de la capsule, le tube externe disparait et le filament
est spiralé dans le corps en massue qui devient la capsule polaire.
Nos observations sont-elles en accord avec les descriptions déjà faites 7
Avant que les différentes cellules aient pris la place qu'elles occuperont dans la spore
mûre, on observe dans les futures cellules polaires une « vecuottsetion » d'Une fraction
du cytoplasme de la cellule dont seule la zone périphérique est dense (pl. 14 A)
FIGURE 7
La sporogenèse chez Myxobolus extguus
A.
Association de la cellule enveloppante et de la cellule enveloppée.
B.
Division du noyau de la cellule enveloppante.
C.
La cellule
enveloppée s'est
divisée. Les noyaux des cellules
enveloppées et ceux de la cellule enveloppante sont disposés
en croix.
D.
Stade à 3 cellules enveloppées.
E.
La cellule enveloppante dégénère. Parmi les cinq cellules envelop-
pées, les futures cellules polaires (C.p.) présentent le primordiurn
(P).
Dans le sporoplasme (Sp.) le noyau s'est divisé.
Les cellules valvaires (C.v.) sont en positions opposées autour
des autres cellules .
. F.
Dans la spore mûre, les diverses cellules achèvent leur différen-
dation.
47
La partie la plus volumineuse correspondant au primordium, décrite en massue par
LaM et DE PUYTORAC (1965) a toujours chez M. exiguus une forme sphérique (pU6 BI.
Dans le cytoplasme de la cellule polaire et è côté du primordium se forme en même temps le
« tube externe » (pl. 16 8) dont une partie, rectiligne, vient se mettre en face de l'orifice
de dévaqlnation du filament polaire creusé dans chaque valve.
A cette partie rectiligne
fait suite Un prolongement enroulé en spires autour du primordium (pl. 16 El. La structure
primitive tant du primordium que du tube externe est celle d'une condensation de grains
de faibles dimensions.
Cette condensation amène è la formation de microtubules qui dou-
blent ensuite les parois du tube externe (pl. 16 Dl, Nous confirmons donc, pour l'essentiel,
le schéma de formation des capsules polaires indiqué par les travaux
de LOM
et
DE PUYTORAC (1965), LOM {19691, CURRENT et JANOVY (1977).
Un point cependant restait peu clair : dans le tube externe, dont la paroi extérieure
est bordée de microtubules, se forme le filament polaire qui va progressivement rentrer
dans le primordium.
Mais dans ce primordium se formerait aussi, et en même temps, une
autre partie du filament (LOM, 1969).
Or, sur des coupes du filament invaginé dans le
primordium, LOM (1965) note que la face interne est doublée de mlcrotubules, comme
l'est la face extérieure du tube externe.
Le filament qui apparaît dans le tube externe et
le primordium pourrait-il alors n'être rien de plus que la paroi du tube externe qui s'in-
vaginerait à partir de son extrémité distale, celle située en face du point de dévagination.
Cette formation du filament polaire par invagination expliquerait le raccourcissement pro-
gressif du tube externe au fur et à mesure que le filament se met en place, et pour lequel
n'avait pas été jusqu'à présent donné d'explication.
Nous verrions donc l'évolution suivante : le primordium et te tube externe se mettent
en place; ils sont en continuité (pl. 16 A), peut-être depuis l'origine si l'on admet une crois-
sance du tube externe à partir d'un matériau du primordium ; lorsque le tube est arrivé
au terme de sa croissance, le primordium a, quant à lui, atteint le maximum de sa capacité;
la paroi du tube externe est bordée de microtubules ; son extrémité se retourne en une
introversion qui pénétre à l'intérieur du tube (pl. 17 Cl.
Ainsi se forme le filament qui,
progressant tout le long du tube, s'invagine dans la partie sphérique du primordium, s'y
enroule en double spire, ce qui amène inéluctablement la disparition du tube externe.
Lorsque tout le tube s'est invaginé dans le primordium, leurs parois respectives sont
en continuité, comme cela apparelt sur tous les clichés (pl. t3 D, t7 8), et la capsule se trou-
ve en face du canal de dévagination du filament (pl. 178).
La structure de ce dernier, en
«S» sur coupe transversale (pl. 170), est liée à son invagination à rebours à J'intérieur du
tube externe et de la capsule.
La structure spiralée autorise à la fois le « vissage» et la
diminution du diamètre, et facilite l'extrusion en une structure rectiligne avec un maximum
possible d'allongement.
On remarque l'abondance du réticulum autour du primordium (pl.
t7 D) alors que le noyau de la cellule polaire est rejeté dans la région postérieure Où il va
dégénérer (pl. '7 AI.
La dégénérescence cellulaire implique l'autonomie fonctionnelle, à maturité, de la
structure « cnidocystique » dont la valeur et l'utilité fonctionnelles n'ont d'ailleurs pas
été résolues.
48
Quelques hypothèses ont pu être émises: les filaments serviraient li un ancrage de la
spore par sa pénétration dans les cellules intestinales. ou encore, au ralentissement du tran-
sit de la spore; ils seraient ainsi une sorte li: d'ancre flottante» dans le chyme; cependant
on n'a jamais observé de filaments polaires plantés dans des cellules intestinales. Par contre,
nous avons remarqué que la déveqlnation des filaments, provoque un recul de la spore.ainsi
propulsée en tournant sur elle-même.
Un effet mécanique sur l'ouverture de la spore, dont nous verrons par ailleurs qu'elle
dépend aussi d'une attaque enzymatique du ciment lntervalvalre, pourrait-il être envisagé?
Par leur dévagination,les filaments participeraient à l'écartement des cellules valvaires
et donc à la libération du sporoplasme.
Obturant l'orifice de dévagination du filament polaire, LOM et DE PUYTORAC
(1965), puis LOM (1969) décrivent une structure qui forme un « bouchon» et dont le
rôle va s'avérer très important car elle conditionne la dévagination des filaments polaires.
Nous avons retrouvé cette formation entre te point d'attache du filament sur la capsule
polaire et le canal de dévaqlnation dans la valve de la spore (pl. 17 8).
Sa partie centrale,
plus épaisse, s'avance d'un côté vers la lumière du filament invaginé, et de l'autre, vers l'ori-
fice de dévaqination.
Ses bords vont, en s'amincissant, recouvrir en partie la région apicale
de la capsule.
Il faut remarquer que, si la structure de ce ({ bouchon» se perfectionne au
cours de la formation de la capsule polaire, le matériau du bouchon apparaît très tôt dans sa
position définitive, sous la forme d'une simple couche de matériel dense à l'extrémité du
tube externe (pl. 17 Cl.
Il est possible que le futur ({ bouchon polaire» fasse une butée-
contre laquelle le tube externe s'appuie pour s'invaginer.
La capsule polaire de la spore
mûre, une fois achevée la mise en place du filament, s'allongera de manière à prendre l'allure
d'une poire dont l'extrémité effilée vient en face de l'orifice de dévagination du filament.
Quelle est la composition de la capsule polaire et de ses composants 7 Si KUDO (1921)
suggérait une composition polysaccharidique du filament, nous n'avons, en fait, pour seules
références valables et récentes que les recherches ultrastructurales dont nous venons de par-
Ier et qui sont plutôt en faveur d'une nature proteique de la capsule et du filament polaires.
Le bouchon polaire a été un peu plus étudié pour la simple raison que c'est apparemment
lui qui permet, ou non, la dévagination du filament.
Les travaux ont donc porté sur la
détermination des substances capables de le détruire.
Déjà les premiers observateurs des spores de Myxosporidies (BALBIANI, 1863, 1883;
BUTSCHLI, 1881; THELOHAN, 1895, ...) ont plongé les spores dans des bains d'acides ou de
49
bases divers, à des concentrations variées.
Puis, de nombreux autres auteurs ont à leur
tour repris ce tvpe d'expêrlmentation.essevant de nouveaux prcdults chfmiques sur d'ancien-
nes espèces ou}inversement, sur des espèces nouvetles.des réactifs autrefois utilisés ou bien
les deux, ce qui nous vaut l'établissement d'une longue liste de produits provoquant, ou non,
la dévagination des filaments polaires de telle ou telle espèce.
Nous avons, nous aussi, réalisé des tests de ce genre. mais il faut bien admettre que
les solutions chimiques utilisées, même si elles provoquent l'extrusion du filament, ne sont
pas toutes compatibles avec une survie possible du sporoplasme.
Comment admettre, par
exemple, que ce dernier puisse vivre dans l'eau oxygénée?
Le seul pas important dans la connaissance de la composition du bouchon polaire est
franchi avec LOM (1964) qui remarque l'effet particulier de solutions aqueuses saturées
d'urée. Après avoir éliminé toute cause physique (diférencedepressionosmotique) cet auteur
arrive à la conclusion que l'urée provoque la dévagination du filement polaire parce qu'elle
dénature les protéines et que le bouchon doit être de nature protéique.
Pour essayer de
cerner ce problème, nous avons donc réalisé des tests histochimiques en microscopie photo-
nique et en microscopie électronique.
La réaction de DANIELll révèle un manchon protéique positif au niveau du bouchon
polaire. Par contre, les tests de détection des groupements SH, selon CHEVREMONT et
FREDERIC, sont négatifs.
Nous associons à ces tests celui de SALAZAR qui permet de
révéler à la fois les mucopolysaccharides et des glycoprotéines,
nous voyons alors la cap-
sule polaire présenter une réaction positive.
Au test
à l'APS, les capsules polaires donnent une réaction positive contrairement
au « bouchon polaire D.
Après acétylation, cette réaction disparait, mais on la retrouve
après acétylation suivie d'une saponification.
Il est admis que,
sur coupe à la paraffine,
l'APS réville les polysaœharides.
Le'carmin de BEST utilisé pour révéler le glycogène laisse incolores les capsules polai-
res. En microscopie électronique les capsules polaires, tant au niveau de la paroi que du fi-
lament, sont entièrement négatives au PATAg. Il en est de même pour le bouchon polaire,
mais dans le cytoplasme de la cellule polaire on trouve des granulations positives (pl. tB),
qui localisent des polysaccharides.
La synthèse de ces résultats nous fait exclure une simple composition pclvsacchatidl-
que du bouchon polaire. La dénaturation du bouchon polaire constitue une première étape
dans le processus d'extrusion du filament, et cette étape franchie, une différence de pression
osmotique entre l'intérieur de la capsule polaire et le milieu extérieur permettrait la dévaqi-
nation du fila-nent.
S'il en est ainsi. on peut espérer obtenir cette dévagination en utilisant des enzymes
spécifiques telles que les protéases contenues dans les sucs digestifs.
Dans ce domaine encore, THELOHAN fut un précurseur puisqu'il testa des sucs
digestifs de poisson sur diverses spores, avec des succès divers...
50
Nous avons essayé
de Quantifier les résultats obtenus de cette façon en procédant
comme suit
Des spores sont récoltées à partir de kystes ouverts dans de l'eau de mer ou maintenus
dans l'eau jusqu'à décomposition des tissus.
L'eau est renouvelée pour éviter une putréfac-
tion trop importante susceptible d'altérer aussi les spores. Ces dernières, une fois lavées des
débris organiques, peuvent se conserver plusieurs mois.
Avant chaque expérimentation,
nous les contrôlons et jugeons de leur întégr-'ité par l'absence de trop nombreuses dévaglna-
tiens de filaments polaires, de spores ouvertes ou de sporoplasmes altérés. Lorsqu'elle inter-
vient naturellement dans un lot, la détérioration des spores est très rapide; en 3-4 jours .
1 semaine, on voit les valves se séparer, les filaments se dévaginer et les sporoplasmes dispa-
raître.
Plusieurs types d'expériences ont èté tentés
a) Nous imprégnons d'une suspension de spores un morceau de papier filtre ou de co-
ton que nous replions ensuite et ligaturons de manière à former une boulette atta-
chée à un fil. Nous l'introduisons à l'aide d'un tube à bords rodés dans l'estomac
d'un muge maintenu vivant en aquarium.
La configuration du tube digestif du
muge ne permet pas d'introduire la boulette plus loin que l'estomac.
Le fil, assez
long pour dépasser de la bouche, nous permet, par simple traction, de récupé-
rer la boulette sans blesser l'animal. En exprimant un peu de «jus» nous constatons
que certaines des spores mises, par ce moyen, en contact naturel avec les enzymes
digestives présentent des filaments polaires dévaginés.
b) Nous prélevons des fragments de tubes digestifs à différents niveaux.
Nous ligatu-
rons une extrémité, injectons dans la lumière de l'organe, une suspension de spores,
ligaturons l'autre extrémité, puis nous maintenons ces fragments de tube digestif
dans une solution physiologique.
Des prélèvements sont ensuite faits à intervalles
réguliers de 15 minutes à partir de la 5ème minute et jusqu'à la quatrième heure.
On peut noter des dévaginations de filaments polaires à tous les niveaux, même à
partir de l'estomac.
cl Par ailleurs des spores sont mises en présence de sucs digestifs prélevés à l'aide
d'une seringue.
La viscosité trop grande du liquide recueilli ne permet pas une
filtration sur membrane Millipore ; nous l'utilisons donc brut.
Nous [uqeons de
l'efficacité de ces sucs par comptage des dévaginations de filaments polaires dont
voici deux exemples:
SPORES DE M. CfPHALUS DANS SUCS DIGESTIFS DE M. CEPHALUS
5'
sur 88 $porllS 2 sont déllaginées, soit
2,2%
15'
sur 129 spores 12 sont dévaginées, soit
9,3%
30'
sur 142 spores 16 sont dévaginées, soit
11,2%
60'
sur 161 spores 29 sont dévaginées. soit
18,01 %
120'
sur 160 spores 30 sont d6vaginées. soit
18,75%
51
SPORES DE M. CEPHALUS DANS SUCS DIGESTIFS DE M. AURA TUS
5'
pas de dévaginations
15'
mlbut de dévaginarions
30'
sur 345 spores 65 sont dévaqinêes, soit
18%
60'
sur 41 1 spores 104 sont dé\\laginées, soit
25%
120'
sur 507 spores 127 sont dévagînées, soit
25%
Par ailleurs, nous avons obtenu le pourcentage maximum de déveqinations avec des
spores provenant de branchies de M. cephalus et du suc digestif de M. ramada ; au
bout de 15 mn nous avons 50% de filaments dévaginés ",5 spores non dévaginées
pour 116 spores dévaginées). Ce fut cependant un Cas exceptionnel, car fe maximum
atteint le plus souvent est 25%.
Il n'y a pas d'extrusions meesives et simultanées
des filaments polaires.
Les mêmes expériences ont êta répétées plusieurs fois avec les différentes espèces
de Muges, donnant des résultats variables, très certainement influencés par des
paramètres que nous ne contrôlons pas, comme la concentration des sucs diges·
tifs, leur composition, ainsi que l'état physiologique de la spore. Il semble y avoir
une période optimale pour la ëévaqlnatlon des filaments polaires.
Elle se situe
entre 1 à 4 mois après le prélèvement. Mais encore faut-il tenir compte du mode
de conservation des spores.
Cela confirme les données de HOFFMAN et PUTZ
11969, 1970 selon lesquels chez Myxobolus cerebralis les spores fraiches ne sont
pas aussi infectantes que celles âgées de 4 à 5 mois.
dl Un autre facteur susceptible d'intervenir dans la germination des spores pouvait
être le pH du milieu.
Comme les sucs digestifs de Muges nous ont montré une
variation allant de pH:4 à pH:7, nous avons procédé à des expériences en broyant
des tubes digestifs dans des tampons (Acétate de Na/HCI, Acétate de Na/CH3
COOH) de pH:3, 6, pH:4, 5 et pH:6,5.
Les brevets faits au Porter sont centrifu-
gés à 0" C et le surnageant recueilli est assez fluide pour être filtré sur membrane
Millipore sous pression.
le liquide recueilli est limpide et sert de milieu d'incuba-
tion pour les spores.
Nous obtenons des dévaginations de filaments polaires avec
les trois valeurs de pH utilisées.
el Nous continuons nos tests en utilisant des solutions de trypsine, pepsine, pancréa-
tine, protéase, maltase, amylase, hyaluronidase à différents pH et concentrations,
mais elles ne permettent, au mieux, que d'obtenir 15% de dévaginations des fila-
ments polaires.
Des combinaisons de plusieurs enzymes n'améliorent pas ces
résultats.
52
f) La mise en incubation de spores dans du sérum de poisson ne permet pas d'obser-
ver de dèvaqinatlcn des filaments polaires, pas plus que des broyats de foie ou la
bile utilisée seule.
Ces piètres résultats soulignent la complexité de la structure et du mécanisme qui
permettent la dévagination des filaments polaires.
La présence de glycoprotéines dans le
bouchon polaire expliquerait les réponses ambigües aux tests de détection ·histochimique.
L'hypothèse de LOM (19641 sur la dévagination du filament par dénaturation d'une
structure protéique constituant le bouchon polaire peut donc être maintenue par les diffé-
rents tests que nous avons réalisés, permettant d'affirmer la nature protéique ou qlvcopro-
tèique du bouchon et la composition glycoprotéique du filament et de la capsule polaire.
2.
Le sporoplasme.
Depuis que les Myxosporidies sont connues, le spcroptasme, considéré comme l'élé-
ment de propagation, est décrit avec deux noyaux.
Mais sa structure cytoplasmique n'a
été révélée que depuis peu de temps.
LOM et oe PUYTORAC (1965) signalent dans le sporoplasme de différentes Myxos-
poridies, des mitochondries, des mlcrobules, des granules denses et des lamelles ergastoplas-
mfques. LOM. (19691. complète ses observations par la description de nombreux ribosomes
et d'un ou de deux appareils de Golgi. Dans les stades les plus jeunes il trouve de nombreuses
petites vésicules de réticulum, mais plus tard il n'y a que des clstemae disposées concentri-
quement autour du noyau. On voit aussi apparaltre dans le cytoplasme des vésicules denses
aux électrons.
SCHUBERT et coll. (1975) signalent dans le sporoplasme de nombreux
ribosomes et de rares mitochondries.
CUARENT et JANOVY (1977) décrivant les mêmes
organites que tous les auteurs précédents, pensent que dans les vacuoles à contenu dense
sont stockés des produits du métabolisme.
Dans les spores mûres, ils décrivent du matériel,
non inclus dans des systèmes membranaires et qui est, à leur avis, du glycogène; il serait
localisé dans la région correspondant à celle de la vacuole iodophile décelée en microsco-
pie photonique.
Toute recherche ayant pour but la mise en évidence des substances de réserve ou
supposées telles dans le sporoplasme doit, en effet, être comparée aux travaux antérieurs
portant sur la « vacuole iodaohile ».
La présence ou l'absence de cette formation colorable par l'iode (la solution la plus
couramment enotovee pour cela est le liquide de LUGOL) a longtemps servi à distinguer deux
grands groupes de Myxosporidies.
Cette vacuole a même été le seul critère de distinction
entre des genres comme'Myxobolus et Myxosoma. MULLER (1841) fut le premier à en
rapporter l'existence puis BUTSCHLI (1881) se préoccupa de ses affinités tinctoriales car il
pensait avoir affaire à un noyau. THELOHAN, le premier (18B91,.en suspecta la vraie nature
53
et remarqua les simllltudesdes réactions de cette vacuole avec celles du glycogène. KUDO
(1921) puis
BOND (19371' arrivèrent à la même conclusion et ce dernier auteur nota, en
outre, des diversités de distribution du glycogène dans le sporoplasme. Cependant/de nom-
breux observateurs avaient déjà remarqué que dans le même lot de spores, certaines pouvaient
présenter une vacuole et d'autres non.
Etudiant la nature de la vacuole lodophüe de 5 espè-
ces appartenant à 3 genres de Myxosporidies, WAlLlKER (968) met en évidence du
glycogène dans tous les genres mais sous des formes et des répartitions diverses. Comme il
est normal que la quantité de glycogène contenue dans le sporoptasme varie avec l'état de
maturité et l'âge de la spore, cet auteur conclut de ses observations qu'aucune importance
ne doit être donnée à la vacuole iodophtle en systématique, ce qui est également l'opinion
de LOM (1969).
La connaissance de la structure du sporoplesme revêt donc une certaine importance,
à deule points de vues : d'abord, parce qu'il s'agit de l'élément qui assure la reproduction
de l'espèce, ensuite parce Qu'une partie de la systématique a été basée sur la « vacuole io-
dophile D.
L'aspect structural sera maintenant développé, t'aspect te reproduction l) fera l'objet
d'une étude séparée car il revêt une importance capitale dans la connaissance du cycle des
Myxosporidies.
La cellule Qui, dans le sporoblaste, donnera le sporoplasme a comme caractéristique
principale de présenter deule noyau le (pl. 75). La division du noyau unique qu'elle possédé
initialement intervient a/ors que les différentes autres cellules n'ont pas encore la disposi-
tion définitive' qu'elles occuperont dans la spore (pt. 14 BI. Ces neveux. en position pres-
que centrale dans le sporoplasme, sont très proches l'un de l'autre, les parties de chacun
d'eux Qui se font face étant aplaties (pl. 15 B, 19 C, D).
Cette disposition ressemble beau-
coup à celle décrite chez les Microsporidies (MAURAND, 1973). Le feuillet externe de la
membrane des noyaux se prolonge dans le cytoplasme en un réticulum abondant (pl. 19 A).
On peut également noter la présence de grosses mitochondries, toujours localisées à proxi-
mité immédiate des neveux et d'un appareil de Golgi (pl. 19 CI.
Enfin, apparaissant peu
à peu au cours de la sporogenèse (pl. 15 B), des grains de substances denses finissent par
former une ceinture autour des noyaux (pl. 19 D).
A Î'~PS, le sporoplasme réagit positivement;
après acétvlaticn; la teinte rouge
générale disparalt pour ne plus laisser subsister que quelques points rouges isolés. Après
acétvlation et saponification, le sporoplasme retrouve son caractère positif initial.
Le spo-
roplasme sa montre
positif au carmin de BEST, sans que la teinte soit intense; la colo-
ration disparaît après digestion par l'amylase salivaire. Les tests au Bleu alcian ne donnent
aucun résultat positif ce qui exclut la présence de mucopoivsaccnartoes. Les tests de détec-
tion des protéines, tels que la réaction de DANIELLI, le test au DDD et la méthode de
SALAZAR permettent de mettre en évidence une réaction pOsitive du sporoplasme ; remar-
quons que la dernière méthode citée permet aussi de révéler des glycoprotéines.
Par contre, /a réaction de CHEVREMONT et FREDERIC Qui révèle les groupements
SH donne des résultats négatifs.
54
Les méthodes de détection des lipides ne permettent que, dans quelques cas, et avec
le bleu luxai, de localiser quelques points positifs dans le sporoplasme. Par contre, on rencon-
tre plus fréquemment des gouttelettes lipidiques qui semblent situées, à l'intérieur de la
spore, entre les capsules polaires et le sporoplasme.
La synthèse de ces tests nous permet donc d'envisager, dans un sporoplasme fonda-
mentalement protéique, la présence de substances glucidiques ou/et glycoprotéiques comme
matières de réserve. Des tests au PATAg. effectués en microscopie électronique confirment
la présence de substances
polysaccharidiques dans le sporoplasme, sous forme de granules
également dispersés mais pouvant aussi former un amas compact (pl. 19 A, 8, Cl.
Selon les auteurs, le genre Myxobolus devrait présenter une « vecuote iodophile ».
D'après toutes les observations que nous venons de faire, il ne fait pas de doute qu'il n'existe
aucune structure vacuolaire, surtout de l'importance de la présumée vacuole iodophile dans
le sporoplasme.
Par contre, nous montrons la présence de substances polvsaccharldiques,
jouant vraisemblablement le rôle de substances de réserve et donc sujettes à fluctuation;
de telles substances peuvent être colorées par l'iode.
Les deux noyaux du sporoplasrne,
accolés l'un à l'autre, forment une masse qui peut, elle aussi, se colorer par le Luqcl.
Il n'y a donc pas lieu de maintenir la notion de vacuole car il n'existe aucune entité
y correspondant, la colorabilité par le Lugol devant être attribuée à d'autres structures
sans valeur systématique.
En conséquence, le genre Myxosoma Thélohan, 1892, doit être
mis en synonymie avec le genre Myxobolus Butschli, 1882 .qui lui est antérieur.
Le sporoplasme présente une activité enzymatique décelable en microscooie ohotoni-
que: les tests de détection des peroxydases
sont positifs {rëection à l'a-naphtol selon la
technique de Ritter et OJeson).
D'autres tests de lectures des peptidases, des phosphatases
des lipases, de la succino-déshydrogénase et des estérases, ont tous été négatifs. Il faut bien
admettre cependant que ces techniques sont très délicates à mettre en œuvre, les enzymes
difficiles à conserver et les sporop\\asmes très petits.
Il est, en outre, vraisemblable que
certaines activités ne soient pas décelables dans le sporoplasme tant qu'il est dans la spore
car elles ne se manifesteraient qu'après l'éclosion.
En résumé, le cytoplasme des sporoplasmes renferme tous les organites cellulaires
fondamentaux, excepté le centriole qui n'a encore jamais été décrit chez les Myxosporidies.
3.
Les Valves.
Les cellules valvaires n'ont été réellement découvertes que par LEGER et HESSE
(1906) puisqu'avant eux, elles étaient considérées comme une sorte de produit de sécré-
tion des constituants de la spore.
Les travaux postérieurs à 1906, réalisés en microscopie
photonique, font donc état de deux cellules valvoqènes qui se modifient en s'allongeant
et en s'aplatissant de manière à prendre leur position définitive de valves protectrices.
NOBLE (1944) résume parfaitement les connaissances à ce sujet en disant qu'au cours de
l'aplatissement des cellules valvaires, leurs noyaux deviennent rapidement hypertrophiés,
55
aplatis et que leur substance chromatique a: is graduBlly absorbed by the spore cytoplasm..
Thas6 nuclei are the tirst of the spore nuclei to disapPHr D. L'auteur se demande donc
si le matériel valvaire n'est pas en partie d'origine cytoplasmique et en partie d'origine nu-
cléaire.
D'ailleurs, BOND f1937 1 aveit déjà envisagé la présence d'acides nucléiques de
désintégration du noyau dena la cellule valvaire.
L'étude ultrestructuœle des cellules val-
vaires commence en 1965.
LaM et DE PUYTORAC remarquent d'abord le présence de
microtubules, plus abondants 8U niveau du bourrelet. Ils trouvent les autres organites cyto-
plasmiques et notent la fregmentstion du noyau puis sa disparition progressive. LDM (1969)
précise que la mise en place des cellules valvaires doit être très repide car il n'a pas pu l'obser-
ver. /1 obs.erve cependant le rotetion de le position de la ligne de suture qui devient progres-
sivement perpendiculaire è la surface du sporoblaste. Il remarque également la condensation
du cytoplasme eu niveau du canal de dévagination des filaments polaires.
CURAENT et
JANOVY (1977) font les mêmes observations de microtubules dans les cellules velvaires et
de condensation cytoplesmique eu niveau du canal de dévagination des filements. Ce matériel
de condensation semble d'eilleurs, pour ces trois euteurs, être li l'origine du bouchon polaire.
Intrigués par l'extraordinaire résistance des spores, BALBIANI (1863), BUTCHLI
(18B1), THELOHAN (1895)
les plongaaient dans des solutions d'acides ou d'alcalis et de
divers egents chimiques. De nombreuses substances et espèces de Myxosporidies furent einsi
testées li l'aveuglette.
Feisant le point des observetlons des auteurs précédents et des sien-
nes propres, KUOO (1921) conclut è une nature chltinoïde des vaNes des spores des Myxos-
poridies.
LOM (1964) entreprend une étude des acides aminès qui ne donne pas de résultats
cer elle est faite sur quelques ecides aminés par les méthodes de coloration histochlmlque.
Capendent, comme après un séjour dens un milieu alcalin, les velves se colorent per le bleu de
brcmophéncl, en pertlcuner eu niveau du bourrelet de la ligna de suture, il conclut
è une composition protéique, et è /a probabilité d'existence d'une protéine spécifique. C'est
aussi l'opinion de SCHULMAN (1966) qui tient pour non connue le constitution chimique
des velves, mais la suppose è basa de protéines spécifiques, avec une composition différente
pour le bourrelet de la ligne de suture.
Toutes ces observations reconneissent donc sans
pouvoir la préciser la complexité de la structure des valves.
•. Ultr.ltructure des velves
Chaz MyxoboJus les cellules valvaires sont au nombre de deux (parfois plus dans
d'autre tl8nre, mals iBmllls moins).
Oans le sporobleste, en cours d'évolution, elln ne sont
reccnnelseebtee, eu d'but, que per l'absence de structure particulière,
A le différence des
celluln poletres at du sporoplesme, il n'y epperatt rien de nouvaeu pendent trés longtemps,
jUlqu'è ce qu'alles commencent è s'étirer de menière è envelopper les autres cellules per
rapport auxquelles el/es sont en positions diamétralement opposées.
Le premler Jndice
d'une modification est leur apletissement qui eméne-e progressivement la callule è le forme
d'une coupole (pl. 151.
Dans la cellule en cours de transformation, las différents constituants vont dégénérar
peu è pau. Le noyeu s'allonge, devient de plus en plus plat (pl. 158), perd toute structure
at disparait ; il en est de même pour le cytoplasme et les orgenites cytoplasmiques.
Le
56
cytoplasme est, en effet, comprimé entre les membranes qui se rapprochent jusqu'à pres-
que se toucher, ne laissant entre elles qu'une mince lame de matériel, dérivé du cytoplasme,
mais complètement amorphe (pl. 208),
L'épaisseur des membranes, par contre, augmente
considérablement; elle atteint 15 mp soit 45 mp pour l'ensemble de la paroi. Par contre
un renflement persiste au niveau du futur bourrelet de la ligne de suture (pl. 20, B, C, El.
Aux extrémités des cellules valvaires, on note la présence d'organites denses, presque
sphériques qui correspondent vraisemblablement à des mitochondries en dégénérescence
(pl. 20 Cl.
Elles persistent alors que la formation de la valve est pratiquement terminée.
Dans la zone de contact des deux valves, apparaissent aussi des plages de microtubules
décelables en coupes transversales (pl. 20 Dl et longitudinales (pl.20 El.
Tant les microtubules que les structures résiduelles des mitochondries ne forment
pas une ligne continue tout au long du bourrelet de la ligne de suture.
Lorsque les valves sont complètement formées, elles sont réunies par une sorte de
ciment, formant une couche très mince. On peut observer, au moins en certains points de
la ligne de suture, le passage de microtubules d'une valve dans l'autre (pl. 20 El.
Cet ensemble constitue le système de fermeture de la spore (pl. 20 Cl. Il implique un
dispositif d'ouverture dont nous donnons le détail dans le chapitre traitant de l'activité
enzymatique des Myxosporidies.
Dans les espèces dont les valves possèdent une ornementation superficielle, cette der-
nière est réalisée alors que les cellules valvaires ne sont pas complètement mûres.
Que les valves soient ou non ornementées, une acquisition commune à toutes les es-
pèces est l'édification du canal de dévagination du filament polaire. Cette transformation
qui affecte un point très précis de la valve débute lorsque le tube externe apparaît dans la
future cellule polaire.
A hauteur de la zone de condensation cytoplasmique formant le
futur « bouchon J) et située à l'extrémité du tube externe, se produit, dans la cellule valvai-
re, une condensation cytoplasmique marquant l'emplacement du canal de dévaqlnation
(pl. 16 BI..
A ce niveau, il ne subsiste que les membranes cellulaires accolées (pl. 22 Dl.
Elles n'acquièrent pas ici l'épaisseur qu'elles présentent partout ailleurs dans la valve, mais
elles forment un mince opercule oblitérant le canal.
Comme nous pouvons l'observer en
transmission (pl. 22 Al ainsi qu'en balayage (pl. 2 A, Cl, le canal de dévagination est chez
Myxobolus exiguus un cylindre faisant saillie au-dessus du bourrelet de suture.
La coupe longitudinale montre la présence du bouchon et de l'opercule. Ce dernier
persiste-t-il lorsque la spore est libérée dans le milieu? Nous pensons qu'il est trop fragile
pour cela. Il faut d'ailleurs que le bouchon soit accessible aux attaques des substances suscep-
tibles d'en provoquer la dénaturation.
La formation de ce canal a été suivie par LOM et
DE
PUYTORAC (1965), LOM (19691. et CURRENT et JANOVY (1977) dans le genre
Henneguya. La condensation cytoplasmique dans la cellule valvaire y est beaucoup plus mar-
quée que chez Myxobolus exiguus et montre l'intervention de ce cytoplasme dans la forma-
tion d'un bouchon uniquement valvaire.
Il n'en est pas ainsi chez Myxobolus où le bouchon
provient de la cellule polaire.
57
b. Composition des valves de la spore.
1 . HISTOCHIMIE
Les transformations ultrastructurales intervenant au niveau des cellules valvaires vont
de pair avec l'acquisition d'une extraordinaire résistance.
Il est donc vraisemblable que ces
cellules aient parallèlement acquis une composition chimique particulière.
Les premiers tests que nous avions effectues sur les valves de la spore sont les tests
classiques de "hlstochimie photonique.
Avec l'APS, les valves montrent une réaction négative dans la presque totalité de leur
surface, seuls quelques points sont positifs au niveau du bourrelet de la ligne de suture, mais
pas en face du Heu de dévaqlnatlon des filaments polaires.
Par contre, le carmin de BEST
donne des résultats totalement négatifs au niveau des valves, et il en est de méme pour les
tests au bleu Alcian. Cela nous permet déjà de déduire que la cellule valvaire n'est pas faite
de glucides simples. Vis-à-vis des tests de détection des protéines, la méthode de SALAZAR
et celle de CHEVREMONT et FREDERIC donnent des résultats négatifs, alors que la réac-
tion de DANIELLl présente une réponse positive du bourrelet de la ligne de suture. Enfin,
les méthodes de mise en évidence des lipides donnent des résultats entièrement négatifs
au niveau des valves.
Avec la technique au leuco-zlnc de mise en évidence de la chitine,
les valves montrent une réaction légérement positive. La méthode à l'argent de VON KOSSA
et celle au cobalt de 5TOE LTZNE R permettent de révéler la présence de calcium dans les
valves. On observe alors de nombreux petits points noirs, caractérisant les molécules ayant
fixé du Ca..... , répartis sur toute la surface des valves.
Enfin, les méthodes au bleu de Prusse et au bleu de Tumbull démontrent l'absence
de fer.
Si les tests histochimiques donnent une idée de la composition des cellules valvaires,
ils n'en constituent pas une démonstration suffisante.
Il est nécessaire de compléter ces
données par des analyses plus fines et d'abord en microscopie électronique par le test au
·PATAg.
Avec ce dernier. un précipité caractéristique recouvre la surface externe des valves,
interrompu
au n'veau de la ligne de suture (pl. 21J. L'épaisseur des valves, par contre, ne
présente aucune réaction positive.
Néanmoins au niveau du bourrelet de la ligne de suture
on peut remarquer le fait suivant: quand dans ce bourrelet la coupe passe par un point
vide de toute structure, le bourrelet est entièrement négatif; par contre, si la coupe rencontre
une plage de rnicrotubules, ceux-ci sont contrastés par des prècipités d'argent (pl. 22 Cl.
Ce phénomène est constant sur toutes les coupes où figurent ces micro tubules. Sur
les spores isolées et lavées, la couche externe positive persiste (pl. 21 Bl ; il ne s'agit donc
pas d'un simple revêtement muqueux ou d'un résidu de la sporoqenèse.
Après incubation des spores dans une solution de chitinase, les résultats donnés par
le PATAg. sont sensiblement différents.
La couche la plus externe de la valve.qui était
SB
précédemment positive, présente maintenant un «gonflement», et elle a presque totalement
perdu sa réaction positive.
La chitinase a modifié les structures présentes, soit en éliminant
une molécule ayant réagi positivement/soit en modifiant la conformation des molécules (dé-
polymérisation ou autre ... l.
En complétant ces résultats par la recherche d'une activité en-
zymatique, nous observons la présence de phosphatase acide dans les bourrelets de la ligne
de suture, selon une répartition discontinue qui rappelle celle des plages de microtubules.
Il. MICROANALY5E.
Nous avons procédé à la recherche d'éléments, à l'aide de la microanalvse par diffrac-
tion des rayons X.
les premières recherches sont faites à la sonde de CASTAING sur des
coupes de spores.
Dans les cellules valvaires.nous mettons en évidence du calcium, du soufre
et du phosphore.
Il ne nous est pas possible d'analyser les autres parties de la spore car nous
travaillons sans support et les coupes ne résistent que très difficilement au choc des électrons
du faisceau. Par cette méthode, nous ne détectons aucun des métaux que nous ayons cherchés:
fer, mercure, cuivre.
Nous avons trouvé des constituants normaux de la matière vivante
tels que sodium, carbone et oxygène. Par contre, nous n'avons pas mis en évidence de potas-
sium.
Ces résultats nous incitant à faire une étude plus poussée des éléments présents dans les
valves, nous avons utilisé une sonde couplée à un microscope à balayage. Le principe reste le
même, nous ne pourrons détecter que des éléments, et non des composés, mais nous le ferons
sur une grande surface.
L'analyse de toute la surface de la spore nous révèle à nouveau la présence de calcium
et de soufre dont nous étudierons ensuite le détail de la répartition.
Nous cboississons des
valves reposant à plat sur leur ligne de suture et présentant leur face convexe. Leur orienta-
tion est faite par le repérage du cylindre surmontant le bourrelet de la ligne de suture au point
de dévaqination des filaments polaires ; il indique la face antérieure.
L'analyse sera faite
selon deux lignes parallèles entre elles et perpendiculaires à l'axe entèro-postérieur de la spo-
re.
La première ligne de balayage A passe au niveau des capsules polaires, la deuxième B,
au niveau du sporoplasrne (fig, 8).
fig. 8
Spore de My}(obolus exiguus
(1l530Q)
Le5 poinlillé5 indiquent l'emplacement des
capsules polaires.
Le5 ligne5 A et 8 marquent l'emplacement
des deux lignes d'analyse.
FIGURE
9
Graphes 1 et 2
: Analyse selon la ligne A
intensité de bruit correspondant à 1<J- concentration en calcium
intensité de bruit correspondant à la concentration en soufre.
Par rapport à la détection du calcium, le gain est, pour la détection du soufre,
multiplié par 3. Pour ces deux éléments, Je" tracés sont inversés.
Graphes 3 et 4
: Analyse selon la ligne B
J
intensité de bruit correspondant à la concentration en calcium;
4
intensité de bruit correspondant à la concentration en soufre.
Par rapport à la detection du calcium, le gain est, pour la détection du soufre,
multiplié par 3. Il n'y a pas d'inversion entre 3 et 4 comme c'était le cas entre
1 et 2.
ib:
intensité de bruit de fond.
b : emplacement du bourrelet de suture.
cp: emplacement des capsules polaires.
ru: emplacement de la région médiane, entre les capsules polaires.
--,-
,
,
m
'P
b
1
1.
1
,
,
.~
--~.-
-lD.
1
1
p'-+--+"
:=-t--
1
b
b
P
1
1
59
La ligne d'analyse est parcourue par un spot dont l'origine se situe légèrement en de-
hors de la valve. Lorsque le spot arrive sur la spore, l'analyse concerne d'abord le bour-
relet de la ligne de suture, puis deux possibilités se présentent;
.... selon la ligne A, viennent successivement une région correspondant à l'emplacement
d'une capsule polaire, une région médiane séparant la première capsule de la deuxième,
la région correspondant è la deuxiéme capsule et le bourrelet de la ligne de suture.
.... selon la ligne B, viennent : la région correspondant à l'emplacement du sporoplasme
et, à nouveau, le bourrelet de la ligne de suture.
les répartitions du soufre et du calcium sont données pour chacune de ces lignes d'ana-
lyse par les graphiques 1 à 4 (fig. 9).
On y constate ;
.... selon la ligne A, les répartitions du soufre et du calcium sont inversées. Les bour-
relets de la ligne de suture et la région médiane sont riches en calcium alors que les
zones correspondant 'aux capsules polaires en contiennent moins.
Par contre, ces
demléres contiennent plus de soufre que les autres.
.... Selon la ligne B, les répartitions des deux éléments sont comparables sur toute la
ligne d'analyse.
La région centrale qui surmonte le sporopteeme ne montre pas
une richesse particulière en l'un ou l'autre de ces éléments.
Cependant, dans l'ensemble de la spore, il y a plus de calcium que de soufre. Pour
être enregistrable, le gain doit être, pour le soufre, multiplié par 3 par rapport à celui de
l'enregistrement du calcium.
Bien que l'on rencontre ces deux éléments dans toute la valve, d'une part, le calcium
est plus abondant dans les parties présentant une grande rigidité comme le bord de la ligne
de suture et la région séparant les capsules polaires qui forme une sorte de e côre », d'autre
part, le soufre est plus abondant dans les parties montrant une certaine souplesse, comme
celles Qui surmontent les capsules polaires, car elles peuvent se déprimer lors de l'extrusion du
filament polaire. (Dans les membranes biologiques, la présence de CaH se trouve associée ct
une plus grande rigidité de la structure membranairequia fixé cet ion. Il ya perte de fluidité
et donc modification des propriétés enzymatiques
et de transport de ces membranes).
Nous avons noté Que les filaments dévaqlnès renferment: du soufre, mais pas de trace
de calcium; ce sont justement des éléments éminemment souples.
D'ailleurs, nous avons pu comparer plusieurs types de spores avec celles de Myxobolus
,exiguus'. Si cette dernière est particulièrement rigide, par contre, les spores deCeratomyxa
sp. trouvées chez Dicentrarchus labrax et celle de Kudoa sp. de la vésicule biliaire de Mullus
surmutetus, sont des spores déformables, ce Qui se traduit par la présence de larges plis
6D
de leurs valves. Or, elles renferment du soufre mais elles ne contiennent que très peu de cal-
cium. l'élément dominant, de très loin, est le potassium.
Il semble qu'il y ait là un transfert
d'importance du calcium au potassium.
Il faut cependant remarquer que ces spores ne se
trouvent plus comme Myxobolus dans les tissus, mais dans la bile. Quoiqu'il en soit, au ni-
veau
des éléments
du moins, il y a une nette différence entre ces deux types de spores.
Nous avons également examiné en microscopie à balayage des spores que nous avions
fait incuber dans des bains d'enzymes diverses (maltase. protéase, amylase, trypsine), ou
dans des acides ou des bases dilués. nous n'avons pas noté d'altération de la surface de la
spore par ces diverses solutions. (If faut cependant noter que les grossissements atteints et
le pouvoir de résolution sont de beaucoup inférieurs à ceux de la microscopie à transmission
et dans cescas, insuffîsants).
Ill. ANALYSE DES ACIDES AMINES.
L'analyse des amlno-acides a été faite sur un lot de spores selon le traitement indiqué
dans Méthodes et Matériel.
Parallélement, sur un lot comparable, la teneur en azote a été
estimée après minéralisation et dosage de l'azote ammoniacal par Microkjeldahl. On obtient
alors le résultat suivant
1,9 9 d'azote pour 100 9 de matière fraiche , chiffre qui
peut être rapproché des 5 à 6 9 d'azote,pour 100 9 de matière fraiche, présents chez les
vertébrés aériens.
La première analyse décrite dans Je tableau 1 porte sur la totalité de la spore. Dans le
tableau l, nous donnons les teneurs en différents arnino-aclœs. mais aussi en glucosamine
et en galactosamine.
Si l'on calcule, d'après ce résultat, l'azote apporté par les acides aminés (protéines et
acides aminés libres) on trouve 6,53 9 pour 16 9 d'azote total. L'azote apporté par la gluco-
samine et la galaetosamine représente respectivement 0,017 et 0,064 9 pour 16 9 d'azote
total.
Il faut noter que la glucosamine et la galaetosamine sont dans les conditions expéri-
mentales partiellement détruites (A un taux non connu) en milieu acide chaud (HCI6N-
110°C).
L'azote des acides aminés et J'azote des glucosamine et galactosamine représentent
41,4 % de l'azote total.
Les 58,6 % d'azote restant sont apportés probablement par les acides
nucléiques et par décomposition des sucres aminés voire d'autres molécules,organiques ou
non.
Que ressort-il de cene étude? Dans un premier temps, l'analyse des acides aminés de
Myxobolus exlguus nous permet de mettre en évidence la présence de proline et de taurine
(ces deux amino-acides sont impliqués dans l'osmorégulation des tnvertéorés marins, comme
le démontrent les travaux de HOYAUX et coll. (1916); GERARD et GILLES (1912),
Par ailleurs, la mise en évidence des sucres aminés pose le problème de leur localisation;
en effet, ils sont les maillons élèmentaires de la constitution de la chitine. Pour la deuxième
Tableau 1
ANALYSE DES AMIND-ACIDES CONTENUS DANS UN HYDROLYSAT ACIDE
DE SPORES d<I MYXOBOLUS EXIGUUS
Analyse sur 500 /-lI
Analyse sur 100 /JI
n moles % g
n moles/T6 gN
n moles % 9
n molesl16 gN
2
2
Acide cystéique
traces
traces
traces
traces
Phosphohydroxyproline
"
"
"
"
Taurine
"
"
"
"
Acide aspartique
2,49
21,0
2,52
21,25
Thréonine
1,04
8,75
1,05
8,85
Sérine
1,48
12,5
1,51
12,73
Acide glutamique
3,97
33,4
3,98
33,39
Proline (440)
1,43
12,0
nd
nd
Glycine
1,61
15,6
1,67
14,08
Alanine
1,36
11,5
1,37
11,55
G1ucosamine
0,145
1,22
nd
nd
Galactosamine
0,545
4,59
nd
nd
Valine
1,12
9,43
0,93
7,84
1/2 Cystine
1,07
9,01
1,02
9,6
Methionine
0,23
1,94
nd
nd
IsoJeucine
1,29
10,9
1,28
10,74
Leucine
1,71
14,4
1,82
15,34
Tyrosine
0,76
6,40
0,78
6,57
Phénvtalanlne
0,90
7,58
0,98
8,26
Ornithine
nd
nd
nd
nd
Lysine
1,98
16,7
2,01
18:95
Histidine
0,42
3,54
0,48
4,04
Arginine
0,91
7,56
0,82
6,91
Urée
traces
traces
traces
traces
Les résultats d'analyse sur 100 /-lI permettent seulement de confirmer ceux obtenus avec
une prise d'essai de 500 I...L En effet, dans les conditions opératoires adoptées, une prise
d'essai de 100 /-lI conduit .à l'analyse de quantités très faibles d'acides aminés (inférieures
à 25 n moles), quantités proches de la limite de sensibilité de t'autoenatvseur.
nd = quantités non dosables.
Tableau 2
REPARTITION DES AMINO-ACIDES TOTAUX DES SPORES
do MYXOBOLUS EXIGUUS
SURNAGEANT
CULOT
n moles 1
%
n moles 1
du Totel
% du Total
prise essai
prise essai
Acide cystéique
6,7
1,8
Phosphohydroxyproline
16,3
4,3
204
5,7
Taurine
6,4
1,7
22
0,6
Acide aspartique
35,2
9,3
484
13,6
Thréonine
11,7
3,1
113
3,2
Sérine
23,5
6,2
203
5,7
Acide glutamique
51,5
13,7
464
13
Proline
17,9
4,7
266
7,5
Glycine
39,5
10,5
262
7,3
Alanine
25,9
6,9
196
7,3
Glucosamine
13
0,4
Galectosarnine
137
3,8
Valine
29,5
1,3
173
4,9
1/2 Cystine
25
0,7
Methionine
6
0,2
lsoleucine
13
3,4
124
3,5
Leucine
29,5
7,8
128
3,6
Tyrosine
9,1
2,4
117
3,3
Phénylalanine
16
4,2
70
2
Omithine
6,4
1,7
16,8
0,5
Lysine
18,5
5
377
10,6
Histidine
9,3
2,5
57
1,6
Arginine
14,7
3,9
109
3,1
FIGURE 10
Histogramme de comparaison des pourcentages des différents
amino - acides présents dans
le culot ct dans le surnageant
obtenus par centrifugation d'un broyat de spore Myxobotus
exiguus
(Les valeurs utilisées sont celles du tableau 2).
[
l '
~;
~
li
cjg
[
Il
lIIl
i'
1
;
,
-
..
~ -l'
o<
<
~
~
~
<
0
1
DI
~ ~
~,
_f
~ i
~---I'
l '
--'~--~I;
1 J
--~~I;
~
1 i
_ _ _1;
c:j!
~
I!
1
1
1
1
"
~
~
0
""0' ". '.0"'00' "', 'P"".'"""" "0 ,"""
63
analyse, 110US brisons donc des spores en les broyant avec du sable de Fontainebleau dans un
mortier de petite taille.
Nous libérons ainsi les sporoplasmes et les capsules polaires des
valves.
Si ces dernières, très résistantes, ne forment que de qrcs fragments, voire restent
tout simplement sous forme de
demi-valves , par contre les capsules polaires et leurs fila-
ments sont cassés et les sporoplasmes sont, quant à eux, complètement dispersés.
En centrifugeant dans de l'eau bidistilJée,nous obtenons deux fractions
- un surnageant contenant les produits de désagrégation des sporoplasmes et des capsules
polaires.
- un culot renfermant les éléments-les plus gros et les plus lourds, à savoir les valves et les
gros débris des capsules polaires et des filaments.
(Nous pensons que le contenu des capsules polaires se trouvera dans le surnageant lorsque
les capsules ont été cessées, et dans le culot lorsqu'elfes sont restées mtectes. ).
L'analyse séparée des deux fractions permet des remarques intéressantes (tableau
2 et fig. lai.
Tout d'abord, si dans chacune des fractions, l'importance de la plupart des amine-
acides est comparable, il-en est pour lesquels le pourcentage Qu'ils représentent dans le chiffre
total est sensiblement différent
: c'est le cas de la taurine qui est près de trois fois plus
abondante dans le surnageant, contenant les sporoplasmes, Que dans le culot, ce qui pourrait
confirmer une capacité d'osmorégulation pour le parasite.
Une telle disproportion s'observe
aussi pour la leucine, la phénylalanine et l'ornithine.
Inversement, certains amino-acides
sont plus abondants dans la fraction culot: il en est ainsi pour la valine et la lysine; et encore
ne relevons nous, dans ce cadre, que les acides aminés dont la quantité diffère du double
d'une fraction à l'autre.
De plus, certains ami no-acides ne se trouvent que dans une fraction
C'est ainsi que l'acide cvstèique ne figure que dans le surnageant. Nous ne chercherons
pas à fournir d'hypothèses explicatives à cela car aucun autre fait ne permettrait de les
étayer; il en est de même pour la présence de cystine et de méthionine dans la seule fraction
culot.
Par contre, la présence dans le seul culot de la glucosamine et de fa galactosamine
nous ramène è la composition des valves de la spore. En effet, la chitine est une pclvqalac-
tosemlne. et la glucosarnine peut elle aussl se polymériser pour former une substance voisine.
Il est, en outre, établi que, dans la polygalactosamine formant la chitine, est associé du carbo-
nate de calcium (GENEVES, 1972).
Or, cela s'intègre parfaitement à nos autres résultats.
et permet une synthèse des différents tests que nous avons effectués précédemment.
64
c. Discussion.
A la lumière de nos travaux nous pensons que la complexité de la composition des
cellules valvaires serait due à ce que, du côté externe, se trouverait une couche de chitine,
associant la qalactosemine au carbonate de calcium que nous avons décelé par microanalvse,
ce qui correspondrait à la couche positive au test au PATA9.
\\1 est vraisemblable que le
polvmère qui la compose incorpore également de la qlucosamine. Sous cette couche externe
« chitineuse» ou «chitinoïde ». se trouvent les membranes de la cellule valvaire, épaissies
(et vraisemblablement renforcées par les dérivés de la dégénérescence du cytoplasme et du
noyau).
Sont-elles uniquement lipo-protéiques? Nous ne pouvons nous prononcer, mais il
est certain que nous obtenons une enveloppe faite de trois couches superposées qui lui
confèrent son extraordinaire résistance ( + un éventuel cytoplasme résiduel entre les membra-
nes).
Cette structure est visible sur des photographies de spores en fluorescence. Les spores
présentent une fluorescence naturelle.
On" distingue les deux membranes épaissies, avec
l'espace qui les sépare, (de faible dimension
et apparaissant comme une ligne sombre) et
tout-à-fait à l'extérieur, la couche correspondant au revêtement de chitine, représenté par
une «ligne de fluorescence plus fine» (fig. Il).
fig. 11
Spores de M. e}(iguus en microscopie à fluorescence,
Les flèches indiquent les trois lignes de fluorescence de l'enveloppe
65
Comme nous l'alions fait remarquer, il existe peu de travaux sur la nature et la structu-
re des valves des spores de Myxosporidies.
Ce sont encore les travaux de LOM et
OE
PUYTORAC f1965) et de LOM 11969) Qui, tout en étant les premiers, ont eoportè
le plus d'informations. Les rares études postérieures n'ont fait Que confirmer leurs observa-
tions chez d'autres espèces de Myxosporidies.
En résumé, notre propre étude, dans la partie uttrasttucturale, permet d'abord de véri-
fier et de confirmer' les observations et conclusions des précédents auteurs, mais aussi de
suivre la mise en place des cellules valvaires qui se produit alors Que la différenciation des
autres cellules n'est pas terminée. ( Nous avons, chez Myxidium anguiJ/ae, lschli, 1915 obser-
ltIf la formation de plis de la surface valvaire, alors que la spore n'est pas encore mOre, msis
sur des valves déjtJ en ptecel.
Par ailleurs, du point de vue composition chimique, nos résultats apportent des élé-
ments nouveaux et fondamentaux.
S'il est, en effet, peu surprenant que les valves soient
en partie constituées de protéines puisqu'elles dérivent de cellules dont il ne reste que les
membranes et un cytoplasme résiduel et condensé, par contre, leurs propriétés mécaniques et
chimiques ne peuvent être uniquement liées à la présence de protéines. Nous mettons alors
en évidence une couche de polymères de qalactosamtne et de glucosamine, globalement
équivalente à une chitine, susceptible de se calcifler de façon importante, doublant ainsi les
couches Iipidoprotéiques rnembranaires.
Cette association complexe explique à la fois
les réactivités diverses aux tests utlltsés et la résistance des valves.
La composition des bourrelets de la ligne de suture est encore plus complexe; c'est à
ce niveau qu'interviennent les mécanismes de déclenchement de "ouverture de la spore.
Suite à notre étude, nous pourrions les envisager de la façon suivante : la fermeture
des valves est assurée par des faisceaux de microtubuJes oul.Iocelernent au moins, restent
en continuité d'une valve à l'autre; la liaison entre les valves est renforcée par un matériau
inclus entre les deux bourrelets valvaires.
D'autre part, des enzymes sont associées aux plages de microtubules ; la mise en acti-
vité de l'tou destenzvmels) par la dissociation du complexe glycoprotéique auquel ellels}
sereitenlt fiéie)s Ivseralt les faisceaux de microtubules et le ciment intervalvaire. Ainsi, il ne
serait pas nécessaire que la spore resta très longtemps dans un milieu ayant fonction de
digestion pour qu'elle
s'ouvre. Un changement de conformation induit par le traitement,
voire l'action complémentaire d'un effecteur chimique non obligatoire, est suffisant pour
expliquer l'initiation du mécanisme d'ouverture. la structure complexe réalisant l'ouverture
se trouverait dans la spore elle-même.
'Y. Les lignées cellule ires dans la spore.
Un aspect particulièrement intéressant de la sporoqenèse est celui de la différenciation
des lignées cellulaires. En effet, la cellule sporoblastique initiale donne un nombre impair (5)
de cellules formant la spore.
\\1 n'y aura donc pas trois divisions successives équivalentes.
66
Cela provient de ce Que le sporoplasme ne présente qu'une division nucléaire cvtodiè-
rèse.
Nous présentons sous forme de schéma (fig. 12, 13, 14) les principales hypothèses
avancées, la plus récente et la seule appuyée sur des observations ultrastructurales étant celle
de CURRENT et JANQVY (1977).
cc
cc
YC
YC
SM
SM
YC
YC
CC
cC
ycC
6~@
@~/.
~
fig. 14
Les lignées cellulaires dans la spore selon CUF!RENT et JANOVY (1977).
(Notons à propos des hypothèses dèveloppées à partir d'observations en microscopie photo-
nique qu'elles peuvent ëtre, chez un mëme auteur, en contradiction avec des représentations
de cycles d'autres espéces, notamment en ce qui concerne le point le flou » de la structure
multicellulaire dont on ne sait pas toujours quand les descriptions la font eppetuttrel.
De cette synthèse émergent deux possibilités :
• Soit le sporoplasme peut s'isoler dès la première division de la cellule sporoblastique ini-
tiale, la deuxième cellule donnant les autres constituants de la spore, La a binuclèation »
n'interviendrait alors que tard dans la sporoqenèse .
• Soit l'individualisation du sporoplasme est tardive et se réalise au même moment que
celle des autres cellules de la spore (et à son niveau encore peuvent intervenir des variations,
mais il est inutile de spéculer sur les multiples combinaisons offertes par cette structure
multicellulaire).
FIGURE
12
A.
Cycle de Ceratomyxa blenntus (d'après NOBLE, 1941 )
12.
Sortie du sporoplasme.
1.
Fécondation par fusion des noyaux du sporoplasme.
2
8.
à
Croissance des trophontes avec multiplication des noyaux génératifs.
9 à II.
Sporogenèse.
13à17.
Multiplication végétative.
La méiose a lieu en 5, au cours de la sporogenèse.
B.
Cycle de Myxtdium gasterosrei (d'après NOBLE, 1944)
8.
Sortie du sporoplasme.
1.
Fécondation par fusion des noyaux du sporoplasme.
2 à 4.
Croissance du trophonte.
5 à 7.
Sporogenése.
La méiose intervient en 6, au cours de la sporogenèse.
Il n'y a pas de multiplication végétative.
C
Cycle de Mvxobolus guyenott (d'après NAVILLE. 1928 )
1.
Sortie du sporoplasme et fécondation.
3.
Croissance du trophonte.
4 à II.
Formation
des
miero
et
macrogamères
et
nouvelle fécondation.
12 à. 15.
Multiplication végétative.
18 à 34.
Croissance du trophonte et sporogenèse d isporée (21 à 26) DU mono-
sporée (27 à 32).
Une première méiose a lieu entre 4 et Il.
Une deuxième méiose a lieu entre 20 et 33.
Une première fécondation intervient en 1.
Une deuxième fécondation intervient en II.
D.
Cycle de Sphaeromyxa sabrazcst (d'après NAVILLE, 1930 )
1.
Eclosion et fécondation.
2.
Croissance du trophonte.
3 à 30.
Formation de macro et microgamètes avec nouvelle fécondation en 31.
32 à 39.
Après la fécondation en 31, il y a formation d'un trophonte multinucléé
dans lequel intervient la sporogenèse.
40.
La sporogenèse disporée aboutit à la formation de :2 spores.
Une première méiose a lieu entre 3 et 31 pendant la formation de macro
et microgamètes. En 13, 14, 15 et 16,le macrogamonte rejette des "glo-
bules polalres'talors que le microgamonte donne 4 microgamètes (27.28).
Une deuxième méiose a lieu en 33.
\\
® e,@'.
.
r;\\
@
@
V@
,~.. \\
e 0J Qi
. @
A
B
FIGURE
13
A. Cycle de Hermeguva gigantea (d'après GEORGEV[TCH, [9[4)
Libération du sporoplasme.
s.
Fécondation.
6 à 13.
Multiplication végétative.
[4 à 31.
Sporogenèse.
La Méiose se situerait "vas la fin de la sporulation".
B.
Cycle de Mvxtdium bergelise (d'après AUERBACH, 1910)
1.
Sortie du sporoplasme.
2.
Méiose.
3.
Croissance du trophonte.
4.
Sporogenèse.
5.
Spore à l'éclosion, avec fusion des noyaux du sporoplasrne.
Il peut y avoir passage de 2 à 5 et de 2
l par sporogenèse monosporée.
à
C
Les [ignées cellulaires clans Ie pansporoblaste
d'après DAVIS.
D.
Les lignées cellulaires dans le pansporoblaste
d'après NAVILLE.
Dans les deux cas il y a formation de noyaux résiduels (R), tous les
autres étant haploïdes.
E.
Les lignées cellulaires et la réduction chromatique dans la sporogenèse
d'après
NAVILLE
Après fécondation par l'union de deux gamètes inégaux, un noyau
résiduel est rejeté, et tous les noyaux des cellules de la spore
seront
haploides.
F.
Le> lignées cellulaires et la réduction chromatique dans la sporogenèse
d'après
GEORGEVITCH .
Seuls les noyaux du sporoplasnte sont haploides après rejet de noyaux
résiduels, mais les noyaux de sporoplasme proviennent de cellules dif-
férentes.
G.
Lignées
cellulaires
et
réduction chromatique dans la sporogenèse
d'après
NOBLE.
Seuls les noyaux du sporoplasme sont haploldes.
La figure 13 est extraite de Noble 1944
~-,
,@ ••~~
"
" e
. f!j
@'l
"
~.
a>
.
.~
-
,il
"""~.
~
@
J-V
@
".. /
..
@t..
.,
f@'
e s
~, ®
@.,
A
PJ--
-.
-./'~
cf
1
1\\
'
660
c
o
..
• •
• •
••
E
F
ci
o
ci
o
•
•
"o
.~
•
u
67
En fait, nous observons Que la différenciation cellulaire précède la mise en place
des cellules, mais les structures matérialisant cette différenciation n'apparaissent que lorsque
sont présentes toutes les cellules devant former la spore. Ainsi, lorsqu'on trouve dans le
spcrobleete les 5 cellules spcrcblestlques accolées les unes aux autres, l'ébauche du filament
polaire apparaît dans las cellules qui donneront les capsules polaires et, dans le tutursnoro-
plasme, on voit deux noyaux. Par contre, on ne rencontre pas, dans les stades è 2, 3 ou 4
cellules, de sporoptasrne binucléé, ni d'ébauche de filament potaiee. 1/ est donc vraisemblable
que la division du noyau du sporoplasme n'intervienne que tard dans la sporogenèse, lorsque
les autres cellules sont elles-mêmes en train d'élaborer leurs structures caractéristiques.
On peut donc penser que le spcroplasme s'isole dès la 1ère division et que ce sont
deux dlvüicns successives de l'autre cellule fille qui produisent les deux cellules valvaires
et les 2 cellules polaires. Dans ce ces.jt y a séparation précoce du soma et du germen.
C'est j'opinion {fig. 15Jè laquelle amènent nos observations.
C - ULTRASTRUCTURE ET COMPOSITION DU TROPHONTE.
Le trophonte est le stade le otes rarement rencontré et celui dont la détermination
pose le plus de problèmes, à moins qu'il ne contienne des spores mûres.
Tous les travaux antérieurs à 1960 ne donnent des trcphontes de Myxosporidies
qu'une vision en microscopie photonique essentiellement limitée à "observation de 2 types
de noveux.véaètatits et génératifs.
La connaissance ultrastructurale du trophonte commence avec le travail de GRASSE
(1960) sur une Myxosporidie de la vésicule biliaire .Cet auteur décrit une membrane miree
è surface hérissée de villosités, ce qui parait lié à la nutrition osrnotrophe. un cytoplasme
renfermant d'énormes vacuoles, des mitochondries et des gouttelettes lipidiques.
Il note,
en outre, 1j3 présence de a ceJ/ules germinales» Qui sont les sporobJastes.
LOM et DE PUYTOAAC (19651 signalent aussi une membrane mince, des mitochon-
dries. des corps myéliniformes, du réticulum,
un appareil de
Golgi et une nutrition par
pinocytose.
CURAENT et JANOVY (19761 notent sur le trophonte d'Henneguya fJxiNs
deux membranes unitaires séparées par un espace d'environ 0,02/-1. La membrane externe
est doublée de matériel granulaire. Sous cette enveloppe, se trouve une zone d'alignements
de vésicules de pinocytose perpendiculaires è la surface. Le cytoplasme renferme des mito·
chondries, des ribosomes et un appareil de Golgi.
Il y aurait une différence importante entre deux types de trophontes, non pas du fait
de leur structure cytoplasmique qui reste fondamentalement constante Imëme si intervien-
neni des modifications de dtJtail quant au nombre ou il l'importance des inclusions, par
exemple, ou des diffArents organitfS, suivant un cycle liA à la physiologie du parasite), mais
du fait de l'enveloppe llmltante.
68
Nous étudierons donc, à titre de comparaison, deux tvpes de trophontes :
- d'une part, celui de Myxobolus exiguus, Intratlssulaire :
- d'autre part, celui de ceretomvxe herouardi, libre dans la vésicule biliaire de Sarpa
sa/pa.
1. LEI trophonte de Myxobolus exiguus.
Chez Myxobolus exiguus, nous avons pu observer le trophonte, d'une part, dans des
coupes de tissus infestés, d'autre part, lors de l'expérimentation de développement in vitro,
Dans les tissus infestés, autour des kystes de MyxoboJus, nous avons rencontré des
cellules chargées d'inclusions, très semblables au trophonte de Henneguya psorospermica
décrit par LOM et DE PUYTORAC (1965) et qui se trouvaient entre les faisceaux de fibres
formant l'enveloppe réactionnelle.
Il s'agit là de stades jeunes provenant, soit de la germina-
tion sur place de spores formées dans le kyste (ce qui est admis par plusieurs auteurs dont
L1EBERKHUN,IB54:
PFEIFFER,lB91;
THElOHAN,lB95:
GEORGEVITCH,1914
DEBAI5lEUX, 1922; KUDO, 1926 ; GANAPATI, 1941), soit de «bourgeons» provenant
d'une multiplication végétative de stades extérieurs au kyste (Ces modalités permettent
rextention de la maladie dans t'hôte}.
Le jeune trophonte présente un cytoplasme avec de nombreuses inclusions, pas
d'organites
cellulaires
distincts,
et
un gros noyau.
Comme le remarquent LOM et
OE
PUYTORAC, ce n'est que plus tard que les organites sont visibles et que disparaissent
les inclusions qui correspondent vraisemblablement aux substances de réserve du sporoplas-
me.
Sur des coupes de tissus infestés, on n'observe, le plus souvent, que des trophontes
âgés, car lors du prélèvement le parasite n'est repéré que lorsque les spores sont dèlà forrnées
DU que la sporogenèse est en cours, il ne subsiste alors que la partie périphérique du trophonte
ainsi que des fragments résiduels du cytoplasme.
On V trouve essentiellement des mito-
chondries et des lames de réticulum endoplasmique.
La zone la plus externe, limitée par la
membrane du trcphonte.présente de nombreuses travées radiaires (pl.29 Al, perpendiculaires
à la surface, qui semblent autant de chenaux pour le cheminement vers la profondeur du
trophonte des substances absorbées par les nombreuses vésicules de pinocytose qui prennent
naissance à la surface.
Cette dernière est limitée par une formation complexe (pl. 29 8)
qui associe au moins deux membranes parallèles et distantes de O,015j.l environ.
Du côté
externe, elle est doublée par un matériau qui n'a pas une structure membranalre mais qui
apparait plutôt comme une condensation de grains. Des fibres sont disposées entre les mem-
branes de l'enveloppe comme des barreaux d'échelle. CURRENT et JANQVY (1976) décri-
vent un contact hôte-parasite, uniquement en certains points de la surface du trophonte et,
parfois, à ces points de contact, il V aurait passage direct du cytoplasme des cellules-hôtes
dans le trophonte.
Pour ce qui nous concerne, nous avons au, contraire.observé une ccnti-
nuité du contact sur toute la surface du trophonte, et aucun passage direct de cvtoplësme
de l'hôte dans le parasite. Il est vraisemblable que les décollements observés par CURRENT
et JANOVY soient des artéfact de fixation (ce qui se produit en effet (pl, 39 D) avec
•
6S
la glutaraldéhyde et qui va de pair avec un mauvais état de la membrane de la cellule htJte
autour des points que ces auteurs ont diJcrits comme étant des lieux de trentert de cyto-
plasme J.
Nous avons répété certains des tests histochimiques faits sur les, spores.
La méthode au carmin de BEST donne une réactivité positive des parties résiduelles du
trophonte. Avec le test au PATAg• en microscopie électronique (pl. 39 Cl : la zone périphé-
rique du trophonte présente des granulations positives disposées selon une ligne parallèle
è la surface,
mais è quelque distance de celle-ci.
Il y a donc, è ce niveau, accumulation
ou concentration de polysaccharides. Des polysaccharides sont aussi épars dans les lambeaux
de cytoplasme résiduel persistant entre les spores.
La méthode au tannin de SALAZAR (mucopolysaccharides et glycoprotéinesl permet
de mettre en évidence une réaction positive de la partie résiduelle du trophonte.
Les techniques de détection des lipides {Nclr Soudan et Bleu t.uxotl, permettent
de " visualiser» de nombreuses inclusions dans toutes les fractions résiduelles du trophcnte.
Sur les électronoqrephies, ces inclusions (pl. 29 CI sont éparses dans les fractions cvtoplas-
miques, mais elles ne se trouvent jamais dans la région externe qui renferme les travées
radiaires et les vésicules de pinocytose.
Les parties résiduelles du trophonte présentent également un certain nombre d'acti-
vités enzymatiques: succino-deshydrogénase, phospnetases acide et basique sont présentes.
Ces activités enzymatiques sont malheureusement détruites en grande partie par la fixation.
Les meilleurs résultats ont été obtenus sur coupes à congélation, sans qu'il nous soit, malheu-
reusement, possible de réaliser des microphotographies. Comme les stades rencontrés chez
des poissons parasités ne peuvent nous fournir que des indications fragmentaires, nous
compléterons l'étude ultrastructurale par celle des trophontes obtenus in vitro.
Dans le trophonte, la surface présente de nombreuses vésicules de pinocytose. Le
cytoplasme renferme lui-aussi des vésicules et des vacuoles diverses.
Les noyaux sont isolés
du cytoplasme par une membrane qui individualise autour d'eux une fraction cytoplasmique
(pl. 24 BI.' Les cellules ainsi formées sont les cellules sporoblastiques è l'origine des futures
spores.
L'enveloppe du trcphonte est nettement plus épaisse que la membrane limitant les
cellules sporoblastlques au sein du trophonte.
Elle est aussi vraisemblablement de compo-
sition et de structure différentes.
2. Comparaison avec le trophonte de Ceratomyxa herouardi Georgévitch, 1916 et
Discussion.
Chez Ceratomyxa herouardi, le trophonte offre une structure cytoplasmique vecue-
70
laire confuse dans laquelle on reconnait des organites classiques (pl. 39 B).
L'enveloppe
est constituée par une membrane unitaire. La périphérie du trophonte montre de nombreuses
vésicules de pinocytose et des expansions régulièrement disposées et plus longues que des
microvillosltès (pl. 39 Cl.
Ces expansions hérissent tout le trophonte et en augmentent
considérablement la surface d'absorption.
En conclusion, bien que la nutrition des trophontes observés s'effectue dans tous
les cas par pinocytose, les quelques observations réalisèes sur des parasites baignant dans un
milieu liquide montrent à la périphérie du trophonte une membrane plasmique simple, alors
que, chez les Myxosporidies tissulaires, le trophonte est limité par une structure complexe
faite de deux membranes .parallèles, séparées par un faible intervalle, la plus externe étant
doublée par une ligne de matériau granulaire. Cette disposition est renforcée et maintenue
par la présence de fibres disposées en barreaux d'échelle perpendiculairement aux membranes,
Les trophontes parasitaires sont rencontrés beaucoup trop rarement, surtout lorsqu'ils
sont jeunes, pour que nous puissions réaliser sur eux une étude cvtochimique aussi complète
que sur la spore.
Nous avons obtenu cependant Quelques indications sur les parties résiduelles du tro-
phonte de M. exiguus et nous avons travaillé, en outre, sur des trophontes de Ceratomyxa
herouardi qui ont permis une expérimentation un peu plus approfondie.
Les trophontes ont une activité APS positive importante, avec une répartition cytoplas-
mique, soit en grains/soit en plages. Le Carmin de BEST révèle lui aussi de nombreux granu-
les positifs qui disparaissent après digestion par l'amylase.
Par le Bleu Alcian on met en
évidence une réaction positive qui peut être répartie/ soit uniformément dans tout le cyto-
plasme, 'SOit, au contraire, localisée Il des amas de granules. Le Bleu Alcian Il bas pH fournit
une réaction moins intense. Par le test au PATAg, de nombreux granules positifs sont mis
en évidence dans te cytoplasme (pl. 39 S), soit disséminés, soit groupés en petits amas.
Les trophontes sont également positifs aux tests de détection des protéines et des gly-
coprotéines. On peut aussi mettre en évidence des lipides, soit par le Noir Soudan. sous for-
me de granulations, (mais on ne les trouve pas dans tous les individus), soit par le Bleu Luxai
sous forme de plages plus grandes, mais n'apparaissant qu'après une insolublllsatlon.
Sur coupes
en congélation,
les trophontes montrent des activités enzymatiques
multiples:
- Les réactions de BURSTONE et de GOMORI pour les eeeërases non spécifiques sont posi-
tives avec une intensité variable selon les trophontes.
- La détection des peroxydases par la technique de LISON au leuco-zinc est-aussi positive.
- Pour les lipases (technique de GOMORI aux Tweens) la réaction est faiblement positive.
71
Par contre, dans les conditions expérimentales Que nous avons utilisées, le parasite
ne montre aucune trace d'activité pour les enzymes suivantes
: peptidases, deshydrogé-
nases anaérobiques, et succlno-deshvdroqénese.
En ce qui concerne les phosphateses acide et alcaline,
la mise en évidence de telles
activités est réalisée sur coupes en congélation, mais si nous les doublons de recherches en
microscopie électronique, les résultats positifs sont plus discrets.
Il doit s'agir là d'une
destruction des enzymes liée à notre technique de préparation.
Nous n'avons aucun point de référence permettant une comparaison avec le spectre
enzymatique d'autres Mvxosportdtes.
Nous pensons cependant qu'une distinction pourrait
exister à ce niveau entre les parasites des tissus et ceux des milieux liquides.
Ainsi, ils don-
nent des réactions opposées pour la succlno-deshvdroqénase : les trophontes se trouvant
d ans la bile sont négatifs, alors que les cytoplasmes résiduels des troptornes de Myxobolus
dans les tissus du Muge, sont positifs.
Une comparaison attentive révèleralt, peut-être, en
fonction de Ja Jocalisation du parasite, des équipements enzymatiques différents permettant
des adaptations aux conditions différentes des milieux.
Pour ce qui est de l'analyse des éléments, nous détectons du soufre, du potassium,
un peu de calcium
(beaucoup moins que chez la spore de Myxobolus), pas de phosphore,
mais, par contre, nous trouvons du silicium. Ces Quelques éléments ne présentent pas une
importance Qualitative ni quantitative intéressante.Par contre, un élément inattendu et abon-
dant a été décelé; il s'agit de J'ytterbium. C'est une « terre rare li et une documentation
auprès des physiciens et géologues nous a appris sa présence dans les minerais de phosphate
tunisiens. Le parasite se trouvait dans un poisson pêché dans le golfe de Tunis.
Or deux fleu-
ves riches en alluvions s'y jettent, ainsi que des sources thermales. Ces eaux doivent donc
drainer de l'ytterbium dans le golfe en quantités certainement très faibles puisqu'il se trouve
dans le minerai dans une proportion de 7 à 20 grammes par tonne de minerai.
Il y a donc concentration de l'élément par le parasite. Ou point de vue pathologique,
ceci ne doit pas avoir d'incidence fâcheuse car les terres rares sont pratiquement inoffensives
pour les être vivants (BOULESTEIX, communication personnelle).
Mais cette capacité de
concentration du parasite pourrait être intéressante si elle s'exerçait aussi vis-à-vis d'autres
éléments, utilisables dans un but thérapeutique. On ne connaît en effet encore aucun moyen
de traitement des Myxosporidioses.
Chapitre 5
LE CYCLE DE MYXOBOLUS EXIGUUS;
LA MEIOSE ET LA MITOSE
77
Les descriptions de cycles nucléaires chez les Myxosporidies (dont nous donnons une
représentation schématique des principales hypothèses émises dans les figures
12 et 13),
jusqu'à présent essentiellement fondées sur les examens en microscopie photonique, admet-
tent une fécondation ( autogame» par fusion des noyaux du sporoplasme, lors de sa libé-
ration après ouvertu re de la spore.
Mais la local isation de la méiose qu i do it accompagner
cette fécondation ne fait pas l'unanimité des auteurs . Certains (ME RC1ER, 1909; NAV 1LLE
1928, 1930; GANAPAT 1 1941) décrivent deux fécondations et donc deux méioses, d'autres
(G EO RGEV ITeH, 1919, 1935, 1936;
NOBLE, 1941, 1943) pensent que seuls les noyaux
du sporo plasme sont haploïdes, le reste du cycle étant diploïde.
Il est, évidemment, bien difficile de situer une réduction chromatique sur des organis-
mes aussi petits dont, en outre, on ne connaît pas le nombre de chromosomes. Aussi, pen-
sons-nous que l'observation, chez les Myxosporidies, de complexes svnaptonérnatiques
peut être un élément déterminant de la connaissance du cycle.
Il est admis, en effet, que
ces complexes apparaissent lors du stade zygotène de la prophase méiotique (HEYWOOD et
MAGEE., 1976).
Cependant, HOLLANDE
et CARUETTE-VALENTIN (1970), ainsi que
GRASSÉ (1970) observent que, si ces complexes accompag nent bien la dépolyploïd isation
au cours de laquelle ils régleraient la répartition des chromosomes homologues, ils ne sont
pas, par contre, toujours liés à un acte sexuel.
En ce qui concerne les Myxosporidies, l'acte
sexuel, ou ce qu i en a valeur , est parfaitement établi par la fusion des noyaux du sporoplasme;
les complexes synaptonématiques localiseraient donc la réduction chromatique accompagnant
cette « eutoqemie ». C'est ce que nous allons tenter de démontrer.
Le cycle de développement des Myxosporidies est fondamentalement bâti sur le sché-
ma suivant ffig. 12).
fusion
multiplication
des
de s noyaux
formation de
Spore -+ sp o ro p lasm e --~
trophonte
-?- spore
sporoblastes
deux
et individualisation
noyaux
des cellules
Ajoutée à la production de spores, la formation, par reproduction végétative, de
schizozoites
permet
l'extension de proche en proche de la maladie , en particulier lors
des « infiltrations diffuses» décrites chez les Kudoa et les Chloromyxum ainsi que dans les
cas de kystes multiples (plusieurs centaines parfois rencontrées dans diverses espèces).
On
peut, occasionnellement, observer ces deux phénomènes chez Mvxobolus exiauus . lors de la
prolifération du parasite le long du tube digestif et dans le cas d'invasion de l'épidermefdont
nous donnons une description dans le chapitre consacré à la pathologie).
78
Par contre, la présence chez les poissons de kystes uniques ou peu nombreux, souvent
élo ignés 1es uns des autres, serait plutôt en faveu r de \\' existence de cycles sans mu 1tipi i-
cation végétative.
Cette double possibilité est liée, tant à l'espèce de Myxosporidie, qu'aux
conditions de vie de l'hôte et à la localisation du parasite dans ce dernier .
Nous ne trouvons trace de cette double possibilité d'évolution que dans des travaux an-
ciens effectués en microscopie photon ique, alors que les modal ités de formation de la spore
étaient encore incertaines.
Cela tient vraisemblablement à plusieurs raisons: d'abord, si les
observations en microscopie photon ique sont trop irnpréc ises, vu
la ta iIle des élérne nts
à observer et leur complexité, elle~ ont, par contre, l'avantage de donner une vue d'ensemble
du tissu parasité, ce que ne fait pas la microscopie électronique
; ensuite, les multiplications
végétatives, ayant un caractère irrégulier, ne sont rencontrées qu'accidentellement, surtout
dans le cas des stades n'ayant pas encore sporulé. Or, c'est la présence de spores qui, donnant
aux kystes leur couleur blanche caractéristique, permet de repérer le parasite. Tout cela peut
expl iquer l'absence de description de mu lt ipl icat ions végétatives en microscopie électron ique
et leur mention,ou non/dans les observations en microscopie photonique, selon les espèces de
My xospor id ies étudiées.
Ainsi GEORG EV ITCH (1917)
décrit pour Ceretomyxs berousrdi plusieurs types de
cvcl es englobant ou non un e « schizogonie ».
Par contre, GA NAP AT 1 (1941) et KU DO
(19 26) admettent que les in f ilt rations diffuses et les spores éparses dans les tissus proviennent
de rup t ures de kyst es libérant des spores dans le flot sanguin . Les spores ainsi disséminées
germent en d'autres points de l'hô t e. sans qu 'il y ait de schizogonie. WALLI KE R (1969)
décrit des « schizontlike inclusions ) mêlées aux spores (sans autres exoticetions!J.
A partir d'observations en microscopie photonique et d'études bibliographiques,
NOBL E (1944 ) admet qu'une schizogonie peut avoir lieu chez les Myxosporidies, mais
qu'elle mér ite plutôt le terme de «bourgeonnement ) (ce qui rapprocherait les Myxosporidies
des Métazoaires inférieurs). Par exemp le, chez Ceratomyxa blennius, NO BLE (1941) situ e la
schizogo nie au tout début de ta forma tion du trophonte juste après que le noyau du zygote
ait do nné le noyau végét atif et le noyau génératif.
NOBLE écrit alors
: « .,. The conclu-
sion must be made tbet in the Mvxosporidia, schizogony is eitber represerued by budding
and ptssmotomy, or it does not exist. )
Si la localisatio n la plus logique de la schizogonie paraît être juste après l'union des
noyaux du sporoplasrne. certains auteurs comme NAVI LLE (1928) la situent aussi en d'au-
tres stades du cycle, ce qui entraîne la plus grande confusion lorsqu'il s'agit de situer la
méiose.
Pour MERCIER (1909), NAVILLE (1928), GANAPATI (1941), il Y aurait deux
fécondations, donc deux meioses précédant chacune d'elles.
Le cycle présenterait ainsi une
alternance de deux phases diploïdes et de deux phases haploïdes.
Pour GEORGEVITCH
(1919, 1935, 1936) par contre, seuls les noyaux du sporoplasme seraient haploïdes, le reste
du cycle ét ant diploïde.
Ce modèle est, à une variante près dans le déroulement de la méiose
hypothétique, également admis par NOBLE (1941, 1943).
Explication
des
planches
Planche
A. -
Stades jeunes de Myxobolus exiguus dont les noyaux montrent des
corn plexes synaptonérnatiques .
l , 2, 3.
Autour des complexes synaptonérnatiques dont les régions les plus
apparentes sont signalées par les petites flèches , on remarque la condensation
des chromosomes . Les grandes flèches indiquent les relations entre les
complexes
et
l'enveloppe nucléaire.
] = x 19 800 , 2 , 3 = x 13 SOO .
4 , S. Dans le cytoplasme de ces jeunes stades de Mv xobolus exiguus , on
remarque la présence d'inclusions Ci). Les noyaux présentent les complexes
synaptonématiques, Autour du parasite, des fibres (fi) matérialisent la réponse
de l'hôte à l'infection. 4 = x JO 000, 5 = x 13 500.
Planche B. -
Noyaux de jeunes stades de Ceratomy xa herouardi.
6, 7,8 ,9. Les noyaux présentent des complexes synaptonématiques, indiqués
par
les petites flèches. Les grandes flèches
montrent les relations des
complexes avec J'enveloppe nucléaire . Ces stades sont au même d egré d 'évolu-
tion que ceux de Myxobolus exiguus présentés sur la planche A.
6, 8 = x 22 500 . 7 =x 25 000 . 9 = x 13 500.
.'
't
'pif.
" .
.CD
79
En résumé, tant l'existence que la localisation de la méiose d'une part, d'une « sbizo-
gonie» de l'autre, sont loin de faire l'unanimité. Il s'agit pourtant là de points fondamentaux
du cycle, au même titre que pouvait l'être l'affirmation de la structure multicellulaire du
parasite.
Il est particulièrement important de savoir s'il existe une réduction chromatique et où
elle se situe de manière à défin ir l'importance des phases haploïde et diploïde. Nous n'avons
jamais rencontré d'éléments d'information à ce sujet sur des coupes de spores âgées ou en
cours de formation.
Par contre, dans deux espèces de Myxosporidies, nous avons, de rares
fois, observé des stades différents de ceux de la sporogenèse et présentant des structures
origi nales.
a) Chez Myxobolus exiguus : nous avons trouvé, assemblées, de
nombreuses cellules
apparemment uninucléées, proches les unes des autres, au même degré d'évolution,
riches en inclusions comme les jeunes trophontes, et dont le noyau présentait des
complexes synaptonématiques .
Ces stades se trouvaient inclus dans des tissus
contenant des fibres réactionnelles dont l'abondance
attestait de la présence déjà
ancienne du parasite .
D'autre part, l'absence de spores mûres excluait la possibilité
d'une germination massive sur place, éventualité admise par de nombreux auteurs
depuis
fort longtemps (LiEBERKUHN, 1854; PFEIFFER , 1891; THELûHAN ,
1895; GEûRGEVITCH, 1914: OEBAISIEUX,1922; KUDO, 1926; GANAPATI
1941 ... l, même si elle ne constitue pas une voie normale et régul ière de développe-
ment.
Dans ces stades, nous avons vu quelques divisions nucléaires en cours et les
noyaux n'étaient pas isolés du cytoplasme au sein d'une cellule comme pendant
la sporoge nèse où la cel lu le sporob lastique initia le est ind ividua 1isée dans le cyto-
plasme du trophonte (planche A dans le texte).
b] Chez Ceratomyxa herouardi : nous avons observé des noyaux avec des complexes
synaptonématiques à des stades ne mon trant pas de signes de sporogenèse et ayant
une structure de sporoplasme. Plusieurs sont simultanément au même degré d'évo-
lution.
Etant donné
la localisation très précise et limitée du parasite , i l est vraisem-
blable que plusieurs sporoplasrnes y effectuent un développement simultané.
La
méiose aurait donc lieu au tout début du cycle, lors de la première division du
noyau du jeune trophonte (Planche 8 dans le texte).
C'est d'ailleurs ce que TUZET et ûRM 1ER ES (1957) ont décrit chez Ceratomyxa
anguillae.
Ces observations nous amènent aux déductions suivantes.
Les stades dont les noyaux
renferment des complexes svnapton érnatiques ne présentent pas les caractères de la sporo-
genèse; ils peuvent donc être :
- soit des sporoplasmes, après leur libération de la spore, mais avant la formation du tro-
phonte évoluant vers la sporogénèse
- soit des éléments ayant la valeur du sporoplasme . mais dont le nombre important, la loca-
80
lisation et les modifications des tissus environnants peuvent suggérer qu'ils sont issus
d'une multiplication différente de celle fournie par la sporogenèse.
Ce schéma nous conduit alors à admettre l'existence d'une « schizogonie » .
Cependant, aucune preuve ni indication des modalités et de l'emplacement dans le
cycle de cette multiplication végétative n'a pu être fournie.
Les descriptions de « bourgeon-
nement » ou de « plasmotomie )} n'existent qu'en microscopie photonique.
Par contre,
le fait que les stades présentant des signes de méiose soient jeunes, sans trace de sporogenèse
(dont le caractère fondamental est l'isolement de cellules initiales au sein du cytoplasme
du trophonte) et que chez Myxobolus exiquus, particulièrement, on trouve une organisation
cytoplasmique, en particulier la présence d'inclusions, semblable à celle décrite par LOM et
DE PUYTORAC (1965), chez un sporoplasme intercellulaire, tous ces faits nous amènent
à situer la méiose avant la sporogenèse et, évidemment, après l'union des noyaux du spore-
plasrne.
En admettant que nos images montrent bien des cellules uninucléées, nous pouvons
dire que la méiose se produit lors de la première division du noyau unique du parasite formé
dans le sporoplasme et juste avant l'évolution en trophonte multinucléé (multicellulaire)
dont seront issues les spores.
En admettant toujours que ces éléments soient uninuc\\éés, on peut aussi avoir affaire
à des « schizozoïtes ».
Et la méiose aurait lieu après la schizogogonie, le schizonte étant
issudirectement du sporoplasme avant la division réductionnell e ; ce qu i revient aussi à
dire que le trophonte issu des schizozoïtes. et toute la sporogenèse, seraient haploïdes.
Dans les trophontes abritant la sporogenèse, la distinction entre noyaux génératifs
et végétatif
qui, au départ, pouvait laisser supposer une distinction entre soma et germen
basée sur le nombre de chromosomes des noyaux .se ferait indépendamment de l'état haploî-
de ou diploïde.
Pour étayer l'hypothèse d'une réduction lors de la première division du noyau du tro-
phonte, donnant des noyaux d'inégale valeur, nous pouvons envisager plusieurs possibilités :
- soit la formation de deux noyaux dont un seul se redivise, donnant ainsi deux noyaux N
(génératifs), le deuxième restant polvténique (végétatif) .
- soit la formation de 4 noyaux N dont deux s'uniraient pour donner un noyau végétatif
2 N, mais il est peu courant de trouver dans le cycle 2 « fécondations »,
- soit , enfin, la réduction donne 4 noyaux N dont l'un s'isole pour donner le noyau v éqéta-
tif, tout le trophonte étant haploïde.
FIGURE
16
Le cycle de
Myxobolus
exiguus Thélohan , 1895.
1.
La spore.
2.
Sortie du sporoplasme ( = éclosion)
3.
Zygote.
4.
Schizogonie .
5.
Trophonte après la réduction chromatique.
6.
Trophonte multicellulaire.
7.
Début de la sporogenèse par association de cellules enveloppantes
et enveloppées.
8.9 . Sporogenèse.
I Q.
Spores mûres , disparition des cellules enveloppantes.
F.
fécondation.
R .C.: réduction chromatique.
N.v.
noyau végétatif.
2N
phase diploïde.
Ol
@
,
~
@
te
.....
-:
~-~
.:1
~
81
Si, par contre, les éléments observés ne sont pas uni nucléés, ils peuvent être :
- soit des sporoplasmes au début de leur transformation en trophonte ; le noyau 2 N issu
de la fusion des noyaux présents dans la spore se serait déjà une première fois divisé
équationnellement, donnant 2 noyaux à 2 N dont l'un serait le noyau végétatif du tro-
phonte alors que l'autre, présentant des signes de méiose, subirait la division réductionnelle
qui donnerait naissance aux noyaux génératifs, toute la sporogénèse étant haploïde, l'iso-
lement des noyaux dans des cellules, n'interviendrait alors qu'après la réduction chromatique.
- soit des éléments issus d'une multiplication végétative au cours de leur transformation
en trophonte, suivant les mêmes moda l ités que les sporoplasmes .
Des hypothèses émises sur la localisation de la meiose et la présence d'une schizogonie,
aucune ne reçoit de preuve ultrastructurale qui permette de la confirmer ou de l'infirmer .
Mais nous démontrons que la méiose existe et qu'elle a 1ieu dans des éléments apparemment
uni nucléés dont la structu re montre qu' ils ne sont pas en cou rs de sporogenèse et ,do ne. lu i
sont antérieurs.
Ce sont des éléments jeunes, situés au début du cycle avant que.dans le tro-
phonte, s'isolent les cellules génératives. Il est donc certain que ces dernières seront haploïdes
ainsi que tous les éléments de la spore.
Comme du noyau unique du zygote seront issus un noyau végétatif et un noyau
génératif qui, seul par la suite, se redivisera. il est possible que la méiose n'intervienne que
lors de la deuxième redivision du noyau génératif et avant l'isolement de ces noyaux au sein
de cellu les dont nous savons, par l'expérimentation, qu'il intervient très tôt.
Les éléments
que nous avons observés ne seraient alors pas uninucléés.
Mais, d'autre part, nous avons observé des noyaux présentant des signes de méiose
dans des éléments semblant au même degré d'évolution et présents en grand nombre dans une
même localisation.
Nous pouvons pou r expl iquer cela, admettre la germ ination sur p lace de spores issu es
d'un kyste voisin.
Ou encore penser à une multiplication végétative donnant de nombreux
schizozoïtes. Cette schizogonie serait alors
2
N puisque la méiose aurait lieu dans les
schizozoïtes, mais alors chaque schizozoïte en donnerait-il 4 nouveaux à N chromosomes, ou
bien se transformerait-il en trop honte ayant 4 noyaux N ?
Nous retombons sur un modèle équivalent à celui envisagé lorsque l'on place la méiose
lors de la première division du noyau du zygote.
Est-ce la solution la plus satisfaisante?
Disons que c'est celle qui nous séduit le plus, car nous pouvons alors trouver un enchaine-
ment logique ou un cycle dans lequel puisse éventuellement s'insérer une schizoqonie, le
zygote et le schizonte ainsi que les schizozoltes étant 2 N, tout le reste du cycle étant N
(fig. 16).
82
Quel est le type de division des Myxosporidies ?
Les descriptions de divisions chez les Myxosporidies ont été réalisées à partir d'observa-
tions faites en microscopie photonique. Tous les auteurs décrivent des mitoses, mais certains
(AUERBACH,1911 ; KUDO,1922 , 1923, 1926;BREMER,1922; DAVIS,1923; DEBAISIEUX
1925 ; NAV 1L LE, 1930,. NOB LE 1944) admettent éga lement la division par am itose. Il n'a
pas déjà été, à notre connaissance, publié de document qui, en microscopie électronique,
pu isse trancher dans ce débat inextricable du fa it de la tai Ile des éléments observés.
Nous avons des images(planche C dans le texte)qui nous permettent de dire qu'il y a
division nucléaire par cryptomitose.
Nous trouvons, en effet, des formations qui, au niveau
de la membrane nucléaire,
correspondent à des centres cinétiques ; de ces centres
cinétiques partent les fibres d'un fuseau achromatique intranucléaire, la membrane nucléaire
restant en place nettement individualisée.
Explication
de
la
planche
C
La mitose chez Ceratomyxa herouard i
( 1,2
x 17 000 )
C.c.
centre cinétique ,
Ch.
chromatine condensée .
F.F.
fibres de fuseau.
Mi.
mitochondries.
M.N.
membrane nucléaire.
M.S.
membrane du sporoblaste.
Tr.
trophonte.
CD
-
....
....
-
-
1'01 1 r.
Chapitre 6
ESSAI DE POSITION SYSTÉMATIQUE DES MYXOSPORIDIES
( à l'aide des données précédemment acquises)
1
1
1
87
Selo n la classif icat ion d'HONIG BERG (1964} où les Cnidospora Doflein, 1901, for-
ment un sous-embranchement compr enant deux classes, les Myxosporidea Bûtschli. 1881,
et les Microspor idea Corli ss et Levine, 1963 , les M yx ospor idea sont d ivisées en trois ordres:
- My xo spor ida Büt schli, 1881
- Ac t inomy x ida St olc, 1899
- Heli cospor ida Kudo, 1946
Mais, en 1960, GR A SSÉ ayant rappelé qu e les My xospo r id ies sont des êtres multi-
cellulaires, comme cela avait ét é avancé anté r ieurement (STOLC, 1899; IKEDA, 1912;
POISSON, 1953), deux sous-embra nchement s étaient reconnus (SPRAGUE, 1969 ; LEVI NE,
1970) :
M icrosporea
-
Les Microspora avec deux classes
Haplosporea
-
Les Myxospora avec une classe homo ny m e
et trois ordres
- My xospor ida
- Acti nomy x ida
- Paramy x ida
Les Helicos porida o nt disparu de cette classif icat io n, et si KU DO (1971) les conserve
dans la même position syst ématiqu e qu'en 1964, il semb le bien que ce soit faute de pouvoir
les insérer ailleu rs. Plus récemme nt , WEI SER (197 4 } se basant sur ses propres travaux et sur
ceux de CHARPENT IER (1972 , 1973} confirme sa décision de définir Hélicosporidium
comme un champignon appart enant aux Hém iascomycètes-Nematosporoidea.
LOM (1973), confirmant la nat ure pluricellu laire des My x ospo rid ies, estime que la
séparation Myxospora -Microspora est insuf f isant e pour soul igner les différences entre ces
deux groupe s.
En effet, les trois ordres de Myxospora sont multicellulaires avec une diffé-
renciati on morphologique et fonctionnelle des cellules à la fois dans les stades végétatifs
88
et dans les spores. Le « soma» est bien séparé du ({germen» . A ce po int de vue, les Myxos-
pora n'ont de relations avec aucun autre Protozoaire. Pourtant, seul le zygote est diploïde,
comme chez les sporozalres, il y a une alternance entre une phase diploïde asexuée et une
phase haploïde de sporogenèse.
Par ailleurs, la microscopie électronique révèle des simili-
tudes frappantes entre la morphogenèse des capsules polaires des Myxospora et le développe-
ment des cnidocystes de divers types d'Actiniaires {SLAUTTERBACK et FAWCETT,
1959 ; SLAUTTERBACK , 1963 ; LOM et DE PUYTORAC,1965}.
Aussi LOM et VAVRA
(1965) rappellent-ils les propositions antérieures de GRE LL (1956) et de GOTTSCHALK
(1957)
tendant à
situer les Cnidosporidies et en particulier les Myxospor idies dans
les Mésozoaires.
Cependant, une simple convergence ne pouvant être écartée, ils concluent
à la nécessité d'une meilleure connaissance du cycle des Myxosporidies pour établir une
relation phylogénétique avec les Coelentérés.
Mais, en 1973, LOM pense que les points
de ressemblance sont si nombreux qu'il y a peu de chances pour qu 'ils soient le résultat de
seuls phénomènes de convergence.
En conséquence, il propose de reconnaitre dans les
Myxospora un phy lu m propre, d isti nct des Protozoai res.
WE 1SER (197 4) reprenant l' argu-
mentation de LOM, estime également que les Myxospora ne sont effectivement pas à leur
place dans les Protozoaires mais qu'il n'est pas possible pour autant, faute de preuves suffi-
santes, de les placer à proximité des Coelentérés .
Enfin,
leurs
récents
travaux
sur
le genre Martel/ia
amènent
DESPORTES et
G1NSBU RGER -VOG EL (1977), à fa ire des Marteil iida un quatrième ordre des Myxospora,
au même titre que les trois autres déjà cités. Ces auteurs soulignent la nécessité de maintenir,
voire «redéfinir» le sous-embranchement.
Ainsi, les Myxospora avec leurs 4 ordres constituent un groupe d'organismes multi-
cellulaires dont il convient de définir la position par rapport aux Protozoaires et aux
Métazoaires.
Dans cet ordre d'idées, LOM (1977) pense que c'est dans la direct ion d'affinités
phylogénétiques avec les Coelentérés qu'il faut se tourner.
Cependant, le cycle des Actino-
myxidies, comparable à celuides Métazoaires, est différent de celu ides Myxospor id ies.
En l'attente d'une meilleure connaissance des cycles des 4 ordres, nous nous demandons
s'il ne faudrait pas faire des Myxospora un Phylum ayant sa propre identité.
Chapitre 7
LE
DEVELOPPEMENT IN VITRO DE MYXOBOLUS EXIGUUS
A - HISTORIQUE
B ··· EXPERIMENTATION
AVEC
LES
SUCS
DIGESTIFS
C -
LA
CULTURE
CELLULAI RE
ET
LE
DËVELOPPEMENT
IN
VITRO
DE
MYXOBOLUS EXIGUUS
1 . T echn iques
2. Le développement in vitro
résultats,
discussion et conclusion.
93
A - HISTORIQUE.
La dévagination des filaments polaires et la libération du sporoplasme sont deux
évènements que tous les auteurs ont associés.
Or, il est expérimentalement plus simple
de faire dévaginer les filaments polaires que de faire sortir le sporoplasme et de provoquer
l' « éclosion » ou « qerminetion »,
Nous pouvons alors dire que la dévagination des filaments polaires est, au moins
in vitro, dissociable du processus qu i mène à la sortie du sporoplasrne.
Nous étudierons
donc la sortie du sporoplasme de la spore indépendamment de la dévagi natio n des fi laments
polaires.
Le mode de germination généralement admis pour les Myxosporidies est à développe-
ment direct, la spore libérée étant absorbée par un nouvel hôte, dans le tube digestif duquel
elle éclôt.
Après sa libération dans la lumière digestive, le sporoplasme traverse l'épithélium
intestinal et, par le flot sanguin, est amené dans les tissus de l'hôte où il s'enkyste pour former
de nouvelles spores.
Le schéma directeur ainsi établi théoriquement, il reste à le démontrer.
LI EBER KU HN (1854)
fut le prem ier à affirmer la sortie du sporop lasme par suite
de l'ouverture des valves ; il appuie ses dires sur l'observation de dilacérations de kystes
branch iaux,
le corps
protop lasmique
1ibéré
présentant
des
mouvements
am iboïdes.
BA LB 1AN 1 (1863) fit des descriptions simi laires. Les sporop lasmes observés provenaient de
1ibérations dans le mil ieu extérieu r sa ns int ervent io n des sucs digestifs.
Ces observations
reprises plus tard conduisaient à admettre la possibilité de germination sur place de la spore
dans le kyste ou le mil ieu extérieur, mais cette modalité a toujours été considérée comme
parallèle au mode de développement normal qui passe par les voies digestives .
D'autres développements possibles sont décrits, faisant int erven ir des réactifs divers.
PFEI F FER (1893)
dit avo ir fa it germer des spores dans de l'u rine de poisson maintenue
à 24 0 C.TH ELOHAN (1895) reprend cette expérience mais n'aboutit à aucun résultat positif.
Cette expérimentation, bien qu'elle soit réal isée à partir d 'un 1iquide biologique, rejoint
toutes les tentatives faites par
immersion de spores dans des bains de composés chimiques.
L'énumération des produits utilisés n'amènerait à aucu ne preuve si ce n'est que, par le biais
de la dévagination des filaments polaires, le but reche rché
était la sortie du sporoplasrne.
TH ELOHAN (1895)
perçut l'impossibilité d'arriver à la « germination )} par ce
moyen car il tenta l'éclosion dans les sucs digestifs . Il se heurta au problème de la reconnais -
94
sance des éléments parmi les débris contenus dans le tube digestif, mais il décriv it cependant
des éléments 1ibres qu' i1 estima être des sporoplasmes.
Dans ses expériences, il uti 1isa des
Myxosporidies provenant de genres de poissons différents de ceux sur lesquels il manipu-
lait.
Ces travaux sont faits par infestation de poissons vivants qui ne posent donc pas le
problème de la maintenance du tube digestif isolé.
Il Y avait là une voie qui méritait d'être explorée avec un peu plus d'attent ion.
L'expérimentation dans ce sens a été reprise beaucoup plus tard lorsque la malad ie
du tournis provoquée chez les salmonidés par Mvxobolus cerebralis inquiéta les chercheurs
nord-américains par suite des dégâts qu'elle causait dans (es rivières et les élevages. Une étude
semblable a été menée aux U.S.A. sur une autre Myxosporidiose de salmonidés provoquée
par Ceratomyxa shasta; comme nous le verrons,dans les deux cas, les résultats sont compa-
rables.
HOFFMAN et PUTZ (1969) expérimentent en mettant des salmon idés en présence
de spores dans des bacs d'élevage.
Ces auteurs se sont orientés vers la détermination de la
résistance de la spore à différents agents physiques et chimiques, mais, ils n'ont pas de mé-
thode leur permettant d'avoir 100% de développement de la maladie, donc pas de base de
référence, ce qu i fausse quelque peu les résultats.
En 1971, ces mêmes auteu rs arrivent à
infester quelques poissons et arrivent à la conclusion que la présence de vase favoriserait
le développement de la maladie.
Dans les premiers essais effectués.Ies poissons à infester
recevaient dei' eau dans laquelle se trou vaie nt des po issons ma1ades,: dans 1a seco nde expé-
rimentation' de nombreuses spo res « vieillies» pendant 1 à 6 mois avaient été mises dans
le milieu. Il n'est par contre rien dit de l'eau d'alimentation des bacs.
C'est pourtant un élément qui parait important dans l'apparition de la maladie . En
effet, les travaux d'USPENSKA y A (1957)
montrent que toutes les eaux contenant des
poissons parasités n'ont pas les mêmes capacités d'infection. SCHAF FE R (1968)
malgré
de nombreuses et diverses tentatives ne réussit pas à tra nsmettre, sous son contrôle, Cereto-
myxa shasta à des salmonidés. Pourtant la maladie se propage à l'état naturel, mais seule-
ment dans certa ines eaux.
Il suffit de plo nger les poissons dans ces eaux {( iniestentes »
pendant un quart d'heu re pour qu' iIs se contami nent.
Par contre, tous 1es essais avec des
spores ou des poissons malades mis en présence de poissons sains ne permirent pas la trans-
mission, pas plus que l'injection de stades parasitaires en cours d'évolution dans la cavité
viscérale de poissons sains; les stades ainsi transférés ne montrent pas de signe évident de
développement, mais plutôt une régression .
Bien qu'il suffise de plonger les poissons à infecter dans l'eau infectante, l'auteur
n'a jamais pû mettre en évidence de germes infectieux dans cette eau . La recherche d'un
éventu el hôte intermédiaire n'a pas non plus donné de résultats positifs, si bien que
SCHAFFE R en conclut que le mode de transmission est encore inconnu . Par ailleurs,
HOFFMAN et PUTZ {1971} pensent possible, mais non prouvée, une infestation, non seule-
ment par le tube digestif « but also through the gi1ls or otherwise ».
L'accord est donc
95
réalisé pour reconnaitre que l'on ne sait pas transmettre la maladie bien que l'on possède
l'agent infestant, car des diverses modalités évoquées, toutes sont plausibles, et vraisernbla-
blernent réalisées à différentes occasions liées aux conditions de milieu . Mais il doit exister
un mode fondamental qui est la voie transdigestive, et c'est dans ce sens que nous réalisons
nos premiers essais .
B - EXPËRIMENTATION AVEC LES SUCS DIGESTI FS.
Que ce soit en introduisant des boulettes de papier ou de coton imprégnées de spores
dans le tube digestif des poissons, ou en injectant des spores dan s des panions de tube diges-
tif, il y a tellement de débris divers dans le suc recueilli pour faire des frottis qu'il est très
difficile d'identifier à coup sûr des sporoplasmes.
Pour éviter cet inconvénient nous utilisons du suc préparé par broyage du tube diges-
tif et filtré sur membrane Millipore .
Dans le m ilieu ainsi préparé, débarassé de tous les débris gênants ,les seuls éléments
figurés sont les spores introduites.
Nous observons alors que certaines spores présentent
leurs deux valves complètement séparées. avec parfois le sporoplasme encore en place. De
tels sporoplasmes encore inclus dans l'enveloppe sporal e présentent une d im inut ion des
affinités tinctoriales des noyaux .
On peut également remarquer une certaine mobilité du
sporoplasme formant une sone de pseudopode (pl. 24 C) qui s'insinue entre les capsuies po-
laires.
Mais nous avons aussi retrouvé , libres, des éléments qui ne présentent pas un noyau
nettement défini mais des « grains chromatiques » (pl. 24 G). Ces éléments sont vraisembla-
blement des sporoplasmes libérés des spores.
Dans les conditions de notre expérimentation, il n'est pas possible de les maintenir
en vie et de suivre leur développement .
Nous avons donc réalisé des infestations expérimentales sur de petits Muges maintenus
en aquarium.
Des alevins de 5 à 10 centimètres sont nourris, soit de chair présentant des
kystes, soit d'aliments hachés auxquels on incorpore des spores.
Les poissons, ayant subi
un léger jeûne,
absorbent immédiatement l'aliment .
Pendant les dix premières heures
suivant l'apport de nourriture nous prélevons des Muges toutes les heures , puis tous les jours
pendant onze jours.
Les poissons sont sacrifiés par section de la colonne vertébrale juste en
arrière de la tête, fixés, inclus et débités en coupes sériées.
Dans la lumière du tube digestif
nous retrouvons les spores, certaines fermées , d'autres ouvertes. et nous remarquons des
éléments dont la structure peut se rapporter à celle du sporoplasrne.
Ils se trouvent,soit
à la surface de l'épithélium, soit enfoncés dans celui-ci .
Ces éléments présentent quelques grains chromatiques (pl. 24 F) comparables à ceux
observés dans les éléments libérés dans du suc digestif in vitro.
Nous pensons qu'il s'agit là
96
de sporoplasmes libérés à partir de spores.
Nous n'avons pas observé de stade plus avancé
du parasite .
Ce type d 'expérimentation pose de multiples problèmes.
Tout d'abord, les risques
de confusion de stades parasitaires avec des cellules de l'hôte, puis l'étendue du champ
à prospecter, et l'obligation de couper des poissons témoins pour vérifier que les structures
aperçues ne soient pas des formations normales.
On conçoit aisément le temps que nécessite un tel trava il avec des risques d'erreur
non négligeables et la quasi-certitude de couper des poissons chez lesquels le parasite ne se
développerait normalement pas.
C'est bien
cette
conjugaison de
faits qui a dissuadé
THELOHAN de poursuivre dans cette voie
et a empêché les travaux, même les plus ré-
cents, de donner des résultats positifs .
La découverte dans nos préparations de sporoplasmes libérés dans le tube digestif
et dans les sucs digestifs confirme
l'hypothèse d'une infestation par cette voie, mais les
conditions de l'expérimentation interdisent d'aller plus loin dans la connaissance du mode
de développement du sporoplasme libéré.
D'autre part, si l'on fait le rapprochement entre les hypothèses d'infestation par
d'autres voies (HOF FMAN et PUTZ, 1971) et la présence de Myxobolus exiguus en infesta-
tions massives des téguments des Muges, il n'est pas impossible qu'un mode de transmission
transcutan é puisse exister. Cependant, nous devons dire que tous les essais que nous avons
faits dans ce sens, en mettant des spores au contact de la cornée, des filaments branchiaux
et de leur mucus, celui des narines et du corps du Muge, ne nous ont donné que des résultats
négatifs.
Il est vraisemblable que, la pénétration du sporoplasme étant active, il puisse dans
certa ines circonstances 1iées au x cond itions de mi 1ieu, pénétrer dans l' hôte pa r vo ie transcu-
tanée, ce qu i n'est fondamentalement pas très différent de la pénétration transi ntestinale
considérée comme la voie normale. Le point gênant dans ce mode de pénétration, exception-
nel, est que le sporoplasrne doit se trouver libre dans le milieu . Si nous admettons une ouver-
ture active de la spore sous l'effet d'un facteur externe ayant le seul rôle de déclenchement,
alors nous pouvons admettre que dans certa ins cas, le milieu extérieur puisse à la fois déclen-
cher l'ouverture de la spore et permettre la survie du sporoplasrne, peut-être ce milieu exté-
rieur doit-il être modifié par la présence de mucus lors de grandes concentrations de po issons
par exemple?
Un grand nombre de questions restaient posées à propos de la transmission des Myxos-
porid ies.
Par ce trava il, nous démontrons que la germi nat ion peut être indu ite pa r les sucs
digestifs et que les spores s'ouvrant dans le tube digestif y libèrent des sporoplasmes actifs .
Ce mode est fondamental dans le cycle du parasite, mais il est possible que, dans certaines
circonstances, vraisemblablement liées aux conditions de milieu, le parasite puisse pénétrer
dans l'hôte par vo ie transcutanée, ce qui constituerait un mode de transmission annexe .
Comme il n'est pas actuellement possible d'obtenir le développement contrôlé d 'une
Myxosporid ie chez un poisson, nous essayerons de le fai re in vitro.
97
C -
LES CULTURES CELLULAIRES ET LE DÉVELOPPEMENT IN VITRO DE
MYXOBOLUS EXIGUUS.
r . Techniques.
En 1954, SORET et SANDERS cultivent le v iru s de l'encéphalo my éli t e équine sur
cultures de cellules d'embryons de poissons. Depuis cette date, les cultures de cellules de
poissons ont presque exclusivement servi de support à des études virales . A vec le dévelop-
pement des études pathologiques souvent liées elles-mêmes à l'extension des élevages de
poissons, ces types de cultures prennent un peu plus d'importance.
Si bien qu ' en 1957,
WOLF
et
DUNBAR
proposent
des techniques de culture de t issus de Salmo nidés
et de Cyprinidés, po issons qu i sont 1es bases de l'aquacu Itu re en eau douce.
En 19 58. les
mêmes auteu rs, ai nsi que GAUTZ NE R font l'exposé des pri ncipes et méthodes des techn iques
de culture des cellules de poissons.
C'est avec les travaux de CLEM, MOEVUS et SIGEL
(1961) que l'on voit apparaître la culture de cellules de poissons mari r
Le milieu de culture utilisé est du m ilieu de EAGLE complementé avec du sérum
humain et du sérum de veau. De plus,les auteurs ajoutent du NaCI à ce mil ieu pour mamm i-
fères de manière à passer d'une concentration de 0, 137 M à 0,206 M, ce qui fait 11, 7 gr
NaCI/litre au lieu de 9 gr/litre.
Et encore faut-il noter que , même sans cette add ition , les
cellules arr ivent à se multiplier. La présence de NaCI appara it surtout importante en cas de
dissociation des cellules par la tryps ine ; il faut alors ajuster le milieu aux concen tr at ions
ci-dessus.
Le développement de tous ces travaux (MOGENS et JENSEN, 1963 ; PFI T ZNER ,
GRAVEL et MALBERGER, 1963 ...l a permis de nombreuses cultures cellulai res, mais
surtout de poissons d'eau douce, et l'on peut obtenir des lignées cellulaires bien ét ab l ies
à partir des laboratoires qui les entretiennent.
f ig. 17
Cellules en cu Iture.
Souche RTG 2 (observation
au m icroscope à balayage)
( x 3000 )
98
Nous avons utilisé la souche RTG 2 ; ce sont des cellules de type fibroblaste issues
de gonades de truites arc-en-ciel.
Les cultures sont faites dans des flacons en plastique
type Falcon, de 25 - 30 ml de capacité.
Le milieu généralement utilisé est du milieu de
STOKER (variante du milieu de EAGLE avec doublement de la teneur en acides aminés)
supplémenté avec 10% de sérum de veau et 10% de bou ilion tryptose phosphate. Mais ce
milieu a été parfois et sans inconvénient remp lacé par du
milieu de EAGLE ou du
milieu MS 199 , voisin du milieu de EAG LE.
Nous ajoutons des antibiotiques et des anti-
fongiques aux doses suivantes :
- penicilline, 100 U/ml ; streptomycine, 50 pg/ml ; rnvcostatine 100 Ulm!. Il nous est
arrivé d'utiliser de la gentamycine à la dose de 50 ,ug/ml ; dans ce cas, cet antibio-
tique vient en substitut ion des deux précédents .
Le flacon de départ contient la souche cellulaire étendue en une couche monocellulaire
joi ntive.
Nous vidons d'abord 1e mil ieu de cu Itu re et nous le remp laçons par une solut ion
de trypsine à 0,25% dans du PBS exempt de Ca et Mg, nous laissons en contact jusqu'à l'ob-
tention du début de décollement de la culture du fond du flacon .
la trypsine est alors
jetée et remplacée par un peu de milieu de culture neuf.
Le milieu est agité par reprises
successives avec une pipette Pasteur pour ajouter une dissociation mécanique des cellules.
Nous remarquons que de meilleurs résultats sont obtenus, évalués par une fixation plus rapi-
de et une moins grande perte de cellules, lorsqu'on abrège l'effet de la trypsine et que l'on
y supplée par cette dissociation mécanique que les cellules supportent mieux (à peine les
premiers signes de décollement observés, on retire la trypsine).
Lorsque les cellules forment une suspension homogène, trois nouveaux flacons sont
ensemencés en plus de l'ancien flacon qui est conservé.
Une fois la culture étendue, les
flacons sont utilisés pour l'expérimentation. L'observation des cellules vivantes se fait à l'aide
d'un microscope inversé car les cellules poussent sur le fond du flacon dont l'épaisseur empê-
che la mise au point sur un microscope ordinaire.
Pour l'observation en microscopie photo-
nique de cellules fixées et colorées, l'ensemencement est fait dans des tubes ayant une face
plate (tube BARSKI-L EIGHTON) dans lesquels, avant la mise en culture, on introduit une
lamelle sur laquelle vont se développer les cellules en cours de croissance.
Le prélèvement
de la lamelle permet de récupérer les cellules et les parasites et de les colorer pour les ob-
server.
Pour la microscopie électronique, lorsque l'expérimentation est faite dans un flacon
contenant des cellules
adhérentes, nous les détachons avec la pointe d'une pipette et les
aspirons avec du liquide surnageant, le tout est ensuite centrifugé pour recueillir les cellules
et les parasites, mais lorsque nous trava i110 ns dans du 1iqu ide sans ceIl ules, nous trava ilions
directement en centrifugation sur l'ensemble du tube d'expérimentation ou sur le volume
prélevé.
L'indicateur de pH pour le milieu de culture est le rouge de phénol, et si nécessaire,
l'ajustement est réalisé à l'aide de CO2. Pour les faibles besoins que nous avions, nous avons
produit le CO2 à l'aide de CaCI2 et d'HCI. Le gaz libéré est conduit dans le milieu avec une
99
COMPOSITION DU MILIEU DE EAGLE (1955)
Mg ou U.I.!I
Chlorydrate de L-arginine
105
L - Cystine
24
Monohydrochlorhydrate de L-·histidine
31
L - Isoleucine
52
L- Lysine
58
L - Methionine
15
L - Phenylalanine
32
L ,- Threonine
48
L - Tryptophane
10
L - Tyrosine
36
L - Valine
46
Chlorure de Choline
1.00
Acide folique
1.00
Inositol
1.00
Nicotinamide
1.00
Acide Pantothénique
1.00
Pyridoxal
1.00
Thiamine
1.00
Riboflavine
0.10
NaCI
6800
KCI
400
NaH2P04,2H 20
150
NaHC03
2000
CaCI
200
2
MgCI2
200
Glucose
1000
L -- Glutamine
212
Rouge de phénol
20
Pénicill ine
50000 U.1.
Streptomycine
,50 U.1.
100
PBS selon
DULBECCO
et
VOGT
(1954)
• Solution A
NaCI
8
gr
KCI
0,2
gr
Na2HP04
1,15 gr
KH 2P0 4
0,2
gr
H20
800 ml
• Solution B
CaCl
0,1
gr
2
H
800 ml
20
• Solution C
MgCI2 {6H:zO}
0,1
gr
H20
100 ml
Autoclaver A, B et C séparément, mélanger après refroidissement.
Pour la trvpsinisation ajouter 0,25% de trypsine et stériliser par filtration.pl-l de la solution
dissociante : 7,4 - 7,5
pH du milieu de culture : 7,2 - 7,4
Stérilisation des milieux par filtration sous pression sur filtre Sartorius type acétate de cellu -
lose 0,2/1.
101
pipette Pasteur, un simple barbotement suffit à rétablir le pH.
La filtration pour stérilisation du milieu est faite sur des filtres Sartorius de maille :
0,2011'
L'intervalle entre les changements de milieu des flacons en culture est, selon la varia-
tion du pH, en moyenne de 2 à 3 jours.
On peut conserver à + 4 °C des flacons de culture. Pour faire repartir la culture par repi-
quage, il faut réchauffer le flacon avant de trypsiner (à te température du teboretoire).
Toutes les cellules en culture ont tendance à prendre la même morphologie, ce qui
les rend très d iHici lement di fférenciables.
On peut cependa nt d isti nguer quatre types cellu-
-laires fondamentaux :
- Cellules arrondies (cettotes du sang)
-- Cellules fusiformes (ce//ules dérivées de tissus mésodermioues}
- Cellules polygonales (cellules dérivées d'épithéliums)
- Cellules étoilées (cellules nerveuses)
Les cellules en suspension sont isolées les unes des autres et de formes arrondies,
avec une surface réfrigérente .
EIle sont donc très différentes de la forme qu'elles avaient
dans leur tissu d'origine.
Lorsqu'elles sont entrées en contact avec le flacon, elles y adhèrent et prennent une
allure fusiforme .
Pendant la phase d'adhérence, les cellules ne se multiplient pas mais
elles montrent une grande activité métabolique de préparation à la mitose. La rapidité de
l'adhérence dépend beaucoup de l'origine des cellules.
Les cellules de la souche RTG 2
(gonades de truite arc -en-ciel) commencent à adhérer au fond du flacon quelques dizaines
de mi nutes après le rep iquage .Ouelques heures après leur fixation, 1es cellu les vont se diviser
et se multiplier par mitoses successives. Les cellules se développent en un tap is monocellu-
laire jusqu'à ce que toute la surface du fond de la fiole soit recouverte et que les cellules
soient jointives.
"se produit alors une inhibition de contact qui arrête la prolifération
cellulaire . On peut suivre à l'œil la progression de cette croissance car il ya formation d'un
film opaque sur le fond du flacon.
Il faut compter de trois semaines à un mois après l'ense-
mencement pour pouvoir effectuer un nouveau repiquage ; parfois le fond du flacon est
recouvert en deux semaines (toujours en faisant trois nouveaux flacons plus l'ancien), mais
cela dépend du nombre de cellules introduites. Or, nous ne faisons pas de comptage. Nous
avons cependant noté qu'une faible quantité de cellules suffit pour ensemencer un flacon.
Au microscope inversé on juge encore mieux de l'état des cellules. Lorsqu'elles sont
dans un bon état physiologique, elles présentent un gros noyau et sont allongées avec de
grandes expansions cytoplasmiques formant des pseudopodes qui peuvent s'étirer au lo in
et devenir très fins.
Le cytoplasme est clair
et finement granuleux.
Quand les cellules
102
souffrent et sont mal entretenues, ou que 1e mil ieu est épu isé, elles dégénèrent, devien rient
pycnotiques et se détachent du support avant de mourir.
Ces cellules peuvent vivre
longtemps sans être repiquées, à condition toutefois de
renouveler le milieu dont on suit l' évolut ion grâce au changement de coloration dû aux
variations de pH.
Plus le milieu s'appauvrit et plus le pH baisse, le rouge de phénol vire alors
au jaune de plus en plus clair.
La seule référence que nous connatssions sur des essais de développement in vitro de
Myxosporidies nous est fourn ie par les travaux de WO L F et MAR KI W (1976).
Ces auteu rs
ont obtenu la sporulation de Myxobolus cerebretis Hoter. 1903, agent de la maladie du tour-
nis des Salmonidés .
En partant de trophontes présporaux prélevés dans les cartilages de
poissons naturellement infestés et placés dans un milieu de culture proche de celui que nous
avons utilisé, ces auteurs observent la transformation des sporoblastes en spores.
C'est la
phase terminale du cycle, et l'on peut qualifier cette opération de «survie ».
1nversement, nous avons ut ilisé la spore comme point de départ pour un développe-
ment in vitro dans un milieu synthétique en y associant la présence de cellules de poisson
(Truite, souche RTG 2).
Les spores servant à l'ensemencement sont stérilisées par rinçages successifs dans des
bains d'antibiotiques (pénicilline 300 U/ml, streptomycine 150 uç/mt, mycostatine 300
U/ml) Pour provoquer l'ouverture des spores, comme les moyens chimiques ou enzymatiques
(voir chapitre 4 : composition de la spore) et même les ultrasons sont inefficaces, nous prati-
quons un broyage, méthode qui abîme beaucoup les spores et entraîne des pertes consi-
dérables de sporoplasmes,
Dans un petit homogénéiseur type Porter fabriqué spécialement à cet effet, car de
très faib le capacité (0,2 ml environ), nous introduisons du sable de Fontainebleau rebroyé
en une poudre excessivement fine,
puis une suspension de spores dans un minimum de
liquide (quelques ml de milieu de STOCKER).
Le temps de broyage est empiriquement
déterrni né et tou te l'opération est faite avec du matériel stéri le.
t.orsque.le broyage term iné, le piston est retiré du tube; dans le petit volume de liquide
introduit, se dépose rapidement la poudre de sable ; nous prélevons alors à la pipette le surna-
geant contenant les débris de spores, y compris les sporoplasmes, et quelques fragments
de silice; nous introduisons ensuite dans le tube un peu de milieu de STOCKER, de manière
à laver le sable qui s'est déposé, pour récupérer d'autres éléments organiques que nous préle-
vons à nouveau dans le surnageant . En répétan t cette opération il est possible de récupérer
suffisamment de débris de spores, parmi lesquels se trouvent des sporoplasmes, pour effectuer
des ensemencements ; mais nous ne pouvons mal heu reusement pas é1iminer tous les débris
mi n éraux car il faut, pou r conserver la st éri 1ité du matériel , ne pas mu Itipl ier le nombre
de manipulations.
Ces poussières de silice, si elles ne gènent pas l'expérimentation propre-
ment dite, seront un obstacle de tai l le pour l'observation ultérieure en microscopie électroni-
que.
Les suspensions de spores broyées sont introdu ites, soit dans des flacons contenant
des cellules en culture, soit dans des flacons contenant du li qu ide nutritif ayant servi de sup-
103
port au développement des cellules, mais d'où ces dernières ont été enlevées .
Pourquoi
ces deux modal ités ?
En microscopie photonique, la lecture de l'expérience n'est pas gênée par la présence
de cellules de poisson qui ont une morphologie caractéristique et composent un fond homo-
gène sur lequel une structure différente est repérable. Par contre,en microscopie électroni-
que, il est beaucoup plus pratique de trava i11er en centrifugea nt le mil ieu de manière à obten i r
un culot relativement réduit dans lequel aucun élément ne puisse prêter à confusion,d'où
l'intérêt d'enlever les cellules dans le dernier cas.
A parti r d'u n nombre considérable de spores (plusieurs dizaines de milliers), nous
n'obtenons qu'un infime pourcentage de survie, dont il ne nous est même pas possible de
donner le chiffre car, d'une part, il reste certainement dans le Potter des éléments que nous
ne récupérons pas et, d'autre part, tous les sporoplasmes libérés par broyage et peu ou pas
blessés ne se développent certainement pas car nous ne connaissons et ne pouvons connaη
tre ni l'état de maturité, ni l'état physiologique de la spore, ni l'adéquation du milieu de
survie. Le contrôle de l'évolution de la culture se fait en microscopie photonique et électro-
nique.
Dans les deux cas nous rencontrons des éléments qui sont des sporoplasmes en cours
d'évolution.
2. Le développement in vitro, résultats, discussion et conclusions.
Dans le sporoplasme qui vient d'être libéré dans le milieu (pl. 24 A, D) , on ne trouve
qu'un noyau, résultat de la fusion des deux noyaux présents dans la spore. Dans une culture
de 4 jours (pl. 24 E), on distingue entre les cellules de poisson, un trophonte en cours d'évo-
lution avec de nombreux noyaux .
On arrive à en dénombrer une dizaine dont un unique
noyau végétatif, plus gros que les nombreux autres noyaux plus petits qui sont des noyaux
génératifs.
On voit donc que la distinction entre les deux types de noyaux est précoce et
la prédominance des noyaux génératifs rapide.
Par la microscopie photonique, nous ne pou-
vons aller plus avant dans l'étude de détail de cette évolution .
Les observations ultrastructu rales mettent en évidence u ne structure mu lticellu lai re
précoce au sein du trophonte. Les électronographies illustrent l'isolement des noyaux généra-
tifs au sein d'une fraction de cytoplasme de manière à former des cellules nettement indivi-
dual isées (pl. 24 B). Ce morcellement précoce se fait, en outre, sur la périphérie du cytoplas-
me de la masse parasitaire dont la structure multicellulaire est maintenant clairement démon-
trée à tous les stades du evere.
C'est là un point fondamental de la connaissance des Myxosporidies car, depuis que
GRASSË {19601 a affirmé la structure
multicellulaire de ces organismes et que d'autres
auteurs tels LOM et DE PUYTO RAC, 1965, l'avaient observée sur des trophontes déjà âgés,
cela n'avait jamais été observé sur les stades des plus jeunes. Nous pouvons ainsi mettre un
terme à un certain nombre de discussions dont nous avons parlé lors de l'étude des cycles.
104
Au vu de ces résultats, quelques Questions peuvent se poser sur la méthodologie suivie:
pourquoi mettre un parasite en culture sur des cellules d'un hôte différent de celui qu'i'
parasite naturellement, et provenant de tissus qu'il n'envahit normalement pas .
Si l'on fait une recherche bibliographique chez des Protozoaires parasites, on s'aper-
çoit que, non seulement les expérimenteurs obtiennent un développement sur des cellules qui
ne sont pas celles parasitées normalement, mais que la différence est bien plus grande que
dans notre cas entre le parasite et les cellules choisies pour l'héberger.
C'est ainsi que
DORAN et VETTE RLI NG (1967)
obtiennent le développement d'Eimeria meleagritimfs,
Coccidie parasite de l'épithélium duodénal de la dinde, dans des cellules de rein de bœuf.
Pour leur part, STROUT et coll. (1965) utilisent une souche d'Eimeria scervuline, Coccidie
parasite de l'intestin du poulet, qu'ils font développer sur des cellules embryonnaires de
rein de poulet, de fibroblastes de poulet, mais aussi sur des fibroblastes de souris, des cellules
amniotiques humaines et des cellules Hela. Ici encore on trouve une grande variété dans les
su pports utii isés et, dans aucun des cas, le parasite ne passe dans les cellu les qu i l'abritent
normalement.
Nous trouvons de nombreux exemples de ce type de développement chez
les Microsporidies où des espèces parasites d'Invertébrés peuvent être cultivées sur des cellules
embryonnaires de poulet (WEISER, communication personnelle).
Nous pensons donc que les travaux que nous avons effectués sur le développement
in vitro de Myxobolus exiguus s'inscrivent dans la méthodologie générale de ce genre de
recherches.
L'obtention,pour la première fois, des premiers stades de développement d'une
Myxosporidie
permet de faire le point sur une partie du cycle de ces organismes et sur
leur morphologie
à ce moment là, en particulier l'indiscutable structure multicellulaire
du trophonte.
Il n'en demeure pas moins vrai que les techn iques utilisées demandent à être per-
fectionnées .
Cela ne se fera certainement pas avec facilité, mais c'est, nous le pensons, le
seu 1 moyen qu i nous permette de connaître enfin, in extenso, le cycle des Myxosporidies.
Résumons l'évolution du sporoplasme en milieu de culture après sa sortie de la spore:
Le sporoplasrne est tout d'abord uni nucléé (cela est visible sur des clichés de micros-
copie photonique) ; puis il y a multiplication des noyaux mais ceux-ci s'isolent du cytoplas-
me envi ronnant. Nous avons donc une structu re mu1ticellu laire. 1j est intéressant de noter
que sur les images que nous avons obtenues tant en microscopie photonique qu'électronique ;
les noyaux sont à la périphérie du trophonte.
Ils présentent ce gros nucléole caractéristique
des Myxosporidies.
Il y a rapidement distinction entre les noyaux, végétatif d'une part,
et génératifs d'autre part.
Après multipl ication. les noyaux génératifs qui forment en fait
des cellules génératives, vont donner les sporoblastes.
Le début de la sporu lation ou sporogenèse aura 1ieu 1orsqu'u ne cellu le générative
en se divisant inégalement donnera une petite cellule qui, en s'y accolant étroitement va
envelopper une grande cellule qui donnera naissance à toutes les autres cellules constituant
la spore. Nous avons vu cette évolution sous le titre « sporogenèse ».
•
- . - -
1
-
•
•
.. .
•
Chapitre 8
HISTOPATHOLOGIE
A - LES DIFFËRENTES LOCALISATIONS DU PARASITE
1. Parasitose des branchies
2 . Para sitose des vaisseaux autres que ceux
des branchies
3. Parasitose du tube digestif
4. Parasitose des téguments
5. Parasitoses avec diverses implantations
sans réaction de défense
6. Parasitose du foie
B - HISTOCHIMI E LIÉE A LA PATHOLOGI E
C - CONCLUSION
109
fig, 18
Coupe de kyste de Mvxobotus eXlguu s, au niveau d e s b ra nc h ies. o b se rv ée au m icr o sco pe à bala y age.
Au premier p lan , les spores vues de l' int é rieur du ky ste ; e lles so nt accolées à u ne de nt e lle p lasm iq u e repré-
sentant les rés idus du trophonte qUI n'ont pa s é té ut ilisé s lors de la spo ro ge nèse . Ce tt e fraction rési d u e lle
est au contact de la zone réact ionnelle (accolade) qu i, su r la ph o t o grap h ie, se m b le se so ulever vers le fo nd
en une sorte de côte.
Derriè re cette ba r rièr e, for m a nt l'a rrièr e p la n , se tr o u ve nt les t issus de l' hôte p art iel-
lement recouverts de leur m u cus. (On peul voir entre les sp o res, un fil ament po la ire dévaginé (f l èche] .
( x 33.000 )
110
A - LES DIFFËRENTES LOCALISATIONS DU PARASITE
Malgré le nombre important de publications ayant trait aux Myxosporidies, nous avons
peu d'indications sur les effets pathogènes que ces organismes peuvent exercer sur leurs hôtes.
Plusieurs raisons en sont la cause.
Dans \\a quasi -total ité des cas, la détection du parasite se
fait, soit sur des spores libres (par exemple, dans la vésicule biliaire), soit sur des kystes dont
la di lacératio n 1ibère des spores qu i servent seules à identifier le parasite.
Les tissus et les
enveloppes réactio nnels sont alors le pl us souvent négligés, soit parce qu'ils ne présentent
aucun intérêt pour le systématicien, soit que la présence de spores mûres y rende les coupes
excessivement difficiles.
Nous avons choisi, dans les quelques travaux d'auteurs mentionnant une étude histolo-
gique de la réaction de défense de l'hôte, des exemples qui montrent une gradation ou une
variation dans les modifications apportées au tissu de l'hôte par la présence du parasite.
Presque tous les travaux sont effectués en microscopie photonique et relativement anciens .
Rares sont les observations en microscopie électronique .
Pour KUDO (19341, alors que les nombreuses Myxosporidies des cavités organiques
(vessie, vésicule biliaire...) semblent, en général, peu redoutables, il n'en va pas de même
pour celles qui parasitent les tissus car elles peuvent provoquer la mort de l'hôte, indirecte-
ment, par intervent ion secondaire de bactéries et de champ ignons.
La local isation tissu laire
des différentes espèces de Myxosporidies est très variable (foie, tissu conjonctif, écailles,
téguments, muscles, filaments branchiaux) et chacune amène une réaction de l'hôte.
Ces
réact ions sont-elles différentes les unes des autres? C'est ce que nous allons envisager au cours
de ce chapitre.
Encore remarquerons-nous que les différentes lésions évoquées par KUDQ
sont imputées à des genres et espèces de Myxosporidies différents, mais il arrive que la même
espèce ait chez le même hôte plusieurs localisat ions, ce qui peut signifier des réactions diffé-
rentes.
C'est le cas de Mvxobolus exiquus chez les Muges.
Nous en ferons donc l'étude
par organes, en notant que certains ne seront pas étudiés parce que non ou trop rarement
parasités et ne présentant que la valeur d'une exception.
L'implantation de Myxobolus exiguus s'effectue dans les différents organes et tissus
des Muges (fig. 19) :
• Dans les branchies
Le parasite se présente sous forme de kystes oblongs et blanchâtres pouvant atteindre,
dans les cas les plus fréquents, quelques mm de long sur 1·2 de large. Exceptionnellement,
et à l'extrême, ils peuvent n'avoir que quelques dizièmes de mm de diamètre ou atteindre
la taille d'un petit pois.
Ces kystes sont parfois implantés sur l'arc branchial lui-même, mais
ils se trouvent le plus souvent sur les filaments branchiaux, selon deux types de localisation :
a) le parasite peut se développer au-dessus du vaisseau afférent en repoussant à la fois
les capillaires des lamelles et les cellules épithéliales, à tel point que la structure
capillaire n'existe plus au niveau du kyste qui est enveloppé de cellules aplaties
entre lesquelles la ci rcu lation sanguine ne peut pl us se fa ire.
4
f ig. 19
Implantations de Myxobolus exiguus chez les Muges .
1.- Branchies -2.- Foie - 3 .- Tractus digestif - 4 .- Epiderme.
111
bl le parasite, formant alors des kystes plus petits, se loge dans les capillaires et les
lacu nes sangu ines des lamelles bra nch iales,
Le développement du kyste entrai ne
une hypertrophie avec distension de la lamelle.
- On peut aussi voir le paras ite se développer dans des vaisseaux sanguins autres que ceux
des branchies, ceux de l'estomac par exemple, où il forme des traphontes sphériques.
• Dans le tractus digestif :
· Une localisation est située au niveau de l'épithélium intestinal.
Le sporoplasme
traversant cet ép ithélium y demeure et y accomplit la sporogenèse.
II y a alors
généralement formation d'un petit nombre de spores par chaque trophonte.
· Une autre implantation siège dans le chorion, et les travées conjonctives, du tube
digestif, avec souvent un grand nombre de kystes de ta ille moyenne, au voisinage
les uns des autres, sur toute la longueur du tube digestif.
· Les couches musculaires lisses du tube digestif peuvent également abriter de petites
masses parasitaires.
- Le foie héberge des kystes mesurant rarement plus de 1 à 2 millimètres de diamètre.
Ils forment des boules blanches facilement repérables.
Leur nombre n'excède jamais
une dizaine, même dans le cas d'infestation sévère des autres organes .
• Dans les téguments
- Enfin, la partie de l'épithélium qui recouvre la zone découverte de l'écaille peut être
le siège d'infestations intenses qui recouvrent la presque totalité du poisson de croû-
tes blanches d'aspect particulièrement repoussant. Chaque écaille forme une sorte de
kyste à la surface irrégulière ou plutôt une masse parasitaire distincte de celle qui sur-
monte l'écaille voisine.
C'est dans ce type d'invasion que "on rencontre la plus
grande production de spores car le corps du poisson en est couvert sur plusieurs
millimètres d'épaisseur et ce, sur presque toute sa surface.
1. Parasitose des Branchies.
En 1889, TH ELOHAN décrivant les kystes branchiaux d' Henneguya psorospermics
parasite d'Esox lucius et de Perce fluvietilis, écrit quelques mots su r la zone réactionnelle :
« les kystes présentent une enveloppe homogène et réfringente en contact direct avec les
cellules de l'hôte» .
112
Dans \\e filament branchial, le parasite peut se trouver au contact de divers types
cellulaires et ainsi susciter des phénomènes réactionnels variés.
La périphérie du trophonte
forme une assise continue qui n'est que difficilement différenciable des couches cellulaires
de l'hôte, d'autant plus que.souvent .un artéfact provoque le décollement des tissus de l'hôte
parallèlement à la surface du parasite (pl. 25 B) dont il n'est pas possible de savoir à quel
niveau précis il intervient .
Au-delà de cette zone anhiste on peut, dans un premier cas, trouver un épithélium .
On observe alors que les cellules épithéliales les plus proches du parasite s'aplatissent parai.
lèlement à la surface de celui-ci. C'est cette mod ificat ion de structu re des cel lu1es de l' hôte
que COH N
(1895) percevait en notant que l' ép iderme au-dessus du kyste présenta it des
noyau x petits, épars et ail ongés.
Cet aplat issement des cellules épithél iales est également
observé par GHITTINO (1962) dans les branchies de Leuciscus cephalus et l'auteur note
que les kystes sont nettement délimités par une capsule conjonctive continue faite de strates
concentriques. CU RRENT et JANOVY (19761 décrivent eux aussi autour du kyste la présen-
ce de couches cellulaires concentriques .
Cependant, dans aucun cas,nous ne trouvons une
étude sur la mise en place de cette enveloppe.
Il s'avère qu'elle est le résultat, en fait, d'une transformation progressive.
Par suite
de l'accroissement du trophonte parasitaire, il y a distension et gonflement du filament
branchial.
On peut suivre les étapes successives de la modification des cellules qu i entourent
le kyste.
On les observe d'abord
(pl. 25 A)
avec leur forme cubique qui est encore presque
f
régulière; puis (pl. 27 B), elles sont légèrement aplaties et enfin (pl. 25 B), elles ont presque
complètement perdu leur structure .
On ne distingue plus que difficilement les noyaux, et
les cell ules sont rédu ites à de mi nces lames aplaties en couches concentriques autou r du tro-
phonte.
Il n'est pas possible, en microscopie photonique, de voir si cette transformation
des cellules s'accompagne de modifications internes ou si elle est uniquement dûe à un
phénomène physique de compression 1ié à la poussée du kyste.
Il n'est jama is fait état dans
la littérature d'une interprétation quelconque à ce sujet.
Lorsque l'épithélium affecté par la présence du parasite renferme des cellules sécrétri-
ces, celles-là ne semblent pas atteintes par les phénomènes d'aplatissement (pl. 28).
Ainsi,
la production du mucus qui recouvre l'épithélium branchial ne doit pas être supprimée.
Par contre, les cellules épithéliales qui ont un rôle majeur dans les échanges respiratoires
sont fortement aIt érées par la dégénérescence qu i les frappe.
La microscop ie électron ique
montre que leur atteinte est profonde et irréversible.
La surface du parasite en contact avec les cellules de l'hôte est limitée par une forma-
tion complexe qui surmonte la zone vésiculeuse (pl. 29 A , B). Cette formation est d'origine
purement parasitaire.
Seules les petites granulations qui la surmontent du côté de l'hôte
peuvent provenir de ce dernier (phénomène nutritionnel?)
(voir chapitre 4).
Le trophonte
parasitaire est au contact direct des cellules de l'hôte, maintenues par diverses liaisons inter-
cellulaires (pl. 27).
Leur cytoplasme contient appareils de Golgi, mitochondries, réticulum
endoplasmique, de nombreuses vésicules, et montre les premières apparitions de fibres ainsi
que de nombreux ribosomes.
Des cellules, dont le cytoplasme est chargé de grains de sécrétion (pl. 28) , se trouvent
113
à très faible distance du trophonte (pl. 29 A).
Leur fonction semble donc être maintenue
normalement parmi des cellules épithéliales présentant un léger tassement et dont le cytoplas-
me renferme en outre des ébauches de fibres; ensuite, les cellules épithéliales sont de plus en
plus tassées, mais surtout, le nombre de fibres cytoplasmiques y est devenu plus important.
Lors de l'évolution ultime de la réaction de défense, les structu res cellulaires ont
complétement dégénéré et disparu, il ne reste plus que leur produit d'élaboration
: les fi-
bres cytoplasmiques (pl. 30).
Elles forment un enchevêtrement
qui limite le trophonte
et s'étend même autour des capillaires voisins (pl. 30 A) ; seules les cellules qui forment
la paroi de ces derniers ont encore subsisté.
Il y a donc bien ici une enveloppe anhiste, et
il faut avouer, au vu de cette structure, que distinguer la zone périphérique du trophonte
de la zone fibrillaire ne peut pas être chose aisée en microscopie photonique .
Dans leur travail sur Henneguya exilis, CU RRENT et JANOVY (1977) observent
dans les cellules entourant le trophonte des faisceaux de filaments plus courts que dans les
cellules saines.
Nos travaux démontrent le phénomène inverse, parce que nous pensons
que ces auteurs ne sont pas allés jusqu 'à l'observation du stade ultime de la réaction de dé-
fense qui amène la production d'une enveloppe conjonctive dans laquelle seules les fibres
persistent, formant une enveloppe anhiste autour du parasite.
La taille des faisceaux de
filaments évolue dans le temps, et les images que nous en fournissons montrent cette pro-
gression.
La destruction de la structure des cellules épithéliales entraîne la perte pour ces cellules
de toute capacité d'échanges gazeux et leur rupture doit provoquer des hémorragies dont
l'importance varie avec le nombre de kystes et la présence à leur voisinage de vaisseaux
plus ou moins importants. Ces deux états pathologiques ont été décrits :
1/ HOSH 1NA (1925), dans les branchies de Cyprius carpio, trouve des kystes formés par
Myxobolus koï (espèce voisine de celle que nous étudions) qui amènent la destruction des
tissus et la mo rt de l' hôte par asphyx ie. Mc CR ARE N et coll. (1975) en arrivent eux
aussi à la conclusion de la perte de l'activité respiratoire sur des branchies infestées par
une Henneguya, le tissu branchial ayant perdu toute apparence normale.
2/ La description des conséquences de la rupture des filaments branchiaux est faite par
SCHULMAN (1957) : en 1949 intervint dans le secteur Nord de la mer Noire, le long
de la côte de Crimée, une épidémie provoquée par Myxobolus exiguus chez les Muges
Mugi! cephalus et Mugil auratus.
Il s'agit des mêmes hôtes et du même parasite
que ceux que nous étudions. On trou-
vait alors 500 à 600 kg de poissons morts par kilomètre de rivage . Les filaments bran-
chiaux des poissons malades étaient couverts de kystes qui, en éclatant, provoquaient
des hémorragies qui saignaient le poisson.
Les kystes étaient également répandus dans les
organes internes.
C'est l'unique exemple que nous avions de pareille hécatombe provoquée parcette
Myxosporidie. Très certainement, les conditions étaient particulièrement favorables à l'inva-
sion complète de l'hôte par le parasite, car, le plus souvent. l'infestation est plus restreinte.
114
Cependant, à plusieurs reprises, nous avons observé des poissons intensément parasités
chez lesquels les branchies étaient couvertes de kystes , ce qui les a très certainement conduits
à la mort par asphyxie ou hémorragie.
Lorsque, dans les branchies, le parasite ~e trouve au contact de cellules conjonctives
(pl. 26 B), on note que l'aplatissement cellulaire peut être moins prononcé que pour les cellu-
les épithéliales, mais il est toujours aussi difficile en microscopie photonique, pour ne pas
dire impossible, de fixer avec certitude la limite du trophonte et celle de l'hôte. Si l'altération
des ceIlu 1es co nj anct ives présente en ell e-rnême une impo rta nee moi ns grande que dans 1e
cas des cellules épithéliales, on peut toutefois remarquer que la croissance du parasite, même
si elle est contenue au sein de l'enveloppe réactionnelle, ne trouve pas une barrière suffi-
samment puissante en face d'elle, même lorsque les cellules conjonctives sont très transfor-
mées, pour l'empêcher de comprimer le vaisseau sanguin entre le kyste parasitaire et l'axe de
soutien du filament .
Dans les filaments bra nchiaux, 1e parasite peut aussi se local iser dans 1es lacunes sangui·
nes (pl. 25 C, D).
Les deux tissus au contact du parasite présentent alors des structures
différentes (pl. 25 El.
Le côté du trophonte qu i se trouve vers l' extérieu r est 1imité par
l'épithélium qui semble tout à la fois proliférer et agencer ses cellules en couches concentri-
ques aplaties comme dans \\e premier cas étudié.
Le côté du trophonte qui se trouve vers l'intér ieur des tissus de l'hôte n'a pas en
face de lu i une barrière aussi structu rée que sur son autre face ; on n'y voit aucune réact ion
cellulaire, du moins en microscopie photonique, car il est limité par une simple assise cellulai-
re qui est certainement une travée conjonctive qUÎ sépare entre elles les lacunes sanguines.
Outre l'éclatement du filament, cause d'hémorragie, le parasite a donc aussi un effet
pathogène par obi it érat ion des vaisseau x qu' i1occupe, il y a là un effet cu mu latif des troubles
provoqués par le parasite .
En conclusion de notre étude pathologique sur la présence de MyxoboJus exlquus
dans les branchies des Muges, nous pouvons souligner les faits suivants :
Si la plupart des auteurs qui s'en étaient préoccupés avant nous avaient remarqué
autour des kystes la formation d'une enveloppe, parfois dénommée capsule conjonctive, ils
n'ont jamais aperçu l'aspect évolutif de cette formation . Nous démontrons qu'il y a en outre
deux phénomènes étroitement liés car on remarque d'une part l'aplatissement des cellules, et
d'autre part l'élaboration dans leur cytoplasme des fibres qui s'organiseront en couches con-
centriques anhistes et donneront cette sorte d'enveloppe conjonctive. C'est un mode réac-
tionnel constant, quelle que soit la localisation du parasite dans le filament, mais dont l'êta-
Iement dans le temps a permis qu'il échappe à l'observat ion car les étapes initiales de forma-
tion des fibres et d'aplatissement des cellules sont difficilement perceptibles.
Pa r contre, il n'y a pas autolyse des cel lu les de l'hôte au contact du parasite. Nos obser-
vations permettent de vérifier l'intégrité de la structure cellula ire .
115
Malgré la diversité des localisations d'un même parasite dans cet organe, et même, si
on extrapole aux genres de Myxosporidies différents, parasitant les branchies d'autres pois-
sons, on peut conclure à un même mode fondamental de défense de l'hôte dans la mise en
place de l'enveloppe réactionnelle dans cet organe.
L'effet destructeur potentiel, du fait de la nature des organes et cellules atte ints,
ne se concrétise que dans le cas de parasitoses intenses, parfois rencontrées dans la nature,
et, d'après le récit de ceux qui les ont observées, de conditions de vie et de milieu particu-
lièrement défavorables à l'hôte.
Cet effet est à cra indre en particu 1ier dans les centres d' aquacu ltu re pou r lesquels
les Muges sont des poissons de grand intérêt. On sait, en effet, que toutes les maladies parasi-
taires sont favorisées par une concentration de la population. Or, si certaines de ces maladies,
quoique dangereuses, comme 1'ichtyophtyriase, peuvent être jugulées par différents moyens
(stérilisation du milieu et traitement des poissons parasités), dans le cas d'u ne Myxospor Î-
diose, les tra itements ne peuvent être que préventifs, et une invasion massive des branchies
ne pourra plus être stoppée et entraînera inéluctablement la perte des poissons .
2.
Parasitose des vaisseaux autres que ceux des branchies.
Le parasite peut également se développer dans des vaisseaux autres que ceux irriguant
les branchies.
C'est ainsi que nous avons trouvé des trophontes dans le système vasculaire
du muscle stomacal (pl. 33 Al.
Le parasite se présente alors comme une masse arrondie,
presque parfaitement sphérique, ce qui doit assurer au mieux son déplacement avec le flux
sanguin car il ne semble pas qu'il y ait de pédoncule de fixation.
La masse parasitaire doit
se trouver bloquée dans des port ions de vaisseaux au sein desquelles elle croît . Le parasite
est limité par une assise cellulaire unique dans laquelle les cellules sont aplaties à l'extrême;
on n'y distingue plus que les membranes et le noyau allongé parallèlement à la surface du tro-
phonte. C'est la seule enveloppe réactionnelle qui , dans ce Gas, se mette en place pour limiter
la croissance du parasite ou l'isoler des cellules environnantes. Il est vraisemblable que ces
cellules soient d'or igine sanguine, mais rien ne permet de présumer de leur activité.
La sporogenèse n'aboutit qu'à la formation d'un nombre limité de spores (de quelques
unités à une dizaine) et nous sommes bien la in des myriades de spores produ ites dans les
kystes branchiaux, par exemple. La structure des parois du vaisseau qu i héberge le parasite ne
semble pas altérée. Il est possible, par contre, que l'effet pathogène se fasse sentir par obstruc-
tion de vaisseaux car la masse parasitaire est beaucoup plus volumineuse que les cellules
sanguines, et, en outre, plusieurs masses peuvent être côte à côte (pl. 33 A).
La présence de plusieurs trophonte juxtaposés dans un vaisseau est un argument en
faveur de certaines hypothèses concernant tant la dissémination par voie sangu ine des Myxos-
poridies que certains de leurs modes de prolifération supposés à l'intérieur de l'hôte. Remar-
quons .au passage la très nette délimitation ectoplasme-endop lasme du trophonte parasita ire
(pl. 33 A).
'16
Nous regrettons que ces stades soient si rares et difficiles à trouver car l'étude appro-
fond ie en rnicroscop ie électro nique, de l'assise cel lu lai re 1im ita nte , nous aurait certa inement
apporté des enseignements intéressants sur le mode de réaction de l'hôte. Notons toutefois
que le trophonte a sa propre limite, indépendante des cellules qui l'enveloppent (pl. 32 B).
Il n'y a pas de références sur la pathologie de ce type de localisation des Myxosporidies;
nous devons donc le rapprocher de celles que nous trouvons à propos de la local isation des
trophontes dans les capillaires sanguins des filaments branchiaux. Le mode de vie du parasite
dans ces deux localisations ne doit certainement pas être très différent; par contre, l'action
au niveau du vaisseau sera dissemblable: dans le cas des filaments branchiaux, les tissus
entourant le vaisseau parasité sont relativement minces et permettent une distension générale
qu i suit la cro issa nce du trophonte. alors que dans les vaisseaux implantés au sein de tissus
compacts, la dilatation du vaisseau ne peut être que la conséquence de la pression du tro-
phonte sur ses parois internes, cela amène l'obturation qui signifie l'arrêt de la circulation
sanguine en ce point, donc la nécrose. Peut-être est-ce pour cette raison que nous avons ob-
servé des trophozoîtes en cours de sporu\\ation alors qu'ils étaient loin d'avoir atteint une
taille susceptible de provoquer une oblitération?
3 . Parasitose du tube digestif.
Les travaux de référence concernant cette localisation du parasite sont très rares et
ne
font
pas
une
véritable
description
du
mode
réactionnel.
C'est ainsi que
NARA51MHAMURTI (1970) décrivant un Mvxobolus
enkysté
dans l'épithélium de Mugi!
waigensis donne pour seule indication « The parasite is surrounded bv a wall formed by
the host's tissue ».
MARGOLIS et EVELYN (1975) auraient eu l'occasion de faire une étude pathologi-
que sur des saumons infestés par Ceratomyxa shsste, mais il se bornent à observer des lésions
viscérales en kystes présentant des. masses bien individualisées.
Il n'est pas fait d'étude
histologique.
Pourtant, au niveau de l'épithélium digestif intestinal on constate parfois des invasions
massives {pl. 26 El.
Nous pouvons, au premier stade de ce mode d'évolution, rapporter
nos observations de sporoplasrnes en train de franchir la barrière intestinale (pl. 24 F).
Si
le sporoplasrne, au lieu de tomber dans le flot sanguin, s'arrête dans l'épithélium intestinal
et y réa1ise son développement, nous observons des sporogenèses particu 1ières (pl, 26 E)
car il y a production d'un petit nombre de spores et qui plus est, cette production est simul-
tanée dans les nombreux petits trophontes qui ont envahi
l'épithélium digestif. Le parasite
est logé dans une cavité délimitée par l'écartement des cellules épithéliales, et cette «poche»
est en relation avec la lumière intestinale par une sorte de conduit, un chenal intercellulaire
par où s'est faite la pénétration (pl. 26 E),
1\\ n'y a aucu ne réaction tissu lai re ou ceIl ulaire décelable en m icroscop ie photon ique
au contact du parasite .
Par contre, dans le chorion sous-jacent. à la base de l'épithélium,
117
on note une accumu lat ion importante de cellules,comme en une sorte de barrière au passage
du parasite vers les tissus profonds (pl. 26 El.
Comment une infestation aussi intense peut-elle se produire? L'absorpt ion d'aliments
contenant une grande quantité de spores à maturité se produit lorsque l'hôte consomme
un Muge mort dont les restes contiennent des kystes mûrs.
Dans ce cas, on trouvera en
grand nombre dans \\e tube digestif des stades du parasite au même degré d'évolution.
Or, on rencontre des poissons présentant des masses parasitaires d'âges visiblement
différents . Les plus âgés, traduisant la première étape de l'infestation.se trouvent dans le tissu
conjonctif formant le chorion et les travées de l'intestin . II s'est développé, à ce niveau, une
série de kystes qui, parvenus à maturité, sont circonscrits par une enveloppe conjonctive
où la structure cellulaire n'est plus représentée que par la présence des noyaux aplatis parallè-
lement à la surface du trophonte (pl. 31 B}.
Les kystes contiennent des spores mûres et,
sous la poussée de la masse parasita ire, ils font extrusion, soit vers la cavité viscérale, soit
vers la lumière intestinale (pl. 26 C, D).
Oans ce dernier cas, il n'y a plus de couches cel-
lulaires susceptibles de les contenir et ils viennent crever et déverser leur contenu dans la
lumière intestinale.
Les spores ainsi libérées commencent leur développement dans l'épith -
lium intestinal et produisent une deuxième génération de parasites chez le même hôte. Ainsi,
voit-on des kystes mûrs et des trophontes en cours d'évolution et de sporogenèse issus des
spores produites par les premiers kystes...
Cette deuxième modalité explique aussi l'impor-
tance du taux d'invasion pu isqu'une grande quantité de spores est libérée sur place, parmi
les villosités intestinales.
Les parasites
localisés
dans le chorion et les travées conjonctives du tube digestif
sont ceux qui permettent le mieux de suivre la formation de l'enveloppe réactionnelle.
Les
stades parasitaires sont limités par des assises conjonctives dont la structure cellulaire se
modifie progressivement.
Au départ, des cellules peu aplaties et dont les noyaux possè-
dent encore une forme régulière (pl. 31 Al sont au contact du parasite.
Pu is, lors de l'aplatissement tant des cellules que des noyaux (pl. 31 B), les structures
internes disparaissent et les cellules réduites à leurs membranes et à un feutrage de fibres
qui les envahit se disposent en couches concentriques; les noyaux subsistent allongés dans le
même sens que les cellules. A un stade ultime, cette enveloppe réactionnelle prend une struc-
ture anhiste et ne présente plus qu'un treillis de fibres autour du parasite (pl. 32 Al
La réaction locale de l'hôte est donc semblable à celle observée dans les localisations
p récéd entes.
Quelles incidences lui attribuer?
LEG E R (1930) décrit une importante mortalité
chez des tanches dont la paroi intestinale ulcérée par la présence de kystes de $phaerospora
pernicistis finit par se perforer.
Avant cette perforation, la mort peut surven ir par compres-
sion du foie, du cœur et de l'œsophage par les kystes, ou par péritonite .
118
Si pour MAAGOLIS et EVELYN (1975) il Y a invasion généralisée et nécrose de
tous les tissus, NAAASIM HAMU ATI (19701, par contre, ne décrit pas d'effet pathogène.
D'après nos observations, il faut distinguer plusieurs cas et modes d'action possibles. D'abord,
l'attaque de l'épithél ium proprement dit entraîne une perte des capacités d'absorption des
cellules, ne serait-ce que par la partie détournée au profit du parasite; ensuite, les trophontes
provoquent u ne altération de la pa ro i intest inal e qu i sera u ne porte ouverte aux attaques
bactériennes et aux ulcérations.d'où des péritonites.
Les kystes local isés ailleurs que dans l'épithél ium proprement dit, outre les risques
d 'ulcération qu'ils représentent, peuvent provoquer des troubles métaboliques, et par leur
taille, des compressions sur différents organes. Le métabolisme de l'animal atteint est déréglé.
C'est ce qui se produisit une année dans le lac Ischkeul où de nombreux Muges,présentant une
déficience pondérale accentuée, hébergeaient de nombreux kystes parasitaires dans leur
cavité viscérale.
4. Parasitose des téguments.
La présence de Myxosporidies dans les téguments a été signalée chez quelques pois-
sons.
Chez Cyprinodon vsrieqetus, NIGAELLI et SMITH (1938) décrivent les atteintes
de Myxobolus lintoni qui forme des tumeurs de taille variable recouvertes par la peau ulcérée.
Les spores sont à l'état diffus près de la surface a lors qu 'en profondeu r la réaction fibroblas-
tique est importante.
Si Myxobolus tintoni peut provoquer une ulcération, c'est parce qu'il accède aux cou-
ches tissulaires profondes.
C'est pourquoi un important stroma fibreux coexiste avec une
substance séreuse et un support vasculaire développé autour de la tumeur parasitaire.
Cela
est d'ailleurs confirmé par le fait que l'envahissement par Myxobolus Iintoni finit par at-
teindre les couches musculaires profondes par l'intermédiaire des septa fibreux.
C'est u ne ca ractéristique géné rate des quelques autres références que nous ay ions
des attei ntes cutanées par des Myxosporid les que d'y voir décrites des local isations sous-
cutanées .
En effet, HOSH 1NA (1952) tout en parlant de l'attaque des téguments de l'An-
guilla japonica par Myxidium metsuii, décrit des nécroses de kystes accompagnées d'excoria-
tion des tissus de l'hôte; ces kystes crèvent et, après écoulement de leur contenu à l'exté-
rieur, se referment et cicatrisent, mais il peut y avoir aussi infiltration diffuse des tissus sous
cutanés .
1V E AS EN {1954} note u ne pral iférat ion con janct ive dans les zones de recouvre-
ment des écailles de truites atteintes par Myxobolus squemetis et une réaction au niveau
des muscles sous-jacents.
Aucune étude histologique n'a été faite sur les réactions de l'hôte.
Chez les Muges peut se produire, au niveau de l'épithélium recouvrant les écailles,
une invasion massive par Myxobolus ex iguus.
Le corps du poisson se couvre d'innombrables
119
« croûtes» blanches en « chou - fleur» (pl . 34 A). Seule la partie découverte de l'écaille
est atteinte (pl. 34 B, C). L'épithélium est envahi par les spores (pl. 36 C, D) ; on ne retrouve
plus trace de structure cellulaire ni tissulaire; seules quelques travées subsistent, conférant
à la masse parasitaire un aspect réticulé (pl. 35, A, 36 Cl.
Toutes les strates épithéliales
sont détruites, et la fonction sécrétrice de l'épiderme est altérée par la disparition de la
quasi-totalité des cellules muqueuses.
Le poisson vivant présente, de ce fait, une surface
presque sèche car seules les plages non envahies continuent à être fonctionnelles.
Les atteintes superficielles des hôtes par des Myxosporidies décrites par les autres
auteurs ne sont pas comparables aux atteintes réal isées par la local isation épidermique de
MyxoboJus exiguus qui détruit toutes les structures épidermiques sauf la couche épithéliale
la plu s superficielle qu i conserve quelques ce Il u les sécrétrices.
En aucu n cas, cette attei nte
ne se propage vers les régions profondes sous-iacentes, comme cela est mentionné dans les
descriptions où les Myxosporidies n'étaient donc pas vraiment superficielles.
Cette localisation de Myxobolus exiguus n'est pas très fréquente et elle semble liée
aux mois d'été; il s'agit vraisemblablement d'une localisation accidentelle du parasite comme
dans le cas signalé par DANIELS et coll. (1976).
Ces auteurs trouvent, dans l'épithélium
d'une tru ite exposée dans des eaux contenant l'élément infectieux du tournis (Myxobolus
cerebralis), un
« Protozoaire » dont la structure pourrait correspondre à celle d'une
Myxosporidie.
De là, à admettre une infestation transcutanée, ce qui d'ailleurs était suggéré
par HAl_LI DAY (1976), il n'y a qu'un pas que nous oserons franchir en précisant que cette
modalité d'infestation n'est certainement pas celle Qui prévaut normalement, mais qu'elle
peut se réaliser dans certaines conditions de milieu . Nous pouvons en effet admettre que,
la spore ayant un système d'ouverture à « déclic ) par activation d'enzymes logées dans le
bourrelet de la ligne de suture et dénaturation de structures glyco-protéiques, ce mécanisme
permet la libération du sporoplasrne, non plus dans le tube digestif mais dans le mil ieu. Ces
milliers de sporoplasmes libérés à partir de kystes provenant de poisscns morts, pénétrant
activement dans la peau du Muge, seraient bloqués sur la partie visible de l'écaille, dans
toute la zone recouverte par l'épithélium, et pratiquement sans contact avec les couches
profondes sous-jacentes,
L'infestation venant de l'extérieur, on comprendrait alors pour-
quoi les autres tissus ne sont pas attei nts, ce qu i est impossible à expl iquer dans l' hypothèse
d'une contamination par ingestion de spores et transport sanguin des éléments reproduc-
teurs.
Pour la prolifération sur place du parasite, il faut en outre tenir compte des possibilités
de « schizogonie », ce mode d'extension du parasite trouvant ici un élément en sa faveur.
En résumé, quel que soit le mode d'envahissement de l'épiderme, les seules structures
restant en place sont les travées conjonctives et une fraction réduite de l'épithélium.
Il
n'y a pas les fibres que nous avons vues dans les exemples précédents se développer autour
du parasite.
5 . Parasitoses avec diverses implantations, sans réaction de défense.
Outre l'invasion des téguments, nous avons pu observer, à quelques reprises, la présence
de parasites au sein de tissus qui ne manifestent pas de réaction de défense du type de celles
120
déjà décrites, mais dont les cellules au contact du parasite présentent plutôt une lyse provo-
quant la formation d'une cavité dans laquelle le parasite est installé.
Il peut ainsi se loger
dans les muscles lisses de la musculeuse intestinale (pl. 33 B, DJ. ou dans le tissu hépatique
(pl. 33 Cl. Les cellules de l'hôte ne montrent dans aucun des deux cas la tendance à l'aplatis-
sement notée dans les autres types réactionnels.
En raison de la rareté de ces infestations non enkystées, et de la petitesse de leur
volume, il est pratiquement impossible de les repérer autrement que sur coupes.
Aussi
n'en avons-nous que peu d'images en microscopie électronique.
Dans le tissu hépatique
au contact du bord du trophonte, les structures cellulaires sont lysées .
6 . Parasitose du foie.
Aucune étude ne semble avoir été faite sur la pathologie des t issus h épatiques.
Pourtant, dans le foie du Muge parasité, la Myxosporidie
forme des kystes de taille
moyenne ( 1 à 2 millimètres de diamètre) qui produisent des milliers de spores. Le parasite
est le plus souvent limité par une mince enveloppe qui est parfois rompue comme l'atteste
la présence de kystes emboités (pl. 36 A, B). Les cellules en contact avec le kyste présentent
un aplatissement et un allongement qu i affecte également le noyau (pl. 37). Dans le cvtopias-
me cellulaire apparaissent, comme cela a été vu précédemment, des fibres qui finissent par
emplir toute la cellule (pl. 38 A, B).
Le type de réaction de défense est donc sensiblement
le même que celui décrit dans les autres tissus.
1/ peut se produire un décollement au niveau des cellules qui étaient au contact direct
du parasite dont l'absence sur le cliché reflète la faible adhérence des cellules sur le trophonte
(pl. 37).
Le parasite a deux localisation dans le foie
-
Il peut se trouver au voisinaqe des travées de cellules qui séparent les rangées d'hépa-
tocytes.
Cet emplacement est alors caractérisé par la présence de cellules de KUPFFER
(pl. 37).
La production de fibres par les fibrocytes, dans cette localisation, est normale
lorsqu'elle se fait en quantité modérée, mais elle est par contre pathogène dans le cas qu i nous
intéresse.
-
Lorsque le parasite est au contact de la capsule de GLiSSON (pl. 38, A, B),
il est
alors enkysté par une prolifération de cette enveloppe conjonctive fibreuse.
On remarque
la rupture entre cette structure et les travées d'hépatocytes.
Entre les fibres, des cellules
dégénérescentes sont vraisemblablement des fibrocytes.
Comparativement à ce qu i se passe dans les autres t issus atteints, l'enveloppe réaction-
nelle est ici relativement mince car le tassement cellulaire et la production de fibres n'at-
teignent qu'un nombre réduit de couches de cellules .
L'évolution terminale se traduit par la
121
d isparit ion de toute structu re cel lu lai re de l' enveloppe, seu les les fi bres subsistent. EIles sont
alors agencées
en couches concentriques (pl. 30 Cl dans lesquelles elles sont disposées en
chevrons.
B - HISTOCHIMIE LIÉE A LA PATHOLOGIE
Nous venons de voir que la présence de fibres dans le cytoplasme des cellules de l'hôte
voisines du trophonte parasitaire semble
une constante de la formation d'enveloppes réac-
t io nnell es même peu marq uées.
La recherche d'eftet s pathogè nes des Myx ospor id ies sur
leurs hôtes peut s'effectuer sous un aspect différent de la simple observation des modi-
fications structurales ou ultrastructurales.
Nous avons d'abo rd cherché à appl iquer une série de tests ind icat ifs de la composi-
tion du parasite, mais aussi de celle des tissus voisins.
Pour cela, nous disposons de deux
méthodes d'étude :
- tout d'abord l'histochirnie , en microscopie photonique ou en microscopie élec-
tronique,
- ensuite la microanalyse par diffraction des rayons X.Chez les Myxosporidies,les étu-
des de ce type sont rares et fragmentai res. Excepté WIDE RA (1976) qu i, dans 1es muscles
du merlu infesté par une Kudoe, précise l'abondance de mucopolysaccharides qu'il pense
liée à un trouble de leur métabol isme, les auteurs décrivant des Kudoa ou des Chloromyxum
se limitent à faire état d'un lyse ou d'une déliquescence des tissus, sans essai de dosage de
quelque élément que ce soit.
GLUCIDES
Par la méthode au Bleu Alcian à pH 3,5, nous mettons en évidence une zone forte-
ment positive au niveau de la région réactionnelle, ce qui caractérise la présence de rnuco-
polysaccharides acides en abondance.
LIPIDES
L'autre perturbation que révèle ce type d'investigation affecte le métabolisme des
lipides. Par la méthode au Noir Soudan on constate que les cellules participant à l'enveloppe
réactionnelle (pl. 39 Dl sont dépourvues de gouttelettes lipidiques alors que le parasite
en est abondamment pourvu (pl. 39 A , Dl.
ELEMENTS DIVERS
Les méthodes de détection du calcium selon VON KOSSA et STOELZNER per-
mettent de « visualiser » cet élément ou, du moins,
les composés le fixant.
Comme
122
dans le cas des lipides,
c'est
le trophonte
qui en est le plus abondamment pourvu sans
que les tissus voisins présentent une surcharge qui puisse indiquer une calcification de l'en-
veloppe réactionnelle.
Dans le kyste, l'accumulation se fait sur la périphérie du trophonte,
là où subsistent les plus importantes fractions du cytoplasme du trophonte.
Pour la détection en microanalyse (microsonde en microscopie à balayage) de diffé-
rents éléments, nous réalisons des cartes de répartition des éléments les plus abondants en
faisant un balayage sur le parasite, l'enveloppe réactionnelle et le tissu sain. Nous prenons
au départ une image de référence de l'emplacement choisi qui sert de support pour l'analyse .
Nous avons étudié \\a répartition de trois éléments: Ca, S et P
: (pl , 40).
CALCIUM (pl. 408)
C'est l'élément le plus abondant, particulièrement au niveau des spores dont on peut
voir la forme sur cette carte.
L'enveloppe réactionnelle ainsi que les tissus sains apparaissent
bien moins marqués. Cette méthode nous permet donc de confirmer l'absence d'une calcifi-
cation de l'enveloppe réactionnelle.
SOU FR E (pl. 40 C)
Cet élément se trouve également en quantités importantes sur la carte obtenue, avec
sensiblement la même répartition que le calcium, sauf au niveau de la structure de la spore
(comme vu au chapitre 4).
Les spores en contiennent une quantité appréciable de même que
le cytoplasme résiduel et j'enveloppe réactionnelle; par contre, les tissus sains, même au
voisinage immédiat du kyste, en contiennent très peu; il semble donc y avoir accumulation
spécifique de cet élément.
PHOSPHORE (pl.40D)
Nous retrouvons pour le phosphore ce que nous venons de décrire pour \\e soufre.
Ici encore, il y aurait accumulation de cet élément.
D'autres éléments ont été recherchés, mais nous n'en donnons pas les résultats, soit
parce qu'ils étaient absents (Fe, Hg), soit parce que leur présence est évidente et n'apporte
rien à l'étude pathologique ou structurale (CI, C, N), soit parce que les techniques actuelles
n'en permettent pas une fixation convenable (Na, K).
C - CONCLUSION
- Dans les branchies, quel que soit le lieu d'implantation, le parasite suscite, à son
contact, à la fois un aplatissement des cellules de l'hôte et l'apparition de fibres cytoplasmi-
ques aboutissant à la disparition de toute structure cellulaire et tissulaire au profit de la
123
constitution d'une gaine fibreuse. L'aplatissement des cellules peut également s'accompagner
d'une prolifération cellulaire . Par contre, la paroi elle-même d'un vaisseau parasité ne présen-
te pas de modification visible.
-
Lorsque le parasite s'implante directement dans l'épithélium digestif, nous n'avons
pas remarqué de tendance à l'enveloppement de la part des cellules épithéliales qui voisinent
les trophontes ; par contre, lors de l'implantation dans les autres assises digestives, il ya une
réponse réactionnelle manifestée par un aplatissement progressif des cellules au contact
du parasite de manière à former une enveloppe de plusieurs couches concentriques de cellu-
les, en même temps qu'apparaissent des fibres cytoplasmiques d'une importance croissante
dans la composition de l'enveloppe réactionnelle .
-
Dans le foie, bien que l'épaisseur de l'enveloppe réactionnelle soit moins importante,
les modes de sa mise en place sont identiques à ceux que nous venons de décrire pour les
autres organes, avec l'aplatissement cellulaire et la formation de fibres cytoplasmiques.
Ce type réactionnel est donc un caractère général de la formation des enveloppes au-
tour de Myxobolus exiguus. Néanmoins, une exception à cette règle est représentée par la
mise en place d'infiltrations ou de localisations diffuses: les spores du parasite sont directe-
ment au contact des cellules de l'hôte, ce qui entraîne des phénomènes de lyse et de dégéné-
rescence des tissus. Cela est illustré par l'envahissement de l'épiderme de la tunique muscu-
laire lisse du tube digestif et,exceptionnellement,du foie des Muges.
La formation de capsules conjonctives se fait sans inflammation véritable.
En effet,
autour des sites parasitaires, il n'va ni plasmocytes, ni lymphocytes. N'y aurait-il donc pas de
réponse immunologique à l'infestation par la Myxosporidie? C'est pour tenter de donner
une réponse à cette question que nous avons procédé aux recherches suivantes.
C1S
C1 S
C1 S
Chapitre 9
I:TUDE IMMUNOLOGIQUE DES POISSONS PARASITÉS
A - TECHNIQUES DIVERSES
B -
LA FIXATION DU COMPLfMENT
C - CONCLUSION
129
A - TECHNIQUES DIVERSES.
Nous devons scinder cette étude en deux grandes parties, du fait des méthodes et
des objectifs recherchés.
La première partie consiste en un examen du sérum total : on
pratique des électrophorèses dont les résultats sont des protéinogrammes totaux présentant
un fractionnement des protéines sériques totales.
Ce type d'étude, en dehors de la pathologie humaine, a été fait sur des mammifères
mais aussi sur des animaux marins, poissons et crustacés. En particulier, FINE(et coll.idepuis
1964 s'est attaché à ce problème, et plus récemment TOURNAMI LLE (1975), HE RZBERG
et PASTEUR (19751. SENKEVICH et KULlKOVAJ (1970) ont réalisé des travaux de ce
genre.
Pour résumer les résultats, nous pouvons dire qu'on ne trouve pas chez les Vertébrés
inférieurs la constance existant dans les protéinogrammes humains ; des variations sont
introdu ites par l'âge, mais aussi le sexe et parfois l'alimentation.
Les protéinogrammes
totaux seront donc normalement différents d'un individu à l'au tre sans qu'intervienne
pour autant une cause patholog ique.
Ensu ite, si l'on suit un constituant particu 1ier du sé-
rum, comme les esté rases spécifiques, on peut, dans certains cas, observer des variations
individuelles qualifiées par FINE et coll. (1967) de «phénotypiques» . Les travaux de FINE
et DR1LHON depuis 1964 ont beaucoup approfondi
la connaissance des différences existant
entre espèces voisines, mais aussi au sein de la même espèce dans ce que les auteurs consi-
dèrent comme des « races phénotypiques ». Chez les anguilles, ils mettent ainsi en évidence
plusieurs transférines donnant cinq phénotypes différents ce qui leur permet de différencier
les anguilles d'Europe des anguilles d'Amérique du Nord. Chez les Salmonidés, ces auteurs
différencient les genres, mais surtout, ils peuvent distinguer les individus juvéniles des mâles
et des femelles.
Nous sommes donc partis sur ces bases dans notre étude électrophorétique des sérums
des différentes espèces de Muges.
Par ponction intracardiaque, 3 à 8 ml de sang sont prélevés sur des poissons de 40 cm
capturés vivants.
Le sang recueilli est laissé au repos à la température ambiante pendant 1 h.
puis mis au réfrigérateur pendant 12 h. après avoir décollé le caillot s'il s'est formé. La coaqu-
lation se faisant de manière très irrégulière, nous recueillons soit après la formation de caillot
soit après centrifugation, environ le tiers de volume de sérum .
Les résultats que nous obtenons confirment ceux des auteu rs précédents, à savoir
la variabilité des protéinogrammes entre espèces, mais aussi au sein de l'espèce ent re indivi-
dus, et cela essentiellement en fonction de l'âge (donc de la taille) et du sexe. On observe
130
des séries semblables, d'une part, de juvéniles, puis d'adultes, et, d'autre part, de mâles
et de femelles; cependant, dans la même série, les individus présentent des variations qui,
bien que de faible amplitude, ne sont nullement négligeables car elles existent chez des
animaux sains et ne permetten t pas de conclure chez des 1nd ividus malades (ici parasités par
Myxobolus exigu usj, à une incidence du parasitisme à ce niveau. Cela ne signifie pas pour
autant qu'une Myxosporidiose ne puisse provoquer des perturbations d'ordre sérique, mais
seulement, que l'électrophorèse, étant données les possibilités de variations naturelles des
protéinogrammes, est inadaptée à de telles déterminations, du moins dans les conditions
techniques dans lesquelles nous avons expérimenté.
Nous devo ns donc nous tau rner vers d'autres méthodes, et en particu 1ier vers l' immu-
nologie.
Il est parfa item ent étab1i que 1es po isso ns té 1éostéens sant capab1es de synth ét iser
des anticorps contre différents agents immunogènes . La production d'anticorps a été provo-
quée, par exemple, contre de la sérum-albumine bovine injectée chez la carpe Cvprinus
carpio par AVTALION et coll. (1972) ou encore contre des virus (KLONTZ et coll. , 1965L
ou des bactéries (AN DE RSON et K LONTZ, 1970) chez 1es Sa 1mon idés. ri est non ma ins
certa in que la tech nique de fixatio n du comp lérnent est particu 1ièrement sensible et bien
adaptée à la détection d'anticorps provoqués par la présence d'un parasite, à tel point que
son utilisation est universellement reconnue (FIFE, 1971) car elle est en outre standardisée
avec précision et donc parfaitement reproductible.
Récemment, HALLIDAY (1974} pratique sur des Salmonidés des recherches d'anti-
corps anti-Myxobolus cerebralis.
L'auteur travaille en immunoé lectrophorèse et en immuno-
fluorescence.
Il injecte des lapins. soit avec des spores du parasite.soit avec du sérum de pois-
son. Il injecte également des poissons avec des spores. Les lapins produisent bien des anti-
corps contre les spores, mais les poissons n'en produisent pas, qu'ils soient infectés naturelle-
ment ou qu'on leur ait injecté l'ant igène sous forme de spores. Toujours avec le même parasite
et le même hôte Sa/mo qeirdoeri, PAULEY (1974) de même essaie de mettre en évidence
des anticorps anti-Myxobo/us cerebrelis, mais par 1es méthodes d' immu nodiffusion et préci-
pitation en gels. Et cette fois encore, si l'extrait de parasite. utilisé comme antigène, provo-
que bien la formation d'anticorps chez le lapin, il ne suscite aucune réponse immunitaire
décelable chez 1e po isson ; si bien que PA U LEY, constata nt, en immu nad iffusion, des lignes
d'identité de précipitation sur des réponses sérum anti-Myxosporidies de lapin et antigène
Myxobolus cerebrells et sérum anti-Mvxosporidies de lapin et antigène de poissons, conclut '
à une ({ imitation » par les My xosporidies des antigènes tissu laires du poisson.ce qu i empêchait
la formation d'anticorps.
L'auteur note cependant que, après étude électrophorétique,
les protéines du parasite et celles du poisson sont différentes.
N'ayant que des résultats négatîfs sur la mise en évidence d'anticorps antimyxospori-
dies, nous avons commencé par les méthodes les plus simples que sont les diffusions en gel.
Les tests d'immunodiffusiorr en gel sont faits selon la technique de double diffusion radiale
d'OUCHTE RLONY
(948).
Sur une lame de verre pour microscopie de dimension stan-
dard 25 x 27 millimètres, nous coulons 5 ml d'une solution d'agar Noble Difco à 1,5 %
dans un tampon Véronal-Véronal sodique pH 8.6 , MIlO.
Dans le gel refroidi, nous décou-
131
pons 6 puits, à l'emporte-pièce, distants entre eux de 5 millimètres et de 5 millimètres d'un
trou central.
Dans le trou central nous placerons toujours l'antigène.
Dans les réservoirs périphé-
riques nous plaçons les sérums à tester. Les premiers essais sont réalisés en utilisant le con-
tenu des kystes à l'état brut . Nous opposons cet antigène à des sérums de poissons sains
et parasités ; mais la structure de l'antigène n'a pas les qualités requises pour une bonne
migration dans le gel car il est hétérogène; les spores de plusieurs microns baignant dans
un liquide résidue l se sédimentent dans le réservoir même. Nous avons donc mod ifi é la prépa-
ration de l'antigène
:
les spores fraîches sont mises dans un mortier et broyées avec du
sable fi n dans un peu de sé rum physiofog ique, pu is la suspension est co ngelée ; elle est reprise
après décongélat ion et le broyage pou rsuivi ; nous réal isons tro is fo is cette alternance de
broyage et de congélation; enfin, le tout est centrifugé et le surnageant recueilli; il contient
les éléments solubles des spores (et sporoblestes des kystes) et sera lyophilisé deux fois
successives.
Nous obtenons ai nsi une poudre bla nche renfermant 100 m icrogrammes de
protéines par mill igramme, instantanément soluble dans l'eau ou les tampons et liquides
physiologiques.
C'est à partir de cet antigène tltrable et d'un man iement commode que nous avons
travaillé.
Dans des immunodiffusions en gel, nous opposerons cet antigène aux sérums de
poisso ns sai ns et parasités. Nous partons d' une solut ion contena nt 10 mi Il igrammes de pou-
dre par millil itre, et nous en faisons des dilutions au 1/2, 1/4, 1/8, 1/16, qui sont opposées
aux sérums de poissons; nous avons également essayé une concentration de 100 mg/ml,
mais nous n'avons jamais observé la formation de ligne de pr écipitation.
Devant ce résultat négatif, nous réalisons l'expérience suivante : nous injectons à deux
lapins des solutions de cet antigène afin de provoquer leur immunisation : la première injec -
tion contient 5 mg de poudre dans 1 millilitre d'eau
+ 1 millilitre d'adjuvant complet de
FA EUN D. Chaque lapin reçoit 1 mill ilitre en deux points (in trasmu cula ires}.
Ou inze jours
plus tard, ils reçoivent chacun 10 milligrammes de poudre sans adjuvant, toujours en injec-
tion intramusculaire.
Trois semaines après cette deuxième injection, ils reçoivent chacun
20 milligrammes de poudre en injection intrapéritonéale.
Le premier prélèvement de sang
sera fait trois semaines après la dernière injection.
Parallèlement, nous procédons à l'immunisation d'un Mugil cephalus de 36,5 centirnè-
tres, maintenu en aquarium ; la première i nj ect ion contient 10 milligrammes de poudre d'an-
tigène dans 1 mi Il il itre d'eau
+ 1 mi11 itre d'adjuvant complet de FR EUND; cette injection,
comme les suivantes,est faite dans les muscles à la base de la 2ème nageoire dorsale. Quinze
jours plus tard, ce poisson reço it 30 m illigrammes de poudre sans adjuvant, et trois semaines
après, il en reçoit encore 30 milligrammes; il est maintenu en aquarium à une température
de 16 0 •
18 0 C. Trois sema ines après la dern i ère iniect ion, 1e Muge présente des signes de
mauvaise santé, avec nage anormale et hémorragie superficielle; il est alors sacrifié et le
sang prélevé coagule très vite; nous en séparons le sérum.
A l'autopsie, le Muge est une
femelle, hors de la période de reproduction, les ovaires sont réduits et nous trouvons qua-
tre petits kystes de Mvxobolus exiguus sur les f ilaments branchiaux, un
sur le bulbe arté-
riel et trois sur l'intestin.
132
A part ir de ces sérums de lapin et de Muge, nous reprenons les tests d'immunodiffu-
sion avec les mêmes concentrations pour l'antigène que lors des premiers essais, ils sont tous
négatifs.
Metta nt en cause le peu de sensibil ité de cette méthode, nous pratiquons alors
une autre technique de mise en évidence des anticorps par réaction de préc ipitation: il s'agit
de la technique de l'anneau ou ring -test
: dans des tubes en verre de 2 à 3 millimètres de
diamètre interne fermés à une extrém ité, nous introdu iso ns à l'aide d'u ne pipette Pasteu r
d'abord l'irnrnunsérum à tester, puis l'antigène, en faisant attention à ce qu 'il y ait un inter-
face net et pas de bulles.
La réaction positive se traduit par l'apparition d'un disque de pré-
cipité au niveau de l'interface.
Nous obtenons alors :
Immunsérum de lapin -
antigène de Myxosporidie
: réaction positive, présence d'un an-
neau de précipité.
Immunsérum de poisson
-
antigène de Myxosporidie
: réaction négative, nous n'obser-
vons aucune trace de précipité .
Nous avons mis en évidence,par le test de l'anneau, la présence d'anticorps anti-Mvxos-
porid ies chez le lapin immu nisé.
Ces anticorps sont vraisemblablement à faible concentra-
tion car nous n'avons pas obtenu de précipité par la méthode de double diffusion en plaque
selon OUCHTERLONY.
1/ est donc possible que nous ne puissions pas mettre en évidence
d'anticorps anti·Myxosporidies chez les poissons, simplement par manque de sensibilité
des tech niques de précipi tat io n dont nous pouvons est imer la sensibi 1ité d'après les dires de
différents auteurs
CAMPBELL et coll. (1964), à propos de la technique du ring-test
déclarent : ( l'antigène ou l'anticorps peuvent être détectés rapidement en quantités aussi
faibles que 1 /1g de protéines ... ». La même valeur est donnée par Wl LU AMS et CHASE
(1967).
Selon KABAT et MAY E AS (1961} : « Des estima tians diverses pour la sensibilité des
procédés de diffusion en gel donnent des valeurs de 5 a 10 I1g de protéines d'anticorps d éce-
tebles.:
Les méthodes d 'OUDIN et de PREER détectent les anticorps respectivement à
des quantités de 2 à 18 et de 3 à 9 pg de protéines par millilitre pour des systèmes homolo-
gues, tandis que la technique d 'OUCHTER LONY requiert plusieurs fois ces concentre-
tians» .
Ces auteurs notent encore
( Le test de fixation du complément est plus sensible
qu 'un test de précipitation dans le sens qu 'une réaction positive demande seulement 0,05 à
0,1 pg de protéines d 'anticorps pour la fixation du complément alors que la quantité mini-
male nécessaire pour un test de précipitation est de 1 /lg de protéine d'anticorps ».
Enfin, pour DESCH 1ENS (1964)
: «... la notion pratique qui retiendra maintenant
notre attention est l'intérêt que présente le diagnostic des infestations parasitaires par les
réactions immunologiques et, au premier rang, par la réaction de fixation du complément... ».
C'est en fonction de ces indications que nous avons pratiqué la réaction de fixation
du complément.
133
B - LA FIXATION DU COMPLÉMENT
En 1880, BUCHNE R découvre que le sérum lyse les bactéries et que ce pouvoir décroît
avec l'âge ou par chauffage à 56° C.
En 1894, PFEI F FER et ISSAF F découvrent que le
sérum d'un cobaye immunisé lyse le vibrion cholérique, ce pouvoir d isparaît après chauffage
à 56° C, mais le sérum réacquiert ses propriétés lytiques si on lui ajoute du sérum frais
même provenant d'un animal non immunisé: deux substances différentes sont donc néces-
saires pour la lyse :
- L'anticorps résultant de l'immunisation et qui est stable et spécifique,
- Le complément, défini par BORDET (1920-39), présent dans le sérum normal
et détruit à 56 ° C. Le complément ne se fixe que sur l'anticorps déjà fixé sur l'antigène; il
est formé de 9 substances qui agissent les unes sur les autres dans une réaction en chaine.
Cette propriété va permettre de déceler la présence d'anticorps dans un sérum contre un
antigène donné, sur la base de l'hémolyse.
L'hémolyse
requiert le complément et l'anticorps des érythrocytes qui est l'hémo-
lysine et se combine aux érythrocytes homologues en présence ou non du complément.
En l'absence de complément, des quantités suffisantes d'hémolysine provoquent l'hémagglu-
tination ; si des associations antigène-anticorps sont mises en présence du complément,
celui-ci se fixe sur les anticorps et l'action hémolyt ique vis-à-vis d' éryth rocytes sens ibi 1isés
disparai t car le comp lément est déj à uti 1isé, fixé par 1e comp lexe antigène-anticorps ; c'est
la base du test de fixation du complément de BORDET et GENGOU . Ce test possède une
très grande sensibilité (100 fois plus que les reactions de précipiteticnl car 0,05 à 0,5 /.1g de
protéines d'anticorps suffisent à une réaction positive.
Les réacti fs ut i1isés pou r la réact ion de fixation du complément sont 1es suivants :
Diluant 8,5 grammes de NaCI + 3,75 grammes de Na 5,5-diéthyl-barbiturate (Véronal sadi-
que)dans 1400 mill ilitres H20 distillée;
5,75 grammes de Véronal acide dans 500 millilitres H20 distillée chaude.
Mélanger les deux solut ions et laisser refroidir, puis ajouter :
5 mi lIi\\itres d'une solution stock contenant 1 M de MgCI2 et 0,3 M de CaCI2·
Compléter ensuite à exactement 2000 cc avec de l'eau distillée.
Hématies sensibilisées : sang de mouton tiré aseptiquernent et conservé dans un égal volume
de solution d'ABSEVER modifiée
- 24,6 grammes de glucose,
- 9,6 grammes de citrate de Na,
- 5,04 grammes de NaCl,
dans 1200 millil itres
H20 distillée.
134
Ajuster à pH 6,1 avec de l'acide citrique et stériliser sur verre fritté.
Attendre une
semaine avant d'utiliser ce sang qui est ensuite valable deux mois.
Pour l'utilisation, la frac-
tion à utiliser est prélevée et centrifugée et le surnageant jeté.
Les cellules sont lavées trois
fois avec du diluant et, après sédimentatio n, elles sont reprises dans 18 valu mes de dilua nt
pour faire une suspension à environ 5%.
Dans un premier temps nous avons essayé de mettre en évidence par cette technique
de fixation du complément des anticorps dans le sérum de poissons parasités ou non.
Nous pratiquons la réaction dans des tubes à hémolyse qui vont contenir les solutions
suivantes :
Pour chaque dilution du sérum à tester nous aurons
0.1 ml de sérum à tester
0,1 ml d'antigène
0,1 ml de complément
0,2 ml d'hématies de mouton sensibilisées.
Les résultats se traduiront par une lyse totale, partielle ou inexistante des hématies
en fonction de la teneur en anticorps spécifiques du sérum.
De plus, les témoins suivants
sont systématiquement réalisés :
- Pour chaque sérum à la dilution la plus faible
- 0,1 ml de sérum
- 0,1 ml de diluant
- 0,1 ml de complément
- 0,2 ml d'hématies
- Pour chaque antigène à la dilution la plus faible
0,1 ml d'antigène
0,1 ml de diluant
0,1 ml de complément
0,2 ml d'hématies
- Pour chaque série de tests nous faisons en outre
0,3 ml de diluant
0,2 ml d 'hématies
- Et deux tubes témoins pour le complément à 1 et 2 unités
135
- 0,05 ml de complément
- 0,10 ml de comp lément
- 0,25 ml de diluant
- 0,20 ml de diluant
- 0,2
ml d'hématies
- 0,10 ml d'hématies.
Le complément utilisé est celui fourni sous ampoules scellées par l'Institut Pasteur.
Tous les témoins réalisés servent à détecter un éventuel pouvoir anticomplémentaire d'une
des solutions utilisées.
Tous les sérums testés sont auparavant décomplétés,par chauffage,
pendant une heure au bain-marie à 56°C.
Le titrage de l'antigène lyophilisé montre qu'il
est anticomplémentaire à la dose de 15 mill igrammes de poudre par millilitre de solvant;
nous l'utiliserons donc à la dose de 10 milligrammes de poudre par millitre pour les solu-
tions dites pures ou de concentration 1.
Nous testons d'abord le sérum du Muge qu i avait été injecté pour provoquer l'irnmuni-
sation :
1/16
Dilutions du
1/8
Sérum de
1/4
Muge
1/2
1
Dilutions de l'ant igène
1 1/2 1/4 1/8
Nous testons ensuite des sérums de poissons parasités naturellement et non parasités
Dilutions du
1/16
Sérum de
1/8
poisson
1/4
parasité
1/2
1
Di lutions de l'antigène
1 1/2 1/4 1/8
Dilutions du
1/16
Sérum de
poisson
1/8
non
1/4
parasité
1/2
1
Dilutions de l'antigène
1 1/2 1/4 1/8
136
Cette recherche a été eHectuée sur 20 Mugil cephalus parasités de façon certaine,
mâles et femelles, et autant de poissons non parasités; nous n'avons jamais observé de sérum
positif.
Avant de conclure à l'absence d'anticorps anti-Myxospor\\dies fixant le complément
dans le sérum de ces poissons, il faut être certain que l'activité de l'antigène et de sa capacité
à provoquer une immunisation; pour cela, nous mettons en évidence, par la même technique,
des anticorps anti-Myxosporidies dans le sérum de lapin injecté :
1/64
3+
3+
3~
3+
Dilutions
de
1/32
3+
3+
3+
3+
l'immun-
1/16
,+
1·
2"-
2+
sérum de
1/8
0
a
0
0
la in
Dilutions de l'antigène
1
1/2 1/4 1/8
o = pas d'hémolyse
1· 2+ pou rcentage d' hémolyse croissant
3+=
hémolyse totale
Le sérum de lapin contient bien des anticorps contre l'antigène uti 1isé Quia donc été
capable d'en déclencher la synthèse malgré sa faible teneur en protéines, et ces anticorps
fixent le complément.
Nous pouvons donc dire que les sérums de Muges, qu'ils proviennent d'animaux
parasités ou injectés, ne contiennent pas d'anticorps anti-Myxosporidies fixant le complé-
ment.
Nous utilisons maintenant le sérum de poissons comme antigène contre les anticorps
de l'immunsérum de lapin ; le premier essai pris comme référence est fait avec le sérum
du Muge Injecté qui s'était révélé également parasité (dénommé poisson 1J
1/32
3"-
3+
3+
3"-
Dilutions
de
1/16
3"
3+
3"
3"
l'immun-
1/8
2~
2+
3+
3·
sérum de
1/4
1..
1..
3+
3+
lapin
112
2+
0
0
0
Dilutions du sérum de poisson.
1/2,5 1/5 1/101/20
137
La réaction positive peut avoir deux significations :
- Soit le lapin a été immunisé contre le poisson du fait de la présence de protéines
résiduelles de l'hôte dans les kystes utilisés pour la fabrication de l'antigène,
- Soit Il ya des constituants de l'antigène dans le sérum du poisson.
Il nous faut donc effectuer la vérification de ces deux possibilités. Nous utiliserons
comme antigène des sérums de poissons de la même espèce
que celle
ayant fourni les
kystes qu i ont servi à la préparation de l'ant igène avec lequel le tapin a été irnmu nisé et nous
opposerons ces sérums à de l'immunsérum de lapin .
Nous obtenons les deux types de résultats suivants
Dilutions de
1/6
2'
3+
3+
l' immu nsérum
1/8
2~
2+
3+
de lapin
1/4
l '
2+
2+
1/2
0
T
2+
Dilutions des sérums de poissons
1/2,51/5
1/10
Dilutions de
1/6
l'immunsérum
1/8
de lapin
1/4
1/2
Dilutions des sérums de poissons
112,5
1/5
1/10
1/20
138
Dans le premier cas.les résultats obtenus sont comparables à ceux que l'on a en utili-
sant immunsérum de lapin / sérum de poisson 1. Sur 20 poissons parasités nous en avons
rencontré 4 qui réagissaient ainsi.
Pour les autres (deuxième cas), il y a hémolyse totale, comme pour les sérums de pois-
sons non parasités. Nous pouvons donc en conclure que le lapin n'est pas immunisé contre
le poisson, sans quoi tous les sérums auraient donné des résultats positifs, mais qu'il est bien
immunisé contre la Myxosporidie.
Sur une quinzaine de 'Muges appartenant aux autres espèces, nous avons rencontré
un individu de M. ramada réagissant selon le premier type de résultats.
Ce poisson était
parasité.
Au vu de l'ensemble des résultats, nous pouvons dire qu'il n'y a pas dans le sang des
muges d'anticorps anti-Myxosporidies capables de fixer le complément.
Nous n'avons pas
non p lus pu mettre en évidence, chez le poisson, d'anticorps par réaction de précipitation
bien que l'antigène utilisé soit capable de provoquer l'immunisation.comme cela est d émon-
tré par les résultats des ring-tests pratiqués en opposant \\e sérum de lapin immunisé à l'anti-
gène.
Mais, nous avons mis en évidence à plusieurs reprises dans le sang de poissons parasités,
une substance réagissant avec l'immunsérum de lapin comme l'antigène utilisé. Sur la nature
et l'origine de cette substance, nous pouvons envisager deux possibil ités :
•
soit elle est totalement étrangère au parasite et il s'agirait par exemple d'une
est érase capable d'activer le complément ,
•
soit il s'agit d'une substance d'origine parasitaire provenant de diffusions à
partir de kystes ou de rupture de ceux-ci, comme cela peut s'observer sur
coupes.
C -
CONCLUSION
1.- Le sérum des poissons parasités ne renferme pas d'anticorps anti-Mvxospori-
dies capables de fixer le complément (l'antigène utilisé étant l'extrait lyophilisé de
spores).
2.- Les lapins immunisés avec l'extrait de spores, en présence d'adjuvant de
FR EUN D, sont capables de fixer le complément en présence de cet extrait utilisé
comme antigène.
139
3.- Un poisson expérimentalement injecté avec l'extrait de spores, en pr é-
sence d'adjuvant de FREUND, n'a pas déclenché de synthèse d'anticorps capable de
fixer le complément.
4.- Les sérums de poissons parasités naturellement et de poissons injectés
expérimentalement sont capables de servir d'antigène pour fixer le complément
en présence des anticorps de lapins immu nisés.
Ainsi, des anticorps anti-Mvxosporidies n'ont pas pu être mis en évidence par diverses
méthodes.
Il faut peut-être admettre que la Myxosporidie ne déclenche effectivement
pas de réponse immunitaire chez le poisson qu'elle parasite et que sa présence ne provoque
que les seu1es réactio ns locales détectées en microscopie.
Cela expl iquerait d'a ilieurs que
chez Myxobolus cerebrelis étudiée par HALLIDAY (1974) et PAULEY (1974), localisée
au cartilage (où la réaction cellulaire ne peut pas être la même que celle des autres tissus,
comme le conjonctif par exemple), du fait de l'absence de réponse immunologique, le para-
site puisse envahir l'hôte jusqu'au moment où l'ossification commence; son extension est
alors limitée par de simples contra intes mécaniques.
Pouvons-nous pour autant aller jusqu'à
conclure que les Myxosporidjes sont si parfaitement adaptées au mode de vie parasitaire
qu'elles ont des communautés antigéniques avec les poissons qu'elles parasitent, et qu'ainsi
elles ne provoquent pas chez eux la formation d'anticorps?
• ••
• • •• •
•
" o" onl
00 1 01 0 o o o o o ol o O O D D ~ Dl o D O D" O D D D D D D D D DD DDD DDD OO OOOODD DOOû ODO
Il
•
,n· ,
' . Il 1 ).f
1 1 "
01.1 ' J
...,
u ... 4' \\C ~1 \\1 H \\.c ~1 SIl'"
l~ l)
" l J f# a
";'1 1
111 11 1 1 1 1 1 1 1 1 1 ' 1 ' 1 1 1 ' 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 ' 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 i l l 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Il 1111
.• ' .11
. •
' 27 1! n 22 ~ 2222 222212 22 2 22 '2 222 22 22 22 222222222222222222 22222
1
' 13
' 1' I l 1 1 JJ 1 3' 3 33 33 3 3' 3 33 3 3 1 3 3 33 3 3 J 3 3 J3 33 3 1 3 33 3 3 3
33333333 3333
''' 1 4 4 ~
~ 4
4 4
~
4444444
444
4 444 44 4
4~ H4
' 4
~4
H
44
•
e
~
.< 5'5555 '5 '5 ' 55 511 55555555555555555555555555555 55 555555555555 55
5.
1 &5 &6 6 &&65 6666& 66 1& 66 6 6
HE I66 ' 6 6 666 '66 666S
6"66&66666 6666 66
66666&6
5
11 1 7 1 11 1 7
77111 177111 17 1 1 1 7 1 11 1 7 7 7 71 1 1 77 1 7 7 1 1 1 7 1 1 7 1 17 1 1 11 1 1 1 17 1 7 7117 11 1 1 1
1
, .
a' B1BIl' 9' 8.' @
B81 8 8 • 88 . '8 '88 8 8 8 a8 • 88 18 8 8 8 1 8 888 1 8 8 ! 8 8888 e8 •
99Q 9'J9 99 99
9 9 99
9
9999999999 999 9 B9999 599 9 59
s s s s s 999959 999
.~
, u"
-,
W 5
~ .) .
~
• •
1
- - - --
1111
•
•• • •••••••
•
• • •
•
0
0
DD DO QDa ODO QDoa DDDOO
' 0 0 0"
0
000000
- . J O
• 1
1'.
r)
"
•
l '
l
. - ' 0'
• • Il'
l ' 1
1
1 1 1 1 l ' 1 • 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
1\\
1
1
1
'1 1 1 1 1 ' "
1 " ' 1 1 ' 1 1 1
1 " 1 1 '1 1 1 1 1 1
'1 1 '1
11
' 1 '
n,
12i2in72 22 22 22 22 22 22
22 22 11 2< 2 22 1
2 '11212 .~ 2
22
2
22
'
•
.J
i i i r t i :
333
J3
333 33333
J'
d'J '
3 333333 13 3 3 1
JJJJ
J
J l
J
•
44
4 11
44 '
4 4
4 ' "
555 ' 5 555 ' 5 55 5 5 55 ' 5 ' 5 55 5 5' 55' 5 : '
. 1 5 55 s~ 1I
Si6
GH
6fi
.5 fi666 6666G
6666666fi6 666 666 666 6' H 6 6G 6 66 6 6 6 6 6 i6 6
6 6.
1
771 1111 /
1 1 7 1 1 1 1 1 7 1 1 1 1 11 1 11 7 1 1 1 7
71 1 1 1 7 " "
111111117 1"'11 7 11 7117111 7 1 1 . 1 1
7
8 8
8 88
•
•
sel!
s 'a
s
aIB8 B1 an
BiII8
. 88 8
888
8
B
9 r.
9
• 9
1 • 1 ~ .
"
•••
1 ••• 1..
•
1.
• ••• •
1 •
I l '
Il
Il
1
Il •
•
1
o.
.. o,
Don
D a
oCD0
11111
J
,
,
1 1 111 1 1 1 1 1 1 11 1 ' 1 1 1 1 1 1 1 1 ' 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 ' 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 111 1 1 11
Il ' 1
. , ,
. .
1
•
? ... J.
• 2 - d
' n 22 22 . ~ , 22 ,
ô •
• J
'. 3' 1 13J3'33'31 )3) •1313113
3
3
Il ' 1
1
1 •
4 4
4
4 4 H 4
s.
s.
5
J ~
1 ~
•
J
5. 55 ' 555555 '5 ' 55
5~ ' 55 ' 51555 5. ' 5 ~555B~ 55.55- 5 5 5 5
&&
6 66&D6
&6 6 6
66 ' &6 6 6
S' S'6& 6rs 5G 66fi&
11 6' 6 66 6 6
&d
&6S 66 66 66 6 6 6 &
6
11 i l ,
"
• a• 'ua'. .'1111' 18118 81 B • Il'8881111 a
•
.~
Il
• • ••
•
- ---,r~
•• 11111
r ... 1 ..
• •• • • • 1 •
..
1
1
1 •
•
• • • Il
1
1
Il
a
..
1
••
" II' • • 0
. 1
Il
1 ' 1 ' 1 111 1 1 1"
1 1 11111' 1111 111 11111111 1 ' 1 1 1
1 1 1 1 1 1 1 1 11 1 1 1 1
I l
Il 111
2
22Z
Z2
22.
272 2' 121
L
• •
2
2l. •
• •
1
l
l
,
1
•
JIJ IJ. 1 31 · ) 333 ' 1 3 3 3
•
4
' c
4444
444
44
,
4
1
1
_ . 5 5
1 51 5 5 51 5 SI 55 155 1 555
5s5 1s5
5
5 5
1 •
Chapitre 10
ËPIDÉMIOLOGIE DE L'INFESTATION PAR MYXOBOLUS EXIGUUS
CHEZ LES MUGES DE TUNISIE
A -
MATËRIEL ET MÉTHODES
8 -
RESULTATS
C -
INTERPRETATION DES RÉSULTATS
ET CONCLUSION
145
A - MATJ:RIEL ET MËTHODES
Il n'existe pas, à notre connaissance, d'étude complète sur "évolution d'une Myxos-
poridiose.
Les auteurs ayant fait des calculs de taux de parasitisme sont peu nombreux
et
ils ne
prennent
pas
en
considération
plusieurs facteurs.
BOGDANOVA (1960),
SCHAPE RCLAUS (1931), HALL! DAY (1973)
pensent à la température comme facteur
susceptible d'influencer le développement du parasite ; MEGLITSCH (1957) considère la
répartition dans les différents organes ; l'influence de la répartition géographique est envi-
sagée par MEGLITSCH (1957) et HOFFMAN (1970).
Dans le cadre d'une étude un peu
plus comp lexe, MûS ER (1976a)
teste les assoc iations de plusieu rs espèces de Myxospori-
dies des macrourides et SINDERMAN (1961) suit la variation de l'infestation d'une espèce
de poisson par une espèce de Myxosporidie , le long d'une côte; intervient donc ici a) l'âge
des poissons (puisque ce déplacement est saisonnier) et,
b) la localisation du poisson aux
différents moments de sa migration.
Il ressort de cette bibl iograph ie que les études sont trop peu nombreuses pou r que les
résultats ponctuels puissent être généralisés
(Pour BOGDANOVA, l'élévation de tempéra-
ture diminue le taux d'infestation, alors que pour HALL! DAY c'est l'inverse) et les facteurs
appréhendés par les différents auteurs n'étant pas les mêmes, les comparaisons sont impos-
sibles.
En fait, aucune étude n'a porté sur l'évolution d'une maladie pendant plusieurs saisons
et en fo nctio n de p lusieurs facteu rs suscept ibles de jouer un rôle dans l' infestation. Il y a
vraisemblablement à cela une cause matérielle: il faut pouvoir disposer régulièrement de
quantités de poissons statistiquement suffisantes et avec une régularité de prélèvement
qui garantisse un échantillonnage valable.
La présence de kystes de Myxobolus exiguus, avec une fréquence apparemment élevée.
sur les Muges de Tunisie, nous a conduit à entreprendre une étude épidémiologique .
Les poissons étudiés occupent deux habitats écologiquement bien individualisés
zones côtières et lagunes, ces dernières constituant des milieux marqués par une très forte
variabilité saisonnière des caractères physico-chimiques. L'examen de poissons tout au long
de l'année, et les renseignements obtenus auprès des pêcheurs et des chercheurs fréquentant
ces biotopes, suggéraient l'existence de variations dans cette infestation.
Pour tenter de
ch iffrer ces variations, nous avons dû déterminer les facteu rs dont nous vou 1ions mesurer
l'importance, sans savoir à priori s'ils influaient ou non sur le développement de la maladie.
146
La complexité de cette analvse ne nous apparut que progressivement, alors que le choix
des facteurs était déjà établi; nous avons constaté qu'ils étaient liés et indissociables. Deux
types d'analyse ont été faits
:
le premier consiste à établir des tableaux de contingence
avec chaque facteur et à préciser par le test d'homogénéité du X2, si ce facteur influe ou non
sur le parasitisme; l'autre type complète le premier en ce sens qu'il indique l'ordre d'inci-
dence des facteurs et donc leur importance relative .
Nous avons récolté.tout au long de l'année, 1510 poissons provenant de plusieurs lieux
de pêche.
Ils appartiennent à diverses espèces de Muges et sont de toutes tailles. Un examen
rapide montre qu'ils présentent une infestation par Myxobolus exiguus et avec des variations
apparentes dans les taux d' infestation. Sur un échanti Ilonnage important nous vou Ions tester
l'influence de facteurs qui seront dénommés « variables explicatives».
Les facteurs retenus
sont l'espèce de Muge à laquelle appartient chaque individu, le lieu de pêche d'où provient
le poisson, la taille de ce dernier et la saison pendant laquelle il a été capturé .
Pour tester l'incidence de ces facteurs sur le taux de parasitisme, nous avons utilisé
deux méthodes complémentaires :
• tout d'abord, des tableaux de contingence à deux sur lesquels nous portons,d'une
part, les poissons parasités et les poissons non parasités, et d'autre part, les différents éléments
de chacune des variables étudiées successivement .
•
L'autre méthode utilisée est le programme SEGMA (N LTl.
L'utilisation du programme SEGMA sur une population soumise à plusieurs facteurs
aboutit au découpage de l'effectif initial en groupes d'individus de plus en plus homogènes
vis-à-vis des facteurs considérés.
Ce fractionnement se fait par dichotomie avec intervention
des variables explicatives dans un ordre qui traduit l'importance de leur incidence sur la
population, ici au niveau du parasitisme. Ce type de calcul est dit « Méthode basée sur la
théorie de l'Information » et dérive de la méthode du Dr BE LSON dont c'est une censé-
quence améliorée.
On obtient par ce système un indice permettant de mesurer la liaison
entre des variables de classification d'un échantillon.
Alors que les méthodes statistiques
courantes permettent uniquement de dire si une variable influe ou non sur un caractère
d'une population, le programme SEGMA permet de classer les facteurs par ordre d'impor-
tance.
L'élément mathématique permettant ce choix est la redondance
: plus elle est éle·
vée, plus le facteur auquel elle correspond a une incidence marquée.
Ainsi la variable dont l'influence sur la présence du parasite est la plus forte intervien-
dra en première position, de manière à séparer l'effectif en deux groupes . Puis, au niveau
de chacun des groupes nouvellement créés, viendra la variable dont l'incidence est la plus
marquée
;
et ainsi de suite jusqu'à une limite fixée
:
soit par épuisement du nombre
de segments prévus dans le programme pour l'ensemble des calculs (maximum 32; ici une
nouvelle réduction nous aurait amené au-delà de 32 et les ca/culs se sont arrêtés à /a limite
inférieure de 28 segments), soit parce que l'effectif du sous-segment obtenu serait insuffi-
sant (nous avions fixé comme limite inférieure le nombre de 15 individus), soit parce que la
corrélation entre le parasitisme et une variable n'est pas significative, c'est ce qui se passera
147
dans tous les cas de segments non éclatés qui auraient pourtant eu un effectif suffisant .
La variab 1e exp 1icat ive codée N 0 1 co rrespo nd auxli eux de pêche ; nous avons int ro-
duit au départ 7 lieux de pêche, mais par suite d'effectifs insuffisants, le lieu 5 a été supprimé
des calculs; bien qu'il figure sur les tableaux, il n'entre pas dans les calculs et n'a pas d'in-
cidence sur les résultats.
1
Lac Ischkeul
2
Tunis Nord
3
Tunis Sud
4
Porto Farina
5
Golfe de Gabès
6
Lac des Bibans
7
Kerkennah
La vari ab1e ex p1icat ive codée N0
2 co rrespond aux di fférentes espèces de mu ges
il yen a cinq.
1
M. cepbstus
2
M. ramada
3
M. auratus
4
M. saliens
5
M. lsbrosus
La variable explicative N° 3 correspond aux différentes saisons. Nous avons groupé
les poissons selon les quatre saisons de l'année.
1
printemps
2
été
3
automne
4
hiver
La variable explicative N° 4 correspond aux tailles.
Nous avons réparti les poissons
dans des classes de tailles de 5 cm , la première dénommée MOD ,1 groupe les poissons de
o à 150 mm, et la dernière classe dénommée MOD 8 groupe les poissons de 45,5 cm et au-
dessus (jusqu'a 99,9 cm, ce qui n'est jamais atteint).
B - RËSULTATS
L'étude fait d'abord ressortir le pourcentage de poissons parasités, soit 13,2 %, et de
poissons non parasités,soit 86,8%,de l'effectif total.
148
Le calcul du X2 sur les tableaux de contingence (1 à 4) établis pour chaque variable
explicative donne les valeurs suivantes :
Lieux de Pèche:
73,964737
Espèces : 91,387009
Tailles
15,081885
Saisons : 7,235353
Alors que nous obtenons les valeu rs de X 2 tabu lées suivantes :
Lieux de Pêche:
12,589999
Espèces : 9,490000
Tailles
14,070000
Saisons : 7,809999
Pouries tro is prem iers facteu rs, les valeu rs de X 2 initia 1 sont supérieures aux valeurs
de X 2 tabu lées pou r un seui1 de 5 %, ce qu i ind ique une dépendance des variables . Si nous
émettons l'hypothèse de départ selon laquelle il n'y a pas lien entre le parasitisme et les varia -
bles étudiées successivement, en obtenant un X2 dont la valeur est située au-dessus du seuil,
on rejette l'hypothèse d'indépendance des variables.et donc telle et telle variable influe sur
le parasitisme.
Ici, les valeurs de X2 initial supérieures aux valeurs de X2 tabulées sont obte-
nues pour les variables 1, 2 et 4, les valeurs les plus fortes étant données par les variables
let 2, ce qui indique qu'elles influent très fortement sur le parasitisme . Par contre, la variable
3 correspondant aux saisons donne une valeur de x2 initial très légèrement inférieure à la
valeu r de X 2 tabu lée : nous sommes ici à la 1imite de la dépendance.
La première conclusion que l'on puisse tirer de cette approche est que les variables
étudiées ont, pour trois d'entre elles du moins, une influence marquée sur le taux de para-
sitisme des poissons récoltés et que l'hypothèse de départ proposant une homogénéité de
l'échantillonnage vis-à-vis du paratisme est erronée.
Cette première indication obtenue par l'étude de tableaux de contingence est compt é-
tée par l'appl ication du programme SEGMA à l'échantillonnage.
REDUCTION 1
La total ité des ind ividus est trai tée au dépa ft sous le titre segment 1, comptant 1510
i nd ividus.
Ce segment va être éclaté, lors de la première réduction en deux nouveaux seg-
ments 1 et 2, en appliquant la variable dont la redondance initiale est la plus forte .
La
première variable appliquée sera le critère espèce. Le segment 1 de contenance 1510 indivi-
dus donne maintenant deux segments :
- un nouveau segment 1 contenant 832 individus, appartenant aux espèces 1,3,5 qui
représentent 55,1% du total général de l'effectif de départ.
Parmi ces individus du nouveau
segment 1, nous en trouvons 19,6 % de parasités et 80,4 % de non parasités.
-
un nouveau segment 2 contenant 678 individus appartenant aux espèces 8,4 qui
représentent 44,9% du total général de l'effectif de départ. Parmi ces individus du nouveau
TABLEAU
E~PECES 1 PARAS ITES
TAB LEAU 0 1
-- , - - - - - - - -
,.
,.
~
...
-li-
-li-
...
..
..
..
..
..
..
*..
...
..
..
..
..
"
..-
..
,.
,.
..
"*
..-
..
..,.
il
ESPE CES
*
PARAS IT E
: NON PAR AS I TE il PA RASI TE
: NON PAR AS I TE
...
..
,.
..-
..,
...
..,
..
"*
..-
,.
...
..
...
..
..
*
en nomb res
e n
%
..
..
*
""
*
"*
...
..-
...
*
..-
...
..-
..-
..
..
..-
..
..
..
ESPECES 1
-*
96
..-
270
...
26 ,2
73 ,8
..
..
...
..
..
"
..
*
...
..
..
...
...
...
...
..
*
...
f .
"*
...
..,
..
..,
..
..
il
*
<0-
ESPE CE S 2
32
53 2
5 , 7
"
...
..
...
*
9 ,3
...
..
...
..
..
...
il-
"
...
..
..
...
..
..
...
"
..
...
*Il-
*
ESPECE S 3
...
"
Li?
...
22 2
...
1 ;-' ,9
..
...
...
*
8 4 , 1
..
*
..
..-
..
..
*
*
..
..,
..
JO-
"
...
"
...
11
11-
...
..,
..
li
..
li
ESPECES 4
..
..
..
11
*
'*
'"
109
!.l , 4
...
9 ~ , 6
*...
..
..
..
..
..
*
..
..
.1<-
*
*
'"
*
'"
*
...
..
..
..
"
..
" ESPECE S 5
.-
25
*
1 7 7
1 2 ,4
8 7,6
*
lt
~
..
...
...
*
*
*
..
...
*
...
...
li
..
...
""
TABLE AU
PROVE NANCES 1 PARAS IT ES
TABLEAU O?
----------
*
...
...
..
i l
...
*
-~
"
*
*
..
...
...
*
...
..
..
..
..
..
PR OVENANCE S
PARASITE
... NON PARASITE: PAR ASITE
.. NON PARASITE
..
*
li-
...
..
..
..
..
*
"*
"
en nombre s
"*
e n %
"*
...
...
-JE
,.
"
..
..
-JE
-li
..
..
...
..
*..
..
*
.. LACS
..
..
1
7 S
..
*
3 '16
-li
1 7,4
8;;' , 6
*
*
-li
'*
~-
..
...
'"
-JE
...
~
..
'*
"*
...
-li
'*
*
'"
-li
...
..
..
..
7 ,17
'*
'* LACS 2
*
~l
...
6 60
92 , 8 3
..
-li-
'"
*
*
*
...
*'
..
..
;0-
'*
...
'*
"
*
*
*
...
..
,.
..
...
...
..
..
*
LACS 3
;0-
32
...
57
3 '1, 95 -
..
.,
"
5 4 ,05
..
*
'"
"
'"
...
..
-If
...
...
"*
..
..
-li
...
...
'*
'*
li-
..
..
..
..
*
...
... LACS 4
18
107
..
1 4 , 4
...
85, 6
*
..
..
..
*
~-
,.
'"
'*
-li-
0-
..
*
...
...
..
*
...
..
..
-li
*
*
...
ll-
..
* LACS l)
*
...
...
...
..
..
-)10
...
..
..
*
...
..
...
...
,.
.-
...
>-
...
..
..
'*
"*
<-
,.
..
-)10
.. LACS
..
6
21
...
9 0
18 ,9
*
8 1 , 1
..
-)10
...
..
..
..
..
...
..
*
'"
..-
..
..
*
"
11-
..
*
..
*
...
*
...
.,
40
'*
* LACS 7
..
*
3
...
7
..
..
-)10
*
9 1
"
...
'"
-li
...
..
..
..
..
..
..
*
"
...
TABLEAU
TAI LLES / PARASI TES
TABLEAU 03
--- - - - - - - -
...
..
..
...
...
*
-
*
li-
•
..
.....
...
...
...
..
...
..
li-
+-
".
...
*
TAI LLES
• PARASI TE
:NON PARAS IT E
... PflRASITE
...
*
NON PARAS I TE:
..
...
;>
...
..
il'
il'
...
;>
e n nombr e s
"
en %
...
...
...
...
..
...
..
...
..
.,.
...
*
•
..
..
.,.
"
...
...
.. 20 cm e t moi ns
37
311
"
10 ,63
"
89 ,37
...
...
..
..
...
...
...
...
..
...
..
..
...
,..
...
*
Il
...
"*
...
*
.~
*
*
..
*
..
" ~O ,"i à 25 cm
...
54
...
d08
...
11 , 7
88 ,3
'"
il'
...
"
..-
..
.,;-
"
...
...
...
*
...
...
;>
...
..
..
...
..
,.
..
...
...
...
..
,.
..
2 5 , '0· à 30 cm
36
2 5 3
...
12,5
...
8 7 , 5
...
...
...
...
*
"
..
..
..
il'
...
*
..
..
..
..
..
...
...
...
..
...
"
..
"
..
"* 30 ,5 à 3:', cm
32
...
:.9
..
] 6 , 7 5
;0
83,2')
..
*
...
...
li-
...
•.
..
..
il'
.~
...
...
...
...
..
..
...
..
"
...
..
...
... 35 , ~) à 40 cm
...
28
*
98
...
2 2 , 22
...
77 , 7
..
..
..
..
...
..
..
..
..
...
..
..
..
..
..
.:<
..
..
..
...
..
..
..
..
*
*
..
4 0, ~ à 45 cm
"*
8
...
43
"
1 "i , 7
8 4 ,3
..
...
..
..
*
...
..
..
..
...
.,.
..
..
..
...
..
•
Il
..
...
...
...
..
..
..
...
..
..
a5, :=- à ~o cm
-e
3
-II
?7
1 0
90
...
..
"..
...
..
*...
"
Cf
..
..
..
...
...
...
..
..
'li
..
..
..
-II
•
..
..
..
..
..
SO , 5 cm e t plus
2
11
...
1 '). 4
84,6
..
..
..
..
".
'"..
"
1<
...
...
...
..
>1-
...
*
TAB LEAU
SA I SONS /
ARASTTES
TABLE AU 04
-~ -- -- - - - -
..
..
..
..
*
..
..
..
"
"
*
....
..
..
..
..
~
...
...
..
...
.,.
..
..
...
..
..
SAISONS
...
PARASITE
NON PARASITE
PARASITE
" NON PARASITE ..
...
..
..
..
,.
..
...
...
..
...
..
...
e n
..
nornb r-e s
en
%
...
...
..
...
"
...
..
..
...
..
..
...
..
*
..
"
li-
...
.. PRINTEf. PS
72
360
..
"
1 6 , 6 0
..
"
83,Ll.1
"..
"
"
*
"
...
...
..
..
...
..
...
..
-li
..
...
..
...
-li
...
..
..
ETE
...
5 ')
..
3 48
*
1 3, 65
86,35
..
...
..
..
...
..
..
..
..
..
li
JI-
...
...
..
*
•
...
...
..
..
..
..
..
..
..
36
.Jo-
3 4 4
"
...
..
... ,c..UTO!I\\NE
9,5
90,5·
..
...
..
..
..
"
...
...
"
"
"
"
...
...
..
*
...
..
..
"
..
*
...
...
... HI VER
..
37
...
256
12 , 6
*
8 7 ,Ll
...
...
*
jl-
Il
...
..
..
..
'"
...
...
Il
...
..
...
"
...
..
149
segment 2, nous en trouvons 5,5% de parasités et 94,5% de non parasités.
D'après le choix fait par le programme, c'est la variable codée 2 (espèce) qui permet
de faire la première distinction parmi les individus de l'échantillonnage et nous isolons deux
groupes qui sont constitués de manière à être les plus homogènes possibles. On sait alors
que si l'on capture un individu des espèces représentées dans le nouveau segment 1, il Y a
19,6chances sur cent d'être parasité, alors que si c'est un individu appartenant aux espèces
du nouveau segment 2 il n'a que 5,5 chances sur cent de l'être.
Le programme nous donne ensuite un calcul effectué en croisant les deux' nouveaux
segments avec les quatre variables explicatives.
Le X2 initial fait ressortir une très forte
hétérogénéité pour la variable codée 1 correspondant aux lieux de pêche, et cela dans le
cas des deux segments, ce qui correspond à la redondance initiale la plus élevée, et indique
la variable qu i serachoisie pou r la réduction suivante.
Le x 2 initial est supérieu r à la valeu r
de X2 tabulée, dans le premier segment, pour la seule variable explicative 1. Comme la redon-
dance initiale pour les deux segments est la plus élevée pour la variable 1, la nouvelle réduc-
tion se fera par elle, et c'est ainsi que nous voyons maintenant intervenir le lieu de pêche
pour le fractionnement des deux segments en quatre nouveaux segments les plus homogènes
possibles.
REDUCTION 2
A la suite de la réduction 2, le nouveau segment 1 renferme 787 individus représentant
52,1% de l'effectif global, parmi eux nous trouvons des poissons provenant des lieux 1, 6,4,
2 et 7. Ils renferment 17,4% d'individus parasités.
Le nouveau segment 2, issu comme le nouveau segment 1 de l'ancien segment l , renfer-
me 45 individus provenant tous du lieu 3. Ces poissons représentent 3% de l'effectif global,
et parmi eux on rencontre 57,8 % d' ind ividus parasités.
L'anc ien segment 2 est éclaté en un nouveau segment 3 et un nouveau segment 4
qui ont les caractéristiques suivantes :
Le nouveau segment 3 renferme 275 individus représentant 18,2 % de l'effectif global ,
et parmi lesquels on trouve 9,1 % de poissons parasités.
Le nouveau segment 4 renferme
quant à lui 403 individus représentant 26,7% de l'effectif global, et parmi eux on trouve
3% d'individus parasités.
Le nouveau segment 4 renferme les poissons provenant des lieux
2 et 7.
Après cette deuxième réduction on peut récapituler de la manière suivante; un poisson
provenant des 1ieux 1, 6, 4 , 2 ou 7 et appartenant aux espèces 1, 3, 5 a en moyenne 17,4
chances sur cent d'être parasités. Un individu provenant du lieu 3 et appartenant aux espèces
1, 3, 5 a en moyenne 57,8 chances sur cent d'être parasité.
Un individu venant des 1ieux
1, 6, 3, 4 (nous voyons ici réeppsrsitre des lieux précédemment cités), mais appartenant
150
aux espèces 2, 4, n'a plus que 9,1 chances sur cent d'être parasité; de même, un individu
provenant des 1ieux 2, 7 et apoartena nt aux espèces 2, 4 n'a pl us que 3 chances sur cent
d'être parasité.
Les quatre nouveaux segments obtenus sont les plus homogènes possibles, et
nous constatons que les segments obtenus lors de la première réduction se découpent en deux
fractions donnant d'un côté des poissons très parasités, et de l'autre côté des poissons qui le
sont peu.
Voyons maintenant pour chacun des quatre nouveaux segments les valeurs obtenues
pour la redondance initiale et le xz initial, en fonction de chacune des quatre variables
explicatives.
Pour le nouveau segment 1, le x2 initial est plus élevé que la valeur de X2 tabulée
pour la variable explicative N° 1, ce qui correspond également à la plus forte redondance
initial e.
Ce sera donc cette variable qu i servira à éclater ce segment dans la réduction sui-
vante, il s'agit à nouveau du facteur lieu.
Pour 1e nouveau segment 2, le X 2 initia 1 est supérieu r à la valeur de X 2 tabu lée pour
les variables 2 et 4 ; la redondance initiale la plus forte étant obtenue pour la variable 4,
ce serait elle qui devrait servir à éclater à nouveau ce segment, mais cela ne se produira pas
par suite, soit d'effectifs insuffisants, soit plus vraisemblablement pour corrélation non signi-
ficative.
Nous trouvons ainsi un groupe homogène de 45 individus provenant du lieu 3 et
appartenant aux espèces 1,3, 5 qui ne subira plus de réductions .
Pour le nouveau segment 3, le X2 initial le plus élevé est obtenu pour la var iable
explicative N° 3, cependant, aucun des X2 de toutes les variables n'excède ta valeur de X2
tabulé; en termes d'hétérogénéité, nous serions arrêtés ici car l'échant illonnage est homogène.
Cependant, le calcu 1 de la redonda nce initia le permet de fa ire intervenir la variable N ° 4
dans la réduction suivante.
Pour le nouveau segment 4, ici encore tou tes les valeurs de X 2 ini tial sont inférieu res
à la valeur de x2 tabulé, et c'est la valeur de la redondance initiale qui nous permet de voir
que c'est la variable N° 4 qui interviendra dans la réduction suivante.
REDUCTION 3
Nous n'obtenons que 7 nouveaux segments car l'ancien segment 2 n'est pas éclaté
parce que sous-segment insuffisant ou corrélation non significative.
Caractéristiques des
nouveaux segments obtenus:
L'ancien segment 1 donne deux nouveaux segments 1 et 2, la variable ayant servi
à l'éclatement est la variable 1.
Le nouveau segment 1 a un effectif de 436 individus provenant des lieux 1, 6 et 4 ;
151
ces poissons représentent 28,9% de l'effectif global, et parmi eux on trouve 21,8% d'individus
parasités.
Le nouveau segment 2 a un effectif de 351 individus provenant des lieux 2 et 7
ils représentent 23,2 % de l' effect if globaI et sont parasités à 12 %.
Le nouveau segment 3 correspond à l'ancien segment 2 qui n'a pas éclaté et comprend
toujours ses 45 individus.
Remarquons à propos de ces segments 1 et 2 qu'ils sa nt issus, par appl ication de la
variable 1, de l'ancien segment 1 qui .lui même avait été formé par application de la même
variable 1 sur le segment précédent.
La même variable 1 correspondant aux lieux a été utili-
sée deux fois successives et a permis la constitution de segments de plus en plus réduits et
homogènes .
L'ancien segment 3, par utilisation de la variable N° 4,donne deux nouveaux segments
4 et 5 de caractéristiques suivantes :
Le nouveau segment 4 comprenant 244 individus représente 16,2 % de l'effectif global;
parm i eux on trouve 10,2 % de poissons pa rasités, appartena nt au x modes 2, 4 et 3. Le nou-
veau segment 5 compte 31 individus représentant 2,1 % de l'effectif global, et parmi eux
on ne rencontre aucun individu parasité. Ils appartiennent aux modes 5 et 6.
Les nouveaux segments 6 et 7 sont issus de l'ancien segment 4 par application de la
variable 4.
Le segment 6 compte 376 individus représentant 24,9% de l'effectif global et
parmi eux on trouve 2,7% de poissons parasités. l\\s appartiennent aux modes 1,5,2,4,3 et
7.
Le nouveau segment 7 ne compte que 27 individus appartenant au seul mode 6.
Ils
représentent 1,8 % de l'effectif global et sont parasités à 7,4 %.
Faisons le point de la situation avec les 7 segments issus de la réduction N° 3 . Les
segments 1 et 2 ont été obtenus par réutilisation de la variable 1 qui avait elle-même été
uti 1isée précédemment, ce qu i a eu pou r effet de restrei ndre le nomb re de 1ieux grau pés
dans chaque segment en isolant, d'une part les lieux l, 6 et 4 et, d'autre part, [es lieux 2
et 7 .
Nous pouvons exprimer ces résultats en termes de prospective statisticue. Un individu
provenant d'un des lieux 1,6 ou 4 et appartenant aux espèces l , 3 ou 5 a 21,8 chances sur
cent d'êt re parasités, alors qu'un poisson des mêmes espèces mais provenant des lieux 2 ou 7
n'a que 12 chances su r cent de l'être .
Un individu appartenant aux modes 2, 4 ou 3 provenant des 1ieux 1, 6, 3 ou 4 et
152
appartenant aux espèces 2 ou 4 a 10,2 chances sur cent d'être parasité,
Par contre un indi-
vidu appartenant aux mêmes espèces et venant des mêmes lieux mais appartenant aux modes
5 et 6 n'a aucune chance d'être parasité.
Un individu des mêmes espèces mais provenant
des lieux 2 ou 7 aura 2,7 chances sur cent d'être parasité s'il appartient aux modes 1,5,2
4, 3 ou 7, ma is il risquera de l'être à 7.4 % s' i1appa rtient au mode 6 .
Les segments étant maintenant plus restreints, nous ne trouvons plus de x2 initial su-
périeur à la valeur de X2 tabulé, ce qui montre que nous avons atteint une plus grande homo-
généité au sein de chaque segment par les groupements de codes effectués.
Pour chaque
segment, la valeur de la redondance init iale la plus élevée nous ind iquera la varieble ut il isée
pour la réduction suivante .
REDUCTION 4
Sont issus de l'ancien segment 1, les nouveaux segments 1 et 2
la variable utilisée
est le mode (taille).
Le nouveau segment 1 compte 364 individus représentant 24,1% du total général.
Parmi eux on trouve 24,5% de poissons parasités. Ils appartiennent aux modes 1, 2, 3, 4 et 6;
le nouveau segment 2 compte 72 individus représentant 4,8 % de l'effectif global et comptant
8,3% de poissons parasités. Ces poissons appartiennent aux modes 7 et 8. Tous ces poissons
proviennent des 1ieux 1, 6 ou 4 et appartiennent aux espèces 1, 3 ou 5. Mais nous voyons
que, selon la classe de taille à laquelle ils appartiennent, ils peuvent être parasités de façon
très différente, 24,5% dans le premier cas, et 8,3% dans \\e deuxième .
Le segment 2, par appl ication de la variable expl icative 4 (mode), donne les deux
segments 3 et 4 :
Le nouveau segment 3 compte 318 ind ividus représentant 21,1 % de l'effect if globa 1
et comptant 10,1 % de poissons parasités . Ils appartiennent aux modes l, 2, 4, 5, 3, 8 . Le
nouveau segment 4 compte quant à lui 33 individus représentant 2,2 % de l'effectif global
et parasités à 30,3% mais ces poissons, venant des mêmes lieux et appartenant aux mêmes
espèces que les précédents, n'appartiennent qu'aux modes 6 et 7.
Le nouveau segment 5 correspond à l'ancien segment 3 maintenu sans éclatement
avec ses 45 individus.
Les nouveaux segments 6 et 7 sont issus de l'ancien segment 4 par
applicat ion d'une variable qui n'avait pas été utilisée jusqu'à présent: \\a variable explicative
3 correspondant au x saisons, Le segment 6 compte 114 ind ividus qu i représentent 7,5 % du
total général ; parmi eux, on trouve 14% d' individus pa rasités. Ils appartiennent aux saisons
1 et 4 (printemps et hiver). Le segment 7 compte 130 individus représentant 8,6% de l'effec-
tif globai et parmi eux se trouvent 6,9% d' ind ividus parasités. C'est la première fois cu'inter-
vient cette variable 3 et nous sommes à la 4ème réduction . Le nouveau segment 8 conserve
l'effectif de l'ancien segment 5, soit 31 individus, sans éclatement (sous-segment insuffisant
ou corrélation non significative).
La variable expl icative 3 intervient à nouveau pou ri'écla-
153
tement de l'ancien segment 6 en deux segments 9 et la.
Le nouveau segment 9 compte
253 individus groupés dans les saisons 1, 2, 3 ; ils représentent 16,8% de l'effectif global et
parmi eux on trouve 3,6% de poissons parasités.
Le segment la lui, ne renferme que des
poissons de la saison 4, au nombre de 123, ils représentent 6% de l'effectif global et 3,6%
d'entre eux sont parasités.
Le nouveau segment 11 correspond à l'ancien segment 7, sans éclatement.
Après
la réduction 4, nous pouvons noter divers po ints intéressants de la segmentation : la variable
explicative 4 ayant servi à éclater les segment 1 et 2 donne maintenant des segments inégaux,
les groupements de codes concentrent, dans les deux cas, 6 modes d'une part et 2 modes
d'autre part.
Les modes isolés par deux ne sont pas les mêmes dans les deux cas.
Pour le
segment 2, groupant des poissons des espèces 1, 3, 5 , mais provenant des lieux 1, 6, 4, il y
a glissement vers un mode plus grand que pour le segment 3 dont les poissons appartiennent
aux mêmes espèces mais viennent des lieux 2 et 7. Donc pour des poissons des mêmes espè-
ces, il y a influence du lieu de provenance sur le taux de parasitisme des différentes tailles.
La variante 3 que nous avons vu intervenir ici pour la première fois provoque d'abord la for-
mation de segments issus du segment 4 . Les nouveaux segments ont des effectifs comparables
en nombre, mais à taux de parasitisme variant du simple au double, suivant le groupement
de codes auquel on s'adresse; on voit un groupe formé par printemps et hiver à taux de para-
sitisme de 14%, et un groupe formé par
été et automne à taux de parasitisme de 6,9%. Ces
poissons appartiennent aux modes 2, 3, 4 et viennent des 1ieux 1, 6, 3,4 . Ils appartiennent
aux espèces 2 et 4.
Pour des poissons des mêmes espèces, de modes 1, 2 , 3, 4 , 5, 7 mais
provenant des lieux 2 et 7, le découpage par la variable explicat ive 3 donne naissance à deux
groupes de valeur égale car l'on trouve, d'une part, un effectif de 253 individus répartis
dans les saisons 1, 2, 3 et .d'autre part, un effectif de 123 individus pêchés pendant la seu le
saison 4.
Les poissons du premier groupe sont parasités à 3,6% et ceux du deuxième le sont
à 8%, 1\\ ya ici -très nette discrimination du fait de la saison.
Si nous exploitons les résultats de la réduction 4 en termes de prospective statistique,
nous pouvons annoncer que :
- un poisson appartenant aux espèces 1, 3, 5, provenant des 1ieux 1, 6, 4 et de taille
correspondant aux modes (classe de tailles) 1, 2, 3, 4, 5, 6 a 24,5 chances sur cent d'être
parasité. '
-
Un poisson appartenant aux mêmes espèces, aux mêmes milieux mais de modes
7,8, a 8,3 chances sur cent d'être parasité.
-
D'autre part, un poisson appartenant toujours aux mêmes espèces mais aux lieux
2 et 7, a 10,1 chances sur cent d'être parasité s'il appartient aux modes 1,2,3,5,8 et il a
30,3 chances sur cent de l'être s' il appartient aux modes 6 et 7 .
Voyons maintenant pour les espèces 2 et 4 : ce ne sont plus les mêmes variables expli-
catives qui sont intervenues.
Un poisson capturé aux saisons 1 et 4, de modes 2, 3, 4 et
provenant de lieux 1, 6, 3, 4, a 14 chances sur cent d'être parasité; par contre.si la capture
intervient pendant les saisons 2 et 3, il n'a plus que 6,9 chances sur cent de l'être.
154
D'autre part, un individu capturé pendant les saisons 1, 2, 3 appartenant aux modes 1, 2,
3, 4, 5, 7 et venant des lieux 2 et 7, a 3,6 chances sur cent d'être parasité. Si un individu
de mêmes espèces, mêmes modes et mêmes provenances est pêché pendant la saison 4, il a
alors 8 chances sur cent d'être parasité.
Pour passer de la 4ème à la 5ème réduction, le choix de la variable explicative se
fera pour chaque segment sur la valeur la plus élevée de la redondance initiale.
REDUCTION 5
Nous passons de 11 à 18 segments, les anciens segments 4, 5, 8 et 11 n'ayant pas
été éclatés.
La variable explicative 3 sert à éclater l'ancien segment 1 en deux nouveaux.
Nou-
veau segment 1 : effectif de 230 individus représentant 15,2% de l'effectif global; parmi
eux, 24,7% de poissons parasités.
Le segment 2 résultant de l'éclatement du segment 1
compte quant à lu i 134 ind ividus représentant 8,9 % de l'effectif global et compte 19,4 %
de poissons parasités. La variable 3 qui intervient ici une réduct ion après ce qui s'est passé
pour les espèces 2 et 4 permet de diviser les poissons en deux groupes selon la saison de
capture 1, 4 et 2, 3.
Les deux nouveaux segments 3 et 4 sont issus de l'ancien segment 2 par
réutilisation de la 4ème variable explicative.
Les modes 7 et 8 précédemment groupés sont
maintenant séparés avec des effectifs sensiblement égaux :
le nouveau segment 3 compte
37 individus représentant 2,5% de l'effectif global et comptant 5,4 % de poissons parasités.
Le nouveau segment 4 compte 35 individus représentant 2,3 % de l'effectif global et comptant
11,4 % de poissons parasités. Dans le segment 3, les po issons sont de mode 7 alors que dans
le segment 4 ils sont de mode 8 . Il Y a ici une très importante différence de taux d'infesta-
t ion ent re deux classes de tailles.
Au niveau de 1a 5ème réduct ion, pou r les espèces 1, 3 et 5,
la 4ème variable est à nouveau utilisée pour éclater le 3ème segment en 5 et 6. Le nouveau
segment 5 groupe les codes 1, 3 et 2, avec 231 individus, représentant 15,3 % de l'effectif
global et comptant 8,2 % de poissons parasités, alors que le mode 4 est isolé avec 87 individus
représentant 5,8 % de l'effectif global et 14,9 % de poissons parasités. Remarquons l'analo-
gie entre ~et éclatement et celu i survenu lors de la 4ème réduct ion pou r les po issons des
espèces 2, 4. En effet, les codes de la 4ème variable explicative avaient été groupés en d'une
part , 1, 2, 3, et d'autre part, 4.
L'ancien segment 6 donne les nouveaux segments 9 et 10 par appl ication de la variable
explicative 1.
Le segment 9 compte 68 individus représentant 4,5% de l'effectif global
et ayant 17,6 % de poissons. Le segment 10 compte 46 individus représentant 3% de l'effectif
global et comprenant 8,7% de poissons parasités.
Pour le segment 9, les codes groupés
de la variable exp 1icative sont 1 et 4 ; pou r le segment 10, les codes grau pés sont 3 et 6.
A
partir de l'ancien segment 7, nous obtenons les segments 11 et 12 par application de la varia-
ble 3. Le segment 11 compte 57 individus représentant 3,8% de l'effectif global et contenant
1,8 % de poissons parasités appartena nt aux modes 2 et 4.
Le segment 12 renferme 73
poissons représentant 4,8% de l'effectif total et parasités à 11 %;
ils appartiennent au seul
mode 3.
155
L'ancien segment 9 donne les nouveaux segments 14 et 15 par application de la varia-
ble expl icative 2. Ceci nous donne un segment 14 de 20 1 individus appartenant à l'espèce 2,
représentant 13,3 % de l'effectif global et parasités à 4 %, et un segment 15 de 52 individus de
l'espèce 4 représentant 3,4% de l'effectif global et parasités à 1,9% . L'ancien segment la
donne par appl icat ion de la variable expl icative 4 1es segments 16 et 17.
Le nouveau segment 16 renferme 104 ind ividus représenta nt 6,9 % de l'effectif global,
et non parasités.
Ce sont des poissons des modes 1, 2, 3 et 4 pêchés en saison 4,
trouvons 19 individus provenant des mêmes lieux, appartenant aux mêmes esp èces.et p ëchès
à \\a même sa ison que précédemment, mais appartenant au seul mode 5 . Ils représentent 1,3 %
de l'effectif global et sont parasités à 5,3 %.
Prospective statistique après \\a réduction 5.
Pou ries espèces 1, 3, 5, un poisson pêché dans les 1ieuxl, 6, 4, de modes 1, 2, 3, 4,
5, 6, sera parasité à 27,4 % s'il est pêché pendant les saisons 1, 4 mais il ne le sera plus qu'à
19,4% s'il est pris pendant les saisons 2, 3 .
Un poisson des mêmes espèces et provenant
des mêmes lieux sera parasité à 5,4% s'il est de mode 7 et à 11,4 % s'il est de mode 8. Un
poisson des mêmes espèces 1, 3, 5, venant des lieux 2, 7 et de modes 1, 2,3, 5,8 sera parasité
à 8,2% s'il est capturé pendant les saisons l, 3, 2 et à 14,9% s'il est pris pendant la saison 4.
Pour les espèces 2 et 4, un poisson de modes 2, 3, 4 , capturé pendant les saisons 1,4
sera parasité à 17,6% s'il vient des lieux 1,4 mais il ne le sera plus qu'à 8,7% s'il vient des
lieux 3, 6. Un poisson des mêmes espèces et venant de 1,6,3,4 capturé en saisons 2,3 sera
parasité à 1,8% s'il appartient aux modes 2, 4, et il le sera à 11 % s'il appartient au mode 3.
Pour les poissons venant des 1ieux 2, 7, et appartenant aux modes l , 2, 3, 4, 5, 7, et pris
en saisons 1,2,3, ils seront parasités à 4% s'ils appartiennent à l'espèce 2, et à 1,9% s'ils
appartiennent à l'espèce 4.
Des poissons des espèces 2, 4 , provenant des lieux 2, 7 et pris
en saisons 4 seront parasités à 0 % s'ils appartiennent aux modes 1, 2, 3, 4 et à 5,3 % s'ils
appartiennent au mode 5.
REDUCTION 6
A partir de l'ancien segment 1, par application de la variable 4, nous obtenons le nou-
veau segment 1 et 1e nouveau segment 2 . Le segment 1 compte 135 individus représentant
8,9% de l'effectif global et comptant 33,3% de poissons parasités. Le segment 2 renferme
95 individus représentant 6,3% de l'effectif global et parasit és à 18,9%.
A partir de l'ancien segment 2, par application de la variable 2, nous obtenons les nou-
veaux segments 3 et 4.
Le segment 3 renferme 99 ind ividus représentant 6,6% de l'effectif
global et parasités à 17,2%. Le segment 4 renferme 35 individus représentant 2,3 % de l'ef-
fectif global et parasités à 25,7 %.
156
A partir de l'ancien segment 3, nous obtenons sans éclatement le segment 5 renfermant
37 poissons représentant 2,5% de l'effectif global et parasités à 5,4%. De même, le segment 6
est obtenu sans éclatement du segment 4 et renferme 35 individus représentant 2,3% de
l'etfecrlf global et parasités à 11,4%.
A partir de l'ancien segment 5, nous obtenons les segments 7 et 8.
Le segment 7
renferme 108 po isso ns représentant 7,2 % de l' effect if globa 1 et parasités à 5,6 %. Le seg-
ment 8 renferme 123 poissons représentant 8,1 % de l'effectif global et parasités à 10,6%.
A partir du segment 6 nous obtenons les segments 9 et 10 [vsrieble explicative 4).
Le segment 9 renferme 37 poissons représentant 2,5% de l'effectif global et parasités à
24,3 %. Le segment 10 renferme 50 i nd ividus représentant 3,3 % de l' eftecti f globa 1 et para-
sités à 8%.
A partir du segment 7 nous obtenons sans éclatement le segment 11 renfermant 33
ind ividus représentant 2,2 % de l' effecti f globa 1et parasités à 30,3 %.
A partir du segment 8, nous obtenons sans éclatement le segment 12 renfermant
45 ind ivldus représentant 3 % de l'effectif 9lobai et parasités à 57,8 %.
A partir du segment 9 nous obtenons, par appl ication de la variable exp! icative 1,1es
segments 13 et 14.
Le segment 13 renferme 43 po issons représentant 2,8 % de l'effectif
global et parasités à 16,3 %. Le segment 14 renferme 25 ind\\vidus parasités à 20 % et repré-
sentant 1,7 % de l'effectif global .
A partir du segment 10, nous obtenons les segments 15 et 16 (variable explicative 11.
Le segment 15 renferme 20 individus représentant 1,3% de l'effectif global et parasités à
10% . Le segment 16 renferme 1,7% de l'effectif global avec 26 individus parasités à 7,7%. A
parti r du segment 11 nous obtenons les segments 17 et 18 (variable explicative 3), Le segment
17 renferme 21 individus représentant 1,4 % de l' effecti f globa 1 et parasités à 4,8 %. Le seç-
ment 18 renferme 36 poissons représentant 2,4% de l'effectif global et non parasités.
A partir du segment 12, nous obtenons les segments 19 et 20 (variable explicative 1),
Le segment 19 renferme 55 individus représentant 3,6% de l'effectif global et parasités à
14,5 %. Le segment 20 renferme 18 ind ividus représentant 1,2 % de l'effectif gl oba 1 et non
parasités. ,
A part ir du segment 13, nous obtenons sans éclatement le segment 21 renfermant
31 ind ividus représenta nt 2,1 % de l' effect if 9lobai et no n parasités,
A partir du segment 14, nous obtenons les segments 22 et 23 (variable explicative 4) .
Le segment 22 renferme 155 individus représentant 10,3% de l'effectif global et parasités
à 4,5%.
Le segment 23 comptant 10,3% de l'effectif global et parasités à 4,5% . Le segment
157
23 compte 46 ind ividus représenta nt 3 % de l'effectif global et parasités à 22 %.
A partir du segment 15, nous obtenons les segments 24 et 25 (variable explicative 3).
Le segment 24 renferme 27 ind ividus représentant 1,8 % de l' effect if globa 1 et non para-
sités. Le segment 25 renferme 1,7% de l'effectif global avec 25 individus parasités à 4%. Le
segment 16 do nne 1e segment 26 sa ns éclatement, il renferme 104 individus représentant
6,9% de l'effectif global parasités à 0% . Le segment 17 donne sans éclatement le segment
27 renfermant 19 ;nd ividus représentant 1,3 % de l' effect if globa 1 et parasités à 5,3 %. Le
seg ment 18 do nne sa ns éc1atement 1e segment 28 renferma nt 27 ind ividu s représe nta nt
1,8 % de l'effectif global et parasités à 7,4 %.
C ." INTERPRËTATION DES RËSULTATS ET CONCLUSION
Une synthèse de tous les résultats nous montre que l'importance des variables dans
le découpage de l'effectif est différente selon les segments auxquels on a affaire. La première
dichotomie prend en considération l'espèce et pour les deux segments suivants, c'est la même
variable lieu qui est utilisée et l'on constate alors l'isolement du lieu 3 qui va maintenir un
effectif de 45 individus formant un bloc homogène car il restera non éclaté jusqu'à la fin
des 6 réductions . Ce lieu 3 qui est isolé très tôt pour les espèces 1,3,5, ne le sera qu 'en fin
de réduct ion pour les espèces 2, 4 ; c'est
dire que le comportement des premières espèces
y est particul ier.
Du fait de l'isolement de ce lieu 3 , on va voir pour les espèces 1, 3, 5, inter-
venir à nouveau le critère lieu dans la dichotomie suivante et l'on trouve, avec le décalage
d'une réduction, la séparation intervenue pour les espèces 2, 4 entre les 1ieux 1, 6, 4 d'une
part, et 2, 7 d'autre part, exception faite bien entendu du lieu 3 qui est sélectionné diffé-
rem ment dans les deux cas. Par suite de la troisième réduetio n, nous voyons, d'u ne part,
intervenir pour les espèces 1, 3, 5 à nouveau le lieu mais pour les espèces 2,4 , c'est la taille
qui va séparer les groupes et, comme un bloc de 45 individus du lac 3 avait été isolé, c'est
ici un groupe de 3 individus des modes 5 et 6 qu i est isolé et sera maintenu jusqu'à la fi n
de la d ichotom ie. Remarquons au passage que nous avons affaire à des extrêmes pu isque
les individus du lac 3 sont parasités à 57,8% alors que ceux des modes 5 et 6 ne le sont pas
du tout.
La variable ta iIle qu i vient d' êt re uti 1isée pou r la 3ème réduction des espèces 2, 4,
le sera pour la 4ème réduction des espèces 1, 3, 5. En fait, ce décalage n'est dû qu'à l'iso-
lement du lieu 3 et hormis celà, l'ordre d'utilisation des variables explicatives est le même.
Du fait de la variable ta ille, sont isolés pour les espèces l, 3, 5 et les lieux 2, 7, les poissons
des modes 6,7 et pour les mêmes espèces mais les lieux 1,6,4, les poissons de modes 7,8.
Les poissons de modes 6, 7 seront amenés jusqu'à la fin des réductions sans éclatement
alors que les modes 7 et 8 seront immédiatement séparés. Si nous comparons avec ce Qui
se passe pour les espèces 2, 4, la similitude est très grande mais avec un glissement d'un
mode vers u ne ta i Ile inférieu re. En effet, d'u ne part, pour les lacs 2, 7, nous voyons un lot
de poissons isolés, sans éclatement jusqu'à la fin, sur le critère de la taille, il s'agit de pois-
sons de mode 6 alors que pour les espèces t , 3, 5,
c'étaient des poissons de modes 6, 7.
Et pour les lacs 1, 6, 4
(+ 3 l,
il y a isolement des modes 5, 6 au lieu des modes
7, 8 pour les espèces 1, 3, 5.
Il est vra isemblable que ce gl issement dans la ta ille est
158
dû aux différences de tailles atteintes par les diverses espèces, mais cela ne correspond à
aucune analogie de taux d'infestation. Tout comme pour la réduction 3, nous avions vu pour
les espèces 1, 3, 5, la variable «lieu» être réutilisée après la réduction 2, pour la réduction 5,
la variable « taille» intervient à nouveau alors qu'elle a été utilisée pour la réduction 4,
mais elle n'intervient que pour un segment; pour les autres segments de ces espèces 1, 3, 5
c'est la variable explica tive « saisons ) qui est utilisée, décalée d'une réduction par rapport
aux espèces 2, 4.
En effet, pour ces dernières, c'est lors de la 4ème réduction que cette
va r iab le est utilisée.
Il est intéressant de remarquer l'analogie de l'ordre d'utilisation des
va r ia b les pour les deux groupes d'espèces qui ont été isolés dès le début.
Cette analogie
se poursu it tout au long du découpage, avec un décalage d'un groupe par rapport à l'autre ;
cependant les taux d ' infestation des poissons inclus dans des segments qui semblent analogues
sont très différents.
Il est curieux de remarquer que les mêmes lieux, modes, saisons, soient
répartis de la même manière dans les deux cas, mais comme la variable «espèce» ne réinter-
vie nt q u e t ro p tard pour que l'on puisse comparer, on ne peut pas s'appuyer sur des chiffres.
Est -ce qu e la réduction suivante aurait mis en évidence le rôle prépondérant de l'espèce
d a ns la var iation du taux d'infestation pour les poissons de mêmes modes , saisons et lieux
de pêche?
Notons enfin que des groupes très homogènes d'effectifs relativement réduits ont été
isolés t rès tô t dans la segmentation et se ma intiennent intacts jusqu'à la 6ème réduction,
ils se t ro uve nt alors à côté de groupes beaucoup plus importants qui ont été, eux , considérés
jusq u'a lo rs comme suffisamment homogènes malgré l'importance de leurs effectifs.
La ventilation finale nous donne les caractéristiques de l'effectif de chaque segment .
L'u t ilisat io n en termes de prospective statistique des résultats obtenus tant pour les
segments int e rméd ia ires que pour ceux donnés par la dernière réduction permettent de dire
que, par exemple, un individu de l'espèce 5, pêché dans les saisons 2, 3, appartenant aux
mod es 1,2, 3,4, 5,6, et provenant des lieux 1,6,4 a 25 ,7 chances sur cent d'être parasité.
L'é t ud e statistique du parasitisme des Muges de Tunisie par une Myxosporidie nous
permet les conclusions su ivantes :
Tout d 'abord, les différents facteurs que nous avions retenus: espèce, taille, saison
et p ro ve na nce ont une influence sur les taux de parasitisme. De plus, par la méthode utilisée,
nous avons démontré, dans chaque cas, la présence d'un facteur prépondérant et nous l'avons
isolé.
L'évolution d'une Myxosporidie n'ayant jamais été suivie, on ne savait pas quels tac-
t e u rs influaient su r le développement du parasite.
C'est ma intenant chose fa ite
pu isque
no us pouvons énoncer ceux dont l'incidence est certaine et mesurée.
C'est un point impor-
ta nt que de savoi r quels éléments mesu rer lors du prélèvement d'u n échanti lion.
Il est vrai-
sembl ab le que d'autres facteurs peuvent être retenus dans d'autres études, ne serait-ce que
pour affiner ceux que nous avons utilisés (mesure de la température, de la salinité, du poids,
159
du sexe, etc ...)mais nous pouvons donner une base solide qui facilitera les études à venir.
Dans l'étude d'une Myxosporidiose, devront obligatoirement être pris en considération:
- l'espèce parasitée : si plusieurs espèces sont atteintes par le même parasite, l'une
d'elle peut l'être davantage que les autres, mais avant de parler de spécificité parasitaire il
faudrait pouvoir isoler le facteur « espèce » des autres paramètres car ils
sont tous inter-
dépendants.
- le lieu dans lequel vivent les hôtes a également une influence importante,
- la taille de l'hôte parasité.
Le taux d'infestation n'est pas le même chez les poissons
de tailles différentes,
- la saison dont l'incidence est moins nette que les autres facteurs.
Cela est certainement dû à ce que la Myxosporidie étant un endoparasite, une fois
qu'elle a pénétré dans l'hôte, elle y demeure jusqu'à résorption ou éclatement du kyste,
ce qui,en fait, ne peut être lié qu'à l'âge du poisson et.de là, indirectement à la saison.
Par contre, il est tout-à-fait net que le taux d'infestation est en premier lieu lié à la
« réceptivité» de l'hôte et donc à l'espèce parasitée et cela en fonction de conditions favora-
bles à cette infestation donc au lieu, et à la taille.
La démonstration de l'incidence de ces facteurs est essentielle et doit déboucher à
l'avenir sur une (meilleure) connaissance de la spécification parasitaire chez les Myxosporidio-
ses
et la survei lIance des facteu rs de l'envi ron nement, ce qu i rejoint les préoccupat ions
dont nous faisions état lors de nos essais de développement expérimental.
Enfin, il faut remarquer que les facteurs retenus ne sont pas envisagés séparément
mais. tout au long des calculs, ils sont toujours comparés entre eux, d'où une grande comple-
xité des inter-relations, et c'est là l'intérêt majeur de ce type de recherche .
FIGURE
20
Représentation
graphique
du
déc o upage
e ffect ué
par
le
programm e
SEGMA.
/
"
_ .
Il:lro:e
/ / / '
/
. "/ .~
Ufe:tU' .l. n.penl.
- - {si;]
vvhble . "lUalt ~'Ilr 1.. "chcU~a
',1.)
>.4
,
'.
\\\\
!
\\
\\\\
\\
\\
/
'.1 f;
'j"..-;-
r~"
, ,'.l,oC
1 . ~ t~ , 2. 1
LUU
2 1,S 1>
,.1>
10,21-
0,"
4,; 1
'.-
rr:
.
1
~ J
-:
,-,
t3 ~
; )~l 1
2U
) '
' .
1,6 ~"
2.7
2,3,"
),6
1.2,).4.',1
1
1
!
TUtU
UIUJ:
SUse.
ilC ~
8.l 1>
10 . 1 1>
3D.31>
I~ 1>
5,9 sr.
l.' 1>
o. ~
-,72 1
, l,5
i
r-j,l
l3 i I. ~.i
l~;41
[ '-lO
2).)
12J :
'-
T,S
1 t ~ , ) ,-4 , ,, ,06
5.7
' .4
2,J
1,:,)
1
c ::.ec:
tUtU
UIS<l!I
l U ",
TU:.u:
cn>:E
~...:=
1
1
,
'9,4 S
'.41> 1\\ .4 fo
e,21>
14.' fo
17.5 fo
a.T fo
l,e 1>
11 1>
.1>
1.' ~
C,"
:. } ~
.
.. 'v
_ .. ...
! )7i
l'
r-
!
. >.ll
4. 31
Ci3] ~
rISS.
f;.6]
Si
n
r),l
1 ):,1
:)
1Co'. .
. '
r;
>,)
T
1 ,),2
'.4
3.6
2,4
J
2
(
'! .2.3,~
!:'::~
tsr"OCI
~A1=
I.Il:l
1.1::0
:w_
LtEU
:1::.u,
::...: :.r...;
..
'7.>:: >,,~
,.~ 10,0;;
~.IS
/!Ifo
'5.»:~
,~
T.T1>
~ 00:'
14.~
~
4,~ 2.~
0::
( 1>
~
: . :.'"'
7 . ~
r -
,
~ ~
J,
37
, J,
'cAl !
ïi] r-;;] [ (d
0
[ >, j [ roJ
["5.
l" J
' - : 1 ! ~:; 1
'" JT , jO -
: l~
.2.L.
-.B_1
<S
li ,
~,
,r;,..;
' j
,
1
.1
1
1
(
1
5
2
J
1
(
1
1
>
,
J
(
j
J
J
Chapitre 11
CONCLUSIONS
GÉNÉRALES
165
Notre étude, centrée sur Myxobolus exiguus Th élohan, 1895, aborde les Myxosporid ies
sous des angles variés.
Du point de vue systématique, \\a détermination des espèces et de quelques genres pose
des problèmes difficiles.
La morphologie de la spore est pratiquement le seul critère actuel -
lement ut il isé et, dans de nombreux cas, il se 1imite à u ne comparaison de mensurat ions
soumises à une forte variabilité naturelle.
L'utilisation de la microscopie à balayage dans
l'examen des spores nous permet de révéler l'existence d'ornementations des valves ayant
une valeur spécifique.
L'introduction de ce critère nouveau, malgré certaines difficultés
de manipulation posées par les méthodes de préparation du matériel, devrait faciliter les
problèmes de détermination.
Nous pensons qu'il est désormais souhaitable d'établir un
fichier international de la morphologie des spores de Myxosporidies en microscopie à ba-
layage.
A. un examen ultrastructural purement morphologique de la spore, nous avons intégré
d'autres ob servations cytochimiques et biochimiques.
Nous avons suivi le mode d'élabora-
tion de la spore et tâché de donner une étude de la composition de chacun de ses éléments
constitutifs.
Nous démontrons que la sporogenèse est toujours mu Itice!lulaire et qu 'elle débute
par l'association de deux cellules de taille inégale. Contrairement aux affirmations de certains
auteurs, ce stade ne représente pas une copulation anisogame. En effet, la plus petite des
cellules fonctionne uniquement comme enveloppe de la plus grande qui, seule, donne nais-
sance aux cel lu1es de la spore.
Nous avons suivi la différenciation des cellules spécialisées de la spore lors de la spore-
genèse, et d'abord celle de la cellule polaire. Le filament polaire s'y édifie selon le processus
décrit dans ses grandes 1ignes par LOM et OE PUYTO RAC (1965) par invagination dans
la procapsule du filament élaboré dans un tube externe, mais il ressort de nos observations
que le filament naît de l'invagination du tube externe qui vient buter contre le « bouchon
polaire ». Ce mode de formation explique à la fois la structure en double spire du filament
et la disparition progressive du tube externe.
Les différents tests cvtochirniques . effectués tant en microscopie photonique qu'élec-
tronique, démontrent
la
nature protéique du bouchon.
La dévagination des filaments
polaires (et , donc, l'attaque du bouchon qui les libère) avait fait l'objet de nombreux travaux
ayant pour but d'obtenir l'éclosion des spores avec sortie du sporoplasme.
Nous d émon-
trons qu e, dans 1es cond it ions de l' expéri mentation, la dévaginat ion des fi laments pelai res
et la sortie du sporoplasme sont des phénomènes indépendants l'un de l'autre, indication
166
à retenir lorsque nous tenterons l'éclosion in vitro.
Le sporoplasme, élément reproducteur, toujou rs décrit avec deux noyaux, posait
dans le genre Myxobolus un problème particulier.
En effet, pour certains auteurs, il con-
tiendrait une vacuole « iodophile », ce qui le différencie du sporoplasme de Myxosoma où
la vacuole fait défaut. La présence ou l'absence de cette vacuole furent "objet de nombreuses
d iscussions.
Notre étude uItrastructu rale de Myxobo/us exiguus démontre que cet unique
critère de distinction entre les deux genres cités n'a aucune valeur, car la vacuole « ioda-
phile » correspond, en fait, à la présence de matériel de réserve polysaccharidique dont la
quantité et la répartition
varient avec l'âge et l'état de la spore.
En conséquence , le genre
Myxosoma
Thélohan,
1892,
doit
bien être mis en synonymie avec le genre Myxobolus
Bütschli, 1882.
Les cellules valvaires protègent les capsules polaires et le sporoplasme.
L'extraordi-
naire résistance de cette enveloppe est toujours restée énigmatique car aucun test n'avait
permis d'en estimer la composition.
L'examen des valves en microanalyse, associé à des
tests cytochimiques et à une analyse des amine-acides. démontre l'existence d'une structure
multi-couches présentant un revêtement chitineux.
L'ultrastructure et les tests cvtochimi-
ques révèlent un mécanisme d'ouverture de la spore complexe, associant des enzymes et des
structures m icrotubulaires.
Lü microanalyse ponctuelle des valves de la spore met en évidence une inégalité de
répartition de deux éléments (5 et Ca), liée à l'emplacement des capsules polaires sous les
valves,
et
en
relation
avec
leurs
caractéristiques
mécaniques locales (souplesse ou
rigidité).
Dans le dérou lement de la sporogenèse, nous proposons un schéma du deven ir des
lignées cellulaires dans le sporoblaste, Alors que, dès la première division de la cellule sporo-
blastique initial e, le futu r sporoplasme s'isole, la différenciation des autres cel lu les n'est
visible que lorsqu'elles sont toutes ind iv idual isées. Au même titre que l'élaboration des cap-
sules polaires et des cellules valvaires, la division du noyau du sporoplasme n'intervient que
tard dans la sporogenèse.
Même s'il peut y avoir des variations sur certains points, comme
la division 'du noyau de la cellule enveloppante ou l'évolution mono- ou disporée, ce schéma
d'évolution des 1ignées cellulaires paraît devoir être étendu à toutes les Myxosporidies.
Le trophonte, plus rarement observé, n'avait fait l'objet que d'études fragmentaires
et souvent contradictoires.
L'étude uItrastructu rale de trophontes in situ nous permet de mettre en évidence
une complexité de structure de la surface, liée à la localisation du parasite . La comparaison
du trophonte de Myxobo/us exiguus, intratissulaire, avec celui d'une espèce libre dans la
vésicule biliaire de Serpe sa/pa, Ceratomyxa herouardi, est suggestive.
167
Chez le trophonte libre, la membrane est simple; chez le trophonte intercellulaire, la
paroi limitante est constituée de deux membranes parallèles, reliées par des fibres disposées
en barreaux d'échelle, et surmontées par une couche de matériau granulaire.
L'histochimie révèle la présence dans le trophonte de quantités importantes de polv-
saccharides mais aussi de lipides qui persistent dans les fragments résiduels n'ayant pas parti-
cipé à la sporogenèse.
La microscopie à balayage a permis de découvrir dans le trophonte de Ceratomyxa
herouerdi, étudié en comparaison avec celui de Myxobolus exiguus, l'accumulation d'ytter-
bium . Cette terre rare qui serait présente dans l'eau de mer où vit l'hôte (Ssrpe selpe), met
en évidence une capacité de concentration de la part du parasite.
La différenciation au sein du trophonte de noyaux de deux types, végétatif et généra-
tif, faisait l'objet de multiples controverses.
En réalisant, indépendamment de la dévagination des filaments polaires, l'éclosion
de la spore in vitro, nous avons pu obtenir le développement expérimental, en cultures, du
sporoplasrne et les premiers stades du trophonte . Oès les plus jeunes stades, il y a différer»
ciation d'un noyau végétatif et de noyaux génératifs. Ces noyaux s'isolent précocement du
cytoplasme du trophonte au sein de cellules. L'état multicellulaire est réalisé chez les Myxos-
poridies à toutes les phases du cycle.
La place de la méiose restait incertaine.
L'observation ultrastructurale de stades
dont les noyaux présentent des complexes synaptonématiques prouverait l'existence d'un
phénomène réductionnel suivant la fécondation réalisée par la fusion des noyaux du spara-
plasme.
Une phase de multiplication asexuée sur l'existence de laquelle les auteurs ne sont
pas unanimes, pourrait précéder la méiose .
Dans le cycle de développement que nous proposons, seuls le zygote issu de la fusion
des noyaux du sporoplasme et la phase de multiplication végétative sont diploïdes . Dans
les cycles où la multiplication végétative est absente, seul le zygote est diploïde, comme
dans un cycle de Sporozoalre.
La division nucléaire est une crypta mitose dont nous fournis -
sons les premières images.
La présence chez les Myxosporidies de caractères de Protozoaires (la division par crvp-
tomitose) associés à des caractéristiques de Métazoaires, comme l'état multicellulaire diffé-
rencié, nous amène à les considérer comme représentant un Phylum propre et particulier
dont l'évolution s'est vraisemblablement terminée en cul de sac et dont les relations avec les
Actinomyxidies (à cycle de développement diploïde) et les Paramyxidies restent en d iscus-
sion.
Dans l'étude de l'action que peut avoir le parasite sur son hôte, la première étape de
16B
cette recherche a été menée en histologie . L'étude comparée des tissus infestés montre que,
du simple point de vue morphologique, la réponse de l'hôte présente une grande uniformité.
Les cellules voisines du parasite s'appliquent contre lui en couches concentriques, formant
une enveloppe unie .
En même temps, dans le cytoplasme de ces cellules, se forment de
nomb reuses fib res co lIagènes do nt l' hyperproduct ion finit par détru ire 1es cellu les qu i les
élaborent ainsi que les cellules qui se trouvent enserrées dans un réseau fibreux.
Dans les
phases ultimes de ce mode réactionnel, toute structure cellulaire disparaît, seule 'subsiste
l'enveloppe de fibres.
La local isation sur les branchies ct' infestations massives se tradu it par des troubles
multiples
:
diminution de la surface d'échanges gazeux par destruction des cellules, obtu-
ration de vaisseaux et hémorragies provoquées par l'éclatement des kystes .
Au niveau du
tube digestif, la parasitose peut induire des troubles nutritionnels et l'éclatement des kystes
provoquer des péritonites.
L'utilisation de tests histochimiques et de la microanalyse met en évidence un désé-
qu il ibre, par accumu lation chez le parasite, entre 1es tissus sa ins et parasités.
Dans cette réaction locale, nous remarquons l'absence de cellules normalement impli-
quées dans la réponse immunitaire telles que les plasmocytes et les lymphocytes. N'y aura-t-il
pas de réponse générale du poisson à l'infestation? Pour le préciser, nous avons tenté une
étude immunologique, car il n'existe que deux références de travaux immunologiques sur les
My xospo rid ies, et toutes les deux mentionnant des résultats négatifs. Ayant mis en doute le
peu de sensibilité des méthodes par précipitation, nous nous sommes basé sur l'emploi de la
technique de fixation du complément.
Nous avons utilisé un antigène soluble, extrait des spores, dans la recherche d'éventuels
anticorps ant i-My xospor id ies, provenant de poissons naturellement parasités, et capables
de fixer le complément. Bien que l'expérimentation ait porté sur plusieurs espèces de Muges,
nous n'avons jamais pu y mettre en évidence de tels anticorps.
Bien que l'antigène utilisé
soit im munogène pour le Lapin, il ne l'est pas, expérimentalement, pour le Poisson. L'ab-
sence d'anticorps fixant le complément corroborerait donc les observations ultrastructurales :
la réaction de l'hôte à l'infestation par Myxobo/us exiguus serait uniquement locale. Cela
laisse supposer une adaptation part icu1ière du parasite à l' hôte, d'au tant que nous montrons
que le sérum de poissons parasités se comporte, vis-à-vis de l'immunsérum de lapin, comme
l'an t igène.
"contiendrait
donc
des protéines parasitaires circulantes et non immu-
nogènes.
Enfin, l'examen de nombreuses populations de Poissons nous a permis d'aborder une
étude épidémiologique.
Quelques travaux antérieurs mentionnant le relevé de facteurs
susceptibles d'influencer le développement d'une rnvxosporidiose ne donnent que des valeurs
fragmentai res, d'u n seu 1 pararnètre le plus souvent.
On ne sava it donc pas comment pou-
vait évoluer une mvxosporidiose.
Ayant au départ choisi de suivre quatre paramètres
espèce de Muge, lieu de pêche
169
(correspondant ici au lieu de vie), taille du poisson et saison de capture, une première étude
statistique montre que ces facteurs ont effectivement une incidence sur le taux de parasi-
t isme.
L'utilisation du programme SEGMA permet de déterminer l'importance relative
de chacun de ces facteurs et l'ordre dans lequel ils influent .
Ainsi vient d'abord l'espèce, puis le lieu, suivi de la taille et enfin la saison.
Cette
étude portant sur un échantillonnage global hétérogène, les conclusions qui peuvent en être
tirées sont du type : dans tel lieu, c'est telle espèce qu i est la plus parasitée, et dans cette
espèce ce sont les poissons de telle taille pris à telle saison.
L'intérêt de ce type d'étude
rés ide da ns 1es poss ib ilités d' u ne prospect ive sta t ist ique qui perm et de dire
: el") ca p t u ra nt
des po issons de tell e espèce et de telle taille, dans tel lac et à telle saison, il Y a tant de ris-
ques sur cent pour qu'ils soient parasités. Ce mode de prév ision est fondamental dans la pers-
pective d'établissement de points d'aquaculture dans lesquels les conditions d'infestation
sont accrues par la densité importante des hôtes.
Nous démontrons donc que les facteurs retenus au départ ont effectivement une inci-
dence sur le taux de parasitisme et que, si d'autres peuvent à l'avenir être rajoutés, ceux-là
do ive nt nécessa ire me nt êt re rel evés, On peut donc est ime ri' inf 1ue nce de plu sieu rs facteu rs
relevés simultanément sur une myxosporidiose.
Au total, si notre étude apporte des résultats sur certains points, il en est d'autres
qui ont été effleurés, mais qui peuvent constituer des recherches d'avenir chez les Myxospo·
rid ies.
Nous pensons en part leu 1ier aux techniques de cu ltu re in vitro qu i permettraient
d'intégrer ces organismes dans le domaine de l'expérimentation.
171
G LQSSAI REet remarques aux lecteurs ...
Oans le tropbonte des Myxosporidies se trouvent deux types de noyaux: un noyau
végétatif qu i ne part ici pe pas à la formation des spores et des noyau x génératifs qu i s'isole-
ront au sein de cellules génératives pour former ensuite les cellules sporoblastiques initiales
lesquelles donneront naissance aux sporoblastes puis aux spores.
Cellule sporoblastique
: une des cellules du sporoblaste ou pansporoblaste.
Cellule sporoblastique in itiale
;
il s'agit de la cel lu le qu i, ind ividual isée da ns le trophonte
donnera naissance, en s'associant à une cellule enveloppante, à un soorobteste ou un
pansporoblaste.
Cellule générative ou génératrice : ce sont les cellules Qui, individualisées dans le cytoplasme
du trophonte autour d'un noyau génératif assureront la formation de spores en devenant
des cellules sporoblastiques initiales.
La cellule générative est le stade jeune de la cellule sporoblastique initiale.
Le terme de cellule générative sera donc utilisé pour des cellules pas encore affectées
par la sporu tation . Cellu le sporoblastique initiale désignera des cell ules génératives entrant
en sporulation .
Sporoblaste : j'ensemble des cellules formant la spore, pendant la sporogenèse.
Pansporoblasta : s'utilise à la place de sporoblaste lorsque ce dernier, lors de la sporogenèse,
donne naissance à plusieurs spores.
Noyaux générat ifs
:
1es noyaux du tro pho nte qui, en s' enro urant d' une fract 10n de cyto-
plasme,
donnent
naissance aux
cellules
génératives.
Ils sont censés représenter le
« germen ».
Noyau végétatif
: le noyau du trophonte qu i est censé représenter le «soma» et persiste
dans le cytoplasme du trophonte sans donner naissance à une cellule générative.
Trophonte
:
il s'agit de la partie dite « végétative» du cycle.
Le trophonte est constitué
par une masse cytoplasmique multicellulaire (cellules génératives) dans laquelle se forme -
ront (es spores.
Trophozoïte : est aussi utilisé comme synonyme de trophonte.
Schizogonie : multiplication végétative donnant naissance à des schizozoites .
Schizozoïtes : éléments issus d'une schizogonie.
Bourgeonnement ; désigne une forme de schizogonie .
La nomenclature des poissons correspond à celle donnée par le C.L.O.F .N .A.M . (Catalogue des poissons
de l'Atlantique du Nord-Est et de la Méditerranée) (19 73), sauf celle des Muges pour lesquels nous avons
ut ilisé celle de FARRUGIO (1973) ..
BIBLIOGRAPHIE
ACTON
R.T ., WEINHEIMER P.F.,
DUPREE
H.K.,
RUSSEL T.R., WOLCOTT M. , EVANS E.E ..
SCH ROH EN LO HERR. E., and
BEN NETT J. CI., 1971 . - Isolation and character izat io n of the 1mmune
macroglobulin Irom the Paddlefish. Poly odon spa /h u/a .
J. Biol. Chem ., 246,6770.
ALDRIN J.F. , 1962. -
Sur une myxosporidicse de ta thonnine (Euthynnus all eteratusï : Rev. Elev. N . Z.
15 , 399.
ANDERSON
D. P.,
KLONTZ
G. W. , 1970. -
Precipitating antibodies against Aeromonas saimonicida
in serums 01 inbred albinorainbow trout. J. Fish . Res. Board. Can.,27 , 1389.
ARAl
Y . , MATSUMOTO
K., 1953. -
On a new sporozoan. H exacapsula n eothunn i gen. et sp. nov. from
the muscle 01 yellowfin turra. Neothunnus ma crop terus .
Bull. Jap. Soc. Sei. Fish.,18 ,293.
ARTHUR J .R., MARGOLIS
L., 1975. -
Two soecies of Myxobilallls Irom freshwater fishes of Western
Canada, with description 01 M. yukonensis sp. nov. Cano J. Zool ., 53 ,1663.
AVTALION
R.R., WOJDANI
A., DUCZYMINER M., 1972. -
Antibody production in carp (Cyprinus
car p io ) temperature effect and meehanism . Colloque 1. N.S.E. R.M. Paris.
AUERBACH
M.. 1910 . -
Die sporenbildung von Zschokkella und das system des Myxosporidien. Zool.
Anz. 35,240
AUE RBACH
M., 1911.
Untersuchungen über Henneguya sporospernu ca . Verh . Naturw. Ver. Karlsruhe,
24,1.
174
/;WERINZEW S., 1908.
Studies on parasitic Protozoa. Trav. Soc. Imp. Nat. St. Petersbourg. 28,67 .
AWERINZEW S. , 1909.
Studien über parasitischen Protozoen. Die sporenbildung bei Ceratomy xa drepa -
n opset tae . Arch. protist. 14,74 · 112 .
BAKER
J.R ., 1963.
-
Three new species of My x osoma
(Protozoa
Myxosporidia) from East African
freswater f ish. Parasito logy, 53,285.
SALBIAN 1 E.G., 1863. Sur l'organisation et la nature des Psorosperrnies. C. R. Acad. Sci. Paris, 57,157 .
BALBIANI
E. G. ,1883.
-
Myxosporid ies ou Psorospermies des poissons. J. Micrograph. 7, 143.
BALD UCCI
O., TYR REL D.A.J. 1956. Quantitative studies of Toxoplasme gondii
culture on trypsin
d ispersed mamma lian cells. Brit . J. Path. 37, 168.
BALOZET
G., 1930. -
Myxosporidiose de Temnodon saltator. Bull. Soc. Path. Exot ., 23 , 181,
BANGHAM
R.V .• 1944.
-
Parasites of Northern Wisconsin fishes. Trans. Wis. Aead . Sei. Arts. Lett . ,36,
291 .
BA R R1NGTON
E.J .W. , 1957.
-
The alirnentarv canal and digestion. 1n (( The Physiology of Fishes »
(Brown Ed.). Academie Press. New-York, 1,109.
BARSKI
G., DE
SOUZA P.,
MONACI
V .,
ENDO
M.,
LEPINE
P. 1953. -
Résultats de la culture
~.Yitro. du virus po 1io rnv él iti que sur di ft érentes souches cell ulaires d'0 r igine huma ine. An n.
1nst . Pasto85, 576.
BEDELL G. W. , 1971. -
Eradicating Ceratomy x a shata from infected water by chlorination and ultraviolet
irradiation. Proq. Fish. Cult. ,33 , 51 .
BEDFORD J.J., 1971.
Osmoregulation in Melanopsts trifasciata . Conf. Bioch. Physiol. , 40,105.
BE D RN 1CK P., 1969.
Same resu1ts 0 n pro bl ems of cu Iti vatian 0 f Eime ria 1enella in t issue cult ures.
Acta . Vet. ,38 , 31.
BEN
HASSINE O. K., '974. -
Contribution à l'étude des copépodes parasites des Muges de Tunisie. Thèse.
Univ. Tunis. 72 p.
BERNARD
F. , 1952. -
La digestion chez les poissons. Trav. Lab . Hydrobiol. Piscl, Grenoble. , 44 .61 .
BHATT V .S., SIDDlOUI
W.A .• 1964. -
Four new species of Myxosporidia from the Indian fresh water
fish (Ophicephalus pllneto/fls). J. Protozool. ,11 , 314.
BOGDANOVA
E.A., 1960.
-
Natural habitat of the myxosporidean (klyxsosorna cerebralis - whirling
diseasel at Sakhalin (S.E. Hussia}. Doklady Academy Nauk SSSR. 134,1501. AIBS transI. 785.
BOND
F.F., 1937. -
A probable constituent of the spore coat of Myxosporidian spores. J. Parasitol. 23 ,
542.
BOND
F. F. ,1937.
-
Host specificity of the MyxosporÎdia of Fundulus het ero clitus , J. Parasitol, • 23 ,
540.
175
BOND F.F., 1938. -
Cnidosporidia from Fundulus heterocluus . Trans . Amer. Micr. Soc.,57,107.
BON D F.F., 1939. -
The seasonnal influence of Myxosporid ian parasites infeeting Fundulus heteroch lUS .
Trans. Amer. Micr. Soc.,58,156.
BOND F. F. ,1939. -
Myxosporidia from fishes of the genus Esox . J. Parasit. ,25 , 337,
BONETTA A.A. , PfGNALBERI
C., 1965.
- My xobolus paranensis (Protozoa, Myxosporidae) una nueva
especie parasita dei "dorado" (Sa/minu s maxillosu sï , Physis. Argent. 25 , 23.
BORDET J. ,1920, 1939. -
Traité de "L 'immunit é dans les maladies inf ect i euses". Paris.
BORDET J., GENGOU 0 .,1901 . Ann . Inst. Pasteur. 15.289.
BORDJQCHKI
A., CONITCH
V ., PETROVITCH
Z., SAVIN Z. , 1972. -
Diagnostic de la sarcospo-
rid iose par l'i mmuno fluorescence indirecte. Recuei 1 de Médecine vétérinaire. , 148, 217 .
BOUCAU D -
CAMO U
E., 1968.
-
Etude hi stolog ique et hist ochimique de l'a ppa rei 1 digest if de Sepio la
Atlantica d'Orbigny et Sepia Officinalis L.
Bull. Soc. Linn . Norm., 10,220.
80 UCA U0 -
CAMO U E., 1969.
-
Hi stoch im ie. Loca 1isat io n d' act ivités amy lasiques et protéasi q ues da ns
l'appareil digestif de Sepia officina lis L. C. R. Acad. Sei. Paris. ,269 r 2564.
BOWEN H.J.M., 1966. -
Trace élements in biochernistrv . Academie Press London, 241 p.
BREME R
H., 1922.
-
Bemerkungen zur mult iplicative vermeh rung von Myx idium 1ieberkuhni. Zool.
Anz. 54, 268.
BUCH NER
H., 1BBO , -
Centralbl. F. Bakteriol. 1. Abt. 5, 817 . in KABAT E. , MAY ERS M. M. , 1967.
BUDINGER P.F., KOSEK J.C. ,1973.
-
Post fixation and epo xy inf ilt rat io n of large numbers of speci-
mens in all disposab le contaloers for eleetron rnicroscopv . Stain Tech., 48,139.
8URNETT J.W., CALTON, 1973. -
Pur ification of sea nettel nernatocvst toxin by gel diffusion. Toxican.
11 , 243.
BURNETT J.W. , GORY J.C., MEIER H. , KAPLAN A .P. , 1975. -
Mediator present in the nematocyst
venorns of the sea oeuer. sea wasp and portuguese man o'war . Conf. Bioch. Physiol. ,51,153.
BU RN ETT
J.W..
GOU LD , 1971.
-
Further stud les on the purification and phvs io logical action of sea
nettel toxin. Proc. Soc. Exp . Biol. Med. , 138 , 759 .
BURSTONE
M.S., 1958.
-
Histochemical demonstration of acid phosphatase with naphtol AS-phosphate.
J. Nat. Cancer. 1nst. ,21 , 523 .
BUTSCHLl 0:.1880. -
Myxosporidien. 2001. Jahrber, 1,162 .
BUTSCH LI 1., 1881. -
Beitraqe zur Kenntis der Fischpsoro spermien . 2. Wiss. Zool. ,35 , 629.
BUTSCHLI 0.,1882. -
Myxosporidia. Bronn's Klass. Ordn. Protozoa 1.590.
CAMPBELL, GARVEY , CREMER ,SUSSOORF.1964.
-
Methods in immunology. Benjamin. W. Inc.
New· York ,Amsterdam .
176
CARTON Y., 1973 . -
La réponse immunitaire chez les Agnathes et les poissons. Structure des immune-
globulines. Ann. Biol. 12. 3.
CEPED E C. , 1907. -
A propos de la déhiscence des spores de Myxosporidies. C.R. Soc. Biol. , 62 , 135.
CEPED E C., 1908 . -
La my xosporidiose des angui Iles dans les eaux douces, saumâtres et salées du Boulon-
nais. La feuille des Jeunes naturalistes. , 449 , 93.
CERKASOVOVA A. . VAVRA J. , WEISER J., 1972. -
Respiratory activitv 01 rnlcrosporidian spores. J .
Protozool. , supp. 19 • 75 .
CHANDLER
A.C . , 1935.
-
Parasites 01 fishes in Galveston bay . Proc. U.S. Natl. Museum. 83 , 123.
CHAKRAVARTY
M. , 1939.
-
Studies on My xosporidia Irom the lishes of Bengal Arch. Protist.. 92,
189.
CHAKRAVARTY
M., 1943.
-
Studies on Myxosporidia from the common food lishes of Bengal . Proc.
1nd ian Acad. Sei. , 18, 21.
CHAK RAVARTY M., BASU S., 1948. -
Observations on sorne Myxosporidians in lishes with an accouru
of nuclear cycles in one of them. Pree . Zool. Soc. Bengal. , l , 23 .
CHAO J., BALL G.H., 1972. -
ln vitro culture of the vector phase of snake hemogregarines in mosquito
cell Iines. J. Parasitol, , 58 , 148.
CHARMANTIER
G., 1971.
-
Physiologie des Invertébrés. Recherches physiologiques chez Spha eroma
se rra tu m
(Fabricius)
(Crustacés, Isopodes) : influence de la ta ille sur la régulation ion ique ;
existe-t-f une étape de senescence chez les mâles de grande taille? C. R. Acad. Sei. Paris. 273,
D,211.
CHARPENTIER, 1972 -1973 . -
Communication personnelle à WEISER 1974 .
CHAUDU R1 R. , CHAK RAV ARTY M., 1970 . -
Studies on Myxosporidia from the food fishes of Benga\\.
Three new species from Ophicephalus punctatus, Acta Protozoo logica. B, 167.
CHERNDVA T.N .. 1970. -
Nouvelles espèces de Myxosporidies dans des poissons de quelques réservoirs
de l'Ouest de la Géorgie. Vest. Zool. U.R.S.S. 4,60.
CH LOP1N
N.G. 1925.
-
Stud ien über gewebsku 1turen im artfre mden but plasrna . 1. A IIgemeines. II. Das
bindegewebe der wirbeltiere. Jarhrb. Morphol. Mikr. Anat. Abt. 2,324 .
CLAR K W. ', HAMMOND
D.M., 1969.
-
Developpment of Eim eria aubumensis in cell cultures. J. Proto·
zool. 16 , 646.
CLARK J.C.. SHOEMAKE R J .P., 1973.
-
Eury cea bislineata (Green), the two-Iined Salamander, a new
Host of My xidium serotinum Kudo et Spraque, 1940 . J. Protozool. 20,365.
CLEM
L.M. , MOEVUS
L., SIGEL M.M. , 1961 . -
Stud ies with cells Irom marine fish in tissue culture .
Proe. Soc. Exptl . Biol. Med. , 108 , 762 .
COHN L.. 1895. -
Uber die Mvxosporidien von Esox lucius und Perca fluviatllis . 1naugural Dissert .
Albertus Univ. Kôn isberg. 1 .
COHN
L. , 1896 . -
Uber die Myxosporidien von Esox lu cius und Perca flu viatilis Zool. Jahrb. Abt. Anat .
Ontog . 9, 229 .
COHN L., 1902. -
Zur kenntniss der Myxosporidien . Zentr. Bakt . Para. 1,628.
177
CORLISS J.O..
LEVI NE
N.D. , 1963 . -
Estab lishm ent of th e M icrosporidia as a new c lass in the Proto-
zoan sbphyl um. Cnidosoo r a. J. Protozool., 10, 26 .
COUDE RT P. , OUR R U ., 1972 , -
Action de l' ult racent ri f ugat io n sur les caractères morphologiques <lu
sporonte d 'Elln e ria su edae . C.R . Acad . Sei, Paris ., 27 4, 1573 .
CREACH P,V. , 1963 . -
Les enzy m es proteo lyt iques des po issons. Ann . Nutr i, Al im ., 17,375.
CUHNA
A.M.,
FONSECA O. , 19 17. -
Sobres os myxospo r id ios dos pe ixes brazilelros. Brazit -Medico .
31 , 32 1.
CURCIO
F. , ROLL!
G. ,BALDUCCI D. , 19 56. -
La f issaz ione dei cornolemento in casi d i poliorruehte
anterior e acura. Riv . Ist. Serote rap. Ital. 31, 244 .
CU RRENT W.L. , JANOVY J.Jr ., 1976 . -
U ltrastructure of inter lametlar Henn eguya exihs in the channe l
atfish. J . Parasit , . 62, 9 75.
CURRENT W.L. , JANOVY J. Jr . , 1977 . -
Sporoqenesis in Henn egu vo exilis infecting the channel catfish .
an ultrastructural sturlv , Protistolog ica.. 13, 157.
DANIELS St. B. , hERMAN
R.L.,
BURKE C.M. , 1976 . -
Fine structure of an unidentified Proto zoon
i n the epithelium of Rainbow trout exposed to water with My xos om a cere bralis J. Protozool.
23,402.
DAVIS
H.S. , 1916 .
The structu re and developpment of a My xosporid ian paraslt of
th e squeteague
(CY I/ osô o n r egah si . i), Morph ., 27 , 333 .
DAVIS
H.S., 1917.
-
The Myxosporidia of the Beaufort region . A svst e rnat ic and biologie studv , Bull
Bu r . Fish. 35 ,201 .
DAVIS H.S. , 1923 . -
Studies on sporulation and deve loprnent of the cvsts in a new species of Mvxosoor idia
(Le ruospo ra ov atis ï : J . Morph . , 37 , 425 .
DAVIS
H.S . , 1924.
-
A new Myxosporidian parasit e the cause of " w o rrnv " halibut. Rep. U.S. Com m .
Fisheries for 1923, App. 8.
DAVIS
H.S., 1944.
-
A revision of the genus Henn egu y a with descriptions of two new species, Trans.
Amer. Micr . Soc. , 63 , 311 .
DAVIS H.S., 1947. -
Studies on Protozoan parasites of fresh-water fishes . U.S. Fish. Wild\\ife serv. Fishery
Bull. ,41.
DE
ANG ELIS C.M. , 1967 . -
Osservazioni suIle specie dei genere M ugll seqna lare lungo le coste dei Mediter·
raneo . 8011. Pesca . Piscic , Idrobiol. Roma . 22 , 5.
oEBAI SI EUX P., 1922. - Auto-infection par les My xobolus . C.R. Soc. 8 iol . 86 , 279 .
DEBAISI EUX
P. , 1925. -
Etudes sur les Myxosporidies (M y x o bo flls n O IOI/lS Mavor) . Arch . Zool. Exp .
Gen. ,64 , 353 .
DESCHIENS R. , 1964 . -
Cour s d 'immunolog ie générale et de sérolog ie. Institut Pasteur. 7,1011.
t.>ESPORTES
1.,
GINSBURGER · VOGEL
T., 1977 _ -
Aff inités du genre Man e/ha , parasite d'buitres
(maladie des Abers) et du crustacé : Urchestia gam arellus (Pallas) , avec les Myxosporid ies.
Actinomyxidies et Paramyxidi es. C.R . Aead . Sei. Paris. 285 D , 1111.
DOLLFUS
R.P., 1955.
-
Cnidospor idie chez un thon tThunnus thy nnus L.) de "Atlantique marocain.
C.R. Soc. Sei. Nat . Phys. Maroc . , 5 , 92.
DOLL FUS
R.P. , 1956.
-
Li ste des parasites animau x du hareng d e rAt lantique nord et la Baltiaue. J.
Conseil Perm. Intern. Exploration Mer . ,22 , 58.
178
LJONI:: tS Z ,S. , 1962. -
New spectes of Myxosporidia of Dnieper fish. Dopos . Akad . Nauk . URSS
DORAN
D.J., 1970. -
Eimeria tenella from spcrozoites to oocvsts in cell culture. Proe. Helm . Soc. Washing.
ton . ,37,
84.
DORAN O.J., VETTERLING J ,M., 1967. -
Comparative cultivatlon of poultry coccidie in mammalian
kidney cell cultures. J. Protozool . 14,
657.
00 RAN
D.J., VETTE RLI NG J.M . , 1967. -
Cultivation of the turkey coccidium Eimeria meleagrimit is
in mammalian kidney cell cultures. Prec. Helm. Soc. Washington , 34 ,59 .
DORAN
D.J., VETTERLING J.M. ,1968. -
Survival and development of Eimeria meteogrimitis in bovine
kidney and turkey intestine cell cultures . J. Protozool. 15
,796.
OR 1LHON
A., 1968 . -
Etude des protéines sériques des Poissons, quelques aspects particuliers. Ann. Biol.
7,652.
OR 1LH ON A., F\\NE J .M. , 1957. -
Les albumines chez quelques espèces de poissons. C.R. Acad. Sei. Paris,
245,0,1676 .
DR 1LHON
A. et
FIN E J .M., 1960.
-
Différences individuelles dans le comportement électrophorétique
des protéines et des lipoprotéines sériques chez l'anguille . C. R. Acad . Sei. Paris, 250.0,
4044 .
DR 1LH ON A. et
FIN E J.M ., 1963 . -
Dimorphisme sexuel dans les protéiques sériques de Salmo satar,
Etude éleetrophorétique. C.R. Soc. Biol. 157,1897.
DR 1LHON
A., FINE J.M. , 1968. -
1mportance de l'étude des transferrines sériques dans la différenciation
des espèces. Résultats acquis dans le genre Angui lia. Experientia 24, 555.
DR 1LH ON A.
et
FIN E J.M. 1969. -
Les groupes de transferrines dans le genre Anguilla L. Extrait de
"Rapp . et croc , verbaux", 161, 1971
(Special Meeting on the biochernical and serological
Identification of Fish Stocks, Dublin 1969l.
DR 1LHON
A.,
FIN E J.M ., AMOUCH P., 1968 . -
Les groupes de transferrines chez A nguilla anguilla L .
phénotypes observés dans une population pêchée sur les côtes de la Turquie. C.R. Acad. Sei
Paris, 267,0,1858.
DR 1LHON
A.,
FIN E J .M., AMOUCH
P. et BOF FA G.A., 1969. -
Les groupes de transferrines chez
A nguillu anguilla
:
étude de deux populations méditerranéennes d'origine géograph ique dif-
férente . C.R. Acad . Sci.Paris, 265,0.1096 .
DRILHON
A.,
FINE
J.M.,
BOFFA G.A., 1968. -
Etude comparée des protéines sériques de deux
cyclostomes
: Petromy ron marinus et Lampetra [luviatilis (L). C.R. Soc. Biol. ,162,
862.
OR 1LH ON
A., FIN E J.M., BOF FA
G.A., AMOUCH
P., 1966. -
Les grou(les de transterrtnes chez
\\'angui Ile. Différences phénotypiques entre les angui Iles de l'Atlantique et les anguilles MéO iter-
ranéennes, C.R. Acad. Sci.,Paris, 262 D, 1315.
oUB1NA V.P., ISAKOV L.S., 1976. - New Myxosporidians from the gall bladder of deep water fish .
Parasitologiya. , 10,556.
DUB REMETZ
J.F ., 1973.
-
Etude u Itrastructurale de la mitose schizogonique chez la coccidie Eimeria
necatrix (Johnson 1930) . J . Ultrastructure Research. , 42, 354.
DULBECCO
R.,
VOGT M., 1954. -
One step growth eurve of western equine ecephalomyelitis virus on
chicken embryo eells grown in vitro and analysis of virus yields frem single cells. J. Exp. Med.
99,
179
OUNK ERL Y J .S., 1915
-
Agarella grucilis a new genus and species of Myxosporidian parasrtic ln l.cpido -
siren {HI'I'uJn(O Proe. Roy. Phvs . Soc. 19,213.
DUNK ER L Y J .S. . 1921 . .- Fish Myxospor idia from Plymouth . Parasitology . 12.
328.
EAGLE
H., 1955. -
The specifie arruno-acid requirernents of mammalian cens (str ain L) ln tissue culture .
J , Biol. Chern. 214 ,839,
EL LIS M. F., MARJO RIE F. ,1930. -1 nvestigations on the protozoan f ish parasites of the St Andrew's Region .,
17
268,
E RD MAN N
R.H. 1917,
-
al
Chl o ro mvxu m lcy digi und seine Reziehungen zu anderen M vxosporid ien.
Arch. Protisl. 37, 276 .
ERDMANN
R H . ,1917
-
b)
New tacts and views concerning the occurence of a sexual process in the
Myxospondian lile cycle. Amer. Natur . 51 ,719 .
ERICKSON HW, BLANOUET R.S., 1969. -
The occurence 01 chitin in the spore wall of Clu geu weissen -
berg), J. 1nver t . Pathol. , 14,
358.
EVANS
E.E "
KENT
S., ATTLEBERGER
M.H., SEIBERT C., BRYANT E.. BOOTH B., 1965.
Am ibody svnthesis in Polik ilotherrnic vertebrates.
Ann. N. Y. Acad. Sci., 126, 629 .
EVDOKIMOVA E.B.. 1977. -
Myxosporidies des poissons téléostéens de la côte Atlantique de l'Argentine
(en russe) , Parasita loqija URSS. , 11, 166.
FAHI MI
H,u . . DROCHMANS
P.. 1968. -
Purification of glutaraldéhyde and its signilicance for preser
Vill ion of acid phosphata se activitv . J. H istochem . Cytochem., 16, 194.
f- ANT HAM
Il B . 1930
-
Sorne parasitic Protozoa lound in South Alrica. XIII. S. Afr. J. Sei ., 27,
376.
FANTHAM
H.B., PORTER
A . RICHARDSON
L.R . . 1939. -
Some Myxosporidla found in certain
fresh water lishes in Québec . Parasitoloqv . , 31 , 1.
FANTHAM
H.a., PORTER A., 1943. -
On a Mvxosporidian S p hae ro s p()ra pcrioph talmi
so. Il, found
in Af rrcan and Indian mudskippers (Pisces] and its possible significance. Proc . Zool. Soc.
London 1128.. 113 .
FAR R UG la
H., 1973. -
Les Muges de Tunisie . Répart ition et pêche. Contribution à leur étude svstémat i·
que el bioloqrque. Thèse U.S.T.L. 201 p.
FARRUGIO
H. . 1974.
-
Premières observations sur le régime alimentaire des Muges des lacs tunisiens ,
C.I.E .S.M. XX 1Vème Congrès .
FAYE R,
ROMANOWSK l , VETTE R LI NG . 1970. --
The Influence of hvaluronidase and hyaluron idase
substrates on penetration of cultured cells bv Ei m e n o sporozcites. J . Protozool. , 17, 432,
rlFE
E.H .. 1971.
-
Advances in methodology for irnmunodiaqnosis of parasite diseases . Exp . Parasitol.,
30,132.
fiNE
J.M . . 1971 . .- Les groupes sanguins. les groupes sériques . Techniques usuelles dimmuno-hémaro loqie .
4ème édition série: sérologie. Collect. "Techniques de bases" . Edition de la Tourelle .
FINE
) ,M
.
BaFFA
G,A.. DRILHON A ., 1964. -
Etude électrophorélique et immunologique des pro-
téines sériques de la Lamproie marine (Pl 'ITlJIIIY :f!/; tnarinusï C.R. Soc. BIol., 158, 2021 .
180
FIN E J.M . , DR 1LHON A., 1958. -
Etude des protéines sériques de Labrus bergylta par électrophorèse de
zone sur papier, gélose et gel d'amidon. C. R. Acad . Sei. Paris, 246, 3183.
FIN E J.M., DR \\ LHON
A., 1964. -
Etude électrophorétique et immunologique des protéines sériques de
quelques espèces de Salmonidés, C.R. Soc. Biol. , 158, 1307.
FIN E J.M., DR 1LHON A., BOF FA GA , AMOUCH P. 1964 . -
Les types de transterrines chez certains
poissons migrateurs. Proto Biol. Fluids, 165 .
FINE
J.M. , DRILHON
A ., MARNEUX M., MAZEAUD
F., AMOUCH P., 1970. -
Polymorphism
of transferrin in tua/urus me/as. Anim. Blood Grps and bioehem . Genet . 1, 235.
FIN E J.M., DR 1LHON A.,
RI DGWAy
G., BO F FA G.A . r 1967 . -
Le groupe de transterrlnes dans le
genre Angui lia
: différences phénotypiques de transterrines chez A nguilla anguilla et Anguilla
rostrata . C.R. Acad. Sei. Paris, 265 D,58.
FINE J.M. et LOEB J. ,195B. -
Electrophorèse en gel d'amidon . Revue Hématologie, 13,449.
F ISCHTAL J.H. ,1944. -
Observations on a sporozoan parasite of the eelpout, Zoarces anguillaris , with an
evaluation of candling methods for its detection. J. Parasitol ., 30,35.
FISH F.F. , 1939. -
Observations on Henneguya sa/min/cola. J. Parasitol. 25, 169.
F ISH ER
F.M., 1963. -
Production of host endocrine substance by parasites. Ann. N. Y. Acad. Sei., 113,
63.
FLETCHER
Th. C., BALDO B.A., 1974. -
Immediate hvpersensitivitv responses in flatfish . Science,
185,360,
FLETCH ER LI., HODG K 155 W., SH EWAN
J.M., 1951. -
The mitkiness of Mauretanean hake and lts
probable cause . Fishing news, Aberdeen. , 11, 2007 .
FORRESTER
C.R ., 1956. -
The relation of stock denslty to milklness of lemon sole in Union Bay, B.e.
Fischeries Res. Board CanoProgr . Rept . Pacifie Coast Sta. , 105.
FROM ENTI N H., 1971 . -
Contribution à l'étude comparée des besoins nutritifs chez diverses espèces du
genre Trypanosoma . Ann. Parasitol. hirn . cornp ., 46, 337 .
FRY ER J. L. . YUSHA A. , PI LCH ER K.S ., 1965 . -
The in vitro cult ivation of tissue and ceIls of Pacifie
salmon and Steelhead Trout . Ann. N. Y. Acad. Sei., 125,566.
GABE M., 1968. -
Techniques histologiques. Masson ed. Paris. 1113 p .
GABE
M., MARTOJA M. , 1971 . -
Données histologiques sur les cellules endocrines, gastriques et pan-
créatiques de Mugi! auratus (Téléostéen, rnuqiliforrne) . Arch . Anat. Micr . Morph. Exp . ,3,
219.
GAHAN P.B., 1967. -
H istochernvstrv of lysosomes . 1nt. Rev. Cyt. , 21, 1.
GANAPATI
P.N., 1941 . -
On a new Myxosporidian (Henncguya otolithi n. sp, ) ,à tissue parasite from the
bulbus arteriosus 01 rwo species of fish of the genus Otoluhus . Proc. 1ndian Acad . Sei. • 13,
135.
GANDOLFI
G., ORSINI
P., 1968. -
Fecondazione artificiale in Mligii capito trattat i con estratti ipo-
Iisari gonadotropi di tonna (ThUn/lUS thynnUJ) . Rend. Sei. Fis. Mat. Nat . ,102,
15 .
181
GANDOLFI
G., CARONNA E., ORSINI
P., 1969 . -
Ermafrod itismo in :I1 /1g /1 salien s Risse (Pisces,
Mugilidae) . 8011. Pesca Pisci oldrobiol. , 1,61.
GANDOLFI
G., ORSINI P., 1970 . -
Alcune osservazroni sulla bioloqia repr oduttiva di Mugi! saliens della
laquna di Venezia . Boil. Pesca Piscio Idrobiol. , 25 , 1.
GARNHAM P.C,C., 1976 , -
The ro te of Protozoa in Medicine. Ann. Biol., 15,534.
GENEVE$ L ., 1972. -
ln b iologie générale. Dunod ed.
,445 p.
GEORGEVITCH J., 1914.
Sur le cycle évolutif chez les Myxosporid ies. C. R. Acad. Sei, Paris, 158, 190.
GEORGEVITCH J., 1914.
Etude du cycle évolutif chez les Myxosporidies. Arch . Zoot,
Exp., 54
387.
GEORGEVITCH
J.
1916. -
Sur le cycle évolutif de Cera to my xa her ouardi.C , R. Acad . Sei. Paris. 163,983.
GEORGEVITCH
J., 1916.
-
Note sur les Myxospofldies de la baie de Villefranche et de Monaco. Bull.
lnst. Océan. Monaco .. 322.
GEORGEVITCH
J., 1916.
-
Sur les diverses formes de Cerato myxa herouard i .
C.. R .Acad. Sci .Par is,
163,717.
GEORGEVITCH J., 1917 . -
Recherches sur le développement de Cera to my xa her ouardt Georg . Arch. Zool.
Exp . Gén. ,56 ,375 .
GEORGEVITCH
J., 1917. -
Sur le cycle évolutif de My xtdium gad).
C. R. Acad. Sei. Paris, 165,797.
GEORGEVITCH J. , 1918 . -
Sur Chl oromyxum leydigi : Bull. Soc. Zool, Fra . , 42, 182 .
GEORGEVITCH J., 1919.
-
Etudes sur le développement de Myxidium gadt . Arch. Zool. Exp. Gén. ,58,
251.
GEORGEVITCH J. ,1923.
-
Sur les phénomènes de sexualité chez My x obolus p]«iffe ri. C.R. Soc. Biol.
Belgrade . . 89. 3.
GEORGEVITCH
J., 1924.
-
Essai d'un cycle évolutif général chez les Myxosporidies. C.R . Soc. Bio l.
Belgrade. , 90, 1085.
GEORGEVITCH J. , 1929. -
Recherches sur Ce ratomyx a m ae nae nov . sp. Arch. Protist .. 85, 106.
GEO RGE VlTCH J., 1936.
-
Nouvel les études sur les Mvxo sporioies . Bull. Aced. Sei. Math. Nat. Belgrade,
3,87.
GEORGEVITCH
J., 1948.
-
Contribution à l'étude des My xosporîdies des poissons du lac d'Ochrid.
sou. Acad. Serbe Sei. Nat. 1 ,55 .
GEO RGE VI TeH
J .. 1952.
-
Contr ibut ion à la canna issance de C p((/ lO mYXIJ smaris n. sp. Bull. Acad.
Serbe Sei. Nat., 4, 173 .
GE RA RD J .P., G1L LES R., 1972. -
The free ami no acid poo 1in Cali in ce/es sapidus tissues and its role in
the osmotic intracellular regulation . J. Exp. Mar. Biol. Ecol. 10 ,125.
GHITTINO , 1962. -
Lentosooriasi branchiale in cavedavi pescati nelle acque dei basino dei Pô in piernonte.
Riv. Parasito 1. ,23,
241.
182
G1LCH RIST J .D. F . . 1924.
-
A protozoal parasite (Ch!oromy xlIIn thyrsues sp . n. ) of the cape sea-fi sh, the
snoek ( Thyrsites alun) . Trans . Roy . Soc. S. Africa . r 2,263.
GOTTSCHA L K C., 1957 . - Die Amo ebospor id ien. Eine vergleichend e Bet rarcht un9 ih rer Entwlekl unqszy k 1en
unter Berueksichtigung ihrer sisternatischen Stellung im Tierreich . Zeitscht. w lssensch, Zool. B,
160,1 .
GRABAR
P., WILLIAMS C.A., 1953 . -
Méthode permettant l'étude conjuguée des propriétés électre-
p horétiq ues et immu nologiqu es d'un
mé lange de protéi l'les. 8 ioehem , Bioph . Acta , 10,
193.
GRASSE
P.P., 1960.
Les Myxosporid ies sont des organismes pluricellulaires. C. R. Acad . Sei. Paris.
251,D, 2638 .
GRASSE
P.P., LAVALETTE
A., 1978. .- Sur la reproduction des Myxospor'ld ies et la valeur des cellules
dites germinales. Cr. Acad. Sei. Paris. 286, D ,757.
GRAVELL M., MALSBERGER
R.G., 1965.
-
A permanent cell line from the fathead minnow (Plme-
phates pro me/as ) . Ann. N. Y. Acad . SCi., 126, 555.
GRELL
K.G., 1953 . -
Entwicklunq und gesehlechtsbestimmung von Coccidium dinophili . Arch . Protlst .
92 ,329 .
GRELL K .G., 1956.
Protozoologie - Berlin. Sprinqer-Verlaq Ed.
GRELL K .G., 1956.
Protozoa and algae. Ann . Rev. Microbiol. 10,307.
GRE LL
K.G., 1957 . 1958 . -
Untersunchungen ueber die fortplanzungund secualitiit des Foraminiferen.
l, Il, Ill. Arch . Protist. 102,291.
G RU PCHEV A
G.I., 1969.
-
No uveIles espèces de Myxospor id les découvertes dans les 1chtvo parasites de
Bulgarie. Gad. Sofijsk. Univ. Biol. Fak . ,62,71 .
G RUTZN ER L., 1958 . -
fil vitro züchtung des leber und nieren-qewebes von Tinca vulgaris Cuv . (Schleie)
in trypsinierten einschichthewebekulturen. Zentra 1 -b l. Bakteriol. Parasitenk . 1nfections, Hyg .
Abt. 1,195.
GUILFORD
H.G., 1963 .
-
New species of Myxosporidia found in percid fishes trom Green Bay (Lake
Michigan). J. Parasitol. , 49, 474.
GUILFORD
H.G., 1965.
-
New species of Myxosporidia from Green Bay (Lake Michigan). Trans. Amer.
Micr . Soc. , 84,566 .
GUI LFORD H.G., 1967 . -
My x osoma pendula n, sp, [Protozoa Myxosporida) fr orn the creek Chub S ema-
III us atro macula IIJ s . J. Protozoo 1., 14, 196 .
GU RL EY
R. R. ,1973.
On
the
classification of Myxosporidia, a group of protozoan parasites infecting
fishes. BuII. U.S. Fish . Comm .,11 ,407.
GUYE NOT
E "
NAVILLE A ., 1922 . -
Sur une Myxosporidie (Myxobolu.I ranae n.sp. ) et une Myxospo-
ridie. Rev. Sei. 2001.,29, 413 .
GWOSDEW
E.V ., 1950.
-
Les parasites des poissons du lac Markakul. Bull. Acad. Sei. Rep, Soc. Sov.
Kazakhstan. Série Paraslt. 8 , 208.
HAL L D., 1VE R5E N E.S., 1967 . -
Henneguyu lagodon: a new species of Myxosporidian, parasiting the
pinfish, Lagodon rhomboides . Bull. Marine Sei. ,17, 274.
HA L LI DAY M.M., 1973.
-
Stud ies on Myxosoma cerebralis ; a parasite of salmonids. 1. The diagnosis of
the infection. Nord . Veto Med. 25, 345.
183
HALLIDAY
M.M . , 1974 .
Studies on Myx osoma ce rebruù s a parasite of salrnonids. A prehminar v irn -
munofluorescent investigation of the spore of i\\fY X II.I !J /l w cerehrulis
Nord Vet. Med. ,26, 173.
HALLIDAY
M.M., 1976.
-
T he biology of My x osolll u cere bralis
the causative orqanism of whi rl ing
diseese of salmonids. J. Fisl1. Biol. . 9 , 339 .
HAMMOND D.A., FAYER 8.,1967 . - l n v/frucullivationof/;ïmer iab uJJis.J.ProtozooI.14,
22 .
HANKS J.H . , 1955. -
Balanced salt solutions, ino rqanic requ irements and pH control. In An intr oduct ion
to cell
and t issue culture. Scherer , W.F . Ed . Minneapolis. The Burgers Publ ishing co . 5.
HA RRIS
J .E. ,
1972.
-
The im m une response 0 f a cvpr mid fish ta infections of
the acantocepna lan
Pomph orhynch us lae vis , lm. Parasitol., 2,
459 .
HE LOT
H., 1944. -
Sur la présence de Mcrcierella enigmatica Fauvet. serpulien d'eau saumâtre dans les
eaux très salées du lac de Tunis. Bull. Sin . Ocean. Salammbô 30.
HELDT
H.• 1948. -
Contribution il l'élude de la biolog ie des Muges des lacs tunisiens. Bull. Stn. Ocean.
Salarnrnbô . 41 , 1.
HELDT H. , 1952. -
Eaux rouges. Bull. Soc. Sei. Nat. Tunis. , 5.
103 _
HERRICK
J.A., 191\\1.
Some Myxosporidian parasites of lac Erie fishes. Trans. Amer. Micr. Soc ., 60,
163.
HERZBERG
A., PASTEUR
R. . 1975. -
The rdentification of Grey mullet species by dise electropho-
resis Aquaculture 5
,99.
H EWI TT G.C., HI NEP .M . , 1973. -
Checkl ist 01 parasites of New·Zealand fishes and 01 their hosts. N.z.
J . Mar . Freshw. Res. , 6,
69.
H EWI TT
G.C. ,
LI TT LE
R.w .. 1972.
-
Whirling disease in New Zealand trout caused by My X I?SO /IIO
cere bralis . N. Z . J. Mar. Freshw. Res. ,6 ,
1
HEYWOOD H ., MAGEE M., 1976. -
Meiosis in Protisis. BacterioJogical Review., 40 ,196 .
HOFFMAN
G.L., 1970. -
Intercontinental and transcontinental dissemination and transfaunation 01 fish
parasites w ith emphasis on whirling di sease . Trans. Ame r . Fisn
Soc., Special publication nO 5.
HOFFMAN
G.L., 1974 . -
Disinlection 01 contaminated water by ultraviolet irradiation with ernphasis on
whn hnq disease and its effect on fish. Trans. Amer. Fish Soc. , 103,541.
HO FFMAN
G.L. , 1975 . -
Protozoan disease of freshwater f ishes. advances and needs. Processings 01 the
third 1nter national wi ldlife D isease conference, Wild life D isease Association, Munich.
HOF FMAN
G. L. ,1975.
-
Whirling disease (My .\\ ùsom a cereb ral is ï control with ultraviolet irradiation and
eff et on the fish . J . Wild life diseases ,11,
505 .
HOF FMAN
G. L. , 1977 . -
Control of whîrling disease (M y x osoma cc rc b ralts'ï etiects of drvinq and disintec-
tian with hydrated lime and chlor ine. J. Fish . Biol., 10
,17~,
HOFFMAN
G.L ., PUTZ
R.E., OUNBAR C.E., 1965. -
Studieson Myxosoma carnlaginis n. sp. (Proto-
zoa, Mvxosocrrdeal of centrarchid f ish and a synopis of My «oso ma of North arnerican freshwa-
t er fishes . J . ProtOlOOI. ,12.
319.
HOF FMAN
G. L. ,
PUTZ
R. E. ,1969.
-
Host suscenbil it y and the effects of aging, free zinq heet and
chernicals on spores of Myxo.<011111 ccrebrotts. Progr . Fish Cult. , 31, 35.
184
HOF FMAN
G. L, PUTZ
R. E"
, 971, -
EffeC1 of freezing and aging on the spores of Myxosoma cerebralis,
the causative agent of salmonid whirling disease, Prog. Fish Cult .. 95, 98.
HO LLAN DE A., 1972. - Le dérou lement de la crvptornitose et les modalités de la ségrégation des chromatides
dans quelques groupes de Protozoaires. Ann . Bio 1. ,11 ,427.
HOL LAN DE
A.,
CAR RU ETTE . V ALENTI N J. , ' 970 . -
Appariement chromosomique et complexes
synoptonématiques dans les noyaux en cours de d épolvploidlsation chez Pyrsony mpha [laget-
lata : le cycle évolut if des Pyrsonymphines symbiontes de Reticutitermes luctfugus, C. R, Acad.
Sei. Paris , ,270. D. 2550.
HOLLANDE A.,
CAR RUETTE . VALENTIN J., 1970 . -
Le rôle possible des complexes Synopto·
nérnatiques. C.R . Aead. Sei. Paris. ,270 ,D ,2550 .
HONIGBERG 8.M., 1964. -
A revised classification of the phylum Protozoa. J. Protozool. 11 ,7.
HOSHINA T., 1952 . -
Noteson sorne Myxosporidian parasites of fishes of Japan. J. Tokyo Univ. Fisheries .
39,69.
HOURDRY J., 1974. -
Mise en évidence d'une activité phosphatasique acide dans les cel lules animales et
problèmes posés par cette visualisation. J. Micr . 21, 245.
HOWE LL M.J., 1973. -
The resistance of cvsts of Stictodora lori to encapsulation by cells of the fish hosto
lnt. J. Parasitol. ,3 ,653.
HOY AUX J.. G1L LES
R., JEUN 1AU X C. ,1976. -
Osmoregulation in mo lIuscs of the intertidalzone.
Comp. Bioch. Physiol. , 53,361.
1KEDA 1., 1912. -
Studies on sorne sporozoan parasite of sipunculoids 1. Arch. Protist. 25 ,240.
ISH 1HARA
R., 1969.
-
The life cycle of N os ema bomb y cts as revealed in tisue culture cells of Bomby x
mori . J. 1nvert . Pathol. , 14 ,316.
ISHI! S., 1915. ~ Myxosporidiosis of Nipponese eel.
Jap. J. Zool.,27, 372.
IVERSEN
E.S., 1954.
-
A new My xosporidian (My x osoma squamalisï parasite of salmonid fishes. J.
Parasitol, ,52 ,520.
IVE RSEN
E.S., YOKE L B. • 1963. -
A Myxosporidian parasite in the red drum (5cianop s o cellat us), Bull.
Marine Sei., 13.449.
IVERSEN
E.S. •
VAN
METER . 1967 . -
A new Myxosporidian infecling the spanich macqu erel. Bull.
Marine Sei. r 17 .268.
I V ERSEN E.S., CH ITTY N., VAN
METTER
N ., 1971. -
Some Myxosporidian from marine fishes in
South F10rida . J. Protozoo 1. ,18 ,82 .
JACZO
1., 1940.
-
Beitrage zur kenntnis der Myxosporidian der Balaton f ish, 1. Arb. Unqarlsch , Biol.
Iorschunqsinst. ,12
,277 .
JAKOWSKA,
ROSS
F.,
NIGRELLl
R.F ., ALPERIN
L, 1954. -
A new Henneguy a in the North
At lant ie Weakfish (CynoscJOn rcgalisï . J. Protozool. ,1
,13.
JAMESON A.P., 1929.
Myxosporidia from Californian fishes. J. ParasitaI. ,16 ,59.
JAMESON A.P., 1931.
Notes on Californian Myxosporidia . J. Parasitol.,18 ,59.
185
JE NSEN M.H. , 1963.
Preparat io n o f fish tissue cultur es for virus research . Off. 1ntern. Epizooties. , 59,
131.
JOHNSTONE J., 1926.
Malignant and other tum ours in marine fishes. Proe. Trans . Liverpoo l Biol. Soc. ,
40,75.
JOY
J .E. , 1972
A new species of Henneguyc (My xosporidea , MyxobolidaeJ fram the black drum
Pogonias «ranis in c1ear lake texas . , J. Protozool., 19, 126.
JOY
J.E., 1972. -
A new species of Kudoa (Mvxospor idea, Chloromy xidael from the spot l.ei sostomus
xan th u rus Lacépède, in clear lake texas. J . Protozool. , 19 , 264 .
KABA T E. , MAYE RS A., 1961 . -
Exper imenta 1 1mmunochemistry. 2d ed. Thomas C. ed. Springfield.
Illinois.
KA8ATA
Z., 1962.
-
Five new species of Myxosporidia from mar ine fishes. Parasitolagy. 52
,177.
KAWATSU
H., HOMMA A. , KAWAGUGHI
K., 1976. -
Epidemie fish diseases and their control in
Japan. Conf. Techn . FAO Aquieult . . E 39 .
KELLEY G.L., HAMMOND
D.M ., 1970.
-
Development of Etmeria ninakohly Kimowoe from skey in
cell cultures. J. Protozoo l. ,17 ,340.
KITAMIKUDO
D.,
TACHINO
S., 1960.
-
Studies on the digestive enzymes of the rainbow trout. Il
Proreases. Bu II. Jap. Soc. Sei. Fish . , 53 ,1976 .
KLONTZ
G'w., YASUTAKE W.T ., PARISOT T .J. , 1965. -
Virus diseases of the salmonidae in Western
United States. III. 1rnrnunopatboloqical aspects. Ann. N. Y. Acad. Sei. , 126 ,531.
KOS LI CK
D.C..
EPP
L.G. , 1975 . -
Control of grewth of hydra cultures by tissue potassium. Cornp .
Biochim. Physiol. A. G. S. ,39 ,387,
KOSTAREV G.F . , KU LEMI NA I.V . , 1971 . -
Une nouvelle espèce de Myxo b o lus de quelques Cyprinidés.
Vest . Leningrad . Univ. URSS., 9,145.
KUDD
R.R., 1917.
-
Contributions to the studv of parasiti c Protozoa. Myx obolus toyamat, a new Myxos·
pondian parasite in Cy prinus carpio
J. Parasitol., 3, 163.
KUDO
R. R. ,1918.
-
Experiments on the extrusion of polar fi laments ln Cnidosporidian spores. J. Pa-
rasita 1. ,4
,1 41 •
KUDO R.R., 1920. a) -Cnidosporidia in the vicinity of Urbana. Trans. Illinois. State. Acatl. Sei., 3 ,298 .
K UDO R.R., 1920. b] -Stud ies on M vxosoondla.. A synopsis of genera and species of Myxosporidia. III. Siol.
Monograph. , 5, 1.
KUDO R.R., 1920. cl - On the effect al sorne fixative uoon Myxosparidian spores. Trans. Amer. Mier. Soc. .
11,161.
KUDO
R. R. ,1921 .
-
On the natu re of structures charact eristic 01 Cnidosporidian spores. Trans. Amer.
Mier . Soc. ,40, 55.
K UOO
R.R. ,1922.
-
On the rnorphotoqv and lif e history of the Myxosporid ian Le pt otheca olmacheri
parasit ie in Ralla clam itans and R. pipiens . Parasita lcqv, 14, 221 .
KUDO R.R. , 1923. -
Development of a Myxosporidian, Myxoso ma catastom i . Anat . Rec. 24 .369.
186
KUDO
R.R.,
1926.
-
On My x os o m a catostomi Kudo 1923, a Myxosporidian parasite of the sucker,
Cat ostomus commerson ii. Arch . Protist. ,56, 90 .
K UDO
R.R. ,1929. -
Histozoic My xospor idia tound in fresh water fishes of Illinois.
Arch. Protist.. 65,
364.
KUDO R.R., 1932. -
Note on Myxosporidia. J. Parasitol., 19 ,169.
KUDO R.R . ,1933. -
A taxonomie consideration of Myxosporidia . Trans. Amer. MÎer . Soc., 52 ,195.
KUDO
R.R., 1934.
Stud ies on sorne Protozoan of fishes of Illinois. Illinois Biol. Monogr. , 13, 1.
KUDO
R.R., 1943.
Further ob servations on the Proto zoan My x id iu m serotinum inhabiting the gall blad-
der of North America Salentia. J . Morph. , 72 ,263.
K UDO R.R. , 1971. -
Protozoology . Thomas , C. Ed. Springfield, Illinois, 1174 p.
KUDO
R.R., SPRAGUE
V. , 1940 .
-
On Myxidium immersum (Lutz). and M. Serotinum n. sp. rwo
Myxospor idian parasites of Salienta of South and North America. Rev. Med . Trop. Parasit. , 6 ,
65.
K UDO
R.R.,
DANIELS EW., 1963. -
An elect ron microscope study of th e spore of a Microsporidian,
Thelohonia californica . J . Proto zool, ,10, 112 .
K U L EMI NA
l.V., 1969.
-
Espèces nouv elles de protozoaires endoparasites provenant d'alevins du lac
Seliger. Zoo 1. Zh. U. R.S.S. , 48, 1295.
KUMARI
L ., P.S. ,1965. -
On a new species of Henn eguya from an lndian fresh water fish Oph ic ephalus
gachua . Riv . Parasi t., 26, 79.
KUMARI
L., P.S. , 1969.
-
Studies on parasitic Protozoa (Myxosporidia) of fresh water fishes of Andhra
Pradesh, India . Riv. Parasit ., 30 ,153.
LAFAU RIE
M., 1966.
-
Dispositif opératoire adapté à la chirurgie abdomi nale des poissons. Bull. 1nst.
Ocean. Monaco . , 66 ,1365.
LAI RD M., 1950. -
Henneguya vitie nsis n. sp, Myxosporidian from a Fij ian marine tish Leiognathus fas-
cia/us . J. Parasitol. ,36 ,285.
LAI RD
M., 1953.
-
The Protozoan of New-Zeeland intertidal zone fishes. Tr. Roy. Soc. N. Z., 81, 79.
LAI RD M., 1958 . -
Parasites of South Pacifie fishes. 1. introduction and haematozoa. Cano J. Zool. ,36 ,
153.
LAI RD M. , NOBLE
E.R. , 1977. -
ls spo re triradialitv of taxonomie value in Mv xospora. Résumé New-
Yo rk 3d lnt . Congr. Prot ist.
LAM
HOAI
TH ON G. 1969 . -
Contribut io n à la bio logie des Mugi1idés des côtes du Mass if Armoricain.
Trav . Fae. Sei. Univ. Rennes (Ser. Océan. biot , ) 2, 55.
LAMY
L. H. , 1972.
-
Protozoaires intracellulaires en culture cellulaire. (lntérêt. Possibilités. Limites.) Ann.
Biol. , 11, 145 .
LAN DOLTS
M., 1973.
-
Myxosoma cerebralis isolation and concentration f rom fish skeletal elements.
Trypsin digestion method. J. Fish . Res. Board. Can, 30,1713.
187
LANDREIN
S.,
1970.
-
Adaptation des truites Sa1111 0 irideus et Su/ma [aria au milieu marin. Journées
lchthyol. Rome, C.I.E .S.M. , 199.
LAVERAN
A.,
MESNI L
F., 1902. -
Sur la mult iplication endogène des Myxosporidies. C.R. Soc. Biol. ,
54,469,
LEGE R
L.
1930.
-
Sphaerospo ra pernicialis n. sp . Nouvelle Myxosporidie pathogène pour la tanche C.R.
Acad. Sei. Pans. , 190 , 849.
LEGER
L., HESSE E., 1906 . -
Sur la structure de la paroi sporale des Myxosporidies. C.R . Acad. Sei. ,
Paris, 142, 720.
LEITH
D.A , , MOORE
K,D., 1972. -
Control of the intsct ius Protozoan Ceraiomy xa silas/a by treatinq
hatcherv warer supplies. Progr . Fish Cult., 34, 1.
LEPINE P.. SOHIER P., 1954.
Techn iques de laboratoire appliquées au diagnostic des maladies à virus.
Masson. ed. Paris.
LEVINE D., 1970. -
Résumé d'une note présentée au 2 d Int. Congr. Parasit , 208
L EWIS M. R.,
LEWIS
W.H. , 1911. -
The cult ivation of t issues
of
chick embryos in solutions of NaCI,
CaCI2 ' K CI and NaHC0 Anat . Rec. 5,277 .
3.
lIEBERKUHN N., 1854. -
Notice sur les Psorosoermies. Bull. Acad. Roy . Belg. 21 , 2 1.
LI N
C.w. ,
F ISHMAN
W.H . , 1972 . -
Microsomal and Iysosomal acid phosphatase isoenzvmes of meuse
kidney : charaeterisat ion and separat ion. J . H istochern. Cytochem. 20, 487.
LISON
L . , 1960. -
Histochimie et cytochimie animales. Gauthier-Villars Ed. Paris.
LOM J., 1964 . -
Notes on the ext rusio n and sorne other teatures of Myxosporid ian spores. A cta. Protozool.2,
32, 321.
LOM J., 1969. a) -
Notes on the u ltrastructur e and sporoblast develooment in fish parasit ing Myxosporidian
of the genus Sptia ero my xa . Z. Zellforsch . , 97 1 416 .
LOM J., 1969. bl - On a new taxonomie character in Myxo sporid ia. as dernonstr ated in descriptions of two new
species of My xobolus , Folia Parasitol . 16,97.
LOM J., 1969 _cl-
Myx ob oJus undulat us sp. n. , CI new Myxosporidian trom rninnows (PhOXlllllS phox inusl .
Folia Parasitol. 16,296.
LOM J ., 1970. Protozoa causing diseases in marine lishes . A symposium on diseases of tlsbes and shellfishes .
S.F. Sniezko, ed. spec. Pub!. nO 5. Amer . Fish. Soc. Washington, 101 .
LOM J., 1971. -
Remarks on the spore envelops in tish coccidia. Folia Parasitol . 18, 289 .
LüM
J., 1973.
-
L'étal présent de la ta xonomie des Myxo et Microsporidies . 4th lnt . Congr. Protozool .
Clermont-Ferrand. , 254,
LOM
J., 1973. -
L'infection expérimentale par les flagellés sanguico!es chez les carassins dorés . Progress in
Protozoology. Abstracts of papers read at the 4th Int. Congr. Protozool. Clermont-Ferrand .255.
LOM J. ,1977. -
Myxosporidian ultrastructure : an atternpt at a svntbesis. New-York. VInt. Conqr Prat.
LüM J. . V AV RA J .. 1963 . -
The mode 01 sporoplasm extrusion in microsporidian spores. Acta Protozool ..
1,81.
188
LOM
J., VAVRA J., 1963. -
Mucous envelopes of spores of the Subphylum Cnidospora (Doftein,
,901) . Vestni k Ceskoslovenske Spolecnosti Zoologicke. Acta Societatis Zoologicae Bohe-
moslovenicae. , 27, 4.
LOM J .. DE PUYTORAC P.. 1965. a) -
Studies on the Myxosporidian ultrastructure and polar capsule
development. Protistologica. , 1 , 53 ·
LOM J .. DE PUYTO RAC P. , 1965. b) -
Observations sur l'ultrastructure des trophozoites de Myxospo-
r idies. C.R. Acad. Sei. Paris. ,260,2588.
LOM
J., VAVRA J., 1965. -
Notes on the morphogenesis of the polar filament in Henneguya (proto·
zoa. Cnioosporidia}, Acta Proto zootcqica. ,3,57.
LOM
J., LAI RD M. . 1969 . -
Parasitic protozoa trom marine and euryhal ine fish of Newfound land
and Brunswick. 1. Peritr ichous clliates, Cano J. Zool. 47. 1367.
LOM J ., HOFFMAN G. L. , 1971. -
Morphology of the spores of My xosoma cerebralts (Hofer, 1903)
and M. Cartilaginis (Hoff man, Putz and Dunbar , 1965). J. Parasitol . 57 1302.
LOM J. . WE1SE R J., 1972. -
Sur face Pattern of 50 me Micro scoporid ian soo res as seen in the sca nning
eleetron microscope. Folia Parasitol ., 19, 359.
LOM
J., NOBLE E.R., LAIRD M., 1975. -
Myxosporidia from the deep-sea f ish, Macr ourus berglax ,
of Newfoundland and lceland. J. Parasitol ., 22 J 105_
LOVE
M.S., MOSER
M., 1976 . -
Davisia regina e sp. n. (Protozoa : Myxosporida) from four California
marine f ishes. J . Parasitol., 62, 982.
LOUS ES C., MAU RAND J., ROUSSET· GALAN GAU V., 1976 . -
Présence de complexes svnapto-
nématiques dans le cycle biologique de Gurleya chironomi Loubès et Maurand 1975 :
un argument en faveur d'une sexualité chez les M icrospor id ies C. R. Acad . ScL Paris.. 2B2,
D,1025.
LUNGER
D., RHOADS
L.. WOLF
K.,
MARKIW E., 1975 . -
Thin-section eleetron
mieroscopy
Myxos orna cere bralis (Myxosporidea) spores. J. Parasitol , .61,476.
LUPORINI
P., TONGIORGI
P., 1972. -
Observation au microscope à balayage de quelques Gastro-
triches Chaetonotoides, Cahiers de Biologie Marine. , 13, 299.
LWOFF
A. , 1951.
-
Biochemistry and physiology of Protozoa. Acad . Press. Inc. Publ. New York.
Mc CRAREN
J.P., LANDOLT M. L.. HOFFMAN G.L., MEYE R F. P. , 1975. -
Variation ln respon se
of the channel cattish to Henneguyo sp infections. J. Wildl. Dis. 11, 2.
MAC KINNEY J.M., BRADFORD A.D ., 1970. -
Measuring respiration rates of My xosoma cerebralis
spores. Progr. Fish Cult., 32, 120 .
MAC LEAN D.G., 1971. -
A simplified procedure for detecting Myxosol1l(l cer ebralis (whirling disease]
spores in large lots of flsh . Centre technique forestier tropical. . 33 , 203.
MAITI
P.K., CHAKRAVARTY M.,
RAY
H.N., 1964. -
Observations on the nucleic acids in dif-
ferent phases of development in three species of Myxosporidia. Proe. Zool. Soc. Calcutta .
17,55.
MARGO LIS
L. , EVEl YN
T.P., 1975. -
Cerato my xa shasta (Myxosporida) disease in Chum salmon
lOn corhyn chus k euiï in British Columbia. J . Fish. Res. Board Cano . 32.1640.
MARKEWITSCH
A.P., 1932.
-
Zur Kenntnis der Myxosporidien von susswasserf ishen der Ukraine.
Zool. Am . , 99 , 29 7.
189
MARKIW E., WOLF
K., 1974. -
Myxosoma cerebralis : isolation and concentration rrorn fish skeletal
elements. Sequential enzymat ic digest ions and purification by differential centrifugation.
J. Fish . Res. Board Cano 31 ,15.
MA RTOJA
R"
MARTOJA
M., 1967. -
1n itiat ion aux techniques de rh istologie animale. Masson ed.
Paris. 345 p.
MATSUMOTO K., 1954. -
On the Myxosporidia Chl or omyxum mu scu loliqu e fac iens sp. nov. and Ne o ch lo -
my xum curciformum gen. et sp. nov. from the jellied muscle 01 swordfish Xiphias gladius
linné and common Japanese ses-bass. Bull. Japan . Soc. Sei. Fisheries. ,20,469.
MAURAND
J., 1973. -
Recherches biologiques sur les Microspor id ies des larves de Simulies Thèse USTL.
199 p.
MAURAND J.• 1975. -
Les Microsporid ies des larves de 5imulie : systématique, données cvtochirniques.
pathologiques et écologiques. Ann. Parasit. Hum . Camp . , 50,371 _
MAU RAN D J "
VE y
A., 1973. -
Etudes hispathologiques et u ltrastructurales de Thelohoma CO/1 cejeam
(Microsporida, Nosematidae) parasite de l'Ecrevisse A us tro po tam o b ius pallip es . Lereboullet .
Ann . Parasit. Hum. Comp., 48,411.
MAVOR
J.W., 1915.
-
Studies on the SPOROZOA of the fishes of the St Andrew's region. Ann . Rep.
Dent. Mar ine Fish. 47. 25 .
MEGLITSCH
P,A., 1942 , -
My x oso m a microthecum n. so. Myxosporidian inhabiting the mesenteries 01
Mm it re ma m eianops . Trans . Amer . Micr. Soc .• 61 ,31.
MEGLITSCH
P.A., 1947.
- a) Studies on Myxosporidia of the Beaufort region. Observations on Ch/oro -
my xum renalis n. sp, and , ChI. gra n ulo su m Davis .
b) Observations on K udoa clupe ulae gen. nov. J. Par asitol ., 33, 265 .
ME G L 1TSCH
P.A.. 1952.
-
The M yxo spor id ian fauna of some fresh water and macine f ishes, Proc . Iowa
Acad . Sei. ,59,480.
MEGLlTSCH P.A., 1957. -
The use of non -morphological attribut es for the recognition of Myxosporidia
species. Amer. Midland. Nat. , 57, 403.
MEGLlTSCH
P.A, 1960. -
Sorne Coelozolc Myxosporidia from New-Zealand fishes. 1. General and family
Ceratomyxidae . Trans . Roy. Soc . N. Z., 88, 265 .
MEGLITSCH P,A., 1963. -
On Myxosoma hoffmam sp . n . inhabiting the eye of Punephules nO/aIUL Trans.
Amer . MieL Soc., 82 .476.
ME GL 1TSeH
P.A .• 1968. -
Some coelozoic Myxosporida from New·Zealand fishes. II. On a new genus of
Myxosporida, Auerbachio . Pree . Iowa Acad. Sei. ,75 ,397.
MEGLITSCH P.A. , 1970 . -
Sorne eoelozoic Myxosporida from New·Zealand Iishe s. Family Sphaerosporida .
J . Protozool. 17' 112 .
MEGLlTSCH P.A. 1972. -
lnvertebrate zoology. 2d ed. Oxford Uni. Press,
MEYERS T .A. , SAW YEA T.K., 1976. -
The incidence of Hen neguy a sp. (Mvxosporida , Sporozoal in the
bluefish (Pomaromus sattatrix
Trans, Amer . Micr. Soc ., 95,269 .
ï
,
MEYEAS T .A .• SAWYER
T.K .. MAC LEAN S.A.. 1977 . -
H enll eguyasp.parasiticintheheartolthe
bluefish , Pomat omu s saltotrix . J. Parasitol , , 63 , 890.
190
MITCHELL L.G., 1967. -
Myxidtum macrocheili n. sp. from the large scale sucker Catostomus macro chei-
lus, and a synopsis of the Myxidwl1l in North America fresh water vertebrates . J. Protowol. ,
14,415.
MlTENEV V .K ., 1971. -
Nouvelles espèces de Myxosporidies des poissons de la péninsule de Kola . Paraslto-
logika, URSS. , 5, 556 .
MOEVUS L.. SIGEL M.M., 1963. -
ln Vlfro and ln J'ivo
eultivation of fresh water fish virus in marine
teleost systems. Bacterie 1. Proe. 135.
MOGE NS H.. JE NSEN 1963.
-
Préparation of fish tissue cultures for virus research. Bull. Off. 1nt. Epiz.
59,131.
MOUNIER
R., PICARD J., 1954.
-
Eléments de Bianomie marine sur les côtes de Tunisie . Bull. Stn.
Ocean. Salarnnbô. ,48, 1 .
MORRISON N .D., PRATT 1.,1973. - Sphaeromy xa ma ya! sp. n., coelozoic parasite of the pacifie Torncod
Microgadus proximus . J. Protoz.ool . 20, 214 .
MOSCONA A., 1963. -
Cell suspensions from organ rud iments of chick embryos. Exp. Cell-Res. 3, 535 .
MOSE R M.. 1976. a)
-
Inter species associations of Myxosporida (Protozoa) in Macrourid Fishes. Z_ Para-
sitenk . ,51, 133.
MOSE R M., 1976. b) - Ceratomy xa anoplopoma . sp, n. (Prorozoa, Myxosporida) from the Sablef ish. A noplo-
poma [imbria . Cano J. Zool. , 54, 1405.
MOSE R M., 1977.
-
Meglitsch's hypothesis : a cr it real evaluation. Folia Parasitol ., 24. 177,
MOSE R M., HALDORSON
L., 1976 . -
Z sc ho k k el la e m bi o t o cid is sp. n. (Protozoa, My xosporida) from
California pile perch, Damalichthys vacca , and str iped perch, Emb ioto ca ta te ralis . Cano J. Zool.
54 ,1403.
MOSER
M.,
LOVE
M.S. • 1975. -
Henneguyo sebasta sp. n. (Protozoa, My xosporida) from Califor nia
roel<fish, S eba stes so J . Parasitol. ,61, 481 .
MOSER
M. , LOVE M.S., JENSEN L.A., 1976. -
Myxosporida (Protozoal in Calilornia rockf ish, Sebas-
l es sp . J. Paresitol. , 62, 690.
MOSE R M., NOB LE E. R. ,1975. -
The My xosporidan Genus Davisia in two deep-sea f ishes. J. Parasita 1.
61,691.
MOSER
M. ,
NOBLE
E.R.,
LEE
R.S., 1976. -
The Genus My xidium (Protozoa, Myxosporida) În
macrourid f ishes. J, Parasitol., 62, 685.
MOSE R M., NOS LE E. R. , 1976 . -
The Genus l. ept oth eca (Protozoa , Myxosporida) in macrourid fishes
and sablefish Il noplopoma [imbrta , J. Protozool. ,23.490.
MOSER
M. ,
NOBLE
E.R., 1976.
-
Th e Genus Ceratomy xa (Prorozoa : My xosporidal in macrourid
fishes. CanoJ . Zool., 54 1535.
MOSER M., NOBLE
E.R., 1977 . -
Three Genera al Myxosporida (Protozoa) in macrourid fishes, Inter.
J . Parasitol, , 7, 93 .
MOSER
M. , NOBLE
E.R., 1977.
-
Zschokkellu (Prctozoa : Myxosporida) in macrourid fishes Ir.ter.
J. Parasitol. , 7, 97,
191
MOURAY
H., MDRETTI
J ., FINE
J,M., 1961,
Une technique de rnicro éiectroohot èse en gel d'arnt -
don . Bull. Soc. Chim. Biol. , 43,993 .
MU LL ER, 1841 ,
-
Ueber eine eiqenthumllche krankhafte Parasitische Bildung mit specifish organisited
S àrnenkoperchen . Arch . Anal. Physiol..5. 477.
NAJDENOVA
N.N .• ZAI KA
V.E., 1970. -
Tro is nouveaux genres de Myxosporidies parasites de poissons
dans l'océan Ind ien. Zool. Zh, S.S.S.R .. 49, 451.
NARASIMHAMURTI
C.C ., 1970. -
1\\{VXOSOllla mtesttnalis n. sp, from the gut epithetium of the estuarine
lish Mugi/ waigensis Ouoy and Gaimard . Proc. 1ndian. Acad . Sei. B. , 1 . 19.
NARASIMHAMURTI
C.C.,
KALAVATI
C., 1975. -
A new Myxosporidian parasite, Henneguya wal tai-
rensis n. sp. from the gills of Opnio cepholus pun ctut us
. Riv. Parasitol . 36, 255.
NAVILLE
A., 1927. -
Le cycle chromosomique, la fécondation et la réduction chromatique de Chloro-
my x um leytligt . Ann. 1nst Océan. 4, 177,
NAVI LLI::
A., 1928.
-
La méiose, la fécondation et la dihaplophase de Myxoboilis gu y eno ti
sp. nov,
Zeitschr. f . Zellforsch. u. mikr. Anar. , 7 , 228.
NAV 1L LE A.• 1930. -
Recherches sur la sexualité chez les Myxosporid ies. Arch. PrOI ist. 69, 327 .
NE M ECZE K
A. , 1926.
-
Baitraqe zur Kenntnis der Mvxosporidian Brasiliens Arch. Protist .•54, 137 ,
NI GRE L LI
R. F. . 1946.
Parasites and diseases of the ocean pout , Macroz oarces americanus . Arch .
Protist. ,9,187.
NIGRELLI
R.F . , 1948.
-
Prickle of ce" hvperplasia in the snout of the redhorse sucker ( Mo x ost o ma
aI/reuil/III) associated with an infection by the Myxosporidian My xobolus moscostomi sp. nov.
Zoologica. , 33 , 43.
NIGRELLI
R.F., SMITH G .M .• 1938. -
Tissue responses of Cyprin odon voriegatus to the Myxosporidian
parasite, My xobolus luu oni ,Gurley . N.Y. Zoot. Soc., 23, 195.
NOS LEE. R. ,1938.
-
Two new Mvxosporidia from tide pool Iishes of California. J. Parasite 1.,
24,
441.
NOS LEE.R, ,1939. -
MyxQsporid ia from tide pool f isnesof Cal itor nia. J. Parasitol. . 25, 359
NOBLE
E.R., 1940. -
A new Myxosporidian parasite from Scytltorhinus toraz anae . Trans. Amer , Micr.
Soc. , 67 , 254 ,
NOB LE
E. R. , , 941.
-
Nuclear cycles in the lite history of the Protozoan Genus Cerat omy xa , J. Morph,
69,455.
NOS LE
E.R., 1943. -
Nuclear cycles in the Protowan parasite My x id nu n gost erosiei n. sp. J. Morph. ,73,
281.
NOBLE E.R., 1944.
Life cycles in the Mvxosporrdia . Quart. Rev. Biol. Baltimore. , 19 ,213 .
NOBLE E.R., 1950.
On a Myxosporidian parasite of Califomia trout. J . Parasitol. ,36.457 .
NOBLE
E.R. , 1972. -
Parasites of sorne mar me plankton as indicators of their hosts. Trans. Amer. Micr.
Soc. , 91,90.
192
NOB LE
E. R. ,1974 . -
Three avenues ta ecologic research an parasit ic Protozca. J. Protozool. , 21 , 1 .
NOBLE E.R., 1977 . -
Systems of Taxonomy for Myxosporidia.
Abst. Vint. Congr. Proto. N.Y.
NOS LE E. R., COL LARD 5.8., 1970 . -
The parasites of midwater fishes. A Symposium on diseases of
Iishes and shell fishes. S.F. nieszko lEd.) Amer. Fish . Soc. Spec. Publ. 57 .
NOS LE E.R., GL ENN A., 1966. -
Amebic parasites of tishes. J. Protozool. , 13, 478.
NOBLE
E.R. ,
ORIAS
J.o., ROOELLA D., 1972. -
Parasitic fauna of the deepsea fish, Macrourus
rupestris (Cunnerus) trorn Korsfjorden, Norway. Sarsia. 50 , 47.
NOVI KOFF
A.S., 1963 .
- Lysosomes in the physiology and pathology of cells : contribution 01 staining
methods. Ciba foundation symposium on lysosomes. De Reuck et Cameron edts. Churchill
Ltd. London. , 36 .
ODENSE
S.H.,
LOGAN V.H., 1976. -
Prevalence and morphology of Eun eria Cadi (Fiebiger, 1913) in
the Haddock. J. Protozool . .23,564.
D KAOA
Y. K. , 1932.
-
Myxosporidie du cerveau et de la moelle d'un Can thigaster . Bull. Soc. Zool. , 57 •
39.
O'G ROON 1CK J ., 1975 . -
Egg transmission of whirling diseases, Prog. Fish. Cult. 37, 153.
ORIAS J.O., NOBLE E.R., 1971 . -
Entomoeba nezumia sp, n. and. other parasites trom a north Atlantic
fish. J. Parasitol. , 57. 945.
ORMIE RES
R., 196B. -
A propos de deux parasites d' 0 Iigoc hères de Besse : Diaspo ra (Coccid io morpha
Doflein 1901) et A urantiactinomy x on (Aetinomyxidia Stolc 1899). Ann . Stat. Biol. de Besse-
en-Chandesse, 3, 185.
DRMI ERES
R..
F REZI L
J.L., 1969. -
A uran ua cunomyxon etseniellae n. sp. Aetinomyxidie parasite
d'Eiseniella tetraedta Sav., (Oligocheta-Lumbricidae) Protistologiea .. 5,137.
OSSIAND ER J., WEDEM EYE R R., 1973.
-
Computer proqrarn for sample sizes required to determine
disease incidence in fish populations . J. Fish. Res. Board Gan , 3D, 1383.
OTTO
G.. JAHN Th. L. ,1943. -
Internai Myxosporidian infection of sorne tishes of the Okoboji region
Iowa Acad . Sei. , 50,323.
OUCHTE RLONY O.. 1948.
-
Antigen antibody reaction in gels Ark. Kemi . Miner. Geol. B 26, 16, 186.
OUOIN J.. 1946. -
Méthode d'analyse immunologique par précipitations spécifiques en milieu gélifié C.R.
Acad. Sei. Paris. r 222 • 115 .
OVE RNE L L J., 1973. -
Digestive enzymes of the pyloric coeca and of their associated mesentery in the
cod. (Cadus morhuaï . Camp. Bioch . Physiol. 46B .519.
OVERSTREET
R.. 1976 .
-
Fabespora vermicola so. n. the first Myxosparidan from a platyhelminth.
J . Parasitol , . 62,680 .
PAPE RNA 1. • 1975 . -
Parasites and diseases of the grey mullet (Mugilidae) with special reference ta the seas
of the near east. Aquaculture. 5 , 65 .
PARDUCZ B., 1967. -
Ciliary movement and coordination in ciliates. lnt. Rev. Cvtol . ,21 ,91 .
193
PARKER J ,D . , SPALL
R.D ., WARNER
M.L., 1971 . -
Two new Mvxospor ida : Henneguy a gambusi
sp. n. and My x o so ma pharyngeus sp. n. in the mosquito fish , Gambusia affinis . J. Parasitol. ,
57 ,1297 .
PAULEY
G.B., 1974. -
Fish Sporozoa : Extraction of antigens from Myxo soma cerebralts spores which
mimic tissue antigens of ra inbow trout tSalmo gairdn eris . J. Fish , Res. Board Can.,31, 1481 .
PENSO G., BALD UCCI
D., 1963. -
Tissue culture in biological research. Elsevier . Publ. Comp . Amster-
dam, London, New-York ,
PERARD
Ch., 1928.
-
Sur une maladie du maquereau (Scomber scomber} due Il une Myxosporidie
Chloromy x u m histoty ucum n. so. C.R. Acad. Sei. Paris. , 186, 108.
PFE 1FER
R.,
ISSAE F FR. , 1894. -
Z. Hyg . 1fekt ionskrankh . 17, 355 . in KABAT E.A. , MAY ERS M.
M. 1967.
PFEIFFER L., 1891.
Die Proto zoen ais Kra nkheitser reger. 2d ed . 21 6 p.
PF1TZNE RI., 1965. -
Cell and tissue culture of fresh water fish in virus research ,
Ann. N . Y . Acad . Sci .,
126,547.
PFITZNER
1., GRUT2NER
L., 1964. -
ln vitro
Züchtung des gonaden und schwimmblasengebes von
Tinca vulgaris Cuv . in trypsinierten E inschichtgewebekulturen. Zbl. Bakt. Abt. 1. Orig. 191,
474.
PINTO C., 1928. -
Henneguy a wenyoni n. sp. Myxosporidie parasite des branchies de poissons d'eau douce
du Brésil. C. R. Soc. Biol. Paris. , 98, 1580.
POISSOI\\J R., 1953.
-
Sous embranchement des Cnidosporidies. In : Traité de Zoologie, P.P. Grassé (Ed.) ,
1 , 1006.
PORCHET - HENNERE E. , RICHARD A ., 1971 . -
al La sporoqenèse chez la Coccidie Aggregata eb erthi.
Etude en microscopie électronique. J. Protozool. , 18, 614,
PORCHET· HENNE RE
E. ,
RICHARD
A ., 1971 . - b)
La Shizogonie chez Aggregata eberthi. Etude en
mi crosco pie électro niq ue. Prot isto log ica. , 7, 227 .
PORCH ET . HE N N ER E E., V 1VI ER
E., 1971. -
U ltrastructure comparée des germes infectieux (spore -
zo ites, rnero zo ites, schizozo ites, endo zo ites, etc ... ) chez les spore zoaires. Ann. Bio 1., 10, 1.
PORCHET . HENNERE
E. , PONCHEL G., 1974. -
Protislologie . Ouelques précisions sur t'ultrastructure
de Sarcocystis rene/la : l'architecture du kyste et l'aspect des endozoites en microscopie électre-
nique à balayage . C.R. Acad . Sei. Paris. , 279 , 1179 .
PU YTO RAC
P. de r 1971 . -
Les po Iysaccha rid es de réserve chez les Ci liés et les Flagellés . An n. Bio 1. r 10 ,
11.
QUADRI
S.S., 1962.
-
On a new Myxosporidian parasite. Phiogosporo mysti gen. n. sp, n. from Indian
freshwater fish My stus eleekeri . Arch . Protistenk . . 106,211 .
QUADRI
S.S.. 1965,
-
Studies on a new Myxosporidian parasite from the fresh water fish No t op terus
n otop terus . Zool. Anz. Otsch. , 175,
225.
QUIGNARD
J.P.,
HAMDOUNI
T., ZAOUALI
J., 1973.
-
Données préliminaires sur les caractères
biométriques des ancbo is Engrauhs encrasicolus (Linné, 175B) des côtes de Tunisie et du lac
Ichkeul. Rev. Trav. lnst. Pêches marit., 37,191.
194
GUIGNARD
J.P., RAIBAUT
R., 1971.
-
Présence de Mugil(Oedalechilus)/abeo Cuvier, 1829, dans les
eaux tunisiennes. Bull. 1nst. Ocean. Salammbô. 2, 163.
RA! SAUT A. , BEN HASSI NE O. K., MAAMOU R1 K., 1971.
-
Copepodes parasites des poissons de
Tunisie. Bull. 1mt: Ocean. Salammbô. 2, 169.
RAPACZ
E., 1VE RSEN E.S., FE 1GEN BAUM O. , 1973. -
Zschokke/la flortdance sp. n. (Myxosporidea)
fram the Goldspatted killif ish, Florodictithys carpio (Günther). J. Protazaol. ,20, 367 .
REUSS H., 1906. -
Neue Myxosporiden von Süsswasserfischen . Biol. Sp. An. 5, 199.
REYNOLDS E.S., 1963. -
The use of lead citrate at higt pH as an eleetron opaque stain in electron micros-
copy . J. Cell. Biol. ,17,208.
RICE V .J., JAH N T. L. , 1943. a) -
Myxasporidian parasites fram the gi Ils of some f ishes of the Okobo]i
region. Proe. Iowa Acad. Sei. , 50 , 313 .
RI CE V.J ., JAH NT. L. , 1043. b] -
1nterna 1
Myxosporidian infections of sorne fishes of the Okobo] i
region . Proc. Iowa. Acad. Sei. ,50,323 .
ROMESTAND
B.,
TRILLES
J .P.,
LAGARRIGUE J.G., 1971. -
Physiologie des invertébrés . Essai
pour une systématique biochimique chez les Isopodes Cymothoidae. Analyse electrophorétique
en gel d'acrylamide des protéines de l'hémolymphe de six espèces. C.R. Acad. Sei. Paris. , 272 ,
447.
ROM ESTAN 0
B., 1973 . -
Phvsio logie des 1nvertébrés. Premiers résu Ita ts sur les propr iétés immu noch imi-
ques du sérum des Isopodes Cymotholdae (Parasites de poissons). C. R. Acad. Sei. Paris. , 276,
1313
ROUS P., JON ES F.S. , 1916. -
A method for obta ini ng suspensions of living cells from the fixed tissues
and for the plat ing out of individual celts. J. Exp. Med. 23 , 549.
RYCKAERT M., VIVARES Ch. P., CECCALDI
H.J., 1974. -
Etude éle ct ro p ho r ét iq ue de l'influence
des microsporidioses sur la composition biochimique de l'hémolymphe et des muscles de
crustacés décapodes marins. Proc. 3rd Int. Congr. Parasite 1. Munich. • 3 , 1725 .
SAN DE RS S.G. , 1964 . -
Electrophoretic studies of serum proteins of three trout species and the resulting
hybrids within the family salmonidae in " Taxonomie biochemistry and serology ", (C.A .
Leone ed.). The Ronald Press Comp. New York. 164,673 .
SANDERS
J.E. , FRYER J.L., 1970.
-
Occurenee of the Myxosporidian parasite My xidium min teri in
salmonid fish. J. Protozool. , 17, 354 .
SANDERS
M. ,
SORET
M.G., 1954.
-
Cultivation of animal viruses in embryonie teleost cells. Ann.
N.Y. Acad. Sei. 17,19 .
SCHAFER T.W. , PASCALE A. , SHIMONASKI
G. , CAME P.E., 1972. -
Evaluation of Gentamicin
for use in virology and tissue culture. Appl ied Microbiology. , 23 , 565 .
SCHAF ERNA K. , JI ROVEC
O., 1931. -
Uber eine neue Myxobolus - art aus dern zander nebst einigen
bemerkungen über Henneguya acerinae (Schr6der). Zeitsch. Parasit. 3, 148.
SCHAFFER W.E., 1968.
-
Studies on the epizootiolagy of the Myxosporidian Ceratomy xa shasta Noble.
Calif. Fish. Game. , 54 ,90.
SCHAPERCLAUS W., 1931. -
Die drehkrankheit in der lorellenzucht und ihre bekàrnpfunq, Zeitseh. Fish.
29, 521 .
(E n91. transI. Castalia Trout Farrn, Owens. Illinois, 1ne. Castalia. Ohio.).
SCHREVE L J. r 1971.
Les polysaccharides de réserve chez les Protozoaires. Ann . Biol. , 10.31
195
SCHREVEL J., BESSE C., VIVIER
F., ORMIERES R. , 1974 . -
Etude ultrastructurale et cvtochi-
miq ue d' incluslo ns à struet ure p ériodique dans 1es cavités de ret icu lum endo plasrniq ue de gr éqa-
rines. J. Micros. 21 ,31.
SCHOF FEN 1EL
S.E., GI LLES
R., 1970. -
Osmoregulat ion in aquatic arthropodes. Chemica 1Zoology
(Acad. Press. N.Y,). ,5,255.
SCHUB ERT G., SPRAGU EV.,
REl NBOTH R., 1975. -
Observations on a new species of Unicapsula
(Myxospor ida) in the fi sh Maena sma ris (L) by co nvent iona 1 and eleetrom icrosco pv.
J. Para·
sitol . , 46 , 245 .
SCHU LMAN S.S., 1957 , a) -
Les parasites des po issons de la mer de Barents orientale , Confé rences sur
1es maladies des po issons 22· 27 mars 1957 . Résumé de thèse, Académi e des Sciencesd' URSS.
( en russe ) 11 3 .
SCHU LMAN S.S. , 1957. bl -
Note sur la pathogenèse de la Myxosporidie M. exiguus et sur les épizooties
dues à ce parasite. Bull. Inst. Rech. Exploitation des poissons des lacs et rivi ères. (en russe)
42,328.
SCHULMAN
S., 1965. -
Classification des Cnidosporidies , Abstr. Papers read at the 2d Int. Conf . Prot.
91,204.
SCHU LMAN S., 1966. -
Myxosporid ies d'U. R.S.S. Acad. Nauk. URSS. ,
508p.
SCHU LMAN S., 1969. -
The multicellular nature of Cnidosoortd la and the raie of polymerization in the
origin of Metazoa. Prog. Protozool. Leni ngrad. , 84 •
SEEMAN
E., PALAOE G., 1967.
-
Acid phosphatase localisation in rabbit eosinophils. J. Cell. Biol. ,
34,745.
SENE LAR
R. , ESTEV E C., SERROU B., 1976. -
Nouvelle technique de préparat ion des lymphocytes
par élévation de température, pour étude en microscopie électronique à balavaqe, Séminaires
technologiques de l'I.N.S.E.R.M . , 57 ,287 .
SENKEVICH
N,K.,
KULIKOVAJ
N.I., 1970. -
Intraspecific differenciation of serum proteines in th e
blood of black sea mu llets . J. Ichthyol. . 10 ,538.
SHOTTES
R.A. , 1970.
-
Note on Myxosporidian parasite of witing Od o n togad u s merlangu s from the
northen Irish sea . Mar. Biol. Stn. Univ. Liverpool. Ann . Rep.,83. 51 .
SIAU Y.• 1971.
-
Mvxosporidies de Synodontis al/sorg ii Bouleng . Ann . et Mag. N. H, 1911 .poisson des
eau saumâtres de la lagune de Porto-Nove (Dahornev} . Bull. Soc. Zool. Fra. ,96, 563.
SIAU Y . , 1974.
-
Premieres observations de spores de Myxosporidies en microscopie à balayage. Proristo-
logica. , la, 245.
SI AU Y ., 1977. -
Premiers stades du développement expér imental en cultures de spores de la Myxosporidie
My xobolus exiguus Thélohan , 1895. C. R. Acad . Sci. Paris. , 285, 0 , 681 .
SIGEL
M.M.,
CLEM
L.W., 1965.
-
Antibody response of fish to viral antigens.Ann. N.Y. Acad. Sci.,
126,662.
SIN DE RMAN N C.J., 1961. -
Parasite tags for marine f ish, J . Wildl ife . Management . , 25 , 41.
SLAUTTERBACK D.B., 1963. -
Cytoplasmic microtubules. 1. Hydra . J. Cell. Biol. 18 ,367.
SLAUTTERBACK
O.B.,
FAWCETT D.W.• 1959 . -
The development of the cnidoblasts of Hydra . an
electron microscopie study of cell differenciat lon. J. Biophys. Biochem . Cvtol . 5 , 411.
196
SMALL E.E. , MARZALEK O.S., 1969.
Scanning electron microscopy of fixed, frozen and dried Proto-
zoa. Science. , 163, 1064 .
SOLOMATOVA V.P.,
LUZI N A.,
Y A RMO LI NSKII A.A., 1976. -
The effect of the warm water from
t he Ka nakov hyd roe lectr ic p lant 0 n M yxospo r id ia n infeetio n roach . Parasito logiya. , 10, 51 4.
SORET M.G., SANDERS M., 1954 . -
ln vitro method for cultivating eastern equine encephalomyelitis
virus in teleosr embryos. Proc. Soc. Exptl . Biol. Med .,87 • 526 •
SPRAGUE V ., 1969. -
Need for drastic revision of the classification of Subphylum Amoebogena . 3 rd Int.
Congr . Proto . 372.
SPRAGUE
V ., 1972. -
Classification of the Microsporidia . Proc. 469 th Meeting Helminthological Society
of Washington College Park.
STOCK ER F.w. , FI RING
A., GEO RG 1ADE M.S ., GEO RG1ADE N., 1958. -
A tissue culture techni-
que for grow ing cornea1 epithe lia 1. stro ma 1 and endothel ia1 tissues separatel y. Amer. J. Ophta ~
46,294.
STO LC
A. , 1899 .
-
Actinomvxidies. nouveau groupe de Mésozoaires parent des Myxosporidies. Bull.
1ntern. Acad. Sei. Bohème. 22, 1.
STROUT, SOLlS, SMITH. DUNLUP, 1965. -
ln vitro cultivation of Eimeria ac ervulina Exp . Parasitcl.
17 , 24 1 .
THELIN
L. , 1956.
Deux Myxosporidies parasites de la perche du Lac Léman . Rev. Suisse. Zool. 63.
163.
THE LOH AN
P. , 1889.
-
Sur la constitution des spores de Myxospor idies, C.R. Acad. Sei" 110, 912.
TH ELOHAN P., 1880. a) -
Recherches sur le développement des spores des Myxosporidies. C. R. Soc.Biol.,
Paris., 2, 602 .
THELOHAN
P., 1890. b) -
Contribution à l'étude des Myxosporidies. Annal. Micrograph. Paris., 2, 193.
TH ELOHAN
P"
1890. c) -
Nouvelles recherches sur les spores de Myxosporidies (Structure et développe-
ment) . C.R. Acad. Sei. , 111,692.
T HEL0 HAN P., 1891. -
Sur deux sporozoa ires nouvea u x, parasit es d es mu scles des po issons. C.R. Acad.
sei .. 112,168.
T HELOH A N P., 1892. a) -
Création du genre Spha eromy xu . C. R. Acad . Sei" 115, 1091.
T HELOHAN P., 1892 . b) -
Myxosporidies de la vésicule biliaire des poissons. C.R . Acad .Sci., 115,961.
T HELOH A N P., 1892. cl -
Observations sur les My xosporidies et essai de classification de ces organismes.
Bull. Soc. Philomat. Paris., 4, 169.
TH ELOHAN P.,
1893. -
Altérations du tissu musculaire dues à la présence de Myxosporidies et de micro-
bes chez le Barbeau. C. R. Acad. Sci., 116, 522.
T HE LOHAN P., 1894. -
Sur les affinités réciproques des Myxosporid ies, C. R. Acad. Sei. , 118, 428.
T HEL OH A N P., 1895. -
Recherches sur les Myxosporidies. Bull. Sei. Fr. Belg. 26, 100 .
'97
TH 1E RY J.P. , 1967.
-
Mise en évidence des po lvsacchar ides sur co upes fines en mi cre seopie électron iq ue.
J. M icrosc., 6, 9087.
TH 1ERY J.P., 1970. -
Cvtochirnie sur coupe 1ine des mueopolysaccharides acides après inclusion dans les
résines epoxy . 7ème Congrès 1nternational de Microscopie électronique.
THIERY G., 1974 . -
Mise en évidence des phosphatases alcalines dans les cellules animales par \\a technique
au baryum. J . Microsc. , 21 , 253.
THOMSON J.M., 1966. -
The grey mullets, Oceanogr . Mar. Biol. 4, 301 .
Ta RTON ESE
E., 1972. -
1 mugilidi dei bacino mediterraneo. Natura . Soc . lt. Sc. Nat. Mus. Civ. Aequ.
Milano, 63. 21.
TOURNAMI LLE
J., 1975.
-
Contribution à l'étude électrophorétique des protéines sériques et cristal-
Iiniennes chez le loup tDicentrarchus labrax et Dicentrarchus puncla(us). Thèse USTL. 129p.
T REWAV AS E..
1NGHAM
S.E. ,1972. -
A key to the species of Mugi lidae (Pisces) in the Northeastern
Atlantic and Mediterranean, with explanstorv notes. J. Zool. Lond . , 167 , 15 .
TA EWA V AS E., 1973. -
M ug i1idae. Percomorphi (Pereifor mes) Mug i10 id ei. 1n : Cata logue des Poissons de
l'Atlantique du Nord-Est et de la Méditerranée. Rédac. HUREAU J.C. et MONOD Th. Edit.
UNESCO Paris: 567 p .
TRIPATHI
Y.R., 1948. -
Some new Myxosporidia Irom Plymouth with a proposed newclassificationol
the order. Parasitology., 39 , 110.
TRI PATH 1 Y. R. , 1953. -
Studies on parasites of Indian fishes. 1. Record. Indian. Mus. , 50 ,63.
TUZET
O.,
OAMIEAES
R., 1957. -
Ceratomy xa anguillae n. sp. Mvxosporidle parasite de la vésicule
biliaire des anguilles de l'étang de Thau . Ann. Parasitol. hum. cornp.. 32, 189 .
UNDEY l.A ., FRYER J .L.,
PILCHER
K.S., 1975. -
Relation 01 water temperature to ceratomyxosis
in rainbow trout (Sa/mo gairdneriï and Coho Salmon iOncomynchus kisutchiï, J. Fish, Res,
Board Can. , 32 , l 545.
USPENSKAy A
A. V. , 1957 . -
The ecology and spreadi n9 of the pathogen of trout whirl ing disease Mv xo-
soma cerebralis in the fish ponds of the Soviet Union. Bull. Ali Union Sei. Res. lnst. Fresh
water Fisheries Leningrad. , 47, 55.
VAVRA J., 1967. -
Hydrolyse enzymatique des spores de Microsporidies. J. Protozool. • 14.49.
VI NC K 1ER O., 0 EVAUCH ELLE G.. PRENSI E A G., 1971. -
Etude ultrastrueturale du développement
de la microsporidieNosema vivieri (V .O . et P. 1970). Protistologica., 7,273.
VIVIER
E., PETITPREZ
A ., 1969. -
Observations ultrastructurales sur l'hématozoaire Anthemosoma
gamhami et examen de critères morphologiques utilisables pour la taxonomie chez les Sporo-
zoa ires. Protistologica. , 5, 363.
VIVI ER
E., 1970.
-
Protistologie . Observations nouvelles sur la reproduction asexuée de Toxoplasme
gondii et considérations sur la notion d'endogénèse. C. R. Aead. Sei. Paris.. 271 , 2123 .
V 1VIE R
E.. 1971.
-
Variabilité des processus de reproduction végétative de Toxoplasme gondii chez la
souris. C.R. 1er Multico II. Europ. Parasitol. Rennes.
VIVIER E., PETITPREZ
A.,
LANDAU
1., 1972.
-
Observations ultrastructurales sur la sporoblasto-
génèse de l'hémogrégarine, Hepatozoon domergueri , coccidie adeleidea . Protistologica 8,315.
198
WA L L 1KER
D.,
1968. -
The natu re of the iod inoph ila us vacuole of Myx osoor idan spores, and a proposa1
to svnoovrnize the Genus My xosoma Thélohan, 1892 with the Genos J'rlyx obolus 8ütschli,
1882. J. Protozool. , 15 ,571.
WALLIKER
D . • 1969.
-
Myxosporidea of sorne brazilian freshwater fishes. J. Parasitol. 55,942 .
WARD H.a., 1920. -
Notes on North American My xosporidia. J. Parasitol. ,6,49.
WE1LL
R., 1928. -
4. Observations sur la position systématique de Cystodiscus immersus LUTZ 1889 et
la non justification du genre Z schok k ella Auerbach 1910 . 5. Sur une Myxosporidie nouvelle ,
Cy stodiscus auerbachi n. sp. parasite d'un batracien indochinois, Bufo melanostictus Schneider.
Arch. Zool. Exp. Gen., 69,43.
WEILL A., 1929 . -
Notes protistologiques indochinoises (2ème série). Arch. Zool. Exp. Gen., 69,41.
WEISER J., 1974. -
Remarks to the taxonomy and structure of Myxospora. Proceeding of third lnt. Congo
of ParasitaI. Munich. , 1 , 16.
WICKHAM
M.G., WORTHER D.M., 1973. -
Correlation of scanning and transmission electron micros-
copy on the same tissue sarnple. Stain Technol. 48,63 .
WIDERA R., 1976 . -
Muccopolysaccharide changes in the muscle of hake infeeted with Kudoa. Medycyna
Weterynaryjna. ,32 , 630.
WILLIAMS C., CHASE M., 1967. -
Méthods in immunology and immunochemistry. Acad. Press. N.Y.
London .
WOLF
K., DUNBAR C.E., 1957. -
Cultivation of adult teleost tissues in vitro. Proc. Soc. Exptl. Biol.
Med. ,95 ,455 .
WOLF
K., DUNBAR C.E., 1958. -
An explanat ion of the principles and rnethods of tissue culture. Progr.
fish. Cult . 20 , 3.
WOLF K., QU/MBY M.C . , PYLE E.A ., DEXTER R.P., 1960 . -
Preparation of mono layer cell cultures
tram tissues of sorne lower vertebrates. Science, 132, 1890.
WOLF K., KIMBY M.C., 1969. -
Fish cell and tissue culture. Fish physiol. 3,253.
WOLF
K., MARKIW M.E ., 1976 . -
Myx osoma cerebralis : ln vitro sporulation of the MyxosPQridan of
Salmonid whirling disease. J. Protozool, ,23,425.
WOOLCOCK
V., 1936. -
Chloromyxum prtstiophori 8 new species of Myxosporidia parasitic in the Gall
bladder of Pristtophorus cirratus . Parasitol. , 28 , 72 .
WOOSLEY J.R ., 1976 . -
Isolation and cnaractertzation of prolactin from the grey mulet, Mugi! cephalus .
Camp. Bioch. Phvsiol. , 53, 133.
WYATT E.J., PRATT l., 1963. -
My xobolus insidiosus sp. n. a Myxosporidian from the musculature of
Oncho rhynchus tshawy tscha . J. Parasitol. ,49,951.
YASUTAKE
W.T.,
WOOD
E.M., 1957. -
Sorne Myxosporidia tound in Pacifie Northwest salmonids .
J. Parasita1. , 43 , 633 .
YOSHINO
T.P.,
NOBLE
E.R., 1973 .
-
Myxosporida of rnacrourid fishes from Southern California
and Mexico. J. ParasitaI. , 59 , 844.
199
YOSH 1NO
T.P.,
MOSE R
M., 1974.
-
Myxosporida (Protozoa) in macrourid fishes (Coryphaenoiaes
sp.l of the Northeastern Pacifie. J. Parasitol. , 60 , 655.
YOUNG ER
J.S., 1954.
-
Monolayer tissue cultures preparation and standardization of suspensions of
trvpsin dlspersed monkev kidney cells, Proc, Soc. Exp. Biol. Med. ,85 ,202.
ZANDT F., 1924. -
Fish parasiten des Bodensees. Zbl, Bakt. Abt. 1. , 92 , 225 .
ZAOUAL 1 J., 1971. -
Etude écologique du lac de Tunis et de la mer de Bougrara (Tunisie). Leurs peuple-
ments malacologiques. Thèse Université des Sciences de Caen.
PLANCHES
HORS
TEXTE
o
PLANCHE
1
Spores de Myxobolus exiguus Thélohan, 1895.
A.
Spore (x 10 600) en coupe longitudinale.
B.
Spore (x 6 300 ) entière et fermée vue au microscope à balayage .
C.
Spore entrouverte (x 7 200 ).
D.
Représentation schématique d'une spore du genre
Myxobolus.
C.v. : cellules valvaires.
C.p. : capsules polaires .
S.
: sporoplasme .
L.s.
: ligne de suture.
Tr .i. : triangle intercapsulaire.
PLANCHE
Il
Spores de Myxobolus
exigu us
A.
Spore vue de dessus (x 9 000 ) .
B.
Vue de la face interne d'une valve (x 900 ).
C.
Vue frontale d'une spore (x 9 000 ).
D .
Capsule polaire (x 18 000 ).
La grande flèche indique le lieu de dévagination du filament polaire.
Les petites flèches soulignent une spire du filament polaire.
L.s.
ligne de suture .
a.d.
orifice de dévagination du filament polaire.
P.T.
prolongements
des
replis
du
bourrelet
de
suture
(artéfact de préparation).
PLANCHE
III
Spores de Myxobolus exiguus
A.
Spore ayant dévaginé ses filaments polaires (x 5 400 ).
B.
Coupe longitudinale d'une spore (x 18 700 ).
e. Filament formé, en place dans la capsule polaire (x 44 700 ).
On remarquera le double enroulement.
D.
Zone d'attache du
filament sur
la paroi de la capsule polaire
( x 25 000 ).
E.
Filament dévaginé (x 3 200 ).
1.
Filament encore très spiralé et épais.
2.
Filament presque complètement déspiralé et mince.
3.
Filament d'état intermédiaire .
F.i.
filaments.
a.d.
orifice de dévagination
S.
sporoplasrne.
PLANCHE
IV
A.
Spore de Myxobolus muller! (x 4 000 ).
Les flèches
indiquent
les rangées de tubercules formant une
ornementation .
B.D. Spores
de Myxobolus sp 2.
Des fines striations marquent les
valves (flèches).
B .
x 900
D.
x 450
E.
Spore de Myxobolus sp 1 (x 9 000 ) .
C.F. Spores de Myxobolus sp 3 (x 900 ).
Remarquer les Il trous" de la surface (flèches).
PLANCHE
V
Myxobolus scardinii Reuss, 1906.
A.
Spore (x 4 500 ).
Ceratomyxa herouardi Georgevitch, 1916.
B.
Surface de la gangue renfermant les trophontes ( x 900).
C.
Trophonte sorti de la gangue ( x 540) .
D.
Spore ( x 2 700 ).
La flèche indique la constriction marquant la ligne de suture (Ls.)
des valves.
E.
Surface de la gangue ( x 900).
F.
Trophonte sorti de la gangue ( x 2 700 ).
La surface du trophonte montre de nombreuses villosités.
8 .5.
bourrelet de suture.
Ls.
ligne de suture.
Tr.
trophonte.
PLANCHE
VI
A.
Spore de Ceratomyxa sp 1 (x 18000).
B.
Spore de Ceratomyxa arcuata (x 2 700 ).
C.
Pansporoblaste de Ceratomyxa arcuata collé contre la paroi de
la vésicule biliaire de Scorpaena scrofa (x 900).
D.
Spore de Ceratomyxa arcuata (x 2 700 ).
E.
F. Spores de Ceratomyxa sp 1 montrant les nombreux plis des
valves (x 4 500 ).
1.5.
ligne de suture.
a.d .
orifice de dévagination des filaments polaires.
P s.
pansporoblaste.
PLANCHE
VII
Davisia sp.
A.
Pansporoblaste de Davisia sp (x 900).
La partie (C.c.) > renflée, contient le " corps" de deux spores dont
les
prolongements
sont
libres
vers
leurs extrémités mèches).
B.
Coupe
de pansporoblaste montrant les cavités qui renferment
chacune une spore (Sp.)
(x 3 900 ).
C.
Spore dont les prolongements sont accolés l'un à l'autre (flèche)
(x 1 260).
D.
Spore isolée avec ses prolongements individualisés
(x
1 800 ).
Remarquer la "chambre centrale" cylindrique.
C.c.
région du pansporoblaste renfermant les chambres centrales
des spores.
PLANCHE
VIII
A.
My xidium sp 1 (x la 800 ).
B.
Myxidium sp l (x 2400).
La surface de la spore est lisse.
C.
Myxidtum sp 2 (x 8 500 ).
E.
Myxidium sp 2 (x 5400)
La surface de la spore est lisse.
D.
Sphaeromy xa balbianii Thélohan J 1892 (x 7 000 ).
F.
Sphaeromy xa balbianii (x 34 000 ).
Spore présentant l'extrémité tronquée.
c.t.
contreforts transverses dans les plis des sillons longitudinaux.
a.d.
orifice de dévagination du filament polaire.
PLANCHE
IX
Sphaeromyxa
balbianii
A.
Spore aux extrémités arrondies (x 3 400 ).
B.
Spore aux extrémités tronquées (x 3 400 ).
D.
Détail de la striation (x 7 400 ).
Myxidium pseudomacrocapsulare Gwosdew, 1950.
B.
Spore (x 2 700 ).
Sinuolinea sp.
C.
Spore (x 18000).
Henneguya sp.
F.
Spore (x 3 400 ).
C.p.
capsule polaire
C.t.
côte contrefort.
Ls.
ligne de suture.
T .r.
torsion des appendices caudaux.
PLANCHE
X
Kudoa sp J
A.
Spore vue par sa face supérieure (x 12600).
C.D. Face inférieure de la spore ( C x 12 600 - D x 9 000 ).
Kudoa sp 2
B.
Coupe transversale montrant les quatre valves (x J4 400 ).
C .p.
emplacement des capsules polaires .
D p.
dépression.
E.m.
expansion en massue.
L.s.
ligne de suture.
PLANCHE
XI
My xobolus exiguus
A.C.
Association d'une cellule enveloppante et d'une cellule enveloppée.
Cette dernière a un cytoplasme plus abondant dans lequel on dis-
tingue en particulier des mitochondries et du réticulum ( x 22 500 ).
B.
A côté d'une cellule sporoblastique initiale qui n'est pas encore
associée à une cellule enveloppante, on observe la division du
noyau d'une cellule e nvelo pp ant e associée à une cellule envelop-
pée (x 19 800 ).
C.e,
cellule enveloppante.
C.s,
cellule enveloppée ( = cellule sporoblastiqu e ),
c.sp .: cellule sporoblastique initiale pas encore associée à Une
cellule enveloppante.
Mi.
mitochondries.
N.
noyaux.
R.e.
réticulum endoplasmique.
PLANCHE
XII
Myxobolus
exiguus
A.
Le sporoblaste est formé de deux cellules entourées par la cellule
enveloppante dont les noyaux, en positions diamétralement op-
posées, forment avec ceux des cellules sporoblastiques une figure
en croix caract éristique (x 22 500 ).
B.
Division
d'une cellule sporoblastique
(la cellule enveloppante
n'est pas visible sur cette coupe) (x 22 500 ) .
c.s.
: cellule enveloppée (= cellule sporoblastique) .
N .c.e. : noyau de la cellule enveloppante.
PLANCHE
XIII
Myxobolus exiguus
A.
Stade à trois cellules enveloppées. Un des noyaux de la cellule
enveloppante est visible (x 22 000 ).
B.
Stade à quatre cellules enveloppées. Les noyaux de la cellule envelop-
pante sont visibles en positions opposées (x 20 200 ).
N .c.e .
: noyau de la cellule enveloppante.
1.2.3.4. : cellules enveloppées ( = cellules sporoblastiques).
PLANCHE
XIV
Mvxobolus
exiguus
A.
Dans une des cellules enveloppées apparaît le primordium qui
marque le début de la formation de la capsule polaire (x 20 200 ).
B.
Dans la cellule qui donnera le sporoplasme se trouvent
les deux
noyaux. La cellule enveloppante a presque complètement disparu.
ex Il 800 ).
E.c.p.
ébauche de la capsule polaire e = primordium ) .
N.e.e.
noyau de la cellule enveloppante.
R.c.e.
restes de la cellule enveloppante.
S.
sporoplasme.
1.2.3.4 .5.:
cellules sporoblast iques.
PLANCHE
XV
My xobolus exiguus
A.
Dans la spore presque mûre on reconnaît le sporoplasme avec ses
deux noyaux jouxtant une grosse mitochondrie. Dans une cellule
polaire, le tube externe est déployé autour du primordium. Alors
que les cellules valvaires, en s'étirant, se rejoignent, elles renferment
encore leurs noyaux, des mitochondries, du réticulum, et au niveau
du bourrelet de suture des plages de micro tubules
(x 11 700).
B.
La spore à un stade un peu plus avancé : les noyaux des cellules
valvaires dégénèrent, le filament polaire est logé à l'intérieur du
prirnordiurn, et dans le sporoplasrne, on observe de nombreuses
inclusions (x Il 700) .
B.s.
bourrelet de suture .
e.p.
capsule po laire.
C.v.
cellule valvaire.
I.
inclusions.
M.
microtubules.
N.c.p.
noyau de cellule polaire.
N.c.v .
noyau de cellule valvaire.
P.
prirnordium .
S.
sporoplasme:
PLANCHE
XVI
My xobolus
exiguus
A.
Alors que le filament polaire n'est pas encore formé, le tube externe
et le primordium sont en continuité (flèche blanche) ( x 22 500) .
B.
La zone terminale du tube externe se trouve en face du futur orifice
de dévagination du filament polaire qui paraît plus gris que les
régions voisines dans la cellule valvaire (x 19 800 ).
C.
La dégénérescence de la cellule enveloppante se traduit par la pré-
sence de formations myéliniques ( x 30 600).
D .
La zone terminale du tube externe montre une structure micro-
tubulaire de la paroi. Il y a formation d'un" capuchon" ou d'un
" bouchon" à l'extrémité du tube (x 55 800).
E .
Le tube externe (fl èches blanches) est enroulé autour du primer-
dium de chaque cellule polaire. Dans te bourrelet de suture les
microtubules sont en continuité d'une valve à l'autre ( x 27 000 ).
B.s.
bourrelet d e suture.
C.s .
cellule enveloppée.
cv .
cellule va lvaire.
F.m .
formation rny élinique.
F .o.d.
futur
orifice
de
d évagination
du
filament
polaire .
M.
microtubules.
P.
prirnordiurn.
S.
sporoplasme .
T.e.
tube externe .
z.r.
zone terminale du tube externe.
fo.d.
P.
.,~
•
.f
PLANCHE
XVII
My xobolus
exigu us
A.
Dans la spore en cours de maturation les deux capsules polaires ne
sont pas au même stade d'évolution . Le no yau de chaque cellu le
polaire est rejeté à l'arrière de la capsule (x 12600 ) .
B.
Le bouchon polaire s'interpose entre l'orifice de dévagination et le
filament polaire (x 18 900 ).
C.
Le tube externe vient buter contre l'ébauche du bouchon polaire.
En s'invaginant il donne naissance au filament polaire. Le contraste
étant fait par le PAT Ag, les granulations noires correspondent à
des composés positifs
(x 18000) .
D.
Le filament polaire est en place dans le prirnordium. A la périphérie
de
ce dernier se trouvent
de
nombreuses lames de réticulum
( x 14400).
B.p.
bouchon polaire.
B .s,
bourrelet de suture.
e. p.
celtu le polaire.
e.v.
cellule valvaire .
E.b.
ébauche du bouchon polaire.
F.p.
filament polaire.
N.
noyau .
a .d.
orifice de dévagination .
P.
prirnordiurn.
R.
réticulum.
T.e.
tube externe.
tR.
,
..... F:p.
PLANCHE
XVIII
Mvxobolus
exigu us
Test au
PAT Ag. Les granulations noires marquent l'emplacement de
composés positifs. On les trouve dans le sporoplasme sous forme d'amas
( A , C ) ou diffuses ( B ) et dans les cellules polaires autour de la capsule,
mais pas dans celle-ci ni dans le filament ou la zone de continuité entre le
tub e externe et le prirnordiurn (D) ( A x 10 800. B x 6 800. C' x 10800 .
Ox13S00).
c.e.
cellules polaires.
cv.
cellules valvaires .
G.c .p. : granulations positives des cellules polaires.
G.s .
granu lations positives du sporoplasrne.
S.
sporo plasrne.
C .v. •
' .
PLANCHE
XIX
A.
Les noyaux du sporoplasrne sont en relation avec un abondant
réticulum
(x 29 700 ).
B.
Le sporoplasme de la spore mûre est chargé d'inclusions ( x 6 700 ).
C.
Contre les noyaux du sporoplasme on trouve mitochondries
et
appareil de Go Igi (x 30 600 ).
D.
Des inclusions volumineuses forment une couronne autour des
noyaux du sporoplasme (x 8 100 ).
E.
Lors
de sa dévagination
le filament polaire passe par l'orifice
ménagé dans la valve ( x 7 200 ).
G.
appareil de Golgi.
M.
mitochondries.
N.
noyau.
R.
réticulum.
S.
sporoplasme.
o
PLANCHE
XX
Myxobolus
exigu us
A.
La paroi d'une valve a une structure complexe (x 180 000 ).
B.
Le matériel central de la paroi valvaire a été digéré, seules subsistent
les membranes épaissies ( x 81 000 ).
C.
Entre les bourrelets de suture se trouve un ciment intervalvaire.
Dans l'épaisseur des bourrelets on observe des structures résiduelles
( x 54 000 ).
D .
Au dessus d'une cellule polaire le bourrelet de suture en formation
présente des plages de microtubules (x 37 000 ).
E .
Les microtubules passent d'un bourrelet dans l'autre à travers le
ciment intervalvaire (x 81 000 ).
F.
Plages de microtubules dans les bourrelets de suture ( x 68 400 ).
C.i .
cimen t intervalvaire .
c.p.
cellule polaire.
C.v.
cellule valvaire.
M.
rnicrotubules .
S.r.
structures résiduelles .
A
..
B
PLANCHE
XXI
My xobolus exiguus
Tests au PAT Ag met tant en évidence sur les valves de la spore une couche
externe positive. Cette couche subsiste même sur les valves lavées et isolées
( A x 58 500. B x 27 000 . ex 81 000).
B.s.
bourrelet de suture.
C.i.
cimen t intervalvaire.
C.p.
capsule polaire.
F.e.
face externe.
F.i.
face interne .
G.p .
granulation positive.
F.e.
1
t
F.i.
A
B
c
PLANCHE
XXII
Myxobolus
exiguus
A.
L'orifice de dévagination cylindrique surmonte le bouchon polaire
qui s'intercale entre l'orifice et la capsule polaire ( xli 700 ).
B.
Dans la spore en cours de maturation le bouchon pola ire pénètre
dans le futur orifice de dévagination . Les bourrelets de suture
présentent des plages de microtubules (flèches)
(x 13 000
) .
C.
Les noyaux du sporoplasrne vo isinent avec une grosse mitochondrie.
Dans [a cellule valvaire on trouve également des mitochondries et
des microtubules ( x 34 200 ).
D.
Dans le bourrelet de suture les microtubules sont vus en coupe
transversale et longitudinale ; on observe également des structures
résiduelles (PAT Ag) ( x 54000).
E.
L'orifice de dévagination du filament polaire est déjà mis en place
dans la cellule valvaire alors que la spore n'est pas encore mûre
( PAT Ag) (x 8 100 ).
B.s.
bourrelet de suture.
c.v
œilule va1vaire.
G.c.p . : granulations positives au PATAg dans la cellule polaire .
M.
micro tubules .
Mi.
rnitocho odries .
N.s.
noyaux du sporoplasme.
O.d.
orifice de dévaginastion du filament polaire .
S.
sporoplasme.
PLANCHE
XXIII
Myxobolus
ex iguus
A.
Bourrelet de suture après digestion par la chitinase et test al! PATAg.
La couche externe positive a presque complètement disparu . On
remarque dans l'épaisseur du bourrelet la digestion d 'une structure
(x 108000 ).
B.
Même préparation. La couche positive de la face externe est altérée
( x 180000 ).
F .e.
face externe.
F.i.
face interne.
F.e.
A
F.e.
PLANCHE
XXIV
Mv xobolus exiguus
A.
Sporoplasme libre uninucl éé
(x 2 400 J.
B.
Coupe de trophonte multicellulaire correspondant à J'image de la
phot 0 E. Un noyau est iso lé au sein ù 'u ne 1']'<1-':[ io Il l'y ro pluSJJ1iq Ut'.
La limite du trophonte est plus épaisse qu'une simple membrane
( x 22 000 ).
C.
Le sporoplasmc dans la spore montre des n.ouvcmcut, .I I l i h~ j , k .,
( x 3 100 ).
D.
Sporoplasme uninucléé parmi d..;;:, cellules de truite ( x 850 ).
E.
Trophonte multicellulaire parmi des cellules de truite. On distingue
un gros noyau végétatif ( grosse flèche) et une douzaine de petits
noyaux génératifs à la périphérie du trophonte (petites flèche s:
( x 650 ).
F .
Sporoplasrne dans l'ép ithél ium mt est innl. La structu re nucléa ire ·: :-,t
faite de "grains chromatiques"
(x 2 000 ).
G.
Sporoplasmes libres dont les structures nucléaires sont aussi raites
de " grains chromatiques"
( 2 SUü J.
c.t .
cellules rie t ruit e .
E.
épit h élium intest inal.
L.t.
limite du trophonte .
S.
sporoplasrne.
Sp,
spore .
T .
trophonte .
L.t. ,
- C.t.
-
T.
~
-
1
E.
,;
s.
-,
Sp .
c
G
PLANCHE
XXV
Mvxobolus
exiguus
A.
Kyste branchial
: contact hôte-parasite. Les cellules de l'hôte sont
encore
peu
transformées mais
présentent cependant un début
d'aplatissement.
En microscopie photonique la position exacte
de l'interface est peu nette
(x 900 ) .
B.
Kyste branchial. Les cellules de l'hôte sont très aplaties. La limite
du
trophonte est
soulignée
par
la zone d'absorption formant
., l' ectoplasme" à stries rayonnées (x 450).
C.
Kyste dans une lacune branchiale distendue voisinant une lacune
saine qui renferme des hématies. L'épithélium branchial au J CSSll .
du parasite est épaissi (x 225 ).
D.
Le kyste branchial entraîne une hypertrophie de la lacune. Il est
surmonté par une calotte épithéliale importante ( x 90).
E .
Selon leur orientation les limites du kyste montrent une différence
importante. ( x 550 ).
A.
axe de soutien du filament.
D.
décollement (artéfact ).
C.h.
cellules de J'hôte.
L.e.
limite du kyste vers la face externe.
L.i .
limite du kyste vers la face interne.
L.t.
limite du trophonte.
My .
kyste de My xobolus exiguus.
•
"'"
•~•
•
B
..
. . .
' .
"" :
. .. _.
. ."~.
..
~
..
"
-u . .
.
..
........ '.... '
- ~:'. :: ..~.; . :.:
. .. .. ,: ':.,:
c
i
PLANCH E XXVI
Myxobolus exiguus
A.
Kyste branchial. Les cellules de l'hôte sont peu modifiées mais il
y a compression du vaisseau efférent (X 135 ).
B.
Compression du vaisseau efférent avec allongement et aplatisse-
ment des cellules voisines ( x 720 ) .
C
Deux kystes du chorion intestinal font saillie dans la lumière.
L'épithélium est lui même intensément parasité (petites flèches)
( x 90 ).
O.
Saillie d'un kyste dans la lumière intestinale. La paroi très mince
peut se rompre facilement et ainsi libérer les spores (x 45 ).
E.
Envahissement de l'épithélium intestinal par des t rophontes pro-
duisant un petit nombre de spores. Il y a afflux de cellules à la base
de l'épithélium ( x 540 ).
A .
axe de soutien du filament.
Ch .
cellules de l'hôte.
Cr.
cellules réactionnelles.
E.i.
épit hélium intestinal.
My.
Mvxobolus exiguus.
V.c.
vaisseau efférent.
,Ii
E.I.
PLANCHE
XXVII
My xobolus
ex iguus
A.
Kyste branchial
:
contact hôte - parasite. Sous la limite du tro-
phonte se trouve la zone d'absorption renfermant de nombreuses
vésicules de pinocytose. Elle correspond à " l'ectoplasme .. en
microscopie photonique (x Il 700).
B.
Kyste branchial. Les cellules de J'hôte s'aplatissent et s'étirent
autour du parasite (x 6 300 ).
C.h .
cellules de l'hôte.
D.
desmosome.
F.
fibres.
G.
appareil de Golgi.
L.t.
limite du trophonte.
Sp.
spore.
Z.a .
zone d'absorption.
PLANCHE
XXVIII
Myxobolus
exiguus
Kyste branchial. Autour du trophonte parasitaire les cellules de l'hôte
élaborent des fibres. Les cellules sécrétrices bien que proches du pa-
rasite
conservent leur activité . ( x 9 000 ).
C.s.
cellule sécrétrice.
F.
fibres .
S.
surface de l'hôte.
Tr.
tro phonte.
PLANCHE
XXIX
Myx obolus exigu us
A.
Autour du trophonte, il y a formation de fibres dans les cellules de
l'hôte. Très près du trophonte, une cellule sécrétrice est encore
fonctionnelle (x 9 000 ).
B.
Structure complexe de la limite du trophonte ( x 31 500 ). Les
fl èches 1J 2 marquent les membranes parallèles, la flèche 3 indique
ta couche granulaire . Les petites flèches repèrent quelques uns des
" barreaux " t ransverses joignant ces formations.
C.h.
cellules de l'hôte.
Cs .
cell ule sécrétrice.
L.t.
limite du trophonte .
Z.a.
zone d'absorption.
Sp.
spores.
PLANCHE
XXX
Myxobolus
exiguus
A.B.
Trophontes avoisinant des capillaires branchiaux. Dans l'enveloppe
réactionneJ/e seules subsist ent les fibres, toute structure tissulaire
et cellulaire ayant disparu (A x 4500.
B x 6300).
C.D.
Seules les fibres persistent et elles ont un arrangement r égulier en
chevrons ( C x 18 000. D x 40 000 ).
Ca.
capillaire.
F .
fibres.
Tf.
trophonte.
F.
Ca.
Tr.
A
PLANCH E XXXI
My xobolus exiguus
A.
Formation de J'enveloppe réactionnelle autour d'un kyste du chorion
intestinal (x 450 ).
B.
Phase plus avancée avec aplatissement et étirement marqués des
cellules réactionnelles (x 450 ).
E.r.
enveloppe r éactionnelle.
My.
Myxobolus ex iguus.
PLANCHE
XXXII
Myxobolus exiguus
A.
Fibres réactionnelles au tour d'un
kyste du
chorion intestinal
(x 15 300 ).
B.
Trophonte avec spores dans un vaisseau (x 4500).
C.r .
cellules réactionnelles.
P.t.
paroi du trophonte.
P.v.
paroi du vaisseau.
Sp .
spores.
,
B . ,1
PLANCHE
XXXIII
Myxobolus exigu us
A.
Deux trophontes dans un vaisseau . L'enveloppe réactionnelle est
formée par une assise unique de cellules (x 540).
B.e.D.
Spores de Myxobolus exiguus
au sein de tissus, sans enveloppe
réactionnelle.
B.D.
Dans les enveloppes du tube digestif (x 270).
C. Dans le tissu
hépatique (x 630 ).
C.h.
cellules de l'hôte.
C.r.
cellules réactionnelles.
H.
hématies.
My.
M yxobolus exiguus.
l ,
ectoplasme du trophonte.
2.
endoplasme du trophonte.
•
••
."
11
..
..
•
• ,
•
•
.'" , -.
•
•
•... •
..
,..
•
.... .,
..
-.
•
' -,
..
~ Mv .'
.
.
-
,
... .
..
C.h .
..
"
B
PLANCHE
XXXIV
My xobolus
exiguus
A. B.C.
Envahissement de l'épithélium recouvrant les écailles d'un muge
parasité (A x 0,30. B x J ,8. C x 3,6).
My.
My xobolus exiguus .
E.
écaille.
PLANCHE
XXXV
My xobolus
ex iguus
A.
Oans l'épithélium recouvrant les écailles, une travée sépare deux
trophontes dont la limite surmonte la zone d'absorption vésiculeuse
(x 9 000 ).
B.
Près de la surface du poisson les cellules épithéliales ont bien résisté
et on trouve parmi elles une cellule sécrétrice ( x 4 500 ).
C.h.
cellules de l'hôte.
e.s.
cellule sécrétrice.
J.t.
jonction de travées.
L.tr. :
limite du trophonte.
S.
spores.
T.
travée.
Tf.
trophonte.
PLANCHE
XXXVI
My xobolus
exigu us
A.
Séparation entre deux kystes ernboités dans le tissu hépatique
( x 900 ).
B.
Vue d'ensemble de deux kystes ernboités dans le tissu hépatique
(xllO).
C.
Envahissement de J'épiderme recouvrant les écailles. Les am as d e
spores sont séparés par des travées qui donnent à J'ensemble un
aspect réticulé (x 450 ).
D.
La surface de l'épithélium subsiste au dessus des assises envahies
par le parasite ( x 225 ).
K.l.
premier kyste.
K 2
deuxième kyste.
L.
limite entre deux kystes emboit és.
Sp .
spores.
Su .
surface de J'épithélium (= du corps du poisson).
T .
travées.
PLANCHE
XXXVII
My xobolus exiguus
Dans le tissu
hépatique autour d'un kyste, les cellules de l'hôte
ont été décollées du parasite dont il ne subsiste que l'emplacement.
Contre
le
kyste
les
cellules
sont aplaties
et
produisent de
nombreuses fibres entre lesquelles d'autres cellules dégénèrent
(x 9000) .
c.a. : cellule aplatie.
C.d . :
cellule d ég énérescente.
C.K. :
cellule de Kupffer.
F.
fibres .
Hp.
hépatocyte.
My.
emplacement du kyste de Myxobolus ex iguus.
PLANCHE
XXXVI"
Myxobolus
exiguus
A.B.
Form ation de l'enveloppe réactionnelle da ns Je foie lorsque Je
parasite est au contact de la capsule de Glisson. Les hépatocytes
ne sont pas affectés alors que de grandes qu antités de fibres sont
produites par les cellules conjonctives et forment un réseau dense
qui emprisonne et fa it périr d'autres cellules ( x 9000 ).
C.d .
cellule dég énérescente.
F.
fibre .
Hp .
h épatocyte.
My.
emplacement du kyste de My x obolus ex iguus.
PLANCHE
XXXIX
A.
Chez
Myxobolus
exiguus on trouve des gouttelettes lipidiques
dans
le
cytoplasme
résiduel
du
trophonte
entre les spores
(x 2 700 ).
B.
Chez
Ceratomyxa herouardi, le trophonte contient de nombreuses
granula tians positives au PATAg (flèches blanches). On remarque
aussi des mitochondries ( x 34 200 ). La paroi du trophonte est
une simple membrane.
C.
Le trophonte de
Ceratomyxa herouardi possède aussi une abon-
dant e ., chevelure" faite de villosit és cylindriques ( x 19 800 ).
D.
Chez
Myxobolus
exiguus
la périphérie du trophonte renferme
outre des gouttelettes lipidiques, des granulations positives
au
PAT Ag ( Le décollement partiel entre le trophonte et les cellules
de l'hôte est un art éfact ) (x 18 000 ).
C.h .
cellules de l'hôte.
G.p .
granulations positives au PATAg.
Li.
lipides.
L.t.
limite du trophonte .
Sp.
spores .
V.p .
vésicules de pinocytose arrangées en travées.
•
\\
PLANCHE
XL
Myxobolus exiguus
Microanalyse
en
balayage
SUT
une
coupe
transversale
d'un
kyste et des tissus de J'hôte .
A
Image de référence.
B.
Répartition du Calcium .
C.
Répartition du Phosphore.
D.
Répartition du Soufre.
AB.C.O .
correspondent
rigoureusement
au
même
emplacement
(x 6300) .
Sp .
spores.
c.H.P. : contact hôte-parasite.
T.h.
tissus de l'hôte.
Nmm.w
mm:ERO
REDONDANCE
CHI 2
VA LEtE!. :;)E
:l:lDONDAIICE A
CHI 2
VALEUR
PAS DE
SEf:HEN'T
VA..."lIAELE
INITIALE
INITIAL
ClU 2
DEUX
A DEUX
DE CHI 2
SEUIL
----'---
1 1
1
0.03187\\
73.9(473 7
12.,89999
0.023959
48.500595
3.839999
0.0
1
2
0.043"5
91.387009 9.490000
0.033724
64.948044
3.839999
0.0
1
3
0.003628
7.235353
7.809999
,
~
0.006721
'5.081775
1<:.070000
X
,
{
<
3
~
0.031375 ; redondance entre
les variables explicatives X 2 3 '
1 l ,
, ",
1
et la vn.riable è. explL:ruer Y1 2
y
\\-
,
"•
73.96~737 == Ch~ 2 eur le t~bleau
v
A
x Y
n
n
12.589999== cm 2 t ebul é ( eeui l de 5 5;' )
X
{35 t 4
1
, ---t.
- J O.023 ••
jG. 50 •• ,3.83 •• 1 valeurs anal oguee
"
••
~
" r " _ '
_~
•
y
2
11.ll. Pour leG vnriebles 3 et ~, la redondance initinle est inférieure à la redondance à deux maximale.
Il n'y a donc pas de calcul de redondar.ce à deux.
6'
"
1
C'
0'
;
• )
• )
)
)
•
.'
<
•
- <
..~~
: )
1
.. •~•
~
=
0 _
,r
o.
r-
••
~
~~
••
•• •
:;:~
~
~
•
r~
.~
r-
~r
..'0
o
C
~
~
n<
,
•
~.
-.
C'
.,.
z
,-
o
•
"'
~.
o
~r
,
"o
no
Z~
.~
-
0 0
z
~.
, .
~,
~
p
z
-
~~
•
.,~
~
c
~;
~
- ~Z~
~
-
~
-.r-~
~
~
.,
,.,
r
~
n,
~
<
•
•
•=r~~
•~~
•r-•~
•
,,.,
- Jllllià/UOW
c•~-
•
m
r-
~
•
••
•• ~
~~
•
•• -er- c,
g g
D
g
N~
C
g
~
~
~
Z
•
, •~n•
- ••~••••• n.
z
D'
•
D'
~.
e •
a
D',
r-
.- N
N~
•
-
g~
•
••
'"
_C - •,,•r
r-
~
•
N~
•~
-
g~
•
~N
~
N~ N
•,
,,
r-
. W
••
-
'"
O~
•
g O
~
WC W
r-
~-
-
"'.
•
c~
••
W
. c •
r-
-
O .
c O
0
(J'le"'"
r-
> -
_m
•
~
c .
-~
•
00=03'
r
~
W~
N
-
O~
c c
m
~C ~
. , IjOPIIIWJOJUI,1 ap lU8WIH!ell
~Ol
o
• o
(
)
._._---_._-- ._. ...- ....-. - ...-... ,~---- ---_...-...__._-,
•
,
J
,
J
• • • • • • .1,
e
•~
•~r-~
•
••
•• ~
~~
•
•• •r- ~
- ,
~~
0
~
N _
c
~
~
~
~
~
z
~
~
~
n
,-~~~•<n ne
z
o .
,
O~
~-
z•
.
~~
~
~
~N
N
~
w .
•
~.
~
~N
N
- ••r--n
~
•
•
w
W~
.~ ~
••
~
~
•
N
N
-<~
Z
~
~
.-
•
.
••
~
~
N
-.
•
w
w
~
•
•
••
.
••
~
~
•
• •
~
.-,N W
•
~.
••
•
• •
JilillildlUOW
,
,
UQlll'WJOIU',
,
,
,
,
,
, ,
, , ,
"
"
"
•
<
•D
•
œ
r~
DD
•
••
~
DD
•
•• "r 0,
0 0
~ 0
N _
O
~
D
~
~
z
~
• ~n~
~
~
~
~
•z~
n<
z
o .
~
OD
,"-•
z .
o r
"
~
0 -
~
D
~~
- ~
0 0
~
- •Dr
n
~
o -
N
~
•~
.~
~.
- ~
-
N
-<~
z
0
•
~
N
C
O~
~
~
~
~~
-
~
z
o -
N
' N
~
-<
-~
~
•
JS'llsdl<JOW
• e
')
.'
o
o
••
J
)
J
J
J
J
J
J
J
••
••
»»
••
ne
o .
0»
~-
•
z.
or
~
~
o
N
o
~
~
~-
••
r-
-n
z
•
N
o
-
o
o
N N
e
~
z
o
~
o
o
•
ww
,
o
~
~
~.
œ~
w.
N
Nœ
•
z
o
œ
o
~
••
,o
w
•
o
--,
.~
.-
s
••
"œ
••
,
,
,
,
,
•
•
,
• •
, , , •
0 0 0 0
•
e
• •
<0 <:> "''':>
, . 0"
100
""
Co
,~~
.... CI' ... ~
1'\\11'\\1_ ....
_Ql\\Jl\\J\\
- ~~
11'
""
· .
01'\\1""'0
o;IlloO'3)C!'
... U'l .... ,.
.... ""0 ....
"'UlO","
U'l .... "' ....
,. .... 4l -
1'\\1
· ...
OIZl.J'!
... O,oQj
O.oO.c
=>>0"".0
o - D O , ( l
OoDO.Q
0 0
·0.0
w~
WW
~~
~~
.~
.
~
••
· .
~~
••
•
0
.~
.~
.~
ww
·0.0
WW
~4
~~
~~
~~
o.
• •
0 0
~O~
UOllI!WJOjU'.1
ap
llHIWillll?JI
iIIP
aJll'\\ISJall,unJiII\\UI
aJ1U<lJ
o
(
• 1
-
_-
~ ..
-
f
f
1
1
J
J
1
J
1
1
•
0
0
0
0
0
0
0
" 0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
omZ 0
0
0
0
~o
U o
0
0 0
o~o
N
«
0 0
~~
0
0
z .
no
~=
~
0
0
• 0
0
0
0
0
0
0
0
Z 0
0
"
0
~.
Z 0
OZ
0
0
~
o<n
0
~-
0
z~
ZZ
-0
~z
0 0
0
XE
0
• 0
0
0
0
0
0
mm
~.
~.
~~
ne
r~
0 0
•
•
. n
~~
c
c
~,
~
~
~"
mm
n
n
z .
~~
~z
0 0
zm
ZZ
~
"ZZ
0
0
0
0
0
• 0
~~
•
"m
~
"'
••
0
~,
0
H
O~
zn
••
~Z
e-
m
~~
m~
Z_
..
~
~
~
N
~,
0
0
0
0
0
0
0
N _
N
N
c•
~
•
m
r-
~
~
x
"n•~-c~
0
0
0
0
0
0
0
• N
"~-
• • 0 0 •
•
•
• ~~
~~~
~
"" "mm
•
~"
"" "
" •
•
, 0
•
z •
..
0 0
•
~ •
• 000
Z •
.~ •........ -. ~
•
•
•
0
•
•
~
0
•
0
• •0
•
n •
•
0
•
•
0
•
•
0
"
•
•
•
'.•
•
•
•
0
•0
•
0
•
0
•
0
0
•
• • • • • 0
0
• 0
J"'II<ldIUOW
UOI1PWJ'lIU',
,
,
,
0
,
<
.
0
•
m
~~
z
<
~
~-.
~
•
0
r r
••
.
•
~
0 0
r-
•
•
ZZ
•
~~
m
r
~
' 0
•
r r
~
0
m.
0
r
~
~
Z
•
~
Z
_ 0
~
<C
•
• ~
~
~<
~
•
~
Z~
•
••
• ~
- .r m
••
OZ
n
c r
~
.m
~
.m
••
r-
r-
' 0
o .
.~
~
-~
•
. n
~
.m
. 0
m~
u
0
•
•
~.
m
,
m
~
0
. Z
0
~
n
.-
• ~
~.
~
.~
• < 0
.~
•
.~
• ~ c
". 0
• Z
co
Z
~~
•
_z
~
~
••
• c
0
~
0
••
• • ~
c
••
. r
•
,
m
.- r:
•
0
·~
~
0 0
.~
~
~
~-
.~
m
•
z
~
• •
~
~
•
•
~
• m •
m
•• r-
n
..
~
•
. r
m
.-
0 <
.- ,
' 0
~
"z
-"~
••
. c
- m
.m
~
• •
~
<
.,
•
•
z
~,
<
~
0
JiI!llôldlUOW
<Il
• n
(
• 11
, 1
.1
1
1
1
1
1
• • • 1 •
......... -."""' ....
< ; > < ; > < ; > 0 0 0 0 0
· . . . . .
0 < : > 0 0 0
..
0 0 0
< : > 0 0 ......... 0
. . . . .
1oI_0 .. "" .... " ' "
o,~"",r.;lJlœt-..l.
::>_ . . . . OL..>O' ....
........ _ _ œiJ'~'O
_ _
-UI
1 \\ 1 _ 0 • • • .0-..1
·.
.,0.., .
.... .
' " .
.,0 .
I\\l .
_
.N
".oOIJ> • • œt7'
W",.j>",I\\I,oUl_
I\\lŒI;D .... I;D-..I .....
""'."'..c>l1Il'\\1_0
. . . . . . . . . . . . _ _ 0
...
-- -
.-..1.,0"'.-..1.0'"
· . . .....
oœ.l1IOI;D.UI
.... 0
4
œt-..lo.oCD
0 . , 0 0 . , 0 0 . , 0 0 . 0
0 . < 1 0 . , 0 0 . 0 0 . 0
0 " ' 0 - 0 0 . 0 0 . 0
0>00<11040.&1
o
0
•o
0
N
N
4
~
>
>
.
~
~
•
- .•
œ
0
~
~
4
>
4
~
•~
•
>
"•
"•
o
0
~
~
4
4
4
4
4
4
4
4
o
0
·
..
o
0
'<l'll<ld IUOlJ.J
,
,
,
,
,
, • , •
1;-
.>
.. ..
•
• • •
• • • ... • • • • •
• •
•
•
•
•
•
• • •
•
•
•
.~z •
• •
•
•
.~o •
•
'"
.~
•
•
•
• 0
0
•
• 0 •
W
N
~
n < •
' 0 •
•
•
.~~ •
•
•
0
•
•
O Z , •
. 0 •
•
•
.~O •
..
'" •
•
•
•
•
.- •
• • • • • • • • • • •
• • • • •
. 0 •
•
•
•
•
OZ •
•
•
.~
•
• •
•
•
.,..,~
•
OZ •
•
•
.Gl4:: •
' 0 •
• N •
N
•
o < n •
• •
•
•
• •
'n~ •
•
•
•
•
• •
.~..,
•
ZZ
• N •
•
•
•
•
.~Z •
0 0
• •
• .. •
•
•
•
•
«
•
•
• • • • • • • • • • • • • • • • •
œ~
•
•
•
•
•
•
,.
•
•
•
•
" . •
~~
•
•
•
•
• 0
< •
•
•
• •
• r
~ •
0 0
• • •
• • • •
• •• 0
~"
• < •
< • < •
< .~,
•
·
~ •
~ • " •
~
~ ~
~~
...
• 0 •
0
• 0 •
0
~~
•
•
• •
• .'"1 Z
O?
•
•
•
•
H
..
•
•
•
•
• Z~
~~
•
•
• •
•
ZZ
• • • • • • • • • • • • • • • • • • •
~~
•
•
• •
•
~~
•
•
• •
• ,"
•
•
•
•
·'""
••
•
•
• •
."" •
0 <
•
• •
.O~ •
,.
0
•
•
•
. . n •
•
N
• •
~ .~~ •
"~~
0
•
~ • 0 •
, OZ~ •
~ •
~ • ~
• .~" •
" •
•
•
•
•
• • • • • • • • • • • • • • • • • •
•
•
•
ON
•
•
•
•
•
-•••
<
•
,
••r-~
~
•
•
•
•
•
• r-
•
•
•
•
•
•
• -
n
•
•
• • •
•
•
• ~ •
•
•
• -•
•
•
• < •
•
• •
• ~ •
•
• •
•
•
•
• •
•
•
•
• •
•
•
•
• •
•
•
•
• •
•
•
•
• •
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
..
• • • • • • • • • •
• • •
•
•
' N
.... W011'- .~
""''''' .... ''' ...
•
..
• • • • • • • • • •
•
,
....... r r- r-r- •
.• r
r . r r r r-
•2
-- -- ......... - ................-
'2~
"" " " " 0"'"1""'1 "
0
•
0
• ·.:: - - -
" •
• •
• •
0 0
0 0 0
o •
• 0
•
~
. 0 0 0 0 0
Z•
.
..
H "
•• • -" •
"lI.'-'" -'
•
• •
.• .'.•
•
• •
• 0 •
•
• •
• ~ •
•
•
•
• ~ •
•
• •
•
•
•
• •
• n •
•
•
• •
• ~ •
• •
• 0 •
• •
• ~ •
• •
• • •
• •
•
•
• •
•
•
•
•
•
•
• •
•
•
" ,
• •
•
•
• •
•
•
• •
•
•
,
.. • • .. • •
• •
• • • • • • •
• • .. •
lJOII~W>OIU!,1 ap IU~W~II~JJ ep
~On[
ilJ!UISJilAIUnJilIUI
ilJIUilJ
•
Cl
•
•
-
Cl,
VENTILATION. AP~Es LA REDUCTION
Z orS rVfECTIFS
~
.SELON LA NOUVELLE SEG~ENTATIDN
•
.SELON LES EVE~TuALrTES A EXPLIQUER
Cl'
•
D~
TOTAL OES EffECTIFs.
1510
0
,
,
•
, -
SEGfl4E-.T NQ
,
•
, ]
•
,
0
,
•
<
•
,
oioo DU TOTAL GENERAL
521
30
182
2'67
•
010 VAR.EXPL,
F SNEDECO~
EVENTUALITES A EXPLIOUER
"
••••••••••••
• •••••••••
••••••••••••••••••••••••
"
•
"
, •
"
•
8.65
47.54
132 PARA
01
57'
91
,
8.65
47.54
868 PAR.o\\
oz
'"
. .<
<2.
3
." "
.10
• •
•
=
"
"
•
,
0
,
•
3
-
"-
0
•
,
-
-
3
•
0
,
0•
-
,
•
•
•
O O O O O O O O O O Q O O O O O
·. .. ... .. .. .. .. . ... ..
oooooo~o~o~ooooo
,
oooo_~oo~o~
0 0 0 _
,
u_o~~~~~~~o
~.~~
,
N~~~oOO~~~~
_o~.
O~O~O~W_~~~
o~
~ • • ~~~~~~N~
~~~~
N
_
_
N_OO • • O _ _ OWO~.~.
· . .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..
N_W._~W~~NW~.WO.
NN.~NW~ON~
_ _ O~~
~~W~O.~~~• •
~._O
·
~N~_~NOW_NW
.~-W
•,
NN~~~W-.-~~
.~ON
_ _ N~.N~mO~~
~ ~ N ~
,
.. .. .. .. .. .. .. .. . . .. .. .. . . .
"
o~.~o~.~o~.~o~.~
r
,
~O~~~O~~~O~~~O~~
O~O~O~o~O~o~o~oD
ODODODoDO~ODo~o~
ODoDODODo~oDoDOD
"
O>OODODODODODO,C)OD
•
00<:><:>00
............ <:><:>00
.. .. .. .
,
0 < : > 0 0 0 0
:>;..,0"""
0 0 0 0 .... _
0 " - 0 Cl'
1\\1_<:>_0'0
U " ' .... O
"".0 .... "' .....
"II~:;.'"
0,",,0\\11.0_
Nto> .... 'O
_O""<J'DI\\>
O O " ' J >
_ _ <:00,,",1,.)
.......
. . .
,
•
• •
-
OU
-~
•
>Cl ... "",,,. .~
,
IF' ........
· .. •
I\\>Jl"',,",
0 '
ON-
•~
"
c
\\II,o"",~U-
....
11I0<;10-30<.01
.... "''''"
<4:IN
•
•
....
~
•
........ :1111
_
.....'\\1 ... "
......... ".J'o
' " <:>
•
• 00.
~
............
~- ............. ·toI
.. .. .. .. .. ..
· . . .
,
lJJ~~lJJ~(J>
~31,",,",
... 1.0 ..............
""'~ ........
r
,
D D D D " ' . D
<D<D<D<D
"',0,0<4:1.0.0
<D<D<D-Q
"''''D,o.D.o
<D<D<D<D
41"''''.0.0'''
<D<D.o<D
",
•,
c
,
0 0 0 0 0 , < : >
...... .....
-
QQaoo<o
,,
r
•
r
• •
__
._----- .
..
.~_._-_._---_
, ,
,
-
,.,-_..-
'it
~
,
,
1
1
1
• • • • •
..
..
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
• 0 0 0 0
0
•• 0 o. 0 •
0
•
• 0
0
0
0
0
0
0
0
..
0
0
0
0
0
0
. I I l Z •
• •
0
•
0
0
0
OC
...
0
•
0
0
0
o~o
•
~.
~
~ 0
""
0
'.
• 0 W
N
0
«
o .
0
0
0
0
~~
c
0
0
0
z .
n•
.
0
0
0
0
~c
~.
..
•
..
0
0
0
0
• 0 0 0 0 0 0 0
0
0
0
0
0
0
0
0
-.
0
•
0
0
O .
0
"
0
0
Z
•
•
0
0
0
~
0
0
0
•
,
0
•
~.
•
•
OZ
s ••
•
• 0
W
W
0
N
0
xn
0
0
•
0
0
0
0
•
~-
0
,~
0
ZZ
•
W.
0
0
0
0
~Z
0 0
.
0
0
0
0
~
...
0
0
0
..
0
0
0
0
XX
•
..
0
0
0
0
0
0
0
0
~~
•
• 0 0 0 0 0 0 0 0
• 0 0 •
~~
•
0
n<
0
0
r~
0 0
•
•
•
•
~
•
• 'n
~~
<
<
<
<
•
<
<
~,
~
~
~
~
Z
~
~
~~
~~
n
n
n
n
~
n
n
x .
~~
......, Z
0 0
OZ~
XX
0 -
~~
0
ZZ
• 0 0 0 0 0 0
0
0
• 0 0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
-~
~~
0
~
0
.~,
o~,
••
0 <
zn
...
0
0
0
0
0
OO~ 0
,
. ~z
W
N
"
• ~
~.
.V
"
•
•
~
W
Z_
~
~
•
~
~
~,
0
•
..
0
0
0
0
0
0
• 0 0
0
0
•
0
0
0
0
0
0
0
,.
•
•
•
• O~
C '
- -
..
n
n~
<
0
' 0
•
. c
•
~~
r
-•
.~
"
r-
~o
~
_c
O~
~
z.
•
~
0
Z~
•r-
0 0
zx
-n
~
~z
•~
-~
0
-<0
Z_
,
~Z
,~
_c
n ,
0
"'
~-
-~
< .
~Z 0
~
0
0
.. .. ..
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
•
,
~
0
" .~ ~- ~~ W'N
~~
.~
•
•
0
..
•
,
,
0
" • • • " • • , • 0
• •
• 0
0
z 0 J: .t: .t: .t: xx •
,
0
zz
•
• <XX
«r-r-,
r-r-,r-,
0
, 0 0 ;:);:);:);:) 00 0 00 0 000
,
0
0
0
::J::J::J';' 0 0 0
0 0 0 0 0 0
0
.-
0 ..
,
0
0
--
,~
-~
• 0 ......... .J'N
•• 0
"
"
0
"X
0
0
0
~
0
0
0
0 0
0 0 0
Z
0
0
' v
.~ -,
. ' 0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
~ 0
0
0
• 0
0
0
0
0
0
n
0
0
,
•
.. ..
o
• • • • • • o 0
o 0 0
o 0
0
o 0
J<l'II<lllIUOlll
,
,
0 0
0
-,
<i
0
0 •
• •
~~
0 <
~
~l
0
•
C
""
r r
-i
••
O •
~
0 0
0;;'
· •
0
•
zz
••
• ~
r
~
~~
0
•
r r
0
~
0
~.
0
• r
"
~
2
~
2
•
~C
~
<c
•,
0
0
",
"
" <
NN
0
"
z~
~
~r
",
~,
OZ
n
c r
,
"
· .
'"
.~
••
0 0
- r r
NN
'"
",
-~
•
o n
~"
0 0
~o
,
,.
o D
0
-,
"
"
0
' "
2
•C
0
~
n
D_
o "
~.
~
.~
0
<
~
.~
.-
. N
'" C
0
oz
r~
z
~~
H
~
- z
••
oc
o
•
0
DD
• • ~
c
~
••
or
o -
•
0
r-
"D
0
o~
,
0 0
0 "
0
"
N -
"0
"z:
0
• ,"
"
0
"
o~
•
"
•
~
.. r
n
,
o ~
~
o r
' N
o -
N
m_
"0
,
0 0
0
-
<
"
NO
o c
•
~
o~
Z
o .
~
o -
N
. N
~
Z
0 0
N
N
0
. ,
N '
~
NO
•
~
m_
. 0
mN
•
N
•
0
0
N
0 0
•
N
' N
~,
•
•
•
•
N '
••
m
HI!llitC:lUOW
UO!leWJO,UI,
• o
........
-~~
'
'."~'."5Y''''''''-
··l'H'T-I"'L[.
lNIT laL
DIE CHIZ
11<
D1!:UJt
• D1!:UJt
nif CHI:':
pas OF 51!:l"L
•
O·
1
~
1 •
o·
1
1
1
0.002056
10186504
12.!Ieqqq9
0.002058
1.184881
".83qqq9
0.0
1
2
0.00)411
0.9060JO
q.4qOOOO
oa
1
3
0.001151
4.5q24J6
1.80q9<}9
0.001631
4.501146
,.8)q999
0.0
D.
1
1
•
0.024861
!J.11 1169
14.010000
0.0180Zq
9.16Z6T4
.,.839999
0.0
0
2
1
0.000103
0.045243
12.58999q
0.(0010)
0.04'S243
".83QQQq
0.0
0
..
0
•
2
2
0.018186
9.5615)9
9.490000
0.014484
1.9453,ll)
i..839999
0.0
c
1
2
3
0.001718
0.853954
1.609Q99
•
t 4
2
•
0.02402"
t3.~23048
14.010000
0.0184QO
II.62fo911l1
,.R399Q9
0.0
•
;
•
1
0.00] 194
1.134235
12.!i89999
0.002413
o.QOOn!l
;.839999
e , 0
•
2
0.007419
0.1611)14
9.490 0 00
•
..
•
,
0
0.0111)(,6
J.543192
1.R09999
0.009925
).340105
1..83999Q
0.0
0
1
•
•
<
•
0.001104
0.5(,3214
14.n10000
,
5
1
0.000001
0.0
12.589999
0.000004
0.0
... 83Q9Q9
•••
5
2
0.000001
0,0
9.490noo
0.00000\\
0.0
,,~ 839Q99
O••
·
..
• •
5
3
0.000001
0,0
1.8099QQ
O.OOonOl
0,0
" .1l3Q999
0.0
5
•
0.000001
0,0
\\4.010000
0.00000\\
0.0
,.8399Q9
e, n
;
..
•
1
D.OnIS84
0.421'."'65
12.'i8999Q
D.n015R4
0.4268M
'.83Q99Q
0.0
c,
•
•
2
0.01')04<;3
0.212639
9.4'J000O
0.00045)
0.21?61Q
1..839999
0,0
•
~
•
,
0.()Ol'l419
Z.921191
1.809999
0.005628
2.4016(,1
1..839999
0.0
6
,
•
0.on06(,1
0.290202
14.010000
•
..
•
1
•
j
3
•
..
0
•
c,
•
..
•
0
..
0
•
3
•
..
0
0
-
..
•
..
3
•
0
0
u
..
, •
•,
..
•
..
•
..
•
..
l
• •
• ·......... • ••
• •
•
·...... .. .. ... .. .. ..
.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. , .
• •
•
•
• •
•
•
•
~z
• • •
•
•
•
• •,
•
•
•
~o
·•..•
OZ,
• •
•
•
•
•
•
•
.-
.-
.
0 0
.~
~ •
•
o;D..
..... •
..
.
~ •
•
.
~ •
•
N '
_
z .
' 0
n n
•
•
•
•
.c
•
•
•
z .
. 0
•
•
•
•
•
•
•
~c
.~
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
..
•
• • •• • • • • • • • • • • • • • .. .. .. .. .. .. •..
•
.. .. .. .. .. .. .. ..
~
• •
.-
. 0
•
•
•
•
·
OZ
,
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
H
.
~ •
.
OZ
•,
•
•
•,
•
\\ l ' ' '
.....
•
.
' 0
~ •
•
N '
•
•
•
,
•
• • •
•
.
• -.
•
-
••
,
•
•
• • •
•
•o
••
•
..•
• • •
•
, •
• • • • • • •• • ••
•
• • •
•
· • , .
•
• • • • .............. ....
..
•
,
•
•
•
.
, ..
•
.~.
• • •
•
•
•
•
•
• • •
•
•
•
•
•
.n.
•.~ • •
•
•
lit..
.. •
•
• r- ,.,
•
•
••
•• o. •
• • Jo" < ..
•
• z
•
.~ .~ •
.n
n .
~ •
z. ,.,.
·•~.
...
..
n
~
•
• • <.
<.
,
••
• z
•~
•
.
Vl.
n .
o.~
n
.
~ •
r'I"I
,.,
1""1\\11
~~
n,
,'Ol ...,
n
n
:r. J>
•
nz
0 0
• • •
•
•
•
• • •
•
,
•
•
•
•
.
,
z
-
~
Zz
•
•
•
•
•
•, •
• •
.. • •
•,
.
•,
~"
• • • • •• • •• • • , ..
• • •
•
·•
, .. • • ..............
- ZZ
• • ............
•
• • •
•
•
,
. •
•
· ~~
,
~~
,
~
•
• • •
•
,
• • •
•
· ,
•
~".
••
H
•
•
• • •
•
•
•
""
.. Il: n .
'(O)1"'l1o
Z .
..
~z
•
•
•
•
N '
•
•
' N
N '
·~ .
~
.
~
~
-...
.... orn ...
.....
I J " Z _
~
..~
"
IV
. . . . . ..,
œ
• •
•
•
•
..
, •
• • • •• • • • • •
.•• • • .. .......... ....
• ..
•
•
•
,
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
w.
,
~
•
.O~
,
•
•
.
.•,
•
•
.0.
•
•
•
,
•
•
Z
•
,
•
•
n
nn
•
..
... < ..
•
•
• 0
OZO
,
•
·..
.... .. ..
;1;1"
ozo
,
• •
~~
•
..
,
• •
r:
..
• •
.~
• ••
•
•
~o
• •
_ 0
· ~.
• •
· ~.
o~.
• •
zo •
· ,
•
n .
• •
• •
.
~
•
• ••
z~.
•
• • •
0 0 '
•
· ~.
•
• •
zz.
•
· ~,
• • •
•
• •
.
~
·• -.o.
~z.
•
• ••
• •
•,
• •
-~
o
,
· ~.
• •
z_
·, -,.,
•
_z
•
,
· ~.
•
•
•
""~
•
.. ;:;
•
..
· ,
•
•
,
•
.."
,
.~
•
•
.-~
•
•
•
•••
.nz
•,
•
•
•
· ~ ,
•
•
•
•
•
•,
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
• • • •• • ••
•
·•
•
• ..
.. ,
•
. .. .. .. .. .. .. •
• • .............. , ,
•
•
'~N •
•
•
•
•
•
..•- ~.
•'O'.'-'~I\\I'"
•
.. ..
• • • •• •
• •• • ••
• •
... .. .. • • ..........
•
........v•. • •
c: ...
-•. ;I;1. ..~ or •
.1:.11:.11:.1:.1:.1:
zo
J:1l:J:J:J:
"•o
• • :;l:;l~:;l:;l:;l
:;l-:l::l:;l:;l
'o~
' 0
0 '
•o
... ,," _...
•O •
C ,
•
-"
_. :;l :;l:;l :;l :;;t;;)'
:;l:;l:;l;:J::J ,
;;
' 0
•
•
•
, ~~.1l""- ".~ ~.:.o"'1\\1.,.
•
•
•
• "z~
•
•
•
,
•
z
•
•
•
•
,
•
•
•
,
-,
•
•
,
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•,
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
:
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
• • •
•
•
•
•
•
• • •
·.. .. .. .. • •• •• •• .. , •
•
..
. .. .. .. .. .. .. •.. •
•
• • ..............
•
• • • •
~8!'ladIUOW
'P
IUIlWIlIII!JI
t:!(]11l:
•
.
"
o
"
(
•
)
)
,
(
(
r
r
r
r
(
e
(
(
(
e
••
0 0
"00
o
OC
0 -
o •
o •
O~
O,
"or•
..oO~oz
O~
0 0
O~
on
0 0
o. 0,oo
o~
0<
0
.~
~
oz
H
~
_= 0
0-
o r ~
_
o
0 _
r
H
0 0
O~
"
~-
~
~
z
- ~
~
•~
•~
r
r-
-o _~
~
-
~
• •œ
N
-
N
N
•
•
-oo00
•œ
->
j~'II;;(jIUOW
JU<lW~lleH
<lnell~j~"'VnJ<lIU'
~()n(l:
UOIIPWJOIUI,I
a p
ep
arrva a
' - '
~
O.00590~
?f\\O<)~"1
D
Q
1
1
0.001381
].511652
12.<;11<;199<;1
1..RJqQ<;lQ
0.0
1
2
Q.007613
1.31;>032
Q.490000
1
3
O.OO"lA5
3.060<>82
1.1\\09999
0.005<;142
2.q7~q7~
1.f\\3QQ<;lq
0.0
1
4
0.00"414
3.295492
14.010000
0.005761
2.'R"3~<)
,.BJQqQq
0,0
2
1
0.001152
0.09218<;1
12.5B<;I<;I99
0.001152
O.O<;l?lAQ
1..R,q9QQ
0.0
~
_
2
2
0.001152
0.097189
9.490000
0.001152
0.0921A9
1.8]<;1999
0.0
~
.
2
3
O.03?S16
5.29359<;1
1.AOQ999
0.02511A
4.~lS3~)
1.8]999<;1
0.0
~
2
4
O.OOA",A
0,1\\<;4194
14.010000
0.00fl618
0.A54\\<;I4
,.81<;19<;19
0.0
3
1
0.onoll1
0.051211
IZ.'Hlqqqq
1),000111
0.OS1?11
'.839999
0.0
:;
]
2
0.00'153
2.210415
';1.4<;10000
0.005]51
2.10l\\Al0
'.6]<;1999
o~O
~
]
]
0.001210
].341\\091
1.AO<;l<;l99
0.006"61
3.1509A2
'.839<;199
0.0
;
3
4
0.00"060
... 1)7508
14,010000
<
4
1
0.nD~915
0.29~119
12.5P9999
0.006915
0.29~119
',839999
0.0
~
4
2
O,I4939J
4.591299
9.490000
0.149J93
•• ~91302
'.839999
0.0
~
4
J
0.IIA9C6
5,]0151B
1.A09999
0.091601
•• 591302
,.B39999
0.0
Dl
4
4
O.OOO~QO
0.0316B4
14.01000(1
0.000690
0.0~18A.
1.839999
0.0
;
6
1
0.01]S~1
2.0535~4
12.5~9999
0.012153
1.822Z.~
~.839999
0.0
r
6
2
0.00~510
0.6]1577
~,490000
:
.
6
]
O.O(lO~55
0.1~4132
1.e0999Q
6
4
0.00;>015
0.]31201
14.010000
1
1
0.0]4210
6.075151
12.<;A9999
0.027"0.
5.Z093,5
1,839999
o.n
.;.
("",
7
2
0.013~?7
1.35110B
9.490000
3
1
]
0.000002
0.00n114
1.A09999
III
1
4
0.01;>954
4.]92<;')6
14.010000
0.021154
.,20A3A~
'10819999
0.0
~ c,;
9
1
O.OOêlOB
O.]~4031
12.589999
0.002108
0.]84011
1.B]9999
(I~O
~
9
2
O.G01~A2
0.5r9525
9,490000
0.0016~2
0.')095?5
1.8]9999
0.0
III
~
3
O.ooI1~1
0,392483
1.A09999
_
9
4
0.oonQ4
0,144318
14.1)10000
0,001564
0.'553891
1.63<;1<;199
0.0
~:
10
1
0,000490
0.04;>120
12.569<;199
0.000.90
0.0'Z170
~,8~9999
0.0
0
10
2
0.000490
0.04;>120
9.490000
0.000490
0.0.27;>0
~.839999
0.0
10
4
0.027111
5,5}8546
}4,010000
O,OZ!111
5.5185.1
~.8J9999
0.0
~
o
,
~
3
•
o
o
':i:
-.:
•
r.
o
.
.,
.~-,
------~.".- --.;
-----
i
1
• • • • • • •
• • • •
• • •
·
..o • •o .. 0 .. o
o • 0
• • ..
o
..
•o
0
...
"
. . 0
o " " " " "
• •
o
•
o
•
"
o
• " "• " " "
o
"
o .. " ..
0
"
0
:
ei
•
•
o
0
I<IIZ ..
•
•
o
•
• •
• •
•
•o
":"lO ..
•
~ ;Ill:
•o
•
•o
•
• •
•o
-..
~ .-
.-
•
0
.",e.
~i
~o~
• o.
•
•
o
•
•
•
o
o
o
-.
......
•
CJ'.
o
o
•••
o
•
•
•
..
~
•
•
~.
':1<,
O'
•
·~
.",,.,, ..
•
c'
•
IZJO'
ni
o
o
•
•o
• •
•
•
•
e - i C '
_i
•
o
o
•
•
•
•
• •
•
o
•
o
•
" " .. .. ••• • • ..
•
•
•
o
• • • • • • • .. ..
- i
• •
•
o • •
•
• ••
•
•o
•
•
•
•o
·•o
•
•o
•
•
..
•
0
•
0
• • • .. ......
O'
zi
••
• •
•
•
o
o ~
••
•
•
•
. . . . . )0
..
r!
•
•o
•
•
• •
• •o
•
I(;')Z,
0'
•
•
-o
O'''''''::'ll' • ..
•
•
•
•
•
~.~
o
•
•
0
o
•o o -.
.~
•
.. S.
... "t.l "
n ..
• •
o
•
•
o
• •
•
.""-
o
.. 2: ,." ..
•
zz
~
• • •
o
•o ••
•
' - i Z "
0 0
•
0
0
o
•
•
•
•
• .. .. .. ..
•o •
o
•
•
•
o • •
0
• • • 0
• • • 0
• • •
"
•
" " " "
•
0
"
o •
• •• ••• o • •
..
o
••
~.
•
•
" " " "oo
~~
•
o
•
•
• •o
•
o
•
•
o
o
• • •
•
• JO " Joo " </1
<
<
< I C ' . •
0 •
<
•
<
•<
..~
~
~
.~
~
~
... ..
0 0
~ •
o
•< •< •<
•
<
•
<
"~
~ oz
~:;;..
~
~
~
~
~
•
~~
n
n
::;:;::~ on
n
n
n.~
~on
non
n
n
n
•
o
•
o
o
o
•
"~
o
•
•
o
•o
•
o
0
o
•
•
o
o
o
•
o
•
..~0
•
o
o
•
o • 0
•
•
o •
•
o •
o •
" ......
o
•
• •
" " " " " o
o • • o •
0
•o • • •
• •
o
•
o
o
•o
·
•
0"
..
"~
.. • o
o
•
•
•
.
~ •
:/1"",
--~~
•
0
•
•
•
o
•o
••
H
•
•
• •
•
o
o
•o
•
•
o
•o
•••
0~ 0
~.
•o
o
o
•
o
•
. n o
"Z
•
,.
•
.. ~ .
~
o
• ~ ~_o
~
.. ~
~
•
• •
• • •
•
•
.. .. .. .. •
.-
•
.
-
0
~
~
z_o
~
0
o
• ·
o ~
• • •
-~.
..
• • ... • • •
•
•
•
- •oo •
• • •
•
• • -
• o 0
•
• • ••
• • •
0"
o
o
•
--
•
•
o
•o
.-
~ 0
•
•
• •
•
O '
• •
•
o
L '
•
•
o
o
o
•o
•n.
o
n . .
<
o
o
•
•
•
•
0
•
o
. 0 0
•
o
~~
r
•
-•
.~
~
•
_ 0
o
~
_ 0
• o
'O~
~
•
o
o
zo
. 0
o
o
o
•
z~
•
0 0
_.•
r
0
•
• •
Z<
no
•
•
o
~
o
•
~z
•
• •
•
•
o
•
•
•o
o
-
_
<
~
•
• o
--
o
z_
_z
o
•
•
.~
•
•
•
•
•
•
•o
;;~
•
•o
•
•
o
•
•o
••
•
•
•
•
•
•
•
•o
--
o
-~
•
<.
~z
•
o
•
o
•
•
•
•
•
•
o
•
•
• -•
o
•
•
•o
•
•
•o
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
• • ........
•
•
•
• • • • • • • • • • • 0 • • • • • • • •• .. • • • • • • •
•
•
•
•
•
•
•
~. ",""'1\\1_ •
•
" .. "1'\\1
.
~
•
•
•
•
.~
~~
•
•
• •
••
•
• .. ~ ., .. • •
•
•
• •
•
•
"
II
"
..
• •
•
•
...
< •
•
•
• II: II: ~ el: " ,." "
o • '=>:>o'=' '!/lf. ,.,
• <
·" " "
r-r-,
r r
•
•
•
J I
.. • " " " .. .. " " Il • • .0
•
.
z •
"
el: " .J:
ë:
" : l ' : >
•
0
•
o
:>:J"'~ .tl·~.
",,,.,1\\>-
•
0
~
-
... -"l...... • ·•-<.
<•
-
li :
"
:7 "
•
::J
•
•
• •
=
•
•
• • •
•
..• -
•< •0
• • •
0 0
•
•
".
" 0 1 0
"
zo
•
•
" ... " ~ "
•
•
·-.
•
•o
•
•
•
•
•o
•
-'o
0 0
~o
~.
•o
o
•
o
•
n.
•
•
•
• o
o
•
•
• o
•
•
• n
•
•o
0
•
•o
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
o
•o
•
•
•
•o
•
o
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
o
•
•
•
•
•
•
•
•
o
o
•
• • .. .. .. ..
"
•
•
•
" "
"
o • •
• • • • • • • • • • • • • •• • • • • •
..
" " " " " " " "
.
UO Il~·..u JOjUI.
1
1
1
, , , , , , , ,
, , , ,
•
• • •
• •
•••.-.~••
•
•
• •
•••.--
••
oz
••
•
•
•
•• •
•
•
•
••••
..
• v
•
• •
•••
••••••••••••••••:".••
••••••••••
••••
•
••••
•• •
HI!II<ld!uoUJ
..
.-
0 0
0 '
<
0 0
• •
~
0
~~
Z
0 <
~
~~
~
O '
0
r r
NN
U
~
0 0
-r-
• •
o'
~~
.~
•
~Z
r-
•~
..
0 0
r r
~
.~
0
~o
0
or
~
~
Z
•
~
Z
~o
~
< c
•
"
~
~<
~
•
~
z~
~
--
.~
~
~r
~
NN
oZ
n
c r
~
.
•
o~
~
.~
oa
' 0
r-
r
""
o~
~
on
-~
~
~~
•
' 0
~o
~
u
0
•
~z
~
,
~
0
0
oZ
c
0
ON
.~
0
-n
~-
o~
~.
~
0 "
. <
0
--~- -0
oz
ra
z
~~
.~
~
_z
••
. c
0
~
0
"~
0 >
~
C
~
••
. r
•
0
~
o -
r
~
0
.~
~
0 0
~
0
~
N -
• ~Z
~
• ~
~
"
~
~
•
~
,
~N
- r
n
,
~
~
r:
~
N~
o.
-0C -
0
~
-
N
•
•
- ~
~
z
~
0 _
0 0
0
-
Z
o.
0
N
0
0
.~
N
> .
0
"
0 _
"-
N
O.
"
•
0
_ 0
~
ON
"
~
0 _
o.
0
_ 0
0
a
a "
0 0
N
~"
N
.~
N~
NO
"
0
.-
N_
' 0
•~
0
0
- 0
"
"-
,
-,
0
.-
-
N '
.
"•
.-0-'
0 '
••
-.
N
•
0
N
0 0
"
0
,.
o.
--" -'•
0
.-.
- 0
"•
0
,,
•
-,
o,
0
a
Ja11lad 1LJUW
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
• • •
~
~ENTJLlTIO~" M'RES LA RF:f'lUCTION
5 ru-s EFFECTIFS
0
c:O
.SELON ~l NOUVl~LE SEr.~[NTATJnN
.SELON LES ~VE.NTUlLrH:C; A ElCPlfOUER
0
D
TOTAL DES EFFECTIfS.
1510
0
•,
SEr."'E~T NO
•,
11
18
•
è
,
<
•
0/00
DU TOTAL GF.NERl~
,
13
18
•
0/0 ~l~.El(PL.
f SNEOF:COR
FVENTUALTTES l ElCPlIQUE~
•
• • • • • • • • • • • •
• • • • • 0 • • • •
• •••••••••••••••••••••••
•
0
r-
•
• C
102.5~
12.63
13 .. PARl
53
;
102.5"
102.63
S6" PARA
"02
9"
a
"
."
• c
=
0
•-,-
0
,
a
•
0
,
•
a
0
, •
0
(
•
...
•
,
o
•
CI
•
(
•
(
..
•
_
-
,----~-_.- - .---_.•..
..
......
.
- . . . i
" '
..
-
• • • • • • • • • • • • • • • , , , , ,
,,,
-----------------------
~~~~~~~ • • • • N N N N -
O ~ O O ~ ~ ~ ' O ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
• • • • WWWWNNNN
_
§
•,,
!••
" I I
" . "
OOOO~OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
· ...... .. . . . . .. . . . . . . .. . .. .. .. . .. . . .. .. . . . .. . . .. . ... ...
OOOO~OOOOOOOOOOOO~OOOOOOOOOOOOOOOOOO_OOOO~OOOOOOOOO
OOOOO~OOOOOOO~~_NO.OOOOO~O~~
N _ o o o o
W
WOOQOOONO_N
•
O O O O ~ O ~ ~ O O O O ~ W ~ W ~ _ ~ ~
~ N _ _ O
~W~O~O
~NN~O~-_O.W
r-i
OOOOW~~~NOo~NO~~~~
W~~~~
~~~~W~
~
~ _ _ ~ O ~ Q O W ~ ~
OOOO~_~O~OOO~.~~~~W~~~~.~-~OW~N~W_
~
~~~O-~~~~~~
"
_ _ _ _ ON~.
. N ~ N ~ - _ ~ N œ œ ~ ~ ~ O W ~
o ~ ~ ~ . ~
~
~ ~ œ ~ ~ O O W ~ ~ N
OOOOO_OOOOOOO_.O_O.OOOOO~Oo~oWoNONooœooo_oo_o_o~o.~
· ... .. . . . ... . .. . .. . . . .. . .. . . . .
CCCCW~N~CCCC~~~~~~~W~~C~~ _ _
... . .. . . . .. . . .. . .. . ..
.C_~.~_NC~COC~C~~Q~_~_.~
~C.~~
N.~~.~~~~~~.~~~c
~w~""œ_
~
œ~~~C~~.NN~
~_~~~
.~~œ.~~~~~~~_~C~
~_~~~~
~
~~~~N~~N.-~
~_~~~
~~~~~~~~~~mNNc~~
N ~ N ~ ~ ~ .
~~~_N~_WN~~
~~~O~
œ~N~~.N_NNN~_~c.
~~~_~~
Q
~w~œ_~~._~.
NW.œ~
_
• • c~m~œ • • • -""N~~
Nœ_~ON
POO~~_.~~N•
... -
-- -- --
--
-- ...... -
.~~N.~N.~~N.~~N.~~N.~~N.~~N.~~N.~~N.~~N.~~N.~~N.~~~
· . . . . . . . . . .. . ... . . . . . ... . , . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . .. . ..
oœ·~~œ~~~.~Qm.~c~~~Q~.~Q~.~Q~~~Oœ~~Q~.~O~.~Q~.~Q~.~
~O~~~C~~C~~~C~~~O~~~C~~~Q~m~O~œ~Q~œ~O~~~c~m~c~~~c~œ
Q~~~~~~~~~~Q~Q~O~Q~O~C~O~O~C~C~QDQ~~~C~Q~C~C~Q~O~O~
Q~O~Q~OQ~Q~Q~O~Q~O~Q~Q~Q~O~O~~~ODO~Q~Q~Q~O~C~O~O~O~
O~O~O~~O~O~~~O~Q~C~O~Q~O~Q~Q~O~O~C~O~O~Q~~~Q~Q~Q~~~
O~Q~Q~~O~Q~O~Q~Q~O~Q~Q~O~Q~Q~Q~O~Q~QOQ~~~Q~O~O~~~O~
•
0 0 0 0
·...
0 0 0
0 0
0 0 0
0 0
~~~O
0 0 0
o
C
• •
·
·
·
~
0 .
0 .
0 .
0 .
~o~~
0 0 Q
0
0 0 0
0 0
0 0 0
0
0
0
0 0 0
o
~ _
N o o o
'\\10 •
.:0
Q
0
'JI
o~
0 0
""O~O
0 0 _
•
~I.nN~
""-~~
~~N
~~
.w~
~o
_NN'JI
> 0 .
~~ON
"" ....... ']:
~~~
~>
0 ' 0
-~
.-
"" ... _lfl
N~~
_œ~~
~œ"" ....
" N
, .. ~~ ~~.
""~~~
~N'
~ ;Il .......
--~~
~.
N~>
>~
~~~-
~NN
_
0
_ 0 0 _
_ 0 0 0
N
_o.~
OO~
o .
NO~
~
~O~
~
•
· ...
·
.
. . .
..
• •
•
· . • • • · • •
· • • • •
•
C
"'N"'~
• ~O~_
O~'
~.
" 0
' N
•
~~O_
N - '
•
~
o.o~
•
.~, •
" > ~~ ~ww -~ ~
-"'''''~
ONO
C
_I\\I~O
0
.-
-
... 1\\1 ....
.~""~
~N~
0 '
~-~
' O N
~.
• ~ ~
.œ:Z>-4
>~N
N
•
• .~
~.-
.~
•
œ-4-4 ....
~~~
N
~J"Q{,oI
O . . . . . . .
,V D _
0
~
"' .... •• ~
~ ......
.~
- ~ ....'~ •
••
• ~œ",.
.N~
. 0
~.-
NN
~
7 ' 0 ~œ
~~-
•
.............
· . . .
. . ..
........
,,.
-~
. . . · . .-1.... "'"
·.. -~
· . ~
"" ..........
-
•
· . .. · .. •
œœœtv
» .
................
œ
:z>œœœ
•• • •• •• œ
~':D~œ
•••
•
W
"""""" ....
~~~
~~
~~~
~~
~
"" ... """" ~~W
~
n
~~~~
• ~~~~
~~.
• • • •• •• •
~~<Q<Q
• ••
•
•
~~<Q~
~
~~~~
••• •• ••• •• •
~~~~
•••
•
~
~~~~
~
~~~~
••• ••
· ••• •• • ~~<Q~ ••• • N
~~~~
~
~~~~
•••
., • •• •• •
~~~<Q
•••
•
o
0 0 0
0 0
· 000 00 o
~OOQ
0 0 0
·
•
.., .
.. ·
·.
o. •
·... ...
.0.
0 .
0 .
o
0 0 0
0 0
0
o
OO~~
o
•
•
•
•
,
,
,
•
,
•
,
,
,
,
,
,
• •• • • • • • • • • • • .. .. .. .. ..
.. • • .. • • • • • • •• • • .. ......
.l
• •
• • • • • • •
•
• •
•
•
•
•
...
• • • • • • •
•
• •
•
. z
.1
• •
•
~o
•
• • • • •
•
• •
•
• •
•
.-
~.~
-.-
•
..
~
.-'W .-'N .- • ... ..
.."
oC
•••
•
•
.-
0 0
. . 0 0 ' » '
•
• •
..
~
•
•
·
N ' .
x<
~ '1
•
•
•
• •
•
•
• • • •
·
~~
. ,
g: 1
•
•
•
•
z .
n oi
•
• •
•
• •
•
~o
...... j
•
•
•
•
• •
•
• •
•
•
•
•
•
•
• • • •
•
• •
• ••
• •• • • • • • •
..
• • ••
.. .. ..
•
•
•
•
• •
• • •
•
• • • • •
• ·..
• • • • • • • • •
• •
•
•
·..... • •
0: !
z .. !
•
•
•
• • • •
•
• •
•
• •
•
•~.
•
• • • •
•
• •
•
• •
z
•
•
"
•
-.-
. . . . . 0 . 0
•..
•
• • ..
O '
•
• •.~
•
0'0
• •
!l'oUte
•
•
W ' N •
•
N
•
•
• 0
, z z
n
••
• •
•
•
, , -
•
• • •
•
• •
•
•
• • • • • •
• • • • • •
·
oz ~
zz
e- •
•
"
•
•
•
•
•
.. •... • •
.. ..
• • •
·
.~z
0 0
•
"• •
•
• •
•
•
• • • • • • • • • •• ·
zx
. ,
•
.. • •• ......
•
• • • • •
• • • • • •
· ., ·, • ..
• •
•
•
• • • ..
•
• •
• • • • • •
•
•
•
•
·..... • •• ••no
•
•
•
• •
•
•
•
•
•
•
• • • • • •
•
• •
•
•
•
•
•
•
·
.~
. ~.
n <
0 0
•
.. .. :r> •
•
.. l>
• • •
•
• •
•
0 •
< •
>
""
... .. ""
" . . . , .. ""
" .~
. .
..
... 0. 1> ..
•
•
•
• •
. " , .~
n .. n .. <"1 • n .
< ' 0
< 0 < ,
< •
• • . ..
~
•
•
•
• r
~
....zon
~~
•
0 <
•
<
• • •
•
< •
c: ..... ,
• <
~
• • • ••
OZ
•
(?I
•
....
•
(?I
..
. n • z
n ..
n o n .
n .
~
•
z •
•
ZO~ •
•
•
• • • • ·~
• ·
• .
~
..
n .
~ •
~'n
n .
~
",01"'1""
•
noJ:l>
••
~~
•
0 0
•
•
• •
•
•
•
•
•
•
• ~ z
«
•
•
• • •
• •
•
• •
•
•
• •
•
•
• z .n •
• • • • • • •
•
• •
•
•
•
•
•
•
• • • • • • •
•
..
•
0.
•
0.
..
•
•
•
•
·
• ••
• • • • • • • • •• • ••
• ••
• •• • • • • • • • •
..
• • • ...... •
.
~
••
zz
..
..
•
•
0-
~~
•
• • • • •
•
• •
•
•
•
•
..
•
....,.
••
•
.. • • • • •
•
•
• • •
· .,
•
•
0"'-'"
•
• •
•
•
.. f'I'1 .., ..
•
• • • • •
•
• •
•
•
..
'Cl..,.
•
•
• • • •
•
•
•
•
.,
><
'"l:n.
~z
•
• • • • •
•
•
•
0..., .....
.~
N •
' N
N•
' N •
•
o.~ •• .,
• •
•
-.~
'W
·
•
• · • W .
Jlo
•
!\\IO
•
Q
.... z _ ..
~
""
•
(,ol'
•
•
•
~
•
•
•
•
•
-~
•
.
~ •
lfl ...... ..., ..
•
• •• • • •• • • • • • •• • • • • •• • • • • • •
• • • • .. .. ..
•
. •
•
•
•
•
•
•
·
•
• ....• r:' ,
N_
•
•
•
•
•
••
•
W.
•
•
•
•
N
•
•
'-/
•
-.-
•
•
•
O . •
•
• •
•
•
Cf>
• C '
•
•
•
•
•
• c ,
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
"n
n~
•
•
•
·• "n
on:t'l
•
•
a
' 0
•
•
• •
•
u a OZO
•
•
•
•
•
" 0 OZO
•
•
•
~~
~~
•
•
•
•
•
r
r
•
•
•
••
~o
•
.
'
~O.
_ 0
- 0
•
•
O~
o.
•
•
Z>
z ,
•
•
•
~
•
•
•
•
•
Z~
z .
•
•
•
0 0
0 0
•
zx
z x
•
•
~
~
•
•
•
~z
~z
•
•
•
-~
o
-
•
•
•
~
o
•
z_
z-
•
•
•
_z
_z
•
•
., .~
•
•
•
•
•
... =0-
•
;:;~
•
n '
•
•
•
•
•
•• ••
•
•
~
~
•
-~
-~
.- < •
•
~z .~z
•
~
~
•
•
•
•
•
• • • • • • • • •• • •• • • • .. • • • • • • • • •• • •
e-
Jl\\oll\\l
•
.'W
•
• ••
• •
• •
"
r
, «
•
~~
• .. .
o
•
..
..
1\\
«
,
•
'"'
r
r.
0 0 0
•
.~
O::;'O:J
..
r-
a
-i
..
...
'
0 0 0
=
,~
~: .....
0 0 0
•
• •
••
~_N
•
•
31""'"
",
o
o
•
C)
0
•
0 = 0
,. "' ....
z
-..
•
•
~'.
•
..
•
•
o .
•• •
.
•
•
~
•
• •
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
n '
•
o
•
•
,
•
•
.. .. .. .. •
.. .. ..
~
.. •
•
.. .. .. .. •
•
•
•
.. .. .. .. •
•
•
.. .. .. .. •
•
•
.. .. .. .. •
•
•
.. .. .. .. •
•
•
.. .. .. .. •
•
•
•
.. .. .. .. •
•
•
•
•
................ •
•
•
• •
•
•
•
•
• •
•
• • • • • •• • •• • • • • • • • • • • •• • • • • .. .. .. .. • •
Jll\\llildlUOW
UOlleWJO~UI,1 il~
aJII!I!$Ja"!UnJ31u~
~Oül
lUaWill'(>Jl
ap
1Jlua,
• o o
r
•
(1
)
•
..
_.,--~_
-~---
--
-
_ _ 0 _ _ _ _ _ •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • •
.. ..
..
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
•
0
0
0
0
•0 •0
0
~
~ 0
~ O~ •
~
~
~
~
~
-0- 0
0 ~
~ 0
~ O~ •
•
W
~
0
~
~ 0
0
•
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
• 0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
•
0
O -
• ;>: u; • -
•
0
.~ H
0
0
~ 0
•
0
0
w
~
~
-0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
.. ..
0
0
• •
0
0
0
0
0
0
0
0
• 0 • 0 • • • •
0
0
0
0
0
• 0 0 0 0 0
•
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
•
0
0
0
0
0
0
•
0
0
0
,
O~
~
~ • >
•
•
• 0
• 0 • O. 0
o .
•
• 0 <
<
<
< • •
< 0
< 0< 0
OZ
Z
Z 0 ~
~
~
~ 0
Z
~ •
~ O~ 0
o~
~
~
0 n
n
n
n 0 ~
n 0
n on 0
0
0
• 0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
..
..
0
0
..
0
•
0
0
0
• 0 0 0 0
• 0 0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
•
0
0
0
•
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
~ 0 -
0
~
~ •
•
~
~
0
~ Ow
·
~
~
• ~
~ 0
e-
~
- œ • ~ u
•
•
0
0
0
0
0
0
0
• 0
0
0
0
0
• 0 • 0 0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
•
w
w
•
•
0
• W
0
0
-e
0
0
" •
0
•
~
0
n
0
n ~
0
0
0
0
""
oc
0
•
~~
0
0
r-
0
.~
•
0
O~o
•
_c
O~
z ,
~
Z~
0
0
0 0
0
z<
0
~
0
~z
0
-~
0
0
0
z_
0
_z
~,
•
_c
n~
•
.~
•
0
0
~-
0
•
-~
0
0
0
< .
0
0
0
~z
0
0
~
0
0
0
•0
• 0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
•
0
0
0
0
0
•
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
• 0 0 • 0 0 0 0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
•
.-
0
0
0 ~ 0 w-
~~
~w
• 0 W_ OW 0
0
0
0
0
0
0
0
0
..
0
0
0
0
• 0 • • • 0
• • 0 "
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0 ~
0 ••
• • • < < <
~- • or. O. 0
0
0
0
0
~
0
" 0 "
0 0 "
-- .c 0
0
0
0
0
~ H _
O '
" '0
0
" ~~ H 0
0
0
0
0
~~
•• .-
- - 0 0
0
0
0
0
0
0
0
• 0
0
0
0
0
0
0
0
0
0 0 0
0
0
0
0
0
•
'" -' 0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
• 0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
• 0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
•
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
(J
TOT~L OES EFFECTIfS.
lSln
0
SrGI4ENT 1110
D~
,.
er
22
23
25
•• Z1 ee
0
•
, r
•
0/00 UO TOTAl- GENERAL
Zl
103
an
10
17
•• IJ 10
,
EVENTlJA,LITES ~ [XPLIClUFR
•c
• • • • 0 . 0 • • • • • • • • • • • • • • • • •
,
<
•·
•
.,
..
132 PARA,
01
0
22
0
0
" 74
;;
868 p~RA,
OZ
1000
9 55
918 î 000
9bO 1 Don
." OZ,
c,
• "
EIIENTlIALITES El("'LJC~TIIIE"S
•••••••••••••••••••••••••
,
•;;
3
"
•~ c
2E1!i LIEu
,1
774
0
0
0
0
0
0
0
n
.,1 LIEu OZ
o InOo 1000
" 7
900
95" 1000 1000
•
'i~ LIEU
03
..
"
0
0
0
0
0
0
0
ElJ LIf':lJ
129
0
0
0
0
0
0
0
;
o LI EU
OS
0
0
0
0
0
0
0
0
-0
1't L tru
Ob
ae
0
0
0
0
0
0
0
..
3
28 LIEu
07
0
0
0
333
••
0
0
•
0
,
242 fSP
01
0
0
0
0
0
0
0
0
...
J14 fSI"
OZ
96E1 InOO 1000
0
0
95;> 1000 1000
,
115 (SI"
03
0
0
0
0
0
0
0
,
,
15 fSP
O'
aa
o 1000 1000
••
0
13q. (SP
OS
o
0
0
0
0
0
o
0
3
• i
0
,
0• .~
J13 PRt
". 1'1 717 AIS
0
0
0
. . 1
, ,
•,
211 ETE
32
?')A
IJO
o 1000
74
"1 AU T
o., ,81 152 18'
0
0
0
0
,
...
225 HI Il
97
0
0
0 1000 1000
r
,
, ,
29 Monl
n
\\ 35
0
0
100
('
,
,
, ,
201 MOn?
;>00
,
,
,
366 MOf'lJ
". .. ZO•
, ..
3 "
0 "
" 0
J8'l
0
,
,
, , ,
191 MOOlf
,,91
74
00
C
~
126 Mons
Tl'
0
95T
0
0 1000
0
,
,
, ,
83 MOl')6
291l
0
o 1 noo
..
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
~
•
•oo•
,
0',
!
0'
o.
o.
o.
o •
• •
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
TOTAL OES EFFECTJF~
•
1~1!'1
~
Cl
SF:GI'IE"'T "0
D~
,
,
..
a
•
,
,.
5
t
• ,
;,
,.
10
Il
" " " ;5
i,
n
•, r
·
;;
..
,.
OlnO OU TOTAL GENE~AL
A'
"
" 25 " " AI 25 " aa JO ae 11 ;, 11 " "
i~
, r
EVENTUALITES A r.1(~LIOlJE~
•
••••••••••••••••••••••••
è, ,-,
<
,·
• c-
,.,
,.,
13' PAIlA
01
:'\\33
'" 25' 54
... '" 5. 10.
AO
,.. ...
• A'
15'
'" 'l, '" 'lQo 100 11 .. 0 ii5 ... ~
•
868 pA~1l.
"
," Ali ". '"
'" ." '" 83' ." 900 '" 9lijZ lonlt 811l! 1MIO
• ~
•
EVENTUIl.LITES EXPLICATIvES
•••••••••••••••••••••••••
• ..
•
3
•0 0
2A5 LIF:U
01
sae
...
411 LIFU
'" 84.
0
913
lGOO
0
0
0
0
0
o 100n
0
•
0
4f6
9T0!
1Al
•
•
"
0
0
0
0
0
0
'01 935 1000 90.
•
e
•
•
0
0
0
0
0
•
59 LIFU
0'
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
o 1nGG
•
o 10nn
0
..
~
83 LTEu
110
'OS
0
0
0
0
0
0
•
n lonn
•
0
'"
• ;ioi"
•
'" '"
0
4.
'A
o ÎÎlOo
;
,
o LInl
05
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
•
0
0
0
0
,.. ,,,
•
0
0
14 LJFU
06
10
111
"
•
0
0
0
0
•
0
•
• n Jnoo
0
0
0
0
3
lA LIEu
,
0'
0
0
0
0
0
0
" 65
0
100
1.?
0
0
•
0
0
0
0
0
0
0
,
Z4Z ESP
01
'52
s·,
'"
0
913 Jooo
' . 0
0
Al
'" '" '"
i
•
•
0
•
•
0
0
113 [SP
oa
..,
314 ESP
ca
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
376
'" flnn lonn
o Inno
'"
li""
134 ESP
..
., ., ...
0
'" '"
0
0
0
o 1000
'JO
"
•
0
0
0
0
0
0
0
'" ]~2 '50
•
•
0
0
0
• 0
• • 0
•
1S ESp
05
'" 'nn
n 1000
0
'" ,"
o 1000
"
0
'"
0
18'
'" " ae • 0
•
0
0
0
• •
3
0
, •
0• ~
313 P~t
ëae
,31
0
0
'59
..,
-
ZI1
ETI':
0
0
495
51
'" 5" '.5
0
0
".
o loon
flnn
unl'l
0
0
0
0
•
•
•
251
• o teee
• 6T3
n
.'
.u'
0
0
505
'" '" '" '" 0 0 1.,
'" '" '" '" '"
0
0
'"
0
0
• • 0
o lonn
~;'1 Îiino
2Z5 HIV
JO,
," 0 0 " " 0 o 1000 1000 '" '" • ,on n 1000 0 • 0 •
C
29 l'I')f)j
0
0
..
20 l
,
~IOf)Z
"
0
0
n
0
65
50
0
e
0
•
•
0
0
lOs ~AS
r ••
0
0
• 0
0
• •
"
'"
0
."
,..
..
.,.
0
"' ". u.
• 11 11.
o
5 "
'A •
AA'
0
'" 1 • •
0
30b 1010f)3
510
0
,
"' ..0
0
0
n. JO'
0
Dno i nnn
191 1'1004
0
70S
11
0
0
0
1 ae ~01)5
26'
0
'" "
0
'"
0
'18
116
'" ." ,. ,.. 11.
0
•
0
'" "
0
0
'"
0
,6>
0
0
" 0
•
•
•
0
0
0
• •
"-
63 M006
0
'OS
253
"
0
0
0
0
0
0
.18
'00
•
•
0
0
0
e
0
•
- .-._- ._.._.--
- , . _ " , " ~--._'. '-_..-
.•....
--~----'---~I
. . . .
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
:
~W'
~.
r r
0 0
0 0
~~
0 0
0 0
0 0
0 0
-oo
0 0
-oo
0 0
•00
0 0
0 0
0 0
0 0
0 0
0 0
• • •