UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR
*****
FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE
*****
CONTRIBUTION A L'ETUDE DE LA
REHYDRATATION PAR VOIE ORALE
DANS LES DIARRHEES AIGUES DE
- .~ _." -
L'ENFANT A DAKAR
THESE
/
PRESENTEE ET SOUTENUE PUBLIQUEMENTr·",c ..
le 14 juin 1984
POUR OBTENIR LE GRADE DE DOCTEUR EN MEDECINE
Par
Marne Awa FAYE
née le 8 septembre 1957
à Saint-Louis (Sénégal)
(internte des Hôpitaux)
Président du jury: Professeur Ibrahirna Mar DIOP

FACULTE
DE
MEDECINE
ET
DE
PHARMACIE
PERSONNEL
DE
LA
FACULTE
DOYEN. • . • • . • . • • . • . • . • . • . . . . . • . . . . • • . . . • • • • • . • . . • • • •• M. Ibrahima DIOP MAR
PREMIER ASSESSEUR................................... M. Oumar
SYLLA
DEUXIEME ASSESSEUR ....•...•••....••......•.......... M. Samba
DIALLO
CHEF DES SERVICES ADMINISTRATIFS .•..........••...•.. M. Ousmane
SOUMARE
******************
***********
*****
*

UNIVERSITE DE DAKAR
l - MEDECINE
FACULTE DE MEDECINE ET DE
PHARMACIE
LISTE DU PERSONNEL ENSEIGNANT PAR GRADE
POUR L'ANNEE UNIVERSITAIRE
1983 - 1984
PROFESSEURS TITULAIRES
,
M.
Paul
CORREA
Gynécologie-0bstétrique
M.
Hervé
DE LAUTURE
Médecine Préventive
M.
Joseph
DIALLO
Ophtalmologie
M.
Samba
DIALLO
Parasitologie
M.
François
DIENG
Médecine Légale
M.
Adrien
DIOP
Chirurgie Générale
M.
Biram
DIOP
Médecine Interne
M.
Ibrahima
DIOP MAR
Maladies Infectieuses
M.
Lamine
DIOP
O. R. L.
M.
Samba
GUEYE
Anesthésiologie
M.
Papa
KOATE
Cardiologie
M.
Papa Demba
ND lAYE
Anatomie Pathologique
M.
René
NDOYE
Biophysique
M.
Idrissa
POUYE
Orthopédie-Traumatologie
M.
Abdou
SANOKHO
Pédiatrie
M.
Gabriel
SENGHOR
Pédiatrie
+
M.
Dédéou
SIMAGA
Chirurgie Générale
M.
Ahmédou Moustapha
SOW
Centre Anti-Diabétique
M.
Sadio
SYLLA
Anatomie
M.
Henri
TOSSOU
Urologie
+
Professeur associé.

- 2 -
PROFESSEURS SANS CHAIRE
M.
Oumar
BAO
Thérapeutique
M.
Abdourahmane
KANE
Pneumophtisiologie
M.
Abdourahmane
SOW
Maladies Infectieuses
PROFESSEUR EN SERVICE EXTRAORDINAIRE
M.
Pierre
LAMOUCHE
Radiologie
MAITRES DÉ CONFERENCES AGREGES
M.
Fadel
DIADHIOU
Gynécologie-Obstétrique
M.
Lamine
DIAKHATE
Hématologie
M.
Babacar
DIOP
Psychiatrie
+
M.
Samba
DIOP
Médecine Préventive
M.
Sémou
DIOUF
Cardiologie
M.
Mouhamadou
FALL
Pédiatrie
M.
Aristide
MENSAH
Urologie
M.
Bassirou
ND lAYE
Dermatologie
M.
Ibrahima Pierre
ND lAYE
Neurologie
M.
Abibou
SAMB
Bactériologie-Virologie
M.
Ibrahima
SECK
Biochimie Médicale
M.
Papa
TOURE
Cancérologie
M.
Alassane
WADE
Ophtalmologie
M.
Ibrahima
\\IIONE
Médecine Préventive
---------------------------------------------------------------------------------------------
+
Personnel en détachement.

- 3 -
CHARGES D'ENSEIGNEMENT
M.
Jacques
ARNOLD
Histologie-Embryologie
M.
Gilles
CHERBONNEL
Chirurgie Générale
M.
ALexis
COUMBARAS
Maladies Infectieuses
M.
Jean Bernard
MAUFERON
Neurologie
Mme.
Jacqueline
PIQUET
Biophysique
M.
Jacques
STEPHANY
Psychiatrie
MAITRES - ASSISTANTS
M.
José-Marie
AFOUTOU
,
Histologie-Embryologie
Mme.
Gisèle
BLAVY
Hématologie
lo1me.
Mireille
DAVID
Bactériologie-Virologie
M.
Moussa Lamine
SO\\ll
Anatomie
ASSISTANTS DE FACULTE - ASSISTANTS DES
SERVICES UNIVERSITAIRES DES HOPITAUX
M.
Fallou
CISSE
Physiologie
M.
Moussa Fafa
CISSE
Bactériologie-Virol~gie
M.
Abdarahmane
DIA
Anatomie
M.
Pierre
DUFETEL
Physiologie
M.
Alain
FERRER
Histologie-Embryologie
M.
Oumar
GAYE
Parasitologie
M.
Alain
LECOMTE
Biophysique
M.
Jehan-Marie
MAUPPIN
Anatomie
M.
Victorino
MENDES
Anatomie Pathologique
M.
Adama
NDIA'iE
Parasitologie
·.. / ...

- 4 -
Mlle. Mbayang
NDlAYE
Physiologie
M.
Gora
SECK
Physiologie
Mme.
Sylvie
SECK/GASSAMA
Biophysique
M.
DOudou
THIAM
Hématologie
M.
Bernard
YVONNET
Bactériologie-Virologie
CHEFS DE CLINIQUE - ASSISTANTS DES
SERVICES UNIVERSITAIRES DES HOPITAUX
M.
Ardo Boubol.:l
BA
Chirurgie Générale
M.
Mamadou
BA
Pédiatrie
M.
Moussa
BADIA~
Electro-Radiologie
M.
Salif
BADIANE
Maladies Infectieuses
M.
Mohamed Diawo
BAH
Gynécologie-Obstétrique
Mme.
Awa Marie
COLL
Maladies Infectieuses
M.
Aly
DIAB
Gynécologie-Obstétrique
M.
Baye Assane
DIAGNE
Urologie
M.
El Hadj Ibrahima
DIOP
Orthopédie-Traumatologie
M.
El Hadj Malick
DIOP
O. R. L.
M.
Said Nour
DIOP
Centre Anti-Diabétique
Mme.
Thérèse Moreira
DIOP
Médecine Interne
M.
Babacar
FALL
Chirurgie Générale
M.
Mamadou
GUEYE
Neuro-Chirurgie
M.
Momar
GUEYE
Psychiatrie
1
M.
Michel
GUIRAUD
Dermatologie
M.
Abdoul Almamy
HANE
Pneumophtisiologie
1
M.
Salvy Léandre
MARTIN
Pédiatrie
l
M.
Sid Ahrned
MO GUEYA
Chirurgie Générale
M.
Claude
MORE IRA
Pédiatrie
... / ...
1
1
l
1

- 5 -
+
M.
Anastase
MWUMVANEZA
Audio-Visuel
M.
Me doune Robert
NDIAYE
Ophtalmologie
M.
Mohamed Fadel
NDIAYE
Centre Anti-Diabétique
M.
Aly
NGOM
Gynécologie-Obstétrique
M.
François
PHILIPPE
Médecine Interne
Mme.
Bineta
SALL
Anesthésiologie
M.
Mamadou
SARR
Pédiatrie
M.
Seydina Issa Laye
SEYE
Orthopédie-Traumatologie
M.
Mamadou Lamine
SOW
Médecine Légale
Mme.
Aby
SY/SIGNATE
Pédiatrie
M.
Ismaïla
SY
Pédiatrie
+
M.
Mady Oury •
SYLLA
Cardiologie
M.
Omar
SYLLA
Psychiatrie
M.
Yacouba Ishaga
TOURE ;
Médecine Interne
M.
Mamadou
TRAORE
Gynécologie-Obstétrique
ATTACHES-ASSISTANTS DES SCIENCES FONDAMENTALES
M.
Isidore Aloys
BOYE
Anatomie Pathologique
M.
Daouda
DIA
Biochimie Médicale
M.
Moctar
DIOP
Histologie-Embryologie
M.
Oumar
FAYE
Parasitologie
M.
Dramane
KONATE
Anatomie
Mme.
Chantal
PENOT
Médecine Préventive
M.
Niama Diop
SALL
Biochimie Médicale
M.
Meïssa
TOURE
Biochimie Médicale
+
Assistant - Chef de Clinique associé.

- 6 -
ATTACHES - CHEFS DE CLINIQUE
M.
Moharned
AYAD
Pneumophtisiologie
M.
Massar
DIAGNE
Neurologie
M.
Gorgui
DIOP
Cardiologie
Mme.
Marne Coumba
FALL/GAYE
Institut de Médecine Tropicale
Appliquée
M.
Djibril
NDAW
Cancérologie
Mme.
Marie-Thérèse
SOW-GOERGER
Médecine Interne
M.
Gilbert
TENDING
O. R. L.
,.

- 2 -
Mme.
France Anne
ZOGBI
Pédodontie
ATTACHES DE FACULTE
M.
Patrick
BEYLIE
Biologie et Matières
Fondamentales
M.
Mamadou Moustapha
GUEYE
Odontologie Préventive et
Sociale
M.
Malick
MBAYE
Dentisterie Opératoire
. ,

UNIVERSITE DE DAKAR
II - CHIRURGIE DENTAIRE
FACULTE DE MEDECINE ET DE
PHARMACIE
MAITRES DE CONFERENCES AGREGES
Mme.
Ndioro
ND lAYE
Parodontologie
Mme.
Renée
ND lAYE
Odontologie Préventive et
Sociale
CHARGES D'ENSEIGNEMENT
M.
Michel
DUPIOT
Odonto-Stomatologie
M.
André
SCHVAR:rZ
Dentisterie Opératoire
MAITRE-ASSISTANT
M.
Ibrahima
BA
Pédodontie
ASSISTANTS DE FACULTE
Mme.
Christiane
AGBOTON
Prothèse Dentaire
Mme.
Maïmouna
BADIANE
Dentisterie Opératoire
M.
Papa Demba
DIALLO
Parodontologie
Mlle. Fatou
GAYE
Dentisterie Opératoire
M.
Abdoul Wakhabe
KANE
Dentisterie Opératoire
M.
MAC-HOI-CHANG
Prothèse Dentaire
M.
Jean Loup
MOREAU
Parodontologie
M.
Paul Panka
OUENDENO
Orthopédie Dento-Faciale
M.
Malick
SEMBENE
Parodontologie
M.
Jean Paul
TERRISSE
Prothèse Dentaire
M.
Saïd Nour
TOURE
Prothèse Dentaire
M.
Abdoul Aziz
YAM
Pathologie et Thérapeutique
Dentaires
.../ ...

UNIVERSITE DE DAKAR
FACULTE DE MEDECINE ET DE
III - PHARMACIE
PHARMACIE
PROFESSEURS TITULAIRES
M.
Charles
DIAINE
Physique
M.
Hùmbert
GIONO-BARBER
Pharmacologie &
Pharmacodynamie
M.
Jean-Louis
POUSSET
Pharmacognosie
M.
Oumar
SYLLA
Pharmacie Chimique &
Chimie Organique
PROFESSEUR SANS CHAIRE
M.
Issa
La
Pharmacie Galénique
MAITRES DE CONFERENCES AGREGES
M.
Doudou
BA
Chimie Analytique
M.
Francis
LE GAILLARD
Biochimie Pharmaceutique
M.
Pierre
TaURE
Pharmacie Galénique
CHARGE D'ENSEIGNEMENT
M.
Alain
LAURENS
Chimie des Substances
Naturelles
.../ ...

,.
- 2 -
MAITRES-ASSISTANTS
Mme.
Géneviève
BARON
Biochimie Pharmaceutique
M.
Mounirou
CISS
Toxicologie
Mme.
Paulette
GIONO-BARBER
Pharmacodynamie
M.
Guy
MAYNART
Botanique
Mme.
Urbane
TANGUY-SAVREUX
Chimie Organique &
Pharmacie Chimique
M.
MIchel
TERRISSOL
Physique
ASSISTANTS
Mlle. Issa Bella
BAH
.
Parasitologie
M.
Mathias
BASHAHu
Physique Pharmaceutique
M.
Emmanuel
BASSENE
Pharmacognosie
M.
Ezéchiel"
BISALINKUMI
Biochimie Pharmaceutique
M.
Jean-François
COOPER
Chimie Analytique
M.
Mamadou Sadialiou
DIALLO
Chimie Générale et Minérale
M.
Papa Amadou
DIOP
Biochimie Pharmaceutique
Mme.
Christine
DELORME
Pharmacie Galénique
M.
Oumar
FAYE
Pharmacognosie
Mme.
Michèle
FERRER
Chimie Analytique
M.
Alain
GERAULT
Biochimie Pharmaceutique
Mme.
Monique
HAS~ELMANN
Toxicologie
Mlle. Awa
KANE
Pharmacie Chimique Ir
Chimie Organique
M.
Souleymane
MBOUP
Bactériologie-Virologie
M.
Oumar
NDIR
Parasitologie
M.
Jacob
NGABA
Pharmacognosie
M.
Tharcisse
NKULIKIYE-MFURA
Chimie Analytique
M.
Mohamed Archou
TIDJANI
Pharmacologie Ir
Pharmacodynamie
Mme.
Arlette
VICTORIUS
Zoologie
... /._-

- 3 -
ATTACHES
Mme.
Seynabou
DIOP
Pharmacie Chimique &
Chimie Organique
Mme.
Dior Dieng
DRAME
Pharmacologie &
Pharmacodynamie
M.
Oumar
THIOUNE
Pharmacie Galénique

J EDE DIE
CET RAVAIL III

A
mes Grand-Mères Marie et Aissatou.
In Memoriam.
A
ma Grand-Mère Issa.
A
mon Père
Ton seul souci a été la réussite et le bonheur de tes enfants.
Ce travail est un bien maigre témoignage de ma reconnaissance
et de mon amour filial.
A
ma Mère
Sois ainsi récompensée de la vie de renoncement et de nombreux
sacrifices que tu as menés.
Que les autres arrivent au but que tu nous as fixé.
A
Mandao
Je préfère ne rien dire.
A
mes Frères et Soeurs
Que ce travail soit pour vous un exemple.
Que vous persévèriez dans la voie que Père et Mère nous ont tracée.

A
N'dèye Thiédel
In Memoriam.
A
mes Oncles et Tantes
pour leur soutien
A
mes Cousins et Cousines
Pour toute leur estime.
A
mes Neveux et Nièces.
A
ma Belle-Famille.
AU
PERSONNEL
du Laboratoire de Bactériologie du service des Maladies
Infectieuses.
.
.
- du Laboratoire de Bactériologie et de Virologie de la Faculté
de Médecine de Dakar.
- du Laboratoire de Bactériologie et de Virologie du centre
hospitalier régional de Limoges.
- de la Protection Maternelle et Infantile de la Médina de Dakar.
En remerciement de leur collaboration.
A
Mademoiselle Mame Bineta GUEYE qui n'a ménagé aucun effort dans ce
travail.
AU PROFESSEUR Ahmédou Moustapha SOW
Vos conseils nous ont toujours été d'une grande utilité.
Nous sommes heureux de pouvoir vous exprimer notre
prof~nde reconnaissance.
A
tous mes Amis
ils sauront se reconnaître.

A
tous mes Camarades de Faculté.
A
tous les Internes et Anciens Internes.
A
tous les Malades
pour leur confiance.
A
toux ceux qui de près ou de loin ont contribué à l'élaboration
de ce travail.

A NOS
MAITRES
ET
JUGES

A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DE JURY
Monsieur le Professeur Ibrahima DIOP MAR.
Vous nous avez accueillie avec bienveillance dans
votre service.
Nous vous remercions du soutien et de la compréhension
que vous avez sans cesse manifestés à notre égard.
Vous nous avez confié ce travail, nous espérons ne pas
trop vous avoir déçu.
Soyez assuré de notre gratitude.
A NOTRE MAITRE ET JUGE
Monsieur le Professeur Abdourahmane SOW
Votre présence dans notre jury nous procure une grande
joie:
Votre profond respect des malades
a
toujours éveillé
en nous une sincère admiration.
Votre compétence et votre goût du travail bien accompli
nous ont marqué à jamais.
Nous vous prions de trouver ici l'expression de notre
profond respect.

A NOTRE MAITRE ET JUGE
Monsieur le Professeur Agrégé Ibrahima Pierre NDIAYE
Lors de notre séjour à la Clinique de Neurologie,
nous avons été frappée par la rigueur de votre
raisonnement et l'étendue de vos connaissances médicales.
Nous vous remercions d'avoir accepté d'être parmi les
membres de notre jury.
Puisse ce travail !tre l'occasion de vous exprimer
notre reconnaissance pour la sollicitude que vous nous avez
toujours témoignée.
· ,
A NOTRE JUGE
Monsieur le Professeur Abdou SANOKHO
Nous n'avons pas eu l'honneur d'être votre interne.
Nous avons toujours apprécié votre simplicité, votre
constante disponibilité, lors de notre stage à la
Clinique de Pédiatrie.
Nous tenons à vous exprimer nos sincères remerciements.

" Par délibération la Faculté a arrêté que les opinions
émises dans les dissertations qui lui seront présentées, doivent
être considérées comme propres à leurs auteurs et qu'elle n'entend
leur donner aucune approbation ni improbation "

~----_._---_ .. _-----
1 NTR0 DUC T ION
************
Les maladies diarrhéiques posent un véritable problème de
santé publique à l'échelle mondiale, et, singulièrement dans les pays du
Tiers-Monde.
La tranche de 0 à 5 ans semble être la plus touchée par ce
fléau,qui figure ains~parmi les premières causes de décès dans les pays
en voie de développemen~ avec des taux de mortalité cumulatifs de 25 - 40 %.
Au Sénégal en 1979, leur incidence était estimée à 125 %0.
Différentes études faites récemment montrent des pourcentages variant
entre 141 %0 et 400 %0 seloh le~ régions. La mortalité est aussi estimée
de 29,4 %0 à 75,6 %0 selon la tranche d'âge considérée. La situation est
plus grave dans les formations hospitalières où le taux de mortalité est
estimé à 104 %0.
D'étiologies diverses, de manifestations cliniques variées,
la diarrhée entratne toujours les mêmes conséquences et complications que
sont :
1°/
La déshydratation: conséquence immédiate la plus spectacu-
laire, la plus grave, responsable à elle seule de 40 % ou
plus des décès.
2°/
La malnutrition à plus ou moins long terme, favorisant
de nouveaux épisodes diarrhéiques, s'aggravant à chacun
d'eux. Il se crée ainsi un cercle vicieux souvent fatal à
l'enfant.

- 2 -
Les débats suscités par cet épineux problème de santé publique
ont fait apparaître la réhydratation par voie orale,comme un traitement de
choix des diarrhées aiguës, parce que peu onéreuse et applicable dans les
conditions mêmes les plus défavorables. Aussi, cette méthode empirique a
largement été utilisée ces dernières années.
Dans ce présent travail, nous vous proposons une expérience
dakaroise de la réhydratation par voie orale. Notre étude sera toutefois
précédée d'un rappel physiopathologique, étiologique et thérapeutique dans
lequel nous insisterons surtout sur les conceptions actuelles des diarrhées •
. ,

PRO BLE MES
P0 SES
PAR
LA
DIA RRHEE: ACQ U1 S 1 T ION S
RECENTES .

- 4 -
PROBLEMES ETIOLOGIQUES DES DIARRHEES AIGUES
*-*-*-*-*-*-*-*-*
Jusqu'à ces dernières années, l'étiologie d'un grand nombre de
diarrhées était méconnue. Elles étaient alors baptisées "diarrhées aiguës
indifférenciées".
Des travaux récents ont permis des progrès spectaculairesJnon
seulement sur leur étiologie,mais aussi sur leur physiopathologie. De nou-
veaux ag~nts tels les virus sont pris en compte ; des agents bactériens
tels les Escherichia CoZi habi tuellement considérés Comme commensaux des
voies digestives, ont été reconnus comme cause de diarrhée aiguë par acqui-
sition de caractères de pathogénicitê. En fait, la liste des agents respon-
sables de diarrhée aiguë de l'enfant ne cesse de s'allonger. Deux contextes
étiologiques sont à distinguer :
- diarrhée entérale,
- diarrhée parentérale.
1 -
LES DIARRHEES ENTERALES
Elles résultent de la contamination directe
du tube digestif
par des agents bactériens, viraux ou parasitaires.
1 •1
~S BACTERIENS
1.1.1
ENTEROBACTERIES( 52 - 57 - 58 - 60 )
Il s'agit d'une famille définie par les caractères suivants :
bacilles Gram négatif, mobiles avec une ciliature péritriche, ou immobiles
et non sporulés. Ces germes sont aerobie-anaerobies facultatifs et cultivent

- 5 -
sur milieux ordinaires. Ils fermentent le glucose avec ou sans production
de gaz, possèdent une nitrate réductase et sont dépourvus d'oxydase.
Le nom d'entérobacterie a été donné à cette famille parce que la
plupart des membres qui la composent sont hôtes du tube digestif.
Les entérobacteries reconnues actuellement comme responsables
de gastroentérites sont: ShigeLLa - Escherichia CoLi - SaùnoneLLa 7 Yersinia
enterocoUtica.'
1.1.1.1
~~f~~ff~ (22 - 59 - 91)
Elles ont été décrites la première fois par CHANTEMESSE et
WIDAL après isolement dans des selles de malades ayant présenté un syndrome
dysentérique. Elles furent ensuite identifiées par SHIGA en 1899 au Japon.
ELles sont une cause indiscutée de gastroentérites de l'enfant
et de l' adul te : il n'existe pas de porteurs sains de ShigeUa.'
Le genre
ShigeL ra comprend quatre sous-groupes différenciés sur
la base de caractères biochimiques et antigéniques :
- sous-groupe A
ShigeLLa dysenteriae.
- sous-groupe B
ShigeLLa fLexneri.
- sous-groupe C
ShigeL La boydii.
- sous-groupe D
ShigeUa sonnei.'
Selon CHAMPSAUR et coll. en France, 80 % des shigelles isolées
sont des ShigeUa sonnei. Au Sénégal, ShigeUa fLexneri est l'espèce la
plus fréquemment isolée (69,4 %). (22)
Le surpeuplement et les conditions sanitaires défectueuses
favorisent la maladie j cependant, elles seules ne résument pas l'épidémio-
logie.

- 6 -
L'affection est endémoépidémique. Le réservoir principal du germe
est le tube digestif humain. La transmission est directe sans hôte intermé-
diaire. On a cependant rapporté de rares épidémies d'origine hydrique, voire
de transmission par les mouches.
Les Shigelloses sont de répartition mondiale surtout fréquentes
dans le Sud-Est Asiatique, en Afrique du Nord, en Afrique Noire, mais assez
rares en Europe et aux U.S.A.
La maladie affecte surtout les enfants de 1 à 4 ans et se mani-
feste par le classique syndrome dysentérique avec fièvre.
Depuis moins d'une décennie, il est clairement apparu que plusieurs
espèces d'E. CoLi sont à l'origine de diarrhées aiguës infantiles. Il s'agit
des E. CoLi entéropathogènes (ECEP), des E. CoLi entérotoxinogènes (ECET) et
des E. CoLi entéroinvasifs (ECEI).
- E. CoLi entéropathogènes (ECEP)
Connus de très longue date, ils ont été incriminés dans l'étiologie
de diarrhées de l'enfant pour la première fois en 1885. Bien que de nombreux
chercheurs aient travaillé sur l'identification des E. CoLi durant les années
1920 - 1930, des progrès significatifs n'ont été réalisés qu'en 1940, quand
KAUFMANN met au point une méthode de typage sérologique des E. CoLi.
En 1943, un sérotype particulier des E. CoLi est identifié dans les selles
d'enfants hospitalisés au cours d'une épidémie de diarrhées.
De nombreuses autres diarrhées infantiles associées à d'autres sérotypes de
E. CoLi furent ensuite décrites. C'est enfin dans les années 1950 que les
méthodes sérologiques de typage des antigènes somatiques et flagellaires
permirent de décrire 16 sérotypes d'ECEP.
La plupart des gastroentérites à ECEP surviennent sous forme
d'épidémie à extension rapide dans les collectivités de nourrissons
(crèches, pédiatrie •••• ).
)

- 7 -
Les ECEP ne jouent pratiquement aucun rôle au-delà de 2 ans,
cela probablement en raison de l'évolution de la flore digestive et de
l'accroissement des moyens de défense.
Pour la plupart des sérotypes entéropathogènes classiques,
identifiés par séro-agglutination, la réalité du pouvoir pathogène est
."
fondée sur des études épidémiologiques : apparition de la diarrhée et
diffusion du même sérotype et de la diarrhée chez les enfants
Le profil épidémiologique des ECEP n'est pas encore défini dans
nos pays.
- E." CoU entéroinvasifs (ECEr)
En 1967 au Japon, la culture de selles de patients ayant présenté
un tableau clinique évoquant une dysenterie bacillaire, a abouti à l'isolement
de souches d'E. CoLi sérotypiquement différents
des ECEP. Ces souches
appartiennent à un groupe limité et défin~ de sérotypes. En outre, ils
possèdent des antigènes communs avec les Shige1,1,a.'
On les a dénommé E.' CoU invasifs, du fait de leur aptitude à
pénétrer la muqueuse intestinale et à y développer des lésions rappelant
celles des ShigeLLa. Nous reviendrons sur ce point dans le chapitre de
physiopathologie.
- E. CoU entérotoxinogènes (ECET)
Enfin plus récemment, des E. CoLi n'appartenant ni à des séro-
types entéropathogènes, ni à des sérotypes invasifs, ont été isolés dans
des selles lors d'épidémies de diarrhée aiguë chez des voyageurs en pays
chauds. Ce syndrome
a été dénommé "Tourista".

- 8 -
Les ECET ont été retrouvés en régions tempérées lors d'épisodes
diarrhéiques de sévérité modérée, ou de syndrome simulant un choléra.
Il a été démontré que ces E. CoLi ont la propriété de se fixer
lors du transit sur toute la hauteur du grèle grâce à leur pili ou fimbrae
ou "facteur de colonisation". Par ailleurs, ils sont producteurs d'une
toxine qui provoque une diarrhée cholériforme.
Les ECET de connaissance récente sont difficiles à rechercher
actuellement en routine. Leur fréquence est certainement sous estimée.
1.1.1.3
SaLmoneLLa (25 - 43 - 60)
De répartition mondiale, les SaLmoneLLa sont responsables
d'infections qui surviennent sous forme d'épidémies ou de cas sporadiques.
Dans les pays du Tiers-Monde, les Salmonelloses sont plutôt endémoépidémiques.
Sur le plan clinique, on distingue classiquement
les Salmonelloses majeures (fièvre typhoïde et paratyphoïde)
dues à S. t7jphi et '"S. paI'atyphi A, B, C.
- les Salmonelloses mineures réalisant une symptomatologie
variée
(gastroentérite, intoxication alimentair~ peu grave chez l'adulte,
mais qui chez l'enfant
peut
rapidement aboutir à une déshydratation
aiguë. Par ailleurs, d'autres localisations peuvent être retrouvées ( LCR -
Urines, etc ••• ).
Les nombreux sérotypes responsables de ces gastroentérites à
SaLmoneLLa sont antigéniquement résistants et sont porteurs de plasmides
de résistance aux antibiotiques.

- 9 -
1.1.1.4
Yersinia enterocolitica (6 - 73)
Y~r5~nia enterocolitica est retrouvé avec une fréquence croissante
dans les diarrhées aiguës aussi bien en Europe qu'en Amérique du Nord. En
Afrique par contre, ce germe n'est connu que dans peu de pays et n'a pas
encore été isolé au Sénégal.
L'affection atteint surtout les enfants au cours des trois
premières années. Bien que le germe ait été isolé ~ de nombreux animaux
sauvages et domestiques, la contamination interhumaine est la plus fréquente,
responsable d'épidémies familiales.
Chez l'enfant, l'affection prend le plus souvent l'aspect d'une
gastroentérite aiguë d'allure banale. Cependant, des douleurs abdominales,
une fièvre élevée parfois responsable de convulsions, et la présence dans
les selles de mucus et de sang sont fréquentes.
La guérison est habituellement rapide, cependant les auteurs
insistent sur le portage prolongé des germes dans les selles.
1.1.2
LES VIBRIONACEAE (32 - 52 - 57 - 58)
Les Vioricnaceae représentent une large famille formée d'espèces
bactériennes apparentes qui peuvent être rassemblées en cinq genres sur la
base de leurs caractères morphologiques et biochimiques
les genres Vibrio,
Pleisomonas, Aeromonas, Photobacterium et Lucibacterium.'
Ils se définissent par les caractères suivants : bacilles Gram
négatif mobiles grâce à une ciliature polaire ou mixte, ou immobiles, aérObie-
anaerobies facultatifs. Ils croissent sur milieux ordinaires, réduisent les
nitrates en nitrites, donnent une réaction oxydase (+) et dégradent les
glucides par métabolisme fermentatif.
Parmi eux sont reconnus responsables de diarrhée, les genres
Vib~:'oJ PLe~somonasJ Aeromonas.

- 10 -
La septième pandémie de choléra qui a débuté il y a vingt ans
en Indonésie et qui sévit encore de nos jours, a suscité des recherches
multiples ces deux dernières décades. Elles ont abouti à une meilleure
connaissance aussi bien sur
le choléra
que sur toutes les diarrhées
aiguës.
L'O.M.S. 01) décrit ainsi différents sous-groupes
-Vibrio choterae sous-groupe 01 : vibrion cholérique historique.
- Vibrio choterae sous-groupe 01 atypique isolé d'eaux d'égouts
et de pluies mais aussi chez l'homme lors d'affections extra-intestinales
... " -
"
~
(cholécysti te, plaies traurnatique~1..__
.
/
'''..
/ .
- Vibrio choterae,; ri{,~ .9.1, ou v\\bripn non agglutinable responsable
"
,"----:_,,/ f;'
. "
d'épidémies ou de cas sporadiq4es d~~~~~o~~érites avec diarrhée, nausées,
,
!
vomissements, quelquefois sont associé~f~~vre et douleurs abdominales.
~" - - .. -,"
1..;:.4,-:'-'
- Vibrio paI'ahemotyticùlJlIl,d_~it pour la première fois en 1951 au
Japon à la suite d'épidémies d'intoxications alimentaires chez des populations
ayant consommé de la chair crue de poisson.
En Afrique, les premiers cas de gastroentérites à Viàrio paI'ahémo-
tyticus ont été observés au Togo au décours de l'épidémie de choléra de 1972.
Puis des cas ont été isolés au Sénégal en 1980 : ils sont incriminés dans 2 %
de l'ensemble des diarrhées observées au C.H.U. de Dakar mais semblent être
l'apanage des adultes.
- Vibrio
F ou Vibrio EF6 de découverte plus récente [ 1976 au
Bengladesh J. Les caractéristiques cliniques et épidémiologiques restent
encore peu claires.

1
1
1
SOUS-GROUPES
DISTRIBUTION
1
TRANSMISSION
1 MECANISME PATHOGENIQUE
INCUBATION
1
1
1 DOMINANT
1
.

- Inde
1
1
Entérotoxine
.
1
Vl,brl,o aho1,erae 01
- Bengladesh
Eau
1 ~ D'

1 - 5 Jours
1 1
.
- ,
1arr
e aqueuse
f
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _-+-
q
-_A_r_1_u_e_____
1
1
1
.
.
Ubiquitaire
1 .
1
Vl,brl,o aho1,erae 01
( M ' d ' t '
E
1
Pas de product1on
1
.
e 1 erranee -
au
1 "
-
atyp1que
Inde _ U.S.A.)
1
d enterotox1ne
1
- - - - - + - - - - - - - - - - 1
1
Certains aliments/Pomme 1
E t '
t
.
1


1
n ero OX1ne
Vl,b~l,o aho1,eraenon 01
de terre - Oeufs -
__,
D'

1
ou
Ubiquitaire
Asperges.
1 --?
1arr
e
1
15 - 24 h
Vibrio non agglutinable
1
1
Fruits de mer
1
1
J
~.
1
1
Tableau I
: Caractéristiques des sous-groupes du Vibrio.'

- 12 -
Ces organismes ont été considérés comme agents pathogène3 de
gastroentérites à la suite de leur isolement chez des patients atteints de
diarrhée aiguë. Ils peuvent cependant être retrouvés chez 3 % d'individus
bien portants. Il s'agit de bactéries entérotoxinogènes.
1.1.2.3
PLeisomonas
De distribution mondiale, ils sont surtout retrouvés dans les
zones tropicales et sub-tropicales.
1.1.3
CAMPYLOBACTER
Depuis quelques années, l'acquisition de techniques particulières
de culture des selles a démontré le rôle de CampyLobacter jejuni dans les
gastroentérites infantiles. Il est retrouvé dans certains pays dans 5 - 13 %
des cas de diarrhées.
Il s'agit de bacteries de forme incurvée ouhélicoïdale~à Gram
négatif. très mobiles grâce à une ciliature polaire. ayant été pendant longtemps
confondue aux "Vibrio".' Ils se différencient d'eux par leur physiologie 'et
leur structure génétique.
La contamination peut être d'origine humaine mais peut provenir
d'animaux ou de produits d'origine animale (lait - viande) voire de l'eau.
C'est une affection répandue dans le monde. CampyZobacter jejuni
est responsable de diarrhée aqueuse habituellement sanglante avec douleurs
abdominales pouvant simuler un tableau chirurgical. La déshydratation est
rare. Ce tableau cède en général au bout de deux à cinq jours mais les rechutes
sont possibles.

- 13 -
Pour de nombreux auteurs, le pouvoir pathogène de C. jejuni
tient d'un processus invasif bien que l'action d'une éventuelle entérotoxine
ne soit pas écartée.
1.1. 4
STAPHYLOCOCCUS AUREUS (52 -
57 -
58)
Cocci Gram positif en amas, ils peuvent être isolés dans les
selles de 20 % des nourrissons sains apparaissant ainsi comme des hôtes
normaux du tractus gastrointestinal. On ne leur reconnaît aucune signification
pathologique en dehors de :
- l'entérocolite staphylococcique du nourrisson (et de l'adulte)
qui semble être le fait de la suppression sous l'action d'antimicrobiens
(antibiotiques) de la flore microbienne normale et la prolifération du staphy-
locoque dans la lumière intestinale en culture pure.
Il s'agit d'un tableau le plus souvent dramatique avec diarrhée
aqueuse, fièvre, vomissements, nausées, ballonnement abdominal, troubles de
la conscience, choc et déshydratation.
La mort y est assez fréquente.
- l'intoxication a~imentaire assez fréquente
elle est due à
l'ingestion d'une entérotoxine préformée dans l'aliment.
1.1.5
AUTRES GERMES (52 -
57 -
58)
De même,CZostridium Perfringens
et BaciZZU8 Cereus sont respon-
sables d'intoxication alimentaire collective par production d'entérotoxine.

- 14 -
1.2 AGENTS VIRAUX (6 - 52 - 72 - 79)
L'étiologie virale des gastroentérites aiguës non bactériennes
a été suspectée tôt dans les années 1940.
Déjà, LIGHT et HODES en 1943 rapportaient la transmission
d'agents filtrables à des veaux. Ces agents provenaient de selles obtenues
lors d'une épidémie de diarrhée ayant éclaté dans une crèche à Baltimore
(Maryland). De nombreux essais furent tentés en vue de l'identification de
ces agents. Ce n'est qu'en 1972 à la suite d'une épidémie de diarrhée aiguë
non bactérienne dans une école à Norwak, que l'agent de Norwak fut isolé.
DOLIN et collaborateurs révélèrent que cet agent avait une taille probable-
ment inférieure à 36nm
sur la base de procédés de filtration et sa résistance
à l'éther, aux acides et à la chaleur.
Enfin en 1973 et 1974, diverses recherches rapportèrent l'iden-
tification d'un agent ressemblant à un réovirus Comme responsable de cas
sporadiques de gastroentérites aiguës infantiles (BISHOP et coll. en 1973 à
Melbourne - FLEWETT et coll. à Birmingham -
KAPIKIAN et coll.).
Ce virus apparenté morphologiquement à la famille des réovirus
a été dénommé de plusieurs façons : Reolike-virus, IGV (Infantile Gastro-
entérites Virus), Duovirus et enfin Rotavirus. C'est ce dernier nom qui a
été retenu.
Il s'agit d'une particule sphérique de 62 à 68 nm de dia-
mètre; virus à ARN composé d'un core central hexagonal et d'une double
capside.
Les rotavirus de veau et de singe peuvent être cultivés contrai-
rement au virus humain. Ils présentent une antigénicité croisée avec le virus
humain permettant la réalisation de tests sérologiques impossibles autrement.
Très récemment, WYATT et KAPIKIAN ont réussi à cultiver un rotavirus type 2.

- 15 -
Il semble que la majorité des diarrhées du nourrisson et de
l'enfant soit due au rotavîrus humain.
Leur symptomatologie particulière devrait permettre de les
soupçonner : après une incubation de 24 à 48 heures, le début est brutal
avec nausées, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales. La fièvre est
présente mais modérée. Les troubles digestifs peuvent entraîner une déshy-
dratation sévère et les évolutions fatales ne sont pas exceptionnelles.
Les manifestations respiratoires précèdent les signes gastro-intestinaux
dans 20 à 50 % des cas.
D'autres virus: Echovirus - Virus Coxsackie ont été incriminés
comme de possibles agents responsables de gastroentérites.
1.3
AGENTS PARASITAIRES (2 - 39 - 48 - 53 - 81)
Nous insisterons surtout sur
1.3.1
L'AMIBIASE: affection cosmopolite due à la localisation
au niveau du colon de l'amibe dysentérique pathogène Entamoeba histoLytica
histoLytica.
L'homme s'infeste en avalant les kystes apportés par les aliments,
l'eau ou les mains sales; le dékystement et le développement se font au
niveau de l'intestin.
L'infection amibienne peut être asymptomatique ou se manifester
par la classique dysenterie amibienne avec évacuations anormales (glaire,
pus, sang, débris muqueux), épreintes, faux-besoins, ténesmes et altération
de l'état général.

- 16 -
1.3.2
LES GIARDIASES paraissant d'une extrême fréquence dans
tous les pays.
Il s'agit d'un protozoaire flagellé pouvant être à l'origine
de diarrhées sans gravité chez l'enfant eutrophique mais qui peut aggraver
de façon inquiétante, l'état d'un enfant malnutri.
1..3.3
ASCARIDIASE
Affection cosmopolite se transmettant surtout par la
terre. Elle atteint de préférence les enfants et est extraordinairement
abondante dans nos régions.
1.3.4
TRICHOCEPHALOSE
Affection cosmopolite très fréquente due à Trichuris Trichura
(Némathelminthe). Dans les régions chaudes, le pourcentage d'infestation
peut atteindre 90 % de la population.
La trichocéphalose passe le plus souvent inaperçue et est décou-
verte de façon fortuite. Ce n'est que dans les cas d'infestations massives
que l'on a décrit des troubles digestifs avec diarrhée, douleurs, tenesme
pouvant faire penser à une dysenterie.
Nous citerons d'autres parasites pouvant être l'origine de
diarrhée.
- Ankylostomes: métazoaires, némathelminthes. Voie d'infestation
transcutanée par les larves. La diarrhée est constante dans les localisations
duodénales.

- 17 -
- Strongytotdes stercoratiB : métazoaire, némathelminthe. La
voie d'infestation est transcutanée comme pour l'ankylostome.
- Trichomonas intestinaUs.
protozoaires, flagellés, parasites
du gros intestin.
- Taenias
métazoaires, plathelminthes. Il s'agi t de Taenia
saginata - Taenia soUum - Bymenotepis nana. Aux troubles digestifs avec
inappétence, alternance de diarrhée, constipation, s'associent des troubles
variés (neurologiques, psychiques, cardiovasculaires, respiratoires •••••• ).
Il -
LES DIARRHEES PARENTERALES (6 - 95)
L'on ne saurait terminer ce chapitre sans mentionner les diar-
rhées parentérales.
Les infections les plus fréquemment incriminées sont les infec-
tions des voies respiratoires supérieures avec en tête les rhinopharyngites,
les otites moyennes suppurées, mais aussi les infections bronchopulmonaires,
urinaires, méningées - un accès palustre en zone tropicale. La responsabilité
de l'infection parentérale repose sur la regression de la diarrhée après
traitement de l'infection supposée responsable
La part de responsabilité des différents facteurs n'est pas
toujours facile à préciser; en effet, devant l'association d'une affection
parentérale et entérale, l'association d'une étiologie microbienne et virale,
l'appréciation de la responsabilité de l'un ou l'autre facteur est souvent
difficile.

- 18 -
PROBLEMES PHYSIOPATHOLOGIQUES DES DIARRHEES AIGUES
ET LEURS CONSEQUENCES
-*-*-*-*-*-*-*-
Ces trois dernières décades, les travaux sur les diarrhées
aiguës de l'enfant (et de l'adulte) nous ont apporté d'importantes connaissan-
ces sur la physiologie des liquides du corps et de l'intestin, leur pertur-
bation et leur traitement en particulier.
Ces nouvelles données ont surtout permis l'adoption d'une atti-
tude thérapeutique plus rationnelle, plus cohérente.
Ainsi, deux grands groupes physiopathologiques sont à distinguer
- la diarrhée due à une contamination directe du tube digestif
diarrhée-maladie.
la diarrhée associée à une affection extradigestive
diarrhée-symptôme.
Avant d'aborder la physiopathologie à proprement parler, nous
ferons un rappel rapide de la physiologie normale de l'intestin.
1 -
PHYSIOLOGIE DE L'INTESTIN
Le flux intestinal, c'est-à-dire la quantité d'eau entrant dans
l'intestin chaque jour, est important: il est presque égal - et chez le
nourrisson sans doute très supérieur - à la moitié des liquides extracellu-
laires de l'organisme. Le flux hydrique est constitué par l'eau alimentaire

- 19 -
et les sécrétions digestives (salivaires, gastriques, biliaires, pancréati-
ques, intestinales). La majeure partie de cette eau est réabsorbée, surtout
au niveau du jéjunum et de l'iléon, en quantité plus faible au niveau du
colon. A l'état normal, la quantité d'eau éliminée par les selles est minime.
1 .1
ABSORPITON INTESTINALE
L'absorption intestinale de l'eau est un phénomène passif qui
suit les mouvements du sodium.
Le sodium est quant à lui absorbé activement par les cellules
épithéliales du jéjunum et de l'iléon. Il pénètre par la cellule à travers
la membrane apicale, par diffusion passive, et par des processus couplant le
mouvement de Na, soit à des non électrolytes (glucose, acides aminés), soit
à l'ion Cl. Ce système est inhibé par l'AMP cyclique.
- le Na est aussi expulsé de façon passive dans l'espace inter-
cellulaire où il élève l'osmolarite de ce compartiment relativement réduit,
ce qui provoque un flux d'eau de la lumière intestinale à l'espace intercellu-
laire puis vers le sang.
- Il existe en outre un transport Na+, K- sous la dépendance-
d'une ATPase localisée à la membrane baso-latérale, responsable d'un "transfert
orienté" lumière intestinale - sang.
PENETRATION COUPLEE Na - GLUCOSE: l'addition de glucose aux solutions présen-
tes dans la lumière intestinale stimule l'absorption du Na et de l'eau
jusqu'à un niveau trois fois supérieur au niveau de base. Ceci est dû au
processus de pénétration couplée Na -Glucose et au flux d'eau qui s'ensuit
entre les cellules et à travers celles-ci. Cette augmentation du Na et de
l'eau par l'intermédiaire du glucose constitue le principe de base de la
composition de la solution des sels de réhydratation orale.

- 20 -
Cellules épithéliales
1 Lumière intestinale 1
de l'intestin
1 Capillaire 1
Cellules des villosités
Na+
Absorption
simple
Absorption
couplée
Glucose
ou AA
Diffusion passive
Na+
Absorption
~~
ecspace intercellulaire
couplée
Anion
membrane apicale
iiGe- Zonula
Figure
l
Processus d'absorption et de sécrétion du
Na+ et du Cl- dans l'épithélium intestinal.

- 21 -
1 .2
SECRETION INTESTINALE
On peut se représenter le processus sécrétoire comme étant
l'inverse de l'absorption.
Divers stimuli sécrétoires, par l'intermédiaire de messagers
intracellulaires tels les nucléotides cycliques et le calci~ augmentent
la perméabilité de la membrane apicale des cellules des cryptes au chlore,
permettant à celui-ci d'être "sécrété". Ce mouvement du Cl et du Na qui
l'accompagne crée un flux d'eau dans le sen~ sang - lumière.
Il -
PHYSIOPATHOLOGIE DE LA DIARRHEE-MALADIE
Divers agents pathogènes peuvent contaminer le tube digestif :
(bactéries, virus pathogènes ou parasites) et être à l'origine de diarrhée.
Alors que les processus physiopathologiques par lesquels la
plupart des bactéries occasionnent une diarrhée sont connus, beaucoup de
points imprécis subsistent pour les virus et parasites.
2.1
DIARRHEES BACTERIENNES (5 - 6 - 8 - 9 - 19 - 31 - 37)
Trois facteurs isolés ou associés sont retrouvés à l'origine
de la diarrhée selon les germes en cause :
- un envahissement pariétal de la muqueuse par les bactéries.
- une atteinte de la paroi intestinale par différentes toxines
microbiennes.
- le rôle favorisant des défaillances immunitaires.

- 22 -
Plusieurs auteurs définissent ainsi, trois groupes physiopatho-
logique~~suivant l'interaction avec la muqueuse intestinale et le mécanisme
de la diarrhée (cf Tableau 1).
BASTIN et coll. insistent sur le caractère quelque peu schéma-
tique de cette division : certains micro-organismes pouvant associer deux
mécanismes à la fois. Elle a cependant l'avantage de retrouver la classique
distinction entre syndrome entérique où le germe agit selon le mode toxinique
et syndrome dysentérique où le germe est invasif.
1
INTERACTION AVEC
GROUPE
BACTERIE
LOCALISATION
MECANISME D'ACTION
MUQUEUSE INTESTINALE
1
_ _ _----,1--
+-
1
1
V.' cho'Lerae
Adhésion sans invasion
Grêle
Production d'enté- 1
E.' CoU toxi-
muqueuse.
rotoxine stimulant
l
1
nogènes.
la sécrétion du
1
grêle.
1
- - - - - + - - - - - - ' - - - - - - - - - - - - - - + - - - - = - - - - - + - -
1
1
Shige'LZa
Pénétration et multi-
Grêle puis
Destruction avec
1
II
E.' CoU inva-
plication intraépithé-
colon essen-
ulcération muqueuse 1
sifs
Hale.
tiellement
1
- - - - + - - - - - ' - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1
1
Sa Zmone Ua
Traversée épithéliale
Grêle et
Réaction inflamma- 1
III
sans destruction
colon
toire sous-muqueuse 1
muqueuse.
1
_ _ _....l...-
.....!...-
- ' - -
....l...-
I
Tableau II
Physiopathologie des diarrhées bactérienne~

- 23 -
2.1.1
MODE INVASIF
Introduites par l'alimentation, elles franchissent l'acidité
gastrique et parviennent ainsi au niveau du colon où elles adhèrent à la
muqueuse. A ce niveau, elles pénètrent l'épithélium colique, s'y multi-
plient, détruisent les cellules infectées et entraînent une réaction
inflammatoire avec ulcération. Il s'ensuit une nécrose qui atteint la
muscularis mucosae entraînant des pertes de substances plus ou moins pro-
fondes: c'est le classique syndrome dysenterique.
Au laboratoire, certains tests peuvent mettre en évidence ce
mécanisme
In vitro
la pénétration cellulaire peut être démontrée par
l'ensemencement d'une culture cellulaire
(cellules Hela).
In vivo
par l'inoculation d'une suspension microbienne dans
le sac conjonctival du cobaye,
c'est le test de SERENY décrit en 1955i ou
par l'examen anatomopathologique des cellules épithéliales de l'intestin
après infestation par voie orale du cobaye ou du lapin.
Bien que l'action pathogène des shigelles soit surtout due à
leurs propriétés invasives, certaines espèces sont douées d'un pouvoir
toxinique. Nous les verrons dans le chapitre des germes toxiniques.
2.1.1.2
Q~_~~~è~~~~~~_~~l~~~~ll~~de sérotypes variés,
mais différentes des bacilles typhiques et paratyphiques,peuvent être
responsables de gastroentérites dont le mécanisme peut être analogue mais
non superposable à celui des Shigelles. Elles s'attachent à la muqueuse
intestinale et pénètrent les cellules épithéliales, passent à travers
elles et vont s'attacher au niveau de la lamina Propia. Elles se multiplient
à ce niveau provoquant ainsi un afflux de granulocytes et de macrophages.

- 24 -
Ces macrophages phagocytent la bacterie sans toujours la
détruire même en présence d'antibiotiques. Ce phénomène pourrait être
à l'origine du portage parfois prolongé de germes après gastroentérite
à Salmonelles surtout chez les nouveau-nés.
2.1.1.3
~~~!~i~~_~~~~!~~~_~~~sch~i~~i~~~~ipossédant
des communautés antigéniques avec les Shigelles agissent aussi sous le mode
invasif: il s'agit d'E'CoLi
invasifs ayant un pouvoir analogue à celui
des Shigelles et étant responsables de syndrome dysenterique. (1)
Ce processus physiopathologique dit "Shigella-like" serait
assez rarement en cause dans les diarrhées infantiles selon GUERRANT et
coll. cité par GRENIER (40).
2.1.1.4
~~~~!~~~_~~~~~~ agiraient sous ce mode. Nous
citerons parmi eux:
- CampyLobacter jejuni,
- Yersinia enteroLitica.
2.1.2
MODE TOXIQUE
Le mécanisme d'action par lequel agissent les germes toxinogènes
est très différent de celui décrit précédemment. Le modèle en est celui du
Vibrio cho Lerae
I l s'attache spécifiquement à la surface de l'épithélium où
il se multiplie: cet épithélium n'est l'objet d'aucun envahissement micro-
bien. Au contact de cette muqueuse, le germe sécrète une exotoxine respon-
sable de perturbations hydro-électrolytiques importantes.

-
25 -
Cette toxine est une protéine thermolabil~ de poids moléculaire
modéré, formée de deux parties : la sous-unité H
la sous-unité L.
Elle se fixe au niveau de récepteurs spécifiques membranaires
semble-t-il grâce à l'action de la sous-unité L.
La sous-unité H provoquerait quant à elle les phénomènes patho-
logiques: l'action de la toxine se traduit ainsi par une augmentation de
la synthèse de l'AMP cyclique. Cet AMP cyclique produit en excès inverse le
fonctionnement des pompes à sodium membranaires créant ainsi une excrétion
accrue d'eau, de chlore, d'ions (Na*, K~. Cette fuite importante dépasse
les capacités de réabsorption des cellules intestinales expliquant la diarrhée
profuse et les déséquilibres hydroélectrolytiques.
Ils produisent une toxine responsable d'une diarrhée dite
cholera-like. Ils s'attachent à la muqueuse du grêle proximal grâce à leur
fimbriae ou facteurs de colonisation.
Ils sécrètent ainsi deux types de toxines
- une toxine thermolabile LT semblable à la toxine cholérique
- une toxine thermostable ST
- souvent les deux.
La toxine LT comme la toxine cholérique après s'être fixée sur
un site récepteur spécifique de l'entérocyte - qui semble différent de celui
de la toxine cholérique - induit le syndrome diarrhéique par stimulation de
l'adénylcyclase. L'absorption du sodium et de l'eau n'est pas modifiée mais
la sécrétion de l'eau et du sodium est augmentée.

- 26 - .
Cette toxine peut être détectée in vitro sur culture de cellules
sensibles (cellules surrénales YI) et in vivo par le test de l'anse ligatu- •
rée.
La toxine ST
à
plus faible poids moléculair~non antigénique,
est
moins bien connue: elle agirait sur la sécrétion intestinale en
activant probablement la guanylate cyclase.

- 27 -

Fixation
;---~Fimbriae = facteur
de colonisation
(CFA)
~~----Récepteur
:
ganglioside
(GM1)
Production de toxine
Toxine LT,
sous-unité B
reconnaît le
récepteur GMI.

Action de la toxine
Toxine LT sous-unité A
à activité biologique,
pénètre seule, entraînant
~rtie de Na+ et "20.
Na+
Figure
II
Mécanisme de diarrhée par une bacterie
entérotoxinogène.
Exemple : E. CoLi entérotoxique.
Selon CHAMPSAUR et Coll. (19)

- 28 -
Sous-unité
Toxine
Sous-unité
Na+
Sécrétion
active
stimulée
Diffusion passive
diminuée .
<--
Absorption
inchangée
Glucose
ou AA.
FigureIII: Mode d'action des entérotoxines agissant
par activateur de l'adenyl-cyclase : toxine LT
d'E. CoLi. toxine cholérique. Modifications
au cours de la diarrhée.
Selon CHAMPSAUR H•• GOLDSZMIDT D. et
BACH Ch. (19)

- 29 -
Certaines espèces de Shigelles peuvent sécréter une toxine
il s'agit d'une exotoxine de nature polysaccharidique qui possède des
propriétés cytotoxiques pouvant être mises en évidence in vitro (culture
cellulaire) et in vivo (chez l'animal).
Cette toxine a des propriétés biologiques proches de celles
de la toxine cholérique mais contrairement à cette dernière, sa production
se fait en position intracellulaire par des germes invasifs.
Il semble que c'est l'espèce la plus virulente responsable des
formes les plus graves de dysenterie bacillaire qui la libère.
2.1.2.4
SaLmoneLLes
Les Salmonelles produisent également une entérotoxine thermolabile
similaire à la toxine cholérique par ses propriétés biologiques et antigéni-
ques.
La diarrhée apparaît ici comme la conséquence non seulement
d'un défaut. de réabsorption hydroélectrolytique au niveau du colon mais
aussi d'une hypersécrétion iléale.
2.1.2.5
Autres germes
Aeromonas
- Vibrio parahemoLyticus
- StaphyLococaus Aureus
Certains Pseudomonas.

- 30 -
2.2 DIARRHEES VIRALES (8 - 19 - 52)
Les diarrhées virales ont beaucoup retenu l'attention des cher-
cheurs ces dernières années. Cependant le mécanisme d'action n'est pas établi
avec certitude.
Les lésions dues aux agents viraux siègent surtout au niveau de
la partie supérieure du grêle. Il n'y a pas d'atteinte gastrique, ni colique.
L'étude des biopsies duodénales chez des nouveau-nés infectés a
montré des anomalies histologiques variables. Les cellules infectées
présentent
- une distorsiort des microvi11osités avec app1atissement vi11o-
sitaire, irrégularité de l'épithélium de surface, hypertrophie des cryptes.
une dilatation du réticulum endop1asmique et des mitochondries.
une augmentation des lysosomes et des corps de Golgi. Les
dissaccharidases (maltase, sucrase, lactase) sont habituellement diminuées
de façon proportionnelle à la sévérité de l'atteinte histologique.
2.3 DIARRHEES PARASITAIRES (2 - 14 - 39 - 48 - 53 - 81)
La pathogénie des diarrhées parasitaires n'est jusqu'à l'heure
actuelle, aussi bien cernée que celle des diarrhées bactériennes ou même
des diarrhées virales. Il est rare de trouver un seul facteur à l'origine
de la diarrhée.
2.3.1
DANS L'AMIBIASE, la diarrhée est due à une invasion muqueuse
à la faveur d'une lésion préexistante. Il s'ensuit une multiplication locale,
inflammation, ulcération ou infiltration cellulaire de la muqueuse responsable
de diarrhée de type exsudatif par déversement de protéines sériques, de sang
et de mucus.

- 31 -
2.3.2
DANS LA GIARDIASE, l'on note des
• modifications de l'activité enzymatique de la bordure en
brosse : carence secondaire en lactase provoquée par une atrophie villeuse
sub-totale •
• modifications de la flore intestinale.
2.3.3
TRICHOCEPHALOSE
La tête du ver atteint une crypte glandulaire, le chorion, la
sous-muqueuse ou la muqueuse, ~ntraînant ainsi des localisations profondes
,
.
avec des réactions inflammatoires de type catarrha~ modérées et circonscrites.;
et des lésions ressemblant à
celles de l'amibiase.
Il Y a une irritation nerveuse, des désordres mécaniques et
physiologiques portant sur la sensibilité, le péristaltisme, les sécrétions,
la réabsorption de l'eau, l'équilibre hydroélectrolytique
III -
PHYSIOPATHOLOGIE DE LA DIARRHEE-SYMPTOME
Les infections parentérales de l'enfant et chez le nourrisson
en particulier peuvent s'accompagner de diarrhée.
Il est souvent difficile d'apprécier la responsabilité de tel
ou tel facteur devant l'association fréquente, infection entérale et paren-
térale, étiologie microbienne et virale.

- 32 -
IV -
DESHYDRATATION (6 - 7 - 27 - 29)
Conséquence grave de la diarrhée puisqu'elle peut mettre
rapidement le pronostic vital en jeu. Elle survient de façon plus ou
moins précoce et peut être observée quelle que soit l'étiologie.
Elle est due à une déperdition hydroélectrolytique résultant
de l'action des germes sur l'épithélium intestinal ou de celle des toxines
émises par les germes.
4.1- LE SECTEUR EXTRACELLULAIRE est le premier à être atteint. La
baisse plus ou moins brutale de ce secteur aboutit à un collapsus plus ou
moins grave.
La contraction du flux vasculaire entraîne à son tour, une
diminution du flux plasmatique rénal source d'une insuffisance rénale
fonctionnelle qui prolongée, peut devenir organique par néphrite inters-
titielle.
4.2
L'ATTEINTE DU SECTEUR INTRACELLULAIRE suit: à ce niveau, la
déperdition hydrique s'associe à une déperdition potassique. Cette dernière
peut être partiellement ou totalement compensée par l'exsudation de potas-
sium des cellules vers le compartiment extracellulaire. Le potassium peut
donc être normal ou même élevé, rarement abaissé du moins au début (7).
SUJET NORMAL
Eau
100 - 200 ml/24 h
Na+
5 mEq/24 h
K+
10 - 20 mEq/24 H
Cl
2 mEq/24 h
Tableau III
Concentration en électrolytes des selles
chez un sujet non diarrhéique.

- 33 -
ENTERITE
CHOLERA
Eau
200 ml/24 h
Plusieurs 1/24 h
Na+
56 mmol/l
101 mmol/l
Cl-
55 mmol/l
92 mmol/l
K+
25 mmol/l
27 mmol/l
HC03
14 mmol/l
32 mmol/l
Tableau IV
Concentration en électrolytes des selles dans la
diarrhée aiguë (entérite - cholera).
v - DENUTRITION - MALNUTRITION (38)
Elle survient à plus ou moins long terme. Elle est le fait de
diarrhée traînante, négligée ou mal traitée.
En fait, plusieurs facteurs associés concourrent à mener l'en-
fant vers cet état :
le bas
niveau de vie avec pauvreté matérielle et sociale -
Insalubrité - Promiscuité.
- la réceptivité particulière, la fréquence des infections -
Surtout une prolifération de bacteries au niveau de l'intestin, provoquant
ainsi une diarrhée chronique qui peut être entrecoupée d'épisodes de diar-
rhée aiguë.
- la perte progressive de l'appetit de l'enfant. Il y.a donc
un déséquilibre entre les apports et les besoins de l'enfant, apparition de
carences spécifiques et progression rapide d'une malnutrition protéino-calo-
rique.

- 34 -
PROBLEMES
THERAPEUTIQUES
DE
LA
DIARRHEE
* *
" )*- *- *
- *
- - *
La voie veineuse constitue certes le moyen le plus efficace
du traitement des déshydratations modérées et sévères. Cependant, elle
ne peut être pratiquée que dans des conditions bien précises: nécessité
de locaux adaptés (hôpital - dispensaire ••• ), nécessité de solutés et de
matériel adéquats relativements coûteux, nécessité d'un personnel qualifié,
nécessité d'une asepsie rigoureuse.
Les limites ainsi citées de la réhydratation par voie veineuse
ont fait que les recherches; en 'vue d'un traitement oral de la diarrhée n'ont
jamais cessé. La possibilité d'une telle thérapeutique dans le cholera, la
plus sévère des diarrhées aiguës aqueuses, a par ailleurs fortement stimulé
les recherches, contribuant ainsi à l'essor de cette technique.
1 -
LA REHYDRATATION PAR VOIE ORALE
1 •1
EVOLtITION DES IDEES
L'idée de réhydrater des malades diarrhéiques, par voie buccale
à l'aide de liquides simples ou complexes ne date pas d'aujourd'hui.
C'est en Grande Bretagne en 1830 qu'elle a été essayée la pre-
mière fois par l'administration de solutions salines. Cependant, il faut
attendre la fin des années quarante et le début des années cinquante pour
que le traitement par voie orale commence à trouver une place parmi les
traitements de la déshydratation: DARROW en 1940 (29) et HARRISON (44)
l'ont recommandé
pour maintenir l'équilibre hydro-électrolytique
après qu'un premier traitement intraveineux ait réalisé la réhydratation ou
comme la première étape de la réalimentation des nourrissons.

- 35 -
C'est seulement vers le milieu des années soixante et plus
précisément en 1964 que PHILIPPS remarque le rôle du glucose sur l'absorp-
tion intestinale de l'eau et du sodium. Suivent alors d'autres observations
(TAYLOR et coll. en 1968 (89) - HIRSCHHORN et coll. en 1968 (46»
qui
montrent que le glucose renforce le mouvement de l'eau et du sodium de la
lumière intestinale vers le sang. Cette observation essentielle pose les
premiers jalons de la nouvelle thérapeutique des maladies diarrhéiques : le
mouvement du glucose qui entraîne avec lui le sodium et l'eau, n'est en
aucune façon altéré dans les maladies diarrhéiques.
De nombreuses études ont par la suite montré que le traitement
par voie orale réduit les pertes nettes de liquides et d'électrolytes et
augmente partout l'absorption. NALIN et coll. (64) l'utilisant chez des
malades cholériques ont pu réduire de 80 % la quantité de liquide à perfuser
1
par rapport aux malades n'ayant eu qu'un traitement intraveineux unique.
A partir de ces observations, est mis au point un traitement
pour le maintien de l'hydratation d'adultes atteints de choléra après un
traitement intraveineux initial. Plus tard, il s'est révélé qu'administrés
rapidement par voie orale, les liquides peuvent réhydrater les malades et
maintenir l'hydratation même dans les cas sévères de choléra.
Le traitement par voie orale sera alors par la suite étendu aux
enfants atteints de choléra, et au cas de diarrhées non spécifiques.
L'une des preuves les plus spectaculaires de l'efficacité de
ce modèle thérapeutique a été donnée lors de l'épidémie de choléra dans les
camps de refugiés au Bengale pendant la guerre du Bangladesh en 1971.

1
- 36 -
r
l
Intestin grêle normal
Ingestion de : sel isotonique
sel isotonique +
r
glucose
1
,
1
1
1
1
t
1
1
__-~r#'.
1
t
1
1
1
f,

Résultat
Absorption modérée de
Absorption accrue de
l'eau et du sodium.
l'eau et du sodium •
,
.
II
-
Diarrhée liquide aiguë
Ingestion de
Rien
sel isotonique
sel isotonique
+ glucose
,
,
1








t


,
,
,
,
•1
,


1
,
,
,
1
1


,

1
,

,
1

f
Résultat:
Diarrhée
La diarrhée s'aggrave
Diarrhée
~
.ij.
~
La déshydratation
La déshydratation
Hydratation
apparaît.
apparaît.
maintenue ou
rectifiée.
Figure IV
Transport du glucose sur l'absorption intestinale
de l'eau et du sodium au niveau de l'intestin normal
et lors d'une diarrhée liquide aiguë.

-
37 -
1.2
SOLtrrIONS DE R. V.O
La méthode de réhydratation orale doit être uniforme et simple
pour qu'elle puisse être pratiquée avec succès aussi bien dans les centres
de santé qu'à domicile. En outre, une solution unique pour tous les âges
est nécessaire pour atteindre un tel but.
1.2.1
SOLUTION DE L'O.M.S.
La solution recommandée par l'O.M.S. est approximativement
isotonique au plasma et contient les éléments suivants :
Chlorure de sodium
3,5 grammes
Bicarbonate de sodium
2,5 grammes
,
Chlorure de potassium
1,5 grammes
Glucose
20 grammes
Eau
1 litre
Ce qui correspond aux concentrations suivantes
Sodium
90 mmol/l
Potassium
20 mmol/l
Chlore
80 mmol/l
Bicarbonate
30 mmol/l
- GLucose
: 110 mmol/l
Cette formule est valable pour tous les groupes d'âge avec
des diarrhées de gravité différente.

- 38 -
1. 2..2
SUBSTRATS DE REMPLACEMENT
Des substrats autres que le glucose peuvent être utilisés
- le saccharose : 40 grammes de saccharose équivalent à 20 grammes
de glucose. Le saccharose semble toutefois moins efficace dans près de 5 %
des cas. Cette différence n'est pas évidente dans les diarrhées de gravité
moyenne ; par contre dans les diarrhées graves, le glucose a un avantage
certain sur le saccharose.
- les acides aminés: la glycine aide l'absorption du sodium et
de l'eau au niveau de l'entérocyte de la même façon que le glucose. Son uti-
lisation pourrait réduire le volume des selles et la durée de la maladie.
- des composés de lactate, de citrate ou d'acétate pourraient
remplacer le bicarbonate.
1 ..2 .. 3
SOLUTIONS - MAISON
Il a été proposé différentes solutions préparées à la maison
à partir du sucre (saccharose) et du sel de cuisine.
David MORLEY (62) a ainsi proposé différentes méthodes pour
préparer la solution, parmi lesquelles nous citerons la méthode "manuelle"
1,5 g de sel pris entre le pouce et deux doigts de la main
et 30 gramm~s de sucre pris en se servant du creux de la main fermée par
les quatre doigts sont délayés dans une tasse d'eau (200 ml).
Différentes cuillères ont été proposées pour la mesure des
différents composants de la solution. Dans ces cas une prise en charge
adéquate des utilisatrices (mères) est nécessaire pour que ces cuillères
soient utilisées correctement.

- 39 -
Dans nos pays où le sucre est distribué en morceaux, le schéma
suivant peut être proposé
un verre d'eau (200 ml),
une pincée de sel,
deux morceaux de sucre,
deux cuillérées à café de bicarbonate de sodium (si possible).
1 .3
o)NDUI'lE DU TRAITEMENT
1.'3.'1
REHYDRATATION PAR VOIE ORALE
,
Dans le traitement oral des diarrhées aiguës aqueuses, l'eau
et les électrolytes perdus doivent être rapidement remplacés par une quanti-
té de liquide égale à 1 fois ou 1 fois et 1/2 à la quantité d'eau évacuée
par les selles.
La soif constitue un indicateur très utile pour déterminer la
quantité de liquide à administrer : on parvient souvent à réhydrater le
malade en le laissant boire autant qu'il veut.
Les posologies déterminées en fonction de la gravité de la diar-
rhée, la solution devra être préparée tous les jours. Les sels et le sucre
doivent être dissouts dans l'eau de boisson potable. Il n'est pas nécessaire
de faire bouillir l'eau •
. Les malades présentant une diarrhée sévère doivent être vus
au moins toutes les 4 à 6 heures pour la réévaluation de l'état d'hydratation
et de la quantité de liquide à administrer. Ceux présentant une diarrhée
modérée peuvent être traités à domicile.

- 40 -
La pause d'une sonde nasogastrique pour administrer le produit
en continu peut être nécessaire chez certains malades.
Ci-dessous le tableau de guide pour l'application d'un traitement
par voie orale selon PIERCE et HIRSCHHORN en 1977 (76) :
VOLUME A ADMINISTRER
1
DELAI D'ADMINISTRATION
i!
1°_ Réhydratation
1 50 -
120 ml/k. Le volume lei
A/ Déshydratation légère 1 plus grand étant administré 1
à modérée (examen normal 1 quand l'élasticité est ré- 1
ou élasticité cutanée
1
duite. Encourager les mala-\\
réduite. Fontanelle dé- 1 des à boire jusqu'à ce
1
Habituellement
primée. Malade peut
1 qu'ils refusent. La quanti-I
4 - 6 heures
boire) •
té de liquide pour adultes 1
peut atteindre 1000 ml/ho
1
Si malades fatigués de
boire, utiliser une SNG en
continu.
B/ Déshydratation sévère
100 ml/kg par voie I.V.
(hypotension - choc -
d'une solution contenant
Administrer rapidement
abattement ou coma -
les électrolytes nécessai-
la 1/2 de la dose (30 -
absence de pouls radial)
res.
60 mn) et le reste en
Ne pas pratiquer le traite-
3 - 6 heures.
ment par voie buccale tant
que l'état de choc persiste
1
!
2°_ Entretien
100 - 200 ml/kg de solution 1
A/ Diarrhée bénigne ou
par voie orale.
1
Toutes les 24 heures
modérée (moins d'une
1
jusqu'à arrêt de la
selle toutes les 2 heu-
1
diarrhée.
res.
1
1
B/ Diarrhée continue
15 ml/kg, parfois plus de
1
Toutes les heures jusqu'à
grave.
solution par voie buccale. 1
l'atténuation ou l'arrêt
Surveiller de près pour
1
de la diarrhée.
confirmer le maintien d'unel
i hydratation parfaite.
i
Tablea u : V.

- 41 -
1
1."3.2
REHYDRATATION PAR VOIE VEINEUSE
Les malades présentant de graves troubles de la conscience ou
ceux qui sont choqués seront toujours justiciables de la classique réhy-
dratation par voie veineuse.
1.3.3
ALIMENTATION DU MALADE DIARRHEIQUE
Les malades diarrhéiques plus particulièrement les enfants,
doivent continuer à manger et boire normalement :
- ceux nourris au sein continueront à être allai tés,
- pour ceux nourris au lait de vache, les rations doivent être
diminuées ou fortement coupées avec de l'eau.
Des études récentes ont montré que les enfants traités par voie
orale gagnent plus rapidement du poids que ceux traités par les traitements
conventionnels: l'appétit de l'enfant semble être stimulé par la correction
rapide des troubles de l'eau et des électrolytes.
Selon RHODE et NORTHRUP ci tés par CASH et coll. (18), l' alimenta-
tion de l'enfant pendant et juste après la maladie est le meilleur moyen de
prévenir les désordres nutritionnels.
1.4
INCIDENI'S LIES A LA R. V.O.
- Un oedème périorbitaire retrouvé chez 6 - 25 % des enfants
hospitalisés n'a jamais été décrit avec une hypernatrémie associée selon
CASH et coll. Cet oedème disparaît dès l'arrêt de la solution.

- 42 -
1
- les vomissements fréquents surtout au début de traitement ne
doivent faire arrêter le traitement que s'ils sont persistants et incoer-
cibles. Sinon le traitement doit être poursuivi, la ration totale donnée en
petites doses fractionnées.
1.5
CONTRE-INDICATION DE LA R.V.O.
- Les vomissements: ils ne constituent une limite à la réhydra-
tation que s'ils sont fréquents et incoercibles.
- Intolérance au glucose : la réhydratation par voie orale ne
peut être appliquée chez les malades atteints d'intolérance au glucose.
Cette dernière est rapidement suspectée devant l'augmentation du volume des
selles et l'échec de la réhydratation. Elle est confirmée par l'étude de la
composition des selles.
- Des auteurs ont cité le cas des nouveau-nés et prématurés
comme une éventuelle limite à la réhydratation par voie orale. Mais les
expériences sont encore insuffisantes dans ce domaine pour permettre une
conclusion formelle.
1 .6
CRITIQUES DE LA REHYDRATATION ORALE
NICHOLS et SORIANA cités par HIRSCHHORN (46) ont critiqué le
concept qu'une seule solution puisse traiter toute diarrhée quelle qu'en
soit l'étiologie, d'autant plus que la quantité de sodium perdu dans les
selles varie selon l'étiologie.

- 43 -
Cependar.~, le traitement oral s'est révélé de la même efficacité
dans tous les types de àéshydratation par diarrhée des enfants : aussi bien
dans le choléra où l~ concentration àe sodium dans les selles est élevée de
80 à 120 mEq/litre que dans les diarrhées à réovirus où la concentration en
sodium est basse de 20 à 25 mEq/litre et dans les diarrhées à Shigelles et
autres diarrhées où la concentration est intermédiaire de 40 à 50 mEq/litre.
Le traitement par voie orale de la diarrhée a été largement
utilisé depuis 1969 au centre de recherches sur le choléra au Bangladesh.
Des millions d'enfants ont été traités à travers le monde avec des conditions
de travail très différentes les unes des autres mais avec des succès similaires
Il -
TRAITEMENT ANTIBIOTIQUE DE LA DIARRHEE
L'emploi des antibiotiques dans le traitement des maladies
diarrhéiques est actuellement très controversé. La diarrhée peut quelquefois
apparaître lors d'infections qui n'affectent pas au premier chef l'intestin.
De nombreuses maladies diarrhéiques infectieuses telles que la gastroentérite
à rotavirus et celles dues aux germes toxinogènes ne sont pas améliorées par
les antibiotiques. En outre, certaines infections gastro-intestinales ba~té­
riennes, telles que les Salmonelloses ne sont pas non plus améliorées par
l'aàministration d'antibiotiques malgré la sensibilité in vitro de la souche
de Salmonelle en cause. C'est pourquoi les antimicrobiens ne sont prescrits
que pour certaines infections gastro-intestinales dont l'amélioration clinique
sous l'effet d'une chimiothérapie donnée a été démontrée. Ceci présuppose un
àiagnostic exact de la maladie.
Ci-dessous, les affections nécessitant un ~raitement antimicrobien
- Dysenterie àShigeZLa
: des études co~trôlées sur la shigellose
indiquent que l'emploi d'antibiotiques administrables par voie orale tels que
~Iampicilline ct ~e ~o~ri~o,:az~le acc~lère la gué~ison clinique et raccourcit
la périodE d'excr~t:'~ des shigelles.

- 44 -
- Choléra : des études contrôlées montrent que la tétracycline
ou la doxycycline par voie orale sont efficaces pour élim~ne~ les vibrions
des selles et pour àiminuer le volume et la durée de la diar~hée. De même.
un traitement de trois jours par la tétracycline élimine efficacement les
bacteries chez les porteurs de choléra.
- Giardiase : le métronidazole est actuellement considéré comme
le,médicament de choix pour le traitement de cette infection.
Le Tinidazole a été utilisé avec succès sous forme d'une dose unique ou de
doses multiples pour. traiter la giardiase.
Et aux Etats-Unis d'Amérique. certains auteurs préfèrent la
Mépacrine pour traiter cette infection en particulier chez les enfants.
- Dysenterie amibienne : le métronidazole est un médicament
très efficace pour le traitement de toutes les formes d'amibiase. Mais pour
les infections intestinales et en cas d'excrétion asymptomatique de kystes,
un traitement oral de 400 - 800 mg trois fois par jour pendant 5 à la jours
est actuellement recommandé.
De même que dans la giardiase. le tinidazole a été utilisé avec
succès.
III -
AUTRES THERAPEUTIQUES
- Les agen~s adsorbants tel le Kaolin n'ont plus de place dans
le traiter.ent d~ la diarrb.ée. Les toxines bac~é~iennes s'attachent rapide-
ment à la muqueuse intestinale et ne peuvent en être détachées par ces
agents adsorbants.

NOT RE
ET UDE

1
1
1.
1
1
1
1
t
1
t
MATERIEL
-
METHODES
1
*-*-*-*-*-*
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1

- 47 -
Notre travail qui s'est échelonné de février 1983 au mois de
juin de la même année a eu comme cadre la clinique' des Maladies Infectieuses
et le centre de Protection Maternelle et Infantile.
Nous avons reçu : - 33 malades au service des Maladies Infec-
tieuses du centre hospitalier universitaire de Fann pendant la période
allant du mois de février 1983 au mois de mai 1983.
- 166 malades au centre de Protection Mater-
nelle et Infantile de la Médina durant le mois de juin 1983.
1 -
CONSTITUTION DES LOTS
1 .1
MALADES DU SERVICE DES MALADIES INFECITEUSES (M. I. )
1.1.1
LE SITE
situé sur la route de Ouakam, le centre hospitalier de Fann
comprend différents services spécialisés dont le service des Maladies Infec-
tieuses du Professeur I. DIOP Mar.
Le service des M.I. dispose de 100 lits et reçoit environ 3.500
malades par an. Les enfants de 0 à 5 ans représentent environ la moitié du
recrutement du service. Les motifs d 'hospi talisation y sont les maladies
infectieuses (bactériennes, parasitaires ou virales) parmi lesquelles: le
tétanos, la rougeole, les méningites purulentes, les pneumopathies, le palu-
disme, la fièvre typhoïde, la diarrhée.
Plus de 50 % des enfants présentent une diarrhée à leur arrivée
dans le service (diarrhée-maladie ou diarrhée-symptôme).

- 48 -
1.1. 2
RECRUTEMENT DES MALADES
Nous avons reçu 33 malades présentant une diarrhée-maladie ou
une diarrhée-symptôme évoluant selon un mode aigu c'est-à-dire depuis
moins d'une semaine. Les enfants admis étaient accompagnés de leur mère,
tante ou grand-mère, comme de coutume.
1.1. 3
MATERIEL
- Il n'y a pas eu de salles spécialement réservées à la réhy-
dratation par voie orale. Les malades ont été répartis dans les différentes
salles du service en fonction de l'affection qu'ils ont présentée à l'entrée.
- Nous avons utilisé des sachets de sels de réhydratation par
voie orale (SRO) UNICEF dont nous rappelons la composition (voir (1».
- Par ailleurs, nous avons disposé
- de flacons de sérum
glucosé isotonique de 500 cc vides,
- de sondes nasogastriques.
1 .2
MALADES DU CENTRE DE PROTECTION MATERNELLE ET INFANTILE (p .M. 1. )
DE LA MEDINA
1.2.1
LE SITE
C'est l'une des plus importantes des vingt-trois P.M.I que
compte la région du Cap-Vert. Elle est située en pleine Médina, quartier
populaire, jouxtant le marché Tilène, le plus grand du quartier très fré-
quenté. Elle est à environ 3 kms de l'hôpital de Fann.
(1) : 20 g de glucose, 3,5 g de chlorure de sodium, 1,5 g de chlorure de potassium,
2,5 g de bicarbonate de sodium.

- 49 -
1
Du point de vue structure interne, on y distingue la division
de la prévention et des soins, la division de la planification familiale
et différents services administratifs.
Par an, environ 10.000 malades de 0 à 6 ans sont suivis à
cette P.M.I.
1. 2. 2
RECRUTEMENT DES MALADES
Notre travail dans cette structure s'est déroulé du 1er au
30 juin 1983. Durant cette période, la P.M.I. a reçu 983 malades dont
166 diarrhées, ce qui donne un taux de fréquentation pour diarrhée à
16,89 %.
Aussi, 166 enfants atteints de diarrhée aiguë nous ont été
adressés par le service du tri avec leur fiche de surveillance de malades
de P.M.I. Sur cette fiche, sont mentionnés le poids et la température de
l'enfant.
1 • 2. :5
MATERIEL
Nous les avons reçus dans les locaux réservés à la R.V.O.
pièce de 20 m2 avec source d'eau courante; elle est munie d'une table de
consultation, d'un bureau, de deux chaises et d'une armoire.
Nous avons disposé
- de flacons vides gradués destinés à
recevoir la solution,
- de 240 sachets de SRO UNICEF.

- 50 -
Il -
PR 1SE EN CHARGE DES MALADES
Elle est passée par les différentes phases classiques de l'examen
de malade.
2.1
IN'IERROGA'roIRE
Les renseignements ainsi recueillis sur l'histoire de la diar-
rhée ont été notés sur la fiche clinique de surveillance des diarrhées (cf
fiche) •
2.2
EXAMEN CLINIQUE DES MALADES
- Au terme de cet examen clinique, les malades ont pu être
classés en différents stades selon la gravité de la diarrhée:
* Stade l
diarrhée bénigne avec perte de poids inférieure
à 5 % et sans signes cliniques de déshydratation.
* Stade II
diarrhée avec perte de poids comprise entre
5 et 10 % : déshydratation moyenne.
* Stade III
diarrhée avec perte de poids supérieure à
10 % : diarrhée avec déshydratation grave.
- L'état nutritionnel de nos malades a été apprécié sur la
mesure du périmètre brachial selon GOLDEN ou sur l'appréciation du poids
par rapport à la taille selon les normes NCHS (38 - 42).
14 cm : Normal.
12,5 cm - 14 cm
: Malnutrition mineure ou modérée.
12,5 cm
Malnutrition grave.
Circonférence au niveau de la partie supérieure du bras de
l'enfant âgé de 1 à 5 ans.
Selon GOLDEN et coll. (38)

-
51 -
Centre Hospitalier de Fann
Service des Maladies Infectieuses
(Pro I. Mar DIOP)
FICHE
CLINIQUE
DE
SURVEILLANCE
DES
DIARRHEES
Nom
Prénom (s)
Sexe
Adresse
Profession
Date et heure d'entrée
Interrogatoire :
Date du début
Vomissement
- Nombre/j et description des selles :
- Traitement reçu avant hospitalisation
Signes cliniques
Température
Pouls
MR
Poids
TA :
Etat nutritionnel :
Globes oculaires
Conscience
Pli cutané
Degré de déshydratation
Autres signes :
Conclusions :
Coproculture et selles KAOP
Traitement:
Volume
Evolution :

1
1
1
1
1
SIGNES ET SYMPTOMES
1
DESHYDRATATION LEGERE
1
DESHYDRATATION MODEREE
DESHYDRATATION GRAVE
1
1
1
BENIGNE
5 %
1
ENTRE 5 ET 10 %
10 %
1
1
1
1
1
1
~
1
Nombre de selles
1
1 selle toutes les 2 heures
1 selle/2 heures
1
1
.---
--+-
_
1
1
1
Pli cutané +++
1
Disparaît immédiatement
Disparaît lentement
Persistant
1
1 - - - - - - - - - + - - - - - - - - - - - + - - - - - - - - - -
1
1
Fontanelle antérieure
1
Normale
Affaissée
Très affaiss~e
I
-------I----------I-----~------
1
Yeux
1
Normaux
Excavés
Très excavés
1
- - - - 1 - - - - - - - - - - - - + - - - - - - - - - -
1
Langue
1
Humide
Sèche
Très sèche
1
1
1
1
1
1
1
N
Soif
Normale
Assoiffée
1
-
1
U1
1
Coma
Obnubilation
1
.
.
. .
II
Consc1ence
Normale
Abattue ma1S 1rr1table
C ' l .
. .
1
1
onvu S1ons. Ag1tat10n
1
T
'
P
t
At
l
P
t
At
l
1
-
Elevée
Il
emperature
eu
e re norma e
eu
e re norma e
th
.
.
1
-
Hypo
erm1e
1
.
1
Mouvements respiratoires
Normaux
Accélérés
1
Très accélérés
1
1
1
Pouls
Normal
Accéléré
1
Imprenable
1
1
1
Extrémités
Normales
Froides
1
Très froides
1
1
1
1
1
Diurèse
Normale
Oligo-anurie
1
Anurie
1
1
1
1
Tableau VI
Degré de déshydratation par diarrhée.

- 53 -
2.3
PRELEVEMENI' DE SELLES
Les selles émises par les malades ont été recueillies dans
des flacons propres remises aux mères à cet effet.
La recherche de kystes et oeufs de parasites a été effectuée
directement, aussitôt après émission, et respectivement par les différents
techniciens des laboratoires de la P.M.I. et du service des M.I.
Les recherches bactériologiques ont été faites au laboratoire
de bactériologie du service des Maladies Infectieuses. Les selles ont été
acheminées au laboratoire sans précautions particulières, les délais d'ache-
minement ayant été de courte durée.
Ces recherches bactériologiques se sont déroulées en plusieurs
étapes
- un examen direct à l'état frais,
- une coloration de Gram,
- l'ensemencement de milieux d'isolement (SS - EMB). Les souches
d'Es~heri~hia CoLi isolées des prélèvements ont été envoyées pour étude
plus poussée, au laboratoire de microbiologie du centre hospitalier universi-
taire régional de Limoges (Pr. Denis),
- la pratique éventuelle de l'antibiogramme.
La recherche de rotavirus a été effectuée au laboratoire de
Bactériologie-Virologie de la Faculté de Médecine et de Pharmacie (Pr. Agr.
A. SAMB) par test Elisa (Enzyme Linked Immuno-Sorbent Assay) à l'aide de
Kids commerciaux (Berhing). Cette étude ayant été effectuée de manière diffé-
rée, le procédé de conservation des selles jusqu'au moment de l'examen a
été la technique de congelation à -18°C.

1
-
54 -
I~
~
2.4
pRCJroCX)LE 'rnERAPEUTIQUE
;
t
2."4.1
DECISION THERAPEUTIQUE
\\
Elle a varié selon la gravité de la diarrhée. Les malades qui
l'
ont présenté une diarrhée avec perte de poids comprise entre 0 et 10 %
ont bénéficié de la réhydratation par voie orale. Ceux présentant une diar-
rhée avec perte de poids supérieure à 10 % ont, quant à eux, bénéficié de la
réhydratation par voie veineuse dans un premier temps (3 à 6 heures) avant
que la réhydratation par voie orale ne prenne le relais ; ceux-là ne seront
pas pris en compte dans notre étude.
2 ..4..2
PREPARATION DE LA SOLUTION
Le sachet de SRO UNICEF a été dilué dans un litre d'eau. Pour
les malades hospitalisés, la préparation a été faite par le personnel
soignant. Pour les malades externes, nous leur avons donné 500 cc de solu-
tion pour débuter le traitement; ensuite, chaque mère a reçu un ou deux
sachets selon la gravité de la diarrhée à préparer à la maison. Nous avons
expliqué aux mères la nécessité de bien dissoudre le produit dans un litre
d'eau. A cet effet, nous leur avons demandé d'utiliser des bouteilles d'huile
vides lavées à l'eau savonneuse ou des "Potu Nda" grand modèle - pots stan-
dards dont la contenance est d'un litre - retrouvés partout au Sénégal.
La solution devait être renouvelée toutes les 24 heures.
2.4 .. 3
ADMINISTRATION DE LA SOLUTION
Les quantités à administrer ont été calculées en fonction du
degré de déshydratation (cf tableau VII ).

- 55 -
L'administration de la solution a été faite par les mères aussi
bien pour les malades hospitalisés que pour les malades suivis à titre
externe.
La sonde nasogastrique a été mise en place chez quatre malades.
Il s'agit de malades hospitalisés.
2.4.4
PLAN DU TRAITEMENT
Le traitement repose sur trois points
1° - Correction de la déshydratation et parallèlement traitement
symptomatique des vomissements.
2° - Traitement d'entretien comprenant
* le remplacement des pertes pour prévenir la déshy-
dratation.
* la reprise de l'alimentation le plus rapidement
possible.
* une réhabilitation nutritionnelle pour les malades
présentant une malnutrition protéino-énergétique"
associée.
3° - Traitement de la fièvre ou de la cause de la diarrhée ou
d'une affection associée.
Pour les malades présentant une diarrhée avec perte de poids
comprise entre 5 et 10 %, ces trois phases sont bien individualisées. Par
contre, pour les diarrhées bénignes avec perte de poids inférieure à 5 %,
les phases 1 et 2 sont confondues.

1
1
VOLUME A ADMINISTRER
DEGRE DE
1 - - - - - - - - - - - - - - . . . . . . - - - - - - - - - - - - - - - -
DESHYDRATATION
1
E h ·
..
E
h
d'
t

n p ase a1gue
n p ase
en re 1en :
l
'
déshydratation corrigée
- - - - - 1 - - - - - - - - - - : - - - - - -
Stade l
1
1
Bénigne
5 %
1
50 ml/kg/4 heures
100 ml/kg/jour
1
1
par voie orale
1
1
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1
1
Stade II
1
1
ID
1
1
Ln
1
Modérée
1
100 ml/kg/4 heures
10 à 15 ml/kg/heure
1
entre 5 et 10 %
1
1
1
par voie orale ou
1
1
sonde nasogastrique
1
1
1
1'--------------------------
1
'
1
Jusqu'à correction de la
J'~
At d
l

,
Duree
1
d' h d
t t"
usqu a arre
e
a
1arrhee
1
es y ra a 10n
1
IL
_
Tableau VII
Volume de solution S.R.O. à administrer en phase aiguë
et en phase d'entretien.

•1
-
57 -
1
1
- Les drogues qui diminuent la motilité intestinale ont al
1
peu de place dans le traitement de la diarrhée. En fait, ces agents t,
le Déphénoxylate peuvent prolonger certains types de diarrhées. Des Pl
1
doses de produits tels la teinture d'Opium ou la Belladone peuvent
atténuer temporairement les crampes intestinales mais ne peuvent en al
cas guérir la diarrhée ou le volume de liquide perdu par les selles.
1.
Tableau comparatif des deux approches thérapeutiques
1
de la déshydratation par diarrhée.(VIII}
r
1
TRAITEMENT TRADITIONNEL
1
NOUVELLE APPR
!
1
1
1
1 Variables dans sa composi-I
Solutés
1 tion en fonction du degré 1
Simple et un'(
1 de déshydratation.
1
1
1
Vitesse de réhydratation
1
24 - 48 heures
1
4 - 6 heu
-
1
1
1 Solution hypotonique avec 1 Solution polyéle
Solution de réhydratation 1 sodium à la concentration 1 avec sodium à la
initiale
1 de 30 - 60 mEq/litre
1 tion de 80 à 130
1 surtout pour enfants.
1 pour tous les âg F
1
1
Potassium
1 Donné qu'après le retour
1 Contenu dans la E
1 de la diurèse.
polyélectrolytic \\
1
1
1 Donné que dans les cas
1 Contenu dans la ~
Bicarbonate
1 sévères d'acidose.
1 (bicarbonate -
1
1 acétate) .
1
1
1
1
-
Diète de 24 à 48 heures. 1 Reprise de l'al'
Alimentation
1 - Alimentation reprise
1 le plus rapidem
1
lentement.
1
(en tout cas dèE
1 tion de la désty
1
1
,
1 Antiseptiques intestinaux 1 Antibiotiques c(
Antimicrobiens
1
ou
1 fonction des r
1 Antibiotiques systémati-
1 bactériologiqu :
1 ques.
1
1
1
-

- 58 -
III -
SURVEILLANCE DES MALADES
La surveillance des malades hospitalisés n'a posé aucun problème,
ceux-là étant pris en charge pendant toute la durée de leur séjour à l'hôpi-
tal : l'état d'hydratation était réévalué une heure après l'hospitalisation
(Hl), six heures après (H6) et 24 heures plus tard (H24).
Pour les externes, le schéma a varié selon la gravité de la
diarrhée. Les malades qui ont présenté une diarrhée bénigne avec perte de
poids inférieure à 5 % , ont été directement renvoyés à la maison avec leur
traitement. Ceux qui ont présenté une diarrhée avec déshydratation moyenne,
ont été gardés deux à quatre heures pour surveillance jusqu'à nette amélio-
ration, voire correction de la déshydratation, avant d'être renvoyés à la
maison avec leur traitement.
Tous les malades suivis à titre externe ont été convoqués pour
contrôles le lendemain(J1) ,trois jours plus tard (J3) et si nécessaire,
huit jours plus tard (J8).
IV -
CRITERES D'APPRECIATION DES RESULTATS
L'efficacité du traitement a été différemment appréciée selon
la gravité de la déshydratation :
- pour les malades qui ont présenté une diarrhée avec perte de
poids comprise entre 5 et 10 %, elle a été appréciée sur la disparition
des signes cliniques de déshydratation dès le premier contrôle ;
- pour les enfants présentant une diarrhée bénigne sans signes
cliniques de déshydratation, la non-aggravation de l'état clinique avec
réduction du volume des selles.

TABLEAUX
RECAPITULATIFS
DES
OBSERVATIONS
* * * * * * *

o
ID
MALADES DU SERVICE DES MALADIES INFECTIEUSES.
1
1
1
1 ASPECT
1VOMISSE- 1TEMPE- 1
1 NUTRI- 1 ASSOCIA-\\
1
TRAITE-
1
DOSSIER
AGE/SEXE!ADRESSE
DEBUT 1 SELLES
\\MENTS
'RATURE 1 OH
TION
TION
ICOPRO.
IROTA.
KAOP
MENT
EVOLUTION 1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
784 \\li
6 mois 1 Usine
4 J
1 Liquide 1
+
1 36°2
110 %
Bonne
-
lE.. CoLi 1 -
NF
R.V.O.
H4 : OH =5% 1
1 Niary
1incompta-I
1
1
1
1
par SNG
1
1
1 Tally
Ible
1
1
1
1
1
J 1 : OH = 0 \\
li'
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
J 2 : 0 = 0
1
1
1
1
1
1
1
1
+ 500 grsl
-~-+--l-
1
1
1
1
1
1
1
773 \\li
11 mois IThiaroye
3 J
1 Liquide
1
+
1
36°4
5 %
Bonne
M.P. à
IShiget-1
-
Négatif R.V.O.
J1: OH = 0
1
Gare
en
1incompta-I
1
Pneumoco-I La
1
1
per os
1
cours 1ble
1
1
que
lftexnel'~
1
-
350 grs
M
1
Id' Hosp~
1
1
1
1
1
Bactrim* 1
1
1
1
1
1
1
1
1
-+------\\
1
1
1
1
1
1
jr---------
771 \\li
13 Mois 1 Pikine
7 J
1 Liquide
+
39°
10 % M.P.E.++ Rougeole IShigeL-1
-
1
NF
R.V.O.
J 1 : OH = 0
1
lincompta-
+
ILa
1
1
per os
1
1ble
Pneumopa-lfZexnel'~
1
B
t
i
*
J 5 : 0 = 0
1
1
thie
1
1
ac r m
M i l
1
Réhabili-
.
1
1
1
tation
1
1
1
nutri-
1
1
1
tionnelle
----1----1
1
1
1
1
752 \\li
16 mois IGuédia-
5 J
1 Liquide
+
36°8
-
IM.P.E.++IRougeole lE.' CoLi
-
NF
R.V.O.
Arrêt diar-I
Iwaye
lincompta-
1
1
+
1
per os
rhée en 8
1
1
1ble
1
1
1Pneumopa-I
B
. *
jours
1
F i l
\\
1
Ithie
1
1 actr1m
1
1
1
1
1
1
1
1
IH.L.S.
1
_ _----L...-._ _ I
1
1
1
1
1
1
1
1
Tableau IX.

1
1
1
1 ASPECT
IVOMISSE-ITEMPE- 1
1 NUTRI-
1 ASSOCIA-
\\
1 TRAITE-
1
DOSSIER
AGE/SEXE\\ADRESSE IDEBUT 1 SELLES
IMENTS
'RATURE 1 DH
1 TION
1 TION
COPRO.
1ROTA.
KAOP
1 MENT
1 EVOLUTION
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
727 W
12 moisi Pikine
2 J
1 Liquide 1
+
1 38°4
-
M.P.E.+ Neuro-pa- Négati-I
-
NégatirIR.V.O.
IJ2 : 0 = 0
1
1
4/J
1
1
ludisme
ve
1
Iper os
1
F i l
1
1
1
IQuinimax 1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1Conse ils
\\
1
1
1
1
1
Ide régime
1
1
1
1
1
1
lf-----+-------
1
1
628 W
9 mois ~IGuédia-
5 J
Glaireux 1
+
1 38°2
5 %
Bonne
Otite
1Négati-
-
NF
IR.v.o.
H4 : OH = 0
1
waye
10/J
l i v e
1per os
1
M
I
l
1Paracen-
J 1 : 0
= 0
1
1
1
1
1
1thèse
+500 grs
554 W
12 mois
Khar -
1
8 J
Liquide
-
1 37°6
10 %
M.P.E.+ Rougeole INégati-
-
INégatirIR.V.O.
J1: DH = 0
Valla
1
incompta-
+
Ive
1
Ipar SNG
1
hle
Pneumopa-I
1
lA t'h'
J5: 0
= 0
F
1
th'
1
l i n 1 10-
1
1e
1
l , t i q u e
+600 grs
1
1
1
IH.L.S.
-----{----l
1
1
1--1-1--
524 W
24 mois
Hann
1
2 J
Liquide
-
40°
5-10% M.P.E.++ Rougeole lE. CoUI
-
\\NégatirIR.V.O.
IJ 1 : 011 = 0
1
incompta-
+
1
1
1
Iper os
1
0
= 0
1
hle
Candi dose 1
1
1
1 . .
1
F i l
digestive 1
1
1
IA~t1h10- 1 +350 grs
1
1
1
1
1
1t1 que
.J
1
1
1
\\
1
1Fungizonel
_ _------I.
I
1
1
1
1
1
1'--
_
l..-_ _

1
(\\J
ID
1
1
1
1
~ 1 ASPECT IVOMISSE-ITEMPE-
NUTRI- 1 A S S O C I A - I I I
1 TRAITE- 1
1
1 DOSSIER
AGE/SEXEIADRESSE IDEBUT 1 SELLES
IMENTS
'RATURE
DH
TION
1 TION
]COPRO.
IROTA.I KAOP
1 MENT
1 EVOLUTION
1
I l
1
1
1
I l
1
1--
1
886 W
5 mois 1 Wakhi- 1 6 J
1 Liquide 1
+
1
39°
10 %
Bonne
M.P. à
Négati-I
-
Négatif R.V.O.
IJ
: DII = 0
1
1 nane
1
1 3 - 4/J 1
1
H.I.b
ve
1
per os
1
1
1
1
1
1
1
1
1J 4 : D = 0
F I l
1
1
1
1
Ti fomy-
1
+200 grs
1
1
1
1
1
1
cine*
1
-~l
1 1 1 1
\\
\\ - -
892 W
23 mois
Diama-
1 J
Glaireuxl
-
36°8
-
M.P.E.+ Rougeole
NF
NF
NF
R.V.O.
1
Bonne
guène
3 - 4/J 1
+
per os
1 (mal préci-
1
Encépha-
1 sée)
F
1
lopathie
1
--I---L.....---+----+--I
1 -
831 W
24 mois
Sicap
2 J
Liquide 1
+
37°6
1
-
Bonne
Otite
Négati-
-
NF
R.V.O.
IJ5: D = 0
8/J
1
1
conges-
ve
per os
1
M
i
l
tive +
1
+ 950 grs
1
1
Palu dismel
1
---l--------I---------+----+--I
1
1
1
1
836 W
12 mois
Colobane
7 J
Liquide 1
+
39°4
10 %
M.P.E.+ Rougeole INégati-
+
1
NF
R.V.O.
IJ 1 : DH = 0
incompta-I
+
Ive
1
par SNG
1
F
ble
1
Broncho- 1
1
IJ3 : D = 0
1
pneumopa-I
1
1
1
thie
1
1
1
1
--1-------1-----+---+---1
1
1 1
1 - -
763 W
2 mois
Pikine
3 J
1 Liquide 1
+
37°
10 %
Bonne
-
1Négati-I
-
1
NF
R.V.O.
IH4 : DH= 5%
1incompta-I
1ve
1
1
par SNG
1
Ihle
1
1
1
1
1
IJ 1 : DlI= 5%
M i l
1
1
1
1
1
+200 grs
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
IJ 2 : décédé
1
1
1
1
1
1
1
../

)
;)
1
,----------
1
1 ASPECT' IVOMISSE-ITEMPE- 1
NUTRI- 1 ASSOCIA-'
1
1
1 TRAITE- 1
1
DOSSIER
AGE/SEXE ADRESSE IDEBUT 1 SELLES
IMENTS
lRATURE 1 DH
TION
1
TION
ICOPRO.
1 ROTA. 1 KAOP
1
MENT
1
EVOLUTION
1
I l
1
1
1
1
1
I l
1
1--
1
942 W
18 mois
Usine
1
1 J
1 Liquide 1
+
1 36°8
1 5 % M.P.E.++ Neuro-pa-INégati-1
-
1
NF
IR.V.O.
IJ3: OH = 0
1
M
Niary
1
1
4/J
1
1
1
ludisme
Ive
1
1
Iper os
1
0
= 0
1
Tally
1
1
1
1
1
1
1
1H L S
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 . . .
931 W
48 mois
Yoff
1 J
1 Liquide
-
1
38°
5 %
Bonne
Neuro-pa-INégati-1
-
NF
IR.V.O.
J3: OH = 0
M
lincompta-
1
ludisme
Ive
1
Iper os
0
= 0
Ible
1
1
1
l
'
1
1
1
1
1
1QU1nimax
830 W
30 mois
Cambé-
6 J
1 Liquide
+
1 37°2
10 % M.P.E.++ Rougeole 1
NF
1
NF
NF
R.V.O.
J I : DH = 0
rène
1 3 - 4/J
1
1
+
1
1
per os
0
= 0
F
i
l
Pneumopa-I
1
A
b'
+700 grs
0
1
1
thie
1
1
~t1 10-
--+----+-1-
1
1
1
1
1
hque
882 W
12 mois Thiaroye
4 J
1 Liquide
+
1 39°2
\\10 %
M.P.E.+
M.P. à
1
NF
1 NF
NF
R.V.O.
J I : OH = 0
1 3 - 4/ J
1
1
H. 1. b
1
1
per os
F
i
l
1
1
l i A t'b O
J2: 0 = 0
1
1
1
1
1
t~ 1 10-
Décès
1
1
1
1
1
1
1que
1
742 W
22 mois
Grand-
1 J
1 Liquide
-
1 40°1
1 5 %
Bonne
Neuro-pa-IE.' CoLi 1
-
NF
R.V.O
J I : OH = 0
1
Yoff
1incompta-
1
1
ludisme
1
1
per os
1
F
1 ble
1
1
1
1
Q . ,
J 4 : 0 = 0
1
1
1
1
1
1
1 - -
U101max
1
733 W
12 mois
Médina
5 J
1 Liquide
+
1 38°5
1 5 %
Bonne
IPneumopa-1
NF
1 NF
NF
R.V.O.
IH4 : OH = 0
1
1incompta-
1
1
1thie
1
1
per os
1
1
F I l ble
1
1
1
l i A t' b'
1J I : D = 0
1
1
1
1
1
1
1
1
~ 1 10- 1
1
1
l'
1
1
1
1
1
1
t1que
1
+60 grs
1

1
o
1
I-------.------r-I- - -...1-----,-\\-A-S-PE-C-T-.-V-O-M-IS-S-E---.'-TE-M-P-E-----,-------.,,--NU-T-R-I-_---.-1-A-S-SO-C-I-A-J
1
1 TRA ITE-
1 DOSSIER
AGE/SEXE ADRESSE IDEBUT 1 SELLES
MENTS
1RATURE
DH
TION
1 TION
COPRO.
ROTA. 1 KAOP
1 MENT
EVOLUTION
1
1 1
1
1
1
1--+---'
1 1052 W
9 mois
Grand- 1
5 J
Liquide
NP
1 38°6
5 %
M.P.E.+IRougeole
NF
NF
1
NF
IR.V.O.
JI: DH = 0
1
Yoff
1
3 - 4/J
1
1
+
1
1per os
1
1
1
1Broncho-
1
1 ,
D = o.
1
1
1
1pneumopa-
1
1Antib10-
+400 grs
1
M I l
1thie
1
1tique
1
1
1
+
1
1Fungi zone*1
1
1
1Muguet
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1089 W 1 24 mois
Pinet
4 J
Liquide
NP
1 39°6
5 % M.P.E.++ Rougeole
NF
NF
IAscariB IR.V.O.
IH4: DH = 01
1
Laprade
incompta-
1
1
+
1(Oeufs) 1per os
1
1
1
ble
1
Broncho-
1
lA tib'
IJ I : D = 0 1
1
1
pneumopa-
1
1t~
10- 1
1
f
M
1
thie
1
1 1que
1
+ 50 grs 1
1
1
IH.L.S.
1
1
1
1
1
1
1
1460 W
12 mois
Grand-
1 J IGlaireux
+
1 39°2
5 %
M.P.E.+ Pneumopa- Négati-
-
INégatif R.V.O.
IJ I : DH+
Yoff
incompta-]
1
thie (tu- ve
1
per os
1
ble
1
berculo-
1
L S
IJ2: DH+
F
1
se ?)
1
H. . .
1
1
1
IJ3 : Décès
I I
1
1 -
1152 W
7 mois Thiaroye
1 J
Liquide
-
1 39°8
1
-
M.P.E.+
M.P. à
NF
NF
1
NF
R.V.O.
IEtat sta-
8/J
1
1
germe X
1
per os
Itionnaire
1
1
1
Antibio- Itransfert
F
i
l
1
t'
1en Neuro-
1
1
1
1 1que
\\logie
1
1
1
1
1

li')
U>
1
1
ASPECT
IVOMISSE-'TEMPE- 1
1 NUTRI-
1 A S S O C I A - I I I
1 TRAITE-
1
1 DOSSIER
AGE/SEXE ADRESSE
DEBUT
SELLES
IMENTS
'RATURE 1 DH
1 TION
1 TION
ICOPRO.
1ROTA. 1 KAOP
1 MENT
EVOLUTION 1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 1487 \\II
12 mois Yarakh
7 J
Liquide
+
1 39°5
1 5 % 1 Bonne
IPneumopa- E.' Coli 1
-
1
NF
IR.v.o.
J I : DH = 01
1
1
l
,1
1thie
1
1
1per os
, 1
' M
1
1
1
1
I l i A t'bi
J 5 : D = 0
1
1
1
1
1
1
1
1~l.0-
1
1
1
1
1
1
1tJ.que
' 1
1
1
1
1
1
1
1 1521 \\II
6 moisi Guédia-
3 J
Liquide
+
1
40°
1
-
Bonne
1Bronchite
NF
1 NF
1
NF
IR.v.o.
J
: D = 0
2
,
F
1 waye
1
1
1
1
1per os
1
1
1
1
1
1
1
1
--+-,
1
1
1
1
- - - - 1 - - - -
1 Externe 1 24 Moisi
Crédit
1 J
Liquide
+
1
38°
1 5 %
Bonne
-
Négati-
-
1
NF
IR.V.O.
J I : DH = 0
1
S.S.
1
F
1 Foncier
incompta-
l i v e
1
Iper os
1
D
= 0
1
1
1
b1e
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 Externe
1 36 moisi
Front
1 J
Liquide
-
1 37°4
1
-
Bonne
-
Négati-
-
1
NF
R.V.O.
1Favorable
1
S.W.
1
de
incompta-
1
l i v e
1
per os
1
1
1
M
terre
b1e
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 Externe 1 56 mois
Front
1 J
1 Liquide
+
1 37°3
5 %
M.P.E.+
-
E. Coli
-
NF
R.V.O.
J
: DH = 0
1
1
A.W.
1
de
incompta-
1
NAG
per os
D
= 0
1
1
F
terre
b1e
1
' 1
1-----+----+-
1 ---+---+----+-------'-----+---+----+----
1
1
1
980 \\II
145 jours Gueu1e- 1
1 J
Liquide
+
1 35°7
-
Bonne
M.P. à
1Négati-
-
NF
R.V.O.
J3: D = 0
l
' M
Tapée
1
incompta-
1
pneumo- Ive
Iper os
1
1
1
b1e
1
coque
1
1 .
+110 grs 1
1
1
1
1
1
1A~tJ.bio-
1
1
1
1
1
1
1tl. que
1

1 ---
1
1
ASPECT
1VOMISSE- 1TEMPE-
1 NUTRI- 1 ASSOCIA-/
1
1 TRAITE-
1
1 DOSSIER
AGE/SEXE 1ADRESSE
DEBUT
SELLES
\\MENTS
1RATURE
DH
1 TION
1 TION
ICOPRO.
IROTA.
KAOP
1 MENT
EVOLUTION 1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 1101 W
10 moisi Pikine
4 J
NP
NP
38°6
5-10~M.P.E.++IRougeole Négati-
-
Négatif R.V.O.
J 1 : OH = 01
1
1
1
1
+
ve
per os
0
= 01
1
1
1
1Pneumopa-
A t' b'
+200 grs 'I
1
1
1
1thie
~ 1 10-
1
1
1
1
t1que
J
: Repri-I
8
1
l
i
s
e de la
1
1
1
1
Idiarrhée -
1
1
F
i
l
R. V.O. +
1
1
1
1
H. L. S. -
1
1
1
1
J 16 : arrêtl
1
1
1
diarrhée.
1
1
1
1
1
1
1
1
1111 W
9 mois
Médina
5 J
1 Liquide
+
38°9
1 5 % IM.P.E.++IRougeole 1
NF
1 NF
1
NF
R.V.O.
J
: DH = 01
1
1 3 - 4/J
1
1
1
+
1
1
1
per os
0
= 0
\\
1
1
Pneumopa-\\
l i A t'b'
+350 grs
F
i
l
thie
1
1
1
~ 1 10-
--1---/-1
1
1
1
1 1
t1que
1150 W
15 Mois
Usine 1
4 J
1 Liquide
+
39°
10 % IM.P.E.++ Pneumopa-\\
NF
1 NF
~8caris IR. V.O.
J 1 : DH = 0
Bène
1
1
1
thie
\\
1
per os
Tally
1
1
1
I l i A t'b'
J 2 : 0
= 0
F i l
1
1
1
1 ~ 1 10-
1
1
1
1
1t1que
+300 grs
1
1
1
1
IH.L.S.
--I----~--+--I-
1
1
1
1
f---------t--l--1-1-+-----
1253 W
4 mois Yz Guédia- 1
1 J
Glaireux 1
-
1 38°6
-
1 Bonne
M.P. à
lE. CoLi
-
INégatifIR.V.O.
J
: 0 = 0
3
1
waye
1
3 - 4/J
1
1
1
H.I.b
1 NAG
1
Iper os
700
\\
F i l
1
\\
1
1
l , ,
+
grs
1
1
1
1
1
1
1
1A~t1b10-
1
1
l '
1
1
\\
1t1que

MALADES DE LA P.M.I .
• -1
1
1
1 ASPECT
VOMISSE- TEMPE-
1 NUTRI- 1 AssociA-'
1
1
1 TRAITE-
...,1~R 1AGE/SEXE 1ADRESSE 1DEBUT 1 SELLES
MENTS
RATURE
DH
1 TION
1 TION
1COPRO.
1ROTA. 1
KAOP 1 MENT
EVOLUTION
---f-l-l
1 1
1
1
1
1 1--;-1- - -
Externe 1
7 moisi Usine
1
5 J
1 Liquide
+
37°
-
1 Bonne
1
-
1Négati-
-
NégatifIR.V.O.
J
: D = 0
3
B.W.
1
1 Niary
1
1
5 - 6/J
1
1
Ive
Iper os
1
1
M
1 Tal1y
1
1
1
1
1
1
-+---1-/
1 1
1
1
1
1 - - -
Externe
14 moisi
-
1 2 J
1 Liquide
+
37°6
-
1 Bonne
-
1Négati-
-
NégatifIR.V.O.
NP
F.K.S.
.
1
1
1 3 - 4/J
1
ve
Iper os
F i l
1
1
1
-+-----1
1 1
1
1
1 - - -
Externe
18 moisi Médina 1
1 J
1 Glaireux
-
1 37°3
5 % 1 Bonne
Paludisme Négati-
+
INégatifIR.V.O.
J I : DH = 0
A. K •
1
1
1
l i v e
1
1
1per os
F i l
1
1
1
1
1
I
• .
J
Q
3 : D
= 0
---+-----1
1 1
1
1
1 1
1U1mmax
1
1 Externe 1 16 moisi
H.L.M.l 3 J
1 Glaireux
-
1 37°4
-
1 Bonne
BrQlures
E.. Coli 1
-
INégatif R.V.O.
J5: D = 0
1
y • S. M.
1
1
5 - 6/J
1
1
1
1
per os
1
F i l
1
1
1
1
1
Soins
1
1
1
1
1
1
1
1
1 Externe
8 moisi Médina
4 J
1 Glaireux 1
-
1
36°
-
1 M.P.E.+
-
~higellq
+
INégatif R.V.O.
J I : D = 0
1
M. B. D.
1
1
4/J
1
1
1
1sonnei 1
1
per os
1
F i l
1
1
1
1
1
1
Conseils
1
1
1
1
1
1
1
1
1
'
1
1
1
1
1
1
1
1
1
de regime
1
1
1
1
1
1
1
1
1
Bactrim*
1
1
1
1
1
1
1
1
1_--lL---
_
Tableau X.

co
ID
1
1
ASPECT
IVOMISSE-ITEMPE- 1
1 NUTRI-
ASSOCIA-
1
TRAITE- 1
1
DOSSIER
AGE/SEXE 1ADRESSE,
DEBUT
SELLES
IMENTS
IRATURE 1 DH
1 TION
TION
COPRO.
ROTA. 1 KAOP
MENT
1 EVOLUTION 1
------+---/
1
1
1
1
1
1
1
Externe
11 mois
Médina
1 J
Liquide
+
1
38°
1 5 % 1 M.P.E.+ Mycose
Négati-
+
1
NF
R.V.O.
1J1: DH = 01
M.L.
10/J
1
1
1
cutanée
ve
1
per os
1
• 1
M
i
l
1
Fungi zone-1 J 3 : 0 =
0
---1--------1----1-----+---1
1
1
S.R.O. mal
Externe
9 mois Thiaroye
5 J
Liquide
+
1
37°
-
1 Bonne
-
Négati-
-
NF
R. V.O.
prépaJ'f à
M.S.T.
1
5/J
l i v e
per os
JI'
M
i
l
J
"D=O
-.J..-----+--+-----+---I
1
1
1
6 .
Externe
2 moisI Khar
2 J
Liquide
-
1 37°2
-
\\M.P.E.++
-
NF
NF
NF
R.V.O.
J3: D = 0
F.S.
1 Valla
3 - 4/J
1
1
per os
F
i
l
1
.
1
1
1
Cons~1~s
-.J..---I
1
1
1
1
de reg1me
Externe
14 moisi Médina
3 J
Liquide 1
+
1 36°7
-
1 Bonne
Bronchite Négati-
-
NF
R.V.O.
J
: D = 0
3
K. F .
1
4/J
l i v e
per os
M i l
1
/
1
1
1
1
1
1
r----+---+-__+__I- - - - - + - - - + - - -
Externe
6 mois Ouakam
2 J
1 Glaireux 1
+
1
38°
1 5 %
Bonne
Muguet
E.' Coli
-
1
NF
R. V.O.
\\J
: OH = 0
1
A. B. D.
1
5/J
1
1
1
1
per os
1
0
= 0
M i l
1
1
1 .
~
_'----------+---------+------+1_--+-1_/
1
1
1
1Funguone l
Externe
2 mois
Fass
1 J
1 Liquide 1
-
1
40°
1
-
Bonne
IPaludisme Négati-
-
IA~capi8IR.V.0.
IJ
: 0 = 0
I
B.G.
1
3/J
1
1
l i v e
I(Oeufs) Iper os
1
M i l
1
1
1
1
1 . .
1
1
1
1
1
1
1
1QU1n1maX 1
1
1
1
1
1
1
IPiperazi-1
_ _ _ I.-_ _....L....-_----L_----JI_ _----Jl
l
1
1
1
lne
IL-
_

1
1
1
1 ASPECT
IVOMISSE- TEMPE-
1 NUTRI-
ASSOCI~_I
1
1
1 TRAITE-
1
DOSSIER IAGE/SEXEIADRESSE
DEBUT 1 SELLES
IMENTS
RATURE
DH
1 TION
TION
]COPRO. 1ROTA. 1 KAOP
1 MENT
EVOLUTION 1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
Externe 1
8 moisi
Yoff
3 J
1 Liquide 1
+
38°
5 % 1 Bonne
-
Négati-
-
IGiardia~R.V.O.
J 1 : DH = 01
F.G.
1
1
lincompta-I
1
ve
lintes-
per os
600
1
1
F i l ble
1
1
1tinaUs Fl
1*
+
grs 1
1
1
1
1
1
1
agy
J 3 : D = 0
-+---1-1
1
1
1
1
1 - - - -
Externe 1
8 moislDiacksao
1 J
1 Liquide
+
1 37°8
-
1 Bonne
Pyodermi- E.. Coli
+
INégatif R.V.O.
J 1 : D = 0
A.D.
1
1
lincompta-
l i t e surin-
1
per os
1
M
1
Ible
1
1
fectée
1
A t'b'
1
1
1
1
1
1
1
~ 1 10-
1
1
1
1
1
1
1
1--
t1que
Externe 1 7 moisi
Fass
7 J 1 Liquide
+
1 38°8
1 -
Bonne
Paludisme 1Négati-
-
INégatif R.V.O.
IJ1 : D = 0
1 N.F.N.
1
F
1
lincompta-
1
1
Ive
1
per os
1
600
1
1
ble
1
1
1
1
NivaqUine l
+
grs
-+---1-
I l
I I I
1 -
Externe
9 mois
Mermoz
2 J
Glaireux
+
1 37°7
-
Bonne
Toux
E.. CoLi
-
11scari~ R.V.O.
J 3 : D = 0
H. B.
1
4/J
1
1~~uhfs
per os
800
F
i
l
lid.C 0-
+
grs
monas
Flagyl*
1
1
intes-.
.
1

L· P1peraZ1-
1
~na ~s ne
\\
1
Externe
36 mois
Usine
1 1 J
Glaireux
-
37°2
-
Bonne
1Toux
E.. CoLi
-
NégatifIR.V.O.
J 1 : D = 0
B.T.
Niary
1
7/J
1Rhinite
Iper os
F
Tally
1
1
1
1
+300 grs
1
1
1
1Argyrol
1
1
1
1Antitus-
1
1
1
1
1....;.,.61....;.,.·
f
_

1
1
1
ASPECT
IVOMISSE-ITEMPE- 1
1 NUTRI-
ASSOCIA-
1 TRAITE- 1
\\ DOSSIER lAGE/SEXE ADRESSE
DEBUT
SELLES
IMENTS
'RATURE 1 DH
1 TION
TION'
COPRO.
ROTA.
KAOP
1 MENT
1 EVOLUTION
1
1
1
I l
1
1--
1 Externe 1 10 mois
Fass
7 J
Liquide
-
1 36°6
1 5 % 1 Bonne
-
NF
-
NF
IR.V.O.
IJ 1 : DH = 0
1
A. S •
1
10/J
1
1
1
1per os
1
D
= 0
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 M i l
1
1
1
+200 grs
Externe 1
7 mois
Médina
3 J
Liquide
+
1 38°8
1 5 % 1 Bonne
Rougeole
E.. CoLi
+
Négatif\\R.V.O.
]J1: DH = 0
M. M.
1
5/J
1
1
1
1
1
1per os
200
1 M
i
l
1
1 .
+
grs
1
1
1
1
1
1Tra1te-
1
1
1
l
,ment rou-
I
1
1
1
1
1geo1e
Externe 1
6 mois
Grand-
4 J
Liquide
+
38°8
5 %
Bonne
Paludisme Négati-
+
INégatif R.V.O.
J1: DH = 0
A.S.
1
Dakar
1
4/J
ve
1
per os
1 M
1
Nivaquine
_
Externe 1 46 mois
Médina
1 J
Liquide
+
37°
1 -
Bonne
-
E.. CoLi
-
ITPicho- R.V.O.
J
: D = 0
1
A.M.
10/J
1
Imonas
per os
M I l
1
1
1intes-
F1
f
1
1
1
1
ItinaLis
agy
--+--------+--1-
1 1
1 1
1--
Externe
7 mois
Yoff
1
4 J
Liquide
+
37°2
1 5 % 1 Bonne
Rhinite
Négati-I
-
1
NF
R.V.O.
IJ
: DH = 0
1
A. T . N.
1
3 - 4/J
1
l i v e
1
1
per os
1
F
i
l
1
1
l i A
l
1J 3 : D = 0
1
1
1
1
1
1
rgyro
1
_ _ _- 1 - -
-----'-1__
1
1
1
1
1
1 +900 grs

1
1
1
1
ASPECT
IVOMISSE-ITEMPE- 1
NUTRI- 1 ASSOCIA-\\
1
1 TRAITE-
1 DOSSIER
AGE/SEXE 1ADRESSE IDEBUT
SELLES
IMENTS
'RATURE 1 DH
TION
1 TION'
ICOPRO.
1ROTA.
KAOP
1 MENT
EVOLUTION
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
Externe
7 mois] Médina 14-5 J
Liquide 1
+
39°
1 5 %
M.P.E.+ Broncho- lE. CoLil
-
NégatifIR.V.O.
J I : DH = 0
P.S.G.
1
4 - 5/J 1
1
pneumopa-I
1
Iper os
M
i l
1
thi e
1
l i A t b
J 3 : 0
= b
0
0
1
1
1
1
1
1 ~ 1 10-
-+------+--I-
1
1
1
1
q
l'----t1
u _ e- + - - - -
Externe
12 mois
Avenue
4 J
Liquide 1
+
37°2
5 %
M.P.E.+
-
1Négati-
-
NégatifIR.V.O.
J I : DH = 0
M.P.
Lamine
5 - 6/J 1
Ive
1
Iper os
GUEYE
1
1
1
1C O l a
J 3 : D
= 0
F
I
l
1
1 ons:1 o
----!------~--l
1
1
1
l_de_re_g_1m_e+-
_
Externe
2 mois
NP
5 J
1Glaireux
-
38°
-
1 Bonne
-
1Négati-
-
INégatif R.V.O.
J I : 0 = 0 1
0.1. T .
15 - 6/J
l i v e
1
per os
1
1
1
1
1
Conseils
M
i
l
1
1
d ' 0
g
1
1
I
l
e re 1me _
l
Externe
6 mois
Grand-
7 J
1 Liquide
+
1
37°4
5 %
M.P.E.+
-
NF
NF
1
NF
R.V.O.
J I : OH = 0
D.S.
Médine
1
7/J
1
1
per os
M i l
1
C
Ols
J 3 : D = 0
1
1
1
1
ons:1 o
g
_ _1
1
1
I I _ d e
r _ e
1 m e - + - - - _
Externe 1 15 moisi Derklé
5 J
1 Liquide
+
1
37°9 1 5 %
Bonne
-
Négati-
-
1Kystes
R.V.O.
J I : DII = 0
E.B.N.
1
1
1incompta-
l i v e
1
1
de
per os
1
M
1
Ible
1
1
1
IGiardia~Fl
1*
J 3 : D = 0
1
1
1
1
1
1
1
1
agy
_ _ _1
1
1
1
1
1
l'---_.L..-I_ _-'--_ _

N
l"-
I
1
1
1
1
ASPECT
IVOMISSE-ITEMPE-
NUTRI--
ASSOCIA-
1
1
1 TRAITE- 1
1
1 DOSSIER
AGE/SEXE 1ADRESSE
DEBUT
SELLES
IMENTS
'RATURE
OH
TION
TION
COPRO.
1ROTA. 1 KAOP
MENT
1 EVOLUTION 1
1
1
1
1
1
1
1
1
Externe
4 moisi Lansar
1 J
Liquide
1
+
1
39°
-
Bonne
Pneumopa-
NF
NF
NF
R.V.O.
1 Absent
1
A.B.
1
5/J
1
1
thie
peros
l
,1
F i l
1
A t"b"
1
1
1
1
1
~ 1 10- 1
1
_-+--_1
1
1
1
tlque
1
Externe
17 moisi
Rue
3 J
Liquide
1
-
1
37°
-
1 Bonne
Otite
NF
NF
NF
R.V.O.
1 Absent
S.F.N.
Blanchot
3 - 4/J
1
1
per os
1
M
i
l
l
"
1
1
1
1
A~t1bio- 1
-+-------+----+-------+-1-1
1.
1
tlque
Externe
16 mois
Zone B
1 J
Liquide
1
+
1
37°
1
-
Bonne
Pyodermi-
NF
NF
1
NF
R.V.O.
1 Absent
M. K.
4/J
l i t e
1
1per os
1
M I l
1
Soins
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 1
l...--loca_ux~I-
Externe
10 mois
Fass
7 J
Liquide
+
36°3
-
IM.P.E.++IPyodermi-
NF
NF
NF
R.V.O.
1 Absent
B.D.
4/J
l i t e
per os
1
M
i
l
Conseils 1
1
1
de régime 1
1
1
1
1
1
Soins
1
1
1
locaux
----L.....----I-----+----+-----+----f----r---I
I f - - - - - + - - - - - + - - + - - - - f - - - - - f - - - - -
Externe
21mois]Thiaroye
6 J
Liquide
-
37°
-
1
Bonne
IRhinite
NF
NF
NF
R.V.O.
Absent
M.D.
1
10/J
1
1purulente
per os
F
i
l
1 + Oti te
.
"
1
1
1
A~t1blO-
1
1
1
1
1
tlque
1 Externe
30 moisi Médina
1 J
Liquide
+
36°8
-
1 Bonne
1
-
NF
NF
1
NF
R.V.O.
Absent
1
1. B.
M
1
5 - 6/J
1
1
1
per os
1
1
1
1
1_ _' - -
_

1
1 . 1
1
1 ASPECT
1VOMISSE- 1TEMPE- 1
1 NUTRI-
ASSOCIA-
1
TRAITE- 1
DOSSIER lAGE/SEXE 1ADRESSE IDEBUT 1 SELLES
IMENTS
IRATURE 1 DH
1 TION
TION
COPRO.
ROTA.
KAOP
MENT
EVOLUTION
Externe 1 8 mOisi Médina 1 1 J
!G1air?-
1
+
1 37·4
1 -
1 80nne
-
NF
NF
NF
R.V.O.
Absent
A.D.
1
F i l
Isangu1no-\\
1
1
per os
I~:::ide!
Externe! 12 moisi Gueule 1 1 J
+
40·2
1
-
! Bonne
Paludisme
NF
NF
NF
R.V.O.
Absent'
C. G.
1
F
Tapée
1
1
3/J
1
1
1
pe~ ~s
----l-I-
1 1
1
1 1
QU1n1max
1 Externe
16 mois
Médina
7 J
1Liquide
1
+
37°6
-
IM. P . E.++
-
NF
NF"
NF
R.V.O.
Absent
M•N•
M
14 -
5/ J
1
1
per o~
1
1
1
Con6:1~s
-----1-------~f----1
1
1
.... g
d_e_r_e_1_m_e-+-
_
Externe
17 mois
t1édina
1 J
1Liquide
-
37°7
-
1 Bonne
-
NF
NF
NF
R.V.O.
Absent
I.C.
1 3/J
1
per os
M
i
l
--1------1
1
1
1
Externe
12 mois
Méeina
7 J
1 Liquide
-
37°1
-
1
Bonne
-
NF
1
NF
NF
R.V.O.
Absent
M.B.
\\5 - 6/J
\\
1
per os
M
i
l
1
1
1
1
1 Externe"
6 mois
Médina
2 J
Liquide
+
37°7
-
1 Bonne
-
NF
NF
NF
R.V.O.
Absent
1 M.B.B.
4 - 5/J
1
per os
1
M
1
1
1
1
1 - - - I - - - - - - I - - - - 1 - - - + - - - - ' - - - - - - r - - - - -
1 Externe
10 mois
-
-
-
+
36°4
-
1 M.P.E.+
-
NF
NF
NF
R.V.O.
Absent
1
A.D.
1
per os
1
M
1
Conseils
1
1
de régime
1
1
"-
.....L..._ _---L._ _ '----_ _ '---
'----
_

1
1
1
1
1
1 ASPECT
IVOMISSE- TEMPE- 1
1 NUTRI-
ASSO~A-l
1
1 TRAITE-
1 DOSSIER 1AGE/SEXE 1ADRESSE 1DEBUT
SELLES
1MENTS
RATURE 1 DH
1 TION
TION.
1COPRa.
1ROTA.
KAOP
1 MENT
EVOLUTION
1
1
1
1
1
1 1
1
1 -4-1- - -
1 Externe
1 24 moisi
Médina 1 7 J
Glairo-
-
37°4
1
-
Bonne
Pyodermi-
NF
1 NF
NF
IR.v.o.
Absent
1
M.D.
1
1
1
sanguino-
1
te surin-
1
Iper os
1
1
F i l
lent
1
fectée
I l s .
1
1
1
1
1
1
1
Il~~:~X
1
I I I
1
1
1 - - -
1 Externe
29 moisi Médina 1 3 J
Liquide
+
37°
1
-
Bonne
Pyodermi-
NF
NF
NF
IR.V.O.
Absent
1
A. M.
1
1
5/J
l i t e
1per os
1
1
F i l
1
1
1Soins
1
1
1
1
1
1
1
locaux
1 Externe
24 moisYz
Médina 1 4 J
Liquide
-
36°
1
-
Bonne
Pyodermi-
NF
NF
NF
R.V.O.
Absent
1
A.A.B.
1
4/J
l i t e
per os
1
M i l
1
Soins
1
1
1
1
1
l'
1
1
1
locaux
1 Externe
14 mois
Médina 1 2 J
Liquide
1
-
37°3
1
-
1 M.P.E.+
Otite
NF
NF
NF
R.V.O.
Absent
M. K.
1
3/ J
1
1
1
per os
M i l
1
1
1
Antibio-
1
1
1
1
tique
1
1
1
1
1
1
1
1
Conseils
1
1
1
de régime
-.J--!
I I I
1
1
Externe
18 moisi Médina
3 J
Liquide
-
37°7
1
-
1 Bonne
1Paludisme
NF
1 NF
NF
IR.V.O.
1 Absent
y • G.
F
1
3/J
1
1
1
1
1per os
1
1
1
1
1
1
IN"
1
1
1
1
1
1
1
1
1 1vaqu1ne 1
1 Externe
13 moisi Médina
3 J
1Liquide
+
37°
1
-
1 Bonne
1
-
NF
1 NF
NF
IR.v.o.
1 Absent
1 B. T.
M
1
15 - 6/J
1
1
1
1
1per os
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1

1
1 - - - -
I l ASPECT
IVOMISSE- TEMPE- 1
1 NUTRI- 1 ASSOCIA-\\
1
1
TRAITE-
1 DOSSIER
AGE/SEXE 1ADRESSE
DEBUT 1 SELLES
IMENTS
RATURE 1 DH
1 TION
1 TION'
COPRO.
/ROTA·I KAOP
MENT
EVOLUTION
+
1
1
1
1
1
~
1
1
1 Externe
8 moisi Médina
5 J
Liquide
1
+
36°7
1 5 %
Bonne
IPyodermi-
NF
1 NF
NF
R.V.O.
Absent
1
A.B.
1
3 - 4/J
1
1
Ite + Toux
1
per os
M i l
1
1
1
Soins
1
1
1
1
1
1
locaux
1
1
1
1
1-----+------
Externe 1 14 mois
Grand
5 J
Liquide
1
-
36°9
1 5 %
Bonne
1
-
NF
1 NF
NF
R.V.O.
Absent
M.M.T.
F
Yoff
environ
1
1
1
1
1
per os
10/J
1
1
1
1
----+--------1
1
1-----+-----
1
Externe
38 mois
Fass
1 J
Liquide
1
+
36°6
1 5 %
Bonne
-
NF
1 NF
NF
R.V.O.
Absent
M. M•
M
7/J
1
1
1
per os
1
1
1
1
1
1
1
Externe
11 mois
Pikine
1 J
Liquide
+
37°8
5 %
Bonne
Rhinite
NF
1 NF
NF
R.V.O.
Absent
1 S.A.K.
7/J
purulente
1
per os
1
F
1
*
1
1
1
1
1
Argyrol
1 Externe
15 mois] Médina 1 5 J
Liquide
-
36°7
5 %
Bonne
Pyodermi-
NF
1 NF
NF
R.V.O.
Absent
1
M. B.
1
incompta-
te
per os
1
M
1
ble
S "
010S
1
1
locaux
1
I - - - - - - - + - - - - - - I - - - - - - - , I - - - - - + - - - - - - + - - - - - - - - - - - - - - - - - f - - - - + - - - - - -
1 Externe
33 mois
Médina 1 2 J
\\ Liquide
-
37°5
5 % M.P.E.++ Broncho-
NF
NF
NF
R.V.O.
Absent
1
K.C.
1
1 4/J
1
pneumopa-
]per os
1
F
\\
1
1
thie
lA t"b"
1
1
1
1
1 ~ 1 10-
1
1
1
1
It1 q ue

1
\\----.1-----.-\\---TI--""""I-A-S-PE-C-T-ï\\ V-O-M-IS-S-E--TI-TE-M-P-E--'Ir--'I-NU-T-R-I----rl-A-S-SO-C-I-A--r-----.---~-----,r--T-RA-I-T-E--'I.-------
1 DOSSIER IAGE/SEXEIADRESSE
DEBUT 1 SELLES
IMENTS
lRATURE 1 OH
TION
1 TION'
COPRO.
ROTA.
KAOP
MENT
1 EVOLUTION
1
1
1
1
1
1
1
1
\\ - -
1 Externe 1 11 moislCorniche
3 J
1Glairo-
-
1 37°3
1
-
M.P.E.+
-
NF
NF
NF
R.V.O.
1 Absent
1
O.S.
1
1
]sanguino-
1
]
per os
1
1
1
F i l e n t
1

1
1
1
1
1
4/J
1
Cons:1~s 1
1
1
1
1
de reg1me
Externe 1 16 moisi Blaise
1 J
Liquide
-
1 37°8
-
Bonne
-
NF
NF
NF
R.V.O.
Absent
M.D.C.
1
M
1 DIAGNE
3/J
1
per os
-+--1-1
I - - - - - - - - + - - - - + - - - - + - - - - - - - - - t - -
Externe
26 moisi Thiam-
5 J
Liquide
+
37°7
-
Bonne
-
NF
NF
NF
R.V.O.
Absent
A.B.
1 lène
4 - 5/J
per os
F
1
- - - - t - - - - ! - - - - + - - - + - - - - + - - - - - - - - - - - - - - - - - - + - - - + _ - - + - - - - - - - + _ - - - -
Externe
41 mois 1 Point E 5 - 6 JI Glaireux
-
37°
1
-
Bonne·
-
NF
1
NF
NF
IR. V.O.
Absent
A. S.
M i l
4/J
1
1
Iper os
1
1
1
1
1 1 1
1
/ - - -
1 Externe
12 moislCastors
4 J
ILiquide
+
37°
1 5 %
Bonne
-
NF
1 NF
NF
R.V.O.
Absent
1
O. C.
1
1
6/J
1
1
per os
1
M i l
1
1
1
1
1
/
1
1 - - - - -
1 Externe
24 mois] H.L.M.
1 J
ILiquide
-
38°
1 5 %
Bonne
Paludisme
NF
NF
NF
R.V.O.
Absent
1 M.S.B.
1
1
4/J
1
per os
1
M i l
1
Q . •
1
1
1
1
U1n1maX 1 - -
1 Externe
1 13 moisi
Médina
3 J
1Liquide
+
37°
1 5 %
Bonne
-
NF
NF
NF
R.V.O.
1 Absent
1
B. T.
1
1
1
4/J
1
per os
1
1
1
M i l
1
1
1
1
1
1
1
1
_

1
1----------1
1
1
1 ASPECT
IVOMISSE-'TEMPE- 1
1 NUTRI- 1 ASSOCIA- 1
TRAITE-
1 DOSSIER
AGE/SEXE 1ADRESSE
DEBUT 1 SELLES
IMENTS
IRATURE 1
DH 1 TION
1 TION
ICOPRO.
ROTA.
KAOP
MENT
EVOLUTION
1
1
1
1
1
1 1
I---+l-~------;--
1 Externe
7 mois
Gueule
5 J
1Liquide
1
+
1 36°3
-
Bonne
1
-
NF
NF
NF
R.V.O.
Absent
1 P. J . G.
M
Tapée
14 - 5/J
1
1
1
per os
1
1
1
1
1
1----+------+----1--------;--
1 Externe
31 mois
Grand-
3 J
Liquide
+
1 37°5
-
M.P.E.+
-
NF
NF
NF
R.V.O.
Absent
1 E.H.F.
Yoff
5/J
1
per os
1
M
1
Conseils
- - - - t - - - - - - + - - - - - - - - - - - - - - - + - - - - + - I - - -
_d_e_r_e_'g_i_m_e+/
_
Externe
31 mois
Khar
3 J
Liquide
-
1 37°6
-
Bonne
-
NF
NF
NF
R.V.O.
1 Absent
C.H.T.M.
M
Valla
4 - 5/J
per os
1
- - - - t - - - - - - + - - - - - - - - - - - - - - - t - - - - - + - - - - - - + - - - - - - - - - - t - - - - + - - - - - l - - - + - - - - I - - - - -
Externe
-
H.L.M.
3 J
Liquide
+
37°8
-
1 Bonne
Muguet
Mollus-
NF
NF
R.V.O.
1 Absent
F.L.
Gibral-
4/J
1
eum
1
per os
1
F
tar
eonta-
F
.
~
giosum
ung1zonel
1
1
1 Externe
30 mois
N'gor
2 J
Liquide
+
37°
1
-
M.P.E.++
-
NF
NF
1
NF
R.V.O.
1 Absent
1
1
A.M.
7/J
1
1
per os
1
1
1
M
i
l
Conseils 1
1
1
1
1
d ' ·
1
1
1
1
I l e reg1me 1
1
1 Externe
31 mois
Blaise 1 1 J
Liquide
-
37°
1
-
Bonne
-
1
NF
NF
1
NF
R.V.O.
1 Absent
1
1 E.M.N.
M
DIAGNE 1
5/J
1
1
1
1
per os
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1

al
[-.
1
I----------r---------~I---------l
1 ASPECT IVOMISSE-ITEMPE-
1 NUTRI- 1 ASSOCIA-
1
1
1 TRAITE- 1
1 DOSSIER
AGE/SEXE ADRESSE IDEBUT 1 SELLES
IMENTS
1RATURE
OH
1 TION
1 TION
COPRO.
IROTA.\\ KAOP
1 MENT
1 EVOLUTION
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
Externe
14 mois
Usine
1 6 J
Glaireux 1
-
1
37°
-
IM.P.E.++I
-
NF
1 NF
1
NF
IR.V.O.
Absent
F •D.
Bène
1
5/J
1
1
1
1
1
1
1per os
1
F
Tally
1
1
1
1
1
1
1
1C
. l
1
1
1
1
1
1
1
1d~n;:~i:e
-----J------I----I
1
1
1
1
1 1
1
Externe 1 12 mois
Fass
1 1 J
Liquide
1
+
1 37°3
-
1 M.P.E.+I
-
NF
NF
1
NF
R.V.O.
Absent
C. A. C.
1
1
3/J
1
1
1
1
1
per os
1
M i l
1
1
1
1
Conseils
1
1
1
1
1
1
1
de régime
1
1
1
1
1
1
1
1
1 Externe
6 mois
Grand 1 2 J
Liquide
1
+
1
38°
-
IM.P.E.++IPaludisme
NF
NF
1
NF
R.V.O.
Absent
1 P. N•S •
Dakar
3 -
4/ J
1
1
1
1
1
per os
1
M
i
l
1
1
Q . .
1
1
1
1
1
1
U10l.maX
1
1
1
1
1
Conseils
1
1
1
1
1
de régime
1
1
1
1
1
1
1 Externe
12 mois~1 Pikine
4 J
Liquide
1
-
37°4
1
-
1 Bonne
\\Varicelle
NF
NF
NF
R.V.O.
Absent
1
1. H.
1
5/J
1
1
1
1
per os
1
M i l
1
1
1
.
1
1
1
1
1
1
Tral te- .
1
1
1
1
1
l i m e n t var1l
1
1
1
1
1 1
1
celle
11---
1 Externe
36 moisi Médina
3 J
IGlaireux 1
-
36°4
1
-
1 Bonne
1
-
NF
NF
NF
R.V.O.
1 Absent
1
M. G.
M i l
5/J
1
1
1
1
1
per os
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1'---_ _

m
['-
1
ASPECT
VOMISSE-1TEMPE-
NUTRI-
ASSOCIA-\\
1
\\ TRAITE- 1
1
DOSSIER
AGE/SEXE ADRESSE IDEBUT
SELLES
MENTS
1RATURE
OH
TION
TION
COPRO.
ROTA. 1
KAOP 1 MENT
1 EVOLUTION 1
-----+---+-I----t--
1
1
1
1
1
Externe
12 mois
Derk1é 1
2 J
Liquide
+
37°9
-
M.P.E.++
-
NF
NF
1
NF
IR. V.O.
1 Absent
1
P.M.
1
3/J
1
Iper os
1
1
M
i
l
1Conseils
1
1
1
Ide régime
1
- - + - - - - + - - - - + \\ - - ; - - - -
1
1
1
Externe
10 mois
Castors 1
3 J
Liquide
-
36°7
-
Bonne
1
-
NF
NF
1
NF
R.V.O.
Absent
1
O. T•
M
1
4/J
1
1
per os
1
\\
1
1.
!-----ll---+---+-----
Externe 1 18 mois
Médina 1
3 J
Liquide
-
36°7
-
M.P.E.++I
-
NF
1 NF
1
NF
R.V.O.
Absent
B. D.
1
1
5/J
1
1
per os
1
F
i
l
1
Conseils
1
1
1
1
d
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1
1
1
1
1
I l e reglme
Externe
-
10uagou- 1
1 J
Muco-
1
-
37°5
-
Bonne
1
-
NF
NF
NF
R.V.O.
Absent
F.M.
INiayes
1
glaireuxl
1
per os
F i l
5/J
1
1
--+----+1-1
l '
' - - - - - - + - - - - + ! - - - t - - - - + - - - - - - - + - - + - - - - -
Externe
11 moisi Usine
1
2 J
Liquide 1
-
37°
-
Bonne
Ascari-
1
NF
NF
NF
R.V.O.
Absent
M.C.D.
1 Niary
1
10/J
1
diose
1
per os
M
1 Tally
1
1
1
p'
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1
1
1
1
lperazl-
-+----1
1
1
1
1
- - - - + - - - - - + - n e _ + _ _ _ _ -
Externe
-
1
Fass
1
2 J
Liquide 1
+
36°
-
1 Bonne
-
1
NF
NF
NF
R.V.O.
Absent
A. M•D •
1
1
1
4/J
1
1
1
per os
1
M i l
1
1
1
1
1
L
1
1
1
1
1_ _ ------'------------'---------1...._

o
CO
1 ASPECT
IVOMISSE-ITEMPE- 1
1 NUTRI- 1 ASSOc"IA- 1
1
1
1 TRAITE- 1
1
DOSSIER
AGE/SEXE ADRESSE
DEBUT 1 SELLES
\\MENTS
'RATURE 1 OH
'TION
1 TION
ICOPRO.
IROTA.I KAOP
1 MENT
1 EVOLUTION
1
----+---------+---1
1
1
1 1
1
1
1 1
1
1
1
Externe
9 mois
Yoff
3 J
1 Liquide 1
-
1 39°7
1
-
1 Bonne
IBroncho- 1Négati-\\
-
INégatifIR.V.O.
IJ
: D = 0 1
3
A• G.
1
5 - 6/ J 1
1
1
1
1pneumopa-I ve
1
1
1per os
1
100
1
1
F i l
1
1
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1
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1
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1
1
1
1
1
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1
1
It~ 1 10- 1
-~--l
1
1
1 1
1
1
1 1
11qUe 1--
Externe
24 mois
Sicap
2 J '
Liquide 1
-
137°3
1
-
1 Bonne
IRhinite
INégati-
-
INégatif IR.V.O.
IJi: S .R.O.
1. G.
Ami tié 2
1
1
1
l i v e
1
Iper os
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1
1
1
1
1
1 .
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1
1
1 1
1
rrgyrol
( 3 ' DH = 0
Externe
7 moisi Avenue
6 J
1 Glaireux
+
1 38°7
1 5 %
M.P.E.++IRhinite
Négati-
+
NégatifIR.V.O.
IJ
: DH+
1
C.S.
1 Jean-
1
5/J
1
1
Ipuru1ente ve
Iper os
1
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M
1 Jaurès
1
1
1
1+ Toux
I
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1
C
1
1
1
1
1
1 ons:1" s 1J
: DH = 0
1
1
1
1
1
1de reg1me 1 3
D
= 0
1
1
1
\\
1
1Argyrol
1
1
1
1
1
1
1 .
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1A~t1 tus- 1
1
1
1
1
1
1
1
1s1f
1
1 Externe
23 moislCité des
3 J
1 Liquide
+
1 36°6
1
-
Bonne
1
-
NF
1 NF
NF
IR.V.O.
IJ
: D = 0
1
1
B. L. N.
M
1
Eaux
1
3 - 4/J
1
1
1
1
1per os
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
+300 grs
1 Externe
8 moisi Lamine
2 J
1 Liquide
1
-
,
37°
1
-
Bonne
1
-
Négati-I
+
NégatifIR.V.O.
IJ 4 : D = 0
1
F.D.D.
1GUEYE
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1
l i v e
1
Iper os
1
2
1
1
1b1e
1
1
1
1
1
1
1
+ 00 grs
1
F I '
1
1
1
1
1
1
1

.-l
co
1
1 ASPECT
IVOMISSE- ITEMPE-
1
NUTRI-
ASSOClA- 1
1
1
1 TRAITE-
1
DOSSIER
AGE/SEXE 1ADRESSE
DEBUT 1 SELLES
IMENTS
IRATURE
1 DH
TION
TION
ICOPRO.
ROTA. 1 KAOP
1 MENT
EVOLUTION
1
1
1
1
1
1
1
1
1
Externe
14 moislGuédia-
5 J
Liquide 1
+
37°5
15-10%
M.P.E.+ Conjonc- lE.' CoLi
-
INégatifIR.V.O.
1-14 : OH = 01
N.F.
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4/J
1
1
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1
1
Iper os
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M i l
1
1
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C
1
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1
1
1
1
1d~n~:~i:e
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1Argyro1*
1
I l
1 1 1 - - - - -
1
1 Externe
20 mois\\Varakh
1 J
Glaireuxl
-
39°
1
-
Bonne
Pneumopa-IE. CoLi
-
IGiapdia~R.V.O.
J
: D = 0
3
1
W.F.
1
4 -
5/J 1
1
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1
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1
1
1
1
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l i tina Lis
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M i l
1
1
Anem1e
1
1
1
Fumafer
1
1
1
1
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1
1
Antibio-
1
1
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1
1
1
1
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1
1
1
1
1
*
1
1
1
1
1
1
l _ + - - F l a _ g y l - - - - l - - - - _
1 Externe
1
7 moisi Point El
3 J
Liquide
+
37°8
-
Bonne
-
1
NF
1 NF
1
NF
R.V.O.
J I : 0 = 0
1
K. F •
1
1
1
3/J
1
1
1
1
per os
1
1
M i l
1
1
1
1
1
-----1------+-1-1
1
1
1
1
Ir--------+I-----I----+---
Externe
19 mois Colobane
2 J
Glaireux
+
1 37°8
-
1 Bonne
Pyodermi- Négati-I
-
INégatifIR.V.O.
J
: 0 = 0
3
N.T.D.
3 -
4/J
l i t e surin- ve
1
1
Iper os
F
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1
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1
1
1
1
1 01ns
1
1
1
1
l ' - - + I _ 1 0 c a u _ x - + - - - _
Externe
10 mois
Médina
1 J
Liquide
+
1
37°8
1
-
1
Bonne
Paludisme Négati-I
-
] Négatifl R.V.O.
J
: 0 = 0
5
E.D.
4 -
5/J
1
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1
1
Iper os
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1
1
1
1Quinimax
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I
1
1
1
1
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_

C\\J
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1
I-----------rl---------~I---------l
1 ASPECT
IVOMISSE- TEMPE-
1 NUTRI-
ASSOCIA-
1
1
1 TRAITE- 1
1
1 DOSSIER \\ AGE/SEXE 1ADRESSE
IDEBUT 1 SELLES
MENTS
RATURE
DH
1 TION
TION
COPRO.
IROTA·I KAOP
1 MENT
1 EVOLUTION 1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 Externe
1 10 moisi
Oerk1é 1
3 J
1 Glaireux
+
37°5
5 %
M.P.E.+
Toux
Négati-j
-
INégatifIR.V.O.
IJ 1 : OH = 01
1
C.D.A.
1
M i l
1 3 -
4/J
ve
1
Iper os
1
D
= 0
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 Externe 1 12 moisi
H.L.M.
1
1 J
1 Liquide
+
37°7
-
M.P.E.+
-
Négati-
-
INégatifIR.V.O.
J I : D = 0
1
A.N.K.
1
1
1
1
5/J
ve
1
Iper os
1
1
F i l
1
1
1
1
.
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1Cons:1~s
g
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1de re 1me _ _
1 Externe 1 10 moisi
Médina 1
1 J
Liquide
+
1 37°2
1
-
Bonne
1
-
lE. CoLi
-
ITricho-IR.V.O.
J3: D = 0
1
B.D.
1
1
1
5/J
1
1
1
1
\\monas
Iper os
100
1
1
M i l
1
1
1
1
1
lintes- I
1
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+
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1
1
1
1
1
1
1
l i tina Lis 1 agy

1
1
1
1
1
1
1
1
1
\\+ OeufslPiperazi-
1
1
1
1
1
1
1
1
1d' Asca-I ne
1
1
1
1
1
1
1
1
Iris
1
1
I I I
I l
1
1
1 - - -
1 Externe
1 24 mois
Pikine
7 J
Liquide
+
1 36°9
1
-
Bonne
-
E.' CoLi
-
Négatif\\ R. V.O.
J 1 : D+
1
N.N.S.
1
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1
1
Iper os
0
1
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1
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+
1
1
1
1
1
J 8 : D+
1
l '
I l
1 - - - -
1 Externe 1 10 mois
Médina
3 J
Glaireux
+
1 38°6
1
-
1 Bonne
Pneumopa- E. CoLi
+
NF
IR.V.O.
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1
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1
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1
1
1
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1
1
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1
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1 NUTRI- , A s s o c i A - I I I TRAITE-
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DEBUT 1 SELLES
IMENTS
!RATURE 1 OH
1 TION
1 TION
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0
,
1 MENT
EVOLUTION
Externe 1
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2 J 1 Glaireux 1
+
'37°5
,
-
1 Bonne
Pyodermi-
NF
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NF
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J3: D = 0
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1
1 3 - 4/J 1
1
l i t e surin-
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1
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1
Itl. que
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1
1
1
1
1
Externe
8 mois
Médina
2 J 1 Liquide
+
1 37°8
1
-
Bonne
Rhinite
Négati-
-
Négatif R.V.O.
J3: D = 0
D•B•
1 3 -
4/J
l i v e
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1.
F
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1
1
1
1
1
1
1
1
Argyrol
Externe
13 Moisi Pikine
3 J 1 Liquide
+
1 37°8
1
-
Bonne
1
-
E. CoLi 1
-
Ascapis R.V.O.
J3: 0 = 0
1. D.
1
1 3 - 4/J
1
1
1
1
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1
1
l.perazl.-
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1
1
1 1
1
1
1 1
ne
Externe
13 mois
Médina
3 J
Liquide
+
1
36°5 1
-
M.P.E.++ Broncho- lE. CoLi
-
\\Ascapis R.V.O.
J 1 : D = 0
A. S.
3 - 4/J
1
1
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1
1
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1
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1
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1
1
1
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1
ne

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lX)
1
1
1
1
1
1 ASPECT
IVOMISSE-ITEMPE- 1
1 NUTRI-
A S S O C I A - I I I TRAITE-
1
1 DOSSIER IAGE/SEXEIADRESSE
IDEBUT 1 SELLES
IMENTS
IRATURE 1
DH
TION
TION
ICOPRO.
IROTA.
KAOP 1 MENT
EVOLUTION 1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
Externe 1 12 moisi H.L.M.
1 7 J
1 Glaireux \\
-
1
37°
1 5 %
Bonne
Toux
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NégatifIR.V.O.
J 1 : DH = 01
A.L.D.
1
1
1
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1
1
1
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1
Iper os
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1
1
1
1
1
1
1
---+-1-1
1 1
1
1
1
1
1
1
1
Externe 1 19 moisi
Yoff
1
4 J
1 Liquide
1
+
1 37°7
1
-
Bonne
Pyodermi-INégati-
+
NégatifIR.V.O.
J
: D = 0 1
1
M.N.
1
1
1
1
5/J
1
l I t e surin- ve
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1
1
M i l
1
1
1
1
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1
1
1
1
1
1
1
II~~::x
-+---1
1 1
1
1
---+----+-1--{---
Externe
18 moisi Médina 1
3 J
1 Liquide
1
-
37°3
1
-
Bonne
-
Négati-
-
NégatifIR.V.O.
J 3 : D = 0
E. M. B.
1
1
1 5 - 6/J l i v e
1per os
-1
1 1
1
I i i
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1
Externe
11 moisi Médina 1 2 J
1 Liquide 1
+
38°7
1 5 % 1 Bonne
]Paludisme Négati-
-
INégatifIR.V.O.
IJ 1 : DH = 0
E . M. B •
1
1
1
4/J
1
1
1
l i v e
1
1
1per os
1
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1
1
1
1
1
1
1
1Q . .
1J 3 :
D = 0
1
1
1
1
1
1
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1
1
1
1
1
1 U1n1maX 1
1 Externe
36 moisi H.L.M.
1
1 J
1 Glaireux 1
+
37°8
1
-
Bonne
Pyodermi-
NF
NF
1
NF
IR.v.o.
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1
A.C.
1
1
1
6/J
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1
1Soins
1
1
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1
1
1
1
1locaux
1
1
1
1 1
1
1
1
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1 Externe
6 moislCité pé-I
3 J
1 Liquide
1
+
39°8
1
-
Bonne
Paludisme
NF
NF
1
NF
IR.V.O.
IJ 1 : pas de
1
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1
1 3 - 4/J 1
1
1
Iper os
1
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1
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1
1
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1
1
1
1

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1
1
1
1
1
ASPECT
IVOMISSE-ITEMPE- 1
1 NUTRI-
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1 DOSSIER IAGE/SEXEIADRESSE IDEBUT
SELLES
lMENTS
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1 TION
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1 EVOLUTION
1
1
1
1
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1
1--
1 Externe
1 19 mois
Rue 10
1 J
Glaireuxl
+
39°5
1
-
1 Bonne
Paludisme 1Négati-
+
Négatif R.V.O.
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1
3 - 4/J 1
1
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1
Quinimax 1
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1
1 1
1
1--:
Externe 1 23 mois
Médina
7 J
Glaireuxl
+
36°5
1
-
!M.P.E.++
-
E.' CoU
-
NF
R.V.O.
IJ 1 : D = 0
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1
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1
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1
1 - - - -
1
1
Externe 1 36 mois
Médina
2 J
Liquide
+
38°
1 5 %
Bonne
Paludisme E. CoLil
-
NégatifIR.V.O.
J
: DH = 0
1
M.M.N.
1
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1
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J 3 : D
= 0
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1
1 - -
Externe
10 mois
Liberté
4 J
Liquide
-
36°
1
-
Bonne
-
Négati-I
-
NégatifIR.V.O.
J3: D = 0
A•N.
4/J
l i v e
1
1per os
M
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1
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1
1 - - -
1
Externe
21 mois
Médina 1
2 J
Glaireux
-
38°2
5 %
Bonne
Paludisme E. CoLil
-
IGiardia~R.V.O.
J
: DH = 0
1
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1
4 - 5/J
1
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1
1
IFlagyl*
1
1
1
1
I I I
I -
I
Externe
-
Médina 1
2 J
Liquide
+
37°8
-
1 Bonne
-
NF
1
NF
1
NF
IR.V.O.
IJ 1 : pas de
1
M.D.
M
1
5/J
1
1
1
1
Iper os
1
selles
1
1
1
1
1
1
1_ _----'-1
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-
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1
1
1
1 ASPECT
IVOMISSE-ITEMPE- 1
1 NUTRI- 1 A S S O C I A - I I I
1 TRAITE- 1
1
1 DOSSIER lAGE/SEXE ADRESSE
\\DEBUT 1 SELLES
lMENTS
IRATURE 1 DH
1 TION
1 TION·
]COPRO.
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1 MENT
1 EVOLUTION 1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 Externe
12 mois
Médina 1
1 J
Glaireuxl
+
1 37 D 2
1
-
1 M.P.E.+I
-
lE. Colil
+
INégatifIR.V.O.
1J3: 0 = 0
1
M. D.
1
3 - 4/J
1
1
1
1
1
1
1
1
1per os
1
M i l
1
1
1
1
1
1
1
Conseils 1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
de régime 1
-'----------+---!-1--+--1
1
1 1
1
1
1 1
1
Externe
8 moisi Médina 1
7 J
Liquide 1
+
1 37 D 4
1
-
1 M.P.E.+IPyodermi-IE.
Coli]
-
INégatif R.V.O.
J
: D = 0
3
M.D.
1
1
4 - 5/J 1
1
1
l i t e surin-I
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1
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1
1
1
1
1 1
1'------------1--1------+1-1--1-----+--1----
Externe
13 mois 1Liberté 1
1 J
Glaireuxl
-
1 38°3
1
-
1 M.P.E.+IRougeole
INégati-\\
+
Négatif\\R.V.O.
J 1 : D = 0
M. M. B.
1
1
3 - 4/J 1
1
1
1
l i v e
1
1per os
1
1
1
1
1
1
1
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1
1
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1
1
Igeole
1
-f------+-------+-!---+--1-1
1
1
1
1
1
1
Externe
8 mois
Grand- 1
6 J 1 Glaireux 1
-
1 38°
5 % M.P.E.++!Rougeole lE.. CoLi 1
+
NégatifIR.V.O.
J 1 : DH = 01
A.R.D. 1
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1
1 3 - 4/J 1
1
1
1
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1
1
1
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1
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1
1
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1
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1
1
1
1
1Traite-
1
1
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1
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1
1
Iment rou-
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1geole
1
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1
1
1
1
1
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1
1
1
1

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co
1
I--------~----~-------I
ASPECT
VOMISSE- TEMPE- 1
NUTRI- 1 ASSOCÎA-
1
1
1TRAITE-
1 DOSSIER
AGE/SEXE ADRESSE IDEBUT
SELLES
MENTS
RATURE 1 DH
TION
1 TION
COPRO.
1ROTA. 1 KAOP
1 MENT
EVOLUTION
1
1
1
1
1
1
\\--1----
Externe
18 mois
H.L.M.
1
2 J
Glaireux
-
37°
1
-
Bonne
1Toux
E. CoLil -
IAscarisIR.V.O.
J5: D = 0
M.S.
1
3 - 4/J
1
1
1
1 (Oeufs~per os
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1
1
1
1
1
1 1peraZl.-
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1
1
1 l'-------------ll-ne-------+---_
Externe
11 mois Reubeussl
4 J
Liquide
+
37°
-
Bonne
1Rougeole
Négati-I
-
lNégatif R.V.O.
J3: D = 0
M.D.
1
3 - 4/J
1+ Pneumo- ve
1
1
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M
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Ipathie
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1
1
1
1
~ 1 10-
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1
1
1 1
t1que
1
Externe
7 mois Khar
1
5 J
Liquide
+
37°
5 % 1 Bonne
1
-
E.. CoLi 1
-
INégatif R.V.O.
J
: OH = 01
l
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1
1
5/J
1
1
1
1
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1
M i l
1
1
1
1
J 3 : 0
= 01
1
1
1
1
1
1
1
1
1
Externe
22 mois Thiaroyel
2 J
1
Glai~euxl
+
36°
-
1
Bonne
Pyodermi- Négati-I
-
INégatifIR.V.O.
J l : D = 0
1 M.M.D
1
1 5 - 6/J l i t e surin- ve
1
1
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F i l
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1
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1
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1
1
1
1
1
1
1
Il~~:~x
1
1 1
1
1
1 1
l'-------------i-----
1 Externe
20 mois
Médina 1
1 J
1 Liquide 1
-
38°1
-
1 Bonne
Pyodermi-
NF
1 NF
1
NF
IR.V.O.
J
: D = 0
1
1 F.K.N.
1
1
6/J
l i t e surin-
1
1
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F i l
1
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1
1
1
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1
1
1
1
1
1
1
1

1
1
1
1 ASPECT
IVOMISSE-ITEMPE- 1
1 NUTRI- 1 A S S O C I A - I I I TRAITE-
1 DOSSIER
AGE/SEXEIADRESSE IDEBUT 1 SELLES
IMENTS
IRATURE 1 DH
1 TION
1 TION'
ICOPRO.
ROTA. 1 KAOP
1 MENT
EVOLUTION
1
1
I l
1
1
I l
1
1
1-+--1---
1 Externe
14 moislDieuppe~ 1 J
1
Glaireu~
+
1
37°3
1
-
1 Bonne
1
-
INégati-
-
Négatif IR.V.O.
J5 : D = 0
1
M.F.
1
1
10/J
1
1
1
1
1
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1
F i l
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
I l
1
1
-+--1---
1 Externe
13 moislParcel-
2 J 1 Liquide 1
+
1 36°7
IJo =01 Bonne
IRhinite
NF
NF
NF
IR.V.O.
J1: S.R.O.
T.L.
Iles
lincompta-I
1
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1
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1
1
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I l I A
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1
1
1
1 1
1
1
D
=0
Externe
15 moisI Médina
5 J 1 Liquide 1
-
1 37°4
1
-
1 Bonne
1
-
Négati-
-
AscarisIR.V.O.
J 3 : D = 0
C.T.M.
1
1 3 - 4/J 1
1
1
l i v e
Tricho-\\per os
M i l
1
1
1
1
1
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1
1
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1
1
1
1
1
1
1
1
1
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-+--1
1
I l
1
1
I l
1
1
Externe
14 moislColobane
5 J
Liquide
1
-
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2 J
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1 ASPECT
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1 NUTRI- 1 ASSOCIA-
1
1 TRAITE-
DOSSIER lAGE/SEXE ADRESSE 'DEBUT 1 SELLES
IMENTS
IRATURE 1 DH
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1 TION
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1 MENT
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1 1
1
1
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1
1
1
Externe 1 23 mois
H.L.M.\\
2 J
1 Liquide 1
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1 37°7
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1
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1
1
1
1
1
1
Externe' 12 mois
H.L.M.I
2 J
1 Liquide
-
1 37°9
-
1 Bonne
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NF
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1
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1
1
1
Externe 1
8 mois
Médina'
2 J
1 Liquide
-
1 37°6
-
1 Bonne
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-
Négatif R.V.O.
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1
1
1
1
1
1
1
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Externe 1
5 mois
Crédit 1
2 J
1 Liquide 1
-
1 36°4
-
1 M.P.E.+
-
Négati-
-
NégatifIR.V.O.
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1
1
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1
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1
de reglme
1 Externe'
12 mois
Médina
2 J
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-
1 36°2
5 % 1 Bonne
1
-
E. CoLi 1
-
!Giapdia~R.v.o.
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ASPECT
IVOMISSE- TEMPE- 1
1
NUTRI- 1 ASSOCTA- 1
1
1
TRAITE- 1
1
1 DOSSIER
lAGE/SEXE ADRESSE
DEBUT 1 SELLES
\\MENTS
RATURE 1 DH
1 TION
1 TION
ICOPRO.
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1 EVOLUTION 1
1
1
1
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1
1
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1
1
1
1
\\
1 Externe
1 10 mois Ainouma-
1 J
Liquide 1
+
37°3
1 5 %
Bonne
-
1Négati-I
-
INégatif R.V.O.
J 1 : DH = 01
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J 3 : D = 01
1
1
1
1
1
1
1
Externe 1 25 mois
Médina
6 J
Liquide
+
37°
1
-
Bonne
Rougeole
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-
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R.V.O.
J 3 : D = 01
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10/J
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1
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1
1
1 ermox
1
Externe 1 2 mois
Médina 1 4 J
Liquide
-
37°5
1 5 %
Bonne
-
Négati-I -
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1
1
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Externe 1 11 mois
Gueule 1
2 J
1 Liquide
+
1 39°2
1
-
1 M.P.E.+IPaludisme\\
NF
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NF
IR.V.O.
J1: D = 0 1
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4 - 5/J
1
1
1
1
1per os
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1Conseils
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1
1
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1
1
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1
1
1Quinimax
1
1 Externe 1
4 mois
Médina 1
2 J
Glaireux
+
39°7
1
-
1 Bonne
1Paludisme 1Négati-
-
Giapdia~R.V.O.
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M.G.
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10/J
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1
1
1Quinimax 1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 Externe 1
9 moisi Médina 1
1 J
Liquide
-
1 37°9
1
-
1 Bonne
1
-
INégati-1
-
NégatifIR.V.O.
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ASPECT
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1 NUTRI-
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1
DOSSIER lAGE/SEXE ADRESSE IDEBUT
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IMENTS
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1 MENT
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1
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1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
Externe 1
9 mois Thiaroyel
3 J
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+
37°4
1 5 % 1 Bonne
1
-
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-
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1
Externe 1 10 mois] G~and
1
2 J
Liquide 1
+
36°6 1 5 % 1 Bonne
-
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-
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1
+300 grs 1
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1
1 1
1
1
1
Externe
10 mois
Médina 1
8 J
Liquide 1
-
37°4
1
-
1 Bonne
-
Négati-
-
INégatif H.V.O.
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1
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1
1
Externe
16 mois
Grand
3 J
1 Liquide
1
+
37°6 1
-
Bonne
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E. Coli
-
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1
Externe
7 moisi
-
7 J
Liquide
+
1
37°
-
M.P.E.+
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4 - 51 J
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1
Conseils
1
1
1
1
1
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1
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1 Externe
1 36 moisi
Médina 1
2 J
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-
1 36°8
-
Bonne
-
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Externe
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Médina
1 J
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-
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Externe
20
-
4 J
+
37°
-
1 Bonne
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1Kystes
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1 Externe
17 mois
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1 J
Liquide
-
37°
-
M.P.E.+
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-
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1 Externe
9 mois
Médina 1
2 J
Liquide
+
1 39°3
-
Bonne
Paludisme 1Négati-
-
NégatifIR.V.O.
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1 M.U.M.
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1Quinimax
1
1
1
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1
1 Externe
20 mois
Médina 1
1 J
Liquide
+
1
38°
5 %
Bonne
Paludisme 1Négati-
-
NégatifIR.V.O.
J I : OH = 0
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1
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1
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1
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1
1
1
1
1 Externe
12 mois Bd Dial
-
Liquide
-
37°7
5 % IM.P.E.++ Strepto- INégati-
-
NégatifIR.V.O.
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1 ASPECT
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1 NUTRI-
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1 TRAITE- 1
DOSSIER
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1 TION
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1ROTA. 1 KAOP
1 MENT
1 EVOLUTION
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1 1
1
1 1
1
1
Externe
8 mois
Hann
4 J
1 Liquide 1
+
39°7 1
-
1 Bonne
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+
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IA~t1b10- 1
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1 1
1
1 1
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1
Externe
8 mois
Fass
1 J 1 Liquide 1
-
38°
1
-
1 Bonne
-
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+
INégatifIR.V.O.
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1 3 - 4/J
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ASPECT
VOMISSE- TEMPE- 1
NUTRI-
ASSOCIA-
1
1
TRAITE- r - - - - - I
DOSSIER
AGE/SEXE 1ADRESSE
DEBUT
SELLES
MENTS
RATURE 1 DH
TION
TION
COPRO.
\\ROTA.I KAOP
MENT
EVOLUTION 1
1
1
1
1
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1
1
1
Externe
33 mois
Yoff
7 J
Glairo-
-
37°6 1
-
Bonne
-
Négati-
-
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J3: D = 0 1
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Externe
2 mois
Liberté
2 J
1 Glairo-
-
37°7
-
Bonne
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R.V.O.
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1 5 - 6/J
1
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1
1
1
Externe
17 mois
Fass
2 J
1 Glaireux
+
38°
1
-
M.P.E.+ Paludisme
NF
1 NF
NF
R.V.O.
J2: D = 0
D.D.
1
1 3 - 4/J
1
per os
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1
1
1
Conseils
1
1
1
de régime
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1
1
1
1
1
1
Externe
8 mois
Fass
1
2 J
\\ Glaireux
+
37°9 1
-
Bonne
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1Négati-
+
lNégatifIR.V.O.
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1
1 3 - 4/J
1
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1
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1
1
1
1 ASPECT
VOMISSE- 1TEMPE- 1
1
NUTRI-
ASSOCIA-
1
1 TRAITE- 1
1
DOSSIER IAGE/SEXE\\ADRESSE IDEBUT 1 SELLES
MENTS
IRATURE \\
OH 1 TION
TION
COPRO.
ROTA. 1 KAOP
1 MENT
1 EVOLUTION 1
-----+-1-1
1 1
1
1 1
1
1
1
1
Externe 1
6 moislFaidher-1 l J
1 Glaireux
+
1 37°2
1
-
1 Bonne
Conjonc-
Négati-
-
IGia~dia~R.V.O.
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M.N.
1
Ibe
1
4/J
1
1
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ve
lintes- Iper os
1
100
1
M i l
1
ItinalislFl
1*
1
+
grsl
--1'------1
1
1
1
1
1
agy
1
Externe
14 mois
Médina 1 2 J
Liquide
-
1 37°5
-
M.P.E.+ Toux
Négati-
+
NF
IR.V.O.
IJ
: D = 0
3
L.S.
1
3 -
4/J
1
ve
Iper os
1
400
M I '
l
'Conseils 1
+
grs
1
1
1
1d
, .
1
1
1
1
1
I l e reg1me 1
1 Externe
8 mois
Médina 1 6 J
Liquide
+
1 37°6
-
Bonne
Pyodermi-INégati-
+
NégatifIR.V.O.
J
: 0 = à
3
1 I.S.B.
1
1 3 - 4/J
1
te surin-Ive
Iper os
400
1
M i l
1
1fectée
I l s '
+
grs
1
1
1
1
1
1
1
l~~:~x
1
1
1
1
1
If-----+--~---+---
1 Externe
36 mois Colobane
2 J
1 Liquide
-
1 37°2
-
Bonne
1Rhinite
E.. Colil
-
Négatif R.V.O.
J I : 0 = 0
1
N. T.
,
1 3 - 4/J
1
1
1
per os
1
F i l
1
1
*
1
1
1
1
1
1
Argyrol
1 Externe
6 mois
Ouakam
2 J
1 Liquide
+
1
38°
5 %
Bonne
IPaludisme Négati-I
+
Négatif R.V.O.
J I : OH = 0
1
A.O.
1
8/J
1
l i v e
1
per os
1
M i l
1
1
1
. .
J 3 : D = 0
1
1
1
1
1
1
1
QU1n1maX
,
1 Externe
12 mois
H.L.M. 1
2 J
1 Glaireux
-
1 37°7
-
1 Bonne
1Rhinite
E. CoLi]
-
IAscaris H.V.O.
J3: D = 0 1
1 N. M. D•
1
1
1
1
1
1
1(Oeufs)
pel' os
1
300
1
1
F i l
1
1
1
1
1
"
1
+
grs 1
1
1
1
1
1
1
1
1
P1 p eraZ1- 1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
ne
1
1

1
I----------rl---------~--------I
1ASPECT IVOMISSE-'TEMPE-
NUTRI-
A S S O C I A - I I I
1 TRAITE-
1 DOSSIER lAGE/SEXE ADRESSE
DEBUT 1 SELLES
IMENTS
1RATURE
DH
TION
TION
ICOPRO.
IROTA·I KAOP
1 MENT
EVOLUTION
1
1
1
1
1
1
II-+---I- + - -
1 Externe
1 37 mois
Médina
2 J
1Liquide
1
-
1 36°7
-
Bonne
Ascari-
1
NF
1 NF
1
NF
IR.v.o.
Absent
1
B. B.
1
1
7/J
1
1
diose
1
1
1
1per os
1
1
F i l
1
Mycose
1
1
1
1Fazol *
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1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
IPiperazi-
1
1
1
1
1
1
Ine
1
1
1
1
1
1
1
1 -+--1-+--
1 Externe
1 17 moisi
Médina
4 J
Liquide 1
-
1
37°
-
\\M.P.E.++I Rhinite 1
NF
1 NF
NF
IR.V.O.
Absent
1
M.S.
1
1
1
1
1
1
1
1
Iper os
1
1
1
F i l
1
1
1
1
1
1Argyrol
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1Conseils 1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1de régime 1
1
1
1 .
1
1
1
1
1
1
1
1
1
LEXIQUE
- Copro
Coproculture.
- DH
Déshydratation.
- HIb
HaemophiLuB InfLuenzae b.
- H.L.S.
Huile - Lait - Sucre.
-
J
Jour.
- KAOP
Recherche de kystes et oeufs de parasites.
- M.P.
Méningite purulente.
- M.P.E.
Malnutrition protéino-énergétique.
- N.A.G.
Non agglutinable.
- NF
Non fait.
- Rota.
Recherche de rotavirus.
- R.V.O.
Réhydratation par voie orale.
- SNG
Sonde nasogastrique.

RES ULTATS
-*-*-*-*-

-
98-
1 -
DONNEES EPIDEMIOLOGIOUES
1 .1
ORIGINE GEOORAPHIQUE
1.1.1
MALADES DU SERVICE DES MALADIES INFECTIEUSES (33)
La plupart des malades hospitalisés à l'hôpital de Fann
provient de zones éloignées telles Pikine, Guédiawaye, Yoff ou Thiaroye
20 malades = 60,61 %.
1
1
1 YOFF _
MEDINA
GUEDIAWAYE
1
HANN
IRESIDENCE 1 PIKINE
COLOBANE
1
SICAP
AUTRES PROVENANCES
- THIAROYE
FRONT DE TERRE
1
1
USINE"
1
1
1
1
1
1
1
NOMBRE 1
20
7
1
1
4
2
1
1
1
1
1
1
%
1
60,61
21,21
1
3,03
12,12
6,06
1
1
1
Tableau XI
Origine géographique des malades du service des
Maladies Infectieuses.
1.1.2
MALADES DE LA P.M.I. (163)
La majorité des malades y consultant provient de la Médina:
71 malades = 43,56 %
alors que 11,65 % sont originaires de
quartiers communément appelés bidonvilles (Fass - Reubeuss - Colobane -
Usine) relativement proches de la Médina.
Ce taux avoisine
celui des malades provenant de zones assez
éloignées telles Pikine - Guédiawaye ou Thiaroye qui est à 12,88 %
(21 malades).

- 99 -
1
1
1 MEDINA
\\PIKINE - YOFF
REUBEUSS
SICAP
POINT E
OUAKAM
AUTRES
1RESIDENCE 1
1
GUEDIAWAYE
COLOBANE
HLM
1
1
1
THIAROYE
FASS
1
1
1
NOMBRE
71
21
19
16
3
2
31
1
1
1
%
43,56
12,89
11,66
9,81
1,84
1,23
19,01
1
Tableau XII
Répartition des malades selon l'origine
géographique : malades de la P••• l.

- 100 -
0
c~
,
"fa
"0
~
ol.
0
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1
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1
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-
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1
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-
1
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1
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1
en
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\\1)
:P
~
G'\\
~
f""
~
1>
:t

- 101 -
1.2
N:;E -
SEXE
1.'2.1
AGE
Les tableaux suivants donnent la répartition des malades suivis,
selon l'âge.'
La moitié des enfants (100 enfants correspondant à 52,42 % de
l'effectif) est âgée de moins de douze mois. Le plus âgé a 56 mois, le plus
jeune 45 jours.
'
!
!
1
AGE
1 o -
12 mois
1 12 - 24 mois 1 24 - 36 mois 1 36 - 48 mois 1 48 - 60 mois
1
1
1
1
1
1
NOMBRE DE 1
1
1
1
1
18
11
2
1
1
MALADES
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
%
1
54,54
1
33,33
6,06
3,03
3,03
1
1
1
i
1
1
1
1
Tableau XIII
: Répartition selon l'âge des malades du service
des Maladies Infectieuses.
!
1
1
AGE
1 o - 12 mois
1 12 - 24 mois 1 24 - 36 mois 1 36 - 48 mois 1 48 - 60 mois
1
l
i
1
1
1
NOMBRE DE 1
1
1
1
1
82
60
14
4
3
MALADES
1
1
1
1
1
1
1
1
%
1
50,30
1
36,80
7,97
2,45
1
1
1
1,84
i
1
1
1
1
Tableau XIV
: Répartition selon l'âge des malades de la P.M. I.

- 102 -
AGE
o - 12 mois
12 - 24 mois
24 - 36 mois
36 - 48 mois
48 - 60 mois
NOMBRE DE
100
71
16
5
MALADES
4
%
52,42
35,06
7,01
2,74
2,43
Tableau XV
Répartition selon l'âge du total des malades.
1.2 ..2
LE SEXE
En ce qui concerne le sexe, nous avons globalement 87 filles,
ce qui correspond à 44,39 % et 109 garçons correspondant' à 55,61 %.
Le sex-ratio est de 1,25.
1
1
FEMININ
MASCULIN
1
1
1 MALADIES INFECTIEUSES
NOMBRE
21
12
1
1
1
%
63,60
36,40
1
1
1
NOMBRE
66
97
1
P.M.lo
1
1
%
40,49
59,51
1
1
1
NOMBRE
87
109
1
TOTAL
1
1
%
44,39
55,61
t
Tableau XVI
Répartition selon le sexe.

- 103 -
1 .3
ETAT NUTRITIONNEL
L'état nutritionnel de nos malades a été apprécié sur la mesure
du périmètre brachial (38) ou sur l'appréciation du poids par rapport à la
taille selon les normes NCHS (42) comme nous l'avons dit précédemment.
Ainsi, plus de la moitié des malades du service des Maladies
Infectieuses ont un état nutritionnel déficient: 18 malades
(54,54 %)
Tandis que seuls 39 (23,3 %) des malades de la p.r~.I.
ont une malnutrition protéino-énergétique (M.P.E.) associée.
1
BON ETAT
1
M.P.E.+
1
M.P.E.++
1
NUTRITIONNEL 1
1
1
1
1
1
SERVICE DES
NOMBRE
1
15
1
9
1
9
MALADIES
1
1
1
INFECTIEUSES
1
%
1
45,46
1
27,27
27,27
1
1
1
~
1
1
1
1
NOMBRE
125
22
16
1
1
1
1
1
1
P.M.I.
1
1
%
1
76,7
13,5
9,8
1
1
1
1
1
~
1
1
1
1
NOMBRE
1
140
1
31
1
25
TOTALITE
1
1
1
DES
1
MALADES
%
15,82
12,7
1
71,4
1
1
1
1
1
~
1
1
1
Tableau
XVII : Répartition des malades en fonction de
l'état nutritionnel.

- 104 -
Il -
DONNEES CU NIQUES
2.1
GRAVTIE DE LA DIARRHEE
La gravité de la diarrhée a fortement varié selon les malades
considérés.
Pour ceux du service des Maladies Infectieuses 24 soit 72,72 %
ont présenté des signes de déshydratation (stade II). Tandis que 9 soit
27,28 % ont eu une diarrhée avec perte de poids inférieure à 5 % (stade I).
En ce qui concerne les malades de la P.M.I: : 131 soit 80,77 %
,
des malades traités ont présenté une diarrhée avec perte de poids inférieure
à 5 % ; alors que 32 soit 19,63 % ont présenté une diarrhée avec perte de
poids comprise entre 5 et ~o %. Il convient de rappeler que 3 malades de ce
lot-ci ont été adréssés à une formation hospitalière pour réhydratation par
voie veineuse parce qu'ayant présenté une déshydratation grave supérieure à
10 % (stade III) pour pouvoir bénéficier ainsi d'une surveillance plus étroite.
STADES
l
II
NOMBRE
9
24
MALADIES
INFECTIEUSES
%
27,28
72,72
NOMBRE
131
32
P.M.I.
%
80,77
19,23
NOMBRE
140
56
TOTALITE
DES
MALADES
71,43
28,57
Tableau XVIII
Répartition des malades en fonction de la
gravité de la diarrhée.

- 105 -
2.2
SIGNES ASSOCIES A LA DIARRHEE
Les vomissements ont été retrouvés chez plus de la moitié des
malades
119 malades soit 60,71 % des cas.
La fièvre est présente chez 86 malades soit 43,88 % des ca~
SERVICE DES
MALADIES
P.M.!.
TOTAL
INFECTIEUSES
1
Nbre
1
%
Nbre
Nbre
1
.1
VOMISSEMENTS
23
-1
69,7
96
58,9
119
60,71
1
FIEVRE
19
1
57,6
67
41,1
86
43,88
1
Tableau XIX
Signes associés à la diarrhée.
2.3
PAnIOLOOIE ASSOCIEE
La pathologie associée, étudiée globalement pour les deux lots,
est chiffrée à 59,18 %. Cette pathologie associée est très diversifiée et
aussi très variable selon les lots considérés (service des Maladies Infectieuses
ou P .M.!. ) •
Ci-dessous, les tableaux des différentes affections retrouvées
Rougeole
11
33,33 %
Méningite purulente
6
18,12 %
Pneumopathie
5
15,15 %
Paludisme
4
12,12 %
Otite
2
6,06 %
Affections associées (Malades du service des M.!.).

- 106 -
- Affections cutanées
(pyodermites surinfectées - varicelle -
streptococcies bulleuses)
22
13,49 %
- Paludisme
20
12,27 %
- Rhinopharyngite
14
8,59 %
- Bronchopneumopathie
7
4,29 %
- Rougeole
7
4,29 %
- Otite
4
2,45 %
- Autres affections
(brûlure - muguet ... )
9
5,52 %
Affections associées (Malades de la P.M.I.).
Ainsi, chez 40,82 % des malades, la diarrhée a été retrouvée
isolée. Ce taux est à 16,16 % (5 malades) pour le lot du service des Mala-
dies Infectieuses et à 50,91 % (83 malades) pour le lot de la P.M.I.
III -
RESULTATS COPROLOGIQUES
Ils seront étudiés globalement pour tous les malades (service
des Maladies Infectieuses - P.M.I. ) .
3.1
RECHERCHE DES KYSTES ET OEUFS DE PARASITES
Elle a pu être réalisée chez 96 malades. Elle est revenue
positive chez 29 des malades, c'est-à-dire 30,21 % des cas.

•1
- 107 -
1
1
Les parasites les plus souvent retrouvés sont
Ascaris (11 fois)
et Giardias (10 fois).
1
Ascaris
14
14,58 %
des KAOP positifs
1
Giardias
10
10,42 %
"
Trichomonas
5
5,21 %
"
Amibes
2
2,08 %
"
Anguillule
1
1,04 %
"
Deux parasites
4
6,89 %
"
Chez quatre malades, il a été retrouvé deux parasites en même
temps dans les selles.
3.2
LA cx)PROCULTURE
Les résultats bactériologiques ne seront pas exploités dans
notre travail; ils ne nous sont pas encore parvenus dans leur totalité.
3.3
LA RECHERCHE DE ROTAVIRUS
Effectuée chez 119 malades, elle est revenue positive pour
21 malades. Ce qui donne un pourcentage de diarrhées à rotavirus à 17,64 %.
Le rotavirus a été retrouvé 8 fois associé à une atteinte des'
voies respiratoires (30,1 %).

- 108 -
Par ailleurs, il a été associé à un parasite dans deux échan-
tillons de selles (9,52 %).
KAOP +
2 VERS
ROTA +
NOMBRE
2
4
6,89 % KAOP +
13,79 % des KAOP +
%
9,52 % ROTA +
Tableau
XX
Associations retrouvées dans les selles.
IV -
RESULTATS THERAPEUTIQUES
4.1
EVOLUTION GENERALE
4.'1.1
POUR LES MALADES DE LA P.M.I., 52 ne se sont pas présentés
aux diff~rents contrôles. Les résultats thérapeutiques ne concerneront donc
que les 111 malades contrôlés. Ils correspondent à 68,1 % de l'effectif.
4.-1.2
POUR LES MALADES DU SERVICE DES M.I., nous avons noté
trois décès: il s'agit des dossiers 763 W ; 882 W ; 1460 W.

1
- 109 -
1
1 D 763 W AD 2 mois - Sexe: M. Hospitalisé le 24/3/83.
1
Reçu pour diarrhée liquide dont le nombre de selles par jour
est incomptable et évoluant depuis 3 Jours.
1
Examen
TO : 37° -
Poids : 3,200 kg
1
Déshydratation : environ 10 %.
Traitement
Mise en place d'une sonde nasogastrique pour RVO
r
le 25/3/83.
Evolution:
Amélioration de l'état d'hydratation avec DH environ
5 % et diminution des selles
à la 4e heure.
Gain de poids de 200 grs.
RVO donne per os.
26i3/83 : reprise de la diarrhée avec aggravation
de l'état général obligeant la remise en place de
la sonde nasogastrique (SNG).
Décès le même jour par collapsus cardiovasculaire.
D 882 W
BB
1~
Sexe: F. Hospitalisée le 6/4/83.
Reçue pour méningite purulente à HaemophiLus InfLuenzae b avec
diarrhée aiguë et vomissements. Pas de signes cliniques de déshydratation.
Traitement:
RVO per os
Tifomycine
Evolution
Amélioration rapide de la diarrhée.
- Mais apparition d'une rigidité de décérébration.
- Décès le 27/4/83 dans un tableau de coma + fièvre.

1
- 110 -
1
1
1 D1460 W AD
1 an
Sexe: F. Hospitalisée le 16/6/83.
Reçue pour diarrhée évoluant de façon aiguë avec selles glaireu-
1 ses, fétides, dont le nombre est incomptable : avec toux.
Notion d'un contage tuberculeux (mère) •
1
Examen
- Malnutrition protéino-énergétique ++
- Déshydratation entre 5 - la %.
1
- Pneumopathie.
Bilan tuberculeux.
sont demandés.
Examens coprologiques
Traitement
Mise en place d'une sonde nasogastrique pour
réhydratation.
Evolution
Légère amélioration de la déshydratation mais qui
demeure persistante.
Apparition d'une dyspnée avec troubles de la conscience.
Le décès survient rapidement le 18/6/83
4..1.3
P;:ir ailleurs, pour aucun des malades des 2 Lots, nous
n'avons noté d'effets secondaires tels un éventuel oedème orbitaire passager.
4.2
EVOLtITION DE LI ITAT DI HYDRATATION
Pour les malades du service des M.I., 83,33 % avaient corrigé
leur déshydratation dans les 24 heures.

- 111 -
Tandis que 90,9 % des enfants déshydratés de la P.M.I. avaient
un bon état d'hydratation dès le premier contrôle.
JOUR DE CORRECTION
DE LA DH
NOMBRE
20
1
3
83,33
4,17
12,5
Tableau
XXI
Evolution de la DH
Malades du service des M.I.
JOUR DE CORRECTION
DE LA DH
J8
NOMBRE
30
3
o
90,9
9,1
Tableau
XXII
Evolution de la DH
Malades de la P.M.I.
L'étude comparative de ces pourcentages ne montre pas de diffé-
rences statistiquement significatives.

- 112 -
4.3
EVOLlITION DE LA REHYDRATATION EN FONCTION
DE L'ETAT NlITRITIONNEL
Ci-dessous, des tableaux montrant les pourcentages de réhydra-
tation à J1 en fonction de l'état nutritionnel.
1
JOURS
1
J1
J2
J3
1
BON ETAT NUTRITIONNEL
1 8 malades
2 malades
1
(10 malades)
1
80 %
20 %
l
M.P.E. +
1
6 malades
1
(6 malades)
1
100 %
1
M.P.E. ++
1
6 malades
1 malade
1 malade
1
(8 malades)
1
75 %
12,5 %
12,5 %
1
Tableau
XXIII
Evolution de la DH en fonction de l'état nutritionnel
Malades du service des M.1.
Ainsi, 80 % des malades déshydratés ~t présentant un bon é~t
nutritionnel avaient corrigé leur déshydratation à J1 pour le lot des M.1.
Ce chiffre est à 100 % pour les malades déshydratés associant une M.P.E.+
à
75 % pour les malades déshydratés associant une M.P.E.++
L'étude des écarts types ne montre pas de différences statis-
tiquement significatives.

-
113 -
Quant aux malades de la P.M.I., les taux retrouvés sont respec-
tivement : - 95,83 % pour les malades ayant un bon état nutritionnel et
déshydratés,
- 83,33 % pour les malades déshydratés associant une M.P.E.+
- et 75 % pour les malades déshydratés associant une M.P.E.++
JOURS
J 1
J 2
J 3
BON ETAT NUTRITIONNEL
23 malades
1 malade
(24 malades)
95,83 %
4,17 %
M.P.E. +
5 malades
1 malade
(6 malades)
83,33 %
16,67 %
M.P.E. ++
3 malades
1 malade
(4 malades)
75 %
25 %
Tableau
XXIV
Evolution de la DH en fonction de l'état
nutritionnel: Malades de la P.M.I.
De même que précédemment, pour ce lot, l'étude des pourcentages
obtenus ne montre pas de différences statistiquement significatives.

-
114 -
4.4
EVOLUTION DE LA DIAR.1lliEE ELLE-MEI-tE
Dans 85,89 % des cas, la diarrhée s'est arrêtée dans un délai
compris entre le 1er et le 4ème jour pour les malades de la P.M.I.
Ce taux est à 66,66 % pour les malades du service des Maladies Infectieuses.
JOURS
J 1-J2
J 2-J4
J 4-J6
J 6
NP*
NOMBRE
40
55
7
1
8
%
36,04
49,55
6,30
0,9
7,20
85,89
1
Tableau XXV
Evolution de la diarrhée
Malades de la P .t>1. 1.
JOURS
Jl-J2
J2-J 4
J4-J 6
J6
NP*
NOMBRE
14
8
5
4
2
%
42,42
24,24
15,15
12,12
6,07
66,66
1
Tableau XXVI
Evolution de la diarrhée : Malades du service
des M.I.
* : Non précisé.

- 115 -
4.5
EVOLt.rI'ION DE LA DIARRHEE EN FONCfrON DE LA GRAVr1E
Les tableaux ci-dessous montrent un arrêt dès le 4ème jour
dans 93.94 % des diarrhées avec une déshydratation moyenne. et dans
82.05 % des diarrhées bénignes. en ce qui concerne les malades suivis à
la P.M.I. La différence entre ces taux n'est cependant pas significative.
Pour le service des M.I ••
l'arrêt de la diarrhée dans les
quatre premiers jours du traitement concerne 55.56 % des malades présentant
une diarrhée bénign~ et 70.83 % des malades présentant une diarrhée avec
déshydratation moyenne. Cette différence non plus n'est pas significative.
Tableau XXVII
Evolution de la diarrhée en fonction de la 'gravité
Malades de la P.M.I.

-
116 -
1
1
JOURS
J 1-J2
J 2-J4
J 4-J6
J 6
NP
1
1
1
Nombre
2
3
1
2
1
1DIARRHEE
1BENIGNE
1
%
22,22
33,34
11,11
22,22
11,11
1
1
1DIARRHEE
Nombre
12
5
4
2
1
1
+
IDH: 5 -10%
1
%
50
20,83
16,67
8,33
4,17
1
Tableau XXVIII
Evolution de la diarrhée en fonction de la gravité
Malades du service des M.I.
4.6
REPRISE PONDERALE
L'analyse de la variation de poids des enfants de la P.M.I.
a montré des variations allant de moins 200 grs à plus 500 grs.
Pour 69 de ces enfants, ce qui correspond à 87,19 %, nous avons eu un
poids stationnaire ou un gain de poids.
Le gain de poids moyen est de plus 92 grs.
En ce qui concerne les malades hospitalisés au service des
Maladies Infectieuses, les variations de poids vont de moins 350 grs à
plus 950 grs.
Pour 29 de ces malades, ce qui correspond à 72,72 %, le poids a été sta-
tionnaire ou a augmenté.
Le gain de poids moyen est de plus 177 grs.

- 117 -
v - COMPREHENSION DES MERES
La compréhension n'a pas été appréciée chez des mères des
enfants hospitalisés. En effet, ceux-là étant pris en charge pendant leur
hospitalisation, la solution était préparée tous les jours par le personnel
soignant.
Nous nous sommes surtout intéressés aux malades extepnes
suivis en P.M.I. L'interrogatoire des mères venues aux différents contrôles
a montré que seulessept mères n'avaient pas su préparer correctement la
solution
elles représentent 6,3 % des cas.
Toutes les autres mères, ce qui correspond à 93,7 % des cas, ont su préparer
la solutio~ et l'administrer correctement à l'enfant en se guidant sur la
soif.
L'interrogatoire, plus poussé, de ces sept mènes a révélé que la mauvaise
préparation tenait surtout d'une inadéquation du récipient utilisé pour
dissoudre le sachet: récipient trop petit ou trop grand. Une fois, la
solution a été bien préparée. mais la maman l-'a considérée comme "un sirop"
qui ne devait être donné à l'enfant qu'à des heures fixées (3 fois par jour).
La mauvaise préparation du sachet, dans ces cas-là, s'est soldée par un
refus de la solution par les enfants.

C 0 MME NTAI RES
-*-*-*-*-*-*-*-

1
- 119 -
1
1
1
1 -
AGE
1
Notre étude a donc porté sur 193 enfants parmi lesquels,
le plus jeune a 45 jours et le plus âgé 56 mois.
1
La moitié est âgée de moins de douze mois.
1
Les enfants de moins de cinq ans semblent donc les plus
exposés aux maladies diarrhéiques. Comme le montre B. DIOP (32.>, l'âge
1
de prédilection est celui du sevrage entre six mois et deux ans.
La même constatation a été faite par FONTAINE et coll. (35 > : leur
enquête récemment faite dans la région de Niakhar a montré que la pré-
1
valence des diarrhées est maximum chez les enfants de six à trente-cinq
mois; pendant toute l'année, chaque enfant aurait en moyenne 7,3 épiso-
1
des diarrhéiques.
Cette forte prévalence signalée aussi par BEAU et coll. (10 >, dans leur
1
enquête effectuée au service des Maladies Infectieuses, met bien en
évidence, le problème de santé publique que pose la diarrhée dans nos
1
régions.
Selon FONTAINE et coll. (35 >, la diarrhée associée à la
1
rougeole étaient responsables de 50 %0 des décès.
1
Il - SEX-RATIO
1
Le sex-ratio de nos malades est de 1,5. Cette légère prédomi-
1
nance masculine est habituelle lors des maladies infectieuses. Cependant,
pour KNEBEL (50 >, le faible taux de fréquentation féminine est typique
1
de pays musulmans ou à majori~é musulmane; mais ce cas ne s'applique pas
en réalité au Sénégal.'
1
1
1
1

- 120 -
III -
ORIGINE GEOGRAPHIQUE
La majorité de nos malades (aussi bien ceux àu service des
Maladies Infectieuses que ëeux de la P.M.I.) provient des quartiers à
conditions sanitaires défectueuses, à promiscuité étroite (Fass - Médina).
Ces constatations ont été faites par plusieurs auteurs travaillant sur les
maladies liées au péril fécal, comme la diarrhée (A. HANE - A.M. COLL).
En ce qui concerne les malades du service des Maladies Infec-
tieuses, la plupart (60,61 %) est originaire de zones assez éloignées
(Pikine - Guédiawaye - Yoff ou Thiaroye). Ce chiffre ne nous semble pas
élevé si l'on sait que le C.H.U. de Fann constitue le centre d'hospitalisa-
tion le plus rapproché de ces zones.
Par contre, le taux relativement élevé de 12,89 % des malades
provenant de ces zones et consultant à la P.M.I., est pour le moins surpre-
nant lorsqu'on se rend compte du trajet que doivent effectuer les mères.
et ce d'autant qu'il existe un centre de consultation pédiatrique à Pikine
s'agit-il d'une plus grande confiance accordée aux soins dispensés à la
P.M.I. de Médina ou tout simplement d'un attrait du centre-ville? Nous
pencherons plus pour cette seconde hypothèse.
Toutes ces données, en fait, témoignent du rôle déterminant
des conditions socio-économiques et des conditions d'hygiène dans la génèse
des diarrhées.

- 121 -
IV -
ETAT NUTRITIONNEL
L'état nutritionnel de nos malades accuse de grandes différences
selon le lot de malades considérés
seuls 23,3 % des malades de la P.M.I.
présentent une malnutrition protéino-énergétique.
- Alors que plus de la moitié, c'est-à-
dire 54,54 % des malades du C.H.U de Fann sont malnutris ; ce taux avoisine
celui de BEAU ( 10) dans son étude préliminaire sur la malnutrition au
service des Maladies Infectieuses.
Cette différence témoigne de la fréquence de la malnutrition
en milieu hospitalier à Dakar. En 1975 - 1976, une étude de 3.035 hospita-
lisations dans le service de Pédiatrie de l'hôpital A. Le Dantec montre que
850 entrées qui correspondent à 25 % des ca~ sont dues à la malnutrition.
"Malnutrition et diarrhée" : deux mots-clés liés - l'un entraînant
l'autre, l'une aggravant l'autre. BEAU, toujours dans son étude préliminaire,
fait état de l'inter-relation entre diarrhée et malnutrition et leur impact
sur la mortalité.
V -
GRAVITE DE LA DIARRHEE
Du point de vue gravité de la diarrhée, le lot du service des
Maladies Infectieuses a présenté 72,72 % de malades avec signes de déshydra-
tation. Tandis que le pourcentage est à 19,63 % pour le lot de la P.M.I.
Cliniquement, la diarrhée traitée en ambulatoire, paraît moins
grave. Par contre, à l'hôpital, elle est dans la majorité des cas, associée
à des désordres hydroélectrolytiques importants et à des troubles nutrition-
nels comme l'ont observé LAHRECH et EL FASSI (54) à kabat lors d'une double
enquête extra et intra-hospitalière.

- 122 -
VI -
PATHOL(X; 1E ASSac 1EE
La diarrhée-symptôme demeure toujours fréquente : elle est
chiffrée globalement à 59,18 % avec 83,84 % pour les malades du service
des Maladies Infectieuses et 49,09 % pour les malades de la P.M.I.
La pathologie associée est très diversifiée, les pourcentages
variables selon le lot considéré; les affections les plus souven~retrou­
vées sont une atteinte oto-rhino-laryngologique, un~ atteinte pulmonaire,
une atteinte méningée, un accès palustre, la rougeole.
VOYER et coll. (95 ) signalent l'association diarrhée-accès
palustre dans 43 % des cas, lors d'une étude faite à Yako en Haute-Volta.
VIl -
EXAMENS COPROL(X; 1QUES
Les diarrhées parasitaires représentent 30,21 % des cas. Les
parasites retrouvés sont variés: Ascaris (14,58 %) et Giardias Intestinalis
(10,4 %) viennent en tête.
Cette multiplicité de même que les associations (il a été retrouvé deux .
parasites au minimum dans quatre prélèvements de selles) rendent difficile
l"interprétation coprologique.
VARGUES (93 ) dans sa thèse, retrouve les mêmes problèmes et signale par
ailleurs, de grandes différences selon les malades considérés : 29 % de
parasitisme pour les enfants de dispensaires - 49 % pour les enfants hospi-
talisés.
De nombreux autres auteurs (56 - 84) avaient antérieurement fait cas de la
multiplicité des parasites retrouvés dans les selles, et des variations du
parasitisme en fonction des conditions de travail : âge des malades, période
de l'année, origine des malades (malades hospitalisés ou ambulatoires), etc •.•

- 123 -
Nos résultat~ pour la recherche de rotavirus, chiffrés à 17,64 %,
rejoignent les travaux récemment faits à Dakar qui sont:
à 20 % pour VARGUES (93)
et 18 % pour SENE (87)
Toutes ces données témoignent de la difficulté de déterminer à
priori le responsable de l'épisode diarrhéique. Outre la coexistenëe possi-
ble de deux germes (deux parasites, un parasite associe à un virus ou une
bacterie pathogène), la possibilité d'une affection extra-intestinale vient
compliquer un débat déjà difficile.
VI Il -
EFFICACITE DU TRAITEMENT
Dans notre étude, la réhydratation par voie orale s'est révélée
efficace sur la déshydratation dès le premier jour. En effet, 83,33 % des
malades du service des Maladies Infectieuses et 90,9 % des malades de la
P.M.I. ont été réhydratés dès le premier jour de contrôle. L'état nutritionnel
ne semble pas agir sur la durée de la réhydratation. De même que la gravité
de la diarrhée ne semble pas influer sur la durée de la diarrhée elle-même.
Ces résultats rejoigent ceux de la plupart des auteurs asiatiques
ayant une bonne expérience de ce modèle thérapeutique. NAIK et coll. ~63)
traitent avec succès 37 enfants sur 45 enfants déshydratés. CHATTERJEE et
coll. (20), lors de l'utilisation d'une solution de réhydratation par voie
orale chez des enfants âgés de 3 mois à 4 ans en Inde (Calcutta), obtiennent
une efficacité à 95 %. Pour J. De la TORRE (30), l'efficacité est chiffrée
à 90%. Il insiste sur l'obtention de ce taux sans avoir eu à recourir à
aucun antibiotique.
Outre cette efficacité, HIRSCHHORN et coll. (47) ont souligné l'importance
d'une alimentation précoce dans le but de prévenir la rechute de la diarrhée.

- 124 -
Plus proche de nous, KNEBEL (50), dans son étude au Mali,
trouve une réaction positive chez 96 % des enfants déshydratés dès la
- 3ème heure de la mise en route du traitement.
NGHARIO (66), dans son expérience suivie à Bangui en Centrafrique, trouve
une efficacité à 94 %. Tandis que KHADRAOUI (Tunis) (51 ) cité par NGHARIO,
a une efficacité à 85 %.
IX -
EFFETS SECONDAIRES DE LA R.V.O.
Dans notre série, nous n'avons pas noté d'effets secondaires.
En effet, certains auteurs comme HIRSCHHORN ont signalé un oedème orbitaire
passager, surtout chez le nourrisson, disparaissant à l'arrêt du traitement.
Les vomissements ont été retrouvés dans 60,71 % des cas. Ils
n'ont cependant pas été un handicap au traitement. Ils se sont rapidement
amendés pour disparaître sous traitement symptomatique. Ils ne nous ont
jamais conduits à la pose d'une sonde nasogastrique. Cette dernière a tou-
jours été mise en place d'emblée devant la gravité du tableau, la diffi-
culté des malades à absorber d'eux-mêmes la solution.
X-
EVOLUTION FATALE
Dans notre série, nous avons eu trois décès. Deux fois le décès
est intervenu alors que la déshydratation persistait. Il s'agit des dossiers
763 W et 1460 W.
Cependant, pour le dossier 882 W, le décès survenu, alors que la diarrhée
s'était améliorée, ne semble pas devoir être imputable à un échec de la
R.V.O.

- 125 -
XI -
ACCEPTAS 1LITE DES MERES
L'acceptabilité des mères n'a pas été appréciée chez les enfants
hospitalisés, ceux-là étant pris en charge et surveillés pendant toute la
durée de leur hospitalisation.
Quant aux malades suivis à titre externe, nous pensons que les
mères qui se sont présentées aux différents contrôles, ont bien accepté ce
modèle thérapeutique. Ces dernières représentent 68,1 % des consultantes.
Pour les absentes, nous nous sommes posés diverses questions : s'agit-il
d'un absentéisme ihérent à toute consultation? S'agit-il d'une non-accepta-
bilité ? Nous ne pouvons malheureusement conclure les recherches de ces
mamans ayant été infructueuses. Le taux d'absentéisme chiffré à 31,9 % est
cependant relativement plus faible que celui détenu par KNEBEL (50) qui est
à 45 %.
XII -
DI FF 1CULTES RENCONTREES LORS DE NOTRE ElllDE
Durant notre étude, pous avons surtout rencontré des difficultés
avec les malades suivis à titre externe. Elles ont été de deux ordres.
- Difficulté d'ordre pratique
l'obtention de récipient d'un
l itre.
- Difficulté d'ordre humain: le problème de l'assurance d'une
bonne compréhension du mode d'emploi des sachets par les mères,
avant qu'elles ne soient abandonnées à elles-mêmes.
12. 1
RECIPIENrS D'UN LITRE
Cette difficulté s'est surtout posée au début de l'étude. Elle
a été rapidement résolue par l'utilisation de bouteilles d'huile vides d'un L

- 126 -
lavées, mais surtout par l'utilisation de "Potu Nda" standards grand modèle,
courants au Sénégal.
Ce problème signalé par de nombreux auteurs a fait naître
plusieurs méthodes pour aider à la mesure d'un litre d'eau. L'une d'entre-
elles consiste à apposer sur des récipients ménagers, soit par rayure, soit
par peinture, une marque qui correspond au niveau d'un litre.
12.2
L'ASSURANCE D'UNE BONNE COMPREHENSION DE LA PARr
DES MERES
Les mères devant participer pleinement au traitement de la
R.V.O., il est indispensable que cette compréhension soit parfaite avant
qu'elles ne quittent la P.M.I.
Cette compréhension est sous-tendue par une disponibilité de
la part du personnel soignant et partant de là, un personnel en nombre
suffisant.
Les corollaires en sont: 1° - la nécessité d'un personnel soignant convaincu
de la R.V.O., ne doutant pas à priori, de son efficacité. Nous insistons
sur cet aspect lorsque l'on connaît la tendance générale à préférer les
méthodes plus sophistiquées, plus chères.
2° - la nécessité d'une bonne collaboration
mère - infirmier ou mère - médecin pour un meilleur rendement. Cette colla-
boration implique une parfaite connaissance du comportement des mères en vue
de lutter contre les attitudes et croyances traditionnelles pouvant faire
obstacle au traitement, en l'occurrence la diète en cas de diarrhée.

- 127 -
XI Il -
ASPECTS ECONOMIQUES DE LA R. V.O.
Notre étude n'a pas fait ressortir certains points assez
importants de la R.V.O. en particulier l'impact économique. En effet,
le coût modique de la R.V.O. fait entrevoir ses effets bénéfiques sur
nos budgets de santé relativement modestes.
Cette possibilité d'économie a conduit de nombreux auteurs
à étudier cet aspect.
Ainsi NALIN et coll. (64) rapportent une réduction de 70 à 80 % des
besoins en liquides introduits par voie veineuse dans leur série.
SAMBA-LEFEBVRE (83' obtient aussi une réduction de 64 % des malades à
perfuser: et une réduction de 75 % de la quantité totale de sérums à
administrer. Ce qui lui permet de réaliser une économie globale de 64 %
du coût du traitement.
NGHARIO comparant la réhydratation orale et la réhydratation intra-veineuse
à l'hôpital de Bangui, rapporte quant à lui, une économie de 785 F CFA par
malade: l'estimation est de 60 F CFA par enfant pour la R.V.O. contre
845 F CFA par enfant pour la réhydratation intra-veineuse.
Ces qualités majeures devraient assurer à la R.V.O. l'essor
qu'elle mérite.

CON C LUS ION

- 129 -
Dans cette étude de la réhydratation par voie orale des
enfants diarrhéiques de moins de cinq ans à Dakar, nous avons reçu
196 enfants. Ils sont répartis de la façon suivante :
- 33 enfants au service des Maladies Infectieuses du C.H.U.
de Fann hospitalisés pour la plupart.
- 163 enfants au centre de Protection Maternelle et Infantile
de la Médina suivis à titre externe.
Le plus jeune a 45 jours, le plus âgé 56 mois. La majorité
des malades provient de zones à hygiène défectueuse, à promiscuité étroite,
mettant ainsi le rôle déterminant des conditions d'hygiène dans la génèse
de la diarrhée.
Le nombre de malades ayant présenté une malnutrition protéino-
énergétique associée a beaucoup varié selon le lot considéré :
- 54,54 % des malades du service des Maladies Infectieuses
- 23,3 % des malades de la P.M.I.
Il en a été de même pour la gravité de la diarrhée et de la
déshydratation
66,66 % des malades du service des Maladies Infectieuses
ont présenté une diarrhée avec déshydratation entre 5 et 10 %. Ce taux
est à 19,28 % pour les malades de la P.M.I.
La diarrhée traitée à titre externe en P.M.I. paraît moins grave que les
cas hospitaliers. Ces derniers sont dans la majorité des cas, associés
à des troubles nutritionnels graves et à des désordres hydroélectrolytiques
pouvant être mortels.

- 130 -
Les vomissements ont été retrouvés dans 60,71 %. L'associa-
tion à une autre pathologie a été fréquente : la diarrhée-symptôme est
chiffrée globalement à 59,18 % avec une pathologie associée très diver-
sifiée.
La réhydratation orale a été effectuée à l'aide de sachets
de sels de réhydratation par voie orale UNICEF. L'administration de la
solution a été faite par les mères qui se sont guidées sur la soif de
l'enfant, sauf chez quatre malades où il a été d'emblée posé une sonde
nasogastrique.
Les malades hospitalisés ont été l'objet de surveillances
pluriquotidiennes par le personnel soignant.
Tandis que les malades suivis à titre externe ont été convoqués le lende-
main (J1 ), trois jours plus tard (J4) et si nécessaire une semaine plus tard
(J8) pour contrôles.
Les résultats ont été dans l'ensemble satisfaisants
- Nous avons noté dans notre série, trois décès dont l'un ne
peut être imputé à la R.V.O.
- Au premier contrôle, 90,9 % des enfants de la P.M.I. ont
été réhydratés. Ce chiffre est à 83,33 % pour les malades du service des
Maladies Infectieuses.
- La diarrhée s'est arrêtée dans les quatre jours suivant la
mise en route du traitement chez 85,89 % des malades de la P.M.I. ;
66,66 % des malades du service des Mala-
dies Infectieuses.

- 131 -
Le gain de poids moyen a été de
92 grs pour les malades de la P.M.I. ;
- 177 grs pour les malades du service des Maladies Infectieuses
Ces résultats rejoignent ceux de la plupart d'auteurs surtout
asiatiques, ayant une bonne expérience de la R.V.O. Ils sont aussi compara-
bles aux études similaires faites en Afrique.
Parmi les mères des enfants de la P.M.I., 93,7 % ont su bien
préparer la solution et l'administrer correctement à leur enfant.
Les bons résultats notamment ceux obtenus en traitement ambu-
latoire, montrent que cette méthode peut être diffusée au niveau des
communautés (mères). L'introduction de la R.V.O. comme pratique de routine,
permettrait de réduire le nombre d'enfants adressés à l'hôpital pour hospi-
talisàtion.
Cette méthode s'avère être de meilleur rapport coût/efficacité
et être moins traumatisante pour les enfants.
Ces qualités majeures devraient lui assurer l'essor qu'elle mérite surtout
dans nos régions oû elles nous font entrevoir les effets bénéfiques de la
R.V.O. sur les budgets relativement modestes de nos structures sanitaires.

B1 BLlO GRAPHI E

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.
/
/
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Maladies diarrhéiques~hezLeS,jeunesenfants.
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.,<l'.'"
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T ABLE
DES
MAT 1 E RES
-*-*-*-*-*-*-*-*-
PAGES
l -
INI'RODUCTION....................................... . . . . .
1
II -
PROBLEMES POSES PAR LES DIARRHEES AIGUES :
ACQUISITIONS RECENIES...................................
3
2.1
Problèmes étiologiques des diarrhées aiguës...
4
2.2
Problèmes physiopathologiques des diarrhées
aiguës et de leurs conséquences...............
..q
2.3
Problèmes thérapeutiques des diarrhées aiguës.
3 Lr
III -
NOTRE ETUDE.............................................
4'S"
3.1
Matériel et méthodes.. . . . . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
t, 6"'
3.2
Tableaux récapitulatifs des observations......
~
3.3
Résultats. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
97
3.3.1
Données épidémiologiques...............
98
3.3.2
Données cliniques......................
104
3.3.3
Résultats coprologiques................
106
3.3.4 Résultats thérapeutiques...............
108
3.3.5
COmpréhension des mères................
117
3.4
Cor1rr1entaires..................................
118
IV -
CONCLUSION..............................................
130
V -
BIBLIOGRAPHIE...........................................
132

SERMENT
D'HIPPOCRATE
* * * * * * *
.. En présence des Maîtres de cette Ecole, de mes Chers
Condisciples, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur
et de la Probité dans l'exercice de la Médecine. Je donnerai mes soins
gratuits à l'indigent et je n'exigerai jamais un salaire au-dessus de
mon travail. Admis dans l'intérieur des maisons, mes yeux ne verront
pas ce qui s'y passe; ma langue taira les secrets qui me seront confiés,
et mon état ne servira pas à corrompre les moeurs ni à favoriser le crime.
Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres, je rendrai
à leurs enfants l'instruction que j'ai reçue de leur pères ..
.. Que les hommes m'accordent leur estime si je suis fidèle à
mes promesses. Que je sois couvert d'opprobre et méprisé de mes confrères
si j'y manque ..
§
§
§
§

vu LE PRESIDENT DU JURY
vu LE DOYEN
vu ET PERMIS D'IMPRIMER
LE
RECTEUR
DE
L'UNIVERSITE
DE
DAKAR