UNIVERSITE DE DAKAR
FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE
ANNEE
1985
N° 7
)
ETUDE ANATOMO-CLINIQUE DE 37 CAS
OPERES A LA CLINIQUE NEUROCHIRURGICALE
DU C.H.U. DE DAKAR
-
OOD3~
THESE
------
prés'entée et soutenue publiquement le 26 janvier 1985
. pO,ur obtenir le grade de DOCTEUR EN MEDECINE
(DIPLOME D'ETAT)
.... .....
~
par
Seydou Boubakar BADIANE
né le 5 octobre 1954 à Cotonou (BENIN)
Interne des Hôpitaux de Dakar
Président du Jury
Professeur Henri TOSSOU
Directeur de Thèse
Professeur Agrégé Mamadou GUEYE

FACULTE DE MEDECINE ET DE PHAm:ACIE
=-:-~-=-=-=-=~=-=-=-~-=-~-=-=-=-=-=
PERSONNEL DE LA FACULTE
=-=-=-=-=-=~=-=-=-=-=-=
DOyEN
H. Ibrahima DIOP f.1AR
PRENIER ASSESSEUR
!-I. Oumar
SYLLA
DEUXI~iE ASSESSEUR
Y .. Samba
DI ALLO
CHEF DES SERVICES ADMINISTRATIFS
~ Ousmane
SOUMARE
Liste du Personnel établie au 16/11/1984
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-~-=-=-=-=-~-=-

-
1 ...
UNIVERSITE DE DAKAR
FACULTE DE MEDËCINE ET DE
l
- HEDECINE
PHARBACIE
=-=-=
LISTE DU PERSONNEL ENSEIGNP.NT PAR GRADE
=-=-=-=-=-=-=-~-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=
POUR L'ANNEE UNIVERSITAIRE
=~=-=-=-~-=-=-=-=-=-=~=-=-
PROFESSEURS TITULAIRES
=-=-=-=-=
fol • Paul
CORREA
Gynécologi~-Obstétrique
1"i Hervé
DE LAUTURE
Médecine Pr~~entive
M. Joseph
DIALLO
Ophtalmologie
.H. Samba
DIALLO
Parasitologie
M. François
DIENG
f-oiédecine Légale
M. Adrien
DIOP
Chirurgie Générale
M. Biram
DIOP
r-lédecine Interne
M. Ibrahima
DIOP MAR
Maladies Infectieuses
M. Lamine
DIOP
O. R. L.
M. Samba
GUEYE
Anesthésiologie
M. Papa
KOATE
Cardiologie
M. Papa Demba
NDIAYE
Anatomie Pathologique
M. René
N....~OYE
Biophysique
M. Idrissa
FOUYE
Orthopédie-Traumatologie
M. Abdou
St,NOKHO
Pédiatrie
M. Gabriel
SDIGHOR
Pédiatrie
+ M.
Dédéou
Sn~AGA
Chirurgie Générale
M. Ahmédou Houstapha
SOW
Centre ant{-diabétique
M. Sadio
SYLLA.
Anatolllie
M. Henri
TOSSCU
Urologie
M. Ibrahima
WONE
Médecine Préventive
PROFESSEURS SANS CHAIRE
=-:::-=-=-=-= ..
M. Cumar
BAO
Thérapeutique
• M. Samba
DIOP
Médecine Préventive
j.!. Mohamadou
FALL
Pédiatrie
H. Abdourahmane
KANE
Pneumophtisiologie
+ Professeur associé
• Personnel en détachement

- 2 -
M. Ibrahima
SECK
Biochimie Médicale
M. Abdourahmane
SOW
Maladies Infectieuses
PROFESSEUR EN SERVICE EXTRAORDINAIRE
=-=-=-=-=-=-=-~-=
M. Pierre
LM10UCHE
Radiologie
MAITRES DE CONFERENCES AGRF~ES
:-=-=-=-=-::=-=
M. Fadel
DIADHIOU
Gynécologie-Obstétrique
M. Lamine
DIAKHATE
Hématologie
M. Babacar
DIOP
Psychiatrie
N. Sémou
DIOUF
Cardiologie
M. Aristide
MENSAH
Urologie
M. Bassirou
NDIAYE
Dermatologie
M. Ibrahima Pierre
NDIAYE
Neurologie
M. Abibou
SAMB
Bactériologie - Yirologi~
M. Papa
TOURE
Cancérologie
M. Alassane
WADE
Ophtalmologie
CHARGES D'ENSEIGNEMENT
:::-=-:-=-=
M. Jacques
ARNOLD
Histologie - Embryologie
M. Gilles
CHERBONNEL
Chirurgie Générale
M. Alexis
COUMBARAS
Maladies Infectieuses
M. Pierre
FALTOT
Physiologie
M. Jean-Bernard
MAUFERON
Neurologie
M. Jacques
MILLAN
Léprologie·
Mme Jacqueline
PIQUET
Biophysique
M. Jacques
STEPHANY
Psychiatrie
MAITRES - ASSISTANTS
=-=:-:-:-=
M. José-Marie
AFOUTOU
Histologie-Embryologie
Mme Gisèle
BLAVY
Hématologie.
Mme Mireille
DAVID
Bactériologie - Virologie
M. Moussa Lamine
SOW
Anatomie
.../ ...

- ) -
ASSISTAN'rS DE" FACULTE - ASSISThNTS DES
SERVICES UNIVERSITAIRES DES HOPITAUX
='I!'=-=-=-=-=-=
t-l. Fallou
CISSE
Physiologie
M. Houssa Fafa
CISSE
Bactériolof,ie - Virologie
1-1. Abdarahmane
DIA
Anatomie
M. Pierre
DUFETEL
Physiologie
M. Alain
FERRER
Histologie - Embryologie
M. Oumar
GAYE
Parasitologie
M. Alain
LE COM'l'E
Biophysique
M. Jehan-Marie
MAUPPIN
Anatomie
M. Victorino
MENDES
Anatomie Pathologique
M. Adama
NDlAYE
Parasitologie
MLLe !"lbayang
NDIAYE
Physiologie
M. Gora
SECK
Physiologie
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SECK/GASSAMA
Biophysique
M. Doudou
THlAM
Hématologie
M. Bernard
YVONNET
Bactériologie - Virologie
CHEFS DE CLINIQUE - ASSISTANTS DES
SERVICES UNIVERSITAIRES DES HOPITAUX
=-=-=-=-=:-:::-=-=
"1. Ardo Boubou
BA
Chirurgie G&nérale
M. lI;amadou
BA
Pédiatrie
M. t~oussa
BADIANE
Electro - Radiologie
M. Salif
BADIANE
Maladies Infectieuses
M. Mohamed Diawo
BAH
Gynécologie - Obstétrique
+ M., Komi
BALO
Ophtalmologie
flme Awa Marie
COLL
Maladies Infectieuses
M•. Baye Assane
DI AGNE
Urologie
M. El Hadj Ibrahima
DIOP
Orthopédie - Traumatologie
M. El Hadj Malick
DIOP
O. R. L.
M. Sa~d Nour
DIOP
Centre anti-diabétique
Mme Thérèse Moreira
DIOP
Médecine Interne
M. Mamadou
GUEYE
Neuro - Chirurgie
• M. Ibrahima
FALL
Chirurgie Générale
r-î. Homar
GUEYE
Psychiatriie
+ Assistant Chef de Clinique associé
• A compter du 1er janvier 1985
•• 0/ ..•

- 4 -
Me Hichel
GUIRAUD
Dermatologie
Mo Salvy Léandre
}1ARTIN
Pédiatrie
• Mo Jean-Charles
MOREAU
Gynécologie - Obstétrique
M. Madoune Robert
NDIAYE
Ophtalmologie
Mo Mohamed Fadel
NDIAYE
Centre anti-diabétique
M. ~ohamadou Mansou~
NDIAYE
Neurologie
Mo Y.ohamadou
NDIAYE
Chirurgie Générale
}1.
A1y
NGml
Gynécologie - Obstétrique
M. François
PHILIPPE
Médecine Interne
Mme Bineta
SALL
Anesthésiologie
M. Mohamadou Guelaye
SALL
Pédiatrie
M. Mamadou
SARR
Pédiatrie
M. Amadou Makhtar
SECK
Psychiatrie
M. Seydina Issa Laye
SEYE
Orthopédie - Traumatologie
Mme Aby
SY/SIGNATE
Pédiatrie
+ M. Mady Oury
SYLLA
Cardiologie
M. Om~r
SYLLA
Psychiatrie
M. Gilbert
TENDING
O. R. 1.0
M. Mamadou
TOURF,
Cancérologie
M. Yacouba Ishaga
TOURE
Médecine Interne
M. Mamadou
TRAORE
Gynécolo~ie - Obstétrique
ATTACHES - ASSISTANTS DES SCIENCES FONDAMENTALES
=-=-=-=-=-=-:-=-=
l-\\. Isidore Aloys
BOYE
Anatomie Pathologie
N. Daouda
DIA
Biochimie Médicale
M. Moctar
DIOP
Histolor;ie - Embryologie
M. l-':omar
FALL
Anatomie
M. Oumar
FAYE
Parasitologie
Mme Chantal
PENOT
Médecine Préven~ive
101 ..
Nü,ma Diop
SALL
Biochimie Médicde
M. MéIssa
TüBRE
Biochimie Médicale
ATTACHES - CHEFS DE CLINIQUE
=-::-=-=-=-=
M. Mohamed
AYAD
PneumophtisiQlogie
M. Alphonse
ATIKPAHOUN
OoR.L
• A comfter du 1er janvier 1985
+ Assistant chef de Clinique associé
/11' ••
0
• •

-5 ..
H.. Massar
DI AGNE
Neurologie
Mo
Gorgui
DIOP
CardioloGie
Mme Marna Cournba
FALLjGAYE
Insti tut Médecine Tropicale
Appliquée
Mme r-larü~-Thé rèse
SOW-GOERGER
Médecine Interne

-""5" ..
~L. tJIassar
DIAGNE
Neurologie
Mo Gorgu:i.
DIOP
Cardiolo[ie
Mme ~"1ama Coumba
FALL/GAYE
Institut Médecine Tropicale
Appliquée
Mme Harie-Thérèse
SOW-GOERGER
Médecine Interne
1
"

UNIVERSITE DE DAKAR
FACULTE DE MEDECINE ET DE
II - CHIRURGIE DENTAIRE
PHAR1'1ACIE
MArTRES DE CONFERENCES AGREG~S
=-=-:::..... =-=-=-=--=
Bme Ndioro
NDIAYE
Paredontologie
Mme Renée
NDIAYE
Odontologie Pr&ventive et
Sociale
CHARGES D'ENSEIGNEMENT
=-= ... =-=-=-=
M. Gilbert
LARROQUE
Odonto-Stomatologie
M. André
SCHVARTZ
Dentisterie Opératoire
MAITRE - ASSISTANT
=-=-=-=-=
M. Ibrahima
BA
Pédodontie
ASSISTANT DE FACULTE
:-:=-=-=-=
Mme Christiane
AGBOTON
Prothèse Dentaire
Mme Maimouna
BADIANE
Dentisterie Opératoire
Mo>
Patrick
BEYLIE
Biologie et Matières
Fondamentales
M. Boubacar
DIALLO
Odontologie Chirurgicale
r,T.. Papa Demba
DIALLO
Parodontologie
Mlle Fatou
GAYE
Dentisterie Opératoire
M. Abdou Wakhabe
KANE
Dentisterie Opératoire
M.
MAC",HOI-CHANG
Prothèse Dentaire
K. Jean-Loup
MOREAU
Parodontologie
M. Paul Panka
OUENDENO
Orthopédie dento-faciale
M. Malick
SEMBEr;E
Parodontologie
f<'.
Jean-Paul
TERRISSE
Prothèse D~titaire
M. Saïd Nour·
TaURE
P~oth;~e Dentaire
}tl.
Abdoul Aziz
YAN
Pathologie et Thérapeutique
Dentaires
Mme France Anne
ZOGBI
Pédodontie
ATTACHE DE FACULTE
M. Mamadou Moustapha
GUEYE
Odontologie Préventive et Sociale

UNIVERSITE DE DAKAR

FACULTE DE ~EDECINE ET DE
I I I -
PHARHACIE
PHARl-1ACIE
=-=-::::
PROFESSEURS TITUI,AIRES
:=-:::;:-:-::.-:.:-.:::.-:=-
M. Charles
DIAINE
Physique
M. :iumbert
GIONO-BARBF.R
Pharmacologie e· Pharmacodynamie
lvI. Jean-Louis
PC:DSSET
Pharmacognosie
M. Oumar
SYLLA
Pharmacie Chimique et
Chimie Organique
PROFESSEURS SANS CHAIRE
::-=-=-=-::::-=
1';. Issa
LO
Pharmacie Galénique
MAITRES DE CONFERENCE AGREGES
=-=-:=-=-::::-=-=-:
M. Doudou
BA
Chimie Analytique
M. Francis
LE GAILLARD
Biochimie Pharmaceutique
+ M.. Guy
t"'AYNART
Botanique
M. Pierre
TOURE
Pharmacie Galénique
CHARGE D'ENSEIGNENENT
=-=-=-:=-=-=
M. Alain
LAURENS
Chimie des Substances
Naturelles
MAITRES - ASSISTANTS
=-=-=-=-=-::
Mme Gt'~eviève
BARON
Biochimie Pharmaceutique
M. 1>1 I)Utü 1"0U
crss
Toxicologie
Ha paul.
CEYZERIAT
Physique
Mme Paulette
GIONO-BARBER
Pharmacodynamie
~i.. Soulr·ymane
HBOUP
Bactériologie - Virologie
Mme Urb.r:.e
TANGUY-SAVREUX Chimie Organique et
Pharmacie Chimique
+ ~~ître d$ Conférences associé

ASSISTANTS
-=-:=-=
MIl ~ Issa Bella
BAH
Parasitologie
/ll. Mathias
BASHAHU
Physique Pharmaceutique
H. Emmanuel
BASSENE
Pharmacognosie
l'.• Ezéchiel
BISALINKUMI
Biochimie PhaJ'~aceutique
Yo Jean-François
COOPER
Chimie Analytique
Bme Christine
DELORME
Pharmacie Ga~ ~'nique
Il. Oumar
FAYE
Pharmacognosi<
Mme Michèle
FERRER
Chimie Analytique
t~. Alain
GERRAULT
Biochimie Pharmaceutique
.·lme Monique
HA:SSEL"~ANN
Toxicologie
[nIe Awa
KANE
Pharmacie Chimique et
Chimie Organiqu0
'1. Oumar
NDIR
Parasitologie
h. Jacob
NGABA
Pharmacologie et
Pharmacodynamie
H. Tharcisse
NKULINKIYE-MFURA Chimie Analytiqu~
M. Mohamed Archou
TIDJANI
Pharmacologie et
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Mme Arlette
Victorius
Zoologie
Mo Mamadou Sadialiou
DIALLO
Chimie Générale et
Minérale
ATTACHES
-=-:::=
Mm~ Seynabou
DIOP
Pharmacie Chimique et
Chimie Organ~que
M. ''cadou

Pharmacognosie
M. '.amadou
NDIAYE
Pharmacie Chimique et
Chimie Organique
M. Cumar
'IHiOUNE
Pharmacie Galénique

J
E
D E DIE
C E
T R A V AIL

f\\ mon peuple 9
et 3 tous les peuples du monde.
A mon père
Drüiture
A ma mère
9
g
Paruon
l'vi
E R C l
A mes frères
et soeurs
A toute ma famille.
A tous mes camarades et amis.
A Tonton Amath BA
au PI' Marc SANKALE.
9
A Messieurs les PI' Biram DIOP
Pape TOURE et
9
Aristide MEN5AH.
A Tout le personnel du Centre Hospitalier de Fann 9
en particulier de la Clinique Neurochirurgicale.
A tout le personnel des HOpitaux:
A. Le DANTEC
H.
LUBKE
9
9
st de OUROSSOGUI.
A tous ceux qui ont participé 8 l'élaboration de ce travail.
A tous les Internes et Anciens Internes.
A tous ceux épris de Liberté,
de Justice sociale et de
Paix.
A mon grand-père El Hadj Boubakar SENE
Tu nous avais promis d'y être .••
A mon père Seydou TALL
à ma
Tante Marième DIOP.
9
A ma mère Fatou KOTE DAFFE.
Trop tôt disparue •••
A mon ami
le Docteur Cheikh MBACKE BAD.
9
In memoriam.

A
NOS
MAI T R [ S
[ T
J U G [
5

A notre m8itro et Juge
Monsieur le Pr Ag.
René NDOYE
Nous vous remercions pour avoir occopté d0 sij~0r
dons cs Jury malgré vos nombreuses ccCupoti0ns.
Nous avons gardé de vous;
le s0uvarirle l'ansGi-
gnant simple
et soucieux Je ses étudisnts.
A~2C
9
vous la Biophysique devenait simple
.•.
Soyez assuré de notre amitié et notre profond res-
pect.
A notre maître et Directeur de Thèse
Monsieur le Pr Ag. Momodou GUEYE.
Notre option récente pour la Neuro-chirurgie neus
vous a fait cotoyer
et admirer par-dessus tout
1
1
votre sérieux dans 18 trev3i1
votre rigueur scien-
9
tifique et votre attachement pour la perfectio~.
Votre entière uisponibilité et la qualité Jo v~tîe
encadrsment nous ont frappées ainsi ~ue votre 0i8-
crétion.
Nous vous remercions de la confiance que VDUS n~us
nvez accordée en nous proposant ce sujet
et ds la
1
bienveillance dont vous 2vez toujours su nous sntGU-
rer.
Nous vous renouvelons notre attachement
en espérant
1
que ce travail no vous 8wra pas trop décu.

~~tre maître et Président d8 JURY
MonsieUL le PI' Henri TOSSOU
~Jous
vous
faites en 0cc8otsnt (1e 'l'JI'ésic!sI' notrs
.
Lors de notre pas sa;] c ci ," n s v c; t r::; s (:: 1.",", i c: c: ,~j :~:
:) : L '
avons
iifailli ll
rester,
nOLIs
avons été i':C::i. 1 i!;.3 ~;':,c
votre simplicité s votrE; cOfTiDréhsr:siJn pI'CJf(Jn~s:L
sens Je la fidélité
et du respect Je la parole don-
née
mais surtout par votre vaste culture et votre
1
immense expérience.
Soyez assuré. de notre fidèle attech8mont.
i\\Jous
,
esperons camp t cr t ·
GUJOUI'S
~ l' f' l'
Pd
li
vos Il p"~ t l' t s ij •
A ~otre maître et Juge
Monsieur le PI' Ag.
Ibrahima Pierre NDIAYE
La clarté et la haute maîtrise de votre enseignement
votre puissance déductive et votre largesse d'esprit
font 1 a-t-cn dit 1 de votre ser0ice,
l'un des plus
performants du CHU
mais surtout
font de vous l'un
i
1
des enseignants le plus écouté.
Vous nous avez manifesté une disponibilité sans fai1-
le mal~ré vos nombreuses préoccupations
et vous
1
avez bien voulu nous conseiller dans cc travail.
Soyez-en remercié.
Puisse ce travail être l'occasion ua vous exprimer
notre haute estime et notre reconnaissancG pour toutL
votre sollicitude.

"Par dél ibération, la Faculté a arrGté que les opinions émises dans
les dissertations qui lui seront présentées doivent être considérées comme
propres à leurs auteurs et qu'el le n'entend leur donner ni approbation, ni
improbation."

Ii\\ITRODUCTIUI\\j
-~---------------------

- l
-
le'méningiome, bien connu depuis la monographie de CUSHING,
est une tumeur habituellement bénigne et unique. Il se déve-
loppe à partir des enveloppes méningées au niveau desquelles
il a une base d'implantation. Il refoule et comprime les struc-
tures nerveuses sans infiltrer J il peut par contre, induire
au niveau de l'os adjacent des réactions variableS.
C'est une tumeur qui peut néanmoins revêtir certains aspects
de malignité, notamment topographique. Il convient dès lors
d'en faire le diagnostic précocement avant l'installation des
lésions parenchymateuses irréversibles.
A partir d'une série de 37 observations de méningiomes intra
cranlens hospitalisés en dix ans, à la Clinique Neurologique,
puis à la Clinique Neuro chirurgicale du Centre Hospitalo-
Universitaire de Dakar-fann, nous tenterons de dégager les
différents aspects anatomo-cliniquesde ces méningiomes et de
cerner les problèmes thérapeutiques qu'ils peuvent poser sous
noa ~.ii.Qa1iL~
Nous aborderons notre étude suivant le plan ci-dessous •
•,

-
2 -
LES MENINGIOMES INTRA-CRANIENS
INTRODUCT~.
PREMIERE PARTIE: Etude Générale.
1
Embryologie
II
Anatomie: Les méninges
AI Configuration extérieure et structure
BI Vascularisation.
III - Anatomie Pathologi~ue
DEUXIEME PARTIE
Etude de nos Observations.
Choi~ des malades et méthodes ~'8tude
Présentation ces Observations
Analyse et Commentaires
1
- Données étiologiques
II - Etude Clinique
111- Examens Complémentaires.
AI
Explorations Electriques
BI
Radiologie
cl
Données anatomo-pathologiques
IV-· Traitement.
AI
Introduction
BI
Méthodes Chirurgicales.
cl
Résultats.
CO~~CLUSIONS•

PREl'iiIERE
PAR T 1 E
E T U D E
GENERf,LE
----~------------

-
3 -
l
-
;~;.PPEL E\\'Ji8RYOLOGIQUE.
L'origine embryologique des feuillets mGningés et
Jes cellules méningoblostiques 8 été IDngtsmps très discutée
un certaiG nombre d'auteurs les ont considérés 8t les CGp.si-
d~r8nt encore camme d'origine mesenchymateuse.
Mais actuellement~ à la suite je nombreux travQux
l'origine
9
mésenchymateuse n'est admise que ~cur 13 oure-mère
la lepto-
méninge est en réalité
J'origine neuroGctoJermique
nu
dé-
9
9
pens des crètes neurales.
Les méningiomes sont donc des tumeurs neurcectodermiques déri-
vées des méningoblastes (ils sont encore appelés méningothélio-
mes ou méningoblastomes).
Les Méninges (11-85)
Le système nerveux central est entouré par des enV8-
loppasqui assurent S8 protection ct sa nutrition : les ménin-
ges. Suivant la conception de BICHAT
on distingue:
9
- une méninge dure : la dUre-mère
- une séreuse 9 l'arachnclde à 2 feuillets cuntenant le liquide
cérébro-spinal.
une membrane vasculaire; la pie-mère
formant une envoljp-
9
pa au système nerveux centr21.
Mois actuellcment
on considère qu'il y a en fait
9
deux méninges
l méninge dure ou pachy-méninge.
la m~nin0e molle au leptomGninge formée de l'orachnoIde ct
de la pie-mère 9 séparées par les espaces saus~8rachnoIJiens
GD se trouve le liquide cérébro-spinal.

- 4 -
P..
:= l/'! FIG UfUn l :] ~J EXTEnI ELi F: E ET S HW CE: ;1 E •
1.
L é.1 Ü u r 8 - i\\'j è r G 0
Ln Dure-M~r8 crenienne tsüiSS8 com~lèt0m6nt la
fees endc-cronfenno Ju squeletts
et forme des re~lis qui sé-
9
parent los différents 61émants constitutifs de l'encéphale et
formeront dans 10 botte cronienns y
Jes loges
: hémisphériquo,
cérébelleu~e"et hypophysaire.
E110 c.st c:';.,/lst'i tUGO
/or Juux f,.uj:l1cts: r l'ex0rno vn SC) c---:-.nL;n-
C.': ft "~ r ::l nt'
1 LI ~ ., ;
\\
.w
U\\..:
CiL; ÜW '0 'JUJC
l'uS' 3 C, .f ix;:)n t'2 ut '.,ul'd,js' '.H' if ic OS -Jo' ICI bos [) •. :--.-
le f0uil..lc;::!;.; interne tC'.-:.:iÏSSi; 118xL;rnSl
ot
,JT ,ün';roi t,
f'üri!!2 ::'es
7
c:é,.:uub18nJ8ntsqui 'CJnstï:tuent ,:c;S :2inus DU ;~e8 rü;)lis ~~los ,',
tentcs Juro-m6riennes.
3)
La
Tente du csrv01ot.
Cloison de s~p8rctiun entre le cerveau et le
cervelet,
elle forme un toit è 2 versants inclinés
ou-dos sous de 12 18çe cérebelleuso et échancrée en
avant pour permettre le passage du tronc c6rébr21.
Elle présente oinsi deux circonfèrencGs
; l'uns qui
lui sert d'insertion sur les parois croniennes,
et
l'a u t r e,
':.:8
b (j r c.1 lib r E; •
Le grande circonférence
de 10 prGtub~rBnCG
üccipitole interna,
elle so diri~e en avant en Bui-
vont ln gouttière du sinus latéral qui lui sert,
d'insertion.
En
avont
12 grande circunférence sa
9
termina sur les apophyses clinoIJos p~st6riaur8s,
et envoie vers 10 bos,
un feuillet qui forme 12
paroi postfriüure du sinus caverneux.
La
petite circonférence: c'est le b0rJ li-
bre, qui limite avec la lame quadrilatère uu s)hj-
n ü l d <;,
1 e for 3 me Il CJ v é:l1 e '! e P ACCHI Gf\\) l .

r- -
/o,e. Hypofhysa,"::,
(et "'.",re HYfor"yser,;
, .
SinUS Ca l/err)~X
[el-Art. Cc,,.ofùJ~ 1~9
." .•.....-.--- ....,
VLl~ de. % ole. let Ca.u;h{ CV'Qn;el1ne,
-3:f."'~s Ct bla. n'on de la.. ./i....Grauch e de. la.. ea./ofte.

''' . . ,
"
.,., •...
<'
-
0,
-
EIl U S G fi x 8
G n
:3 V 8 ri t
sur
le 8 .:J >,~: ~::d-; y S 8 s e l i ri U ï c:~ :.-; S L ri -
t i t U LJ 12 r-' û r ü i
G X t;::; r n 8
',:: LI
s l ~-, iJ S C Cl vC: l'il::; li X •
b)
La Faux Ju cerV88U.
Se fixa per~endicu13irem0~t sur 811e,
pOl'
le si-
nus droit et se rattacha à ln ligne méJiane da la vGOta 9
Bvec le sinus longitudinal supérieur. Son b~rd libre au-
dessus du cGrps calleux, cc)ntient le sinus lüngitudinel
inférieur.
En avont
elle
9
S8
termine sur l'epophyse cris-
t3-g2l1i.
c) La Faux du cervelet.
,
,
Petit crûissant Jure-msri8n,
lui fait penOCUlf. 9
entrs les ~eux hémisphéres cérebelleux sur le vermis, sa
fixant sur ln tente du cervelet.
~) Le Si0us caverneux
A ses parois f8rmées
par (le8
reIJlis descen·jant
des circonférences de la tentG du cerve:ut ct. p~r un toit
qui,
au milieu,
forme le couvercle Je le loge hypophy-
saire la tente de l'hypo;hyse,
perc6e par un orifice pour
le passage de 12 tige pituitaire.
2. PIE-MERE ET ARACHNDIDE.
L'arachnoIJe d'8~rès la c~~c8ption moderno, se
plaque sur la face ~rofondG ~:8 ln dure-mère dent elle aDOU-
sera les contours.
Par contre,
la pie-mèro,
enveloppe cal lu-
ID-vasculaire formant une geins accrochée par les vaisseaux
au névrox8 9 épousera la forme Je celui-ci,
p6nétrant
Jans
le5 sillons choroIdiens pour fQrn~r los ~lüxus chur8IdGs.

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l:JU~ ir:1r":'turt.once 0
8. VASCULARISATION.
1)
JÜ'tarielle.
Les
ménings8s cnt f8it l'ubjet J'un rap-
port quo le laboratoire :!'cn8tomie de Marseille (Pr.
GRISDLI) présents
en 1966 (cité par PELLET). Elles s'a-
limentent ~ 3 sources
:
a)
LB corctide externo 8 3 branchas 3
jestin6e méningée.
La méningée moyenne pOSS~j9 la territoire 18 plus
étendu intéressant 10 quasi-totalité d8 la voQta~
les 2/3 des étages 3nt~rieur et rnuyen de 13 bBse~ la
~ériphéri8 la tente du ccrvelat et la portion de la
faux adjacente à sen b~rJ adhérent.
L 3
Ph Cl r y n '] i e n n e as c e n c: :2 n t 8
du i' n 8
U il
r a ln 8 C U Î!H~ n i n 9 é
se distribuant à 10 ~uro-màre de la face post6rieure
du rocher
do 10 périphérie antérieure du trou oc-
9
cipital et Je 18 partie b~SS3 du clivus.
- L'occipitele enfin~ )~r son son rnmSDU pstro-mestoI-
di en st pnrf~is par un rameau p8riét81~ irrigua 10
~!ure-mèro cie Il écaille occipi tf:.:le. S,)(l terri tuire en
haut ~ép8SS3 la tenta ~u cervelet ~our s'étaler sur
la dure-mère da 10 junctiùn pariétu-occipitelo.
b) La carotide interne abanJcnne des branches méninQées
è 3 niveaux différents.
Du syphon carotidien n8issent 8GS remG8UX mé~iQgds~
on retrouve toujours une brancho pour 10 clivus,
une

-
10 -
pour la tente du cervolet j et un8i pour
la face [~téro supérieure du ro~herj
ut le sl~~a caverneux.
L'ophtalmique abandonne g
des branches .récurrente8 directes qui nais~
sent de son t~onc, traversent la fente sphe-
noidale et se distribuant au mur antérieur de
la fosse mbyenne •
• un rameau méningé,
branche de la lacrymale.
• des rameaux nés des ethmoïdales : de celle
postérieure pour la dure-mère du jugum du tu-
bercule de la selle et de la partie postérieu-
re de la gouttière olfactive ; de celle anté-
rieure par une branche méningée antérieur~
pour la dure-mère de la convexité frontale
et du 1/3 antérieur de la faux.
La péri-calleu~e irrigue la faux par Dne branche
qui l'amarre à son bord libre.
c) La Vertèbre.
Elle donne, sous le trou occipital une
artère méningée postérieure qui, après avoir péné-
tré dans le crâne, se distribue à la dure-mère de
la périphérie postérieure du trou occipital, de
la faux du cervelet,et au voisinage du torcular.
La convexité est donc essentiellement ir-
riguée par la méningée moyenne (carotide externe)
à laquelle se joignent en avant,
lB méningée anté-
rieure (carotide interne), et en arrière l'occipi-
tale (carotide externe), l'artère de la tente
• •
/
0


- Il -
(carotide interne) et ~éningée postérieure (verté-
brale).
Auriiveau~de le base~ la ligne médiane (gouttières
olfactives, selle turcique, et région parasellaire)
est irriguée par la carotide interne tanàis que
les parties latérales (toit de l'orbite et aile
du sphenoïde) dépendent de la m8ningée moyenne.
La fosse postérieure reçoit les 3 sources t la
fois.
Il paraît donc possible de distinguer
des territoires unipolaires (convexité dans
sa partie moyenne) •
• des territoires bipolaires (zones fron-
tières
: convexité/base)
• des territoires multipolaires (faux, fosse
postérieure, pôle occipital).
L'intérêt de cette distinction apparaît
lorsqu'on entreprend d'opacifier au moyen d'in_
jections sélectives~ les pédicules nourriciers·
d'un méningiome.
2. Veineuse.
Les sinus veineux de la dure-mère sont les col-
lecteurs du sang veineux cérébral. Ils sont situés dans
l'épaisseur de la dure-mère, plus particulièrement au
niveau des lignes d'insertion pariétal des cloisons dure-
mèriennes : sinus longitudinal supérieur pour la faux
du cerveau, sinus pétreux supérieur et sinus latéral
pour la tente du cervelet, sinus droit courant le faîte
de la tente du cervelet.
../ ..

-
12 -
De chaque cOté du sinus longitudinal supérieur,
dans un
dédoublement de la dure-mère, nous truuvons de petites
ampoules veineuses,
les lacs sançuins. Ces lacs renfer-
ment en général les granulations de PACCHIONI, évagina-
tions,
dans la dure-mère,
de l'arachnoïde, et dont le
rôle est destiné ~ l'évacuation du liquide cérébr0-s~i-
tra-duroux do la base ;
- le ~onfluent des sinus (pressoir d'Herophile ou
torcular).
- le sinus caverneux.
III - Anatomie Patholoqigue.
Les méninqiomes en masse.
Leur aspect est variable ; le plus souvent, ce sont
des tumeurs nodulaires, assez volumineuses,
polylobées,
encap-
sulées, à surface lisse.
A la coupe, ce sont des tumeurs fermes,
élastiques,
de cO~5i5~"
tance·,fi ~reuse., .. de .col oration: .blaocbe~ou-blabc.;.gr ~s ~t re, qui
présentent souvent des stries fibreuses radiées,
à partir de
leur insertion; elles peuvent renfermer des zones nécrotiques,
des zones hémorragiques et des zones de coloration jaunâtre en
général limitées.
Enfin, la plupart des méningiomes sont implantés à la facc pro-
fonde de la dure~mère par une base plus ou moins large dG façon
sessile ou pédiculée ••
Les méningiomes en plague.
Ce sont des tumeurs aplaties, étendu88 à la feee
interne de la dure-mère p souvent de peti te taille,
pouvant pas-
ser inaperçues.
Par contre, ils sont accompagnés très souvent
d'une importante ré3ction d'hypérostose. Cette énorme hypéros-
tose contraste avec la petite taille de la tumeur •
../ ..

- 13 -
Les m8 il i n CI i 0 m0; s son t
c CJ n s t ii.:. u é S::<H l Q i Jr '::) l i f é i' Q-
ti~n syncitiale d8s~lGments n;éningoblostiqu8s, prGlif~rcti~n
qui Gst :~ lus cu
uu
t i S 5 L! hi j sei! c h y -
motaux.
Mais le grand nombre J'aspec~ microscopiques qu'ils pouvent
pre n ,j r a 9 r 8 n d c 0 mp t 8
,::~ 8 lem u 1 O;:J lie i t ci :J e selo s s i fic Q t i_, n s Cl u i
ont ~t6 proposées à leur sujet. Le regruu~8ment
fondamental Je
CUSHING et EISENHARDT (1938) aboutissait à inJividualisSr 9
grou;es,
et les noms utilisés par les différents auteurs étaiant
extrêmement variables et complexes.
Nous utiliserons 10 classification proposée par TOMASI qui est
pour l'essentie1 9 une simplification Je la pr~cédent8.
- le type épithélial
ou "cytoblnstiquc\\" 9 ou I7syncitial1l9 ou "ëxothelisl ,~:iffus;;
DU
encore "transitionnel il ou l'ex~th~li0!11<J n~juloirs~l, est le
plus fréquent.
- le tY~8 fusG-celluloirû.
ou "fibroblostique" ou ex~th8lium8 laminoir5" ou :::::ilcore
l1;li21 fusifurme H ,
l'est muins.
-
l'J
type mixte
regroupe à des degrés divers,
les 2 formas ~récéJ8nt8s.
Ces 2 types fondamentaux prés8~tent des cor8cté~is-
t i q U 8 S C G ln fil une s cs
les vaisseaux ont une )aroi sèchü? sclérc-hyoline
• la densité du parsnchyme tumoral est variable
~ il
existe des zones cumpactes dites "sèches" et des
zones plus loches,
locun8ires?
dites ilhumid 8s l:
par MASSDN.
Enfin 18s méningiomes peuvent subir
des flexions morph~logiques qui on modifient la
structure.

-
14 -
• L'hyperproduction vasculaire peut damirier le
tableau histologique,
et aboutir à la constitu-
tion de méningiome angioblastique.
Ces m~nin-
giomes seraient ~ljv~luti~n ~l:~s r~:iic .
• Lorsque les calcosphérites sont particul.i~re~8nt
abondants 18 tumeur prend un aspect sableux~ et
est désign~classiquement sous le nom d? ~sam­
morne méningé.
Signalons le classification histologique de
l'OMS qui comporte 9 rubriques:
- Méningotheliuus
- Fibrous
-
Transitional
- Psamomatous
- Angiomatous
- Haemangiopericitic
- Papillary
- Anaplasie.
A l'heure actuelle,
il ressort de nombreux tra-
vaux réalisés en micrGsc.,~ie
électronique que les méningiomes
seraient constitués par un type cellulaire exclusif ou large~
ment prédominant~ quel qu'en soit l'aspect en micropscopie
optique.
c. Cas particuliers.
Les méningiomes malins.
Ils sont exceptionnels. Les études histologiques dans
l'étude du processus de malignisation cellulaires
s~ntJe plus
en plus~ complétées par doa cultures de tissus et surtout l'ap-
port de l'analyse cytogénétique des chromosomes.
. .1. .

-
15 -
Les Méninqiume8 multiples.
- -
-----~',--~---_
.....--~--~--.
Ils sont 6JBlemant tr~s rares
mais
Josünt 8ur-
l
tout Jas problèmes
J~ limitas nos81J]ic;u8so
Peur CUSHING~ le diagnostic do méningiome multiplb ~Lut
6tre posé choz un malade ~orteur d'au m0ins 2 méningiomes
en m2ss8~ séparés
quelle qu'en soit 10 chrunologie.
l
La notion de méningiomatcso s'applique généralement è des
méningiomes en ploque i fusiunnés~ Bvec des petits ménin-
giomes en masse,
et ~ potentiel pr81ifératif élevé.
D.
VASCULARISATION DES MENINGIOMES.
1) Pédicules Grtér~e~a~.
Dans ce chapitrsi
nous nous inspirerons essentiel-
lement (.le la thèse de PELLET.
OC)
LIM~ Q donné un schéma devenu classique Je cette vsscularisa-
tion des méningiomes.
La masse tumorale est pénétrée par des art~r8s provenant les
unes des enveleppes
(artères méningéas s osseuses s et du cuir
chevelu),
les Butres
du cerveau (artères cérébrales ant;-
9
ri8ur8~ moyenne ou rostérieure selon la tDpogr8~his du ménin-
Ca schéma est un fait cQ~itali la voscularisGtion
iu méninr;.lLJme est bi;Jolairs
r8CGV8nt du song :Je 12. c2rctic),,3
9
extsrne et d e I ' internes à l'inverse des gliomes qui na r8-
.
çc;ilJent ce 8eng
que de cette Jernibre.
9
Suivant que ces efférences 8bordcnt le tumeur cu niveau Je son
insertion duraIe ou au niveau de sa face périphérique,
Qn peut
distinguer des pédicules d'insertion et das ~édicules de C8~­
sule.

-
16 -
a) Les pédicules d'insertion.
Les artères méningées destinées au territoire du-
raI
sur lequel s'insère le méningicme? sont en
g6néral très dilatées.
Les méninqio~es de la voûte.
- Les méningiomes parasagittaux et de la conv2xité
présentent une irrigation commune par l'art~re
méningée moyenne qui ne constitue pas le pédicule
exclusif~ pour les premiers, d'autres, pouvant
participer à sa vascularisation.
Les méningiomes de la faux
centrairement à cer-
i
tains auteurs qui n'admettaient pour ces ménin-
giomes~ qu'un apport carotidien interne, on peut
affirmer aujourd'hui que les 2 systèmes caroti-
diens participent à leur vascularisation
~ la
prédominance des branches méningées de la caro-
tide interne ou de l'externe dépend de 18 topo-
graphie du méningiome.
Pour les méningiomes du 1/3 moyen~ le rOle
nourricier est dévolu à la méningée moyenne.
Pour les méningiomes du l n antérieur, c'est
1
la péri-calleuse qui prédomine~ secondée
par la méningée antérieure ou la ménin0ée
moyenne •
• Pour les méningiomes du 1/3 postérieur,
ROVKOLA et SALTZMAN (cités par PELLET) si-
gnalent la participation de branches de
l'occipitale.
../ ..

-
17 -
Méningiomes de la base.
Méningiomes de l'étage antérieur .
• Les méningiomes olfactifs sont vascularisés
par les branches m~ning&~s de l'artère
' L
1
°Pf1L.8..i..-
mique~ donc par la carotide interne.
les méningiomes insérés sur le tait de l'or-
bite sont vascularisé~ à partir de la carcti~e
externe par la méningée moyenne •
• Il est difficile à l'heure actuelle, de pré-
ciser les pédicules d'insertion des méninges
qui s'insèrent plus en arriéré
(Jugum).
Méningiomes de l'étage moyen.
La vascularisation de la dure-mère de l'étage
moyen dépend de 2 peles opposés
: interne par les
branches directes du syphon et les branches récur-
rentes de l'ophtalmique, externe par la méningée
moyenne et le rameau méningé de la lacrymale. On
admet que les méningiomes internes (variété interne)
sont irrigués par le pôle interne~ les méningiomes
; ::' :'>-.
y
t e mp 6 tau x;: ( var i été ex ter ne et m0 yen ne)
par lep ô 1 e
externe, et les méningiomes totaux enfin,
du fait
de leur
volumê , par les 2 pÔles.
Méningiomes de la tente.
Ils sont vascularisés pûr l'artère de la tente.
Cette artère n'a pas l'exclusivité de lQ v8sculô~
r i so li. tJ f) ~
sur·t () ut-. s ,i..: 1::; fil é ni" ::1 i :::; u e s 8 .' .J G'J ,3 l G :j ;:.1 G .
S LI r
l O· lj c, r t j. [;
:) (j r i 1) h ;j r i ::j LI 2
..: c
l 2
b:: ;-: t '';; ~
c ~, r ~
'.: Cl fi S
CGS
cos.
les rameBUX m~ningés des territoires voi-
siMs peuvent 0tre aussi int6ress~s.

- ID -
5'21imeiltant la plus souven't 9 au systèinG corotiJiÜil
à chacun des
types topographiques, correspuhJ une
artère nourrici~r8 principale
:
• artère méning~e postérieure puur les méni~gi6mes.
de la cunv8xité.
artère du clivus pour les méningiomes du clivus.

1) r t ère
:) h [) r y n 9 i G n ne:} s c 8 n li 3 il tep c, iJ r
l G S mé n i ri 9 i lJ -
mes Je la face p2stérieurc du rocher.
Las pédicules da capsule.
Ce sont Jes amarres vasculaires tanGues entre le
l i t cortical et la capsule p6riph6riqu8 de celui-ci
ils détuurnent le song circulant du réseau artériel
pie-mérien vers le res82u v2sculaire intra-tumoral.
Assez imprécises,
elles naissent 80it,
d'artéricles
p~riphériques du réseau cortical, soit des artères
cérébrales,
plus pros Je leur origine.
2.
Le réseau vasculair~ intra-tumoral.
Il est cGnstitué d'artérioles Bssez IGngues,
se dis-
tribuant b un très l~ng réseau capillaire d~nt la versant
veineux tout aussi long,
et de calibre aussi fin,
se cullecte
presque !lbrutolemer.t" en quelques veinGs Je capsu18.
C'est probablement la longueur de ce dispositif anatomique
qui est responsable des caractères chronologiques de l'in-
jection artériogrophiqua des m6ninJiomss,
dont le blush
ty-
1
piquement retardé,
persiste sur les temps veineux de la sé-
ri:Jgr2.phie.

-
19 -
3.
Les veines de drainage.
Elles sont pratiquement inconnues ta~t
du
point de vue anatomique~ que radiologique. Pour
LORENZ (cité par PELLET). Ce sont des veines à lu-
mière larges qui née~ des bords de le tumeur courent
un certain temps dans sa capsule puis, sa drainent
dans les veines. cérébrales ou méningées.

P A I \\ ï I E
-----------------------------
E T U D E
D E
NOS
o B S E R V A T l Q N S

-
20
-
CH0lX DES MALADES ET METHODES D'ETUDE.
Natra mDtériel J'~tUd6
c:.Jnsti tué do 37
-:13
fi\\3Ül'2as
pDrteurs de méningiomo 9 tc)US o;)érés c"_'ri:.:1;-:c 12 :~)«;ri:.L:G
c:llDr:t du 10 J8nvier 1974 ou 31 Déc8ir1brt3 1983 ei:. histolc~;iqu8-
ment vérifiés hormis deux malades.
Ces malades unt 6té examin~s et hospitalisés
~
- soit dons le service ~e Neurulogie du Centre Hospitalier
'...lb
Fann,
s~it dans 10 Clinique Neurochirur~ic818 du mê~e Centr8 9 où
ils ont tOUR ét~ J~6réQ.
Quelques uns ~'8ntre eux cependant, furent envoyés
-', n
I"'~- r
1'-",,", se>:'
.
J: v''l', G' '-,
\\ "
-,-'
j .
0;j .h t ~_ 1_ :"
. l ' 1__ 1 C
- ,
~';J l' -,
I-J
':'"
, ' . - . j
l' H,'J -,":... 1
- -
t ~:-__1",
service des Molndies Infectieuses ~u Centra Hüs~itclier de Fonn
ou enfin de l'Hopitel Principal da Dakar.
L'exploration électrique et rcdiologique fut effectuée
dans les Jépartements conccrn8S GU service Je Neurologie.
L'étude anatomo-pathclogique B été réalisée simulto-
nément ~ar las laboratoiros d'anatomie pathologique de 10 Facul-
té de hédecine Je Marseille et du Centre Hospital~-UnivGrsit2ire
Ces 37 c~s représentent una partie de tous les dus-
siers de méningiomes du servico
concernant les dix dernières
9
années. Les méningiomes qui durant cette période n'ont pos été
opérés
pour diverses raisons
n'ont pas été pris an compte.
9
9
Cet r 0 v0 i 1 r e pré sen t 8 .j cm c c n c fj r e une a :j pro c Il e (1 e
l'étude des méningiomes intrspcraniens.

- 21 -
Ufi (0; El n a l y 8 6
cI i n i que sor iJ ré Q lis 6 c i
qui
t i e i"! : r ces mli' t 8
r __, s~: ]. -
V0rSOS lOC81is~tiuns tDpGgra~hiqu8s mises en Gvid8nc2J~n8 n~­
t l' é S é r i 8. EIl e sur:::; 9 s '] n s iJ Li C LJ !1 d(J U t c~ i
r (-3 ~J ris li 8 t . : C: v 2 n t :J ~~ ~i
3 Ys t j iii a t i sée
q LW n d net ra fil 2 t é rie l
d v é tu cl (;) S 8 r Cl f~ lus L:FJ'-Jr t .::1 ri t 0 0

- 22 -
II. PRESENTATION DES OB5ERVATIONS.
~bservation nOl - Monsieur M. MA ••.
Chez cet adolescent de 16 ans, le début de la maladie remonte
~ plus de 13 ans. Depuis
l'année 1961, en effet, il se plaint
Ge céphalées sans vo~issem8nt.
Antécédents de traumatisme oculaire.
'i os pit a 1 i s é
à 1 a C1 i ni que r~ e u roc hi l'ur 9 i cal e,
env 0 y é P8 r- .1 e
service d'Ophtalmologie, en Mars 1974.
Examen neurologique normal
Protus ion oculaire droite avec important lacis capillaire
(oeil rouge).
Maladie de Recklinghausen localisée au niveau du thorax
et l'aile du nez.
L'angiographie carotidienne jroite réalisée montre un aspect
de
~éningiome de la loge temporale droite probablement dévelop-
pée au niveau de la petite aile du sphenoïde.
Intervention dans le service le 20 Mars 1974 :
Grand volet frontqtemporal droit. Cerveau oedemateux s'ex-
riorisant d'emblée.
L'abord sous temporal objective une masse
tumorale importante occupant tout l'étage moyen, et dont le
clivage est très hémorragique. Ablation d'une portion de la
tumeur et libération de la fosse cérébrale moyenne.
Il est
impossible de poursuivre l'exérèse plus loin.
Hemostase -
fermeture durale
et repose du volet.
L'évolution post-opératoire est défavorable.
Après un cOo.a
pendant 4 jours, il existe une reprise de la conscience puis
de nouveau un coma.
Décès survenu le 27 Mars 1974.
Une vérification nécropsique est pratiquée (au niveau de l'en-
céphale)
:
fumeur de la fosse temporale a;ant refoul~ les 2/3 anté-
rieurs du lobe temporal sylvien sub-total, sans engagement.
Les branches antérieures et moyennes sont respectées •
../ ..

'1
i
- 23 -
Observation nOZ - Monsieur A.

••
Ce 'malade de 61 ans a été hospitalisé puis opéré le 18-ûl-:jg
il y a 7 ans,
d'une tumeu~ cérébrale étiquetée
gliobastome 7
avec examen histologique è l'appui:
"fraoments constitués d'une orolifération cellulaire J'ori-
.
~
gine gliale,
irrégulière et à répartion inégale suivant les
zones tu~orales. Il existe des dispositions cellulaires
pseudo épithéliales auteur d'axes vasculaires et de Ilon-
breuses aires de nécrose.
La néo vascularisation est tr~G
iIT,pDrtante
glioblastome polymorphe ".
Les Buites opératoires sont excellentes et le malade sort.
Revue jusqu'à un an après.
Pas de trouble neurologique.
Réhospitalisé à la Clinique neuro~chi~urgicale en Avril 1975.
Présente à l'examen clinique une hémiplG8~~~ gauche pré-
dominant au membre sup8rieur.
Se plaint de céphalées.
EEG : signes très importants de souffrance antérieure
droite paraissant d'origine profonde.
L'angiographie carotidienne droite montre
un déplacement de la cérébrale antérieure vers l'hémis-
phère opposé.
Par comparaison ~ l'artériographie pré-opé-
ratoire effectuée en 1963, les déplacements sont moindres.
Il existe un déroulement discret des cérébrales antérieures
et un refoulement postérieur de toutes le~ veines à des-
tinée frontale.
N.S
la longue évolution est contre le diagnostic de glioclas-
tome-.
L'intervention chirurgicale est réalisée le 10.06.75.
Scalp fro~tal débordant à gauche. Confection d'un velet plus
petit que l~ précédent. On tombe sur une masse tumorale du vo-
lume d'une noix,
insérée sur la faux du cerveau,
nu r~s Ju cinus
longitudinal supérieur.
Il s'agit d'une masse extrac~rébrale présentant 2 parties ma-
croscopiquement distinctes. Section au bistouri électri~ue de
l'implantation sur la faux.
Pas de pédicule vasculaire identifia-
ble.
../ ..

-
24
--
E>: 8 r è s e deI a tU!il e u l'pa l' f r a 9 men t a t ion, non h l~ II! 0 rra 9 i que.
Fermeture.
~'histologie infirme le diagnostic précédent
~
"Vastes nappes dB tissu céré~r~l limitées par un ~roce8sms ma-
lin présentant de nombreuses mitoses et mon8tr~osités cytonu~
cléaires.
Ce processus tumoral est hlstologiquement poly~orphe
constitué de cellules fusifor~1es, ovoides et cylindriques éb2U-
chant des pseudorosettes péri-vasculaires. Ces s~ructures his-
tologiques différentes auxquelles s'ajoutent de vastes zones
i"13 C :- 0 t i q Li e s
f 0 n t
é li 0 que r I e di 89 nos tic d e mé 11 in'] i 0 fil e J é (~ é né r é il •
Les suites sont simples et le malade sort après disparition des
céphalées et récupération motrice totale.
Réhospitalisé pour la le fois le 16 Décembre 1975. pour appa-
rition de crises d'épilepsies et installation d'un déficit gQuche~
L'EEG montre une aggravation du foyer d'anomalies lentes anté-
rieures droites.
L'angiographie carotidienne droite montre un aspect de récidive
très probable de la tumeur hémisphérique droite.
Réintervention chirurgicale le 2l.01.76.
Reprise de l'abord précédent. Ouverture durale et découverte
d'une masse tumorale du volume d'une grosse noix,
aisément cli-
vable, insérée sur la faux au ras du sinus longitudinal supé-
rieur. Exérèse. Cautérisation à la boule.
Fermeture~m- leplons.
L'histologigie confirme à nouveau le diagnostic de méningiome
remanié.
Décès le 25 Janvier 1976.
Observation nOl Mme M. MA ••
Chez cette malade de 61 ans, le début de la maladie remonterait
à un an marqué par l'apparition de crises convulsives
tonico
cloniques hémigénéralisées
débutant au membre supérieur droit.
9
(épilepsie tardive).
../ ..

-
25
-
Hospitalisation à la Clinique f~eurologiCjuê~ pour bilan
L'examen neurologique montre un déficit moteur incomplet de
l'hémicorps droit avec hypotonie.
Les réflexes osteotendineux sont vifs. Pas de Babinski.
Asymétrie faciale avec ptosis gauche et oeil rouge.
L'EEG montre une asymétrie du tracé avec des activités thé~e
antérieures gauches.
L'angiographie carotidienne gauche objective une tumeur de
la faux du cerveau, bien vascularisée.
Transférée à la Clinique Neuruchirurgicale le 29 Juillet 1975,
où est réalisée
l'intervention chirurgicale le 30 Juillet 1975.
Volet pariéto-frontal gauche débordant la ligne médiane.
Tumeur extra-cérébrale du volume d'une noix,
assez faci-
lement clivable du cortex. Exérèse de la tumeùr en tota-
lité
rermeture durale. Repose du volet.
L'histologie affirme le diagnostic: méningiome méningocytique
DU
pseudo épithelial typique.
Suites opératoires compliquées
Réveil lucide.
Aphasie.
Suppuration de la plaie opératoire
Reprise de l'intorvention pour osteite du volet
Persistance de l'aphasie.
Obser~ation n04 - Monsieur T. N•••••
• Chez cet homme de 35 ans,
l'histoire de la maladie remonte à
3 ans marquée par des céphalées occipitales irradiant vers le
front et des convulsions généralisées avec baisse progressive
de l'acuité visuelle.
Hospitalisé à la Clinique Neurologique pour bilan
L'examen clinique ne montrè pas de déficit moteur •
• Bon état général.

- ze -
Cécité totale bilatérale. F.S.
:oedème papillaire bila-
téral .
• L'EEG montre un foyer d'anomalies lentes fronto-rolandi-
ques gauches •
• Radio du crane standard : hyperdensité franto temporale
gauche è limites floues,
accompagnée d'une converoencc
avec hypertrophie des vaisseaux de la taüle interne.
Calcification de la faux du cerveau~ sans imug8 de con-
densation de la base.
Examen neuro-radiologique
- Angiographie carotidienne gauche montre : de face un
important refoulement de la cérébrale antérieure et du
groupe vasculaire de la Sylvienne. De profil, 12 5yl-
vienne est abaissée et la cérébrale antérieure est re-
foulée en avant.
les temps capillaires délimitent une zone dense dans
la région frontu-pori~t31e.
CONCLUSION
Ces images évoquent un méningiome volumineux de
la région frontale.
- Angiographie carotidienne gauche externe (avec emboli-
sation)
la zone tumorale à type de méningiome est vas-
cularisée par les branches terminales ds la carotide 8X-
terne, en particulier la
temporale superficielle. Aux
temps veineux, il existe un important retard au drainage
tumoral.
Angiographie ca~tidienne gauche de controle après emboli~
sation : Diminution importante de la circulation àans la
zone tumorale. Un 2e examen montre une fermeture de la
carotide externe après les branches d'origine des artères
faciale et maxillaire.
Transfér~ dans le service de Neuro-Chirurgie le 4 Novembre 1975
Intervention chirurgicale le 5 Novembre 1975.
../ ..

-
27
-
Volet front temporal gauche.
Extériorisation de la tu-
leur,
de consistance farme,
de coloration rou;eâtre.
Isolement de 2 pédicules méningées que l'on coagule.
Exé r è s e 1:10 r cel é e d' une vol u min eus El t U ln e u r deI a ta i Il e
d'une oranoe. Fermeture durale sur le mêm3 volums de
::<

Spongel que le volume tumoral enlevé.
L'histologie confirme: méningiome;
forme pseudo fibro
blastique.
Les suites opératoires sont favorables après évacuation d1un
hématome du cuir chevelu.
L'EEG de contrôle (post-opératoire) est du même type
asymétrie aux· dépens de l'hémisphère gauche où l'on note
la présence d'ondes lentes particulièrement dans la région
antérieure,
de type delta.
Le malade n'est pas revu.
Observation nOS - Monsieur M. CI ••
Chez cet homme de 35 ans,
le début de la maladie remonterait
à environ un mois sur un mode aigu,
marqu~ par une tuméfaction
fronta-temporale renittente chaude et très douloureuse.
Transféré à la Clinique Neuro-Chirurgicale le 7 Novembre 1975,
par le service des Maladies InfectielsGs
où il était traité
pour staphylococcie maligne de la face.
Hémic~anies intenses, altération importan~de l'état géné-
ral,
et obnibulation.
L'EEG réalisé montre une dépression de l'électrogénèse b gauche.
Il existe un fcyer de souffrance transmis sur l'hémisphère op-
posé.
Radio du crane standard : ostéosclérose géodique fronta par~é­
tale gauche, sans envahissement des parties molles.
Angiographie carotidienne 9&uche montre,
de face,
un très
.. / ..

~. 28 -
iClportant refoulement de 18 Sylvienne qui vient presque su
contact de la cérébrale antérieure. La partie terminale de la
carotide interne est également refoulée en dedans : tumeur tem-
purale faiblement vascularisée.
De profi1 9 il existe un refoulement antérieur des artères c6rj-
b~81es moyenne et antérieure.
CO il CLUS l ON
il semble Sl39ir d'une volumineuse fornation 8xtr~­
duraIs avec communication tumorale extra cranienne.
Intervention chirurgicale le 07 Novembre 1975.
Scalp fronta-temporal gauche. Magma tumoral adhèrant aux plans
cutanés. Un orifice osseux de 7 cm environ 9 de diamètre liure
passage au processus tumoral. Crani~ctomie aux dépens d'un os
très friable de consistance sucre mouillé. La tumeur 9 de la
taille d'une 0~dnge9 est enlevée à la curette, sans hémorragie ni
ni adhérence osseuse ou durale. Lobe frontal littérDl~mant ~p12ti
contr& la faux du cerveau. Pas de pédicule d'insertion sur la
Jure-mère.
Bourrage je la cavité résiduelle au Spongel.
L'histologie montre une disposition des éléments cellulaires
en pseudo-rosette, essentiellement peri-vasculaires. Les cellules
polymorphes présentent tous les caractères d'Une haute malignité "~
avec de très nombreuses mitoses et monstruosités cytonucléaires :
Méningiosarcome à cellules polymorphes.
Les suites immédiates sont simples et le malade sort du service
le 2 Ducembr8 1975.
Les suites lointaines ne sont pas déterminées~ le malade n'ayant
pas été revu.
Observation n06 - F. KA.
Chez cette dame de 48 e.ns~ l'histoire de la maladie remonte
à 3 mois, marquée par des céphalées,
vertiges et absences •
../ ...

-
29
-
~~Jspitalisée à la clinigue i~euro cQ.!..!:1:Fgicb.lc le 5 JuilL;t 1976
L'examen neurologique montre une désorientation temora-spatiale
2vec troubles du comportement.
Les réflexes ostéo tendineux sont exagérés.
Incontinence sphirc-·
' - '
.
t.crlenne.
L'EEG montre un tracé associant une souffrance basaIs ~'311ure
irritative et une souffrance focalisée hémisphérique droite.
::adio crane standard : volumineuse calcification endocranienne
de la région médiane du frontal.
Les angiographies carotidiennes droite et gauche mettent en évi-
dence un processus expansif intra-cranien sans plus de précision.
Intervention chirurgicale le 19 Juillet 1976.
Incision cutanée frontale droite.
Volet osseux dépassant la
ligne médiane. Cetveau déplissé très dur.
Incision corticale; découverte d'une tumeur violacée clivable
ayant l'aspect d'un méningiome. Clivage facile de la tumeur.
Coagulation des pédicules de capsule.
Insertion au 1/3 antérieur de la faux du cerveau.
Ablation de la faux infiltrée.
Coagulation du pédicule, branche
des artères ethmoïdales. Ablation d'une tumeur de 140g.
Hémostase. Fermeture.
L'histologie affirme le diagnostic: méningiome de type glial
fusiforme.
Suites opératoires simples.
Evolution favorable
: régression des troubles du comportement.
Revu avec 3 ans et demi de recul.
Va bien.
Observation n07 -
Monsieur O. D. BA.
(!'! 0 1821)
Chez ce jeune hom~e de 16 ans, les premières manifestations
cliniques remontent à 2 ans,
faites de céphalées,
vomissement
avec installati9n progressive d'une baisse de l'acuité visuelle.
A ce moment également apparaît une tuméf::ction fronto-ton;pcrole
gauche.
Hospitalisé au service de Neuro_chirurqie le 03 Décembre 1976.
L'examen clinique montre une tuméfaction fronto t~mporale gauche.

-
30 -
Déficit de l'hémiscorps droit
F.O
oedème papillaire bilatéral
fEC
signes de souffrance hémisphérique gauche avec partici-
pation basale.
Radio crâne standard : volumineuse plaque condensante
hétérogène fronto-temporale sauche débordant dans les
parties molles avec insertion au niveau du sphénoIde.
Dilatation du sillon de la méningéé.
Angiographie carotidienne gauche : sur le profil 15ger
déroulement de la cérébrale antérieure
image de blush
d'apparition précoce. La vascularisation semble provenir
de la méningéé moyenne,
qui est d'aspect tortueux et très
nu tG 1;]
. '" .
.
rii e ff; e
l. ;;s d 9 --:
GntCriourc vats l~hdmisph~ru drGit.
CONCLUSION
: énorme processus expansif rolando-pariétal gauche
dont les aspects angiographiques évoquent un ménin-
giome.
Intervention le 15 Décembre 1976.
Ligature au cou,' d e la carotide externe gauche.
Incision cutanée.
Rupture Ge l'artère méningée moyenne
dès l'ouverture du volet.
Coagulation.
Ablation totale du volets osseux qui est envahi par la tu-
meur.
Celle-ci est enlevé en masse.
Plastie de dure-mère
étanche avec l'épicrane. Suspension de la dure-mère en
périphérie.
Fermetu'l.e.
L'histologie montre un méningiome de type mixte méningothélial
et glial fusiforme comportant de nombreux vaisseaux ~ paroi
hyalinisée avec de rares calcosphérites.
Suites compliquées.
e •
• /




- 31 -
Déficit droit à prédominance faciale.
Aphasie
Désunion de la plaie.
Reprise de la cicatrice le 4 Janvier 1977.
Sortie : déficit droit à prédominance brachio faciale
anarthrie.
Réhospitalisé le 21 Mai 1978 pour état de mal épileptique
de type 8ravais-Jacksonien évoluant depuis 48 H.
L'examen clinique montre:
un déficit moteur de l'hémicorps droit prédominant BU
membre supérieur. Traitement médical.
EEG
signes de souffrance hémisphérique gauche avec petits
troubles de la vigilance.
Réhospitalisé le 20 Octobre 1978 pour collection suppurée
à l'endroit de la cicatrice le 6 Novembre 1978 pour évacuation
de la collection.
Suites simples.
Déficit droit.
Disparition des signes inflammatoires.
A la palpation de la cicatrice : calcification dure mé-
rienne de la périphérie vers le centre. Sortie effectuée.
Revue 2 mois après.
Va bien. Guérison totale.
Observation nO 8 - Mme F.
NI •••
(1870)
Chez cette femme de 60 ans
le débu~ de la maladie remonterait
1
à 6 mois marqué par une impossibilité subite de parler et une
hypertonie généralisée~lsuivie de crises convulsives tonico-
cliniques hémi généralisée
Hospitalisée au service de Neurologie pour bilan
L'examen clinique montre
... / ...

-
32 -
une hémiparésie droite è prédominance brachiale avec
hypo-esthésie cutanée. Une exagération des réflexes ostéo-
tendineux de façon bilatérale avec 8ABIN5KI Gilatéral.
Hypertonie diffuse - Dysarthrie.
Acuité visuelle non chiffrée, diminuée ù gauche.
F.O papille normale des 2 côtés. Retinite sénile avec
aspect discrètement athéromateux des vaisseaux à gauche
qui sont rigides.
Angiographie carotidienne droite montre un imporè8nt G2-
placement de la cér~brale moyenne. Méningiome du ptérion
gauche.
Intervention chirurgicale le 13 Janvier 1977.
volet osseux fronto-temporal centré sur la petite aile
du sphénoïde.
Ouverture de la dure-mère et découverte immédiate de la
tumeur. Exérèse en plusieurs fragments.
Tumeur enchassée
dans la vallée 5ylvienne, la refoulant en arrière. L'adhé-
rence à la petite aile est très importante et non cliva-
~le.
Coagulation de l'ensemble de l'insertion tumorale.
L'histologie confirme le diagnostic: méniégiome méningo-
épithélial à stroma ~ypervascularisé.
Suites immédiates simples.
Le déficit moteur est inchangé au réveil.
Evolution :
Installation dans les jours sOivants d'une hypersomnie
sans trouble végétatif.
Emersion du coma.
Suppuration locale au niveau de la plaie opératoire
Coma à nouveau, compliqué de bronchopneumopat~ie.
Décès le 28 Janvier 1970

,
..
C;'82
cette dame \\~3 lJ.6 arlS~
le (iébu'~ c1e la maladie r:3ffiOnUJral î:
~ peu près de 15 ans~ maroué rlJsr des céohalées frontales In-
1

tenscs sans vomissement,
vertiges,
avec aménorrhée et dimuni-
tian progressive de llacuité visuelle.
Hospitalisée ~ l, Clinigue Neuro-chirurqical~ lB 17 ~e-
vrier 1977.
Pr6sente ~ l'examen clinique
un signe de BABINSKI
bilatéral
Acuité visuelle 00
cécité compl~te
OG
compte les dcigts t
O~50 m
FD
atrophie optique bilatérale primi-
tive.
Par ailleurs asthénie et frilosité.
Radiographie du crâne standard
~ condensation des grande et
petite ailes du sphénold~7droites9 très évocatrices d'un mé-
ningiome en plaque. Selle turcique sans fond avec abrasion
des clinoIdes antérieure et postérieure.
Anqioqraphie carotidienne qauche.
De profil,
on note un refoulement en arrière,
du segment Al,
de la cérébrale antériaure qui ~écrit une cOllrbe à concavité
antérieure.
De
face
le segment Al de la cérébra13 antérieure
9
est soulevé en forme de dome~ Absence de blush v2sculaire.
CONCLUS lm·]
processus expansif sous frontal pOUv8nt corres-
pondre à un méningiome ~u Jugum.
Intervention le 23 Février 1977.
Volet frontal droit à pédicule externe.
Descente sur 12
base très difficile.
Lob8ctomie antérieure permettant
une descente plus aisée.
La tumeur apparait à la partie
moyenne de l'étage antérieur,
de volume important •
.../ ...

-
3 L~ •.
Réduction progressive de la lésion ~ l'anse coagulante
enlevant toute la partie externe droite cie la lésioil 9 18
long ~e la petite aile.
. ,
La tumGU~ occupait et dissequait toute la parti8 ln-'.:eI'il8
de la vallée Sylvienne.En dod~ns9 0110 8pcupait t~utG le
.
l I t '
. b l i ' ~ Il 0',5 ,. e" m ~·n.::. r I ' ;. ,~
fogiun
sullol.-IH:'
es' ~mpossl
e c r.;
~L.c".c"
.c.I;--
sertion exacte. On décide d'arrêter l'i~terv8ntion, 18
dissection dans cette région étant impossible dans ce
cas particulier.
L'histologie confirme le diagnostic
méningiome de type mixte
glial et fusiforme.
Suites immédiates compliquées de collapsus cardia vasculaire.
Décès survenu dans l'après-midi.
Observation nO 10 - Monsieur M. S ••.••
(1915)
Chez cet homme de 67 ans
l'histoire de la maladie remonte à
9
plusieurs anhées, marquée par des hémicranies gauches pulsati-
les avec vomissements.
Depuis 2 ans cependant9 s'installe de façon progressive un dé-
ficit moteur de l'hémicorp§ droit avec troubles sensitifs.
Notion de crises convulsives hémigénGralisées droites, à début
crural.
Hospitalisé dans le service de Neurologie.
L'examen neurologique objective une hémiparésie droite à prédo-
minance crurale. Réflexes ostéo-tendineux exagérés avec synciné-
sies. Désorientation dans le temps.
Séquelles de trachome avec fonte de l'oeil droit.
Oeil gauche
~ compte les doigts.
EEG :
Tracé dans les limites de la normale
sans anomalie for-
9
melle de comitialité.
... / ...

3 ~ -
- ~
2odio]raphie Standard du crâne
Déviation de la faux du cerveau par une Im80e lacunaire
surmontée d'une petite cond8nsation.
En outre~
il existe
une hypertrophie (les vaisseaux de la tabls interne con-
vergeant vers la lésion.
Angiographie carotidienne gauch8
Processus pariéto-rolandique extra-cé~ébral. MéninJio~~8
de la faux sur le profil la Pdricalleuse est abaissée t
sa termioaison et présente une courba ~ concavité anté~
rieure.
Sur la face~ la cérébrale antérieure présente
un déplacement en baIonne~t8 ~ so portie p08t6ri~~feg
Encéphalographie gazeuse fractionnée
g
processus expan-
sif pariéto-rolandique gauche.
Transféré à la Clinique Neuro-chirurgicale le 22.02.1977.
Intervention le 02 Mar.s 1977.
Volet pariétal.
La tumeur apparaît~ au niveau des cir-
convolutions pariétales horizontales~ adhérente a
la dure-
mère~ évoquant un méningiome falco-sinusal.
Descente sur la faux et ablation de la tumeur en remon-
tant vels le sinus. Coagulation de l'insertion.
Fermeture.
L'histologie montre un méningiome de type méningothélial com-
portant quelques foyers de nécrose.
Suites immédiates compliquées de clonies de l'hémiface droit8~
somnolence,
vomis~ement et encombrement pulmonaire.
Décédé le 6 Mars 1977.
Observation nO I l - Monsieur EL B.
ND ••••
Chez ce malade de 52 ans~les premières manifestations clini-
ques remonteraient à 5 mois~ marquées peT des céphalées fronto-
... / ...

-
36 -
orbitaires, oertiges et troubles du comportement. SBi838 de
l'acuité visuelle.
Hospitalisé au service de hJeuroloqie.
l'examen clinique révèle un gatisme,
une cécité avec incunti-
ilence urinaire.
F.G
oedème papillaire bilatéral.
EEG
dysrythmie lente dans les r~gions antérieures- droites
traduisant une souffrance à ce niveau.
L' Angiographie carot.idienne visuali,se une v8scula:Lise.tion tL-
n~rale en faveur d'un méningiome de la faux ou du Jugu~.
Transféré au service de Neuro-chirurgie le 25 Avril 1977.
Intervention le 27 Avril 1977
Volet frontal hémorragique. La tumeur s'insère sur la
partie toute antérieure du sinus longitudinal supérieur
à sa jonction avec l'apophyse cristo gall1.
Ablatio~1 8n
masse d'une tumeur de la taille ci'une orange ayant soin
de respecter le lobe frontal interne gauche et 10 céré-
brale antérieure.
L'histologie montre un m~ningiome de type glial fusiforme
avec stroma scléro-hyalin abondant mais sans calco-sphérita.
Suites immédiates troublées par une hémorragie extéiiorisée
par drain puis apathie.
Dans l'évolution, amélior&tion très progressive par franchisse-
~ent
des étapes de conf~sion, d'indifférence et de j~vi8lité
jusqul~ recouvrement d'un éveil correct avec autonomie dans
les petits gestes de la vie courante.
Localement, présence d'une collection sous cutanée de LCR
appelée à se résorber avec le temps.
A distance,
raideur douloureuse de l'épaule et du coude droit.
Sort le 24 Juin 1977.
... / ...

- 37 -
[EG de contrBle - Décembre 1877.
Dysrythmie lente dans les régions antérieures droitss
traduisant une souffrance ~ ce niveau ou une faiLle
activité de volet.
Persistance de la raideur douloureuse de l!épauls et dt!
coude.
Observation nO 12 - .Mme M. FA ••.
Chez cette dame de 55 ans
l'apparition des premiers signes
9
remonte à un mois
marquée par des mouvements cloniques des
9
lèvres
maxillaire inférieur et de la langues durant environ
9
3D secondes.
Hospitalisée dans le service de Neuroloqie.
L'examen neurologique est normal en dehors de petits troubles
oe l'attention.
F.O normal.
L'EEG indique une souffrance hémisphérique droite.
L'angiographie carotidienne droite montre,
sur les clichés de
profil, un écartellement de la péricalleuse et de la ca110so-
marginale qui semble circonscrire un processus expansif arrondi
avec image de blush homogène aux temps capillaro-veinsux dans
la région rolandique. Sur les clichés de face
la cérébrale
9
antérieure est déviée globalement à sa partie moyenne.
CONCLUSION
processus expansif rolandique para-sagittal poc-
vant correspondre è un méningiome.
N.C.
il existe une dépression de la table interne en regard
du processus expansif.
Transférée au service Neuro chirurgie Le 4 A0Qt·1971.
Refuse l'intervention et sort.
... / ."..

~éhospitalisée le 14 Octobre 1977 pour une nouvelle cr~se
faciale plus marquée.
Intervention le 19 Octobre 1977.
Volet ftonto-rolandique droit dépassant la ligne
, "
r:1C:CJlana
et permettant de. découvrir le sinus longitudin21
rfeur à aa partie moyenne.
Dissection 8t ablation en masse de la tumeur ...\\. ,
'-lU
d'une mandarine.
Hémostase soigneuse de la cavité.
Fermeture habituelle.
L'histologie confirme: prolifération tumorale dis~rètement
tourbillonnaire bien vascularisés sans lacune ni calcosphérite
aspect compatible avec un méningiome.
Suites opératoires compliquées par une altération de la con-
science à type de coma au stade 11
s'améliorant progressive-
9
ment.
A~p~rition secondaire d'un hématoms infecté.
Ablation du volet le 4 Novembre 1977.
Début d'escarres fessières et trochal~t8rio.nne;s.
Décédée le 6 Novembre 1977.
Observation nO 13 - Monsieur O.
DI ••••
Chez ce malade de 43 ans
les premiers signes remontant à 2 anS
9
9
faits de céphalées
vertiges
vomissements
évoluant sur
un
9
9
9
mode paroxystique. Baisse de l'acuité visuelle avec diplopie 9
évoluant depuis un an.
Epilepsie tardive.
Hospitalisé dans le service de Neurologie en Juin 1977
L'EEG montre des anomalies lentes frontales droites.
EGF
~ la tentative de sa réalisation se solde par un engage-
ment.
... / ...

-
39 -
Le syndrome d'hypertension intracranienne et la comitia-
lité tardive n'ayant pas trouvé d'étiologie? le malade
sort avec traite~ent médical anti-oedemateux et anticon-
vulsivanL
Revient en Mars 1978 pour syndrome d'hypertension intra C~3n].sn-
ne, comitialité grand ma1
et coma post-critiqùe non résolutif.
9
L'examen met en évidence un déficit moteur droit Bvee tablesc
j'engagement temporal gauche.
Réalisée en urgence, l'angiographie carotidienne dioits
montre de profil une cal1oso-marginale en avant et qui
décrit une courbe à concavité antérieure avec image de
blush à ce niveau aux temps capillairo-veineux.
De face? la cérébrale antérieure est déviée 2 ses parties
antérieure et moyenne vers l'hémisphère opposé décrivant
un trajet ~n baIonnette.
Même image de blush.
CONCLUSION
présence d'un ménin~iome de la région frontale,
de situation para ~édiane~ mais prédominant au
niveau de l'hémicorps droit.
!nter~ention le même jour: 07 ~ars 1970.
Volet osseux frontal droit dépassant la ligne médiane.
Tumeur appârait à la partie moyenne de FI - F
très
Z
volumineuse.
Insertion se fait sur le Sinus longitudinal
et le 1/3 antérieur de la faux du cerveau.
Ablation de la tumeur dès qu'on a enlevé l'insertion
elle est du volume d'une orange. Le sinus longitudinal
supérieur est. envahi par la tumeur.
Hémostase.
Fermeture habituelle.
Anatomo-pathologie : méningiome do type épithélial.
Réveil difficile.
Cama stade II - 2 jours plus tard.
... / ...

-
L;. iJ
-
Oedème tr~s important de la face et des 2 membres supérieur3
faisant évoquer un syndrome cave supérieur.
L':~cès le Sème jour post.;.opératoire sans 8vair repris connais··
Otservation nO 14 - Mme N. KA
C~az cette malade de 30 ans s il existe un état de samnolrnce
cui évolue depuis.2 ans. Puis vont s'installer proJr8ssive~8nt
des céphalées avec vomissements, et une baisse progressive de
l'acuité visuelle.
Hospitalisée au service Neurologie.
Présente à l'examen une désorientation t8mporo-spntiGIG 3V8C r2-
lentissement et troubles de l'attention. Il existe un grasping
réflexe et un réflexe de succion.
Au F.O, il existe:
Atrophie optique bilatérale pr{mitive. Pupilles aréac-
tives.
Réflexes ostéo-tendineux présents, vifs ~ gauche.
EEG
souffrance fronto-temporale bilatérale ~ prédominance
hémisphérique droite.
Radio du crâne standard ~ abrasion du dorsu~ sellae avec flou
de la corticale sellaire. Petite hyperdensité en pro-
jection intra sellaire. Sinus sphénoïdal pneumatis.é ~dans
les 2/3 antérieurs, le 1/3 posté~ieur étant envahi; mais
le défaut d'incidence interdit d'être formel.
Angiographie carotidienne droite : processus expansif, médian,
fronto orbitraire.
Intervention le 19.04.78
Volet droit dépassant la ligne avec ouvertufG délibérée
du sinus frontal des 2 cOtés. Lobectomie frontale droite
réglée très antérieure.
... / ...

- 41 -
Tumeur apparaît sur la ligne médiane. Morcellement ~
l'anse coagulante, de la moitié de la tumeur.
Il existe
un ostéome d'insertion sur le Ju]um.
Après dégagement de l'ensemble des pé~icule8 d'insertion, abla-
tion en masse de la 2ème moitié de la lésion.
Volume total
~'une balle de tennis.
Fermeture habituelle.
L'histologie affir8e le diagnostic:
tumeur constituée QG cel-
lules polymorphes disposées en faisceaux
tourbillonnaires en-
trecroisés
en faveur d'un méningiome.
1
Evolution:
réveil correct.
Apparition au l3ème jour d'une rhinorrhé~ de liquide
cérébro-spinal hémorragique.
Reprise avec plastie de l'étage antérieur à l'aide d'un
greffon de fascia lata.
Coma progressif - état infectieux - sui infection de la
plaie opératoire.
Aggravation progressive des troubles de le conscience
et du syndrome infectieux.
Déeès survenu le 13 Mai 1978.
Observation nO 15 - Mme H. O. BD •••
Chez cette jeune femme de 23 ans,
l'histoire de la maladie
remonte à 3 ans, marquée par des crises comitiales 8rav2is-
Jacksonniennes avec troubles du langaga.
Etat de mal épilep-
tique pendant 3 Jours avec installation d'un ddficit moteur
de l'hémicorps.
Hospitalisée dans le service de Neurologie.
Examen clinique:
déficit moteur droit incomplet avec
hypoesthésie de ce côté.
Parésia faci21e droite.
Baisse de l'acuité visuelle à l'oeil droit.
F. 0
:
flou du quadrant supéro-interne de la papille droite.


• /

a
6

-
42
-
Angiographie carotidienne gauche ~
De profi1
les branches postérieures de 12 Sylvienne
9
sont écartelées. La calloso-marginale est 8oulev~e et
décrit une courbe ~ convexité antérieure.
De face,
la cérébrale antérieure est déviée vers l'hé-
micorps droit ~ sa partie moyenne et oostérieure.èt dé-
crit un trajet en forme de baIonBstte.
C:Qi!CLUSIO~J
volumineux processus expansif extra-cérébral
pariéto-rolandique pouvant être un rnén:tn iJiorn8.
Il n'existe pas de blush car la carotide externe
n'est pas injectée.
Admise à la Clinique Neuro_chirurgicale le 24 Mai 1978.
Intervention le 21 Juin 1978
Volet pariétal dépassant la ligne médiane. Le méningio-
me apparaît dès qu'on rel~ve 18 volet
au ras du sinus
9
longitudinal supérieur. Lésion très adhérente è lé faux
et au sinus.
Morcellement de la lésion ~ l'anse coagulante. On dé-
tache la tumeur du sinus auquel elle a~hére intimement.
Insertion située à la partie moyenne de la faux.
Le sinus longitudinal supérieur est bouché mais non
envahi.
Hémostase.
Fermeture.
L'histologie confirme le diagnostic
m~ningiome t
évolution
fibro-blastique partielle.
Suites immédiates simples : Hémiparesthésie et hémihypoesthé-
sie apathie. Mobilise progressivement le côté gauche.
Cicatrisation parfaite. Sort.
Evolution g
Apparition de crises convulsives généralisées dans les
15 mois suivants. Notion de traitement non suivi correc-
tement.
... / ...

- 43 -
EEG de contrOle : discrète surcharge delta de Faible anplitu-
de temporale supérieure ~auche.
Rehospitalisation en Juin 190~.
activité théta hémisphérique gauche prenant un aspect
de pointes rapides: souffrance h~misphérique gauche.
Intervention pour cranioplaetiu
le 25 Juin 1980.
SI~_: i tes sim pIe s •
~evue en Décembre 1980 : va bien. Crises comitiales n'ont pas
céàé définitivement.
Observation na 16 - Mme R. ND •••
Chez cette femme de 38 ans~ l'histoire de la maledie remonte
~ 5 ans~ marquéepar des céphalées aggravées depuis 2 mois~
fronto temporales droites.
Ho spi ta 1 i sée dan s le s e r vic e de Î'J e u roI 0 9 i e po Ij r b i l an
L'examen neurologique révèle:
• un discret déficit brachio-facial gauche
• une discrète exophtalmie droite
• un syndrome de Forster-Kennedy (Stase papillaire à
gauche).
EEG : souffrance fronto-temporale droite.
~adiographie du crâne standard :
condensation de la petite aile du sphénoïde avec accen-
tuation de la \\j'ascularisation du diploé.
Angiographie carotidienne droite
:
la carotide présente un anevrysme pédiculé~ 3 centimètres
après sa naissance
pas d'injection de la cérébrale
antérieure.
... / ...

- 44 -
Sur
-
la L'I-acc,o
v
,
l'i-
exiSL8
_
dn
reroulem8nt des "'eqm-:.rt-L'
~,
::.. ,II \\....i
J .. ,;:)
";-; l 9
1;2 de la Sylvienne,
en dedans,
ainsi q'J'un iJlush ar-té-
ri e l
t r è s pré cac e,
s e v 0 yan: mê in c 8 U i~ l es :.:. Z ni Ps t 2 ,;- d _:f. f s •
CGil r: LUS l or~
Anevrysme de la carotide interne en pr6sencG ~'u~
volumineux méningiome de la petite elle (~ Gp~~-
noide,
variété interne.
-,
.
tdmi~à la Clinique Neuro-chirurgicale 18 !.-6 J!.J].n 1~7i).
:ntervention chirurgicale le 29 Juin 1978.
Volet fronto-temporal droit - ouverture àe la dure-mère.
La tumeur effleure le cortex de la pointe du lobe tem-
poral.
Clivage et hémostase des pédicules de capsule tumoraux.
Morcellement progressif de la tumeur
~
ablation en to-
·tnlit8 8ç 10 tumaur clun vDlume:- dcgrUSG1trem.
Ll·excJ.u-
iio~:Jc 11anevrysmc nl~st paS'réaliséo.
L'histologie confirme le diagnostic
~ méningiome transitionnel
déterminant des enroulements se transfbrmant par places en
peamm01l'llt8.
Evolution
mobilisation possible des 2 côtés dans les suites imné-
diates.
Anisocorie
myosis gauche intermédiaire aréactif 8
droite.
Cerna stade II.
Jécédée le 1er Juillet 1978.
Observation nO 17 - Monsieur O. GA.
Chez cet homme de 64 ans,
le début remonte à 4 ans, marqué
par des hémiplégies gauches itératives, regressives. Syndrome
psychiatrique aigu il y a 2 ans.
Hallucinations depuis l
mois.
... / ...

-
45 ..
~ospitalisé dans le service de NeurGlogie~
L; é~xaiiien clinique révèle une hém iparésie qauche éporgn,.:',nL le3
r;jce,
avec hypoesthésie,
troubles sphinctériens ;
typF
:.1' in-
c 0 '1 t i ne n ce.
F.O.
~ p api Il e f l 0 U 8 •
~a~iG standard du crâne.
11sion mixte
(hypodensit6 avec réaction de ccndens8tiar:
hétérogène pnriétale droite).
Importante hypercstcse
frontale interne étendue jusqu'à l'os occipital.
Angiographie carotidienne droite.
De face,
la carotide antérieure est déviée à sa partie
moyenne vers l'hémisphère opposé et décrit un trajet en
forme de baionnottQ.On note sur le profil au niveau de
la région pr.riétale un blush qui apparaît précocement
et qui persiste aux temps tardifs avec un shunt arté-
rio-veineux précoce.
CCi t: CLUS 1 0 hi
présence d'une tumeur va3cularisée au niveau de
la région pariétale correspondant probablement
il
un gliome ~ nIais un i,:énillfJiome n'est pas à ex-
clure.
Transféré ~ la Clini~ue Neuro-chirurgicale le 31 Octobre 1978.
Intervention chirurgicale le 20 Novembre 1978.
Incision cutanée sur la bosse pariétale droite.
Tumeur tempora-
12 postérieure effleurant le cortex et adhérente à la dur8-
mère au niveau du pli courbe droit.
Il existe plusieurs 1J8in3s
corticales artérialiséas et de nombreux pédicules da capsule.
Elle se présente comme une métastase pseudo-Inéningiomateuse
b i lob é e ~ du vol ume d' uIl e a r a n9 e. TLI me ure nIe v é e e n Ifl a s se.
Hémostase;
fermeture habituelle.
Histologie
cellules allongées périphériques fibroblastiques;
méningiome.

-
46 -
i>./tJJ.ution
troubles de la conscience d'agyravDtion prG~res-
sive. Hémiplegie ]8uche int6ressant la face.
Broncho-pneumopathie.
Escarres - Cachaxie.
Décès le 12 Jocembre 1973.
Observation n018 - Mme A.
SA ••
Chez cette malade de 54 ans,
le ~ébut de la maladie remonte-
rait è 2 ans, progressif marqu6 par des céphalées frontales
At des troubles oculaires.
Hospitalisée dans le service de Neurologie.
Parésie des 111 0 et VIo nerfs craniens gauches.
Radio du crâne : condensation de la table interne fronto-pa-
riétale dl allure hét6rogfJne et irrégulière
accompagnée d'une hypertrophie et conve~:
gencc des vaisseaux de la table.
Hyperostose
frontale interne.
Angiographie carotidienne.
Ace ~
aspect grêle de la carotide interne
qui présente une 3ténose dans sa par:
tie intr9-caverneuse.
ACD
normale.
Admise dans le service de Neur~ chirurgie le 13 Juin 1978.
Sortie, puis_réhospitalisée en Novembre.
Intervention chirurgicale le 9 Nov8Mbre8 1978.
Volet fronta-temporal gauche.
Incision de la
dure-mère.

-
L~ 7 -
P,blation du 1/3 externe ria la petite aile.
L3
tUdUU
apparaît dans 1'8nJ18 fronta-temporal.
Aspsct de G0:in-
9 i 0 met y p i que 9 s' é te n·j SUi'
l ~ p Cl l e t e \\1' p 0 J:' al.
>1 c r c e i l e -
i::ent et ablation en 4 Ü 5 fracpents.
En fin d' intel've;-·
tion s le nerf optique et la carotide appar2isent no[-
ma u;( •
Evolution:
apparition à J
de ~yoclGnies de la face.
Hémiple-
2
gie droite à prédominance brachio-faciale.
DisparitiDn sous traitements
des troubles de la
con s cie n c e rein p 18 c é s ra r
ur. é ta t
s tu P 0 r e LI :: a v a c
anarthrie.
Régression p~ogressive.
Cicatrisation correcte.
Obs8:;:-vation n019 - hme F.
UA ••
'0°9'5)
IV
,-' 1
Chez cette jeune femme de 17 ans s le déGut de la maladie re-
mente t
un an marqué par l'installation proJressive d'une bais-
se de l'acuité visuelle. Céphalées frontale3 calmées par les
vo,;,issen,ents.
Hospitalis6e dans le service de Neurologie.
L'examen neurologique révèle un syndrome pyramidal au niveau
de l'hémicorps droit avec une
déficit discret.
F.U atrc?hie optique bilatérale.
souffrance hémisph6rique gauche
;
asymétrie interhémis-
phérique gauche sur lequel on note une dysryth~ie lente
delta.
1 ..
o
0

-
L~8 -
üdio du crâne
cpaciU:: sus sella ire syailt enlJél:-,i toute la
se Ile dev e Ï1":J8
f apt ô;:~'e ;t
L'angiographie cnrotidien~e gauche oojective U '~." pI'ClC2SSU~~
expansif pariétal.
';:Jnsférée~eu
service de fJeura. chilurqic 18 2.6 f:S'.Jl'i8~.'
1', ....
l T~ l:J r ven t i (j n c Il i r u i' êl i C iJ le], e 0 8.
": 8 r s I ' ) 7::' •
Volet IJari6tal ,::;nuche.
Incision durale.
La tumeur slinsbre à 1 t
2 cm du sinus
longitudinal supérieur.
Clivag8 progressif de la
tumeur
qui siège au niveau des circonvollJtions pari~tales hori-
zonta18s~ et de volume d'une arenge.
Ablation en masse par cG&gulation progressive des pédicu-
les de capsule.
Fermeture dUT21e.
lthistclogie met en évidence ue granJcs cellules ayant tel,dance
i,~ se disposer en SpiT8L:; sans fon.~o.tion hyalinisée ; l'iéningior::8.
Suites immédiates ccmpliquées du suppuration locale qui réagit
bien eu traitement anti-infectieux.
Cicstrisatiü~ correcte. Sortie.
Réhospitalisée la 22 Juin 1901 pour cranoplastie.
Suites simples.
Résultats excellents.
D~ssrvation n02D - Monsieur O. S ••
( rio 'Z" -7 l ';
. ...,
--
'-~
/
Che zee t
h 0 m, mP
al e
5 f1 ;:-, 1'1 S)
..l.' 1 1'1 ~ Rt 0, l' r r,"
\\
l
"., .
.....
-
- ,
-- -."
-
Cl 2
B
pO; a _ 0. Ci J. e
r 8 ri jan '[ r,j
::l
2 ans~ marquée par llappariticn de crises canvulsives Dravais-
Jacksoniennes.

-
/...:·9
-
~usnit81iGé dans le service de NeurologiE pour bi18~.
iLlncc
br 8CÎÜO- f aC.i;J 1 e •
hétérogène frünto-rariélalu droite sur 10 profil.
Sur
la face,
cette owacité se traduit par un surcroît de
d8nsité à droite comparativB~snt au cOt0 qauche.
L'angiographie carotidienne droite montre des aspects artGrio-
Qraphiqu8S évoqu~nt un méningiome rolando_pariétal droit.
Admis à la Clinique Neuro_chirur~icale ls 19 Avril 1975.
Intervention chirurn.icale le 02 ;'1ai 19 7 7.
Volet fronto-temporal.
Ouverture de le dure-mère qui aJhère ~ la tumeur laquel-
1 e s i è '] e <1 U ri ive a u d u pie ri de F3'
C1 i v El :Jf~ par C Q a 9 u l a -
tian des pédic~le8 de capsule.
Ablation en masse
de
l~ tml8ul' q i pèse
j;J
f.:?r8ri1;,]8S.
EVLlution
;'iDlade
réveillé a:]ité
(;ulirnnt.
9
Re n t r e dan su:, CO!il a a v c c !t; y d ri. c:;o e b i l ~~; t é r 31 e
aréactive.
Décàs le 03 Hai 1979.
Vérification n~cropsique :
Hé r;] a t 0 PIC 0 r 9 a n i s é a li il ive a u cl u \\/ G 1,;:; t .
Hémorragie post-opératoire ayant fusé ~u niveau
de la fosse temporsls droite.

-
50 ".
Cb~)ervation
n02I -
:'onsieuI' A.CI·.
:111
1;'; c i s 9
L.8 r r; IJ é e
p 2 r
cl e s
c é P h a lie; 8:::: •
1(1.5 ta 118 t ion
bru t 31 e ci' un c! é fic i t
r, yè, e u l' :: r u i t
iJ V e C
è. ,;'] l'OS .,; i··
0ilité de psrler.
Hé ,ü!J J. é ~1 i e d r (> J. t e -:- a p h.3 sis.
F.O f lc.u p8,)il1ai1'8 JiscI'et ri l]auchn.
L'angiographie carotidienne gauche visualise au niveau d'urIe
branche do ter~inQison de la cel lOGo-marginale dans la réQlon
r 0 18 li d i q u ~; LI Tl 2 n e v r y G m8
ci i':~ pet i t e b:d l L~.
L 8
fJ ci rie a 11 eus e est
ab 8 i s sée?
e t
s e :3 b l' an c h '2 S
cJ c;: e r ,','li n ais 0 r~ dé ter min G n t
J.ii>
e :,-
corbellement.
Absence de ~éplac8ment sur les cliches de face.
CO j.•..j CLUS l 01'1
d'un effet J~ masse pOUvDnt correspondre ",
,
~

un IH;;:r.:a-
tOr:18 ou ~\\ ur: abcès 8U nive;:H: cl3 18 rél~ion psriôtale.
Intervention chirurgicale le 06 Juillet 1979.
Volet pariétal JDuche.
Un petit m~nin~iome de la teille
d'une cerise est cnlev2 sur la charnière:: ,.ju V02.èt.
Ab 1 a t ion d c 1 a t U ln e ure t
l Cl dur e - !'l Gre •
Incision corticale
psriétale et ablati0~ d'u~::volumi_
neux hématoliî8 8n l'esarJ du lubule para-cenc.r::ü.
L'a r t ère iJ 0 r t 2: LI S e est c l i p P3 e,
c ::: r
l B rn a 1 Fc· r in 8. t i ü !, ;'1 iJ S e
distingue du caillot constitué de sanj noir lys~.
L'histologie 6tablit 18 diagnostic
proliférati0n cellulaire
tL~liiora18 tourbillon:laire 'Jn fav;~ur c; 1 un rnén.i;~I;:Ji.Jm(;.

-
51 -
suites iJl~16diate3 simpJ_Gs~
L;ungiographie de COfltrOlc montre une oxclusion p8~faite
df·~ l'anevrysmeo
Sur le plan clinique,
vu bian.
Ubservation n022 - Monsieur A.
DIo ~
Chc~z cet hor:nne de G5 an:.., 1 le début i.·e •.:onte 8
un an f.1Elrqu8
P:,Jr
l.i;lO
P e rte de con n [l i SSEl Il ce
br è \\1 e SL: i vie d' a nm El S ]. 8 ::. est - C1" i t i. q us.
Etat de mal épileptique. tlotiGn d'h6mipar6sio ~auche 1'80re8-
sive.
li () 5p i t:'11 i s é à 1 1 Hô pit a 1 P l' i n c i pal de 0 a k 3 r •
!... ' e x a Iii e n c 1 i n i que
l' é v è 1 e
une GLü nu t ion d ë S
for ces se::; i:I e ri i: ai··
l'es El gauche.
F .'~
nDrmal
E.E.G
énorme foyer de souffrance frontale diffusant dans les
régions pariét8les.
~adio du cI'âne ~ amas dE calcifications pariétales Jr0ites
avec
nOlnbreus8:?
lacunes
sOU:-:,:-j:3centcs
inte~rsc-
sant les 2 tablas.
Il axiste égalem3nt dI0~­
tres calcifications en avant de 18 suture CQ-
ron813 avec ostéo-scléro8E de ls table inter~e
t rè S G il f a v e u r
d 1 U il !TI é n i n 9 .i 0 f:; e •
Pour ':!;:;molre~ c81clfication3 pi:léales et habe-
nulaires.

- 52 -
~rGntc-pGriétal drcit~
v;è:sculr.l~~is'5 pôT: 18
"
,
j,l; ç f) J. ri f~l e e
na,
volumineux?
avec im8~D de bIus~.
L~ga~ur8 de la cafotid9 Bxtcrne b Jroito.
suIe.
La tumeur infiltre le sinus longitujinal supérieur et
d8scend sur la faux du cerveau.
Ablation en masse de la tUMeur.
Formeture duraie.
His t 0 log i e
~ i;1 é n i n 9 i o !il l. Ps c u cl 0 - épi th ci l ic' l c ct r.:;: ct é ris t i q LI 8 •
Lésions cytologiques bénianes.
r·, pp û rit ion d a Il sIe s s LI ie es? l' é ceri tes d 1 U il e h é m5. p 1é '] i e 9 a uche
~ prédominance brochialea respectant la Face.
SU:Jpuration localG~ trois semaines après l'irjt8rvention.
La rad i 0 de con t r ê 18 fi) û n t r 13 LI n S (0 Ul è v 1:) fi! <3 n t
Ci IJ
vol e t
0 s s eu>:
soutendu par une cpacité ~ntre l'os
. ' . '
l
'
"
eL 18 Lure-mare.
f:rSintervention
le 17 Décembre
lS-;::).
Exér~se du volet - évacuatioll à ~ini~a d1un empyène sous-
c;ur3J cloisonné.
Nouvelles suites trbs sim~les.
Cicatrisation parfzite ••
Sortie.
~, b S t r vat ion l, 0 2 3 - r; 0 n sie LI r rI. L. Dl..
(,~,o",)! '"'5)
\\. ; 1

1.: L-
Chez cet homme .::Je 50 sns?
11 hist':>ire cli.nique (i," la maJ.adis
reDünte t
environ 6 mois~
.
1
' ,
;]
é1
S LI ~;. (, .~
Jiun tr&umatismB.
Appa-
r l"tion
de IYJc';re9.th~sl·As
b'
A
.
~
-
1::
_
au ra e ,', l' e S L'I.Ji::: r l E: U r
Cj El U che.
Etut de
11181
épilef'tique.

-
53 -
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.'.~ C'" .'.
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......-.
IlIJ .1_ ,"...
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·:·~.ü8.1~~~i8t.=; prl~CL. ·rj:~;r:;.:l.
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U l l
L~
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tai~le d'une balle de tennis.
,
CO;'JCLUSION
mé n i n fJ i 0 i1l ;~ .-:1':.'\\
'-;~
la con v e x :i. tEl.
Interventior le 00 Janvier 1980.
Li]ature de 13 c2ruti~o exter~2 gacche.
Volot osseux pari6tel
gauche au ras du sinus lonritudinal supériour.
Insertion sur
l :; dur e - iil ère cie la \\1 0 0 t e 1
mais J é '::1 r d 8 8 li r
.1. é1
P él r ,] i
du sint::"
longitudinal supérieur que l'on n'ouvre pas.
l'lb la t i on en liiasse d'une tUin8 li L' du va 1 urne 0 ' une 'j rall{Je ~ (J[J r ~;s
coagulation sous pinIe.
r CT i;) et ure Il cd) i tue Il e •
HisbJloqie
~ ménin(],ior.:e de type épithéJ.iLd.
Les suites imm6diates sont très si~pl3S et le ~,81Gde sort avec
cicatrisation de la ~laie opér2toir~.
~.E.G ~e contrOle normali$6.
RéhQspitalis~ le 21 Janvier 1982 ~our c~anioplastie. Va bie~.
In i.:erv8:d:jon le
ID Février 19~::2.
S~ites t~è3 8i~ples.
Cranioplastie bien tolérée.

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ci' 0 r e j. 1 J. c; ~'. u
installntion progressive Jlun cl6ficit ~~oteL!r progressif j:~
l ~-) GU6
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"
:(;Fllparesle
Jauche 8'.lec hypertor:ie c:_ hypereflectivib5
ceiF\\i n8iJS e- tr oubl es spiü ne té r i(~ ns cl i sc:r 8 t s •
I l E . ::: • G r:-: ü n t r e
LI il e
SOLI r f r a nec
h :~ ifi i B ;J h i§ r i '~ U G cl roi te.
Intervention le 14 F~vrier 198C.
Volet pari~t81 droit.
OUv8rture duraie.
Incision curti2ale en bas ~L. la t~m8ur et clivage progres-
sif
~
bosculage en masse de la l~sion avec coagulation des
~6dicules d'insertion.
P.blation en rJasse de ù:', tU:i18Ul' PiJI':oF' s~>;itt~:l(; ovr:c in:J8rtL:,n
sur l e s i l'lIJ S.
LlO e c; è ni 8
C 8 r rS b r al
Pi;:; :c sis t C 8 U mOI;, e n t
J e .1 n fer _
meture~ rendant celle-ci difFicile.
Histologie
~ ü18çJes réfwildsnt t. un i;léninc;iome humiG8 ou oedè-
,'. '1 a tel.! x
( ..;r, Sc: ";"J )
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I~ r 0
1 fer a - Ion
(j e
ce J. u e s
;~h:: n l n [J ,:j t. n é J. 18 J 8 S •
Suites compliquées d'une suppuration du v~let pariétal qui
:céagj. t
au crai tenent rnéellcsl de ';'8nière''''3vorable.
Cicatrisation complète.
Sortie.
La malade n'est pas revue.

-
55 -
ujS(-)l'vation nO 25
-
:;',~:e S.
SE: ••
~~, t i ù;~ t énn po r a -- spa t i Q le 0
L t (::' X !:L! <3:'1 cl i fi i Cl LI e ré v ~ l e
~
-
un syndrome pyra~idal des 4 menbres pr~dominant u
Lirai te.
-
un syndrome c6r6belleux st8tiqlJ3 et cinêtiq~2 drQi~.
jes troubles psychiatrique2.
L't:E;:: montre une sQuffra!lcG h::~,:lis)hGlrique ':.J3uche.
Son contrôle
réalisé ~ plusieurs reprises müntr3 une persistance de la souf-
fronce hémisnh6rique gauche d'allure GigUe avec tendance b uns
participation basale.
Radio cr~ne simple: normale.
Radio rachis cervical
~ csrvicarthrosc
lie. La scintigraphie cérébra18 6voque uns mdni~giome avec
EGF monlre de l'aire ell sous-dL:ral o
Tr ans f é rée Cl use r vic e c: 8
l'i:; LI r 0 - c:ü l'U r c, i: .1 e 1G i=-~; 'l i' .:i. e r ~L;""~ 0 •
lU Intprvention le 4 Mars 190C. -
~9~triculQcist2rnostomic
Volet
frontal.
D08c,:,,-,i:e sur ICi basG. U:.Jv",:;:'ture
de la
lame SlIS-[;~~tiqU3 en arrière et 8t..!-clessus
d LI chi as \\:l a •

d U vol U fn e
0' I.J Il '8
0 I:' ;} il :J 8
qui 8 S t
'3 Il lev é 8
~J !.~ t :; ~
tôlité.
,~ l' q LI,as
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L 0 LI 1
le
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r" a J' c'
, C:=" l' a ct
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c' ,T',.
, l' S 'l.L i (,i U e
!";
_ t
s -c rie t 2: r~j en t
b é n i il au
plsn cytolosique.
,
A[)parilion d'Une dysphauie 8C
geant au gavage du m81ads par sünd8.
j)jnutrition Droo:-essive
un !1UrSir~Ci
et :.!'H:: l'28iiÎrnatinr.

-J
. t
'
1\\1 '8i'SlV8.
Déc~s d2ns un étnt de C88h8xie le 02 Juin 19~O.
Cil e z C (3 t t e
ct a ri: cd;:; 5 {~ a,') S ~
l 8
ci (; ü LI t~ r e: U ÏI t G rai'~ i~; 2 S (') L1 ü i n e <3
marqué raI' l'installation da troubles de 13 vi~i18ncc avec
céphalées et ~jysarthrie.
~ i 0 spi t a lis é'3 ~, laC lin i Ci U 2 (·i e tF 0 l Ci;~ i 8 po Uj,' !:Li.l Cl" •
L'exa:;~en clinique montre uns ;,él.}in:),,;r0sie c,I'ûite f prédoP.1i-
nance cru!.'s!e.
gauche,
un processus ~xpansif sauE-frcntal.

- 57 -
f',
'.
L':-
Jui-
t LI r e ~ 8 il J. ~H) e 0
Sui tes ~;J P1 P 3. i (-1 LI é e S Let r 0 ü t-· ~ C 8
J El
h, 'J i SJ _d e i; C f3 0
Pl P P 8 rit ion
d 3 n s I e ~: S CI i t 8 8
t a r dives,
5 [11 0 i S
cq... r ~~ s 9
::1 e
C 0 il V LI 1-
sians g6~6raliséeso Puis installation d'un déficit Dateur U6S
untéfIexi.on.
Haspi té~lis8e e:an::; le ser\\/ic[;
'.'
, .
1: 3 U l' D .L G ::: 1. e
L'examen clinique montre
~
Li fi e
tu ln é fa ct i c n f ry', t 0 - 0 r bit <:: i l' G d r 0 .;. t e 8 \\/ Gee x D::\\ ;':I~ 81-
,;li 8
r; u b i 1er é cJ u cc i 0 il i :1 (' c J. :] r 8 0
'\\ C L: i t é
vis u c Il e
~ Ui' .. 7 / L:
~.;,].orn8 •

- sc _.
Tr8nsfdr0e au ssrvic8 cl e :-; 3 U:C 0 - chi l' U I: nie 0
11or~it8.
Ablatiofl
au mieux, dG la lésion.
9
F8r8sture habi~uella.
Sut tes littrilé ..:ii8res sü,ples.
?ersista:':ce (le J.; Cxop;ltalx:":).
Sorti'.3.
Apparition 3 moiG plUS tar~ d'un sYfldro~o a1ooaystrophique
~paule - main, bilat~ra!.
l ri t G r v ..) fl t i 0 Il chi r LI r ';J i c a le ù c y p ~~ ,: l ,j n l! clé ,: t i. 0 n de p r ü pre t j
pOUT
fonte purüJe:',tC': û] 1 1 0'.:011.
~rale supérieure.
basec
Intervention lB 27 AGOt 1~C3.
Cr 0. il i 8 C t ~!ni 8
deI ; 0 S
Ci t l e .~. f1 t 'j
1\\ b]' Cl t ion de l a t u:, e '. l' f f 0 ,; t 0 - orb i ta 1. l' e 81:: d:.i 13 cc; n j l:' net i v 0 •
Suites simples.
Sortie.

0
/
• •

-
5 [~;
-
;·:is'Co'-l.ooie
sDns
8SpsCt
de mcli0nit:.
..
. ,
J. n t (; :-:: ven ":.::. l'::; ri
\\Jc.
bieno
0
Pas tie déficit
ni comitivliti.
1
Li:') in:::;} 21 c,
f ct i t
l 1 Li:J jet ci' LI ft
~'U i If.i r 6~! Li J. i e r
8 r~
IJ ;~,; 1t..Èm; .le) 9 i e •
lJ L) s e r v Cl t ion n 0 2 J
-
:': iTlS F.
Chez cet ce r81;);;)6
50 ans 9
C }. i. 'li q iJ e
n tqüis~ marquée par un ~;o~JrnirJç fJot"") ~~8n c(~iseE c!Jiiiit.ia188
Jr6vais~Jac~(soni3nn8s~ déf)tJtBr~t 2lj 8s~bre infér~eur (~rDit7
HOS;Ji ta~isée '! la Clini_c;ue i!eurolo::;igL:e po';r bilan.
fi: e LI lJ r le;
i n f é rie u r - h YP () e ';3 t il é 8 i 8 CI' .j ii:: e ,
tolD.
i? r1 ~j i 0
duc r â n 3
fJ a u che ::,:
\\:i E S e z· ru a l
l i mit des.
;' a s
,-] :,:; LL:; di f i _
cation des struc~~r88 02 ~a b8SG.
c211eux Je la c~r6~rale 2nt6~i8ur8 sur le cliché
f2C~·o
va vasculariser une Inasse circDnpcrite ~e !2 r{~i0~ ~ari~~21e.
Blush hOi~lJ~18n,.; circonscrivûnt ~.iî;:;' (,i8SSe (
JS'>~;.!.ic, p~:~'iét:;­
rolanditjue.
que
!~,auche uvoc;ur.:nt un

-
60 -
Intervention le 22 Déc3mbrc IJJO.
Velst pariétal gauche 8ggrandi par unD craniedt6mié.
LsèulTIEUr
.lr,filtre J.,') clur,::-mère ct le sinUfi (:1.'.1 n' est -:.1'1::"
f
. .
' 1
.
[: ,'r:' f.i é a b 18.
EIl e se dé Ij e l 0 p p e sur la
;:: c r:; H~ ter n e (; lJ __ Cl!J ~~
~x{rè3e
en totalité.
Fermeture habituelle.
Dôcès le jour même.
ilistologie
aspect de méningiome épithélial de nature bénigne.
~bservation n029 - Monsieur Y. ~A
•.
( n o4J.13)
Chez cet homme de 33 ans~ l'histoire clinique remonte ~ 6 Bn~
marquée par l'apparition de truubles psychiatriques; agitation
hypersomnie - agressivit6.
Hospitalisé dans le service de Neurologie pour bilan.
L ' '3;; G ;;; e fi cl i n i que ré vè le.
un déficit f2cial discret -
hyperesthésie
cutan~e.
• des troubles de 18 coordin2tion motrice avec démarch8
ébriouse.
• une baisse de llacuitd visuelle.
Hypoacousie.
• maria frontale.
L 1 CEG montre une ac ti v i té théta-de l ta sur l' ense:;;ble du scolp
témoignant d'une souffrance du scalp.
Un contrOle effectué montre un ralentissement des activités cé-
r(breles avec de nombreuses pointes antérieures.
Les
angiographies car 0 t i cl i e n 1) e et Il uni é raI e i,W n t r e ,l~~ un processus
Expansif intracranien évoquant un M~ningio@e.

-
61 -
1
Admis à la Clinigue Neuro-chirurqicale le 5 Décembre 1981.
Interveh1:ion le 11.02.01
\\j 0 let
f r 0 nt a l
9 a u che cl é pas san t
l a I i 9 n e i,1 é dia ne.
Très larJe
ouverture du sinus frontal qui est cranialisé au
gauche.
f':éningüJ:H8
arrondi ~ peu hémorrayiqLle s'insérant sur la partie
postéro-interne du toit de l'orbite gauche.
Ouverture durale.
Ablation de la pointe du lobe frontal gauche.
;'lorcellellement progressi f
à 11 anse coagulante.
Tumeur? enlevée en masse,
de la taille d1une mandarine.
Fermeture habituelle.
L'histologie confirme le diagnostic tr~s beau et classique
méningiome de type mixte associant des formes méningocytiques
et fibroblastiques.
Suites immédiates cumpliquées d'un syndrome méningé.
Décès au bout de 2 semaines (11.02.81) dans un tableau de
syndrome infectieux gr~ve.
Observation nO 30 - :"Jonsieur 1"1.
GU •••
Chez cet homme de 63 ans~ l'histoire de la iilal2.die remonte
~ 4 mois, marquée par une tuméfaction temporale droite avec
c6phalées dans un contexte fébrile.
Hospitalisé dans le service de Neuro~chirurgie le 24
Juillet 1981.
Radio simple du crâne : lacune osseuse à bords flous au sein
d'une énor!ne plaque condensante occupant le pariéto-occipital.
Angiographie carotidienne droite :
Enorme lacune condensante de la région pariétc~occipitale

il
1
-
62 -
Pas d'image de néovascularisation au niveau Je cette
1 a c une 9 nid e dép 1 a C Cl fjj e n t
des a ;< 8 s vas cul cd r e 8 •
tumeur pariéto-temporale et extra-cérébrale
sans prolongeiiÎent intr3-céréIYr.81.
Intervention 18 12.CO.81
Ir!cisiun cutanée arciforme fronta-pariétale circonscrivant
1.ct t.umeur.
Tr :J u de t r Û pan S li l ' l ' 0 s sai ri 9 e t c l'an i e c t 0 III i e 8 u t 0 Û r de]. a
lacune osseuse.
Localisation exclusivement extra-duraie de la tUiileur.
Exérèse complète.
Fermeture.
Suites simples.
Histologie
prolifération compacte en faveur d'un ménin~iome
Cintra osseux).
Revu 5 mois après.
Va très bien.
Observation nO 31 - Monsieur J.
FA •••
Chez ce monsieur de 69 ans,
l'histoire de la maladie remonte
à
5 mois, marquée par des crises tanieo-cloniques et une ophtal-
moplégie.
Céphalées.
Hospitalisé dans le service de Neurologie pour bilan.
LI examen clinique révèle une ophtul'!lopJ.é!jie cirai te - une
héniparésie gauche.
Uysarthrie.
Angiographie carotidienne droite.
De fac8 9 la cérébrale antérieure est déviée vers l'hémi~
sphère opposé dans ses segments Al A
A
et les segments
Z
3
Ml M2 de la 5ylvienne sont soulevés et refoulés vars l'a-
vant.

-
63 -
De profil,
il existe précocement dans la raglan anté-
rieure~ jusque dans la partie sus orbitaira~ un ~lush
bien circonscrit dans lequel participent des branches
de la carotide externe.
cc ;
, .
.
CLUS l 0 f'J
présence
Plenlnglome
soh;§r:cldGl
à variété externe.
~~8ise au service de Neuro-chirurgie le 31 AoOt 1981.
Intervention chirurgicale le 09.09.81
Incision arciforme fronto-pariéto-temporale.
Cerveau très
tendu.
L ' 0 u var t ure d e la cl LI r e - ri, è r 0
p e r ifl e t
une mis c e Il é v ide n c e
d'une tumeur fronto-basale à point de d~part au niveau de
la petite aile,
à variété moyenne.
Exérèse partielle progressive de la tu~eur9 car elle se
prolonge jusqu'au sinus cavernaux.
Le reste de la masse
tU~ùrale sera grillé.
L1histologie confirme le diagnostic
g
aspect compatib18 aVGC
un méningiome méningocytique ou épithélial.
Apparition d'un coma stade IV dans les suites immédiates,
puis d'un collapsus cardiovasculaire.
D~cès le lendemain. (10.09.81).
Observation nO 32 -
Mme W.
BA •••.
Chez cette femme de 44 ans~ l'histoire clinique remonte 8
3 sem a i n e s 9; !Il ~-, r Cl ué e par las u r ven u e cl e c r- i ses con v ul s i vG S
hémigénéralisées gauches,
avec déficit moteur post critique.
Nction de céphalées -
Troubles visuels.
Hospitalisée dans le servies de Neuroloqie pour bilan.

-
64 -
L'Bxenen clinique révèle
,
.
une aiJnibuletioil -
uile
r e (j 1" f3 S S .1 0 r~
du
h U ;';1 C".J è Il e
r û l 2, il c: i Ci U 8
J roi tG.
L'a ;1 SJ i 0 'J r [; p i: i e c él rot i die n il C d roi te L10 Il t r G
De face,
une déviation 811 haionnatte vers l'autre h6mi-
sph~re9 de la c~t6brale antérieure
; il existe très pr0~
c oc e ln e n t
d a Il s l a r (. ~1 i on p 2 :r i 8 t 0 - r 0 la n d i Clue u n 8 i :il a~! e
ci ' en cor b e li e III e Il tau :< dép e il G des
b r an che s dis t 8 1 e s d (; '"
5ylvienne Bvec blush très précoce.
De profil,
or: retrouve l'imas.:e LiD bJ.ush.
COr-!CLUS l Or'J
:
présence c:' un vol u:d neux méni ilg iOI,18 cis la ré::; i on
pariéto-rolanJique droits.
Admise b la Clinique Neuro-chirurqicale le 4 Déce~jbre 1981.
Intervention la 08.12.01.
Volet pariétel ?ostérieur drü:i.t.
jpaissi.
Ouverture
:;t~!liil~1iome 8nchassé dans le cortex, du volur'i8 dl une ;118nd8rine Î
vascularis~ en paraplllie par la méningés moyenne et ses bra~-
CilGS 0
Ablation en masse.
Ventricule ouvert su fond du lit Jo la tumeur.
Fermeture après rlé!nostnsGo
.
L'histc-logis
~
corn lrme le diagnostic
que ou syncitial
Suites simples.
Sortie.
Réhospitalisée dens le service :::! e 1'..1 8 ur 0 - chi r l.' r u i e
.
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23
Février 19~;?.

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LIe x El :12 n
c .~ i il i q U 8
r :-j IJ ,~; Lo
ECG
foyer irritatiF pariétal droit.
c: r (; i t. e
a v \\:] C
cossus
eX~8r)sif p8ri(to-occi~~it21.

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Int2rvention ~e 15 Jui~ 83.
~'2U;~ circoi!vGlu~~ic::,;~ ~
on LFllbe St':' la ';;u;l~euI' b1.::n'chê,tr,_: 7 dure ~
1rr~nJiG, ~nucl~able~ s'ins0ront sur 18 Foux du corveau.
Z.volutioiî
Sui t e 8
si :i, pl:.: s.
CCl il S 2 r 'j e l r.:3 j é fic i t
mot e ur.
( n :} r; l,. i <; J'
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C~ !~'l i \\: L:ü i t 8 t Cl r div;:. •

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......
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:3 i V -3
;-:.
(1 r Ci i te.
1
CI
. . .
,.,
• •
0

-
72 -
~! DONNEES ETIOLOGIQUES
fréquence
Les méningiomes sont des tumeurs relativement fr~­
quentes
parmi les tumeurs cérébrales.
Un en retrouva une
9
ircidence rel,üivement constante et identique: solen L:8 '_~L!-
té;urs.
CUSHING et EISENH/\\RD
1938
13 9 4 D''0
HORRAX et STRAIN
1952
14,6 Cl10
HOESSLY et OLIVECRONA
1955
19 2 0'
j
10
GfLI; NT
1956
17,5 0'
10
STAFFI et LEKIA5
1975
12 0 01
9
10
DUt'iAS M. et coll.
1973
15 ~ 90~é
DDEKU E.L - ADELOYE A.
197.3
18 82?o
9
La moyenne de ce tableau ci-d8ssus est de 15 9 8%.
lULCH
sur un total de 9.000 tumeurs du système nerveux~
i
trouve 16% de méningiomes.
Plus récemment (1982) PAILLAS 9
sur 3019 cas de tumeurs cérébrales opérées
trouve 525 ménin-
9
gic·mes 9 soit 17 9 38~o. (69) .
En Afrique nuirai
peu de statistiques sc prGtent à
des comparaisons valables
le nombre de cas de tumeurs cé-
1
rébrales rapportées par les différents auteurs est très fai-
ble. Seule la statistique da ODEKU et ccll.(65)~~ au Nigéria
fait état de données numériquement importantes,
ils évaluent
à
19,4%9
le taux de méningiomes sur un total de 134 tumeurs
cérébrales.
En fait i il est toujours difficile Jans nus régions
d'2P-
9
précier de manière rigoureus8 i la fréquence r~ello des mé-
ningiomes,
ou même des tumeurs intra crâniennes en général,
du fait de leur sous médicalisation et de la faiblesse des
moyens de diagnostic.
.'0/ .. '

- 73 -
L~s progrès réalisés Jans le c)·:Jma.lne G8 la NeurorJcliDluqi'2:;
~)t le clévslcppement Je ln Neurochirurgie ou SérH~g[d 0':1.:. en-
trainé progrossivement la mise on Qvidence iJo Cc<, do plus en
plus nombreux.
eéDartition
,
Le répartition topographique d2 nos 37 méninglumes
s'effectue comme s u i t :
- f"Jé n i ng i ome s sus-tentoriels
35 cas
(94
%)
(
hémisphériques 19 cas soit.2~~3%
· convexité
(
faux
7 cas soit 16 29;;
9
(
étage entérieur 4 cas soit 10,8%
· base
(
étage moyen
c
./
cas soit ]. 3 , .5 ~~
r/l é n i n 9 i 0 mes sous-tentoriels
2 c L~S
(
c
il 0/ )
-
:; 9 -,,0
l"léningiome du clivus
1
cas soit
')
""7 0 1
·
.J.
l- ?
' 10
Méningiome du trou occipital
1 cas s·)i t
Z -; c'

J 1 le
De cette répartition de nos cas,
se dégage,
en conformité
avec les données de la littérature, que les méningiomes sous-
tentoriels notamment~ comparativement à l'ensemble des ménin-
giomes intra-crâniens?
représentent une localisation relati-
vement rare.
(53). "
TRISTAN et HODE5 sans citer de chiffres précis, estiment
qu'un méningiome sur 12, est situé dans la fosse cérébrale
postérieure.
Pour RUSSEL,
le rapport serait da 1 à 10.
GUTMAN, sur un
matériel autopsique de 1100 cas,
découvrant 47 méningiomes
int~a-crêniens dont 4 implantés dans la fosse postérieure.
DUMAS et Coll. font
état de 3 méningiomes de la fOSSG posté-
rieure sur 35 cas.

-
74
-
Si l'on compare la surface durQle sus et sous tent0-
rielle,
la fréquence relativement mGindre des méninaiomes de
la fosse cérébrale postérieure s'e~pliqu8rait pour CUSHING et
C. ISE NHri RDT par la rie h e s s e e ri C G 11 u les Q r 2: c h n ï d i 8 n fi e s ~
:J;] S
formations sinusiBnnes plus développées rla~s l'étng3 sus-
t8ntoriel.
L~s facteurs étiologigues
-
Le sexe
Nos 37 observations se répartissent en 17 femmes et 20 hommes~
soit 45)9% de femmes~ ce qui ne confirme pas la nette pr~do­
minance de cettelFfection chez la femme telle que l'attes-
tent pratiquement toutes les publications.
(BARBREL 76% de
femmes
(
8), OLIVECRONA 69%) CUSHING 60%~
PETIT DUTAILLIS et
Df\\IJ M 6 5 ~ 8 ~6 ( 5 3 ),
GUI LLAU ~'1 E 6 0 ~6 ( 44).
Cette "non prédominance" féminine est d'ailleurs retrouvAe
dans quelques autres publications noires africoines.
FROMAN ( 36)
(1972)
fait état d'une étude comportant 53 mala-
dGS
Noir Africains du TransvGal
: parmi ces ma~~Jess on comp-
tait 30 hommes pour 23 femmes,
soit 43 s3% de femmes.
ABU SALIH
( 2)
(1973)
rapporte également une publication for-
te de 14 observations, comportant 7 hommes et 7 femmes
(50%).
GIORDANO ( 42) présente même une petite série de 8 cas ne com-
p~rt~nt que des hommes. ODEKU et COLL comptent 25 hummes pour
10 femmes
(soit 27,1%) parmi les 35 cas ~G méningiumes recen-
sés d8ns une série de 186 tumeurs cérébrales.
DUMAS, par contre rapporte 35 cas de méningiomes.
dont 19 f~m­
rn e s
sui t
5 4 s 4?~ •
La prédilection des méningiomes de l'adulte,
pour 18
sexe féminin chez le Blanc ne serait-elle pas de mise chez le
Noir Africain? Nous pensons en tout 6tat de cause, qu'il se-
rait bien trop prématuré d'avancer une telle assertion.

... '15 -
S
i
C'
10
\\
î ~
.::.:
3
"~

-
76 -
5eules$ en effet des séries ofl'ic2ir:GS CDITlpéJrt3nt do grands
llombres,
pourront véritablemont nous 6difior quant b l'inci-
donce du sexe féminin.
- L'âge
Le]. ! 3 d e fi 0 S mal a des ses i t LI e e Il t l' e 4 0 e t
5U a r: s 1 'l é r i fiG il t
~GS données de la littérature selon lesquelles,
le m6ningiamG
est une affection de l'âge moyen Je ln vie.
Les 6ges extrêmes trouvés sont 16 ct 69 ans.
mais observé de méningiome chez un enfant.
( Tableou 1 )
- Les circonstances déclenchantes
0)
les traumatismes
CUSHING retenait le traumatisme,
comme élément étio-
logique probable das méningiomes.
I l Q précisé Jans 24 cas la
concordance locale stricte de la tumeur,
ovec une cicatrice,
ou une fracture.
PAILLAS, bien que,
ne retenant p~s le rôle déterminant exclu-
sif du traumatisme,
fait état de 3 cas de méningiomes consti-
tués à la suite de traumatismG cr&nien avec au moins une em-
b3rrure.
( 69)
PAILLAS et VIGOUROUX ont signalé le l'Ole déclenthant dL trau-
matisme dans l'aggravation éventuelle d'une scène clillique g
décompensation notamment,
d'un méningiome du trou occipital eu

cours de manoeuvres de chiropraxie.
(53
)
Dans notre série,
nous ne comptons qu'une fois,
un traumatisme
dans les antécédants
(Obs nO 1)
; le côté n'en est pas préci-
sé dans l'observation.
b) les irradiations
Les plus nombreux CDS concernent les méningiomes in ..
duits par les rayons. Dans tous les cas où le siège du ménin-

-
77 -
giorno coIncide avec le champ jlirrsJiotion 0n p8Ut
S8~8n
PAILLAS (69 )? envisager un processus d'inflBmmsticil phy-
sique de la dure-mère~ qui solliciterait uns lente proli-
fération méningiGthéliomateuse.
0 0 " / ' : : 1 0 0

-
73
-
_[_1_-:._l~_)_~__C_':i:- l \\,J l Cl UE..
:.:8 ",.,; : ,0,\\,,-'
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du
f~:i t
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!

1
rTUDE ANALYTIQUE
I.l ex i ste (;, ai 1. J. 8';:L' S
\\..1;'18
:-: 0 t.i, 0 n
COLi J:' 2!;1 8 ri \\:.
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selo Il l <.~ q U 811 e ,
c i t e n t
des chi f f r e 8
i n f ,~ r :~ :3 urs qui son t
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P[Tll-DUT~ILLIS et
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......
-
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(83)

Nombre
SIGNES
C L 1 ~-J 1 QUE S
de
Cas
Globales
8
CEPHALEES
Locales
10
Associées à une H.I.C.
5
Général isée
6
Hémi'" ;)énéral isée
1
COM lT 1AL /TE
8ravais-Jacksonienne
8
Locale
1
Absence
1
SIGNES
PSYCHIQUES
6
Jl..ménor rhée
1
T roubl es du 1angage
1
AUTRES
Hémiplégies itératives
1
Tuméfaction cranio-faciale
1
Tableau nO 2
Signes cl iniques de début.

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l
1
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f~jnctionnel 0
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Cl'ânies . . . ))
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non t
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cDn2.::"ntes.
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C~~~3.

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1 ~__~ .:.
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....-:. ~. r L.:~ .t'., •.",' J._'~ ....• r L)' (=:10 S ·~··.i ','.'. -=', :;~ S !", e ',-1 t l' .~: _'.' _.~ '."'.. q.
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l•. :.._, S ~~; r V d 'C l <) l-;
r ~~;J f-) 0 T ".,: 2:
4:.1'.:..110 0
été, é'ti-
1.1211:;n8.

-
82. -
- Haisse de l'acuité visuelle:
;
fois.
Il est, bien entendu
difficile dans CG cas ci,
diaffir~5r de f2~0n ri~oureuso
s~rtout quand le 8s1ede 8 jté vu lOilgtemps après l'instal-
juger,
sur l'aopréciatian Je l'snsemble du contexte clinique.
- Cécité totale:
3 fois
unilatérale et 2 fois bilatér81e.
-
Atropllie optique 5 foiso
-
Une
fois i
nous avorlG retrouvé Uil 8Y;-ldrom8 de F(];;STER-
!'Ç":"ii,r'l1Y
(nb'-'
"Oî"l
~\\ ~ 1 "••• c..
\\...
'>0..1
0
1.
...z. l.,) /
0
-
Para2ysies oculomotricos
: 2 caB
il s'agissait pour l'un
d'une atteinte eu I l et pour l'autre des III et VI.
Les Désordres Psychiques.
Se manifestent 0 fois
à
ce stade.
Ils n'ont
jamais été
analysés de f:lanière ap~rofqndie. Il s'sCJissait (JO'..H certains
ct'entr3 ces désordres,
d'un syndrumc psychiatrique aigu
d'une
t
véritabJ.e n;orj,a fronLlls)
d'un étnt d<:5pr3ssif et de troubles
discrets de l'attention.
GUILLAUME signale
f J:' é q LJ '3 ,! C e toute particulière du syndrome
dépressif.
L 1 HypGr t en':d on i nt i:' a- cran ie nne .
Elle ast cbserv~c chez Il malades, soit 29 7 % des cas.
7
1. ."
C
tableau classiq~~ est celui des céphalées associées 2 des
vomissements faciles,
~n jet, des signes visuels~ et éventuel-
lement das signes psychiques.
Dans notre série,
l'hypertension intra-cranienne sIest manifes-
tée
:;

- in -
J '
• "'1
.
-
'1 n
i
5 fois
par un cOüeme papll_21r~ -"- ':.~ ',..'. :~ i'
-
l~) t. ~
--- raI
(2
_
foi s )'
dans un de cas cas
il existait des si~nes psychiques.
1
-
() fois [Jal' des céphal(jes SUi~iics d8
jG.!L)s~~:,ur;ts. Chez ces
rn a lad G S 7 l ' a ri pOU V 8 i t 7
par
2 f ci ~-) i
,; C i:f~ E
]., e xi.;:::c e fi c 8
de
signes psychiques
-
assoclés~
t
C'
uns
'·I~cJl'S,.
SULrc
,
.
"-"'"1
_
~orl'~
~
1'
pu,_
st.ade III.
Comitialité.
2 c 8 S ,
des si 9 n e s
cl E
dé but q 'J;"
0 fi t
p ers i. s t B jus qui 8 la phase
d'état.
G cas, de crises convulsives 3ravais-Jacksoni2nnes, ont été
notés; chez 4 malades,
lBS
crises convulsivos intéressaient.
la moitié du corps, alors qu'dIes ~talent généralis688 dans
2 cas. Nous avons note égalemsnt 3 fDis
un état de mal con-
j
vulsif.
Tuméfactions crania-faciales.
Elles ont été observ~es dans 5 ~e nos cas. Deux fois
elles étaient en relation aV8C un méoingiome extérieur et une
fois,
avec un méningiome intra-Oss8u~. Chez le 4e
il s'agis
i
aait d'une réaction ost.éo ccndcnsante .importante qui se monifes-
tait ainsi cliniquement.
Par ~untre, chez le dernier malada, l'allure clinique semblait
P1L t5t
relever d'une cellulite i~portante de la face~ avec une
note infectieuse qui lui 8
valu d'Gtre hospitalisé dans le ser-
vice des maladies i~f8cLieu~8Q~
Nerfs craniens.
Leur atteinte a été Objoc~lV08 5 fois, intéressant
es-
sentiellement les VIle
(3 foi~) d~ j1118 paire (2 fais) les

-
84 -
autras n8rfs touch6s,
oculo~oteurs" ont ét0 classés parmi les
troubles oculaires.
Irls'-!ffisancc Hypophyseir.::.
Les troub13s d'ordre ondocrin16~ n'ont
"
'
ef.e
oans notre série!
qu'une seule fois.
Ils étaient faits d'une
8~é~orrhéc qui évoluait depuis près da 15 ans; asthénis et de
frilosité,
en relation avec un voluminaux méningiome du juyum.
S y il d l' 0 ri! e c e r e :l!>8 110 U x •
Retrouvé uns fois,
de
type statique et cinétiqu~.
ETUDE SYNTHETIQUE
f ' . .t. ~:::: ~ FIC j\\ TlON···;'I i\\j i~ T0 1"1 L~ - CLIN 1 QUE
L'individualisation des méningiomes intra-cranie~s en
groupes homogènes s;:: jusU.fie par unE: uiüté ::::nEltorüqu8,
cli-
nique,
et chirurgicale~ cella-ci est lié8 au cadre où cos tu-
meurs s'inscrivent,
et des différences d'implantation ou des
particularités d'extension l'altèrent peu.
:'iENINGIOlJIES SUS-TEi.:TDRIELS.
(Tableau n03)
A. - MENINGIOMES DE LA CONVEXITE.
Par souci de simplification d'une classification
déj~ très riche et variée; nous classerons dans ce groupe
les méningiomes hémisphériques,
lesquels Qux-mêmes comp-
teront les méningiomes parasagittaux,
et les méningiomes
de
la convexité cérébrale ~ proproment parler.

Symptomatologie clinigue en fonction de la localisation sus-tentorielle
========~========:=============F==========~~=======:==================~========~========:
L
0
CA L
1 S A
T
1 0
N
,
C ONV E X 1 T E
BASE
SIGNES CLI~~IQUES
TOTAL
Hémis-
Etage
Etage
Faux
phériques
antérieur
moyen
1
1
Signes oculaires
5
5
5
6
21
1
- Exophtalmie
2
- Baisse de l'acuité visuelle
3
2
2
1
'- 'Cécité
2
1
1
- Atrophie optique
2
- Forster Kennedy
1
- Paralysies oculomotrices
2
2
Déficit neurologique
14
'7
4
3
28
- Déficit hémicorps
11
6
3
3
- T roubl es du langage
2
1
- Troubles sphinctériens
1
1
Comitial ité
10
7
2
19
- Généralisée
2
2
- Hémigénéralisée -
1
1
- Bravals-Jacksonienne
5
3
1
- Etat de mal
2
1
- Localisée
1
Troubles psychiques
2
2
3
7
Hypertens i on intracranienne
5
4
4
2
15
- Oedème pillôire
5
1
1
1
- Sans oedème papillaire
3
3
1
Tuméfaction crânion faciale
5
1
6
- F ronto-temporale
2
1
- Pariétale
3
1nsuffi sance hypophysa ire
1
1
/>.utres éléments du
syndrome frontal
1
.2
=====~~========================-========~==========~==
=-============ ===============~==
Tableau nO 3

-
86 -
les méningiumes interhémisph~~iqucs ou m~ningiomes dG la
faux.
26 méningiomes ont donc été recensés rapr§sentant ainsi
70?2 ~~ des cos.
1°) Méningiom~Hé~~sphériqu3G.
I l s ' a ~ i t
d 1 un 9 ra u p 8 C 1 i n 5que r;18 n thé t (; r a 9 è !; e COIn-
prenant 17 CDS 46 2 dunt
9
-
un méningioH1o frontal dans 2 C2S.
-
un méningiome frontû-temporo-pariétal
dans 10 CaS.
-
un méningiome pariétal dans 5 cos.
Dans ce groupe
il exista 2 cas de méningiomes
9
insérés sur 10 dure-mère dG la convexité : frontale
pour l'obs.
n020,
pariét818 pour l'Obs.
n025.
Dans le premier cas?
il D exist~ une crise
comitiale
suivie d'un déficit moteur,
GUILLAU~jE signale un ca-
ractère particulier ~ cett ü variété? qui est 10 dis-
crétion habituelle d8 10 symptomntologie qui contraste
avec le volume parfois 8urprenunt de ces tumeurs.
Il
faut dire qUG
concernent cette observation,
l'angio-
j
graphie avait concliJ è un processus rolcndo-parlétsl.
Dans le second cas,
le tnéninç;iom8 est associé è un
anevrysme qui détermine vraisamblablement 13 sympto-
matologie clinique,
par l'installation brutale d' u:,
déficit moteur droit avec aphnsie.
L'examen dos malades nous a pe~mis de relever l'exis-
tence de signes neurologiques divers
~

n-
-
c l
-
-
un syndrome pyramidGl~ à type do d6ficit moteur de
l ' hémicorpB [\\ étr~ retrouvé 11
f!]_is ,
soit 6/~ % des cas.
Ce déficit motuur était récrassif p2r 3 fois.
S~HEPPLER trouve 4U % de cas do syndrome pyramidal~
GLILLAJME notü dans 60 ~ de C88
un syndrome pyrami-
9
cal d'intensité variable.
-
cOffiitialitd
~
flOUS
l'avorlS
rlotée dQns
li}
cas,
soit
5;;
~~9 dont la moitié évolu8il sur un mud& ciravais-
Jè}cksonien.
SCl-I;::PPLER 10. note 12 fois sur 32 cas i
soit 37 ~'; dont
5 évoluaient suivant un mode 8ravais-Jacksonien.
Selon GUILLAUME dont les chiffres sont proches
des nôtres (60 %)9 18 localisation para-sagittale Gst
particulièrement propice au déclanche~ant de crises
généralisées ou localisées.
-
un hypertension intra-crani8nnë est retrouvée dans 5 cas
corroborée chaque fais par l'existence d'un oedème p3-
pillaire a l'axamen du fond d'oeil.
troubles oculaires.
Ils 8xisc8nt Gans j
cas, soit 18 %
faits d'une baisse dG l'acuité 'lisuell.] dans 3 cas et
d'une c~cité total a dans 2 cas.
Ils sont surtout le
fait de m6ningio88s è localisation frontale
(Obs.
n04
'i -
15 -
27)
DL!
tout nt! moi:ls pnrtiellement.
GUILLAUME~ sans citer de chiffre, atteste qu'il
s'agit essentiellement d'une baisse de l'acuité visuel-
le.
Il fait également état de 4 C38 sur 87.
d'hémia-
nopsis latérale homonym8.
5 CHE fi PL Eii 9
S Li r
2 C e x El ln e n sap h t a 1 m0 .1 0 g'_ qUI] 6 Pr s tiC; Li é ~3
constate un seul cas de baisse de 18 vision isùl~c9 5
cas d'hémianopsie,
et 2 cas de paralysie ocula-motrice.

- Ge -
DQ il SilO t r e s é r i ;3;
no li S Tl 1 a v 0 ,1 S P-'] G pUbIS t t l' G e :î
évidence de pOIéllysia oCl!lo-:notI'ic~C), ;li d'h,!L1i:-}nç,t)siG,
pour cette variété
topographique.
Troubles PsychiqU8S.
Rel c v é S
lJ Il co
f ais (;) ~ S.
.1 ° l 7)
Jan [) no t r <3 S é r i (; ;
5 8 %) SCHEPPLER on note s~r 32 C8S, soit 6 2 %.
9
9
GUILLAUME ratrouV8 14 cas (16 ~) mais ne leur rbcon~3ît
aucune particulerit0 propre.
Troubles du langago

A typG d'aphasie, noté uns fois
(Obs. naZI) et
non précisé (Obs.
n015)
u~e 2utr8 fois, soit 11 % des cas.
GUILLAUME en retrouve 12, soit 13 8 %.
9
Aucune atteinte d'un nerf cranien n'est retrouvée
dans notre s6ri6, contrDire;[lent à GUILLAUiIE qui r8trouve
8 fois une atteinte d~ V homo13téra1
une fois calle du
9
nerf olfactif et une fois c8l1e du nerf moteur oculaire
externe. Uans cas ces,
il n~ pouv3it s'agir csrtainement
que d' un ph é nOrD è :J (:
de
t l' 8 C 1: i 0 r; Cl X 8 T.' C é
iJ. dis t 2 n ce fJéJrI e
déplacement en masse su systbmG encéphalique.
Chez 2 in31ode8 (Dos n03D -
33) 9 nous avons tro!Jvé
respectivement un méningiome intra-usseux et un mGningio_-
@s extériorisé.
Chez un 38 malaJe
(Jbs.
nOS) nous 3vons
l
trouvé un méningioscarcome également extériorisé.
Le développement extra-cranien du méningiome est
une éventualité qui
bien qu'excaptionelle,
9
peut se pro-
duire.
Son mécanismG est complexe et ne répond pas à un
processus univoque.
Quatre modalités sont communément
admis~avec HOYE et collaborateurs (cité par I.P ~DIAY[
(61) .

-
8~) -
8}
L8 mé n i il 9 i 0 mG ,-,- S t P r i fil i U. V'3 {;le:: nt i il t c 2 Cr a n i 8 fi 8 t 1 S ;;' con -
dairement, s'e~térioris8 PQf un processus ost601ytiquG
ou par extensior direct~ 8U~ orifices naturels d~ crtn~
(orbite,
trous 0S la base)
, .
.
b)
L 2
rn 8 n l nCl .1 0 \\11 G Bst d'omblée 8xtracranian.
dllS de cellules arachncldi0!~n8s dos (laines des n8rfs cra-
cn:::
rapporté 5 ca.;; 9 dév,:doppés s part.ir de; lc: ~,<üm: du
trijumeau.
c) Le méningiome peut 8voir un développement directement
extracranien
à
partir
i
ciGS
cellules arachnoidienncs em-
bryonnaires ectopiques, sans connection apparente avec
une gaine de nerfs crnniuns.
d)
Le méningiome peut enfin S8 dév010ppar è partir d'une mé-
b:lstns82xtr3cranienne du méningiome f:131ignis;:§.
Les 2 premiers ces quo nous r3pportons entrent dans le
cadre de 13 première mQd81it6~ inais t! des mOtil8nts différents
de leur évolution. Pour le première obS3rvetion s il s'agit
d'un méningiome intro-oS88UX, avec un processus d'ostéolyse
locale achevé et un début d'extériorisation Iloté à llinter-
ventioll. Nous nous accordons par ailleurs avec OAlSYS (7) pour
ranger logiquement dans le cadre dos méningiomes extériorisés,
les méningiomes intra-osseux.
Le
troisième malade (Obs.
~05) présentait un tgbleou cli-
nique évoquant manifestement une staphylococcie maligne de la
face ou thrombophlebite du sinJs
évoluant sur un mode suraigu.
9

-
~) 0 -
l .:. :-: f r:'-: gis S 8 i t
d f L: n ;i! ( il i '..):J i 0 ~i: :: .r c 0 mG ~~: C C~ 11 u l c S
pol YF! 0 r p h :3 S 0
évid8nca d'une lacune cranionns im~Or~QntB u trov2rs la~uel12
passait la tume'lrc
,
.
I l s'agit d'lJn m8nin~iomG malin 9
s 1: r: i c-
~i dur21o,
BU
plan local,
8t 16 maladE rlayent plus 6t6 revu
pour an apprécier l'évclution pOGt-op~r2taira 1~int2in6.
ûes problèmes de diagnostic différuntiel
peuvent S8 poser
avec tous las processus tumoraux à ?oint de départ ossaux
~ mé-
tastasss ct tumeurs osseuses
l
plus particulièrement en Afrique
Noire,
la métastase d'un cancer pri~itif du folo.
Les méningiomes extérioris~s SOilt très r8~CS et peu d'arti-
cles dans la littérature leur sont consacrés.
Nous an avons retrouv0 au total dans notro série 4 cas an 10 ans
sur un total de 37 m~nirgiom8s.
1. P NDIAYE rapporte 2 CC1.S en 10 ans
dans le SGrv ice dG i'Jeu-
rologia du CHU ds Da~ar5 sur un total ~3 30 méningiomes (1971)
(61) •
[) 1 autres
cas isolés ont été rapportés 9 de méningiomes 8xté ..
rioris6s 2U cuir chevelu,
dans l'oreille moyenne,
les orbites?
le nasa-pharynx
(17
) et antre les 2 tables int8rne et externe
du crane lui-même (7).
2°)
M~ningi0mas de la faux.
Nous avons ici tous les méningiomes insérés en
propre sur la faux du C0fV6GU quels que soient leurs

- 'JI -
rE!pports avec les autres éléments. Suiv8nt .Leur locaI.isfltic:1
en avant ou en orrière
ils peuvent Otra identifiés à csrtslns
1
méningiomes du plancher cthmoïdo-sphurjoi~::l1uu ,t8 12 tent.::::iLi
csrvelet.
Aussi,
là également,
au plan clinique;
il ost il-
lusoire d'espérer isoler un type clinique commun.
C8L~e localisation est forte de 9 obs~rv~tiorlS~
soit
24 % des criS.
CUSHING dans sa statistique do 85 rn0rlingiom2s~
fait figure
2 méningiomes
de la faux.
DECHAUME et WERTEIMER
(citü p8r SCHEPPLER)
: l
méningiome do la faux sur 25 cas.
- un syndrome d'hypertension intra-cranienne est noté 4 fois
dE façon plus ou moins nottu (44,%),
corroboré une soule
fois par un examen du fond d'oeil qui montre un oedème pa-
pillaire bilatéral.
- Troub13s moteurs:
nous en comptons d3ns 6 cas, soit 6C %.
GUILLAUME avence le chiff~û de 70 %.
Ils sont faits,
dons
los 2 séries,
de ddficit moteur d1un hémicorps.
Cependant
une analyse détail16c d8 sos CDS lui permet d8 remarquer
la relative raret6 dans 18s méningiomes de la faux,
des mono-
nGplégies cruralos, ou m~~e de la simple prédominance cru-
relo da l'hémiplegie.
c~tte particularité l'opposerait jus-
tement aux méningiomes par3 sagittaux.
Nous avons retrouvé un déficit muteur t
prédominance
crurale chez un malade qui présen~i~
un méningiome falcG-
sinusal et para-sagittal
CObs.
n 0 10)s mais aussi
CObs.
n 0 3S)
une monoplégie crurale chez un autre malnde parleur de mé-
ningiome de la faux.
-
Troubles oculaires
retrouv6s 5 fais,
ils sont de 3
ordres :

-
92 -
une baisse da l'acuité visu211e
Ob80
nalD C;'[ tJbs c
nO 13.
chez cette dernière~ elle s'accompagnait dluns r,
plopie
?
• une c~cité dans l'Dbs.
nOll .
.
un ptosis,
avec oeil rouge,
dor1s 118bs.
flUj.
Nous
n'avons pos relevé d'snomalio ca~pim6triquu9 cuntroi-
- Manifüstatio~épileptiques
:
les plus fréquemment rencontrées
avec les troubles moteurs:
6 css. Duns la moitié de ces cas?
il s'agissait de crises Bravais-Jacksoniennes.
-
Troubles psychiques.
L'on a noté un syndrome dépressif dans
Il cas et des troubles du comportement l
fois chez 2 œslades
porteurs de méningiomes ant6riour.
Les seules 8ttei~tes das paires craniennes (II et III) sont
retrouvées dans les Observations nOl3 et n03.
-
Un malade
(Obs.
n036)
présentait une tumGfaction fronto-
pariétale.
Il s'agissait une fois de plus d'un méningiome ex-
tériorisé.
Et dans ce cas encore?
le mécanisme semble en @tre
~elui suivaht la ptèmière modalit~ précitée.
Un autre malade
(Obs.
nOZ)
avait été vu?
porteur d'une ré-
cidive de tumeur op6rée 7 ans plus tOt~ et dont le diagnostic
histologique 6tait celui d'un glioblastome.
En réalité,
il s'agissait d'un méningiome dégènéré confirmé
à
2 reprises au plan histologiquG~ après une deuxième réci-
dive.
Cette évo:b;tion marque bien un des aspects de la dé-
finition~ que nous avons donnéc~ des méningiomes malins, en

pl~s d0 l'anarchie structuT31e et dus atypi3s nucl~sircs n~­
t, ;,~;~ .:j 3 ~
à
s a v 0 i r I a fJ r 0 p 8 n G iCi:! :~ cl 0 n r~ e r
c~ (::: s
rée i ~.-:J i v :J:3)
;:::.' v
<~>..:':1
1°) Etag..8 ant.;)riour
:ViéninqioITI'J ethmoïdo-sphenoïdaux.
Nous regroupons 4 caB dO notre s~ri8 dans
cette lo~alisatian9 soit 1U 98 %. GUILLAUME trouve un
plus grand nombre (18 cas dQr:s cette localisation
g
27 ~;.
MERIENNE et Coll.
(55) an estiment la fr~qu8nce9 par
rapport è la totalité des méningiomes intr3-croniens 9 8
Q
0/
I...J
l e .
Le longue durée d'évolution classiqu3 d8S
méningiomes 9 retruuvéa chaz 3 des malnJes de notra s0ri9
ne se trouve pas vérifiée chez le quatri~me (Obs. n026)
qui présonte une ~volution exceptionnelle sur un made
aigu
le djbut des troubles remonta ~ 15 jours 8uparo-
9
vant
témoignant probeblement d'une
9
décampGI s2ticr1
bru.,.
t2lo 9 mais sans plus Je précision qU2nt 3 l'interrogo-
tüir(:; •
- Troubles psychiques.
Rc:!tr~;lJvés duns 45 ;'~ c1GS cas p3r
GUILLAUME~ 66 % dos cas par CARUEL et 55 % par CUSHING
ils sont plus fr~qu3nts chez OLIVECRUNA : 76 %, nous
notons ces troubles choz 3 Je ces 4 malad8s
soit 75 %
9
des cas. Chez l'Un d'eux,
(Obs. nC 29)9 il s'agissait
d'uno véritable moria frDntale.
Chez les 2 outres,
(Obs. n014-26)
18 tBblG3u clinique objectivait plutôt
un ralentissement comme HECAEN et AJURIAGUERRA en esti-
ment la fréquence plus grande.
(cités par CARUEL).
- Troubles visuels.
R8trouv0s avec une fréqu9nco très
grande par GUILLAUME (79 ~) Dt par CARUEL (74 %)
eus HHI G ; 5. N0 u s r il t :c ,J U li (H) S (jJi C:j r \\0: C 8 S t r () LI b les che z
3 de ncs molades
soit 75 %.
9
../ ..


-
95 -
Il s'agissait dans tous IG8 cas (j'une baisse progr3s-
siva de l'acuité visuelle ayant abouti b une cdcit6 t0talu
unilatérale dans un cas (Obs.
nOS).
LB fond oeil a montré 2 fois (Obs. n09 - 14) unu st~~-
?hie optique primitive totnle bilatéralo.
Cella-ci est con3i-
dér6e comma rare par DLIVECRONA (1 cas sur 9) et PSt DAVID 0t
~ARTMAN (3 fais sur 13), il existait également un uod~mo po-
oillaira dans l'Obs.
n014.
- Hypertension intra-cranienne.
Celle-ci est ici difficile t
étsblir formellement.
Tous
les malades présentent une céphalée ancienne et dans les 3/4
des cas, associée ~ des troubles psychiques. CG n'est que
chez un seul Il1alade (Dbs.
n Q 14) que la F. 0 pratiqué a montré
un oedème papillaire.
CARUEL retrouve une hypertension intra-cranienne dans
1}3 des cas~ soit 33 %~ nombre 6quivalent à celui de CLEMENT.
GUI LLAU 1"1 E 1er e ma r que de f 8 ç U n b G a il cou p plu s f r é q u 8 n t e C7 5 ~ô).
- Troubles de l'olfaction.
Ce sant classiquement les plus const8nts~ les plus pré-
coces et le8 plus longtemps méconnus.
CARUEL en trouve dans 65 % des cas
; CLEMENT
: 74 %
ELSBERG : 53 % - CUSHING, sur 29 méningiomes,
relève 29 a~2~mies
s iJ i t
l 0 0 ~o
(1 7 ) •
Parmi les malades de notro séri8~ nous n'avons retruuvé
cJUcun trouble de l' alfactLJn.
Ceux-ci n'ont été ni ~ objectivés ~
ni mêmo mentionnés par le malade.
En fait)
l'anosmie que l'o~
s'attendait à rencontrer plus souvent n1est découverte qu'à

-
96 -
l'examen systématique d'uno narine Qp~ès lrGutre~ cor U~ ddfi-
c i t
8 C n sur i e 1
U fl i 1 El té r 31
n' \\:; s t
po 2, P Co: r ç u P éJ T
l C fi: cd c:: je.
D' é}iJ t r e
;;3rt~
ellos est conciérée comme berwle ,ions nus régi:Jrls Dli .1.88 in
infections rhinopharyngées 8unt fréquentes)
gOnant peu
courante:
elle est donc bien tolérée par des sujets qUl s'en
acc~modent parfaitement.
-
Las
troubles moteurs.
GUILLAUME les retrouva dans 16 % ; CARUEL cians 48 %
das cas.
Dans notre série
ils sont présents chez 2 malades sur
9
4.
Dans l'un des cas
CObs.
n029) il s'ost agit
9
d'un déficit
facial discret.
Dans l'autre
(Obs.
n026) nous retrouvons Une
9
hémiparésie droite à prédominance cruralo survenue 2 semaines
auparavant 9 avec un contexte de cépha16es~ dysarthrie et trou-
bles de la vigilance.
- Les crises comitiales ne sont pas retrouvées.
CARUEL les nute
dans 42 % des cas. MERIENNE,
sans citer de chiffre,
estimo
qu'il s'agit d'un syndrome rare dans cette localisation.
- Des troubles endocriniens à type d's8énorrh6e évoluant depuis
près de 15 ans 9 avec asthénie et frilosité
sont retrouvés
9
chez un malade évoquant un méningiome du tubercule de la selle
il s'agissait d'un méningiome du jugum (Obs.
n09).
GUILLAUME
ne trouve pas de trouble endocrinien dans sa série.
CARUEL les
signale dans 25 % mais non seulement estime qu'ils sont sou-
vent discutables et peu nets,
mais encore leur appréciation fut
uniquement clinique,
aucune exploration biolG;ique ne c~nfir­
ment leur réalité.
- D \\ 8 LI t r e El é 1 é men t s
d IJ S y n d r 1) rn e f r 0 n t a J
Fur e ri t
é 9 Cl 1 0 rn e n t
r e-
trouvés dans 2 cas,
à
type dB grssping r6[~sx8 (Obs. n 014).
1
Il

1
0
l>

-
97
-
G~ da trDubles de la coorJinati0n motrice Bvec démarchs ébrious2
Cette localisation t0pographique compte 5 de ~08
CGS~ soit 13~5 %.
Leur importance numérique est plus gronJo
selor
l
rvlERIENNE~ que celle des méningi::)1i188 cie llét80'6 anté-
rieur (20 % de.
la moitié des méningiomes intro-cra-
niens).
Les méningiomes de la potite aile se divisent en trois
variétés selon CUSHING ;
.
ceux du 1/3 inttnne ou clinoidiens
·· ceux du 1/3 moyen (ou alaires purs)
· ceux du 1/3 externe GU ptérique:3 i
Cette distinction topographique 2 surtout un intérêt
chirurgical.
Les difficultés opératoires ne so~t évi-
demment pas les mêmes sülon que le méningiome est para-
médiane ou franchement externe au contact de la voQte.
Nous comptons dans notre série un cas de chaque
variété
~ interne (Obs. n016) moyenne (Obs.
31) ct ex-
ter ne
( Ob s. nO 13 ). Che z un Ci U 3 tri è ln e ma 13 cl (; (u b s.
n ~ l )
le méningiome volumineux occupait tout l'étage moyen j
réalisant une véritable variété totale.
Pour 18 cin-
quième malade (Obs.
n D8), 10 type de variété n'a p~
être mis en évidence do façon pr6cise.
- Les signes oculaires.
Ils sont retrouvés dans 70 % des C88 au total


-
99 -
(43 % ~ la phase d'état) p8r BARBREL et dans 77 % par
OUILLAUME (32 % à la phnse d i 6t8t) pour qui ils re-
présentent l'élément le plus cDnstant du tabloBu clini-
que~ en accord avec MERIENN[ ct COLL.
Nous les retrouvons dans
tous les cas de nstro sérid
faits
:
d'exophtalmie chaz 2 malades (Obs.
nOl et 16)
18 pre fil i e r r, r (.'; sen t (} i t
u no\\:,; i l
l' 0 U C) Cl •
• par31ysie8 oculo-motricos?
rGtrouv~eB deux
fois
~
• une paralysie des III et VI chez un malade
suivi en ophtalmologie pour suspicion de myas-
thénie et traité par la prostigmine (Obs.
nO
13).
dne paralysie du III isolée (Obs.
n031).
• une baisss isolée de l'acuité visuelle homo-
latérale avec au fond d'oeil des aspects de
rétinite sénile~ et des vaisseaux discrètement
athéromateux
papille normale des deux c0tés.
1
Chez un malade (Obs.
n016)1
l'un a mis en évi-
dence le classiquo mais rare syndrome de FOR5TER-
FORSTER-KENNEDY.
La première définiti0n de ce syndrome faite
par son auteur se rapporte à un méningiome mé-
dian de l'étage antériBur
~ cependant
il feste
1
très r8re.
CA RU EL l'a retrouvé une fois sur 35
cas ; CUSHING en relevait 7 sur 29
BARBREL
n'en retrouve pas.
Ce syndrome 8 le mérit6 de traduire le double mé-
~crini8mG JG·ltntt2intc~9tiquc.

-
100 -
l'atrophie due à la comDression directe par la tumeur~ ct 13
stase du cOté opposé
due à l'hypertension intrB-cr~nicnn~
9
.-
C0 id t i 0 l i t é .
5ignnlée par GUILLAUME dans 36 ~ des cas
; DARBREL
~vancc
une fréquence plus grande:
41,5 ~ : 28 % pour GUYOT
ct C~)ll.
:~ ::; u s 1 are t r Cl U von s
cl éI n s
d 8 U X
cas
(0 b s.
n 0 8
-
3 1)
r c; i t
~: 0 5':"
l;o,;s le premier cas;
il s' agissai t
de convulsions hé:nir;]énéo-
:22::LSés8
et dans le secûnd
dG crise Bravais-Jncksonienne,
9
Le comitialité est le reflet direct de l'irritation curticale
crées par le méningiome, associée parfois aux
effets de l'hy-
pertension intre-crânienne.
- Déficit neurologique,
BARBREL le met en évidence dons 34 % des cas à la phase
d'état,
rcg~oupant coma~ troubles du langage, de l'écriture]
c.nosmio 0 0 •
Nous retrouvons 3 fois un déficit moteur partiel à type d'hé-
miparésie à prédominance brochia18~ ou de déficit discret
bra-
9
chio-céphalique? comme le signale GUILLAUME
qui trouve la même
9
symptomatologie dans 26 ~ des cas. JOSIPOVICI
~ 57 % des cas et
CUYOT 16 %.
Troubles psychiques.
Nous n'en trouVG~rns pas dans notre série. Ils sont
par contre fréquemment retrouvés dans la littérature
1
34 %
~es cas selon BARBREL? 16 % pour GUYOT, 33 % pour JOSIPOVICI
et'28 pour GUILLAUME.
Selon RAYNAL (1976)
(cité par BARBRCL)9 le8 troubles psychi-
ques engendrés par les méningiomes de la petite aile peuvent
0tre globa ement divisés en 2 catégories selon que prédomine
l'atteinte
frontale ou temporale.

- 101 -
• l'attointe frontale produit la sémiologie 12 plus
riche:
baisse du rendement intollectuul,
~tats
confusionnels,
états dépressifs ...
Tr~ubles du com-
portenlGnt.
l'attointe temporale produit une sémioloJi8 pl~s
variée:
anxiété,
paroxysmes psouds-hallucinotoiras
et états d'étrangeté,
enfin parfois,
~tat3 dGmen-
tiols.
L'hypertension intra crânienne
Elle ost retruuvée 2 fois
dans notre série (20%).
Dans le premier cas
(Obs nO 1) il existe un passé céphalal-
gique ancien et l'intervention découvre un cerveau très oe-
démateux.
Dans le second cas
(Obs nO 16) une stase papillaire est re-
trouvée à llexamen du fond d'oeil.
BARBREL l'observe dans 28% des cas de même que LERDLLE DAVID
et COLL
: 80% et GUILLAUME
7 5 ~6 •
L'hypertension intra crânienne roncontrée dans un
nombre de cas très variable dans les méningiomes de la petite
aile n'a aucune valeur localisatrice; par contro,
elle sem-
ble 6tre un facteur d'évolution et de révélation plus rapide
de la tumeur.
MENINGIOMES SOUS TENTORIELS
Méningiomes de la Fosse Cérébrale postérieure
( 52)
Parmi l'ensemble des tumeurs intra crâniennes,
les ménin-
giomes sous-tentoriels représentent une variétG relative-
ment rare.
CASTELLANO et RUGGIERO estiment
leur fréquence
à
1,70% ; CUSHING
~ 1,4%.
Par rapport même à l'ensemble des méningiomes intra-crâniens,
les .tumeurs méningées dd la fosse cér~brale postérieure cons-
tituent une éventualité égulemont relativement rare.
o
~ • / •••

-
102 -
- un méninsioffie du clivus
- un méningiome du rebord ~ccipit81.
Aussi,
les étudierons-nouss sn r8pP8rt aVGC IGS Jonnéss 08 le
littérature les concernant, on Johurs Je toute optique ~Iune
c12ssificatiur. des méninges de cette région.
(Tableau nOLj.)
8)
f-'.s;Jects cliniguGs communs.
La longueur de l'6vLluti~n pré-opératuire clas-
siquement s~~nalée est retrouvée ~ans nos d~ux cas.
A~r~s un mode de début relativement univoque en g0nér21,
se
retrouvant ~ la phase ~'6t~ti 4 gr8n~s syndromes,
avec une
fréquenca et une intensité relative variables.
la souffrance Jes norfs cr6nienss
est consiJ6r68 par
LECUIRE et Coll. comme le symptCmu le
73,4 % des ceB.
Nous le retrouvons une fois soue f~rm0
cl 1 ['.t'teinte
:
L.! u
1/1
l,,;
l 1 ("1...; b c:....... 0 nO
:
3 /.)
c:...:.
'-, t
'-'1"- '"
'C'
'-' S
n'~'-' r f c:~ mixtes.
l'hypertension intra-craniGnne Gst pr~senta dans ~lus
cie
la moiti(j dos CelS selon LECUli-n:: (èt 8GS ciJll,:d:':oI'2tvJrs
( 5 5 ?~). Elle t ci mL) i '.J n G h 8 bit LI 311 c 1i1::; il t
.~, U 118 é v Glu t i '..:' n
2v8ncée~ mois elle peut être précoce.
NCJ LJ s I e r et r CJ U von s ch 0 Z li U S '_! <.: U x !TI a l Cl ,j es.
E118 ;.3 st
corroborée dans un cas por l'~xam8n ophtolmologique
(F .u).
le syndrome cérébelleux repr0santo pour LECUIRE ct CclI.
tuujours s 46,5 %. Nous le trouvons Jans UG cas, fait
de trouble de 10 marcho st Je la statique.

Symptomatologie cliniquE: en fonction de lô localisation sous-tentorielle
=======~~===========~========~=======~================
==============-
LOC AL·I S 1\\ 1 1 o i\\1
SIGNES CLINIQuES
------------
Cli\\lus
- TroUS-oëëipltal
Atteinte des nerfs crâniens
+
-
- VI lème paire
+
-
- Nerfs mixtes
+
-
Hypertens i on intra-crânienne
+
+
- Oedème papi liai ré
+
- Autres manifestati on du
sundrome
+
+
Syndror.1f.· c~'r~:llcux
-
+
-
. -.
- Troubles de la marche
-
+
- Troubles de la statique
-
+
.A.t teinte des voies longues
-
+
- Faraparésie spasmodique
-
+
- Syndrome pyramidal des
LJ· membres
-
+
Troubles OE: la conscience
+
=====================================================================
Tableau nO 4

- 104 -
- l'atteinte des voies longues
LECUIRE et COLL llestimo à 38,9%,
pouvant cntroi-
ner un déficit important.
Nous le retrouvons chez un malade car3ctéris6 paT
une paraparésie spasmodique,
un signe
de
Babinski
bilatéral et d'une hyper-réflactivité nst6o-tendi-
neuse aux 4 membres.
L'association de ces 4 syndromos est variable,
Gt
t::.':.:;uvc
uil1s.i
réalisée dans notre série.
- Dbs nO 25
Syndrome d'hypertension intra crênienna +
Syndrome cérébelleux + Atteinte des voies
longues
- Obs nO 34
Syndrome dfhyperten~ion intrs crênienne +
Atteinte d'une paire crânienne.
b) Aspects topographiques particuliers
les méningiomes du clivus
L'étude de la littérature montre une grande diver-
sité des appélations et des limites anatomiques
sssigné8s aux méningiomos du clivus.
I l est donc
malaisé d'apprécier la fréquence exacte et le pro-
fil clihique de cotte variété tumorale.
En plu~ des aspects cliniques déjà signe16s
d'autres moda-
5
litas exceptionnelles ont été décrites.
Oans le cas de POILlCI,
la tumeur était responsable
.1
r. "-'"
'-'
UH:;;:;
sémiologie évoquant l'insuffisance vortébro-bosilaire.
- UCCHEDU rapporte un cas simulant une sclérùse latérale
amyotrophique.
-
CHIARELLI et DUPLAY ont communiqué un cas dominé par un
syndrome psychotique au long cours,
posant d'autant plus

l~! 5-
-.
de probl~m83 pethogéniques qu'il ne scmbl~it pas existJr
choz ce malade;
d' hypertension intra crânienne pa~~,;nt'),
:: cd- roc El s
r Q P pOl' té)
n <:~ pré S 811 t 0
au c ~ n e U b C [j S ~.H-l r t. i c:: 1<: r .i t5 'è ,
Le diagnostic de méningiome du clivus pose sn définiti~c
Cl u (; l que s G i t
let. Q b l e [] u pré sen t)
de u x gr 8 n des ci if fic '.il t 8 ~
les seuls él~m8nts cliniques G0n~ souvent insuf~j-
sante pour éliminer d'uutrss processus
de lucalisation analogue ou voisine .
• l'appréciation exacte de l'extension tumorale est
difficile voiro impossible:
l'imprécision des ren-
seignements fournis par des gestes opératoirss li-
mités)
le rarsté des documents anatomiques empêchent
dans bien des cas l'établissement de corrélation
anatomo-chimiques valables.
les méningiomes
du trou occipital
Il s'agit des méningiomes développés sur le pourtour
deI' e ri ton n 0 i r e l' 6. r::L 1) _. c c, ni i C 01,
CG
son t
cJ 8 8
tu me urs
rares)
ne représentant qU13 l à 2% des méningiomus du
névraxG et 6 à 7% Jas méningiomes de la fosse posté-
rieure.
Par contre) si l'on considèro la localisation ou
trou occipital
les méningiomes apparaissent, ct de
J
loin,
les tumeurs extra-medullairos sous-durales 'les
plus ftéquentes dans la région)
prJcédant nettement
les neurinomes, d'implantation volontiers plus basse
(LANDE). Le plus souvent isolé) il peut être asso-
cié à d'autres méningiomes ou neurinomes
(GOINARD
et Cbll~ GROS et C011# cit8s par SECK (05)
Cliniquement)
- un tableau algique est habituel
fait de douleurs cervicales
J
i

/ _,r-
• ":f
. '(~'.
• t; 4

,(.\\.
0
.."

- 107 -
du membre supérieur;
ou de ndvrulgiG occipitale.
A une
période plus avancée)
vont s'instoller C88 morifGst2-
tions d'atteinte mé~ullaire, et de la fosse pQst~rieur~
- trouLles sensitifs et moteurs ~cs mombr88
faits ds son-
1
sations paresthésiquos liéus à ~cs tr0ublos circu13toires,
'.:08
troubles moteurs en particulie: Ge niv88u de l i C:mùl.::'~·-
C2
ThBnar
et Jes troubles de ln sensibiliti objective L
9
type d'hypo au hypt::resthésie se:gmentaire hOIDc..'lêltérnlé) à.
18 tumeur associée è une atteinte saus-jacent0 de 12 ssn-
sibilité thermo-algésique.
- signes d'atteinte de la fosse cérébrale postérioure.
Rarement absents
ils sont faits de signes d'hypertension
9
intra crênienne
manifestations cérébelleuses souvent
9
frustes
atteinte de nerfs crdniens,
lnteressant surtuut
9
le spinal homülatéral.
L'association des manifestatiuns medullaires et sous tonto-
rielles ne serait pas constante.
Notre malade a présenté un syndrome d'hypertension intra-
crânienne avec des troubles de la statique et de la marche,
et un syndrome pyramidal des 4 membres, plus net à droite.
Son examen ne révélait aucune atteints des paires cr6niennes
ni de manifestation sGnsiti~e motrice à prédominance cervico-
brachinle.
Lb encore
comme pour 18 premier cas
(méningiome du clivus),
9
notre malade ne présentait aucune des particularités SIgna-
lées dans la littérature, concernant la localisation pr6ci-
S8 9
dans la fosse cérébrale postérieure.

-
108 -
cl EXAMENS
COMPLEMENTAIRES
1) EXPLQ..!3~\\TLq~!S ~LECTRIQUES
L'Electroenc~phalogr8mme (E.E.G.)
L f étude électr:Jencéphalogrophique ~Je8 lilén.Lt:gl.r.Ulè2
intra crâniens a fait l'objet de nombrausGs études depuis
~~.! r:. c;
- : • • '
. /
J
)'
2 U)(
pro b l è m8 S c18 l' E • [ • G.
po s t - 0 p é rot ü i r 8
ci é1 n s
l é, S ;r: é : i. (: : J'J in [; s ,
(5. KUBICKI en 1959, H. FI5HGOLD st MATHIS sn 1960
RJJV~~Y
(79
)
et PH-JEAU (71
) en 1969).
a) Période pré-opératoire
Dans notre série,
nous avons réalisé un E.E.G chez 3D
malades.
Les autres ont été directement dirigés sur le dépar-
tement de Neuroradiülogie pour examens angiographiques.
Ces
malades se sont souvent présentés dons un contexte d'urgence,
ou un contexte clinique patent,
de localisation da 13 tUffieU?
~ réalité, notre étuda n'e parté que sur IGS tracés de 27 ma-
lades car pour les 3 autres nous n'8vons retrouvé ni les tra~
cés,
ni même les compte-rendus.
Il s'est agit 22 fois,
d'un E.E.G pré-opératoire et 7 fois
d'un ou plusieurs E.E.S post-opérotoires. Deux malades seu-
lema~t en tout et pour tout, ont bénéficié d'un examen E.E.C
en pré et post-opératoire.
*Perturbatiüns globales de l'E.E.G en pré-opératoire
Il est établi que des altérations électriques au cours
Jes méningiomes, sont retrouvés dans 80% des cas environ(ROU-
VRAY) et qu'il s'agit aujourd'hui essentiellement d'ondes thé-
ta pointues.
Nous avons recensé des perturbations électriques
en pré-opératoire dans 20 cas soit 90,9%.
PINEAU cite le chif-
fre de 90% pour les méningiomes intra crâniens en général.
Dans 2 cas,
le tracé semble normal.
Il s'aoit

-
u n 8
f () i s
cl' U Il
t roc é (J :c, Il s 10 S
1 i iL i t <:; ~i (; C l ..~ no r ,',i 'J l Î)
- une outre fois,
d'un tr2cG tr~s Brtef8cté, nGT821
sur les ~arties intorprétobles.
LI iJn
ne
peut accL:rJer qu 1 UP,J voL::ur très l'o18ti'Jc
à
ce second tracé.
*Valeur de l'EEG dans le diôgn~stic de 12té~81isation.
Dans la série je ROUVR/\\Y an 1956, Li!,l'::EG permettait cie
reb;llir un c!iagnostic de latéralisation é;,,:Jct
Jans 70 ~;,~ :jes
ceso
Pour PINEAU,
le pourcentage atteint 88 % Jes cas.
Dons
notre série, les perturbatiuns étaient lotéÎ'àlisées -du côté
de la tumeur dans 15 de6 21~cas :aoit uri-~~urcentage de
68,5 %.
Les Butres tracés ont muntré
:
des signes Je souffrance diffuse
témoins dG l'hyp2r-
tension intra-cranionne (3 fois).
-
un aspect normal
(2 fuis).
-
une absence de précision ou c6t6 souffrant (1 fois)
Pas une saule fois,
cependant,
nous n'evûns noté us perturbs-
ti~ns électriques contrôlotérales à la tumeur contrûstont avec
une électrogénèse normale ou à peu près norm[ 1~ du c0té de la
Idsion.
*Valeur de l'EEG Jans le diagnostic Je localisation ~ré­
cise.
Le diagnostic de localisation S8rBit surtout fait par
l'étude des ondes lentes th6to
delto,
et des activités poin-
9
tues.
Cette valeur localisatrice de l'EEG Jans les méningio-
mes ci e 1 a c ü n v E x i t é est c (0) \\J end 8 n t
ln [J t i è r 6
à c ;n, t r 8 vGr se.
Plusieurs auteurs ont noté un certain décalage entre la loc8-
lis a t i un é l e c tri q u 8 e t
18 s i è ~ e cl c l Cl tu in e ur (H. FIS HGül D
œt
C,JIL,
G.
GUYOT,
C.
LOEB Gt G.
U\\PDEVIELLE on 1950).
L3 lùc3-
lisation électrique correspondait aux portions cérébrales péri-

- 110 -
8U
para-tumorales refoulées ou comprimées
1 sIls
po~vait être
;jécentrée de quelques centimètres par rapport au.
Ce même pour LECUIRE, M. CORRADI et J. COURJON sn 1957, le3
. ,
ancmalies électriques ne correspondaient pas toujDGrS au 8J.8-
'J 8
8 X a c t
deI a t LI me ur, m8 i s S 6 t r (1 cJ v aie n t
à dis t a il c':' <E' r
::. ~,
:';,;ême hémisphére.
Dans notre série,
la localisation dbS méningiomes a étj 10
r; l Cl S SOU ven t 8 Ppro xi mat ive, les sig n8 san c: ni: 3 Li X il 1 ée. a:', t pe s
toujours en regard de la tumeur,
bien qua pormettant EU ~Di~s
18 localisation hémisphérique.
b) En post-opératoire.
Les tracés post-opératoires pratiqués è intervalles
réguliers permettent de juger de l'évolution,
et d'estimer
l'amélioration, ou non,
des malades.
Cependant, de nombreux
facteurs compliquent l'interprétation des E.loG des malades
ayant bénéficié de l'ex~rèse d'un méningiome
- l'effet de la crêniotomie
- la médication anticonvulsivante
- la survenue de crises d!épilepsie.
En fait,
une fois l'exérèse de la tumeur réalisée et en l'ab-
sence de récidive~ le pronostic apparaît dominé par la cica-
trice cérébrale susceptible de devenir épileptogène (MATHIS et
FISHGOLD).
Il faut souligner qulil existe des variations sau-
vent imprévisibles dans les tracés post-opératoires; et qu'un
seul tra~é un certain temps après l'intervention, est souvent
sans valeur,
pour juger de l'évolution et du pronostic.
Sous ce rapport~ notre série ne peut-être analysée : 7 malades
ont eu un E.E.G post-opératoire, et parmi eux;
3 souls en a-
vaient eu un an avant l'intervention:
-
le premier (Obs nO 2) présentait une récidive.
Après une amélioration de son tracé post-opératoire;

-
11.1 -
l'on pouvait observer 5 mois après,
une nuuvelle
aggravation d'un dernier tracé,
témoin de la r0ci-
div8 0
- les 2 autres CObs nO 4 et nO 7) avaient un trQcé
post-opératoire du même type que le précédsnt,
pré-opératoire,
Nous pouvons donc dégager les él~ments suivants
dans la période pr~-opératoirei le8 donn6es r..- c ;'~:
~_.
0
,_
0
'L.l
ont permis d'établir dans 90% des cas,
une corré-
lation électro-anatomique.
- dans la pé~iode post-opératoire, lIE.E.G consti-
tue un bon élément de surveillance de la maladie
et son traitement.
Aussi, si l'E.E.G seul est insuffisant pour faire le diar
gn~stiè do méi1ÎQgi8me , 8 i l' E. E. G ne IJ8ut i:,(nmottro ," 'lliuu-
quer un type histologique qu'au prix d'extrapolations élec-
tro-cliniques plus ou moins audacieuses,
il demeure un exa-
men intéressant, à réaliser systématiquement, avant l'inter-
vention et à répéter régulièrement au décours de celui-ci et
cela pendant plusieurs an~éBs, étant entendu qu'un tracé re-
devenu normal,
et le restant pendant plusi8urs années,
n'a
pas besoin d'être refait indéfiniment.
2)
RADIOLOGIE
3)
Examen Radiographique Standard
Radiographi8s standard du crane.
(1-14-15-43)
Elles font partie du bilan systématique de toute sus-
picion
de tumeur intra-crânienno. Dans notre série,
nous n'en
avons compté que 22. Cependant il n'existe qu'un seul cas où

_ 112 -
occipital (Obs nO 25)9
vérifia;lt le point dG vu;:; :jD SEC:< et
NDIAYE quant à la rareté des midifications OSS3US8S ~ans
les méningiomes du clivus et du trou occipital.
Les signes radiologiques observés sont Je dc~x o~0ras
-
l'hypertension intra-cranianne.
Elle
ost
classiquement représentée
pressions digitiformes de le voûts;
uro 2xogé~2­
tion des canaux vasculaires du diploé et des modi-
fications de la selle turcique j témoins d'une Hy-
pertension intra-crânienne s0vère.
* Dans notre sériej nous ne retrouvons sur aucun cliché
des
9
signes d' impDessions digi ti formes..
* Nous avons noté par contBe des modifications da la selle =
une fois 7 Une abrasion du dorsum sel18e BVSC fluu
de la corticale sellaire
· une autre fois,
une sGlle turcique sans fond aVGC
abrasion des clinoIdes antérieure et past6rieur9
·
une fois encore une selle devenue fantame
• un malade présentait une accentuation de la vascu-
larisation du diploé.
Ces
œpects ne sont jamais isolés~ mais accompagnés de
signes de condensation.
-
les signes locaux
Ce sont surtout des signes de condensation (ostéo-
sclérose) osseuse plus ou moins étondu8
mais aussi
9
des signes ostéolytiques.
I l existe également des signes directs da méningio-
me
sous forme de calcifications intra-tumorales, et
des signes de remaniement vasculaire.

-
113 -
-
Images de remaniement osseux
Les aspects de condensation ossouse ont
, !
!'
e~8
fois de façon isolée
:
hyperostosa de la petite aile :)u sphénoïde
? C2S
hyperostose fronto-orbitaire
: _ cas
• hyperostose pariétale : 2 cas
Les signes ostéolytiques isolés (sans ostéome associé)
sont plus rares et sont retrouvés dans l
cas.
Par 7 fois par cantre?
nous retrouvons ues aspects ml~tBa
lytiques et condensant8.
ce qui porte la fréquence des si-
gnes de condensation à 63%
j
et celle des signas d 1 ostéo-
lyse è 31%
-
Images de remaniement vasculaire
Elles sont représentées par les modifications des reliefs
vasculaires normaux imprimés sur la voûte crânienne~ avec
essentiellement
la dilatation du sillon de l'artère ménin-
j
gée moyenne (4 C2S).
Dans un cas
déjà sig~âlé dans les signes j'HIC
nous avo~s
1
1
noté une accentuation de la vascularisation du diploé.
Images directes du méningiome
I l existe un parallélisme entre la visualisation d'un mé-
ningiome è la radiographie simple, et S8 ~ensité en cal-
cosphérites. Nous retrouvons ces images ~ 3 reprlsss (23%)
sous forme
~
• d'un amas de calcifications pariétales;
2 fois
. d'une volumineuse calcification endocranienn8 de
la région médiane du frontal.
Une étude réalisée sur les calcifications intra crêniennes au
Sénégal (1 ) présente 21 calcifications dont 7 méningiomes.

A l'inverse des autres tumeurs intra crania~nes, lBS
.
.
t
t
J
.,. <'1 <~ cJ '10< mbr'
, j "
c " ~
(( <; 0;
-! «, ,<
rn é l~ l n 9 l 0 mes a p p 0 r
::; r,
,< an 8
LI n
9 J.' Cl ~ ;
,
l '
..:::
d
co
Cl W
' , 0 -' '"
L, G ~.
cas environ selon GUILLAUME)i
des modifications radiolugiqu8s
<i i'l P0 r tan tes.
Cep e il d2 n t ~ selo fi CAl LLEe te;.:; Il (15 ), i.1 ,~I Y E<
_~
l
;as de signe radiologique isolé spécifique du méningione
fcut donc pour augmenter cette spécificité retenir l~s C68
GG 2 ou 3 signes radiologiques sont associ~s. Ils pourSUiV8Gt
:Tl 0 n t 1: 8 n t
:::1 a il s
certaines conditions,
pour des mal~d8s
oitalisés dont le bilan diagnostic comportera un exnmen tcma-
d2nsitJmétrîqu8 et un examen angiographiqu8~ 18 pGU d;i~t§rêt
qu'apporte la radiographie simple du crâne e~ égard à des pré-
occupations d'économie et de rentabilité.
Pour notre part, évoluant dans des conditions encore
tout à fait différentes,
nous pensons que celle-ci reste un
examen qu'il faut continuer de réaliser de façon systématique
car apportant des arguments de présomption intéressants.
b) Examens Neuroradialogigues
L'angiographie cérébrale
Avec la tomodensitomé~rie, l'angiographie cérébra13
sst le seul examen complémentaire permettant,
dans de nom-
breux cas,
un diagnostic pratiquement certain de méningiome.
Les orientations récentes de l'angiographie cérébrale per-
mettent un affinement,
plus important encore,
des possibili-
tés diagnostiques
= l'injection
sélective des branches de 12
carotide externe.
Le cathétérisme fémoral,
déjà employé com-
me méthode de routine par certains auteurs,
offre certainement
l'avantage de réaliser en un temps l'exploration des vaisseaux
cérébraux.
Peut être peut-on entrevoir pour l'avenir, avec
les cathéters magnétiques,
la possibilité d'injecter sélecti-
vement l'artère cérébrale antérieure ou l'artère sylvienne.
Récemment,
l'emploi de tubos à foyer très fin a oer-
mis d'obtenir des agrandissements d'un secteur li~it2 de la

-
115 -
circulation cérébrale.
L'emploi de la tomographie (angiotomo-
graphie) a ouvert également lln8 nouvelle voie de recherche.
La soustraction fait
déj~ partie intégrante JG la rüuti~e an-
giographique dont elle a particulièrBment accru las possibili-
tés diagnostiqu8s~ et tout particulièrement dans 13 domaine de
12
vascularisation de la fosse postérisure.
La stéréotaxie peut aussi bénéficier du ropérage an-
giagraphique.
L'angiographie par-opératoire fait mui~tenant
partie de l'acte neurochirurgical
(VLAHOVITCH)
en montrant en
cOûrs d'intervention avec précision des structures l'echercnés3.
Plus récemment encore
l'angiographie cérébrale par
9
cathétérisme a permis de réaliser l'embolisation pré-opératoi-
re des artères nourricières de méningiomes hypervasculaires.
Cependant~ malgré tout l'intérêt de ces travaux et
ces orientations d'avenir
l'angiographie cérébrale reste
9
avant tout
un examen d'interprétation anatomique
et les
9
9
trava~x les plus récents d'anatomie radiologiquG
ont permis
9
d'enrichir considérablement la séméiologie radiologique de ce
type d'exploration.(56-57-58-59-89).
-
Rappels techniques
La voie d'introduction dépend de l'exploration envi-
sagée.
Elle se fait par ponction directe de 11 ar tère
au niveau du cou;
c'est la méthode habituelle.
Elle
se fait également par cathétérisme rétrügrade
de
9
l'artère humérale.
-
Les images d1injection dUlméningiome sant
carac-
téristiques quand elles peuvent être mises en
évidence.
VIEKBOM en 1948 en distingue 3 tY~2S qui
sont en fait des aspects différents du m~me réseau
vasculaire 9 radiographiés à des stades d'opacifica-
tion différents
(PELLET)

- 116 -
Type:
l
le plus fréquent
~ corr~s~orld ~ l'i~lj~ctiQrl g.L0-
b al e
dur é s eau C 8. P i lIa i r 8
i n t l' Cl t l.h', U r C~ l?
2; V e c
opacité hOiTIogène,
8rron~Ji3 ~ c'est liimags ~~j
Il::> l LI S h il
tu rn 0 l' 81 } cl iJ n n El n t
U fi G
id é G ,) S::);; z
~;;: c-: C .1 S
de la tailla
de 10 tumeur
TypE: II
plus l'arc,
il correspond
"
1
C

1
tl"r.',,:
U'V
""l'
~~"""
<")cr~'("rtc
,", -,
';7:- ,-1:\\i~·
. S 0 a u x
a r 'C'é:; l' .1 ,; S
......" (J rEl, "'., u J ,~ l.;
, • '" ,.-'"
~
~ _ '. , •.•
':l d .- _. - d
de genêt" ou un "royon de rou3 i1
,
Type
III
~
correspond!
soit à l'injection d1un néo-vaisseau
de la capsule tumoralo, soit à l'injection d'une
branche cérébrale étir~e et moulée sur le méni~-
giome.
Dans notre serle,
une angiographie cérébrale
~
l
"
8
8t:.8
réaliséo pour tous les ma12des,
Nous n'avons cspend3nt retrou-
vé de clichés que pour 17 malades,
Chez 17 autres malades;
nous nous sommes basés sur le résumé qui an était fait d2~S
l'observation; et enfin nous ne retrouvons de cliché ni de ré-
sultat
pour 3 malades.
Les images J'injection tumorale typique,
pour lesquel-
las tout au moins,
le diagnostic de méningiome a ét~ port6~
ont été observées 19 fois
(51 2%).
Dans cc lat
nous avons no-
9
9
té une image de blush caractéristique (Type 1) sur to~s le3
clichés retrouvés
(12 cas) s3uf un seul (Obs
~o 15) où la ca-
rotide e~terne n'avait pas été injectée.
Une fcis nous avons noté (Obs nO 4) une injoction dos
n~o vaisseaux tumoraux avec aspect en ba13is de genêt
(Type
~I), Enfin i t 4 reprises i l'on a pu mettr8 an évidence l'exis-
tence d'un vaisseau bardant
(Type III).
Dans les 18 autres cas on note
~

- 117 -
·
3 clichés non rGtrauvés
• 6 fois,
relevé dans l'observatio~) ~o
ds Processus expansif
.
,
6
fais,~une tumeur
l fil pre 9 il e e
S [l n El
d'U~ ~&ningiome ;
une stenose carotidienne inter~3
o
une tumeur éVoc2trice ci!:hélTIatome GU 3bc~3
• une tumeur évocatrice d'un gliome,
avec sh~nt
artérioveineux précoce, mais avec Gn blush 0qGl~-
De façon générale, en tenant compte des différents éléments
j'appréciation d8s r~Gultats angiographiquBs
on peut dire
9
que les aspects observés ont permis de préciser la situation
tumorale dans 31 cas de méningiomes en massa,
sur les 34 ré-
sultats, soit 91,1 %.
Concernant les 3 observations restantes;
i l s'agissait,
d'une récidive d'un méningiome remanié
(Obs nO 2)
dont les clichés ne mont' Qi~nt pas de d6placement
vasculaire
;
d'un méningiome de la petite aile du s~hénûïd8
avec une angiographie carotidienne droite
(ACD)
normale et une AC gauche montrant une sténGSB
,
carotidienne interne au niveau du sinus caverneux
{Obs nO 18)
d'un méningiome du trou occipital
(Obs nO 25)
pour leque1 9 l'angiographie, outre un aspect d'hy-
drocéphalie, avait conduit è 8Uspsctor une t~meur
de le tente du cervelet.
L'introduction récente dans les techniques d'oxplo-
f2tion nouroradiologiqu8s,
de l'injection angiographique pro-
longée (3 è 4 secondes)
de grandes quantités de contraste
montre mieux ou est saule à montrer les contours des méningio~
mas et des adénomos hypophysaires
(NUMAGUCHIY et Coll.) (63)

- 110 -
Clest sens d0ute dens 13 chapitra des méningin~Gs que
l'angiographie s'est révélée,
8~ m8ti~re Je tumeur cdrébralG,
exacte du siè~e dG la tumeur,
et une id~e apprc~im2tive ~8 SG~
volume
Elle permet en plus assez
o
SOUv3nt
(:~intGrV8nir aV3S le
::1 i a 9 nos tic pré - 0 Pé rat 0 i r 8
d c: mé n i il 9 i c I!i 8"
:::: a
Ci) i.
:::.:.; p i' é :i ~j n tep ') ' ....
le chirur~ien, un fait hautement appréciablo Jana l~ prép2:a-
tion de l'intervention.
Lat omo ci e n s i t CI mé tri e
(T Dft:)
0 u
S C éHi'
r r;~~
J

nI;;;,.
Cette technique nouvelle a été mise au point par
HOUNSFIELD en Angleterre et les premières évaluations ont été
faites par AMBROSE en 1972. Nous n'avons personnellement au-
cun cas d'an81yse scanographique dans notre série,
notre dé-
partement de ncuroradiclogie n'étant pas encore équipé d'un
tGl instrument d'anelyse.
Aussi,
nous nous fonderons sur les
publicatiDns cl'autres auteurs concernant les ré:3ultats en ma-
tière de méningiomes intracrAni~ns.
Pr 1· '~c l' r '" S
.' ,":>
a s ~
d'"'
.,
b '
'C>
Cc a"':
1 .
-
" , ; - ' ' 0
,-;~
r
t;,
c . . l . u
J
-
'''',ÇJrap 118.
En scanographie
1
l'i~ags radialogiqu2 n'est plus obtenue
globalement ~ar exposition d8 le totalité de la zone à ex-
plore~ mais par balayase d'une tLanche d'organe par un fin
faisceau de rayons X.
Des détecteurs tr~s précis mes~r8nt l'atténuation du faisceau
lors de la traversée de l'organe,
d'où on déduit 18 Douvair
d'absorption de petits territoires contigus contenus dans la
tranche explorée.
Le
déplacement du faisceau,
soit transversalement soit en
tournant autour de 1lorgan8, fournit U~ très grand n~mbr0
de mesures de densité (plusieurs milliers)
qui sont stockées
dans la mémoire d'un ordinateur.
1
0 0 0 / 0 0 0

- 119 -
~;~~ me!ne ordj.neteur est capable 38Cü!lJai.ramsilt d0 fuire 12
~'~rrélation entre taus le8 faisc~3UX ayaflt pass63 ~~2~ un
;~,.;Llt oJétorminé
et la densité de C3 point
9
~Gyenne de la tranche explorés.
O~ obtient
• •


f~
....
8 1. n s 1.
'-.J ~"!
C n l r r !' ~.;
2Q~rGspondant è lé der!sité calculée d~un petit t8r~ituir2
Jélimité d'une part par l'épaiss8ur de 12 tranch~: ~iaut~8
~~~t ~ar las mailles d'une matrice qui comme en dsmisr dé-
c~upant cette même trancha.
C2 chiffre paut être enregistré sur
l '
1 :
tJlsque ou oanO-8
il
p3Ut é~alement être transformé en un point plus ou moins
lumineux sur un écran de télévision.
,
En choisissant la valeur do gris correspondant è une G8n-
sité déterminés et la cuntrasts de cette image,
on obtient
pour chaque tranche pl~sieurs images caractéristiquos des
Jensités de chaque point ; ces images peuvent ~tr8 ~hDtogra­
.:Jhiées.
l
,

'_ avant::age de cette méthode consista en son 3xtrGme sensibi-
li-té ~ de faibles
variations de densité permattant d~obterli~
une image directement lisible grâce aux diFférences entre
LCR, cerveau norma!, cerveau pathologique, tume~r; et os.
Sur la tranche ainsi obtenue ces différonts tissus et las
cavités ventriculaires sont spontanément visibles.
Après injGctio~ intra-veinause d'un produit iodé l-
Gontique è celui utilisé en Urographie,
les modifications d~
(Îansité obtenues pour une dose dt;; l'ordre ce lcc par kilo dt.
?oids, sont suffisantGs pour permettra la visuèlisetion des
zonas où le produit de contraste a diffusé,
clest-~-Jir2 80
particulier les méninges, côrtainas tumeurs st 8n particulier
le
méningiome,
alors que le cerveau normal gr~ce ~ la barriè-
~e hémoencéphalique~ ne se modifie pratiquement pas an den-
sité après cette injection.
Après chaque caupa,
le déplacement longitudinal (~ pa-
tient permet d1explorar les COU~8S 8us-jacentes ; une diz2i~u

- 12û -
~8 tranches sont suffisantes pour explorer llensembls oe
~~ 1. 1. e p 8 U t
3 t l' e f ait [; 8 n a mb u lat ü ire i
rl c ' l é C6 S 3 i t Cl n t ? Cl S
J ;3
::.:' f' ;'j par a t i D n
p 2 r tic u l i ère')
sin 0 n un j 2 Û f) l' G ~~ [3 t i. f
li. :'.; i t 8 n t
i 8
~isque de vomissement au moment de liinjectio~ ~~ ~rad~it
icJé
ou une prémédication pour le8
jaunes enfant2.
(n~CG2­
9
3ité de l'anesthésie pour éviter les artéfac~8 dOs a~~ ~üu-
vaments du jeune enfant).
En trente minutes,
les coupes sont prêtes et peuvent être
interprétées.
L'irradiation est comparable au cours d'un exa-
~8n complet
à celle résultant de quelques
radiographies du
9
crâne. La réalisation de plans de coupe, transverses axiaux
",'.
successifs permet de faire une étude arl~tomique de It8ncépha~
le et du contenu orbitaire in vivo.
Certains 2ppareils permet-
tent de réaliser des coupes frontales;
ou des coupes sagitta-
les à partir de plans de coupe transverses axiaux
par recons-
9
trt;ct ion d'images.
-
Aspects scan~JEnphiqu0s oes Méningiomes
LBs tumeurs cérébrales peuvent S8 ~a0if8ster de deux fsçons
i
• direct8ment: 9 du fait de valeurs d'absorption diffé-
rentes de cellules du tissu ~ain.
et/ou indirectement paL l'oxistence d'un oedème as-
socié (indocelable par tout autre mOY8n)
2t da si-
gnes liés à l'effet de masse:
déplacement ct/ou
déformation des cavités
liquidiennes déplacoment
des structures médianes,
affac808nt des sillons
corticaux.
En ce qui concerne las résultats
les rnéningiames sont
9
dans près de 100% des cas. De densité élevés souvent è cause
d'une charge calcique importante (méningiomes psammomateux),
ils prennent toujours largement le produit de contraste.

-
121
. ..
.
La
tomodensitamétria est aujourdihui C 0 fi S l j U l' '.": S ~-:-.:; 3 !:
'~ ~. q Li 8 S ü t .i lis El b l :3 si:;:; : h G LI l':; 2 c t U 0 Il e:; •
8stiment que c'est li8xQ~n8n le !J..i..US fis-
pour cJétecter
"
.
183
r!lenJ. ng.l ornas

L
" , .
lnLra-cranl8ns"
L
R '
' . , t .
r i ' "
( .... '1" 1 \\
a
\\ e son an ce
IV; a 9 n e
l que
\\ u cl e a l r e
n ;';l"'; J
L'imaoerie oar résonance maonétioue nucléaire (RMN)
. J
1
..i
1
sot une méthode nouvelle dont las progrès extraordinairement
rapides suscitent un intérêt croissant.
Le principe est de faire résonner ou osciller certains no-
yaux atomiques dans un champ mag~éti~ue. (aimant supracon-
ductcur).
En pratique,
on utilise la résonance des atomes
d'hydrogène.
La résonance mag~étique nucléaire a~porte ainsi deux types
::J'information
des renseignements morphologiques dont la qualité
est déjà supérieure ~ celle de la tomodensitomé-
trie au niv8au du cerveau.
-
des renseignsments sur la compositio~ ~himique des
t i s sus 9 di f f é l'en c i a f: t
l El S Ub s t El Il ceg l' i s e deI a s u b s -
tance blanche par exe~p18.
Mais alors que la sensibilité t
détsct2r des petites
lésions apparaît déjt supérieure ~ cella du scann9r, les prs-
~iers résultats des études effectuées, montrent qu~ les images
manquent encorG de spécificité.
Les dangers de la méthOde paraissent faible.
Mais son déve-
loppement très restreint actuellement tient à son coût élevé

-
122 -
'3 t
u l ' i ne e r t i t u cl 8 en cor e Cl U El n t
i'.1
8 a
s u p;5 l' .i Cl :' i t S ~>_! :::'
! •.
scanner.
La Ventriculographia ~ contraste positif (40)
1- c:
1:' U cul
née C 8 S 2 ~ r ;j 1
5. l
s e r;, b l e q u Î i l
il 1 c: r,
a s t r i ç ;-" ~
,
'
;. i 0 l' ~~ .- () .!.::} _. __ ,;
cel lente qualité et les risques pour le walade sont réduits
au minimum en milieu neurochirurgical.
Cos deux dernièrs8 explorations sont réalisées ici exception-
nellement?
pour compléter l'angiographie.
Nous avons pratiqué cet examen une seule fois
dans notre sé-
rie
~ il objectivait Uiie absence jiinjGction) du IVè ve:ltri-
cule.
Il s'agissait d'un méningiom~ du trou occipital (Obs
nO 25).
L'oncéphalograpoie gazeuse (34)
La tomodensitonétrie en El limifé las indications
mais
9
811e garde cependant tout son apport en certaines circonstances
(MéningiDme du clivus par ::':'lvar:-I~·J.':::" )
\\"'.'"Io"""'l.
~
'-'
tumeur du tronc cérébral do~t le présence ou l'exten-
sion échQp~ent à la sca~nographie
-
malforQation atrophie localisée ou arachnoidite de la
fosse postérieure qu:il faut confirmer sinon dépister
-
anomalies de la charnière crana-vertébrale
- bilan d'extension verticalE d'une tumeur notable Je
la région sellaire que la reconstruction sagittsla
computerisée saisit encore mal
-
atrophie cérébrale localisée
- étude précise des cornes temporales dont les 2/3 an-
térieurs échappent en règle à l'examen scannographi-
que.

_. 123 -
[) El n S
il G t r 8
S é r i 8,
n:J US 2 V uns :::: :') r
t r :j i s
f ':~ i s r a21 i ~~ ri :.; r: s
- unG f8i8,
8116 s'est soldée par un engagement CObs.
~013)
- uns seconde f2i8 ello n'2 pas app8rté de r0sultnt ccncluont
1.,.
05)
\\'!..Jbs.
n 2

une troisième fois,
elle 8 conclu à l'exist8nce j'un procas-
s U 8 e.~ a il s i f
Pn r i 6 t Q - roi 0. n j i que •
L8s Examens Isot~pigu8s.
L'exploration r8~iG-isutopiqu~
J8 l'encéphale est basée
sur l'étude de 10 distribution temp~r~-8potialo J'un roJi0-
.
t r ,] c e ur' in j cet U ;Al!:' V I; i c - i n t r Cl - V C' i n ü U S ':J •
En matière de tumeur cérébrale,
la sérum-albumine
bJée
n'est plus utilisée actuellement ou profit du Technetium 99 m.
De~x techniques sont possibles
:
8xamen statique
: il consiste en una étude spatiale Je la dis-
tribution du traceur p8rmetta~t Je préciser s'il existe ~u
n,j n,
un f ü y e r
C; 8
fi x Q t ion
: c' est 1 a 9 éJ. mm8 9 r 0 phi e c é ré b r a 1c) •
O)(6men dyram.ique (grâce à l'appert 8e 12 CQfnér2 È~ scintilLüi'.:)n
il permet l'étude simultanée de 10 distribution spatiale st
temporelle du radia-tracGur
; c'est 10 cinégamm3grB~hie céré-
br31e.
Les aspects Jos méningiùmes en cin~gnmmDgrophi8 sent par-
ticulièrement évücoteurs (ANCRI et C011.)
(4
).
Im;régn8tion presque immédiatc,
intensité Je fixation maximum
Jur2nt la pr8mi~r8 minute après l'injection
suivie d'une VQ-
j
riation nulle ou faiblement ~écrJiss2nte jusqu'à la 100 minute

-
12L~ -
r6sultats (vocateurs~ MATSUl~OTO st CGl1.
75 % et WILCKE ~lus
Dans notro sjrio~
no fut
rG81isde qu'une saule feis,
chez un ffiolaJe
(O~s. n025) porteur
:'un :il~ninsiCJm8_;1I truu ·:.:;cci)itol,
fjCJ8=lnt
(.J~')s ~:':fr'.J::;lèrc!os ,'i2.·-
c; :;::> s t .i CI U G 3. L 8 S r (] S LI l t c t s ;5 t 2 i e :i t
[) :1 f e v G ur,' 1 u n fi) 6 n i n c; i Ci c, e ,
La scintigrophie c~rébra18, surtGut cvse l'utilisa-
Si:ie rnDnièrc Q8!18ralr3,
l'EEC est" un ~;rGn:j S8CI~urs
1:::: rc,:ic;C!r2;:Jhia st8ncJ3rJ,
,:;n l,jontrQnt~;'Js
cclcific:JtLJ:'13, 108
8xnmGnS Je choix restant la tomod8nsitom~tri8 st la rdsünnoncD
~ortés par ces 2 méthocJes d'invDstig?tion 9
privilégi6e~
car étudie la vascularisation et constitue ~2ns
certains cas, par l'embolisation qu'ella peut pormottre,
una
~ramière étape théro~autique.

-
129 -
L 8
tut al i t 6:.; 8 s nH~ ,', i" 9 i ü in [) s~; U Il ct 1.' () 86 rio est cu n s-
ti LJ80 ')2r .Jes méningiomes en maSSG.
Un malade (Obs.
nOS)
~rGs8ntant
des signes ro~i01ugiques os-
seux évoquant fortement un méningiom~ en ~laquG ~ mois l~ tail-
le importante Je la tumeur nUUs l'e faits closssr parmi les
méningiomas en mBsse ~VGC Uf18 r~8ction osseuse importante.
Du rests
le volume ~GS m~ningiomas trouvé s'est r~vé10 le
9
plus s~Uv8nt important. de la taille j'une orsngo.
Aspects microscupiques.
Le
type histologique le plus fréqu8mmant rencontré
dans notre 8éri8
est colui épithSli~l : 22 cas soit 62 %.
9
N~us comptsns par ailleurs 7 m6ni~giom8s de type fuso-cellu-
laire soit 20 % ct 3 ~8 type mixt0,
suit 8 % Jas C2S.
8A~BREL signale respectueusement 55 %, 26 % et 13 % pour les
3 typas histologiques,
tSmuignont nussi Je la plus çranJe fré-
quence Je type épithélial.
GUILLAUME utilisant une classification ~iffGrente
(GLOBUS)
(42 ) tr~uve un tableau plus fréquent Je forme 8sssciant les
tY~GS fibroblastique et nrachnQiJie~.
LfCUIRE et Coll.
(52) snns citer Je 8hiffrt.:',
remarquent qu1,'Ju
niveau de 12 fosse postérieure,
les fGrmes fusD-cellulaires
sunt ~lus fréquentes qua les formas épithélieles.
Il ne noua a pas 9 pour nutrG ;art
été ~ussiblG de mettre en
9
évidGnco une prépondérance particulière d'un tY~8 histol~giquG
~cur une localisation Jétermin~8.

- 13U -
-
LGS
Méninqi~JnleS i)olirlGa
quenc0
et BARBREL 1 85 %.
9
,
Nous avons 2 cas ~Gn8 notro séri8,
ues cos,
1 1 s' 2 ÇJ i s sni t
ci' U 11
in 8 n i n ÇJ i G S arc () inJ
([J b s.
n 0 5)
8 t
J' LI n
, . .
" " ,
('J b
0 2 )
menlngloffie Gegenere
l
s.
n
_
consi~6r6 lors ~e la
première observatiJn, comme un çliob12st8mo.
Les critèros Je m81ignit~ sont JG plus5eJrs ordres
architectural (nn6rchi'~ struchTols) 1 CytU1Dgiq~8 (plus
gJ:'3nde
cellularit6
8tYi.~i:js nucld,üros) et évolutif
9
(
,
. ..
' t '
'
racl~lv3S,
me
3SC2SeS),
- Les Méningiomes multiçles.
Si les méningio~us reprJsentant envirun 15 %
Je8
tumeurs du système nerveux
las m0ningiumes ~ulti-
9
pIes restant quant à eux
une exception : BGl~n HIET
9
(45 ) ils sont Je l'~rdre Je 2 5 %, GUILLAUME fait 6tot
9
de 3 cos de méningiomes ~ultiples sur les 348 Je sa s~­
rie,
s~it 0,8 %9 LEVIN 2,3 % et LUYENDIJ~ 1,9 %.
N8tre sjrie ne comp8rte
~os de méningiome multi)lB.
D{IVID (cité par [JONH,AU
( Il')
.., .-, t',~
sur Q b c " 0
5 (1 [li - 1 l " S
t:~~
"'-"'1'
.':;.1,.;.:1$
UI'!J'..J;..~-
suciotion Je mdni~giomes multi~las avec une n8ur~fibru­
fil ci t ü s e
,~; 8
RE C!( L HI GHfi USE i~ •
Le pr0blèma du diagnostic,
porticulibrement difficile
8vant l'avènement du scanner, sGMble ~ujourJlhui partiel-
lement r6sclu si l'on en JispGse.
- Les Associations tumorales Dutrs8.
(citi par BAR8REL)
Les associations de ffi~ningiom8s avec d'outres
lésions intracraniennas,vasculaires ~u tumorales sont
d~critas, mais restent exceptionnelles.

-
: 3 J. -
gliomG
~8ns 2 cos.
t li] n,
si::.: ri i fic Q tif,
(~ i1 t r Ci C fJ ne::; r :.: u :<) U fil (j net ri! f n i n-
Cons 2 (ie::
nos
L'bservGtions j
L, :n213~':j ;Jrésont2i t unG
El s S .~ c i Ct t i CJ il
(; 1 li ri
mj Il i n g i l. i:18
Cl V Geu n
:l il S v r y S fIIG
d i3 l c: C éJ l le; S 0 _
!i1 ::; r :;' i ;12 l 0
(0 b 3.
n 0 2 1) c t
Li n
~.L' :: vr yS I;U ,_i sIc c (] r ::., t i d2 i h ter ne

-
~32 -
ri - INTROUUCTIJN
La béGignit~ histologique dos m4ningiomes? qui est ~e
règ~8 dans l'immense majorité des cas, fait de l'exérès8 shlrur-
gicale totale,
gage d'une guérison définitive,
l'impératiF des
n~thodes thérapeutiques.
Cependant dans la période opératoire, c'est a Jire
8vant~ pendant et après l'acte chirugic8.1~ l'état de bien GGS
patients réclame un traitement médical destiné à prévenir ou
corriger certaines complications.
Ce traitement médical est dominé par la lutte contre
l'oedème cérébral.
Il compr~nd également un volet antlcomitial
et une rééquilibration générale au plan hydroélectrolytique et
énergétique basée sur la déperdition globale chiffrée~ de même
qu'un volet anti-infectieux.
En outre~
à l'heure actuelle,
il est intéressant d'a_
voir recours quand cela est possible~ ~ des artifices techni-
ques pré-opératoires visant à diminuer la vascularisation de
ces tumeurs.
Certains auteurs (35) pensent qu'une colbeto-
tn;~rapie pré-opératoire peut rendre la chirurgie des méningiomes
très vascularisées, plus aisée.
BI - ~ETHODES CHIRURGICALES
1) - Les Artifices Techniques Opératoires
a) ligature de la ca~otide exte~ne
-------------------------------
La ligature externe est une méthode globale qui permet
de diminuer l'apport artériel issu de cette voie. La bifurca-
tion carotidienne est abordée par cervicotomie et l'artère ca-
rotide externe est liée peu après à s.on .ofifice.

Cette méthode a bté utilisée dans 3 de 00S cas
(Obs.
n r: 7 _ 2 2 _ 7. ) dont un méningiome de la vCl 0 t e frontale 1 et 2 ;1 é n i n-
iames para-sagittaux.
PLur GUYOT et DE ROME (1966)~
cette intervention a été préala-
j 1 3
à
la chirurgie dans toutes les observations de mén1ngio-
sas en plaque p~ésentées.
f',ctuellement l
la préférence va n la méth~lde plus 816-
g2rlte ~ulest l'embolisation i cependant la ligature da la C3-
ro~ide externe peut garder des incicaticns lorsqu'une 0~bDli­
82tion ne peut être réalisée.
b) 11em~alisation (GIGAUD cité par BAR3REL)
Le terme d'embolisation désigne une technique théra-
peutique ~isant è obstruer
per voie endo-artérisllpl le
l
DU
108
pédicules nourriciers de malforw.ations vasculaires ou de tumeur.
- Les voies d'abord sont celles du cathétérisme fémoral
- Les embolisations sont de plusieurs types :
- musculaires : qui ne sont plus utilisés
- de Spongel ou de Gelfonrn souvent utilisés
solides (billes de verre
porcelaine
acier~
l
l
silastic.
Les catheters ~ tête magnétique~ technique récentG, ne sont pas
encore utilisés
de façon courante ; les ballonnets gonfla-
bles et largables (LAITINEU et CGll) sont par contre passés
dans la pratique courante dans certains services.
L'embolisation d'un méningiome privé d'apport ertériel~ la
partie centrale de la tumeur,
qui est alimentée par les pédi-
cules dure-meriens. Ceci a pour conséquence de limiter la per-
te s3nguine lors de l'éxèrèse intra-capsulaire de la tumeur.
Les hémorragies trop abondantes conduisant soit à une exérèse
i8c~mplète~ source possible de récidive~ soit à un acte opé-
ratoire accéléré et traumatisant
l'embolisation est ainsi
9
véritablement un facteur important d'éxèrèse atraumatique.
Le méningiome peut même se nécroser après embolisation.

Les méningiomes sont les tumeurs intra-craniennes les ;lus frj-
:: ,,' sm m::1 n t
e mbol i sée s
(2 t~ ;" é n i n 9 .i 0 mes sur 3 0 t Li ffI e Li r s
jar.:3 ]. L S S~
j~.i2 CIGAU0).
Da il S n a t r e s é Il e u n 8 e u l
,:121 a d e
a b é n é f ,1. c i :~
tJ i U;':j
(3 ~:: .-
:-. ,', ' ; ,
r , '
l' 0 n
(0 b'
na
L· .....o . " 8 " " I - ,
S.
Une artériographie carotidienne réG~i-
~é~ pour contrGl~~après embolisation~ montre ~n3 ~iminuti~r: i~­
~ortante de la circulation de la zone tumorala. Malheureus~~ent le
18 protocole opératoire ne précise p88Lcombien l'ints:ventio:l
ét3 ou non hémorragique.
2)
-
Le Traitement chirurgical
Le méningiome pouvant être considéré comme une tumeur
bénigne~ l'exérèse idéale est celle qui tout en restant com-
plète laisse au malade le minimum de signes pré-existants ou
tout au moins~ n'ajoute à l'état opératoire aucun signe nou-
veau.
L'acte chirurgical nécessite une anesthésie générale de longue
durée
avec intubation trachéale et ventilation assistée.
9
La malade sera placé dans la position qui autorise au mieux
l!exposition du champ opératoire tout en assurant le confort
de l'ensemble du corps~ l'accès facile aux voies de perfusion
la liberté respiratoire
le dégagement du cou pour éviter tout
9
Jêne dans la circulation de retour~ un abaissement relatif de
la pression intra-cranienne.
a) l'exérèse tumorale des méningiomes
----------------------------------
- la voie d'abord: elle sera fonction de la topogra-
phie du méningiome. Le scalp et le velet seront centrés par la
tumeur.
- au cours de l'exérèse
la dissection doit être minu-
9
tieuse et menée avec douceur pour éviter tout traumatismessoF-
ajouté au parenchyme nerveux 3voisinant s que 13 compression a
déjù exposé aux lésions malaciques.

- 135 -
1... fut i lis a tic n
à U Hl i c r 0 seo p e op é r 8 toi r e
den D s
j a ~., r s,
f> 8 I" 3. e
2 1 stème
de grossissement qu'il constitu8
la finesse du' Jisccr-
9
ti: !': sne
qui i l
p e r met 9
8 S t
,~î 1 U Il Cl PP0 r t
8 X t l' e in e mB r t
i mpo::. t <3 Ji t
~anG la chirurgie des méningiomes. On paut grâce à lu~ ~(sli-
:J''<:
une
hémostase de tous les fins pédicLlles~ avant :~8U=' sec':.lcn 9
:éJ~~sant ainsi de façon notable les risques d 1 hémorragia.
Co~:uite dans un bon plan~ la dissection n'CUV?i~8 )l~TS pa~ les
e::)pfl'~:';S arachnoïdiens dont l' in;'égri té constitue un.:; :~8Ié:r;tie
su~plémantaire
du respect deG tissus nerveux.L'
0tilisetion de
cetons humides évitera également à ce dernier, le contact di-
rect avec les écarteurs métulliq~es utilisés pour refouler le
parenchyme. C'est d'ailleurs selon l'intimité des rapports avec
le cerveau et des possibilités de refouler celui-ci sans le lé-
ser que pourront être envisagées les 2 grandes méthodes d'exé-
rèse.
/
- l'exérèse en bloc de la tumeur~ est le geste élé-
gant ~u'on regrette de ne pouvoir exécuter plus
souvent.
L'intro0uction progressiv8 de la~811es de coton à la périphé-
rie de la tumeur permet l'accouchement progressif de celle-ci,
:2vorisé au besoin par une traction douce sur la masse grâce à
des fils passés à son travers. Une bascule discrète et progres-
sive de celle-ci permettra de tendre les amarres vasculaires
qui peuvent ainsi être clippées ct sectionnées sans hémorragie.
Nous avons pu réaliser cette exérèse en bloc de la tumeur 18
fois dans notre série.
- l'exérèse intra-capsulaire ~ une dissection plus li-
mitée, un refoulement peu important du cerveau per-
met d'accéder sur la capsule et de dégager celle-ci
sur quelques centimètres. Une incision coagulante
Butorise alors une exèrèse qui serd intra-cspsulaire
et par là même, non agressive vis-à-vis du parenchyme~

-
136 -
Une exérèse suffiscnte p8r~at~ra de diminuer le ten-
sion intra tumorale. 0ès lors, la capsule aura ten-
dance ~ s'affaiss3r favorisaflt les manoeuvres ~e cli-
vage ~ sa périphérie. ProcBsssivement l'ablation tu-
norale permet l'accès sur le pédicule J1implantation
qll'il est alors possible de traiter.
Une telle manoeuvre est moins souhaitable ~u'une exé-
rGsc en blüc~ car elle slaccompagne d'une déperditi~n sang'Jins
d:2utant plus considérable que la tumelJr est plus v8sculaire
st que l'implantation principale, source des pédicules n'est
atteinte qu'en dernier lieu. ~!éanmoins, les conditions anato-
miques imposent le plus scuvent d'y avoir recours.
Nous y avons eu recours dans 19 cas pour lesquels par
6 fois l'exérèse fut incomplète.
- le traitement de la base d'implantation est le com-
plément indispensable de l'ablation tumorale pour
autoriser l'opérateur à parler d'ablation totale.
* dans le cas des méningiomes périphériques~ la zone d'implan-
tation durale est relativement facile à délimiter et plutôt
qu'une coagulation nlême soigneuse de la dure-mère~ une resec-
tian étendue de celle-ci permet un traitement radical de l'im-
plantation que compensera la mise en place d'une plastie dura-'
le utilissant de la dure-mère lyophilisée. L8 resection de
l'arachnoIde aux alentours de la tumeur semble ég21ement une
précaution utile sur laquelle a insist~ Paillas.
* à l'inverse, en ce qui concerne les méningiomes de la base~
le traitement de l'implantation est une étape r~8jeure et sou-
vent difficile du geste chirurgical car
la profondeur du champ opératoire ne permet pas tou-
jours une bonne vision
- il est difficile de savoir si l'on a affaire à uns
implantation large ou s'il n'existe qu!une implan-
tation pédiculée autour de laquelle les relations de

-
137 -
la tumeur avec la dur8~mèra ne sant que des re18tio~s
d'adhérence et non dlimplantat~ün Vr&:2.
:,"J..)i
qu'il en soi"'.:. 9 la coagul2tion uu même 12 fulguration cl 1 un','
zon3 étendue de la base permet d'e8p~rer le destruction je l'~m_
pl a~·1tation.
Le:; problèf:1e réside dans la conduite:1 tenir 'Jis è vis de l'os
~ .
:; u t 2 n t
à 1 a pé r i ph é rie ~
1e r e c (; urs à une p 12.s ci:') 8 cry l i que é l Li i -
n8~a toutB arrière-pensée durant un volet apparemment 8nvani~
Eutant au niveau de la base~ le curetage
la fulguration ne p3r-
9
mettent pas d'obtenir une sécurité absolue.
Un problème particulier Est posé par la possibilité d'un enva-
hissement des sinus veineux an particulier le 5L5. S'il exis-
te une thrombose de celui-ci du fait de l'envahissement tumoral,
sa resection n'expose pas à des risques hémorragiques ni 3 des
conséquences fonctionnelles fâcheuses.
5i le sinus est perméa-
ble surtout dans une portion en arrière du 1/3 antérieur 9 l'o-
pérateur court le risque d'une interruption du sinus aveo tou-
tes ses conséquences au de laisser un fragment tumoral au con-
tac-c du vaisseau.
Encore qu'aujourd'hui, ce risqua doive être
n l!:'l n c é.
1 l e s t
en e f .;: et pas s i b l e der 3 par e r I e sin u s 1(1 n 9 i tu-
dinal grâce b certaines techniques de plasties.
Cette ex~rèse partielle s'oppose théoriquement b l'e~é­
rèse globale
par les réserves qu'elle o~lige à formuler en CB
9
qui concerne une éventuelle récidive. D2 plus sur le planopé~
ratoire
il faut souligner les difficultés d'hémostase d'une
9
tranche de section tumorale que la persistance d'un pédicule
d'implantation continue à maintenir hémorragique.
- les temps de fermeture,
comme les manoe~vres d'a-
bord présentent des particularités liées aux con-
ditions anatomiques très spéciales engendrées par
le méningiome. Ils comportent dans tous les CéS
une
j
hémostase soigneuse du lit tumoral, de la base d1im-
plantation 9 de la dure-mère et de l'os. Le risque
d'hémorragie dans le lit de la tumeur est classique
et très grave.

-
138 -
L2
suspension de la dure-mère à la péri)hérie ou volet évitarc
~8 création j'un espace d~col18ble oD pOl;rrait s'sccumuler une
c:llection post opératoire dent llaccroissemant progressi~ 8-
i:: C '.1 tir ait Ù 1 a con s t i tut i c n ci 1 U n h é i;! ::Ci:;:' .J il e '::'; X t l' 'ë\\ (; U r' & l
i) r c~: r es -
Gens les 2 cas, la poursuite de l'hémorragie réalise une 28ffi-
~~sssiDn aiguê souvent mortelles nécessitant un Jiagnostic pré-
coce et une réintervention en urgence.
b)
les dérivations du LCR
----------------------
Elles constituent dans certains syndromes d'hyperten-
sion intra-cranienne au cours de méningiomes de la fosse pos-
térieures
une intervention préalable visant 8 détendre dafini-
tivement le cerveau, et évite aux temps d'exérèse de la tumeur
une grande partie des suites mouvementées tension instable,
tr8ubles respiratoires graves,
poussées ultérieures d'HIC.
Les méthodes sont no~breuses
celles généralement uti-
lisées dans notre service sont :
l'ouverture Je la lame sus-optique
- la mise en place d'un r~servuir de RICKAM
- la dérivation externe transitoire.
- la dérivation ventriculs-péritonéa18o
Un traitement complémentaire pour consolider le bénéfice de
l'exérèse chirurgicale est enfin à envisager. En ce sens, la
~inésithérapie vise à réduire au maximum les séquelles fonc-
tionnelles par des exercices physiques adaptés.
3)
-
Indications
Elles reposent sur 16 confrontation dos données c1ini-
qL:8S
et para-cliniques et sur les constatations per-opcir2toires.
- Au plan clinique
L'importance des désordres neurologiques en particulier~ les
trou~les de la conscience, ne semblent pas justifier l'absten-

l ~c
-
; ) 7 -
t :.L ~~I Tl Op é r 8 toi r e
: ils r.~; 0 u s s e r 0 n t
,j a r: c;
l::.~ :c é 3]~ i 3 8 t ion ':~ ~.: :~.>;; ste 9
~1 des me 8 ure s d e p r u den c c d (-) s t i. Il é f; S 2 .::. h;i t 8 :c les con s é [i ') Crie :3 S
(.: e J. 1 0 e d ème pas t - 0 P é rat o.i 1';3
~ lac; J.J:c;~ -!li ère s 9 \\~ 8
la.;. é, 8 é e
t)!J V~ 1'-
~0f le volet osseux même ne sera p8S ré8~pliqué.
~):~jlS certairlES localisations
en p8rticL~licr rians les l~énin~
9
':~ ::. [) ';; es S Q U S - t 8 n t 0 rie 1 s ~ den t
l'::.i b0 r:. c hi ri i :c 9 i c <.11 i>~1 n 3 t i i.: u e :J (J
g~3t8 chirurgical majeur, celui-ci pourra 5tre prGc~jJ sn caB

. ,
1

: , ; il )' Pe r· .~ e n s i 0 il
i n t r a c rEin i en nc s é vè î e 9
dur: 8
.1 ri Le:: \\.1 3 ne l or.
(' ;;
dérivation réalisée quelques jo~rs 8up2ravant.
Si dans quelques cas~ le grand ôge et l'existence de tares as-
sociées font repousser llindication Qpératoire~ le plus sou-
vent ~ la notion d' ~ge pClJSSera seulement & limi ter l' 8xérèse ~
donc à diminuer le risque opératoire et la durée d'interven-
+"
.. .lon.
Au plan anatomique
C'est essentiellement selon la localisation tumorale què se dis-
cut8ront les modalités opératoires~ chaque variété topographi-
que nécessitant du fait de ses caractères anatomiques~ une tac-'
tique opératoire particulière.
* Les méningiomes de la convexité offrant d'emblée leur zone
d'implantation permettent d'exérèse en masse. La présence
d'un envahissement osseux ôe la voûte sous-jacente complique
les manoeuvres d'abord.
La possibilité actuelle de remplacer
un volet osseux par une plastie 2crylique composée sur le
champ~ a supplanté les anciennes pratiques qui aboutissaient
2 la remise en place du volet après curetage soigneuse de ce
dernier et passage à l'autoclave.
* La situation des tumeurs de la base~ à l'inverse~ explique
que la taille du volet osseux et l'ouverture du lambeau du-
raI soient plus faciles car moins hémorragiques. Par contre~
les difficultés commencent lorsqu'on arrive au cerveau sou-
vent tendu et oedémateux par la tu~eur sous-jacente •



/
0

0

-
140 -
L'oedème sera combattu par l'instauration de perfusion ~e iaani-
toI. Dans de tels cas, plOtet
que contu~ionner avec l'écar-
teur~ le parenchyme cér6bral qu'on sera en définitive obligé
de réséquer, il est préférable de décider d'emblée url sacrifice
li~ité du cortex pour assurer un meilleur accès sur 18 tU@e~r.
De tellas manoeuvres ne sont évide~ment licites qu'au nivEau
des zones " mue ttes" ou n'entraînant pas de conséquence fcnc-
tionnelle.
Dans de telles conditions seule l'exérèse intra-capsulaire doit
préceder l'extirpation prudente de le capsule par morcellement
a van t d' ab 0 u tir sur 1 a base
d ' i mpla n t a t ion. L' a c c è s ta r di f s LI r
l'implantation laisse supposer l'importance des phénomènes hé-
morragiques et le rôle essentiel de la réanimation post-opé-
rEtoire ; à tel point que dans certains cas, chez des malades
fragiles,
face au risque d'une dissection périlleuse de la .tu-
meur le long des gros vaisseaux de la base, on préfère laisser
à leur contact une languette tumorale.
* Les méningiomes de la ligne médiane ou certaines tu-
meurs situées sur la tente au ras du sinus latéral~
posent le problème de l'attitude chirurgicale à adop-
ter face à ces formations veineuses majeures, dange-
reuses à double titre : leur ouverture est responsa-
ble d'une hémorragie importante, et leur interruption
expose à des conséquences fonctionnelles fâcheuses en
particulier l'interruption du sinus longitudinal supé-
rieur dans ses 2/3 postérierus.
Etablir à titre p~opératoire l'état d'envahissement du sinus
en regard de la tumeu~ sera une des nécessités du bilan an9io-
graphique
- si le sinus est complètement oblitéré, sa résection
peut être envisagée, les conséquences hémorragiques
étant moindres, et le risque fon~tionnel déjà encouru.

-
141 -
- la notion d'un sinus intact impose une dissection
minutieuse et parfois~ la décision de limitc~ l'2xé-
rèse ••
- c'est dans les cas douteux~ où les tumeurs sont ~es­
ponsables d'un envahissement partiel du sinus,
que
la conduite à tenir est impossible à systématise~,
dépendant de chaque cas particulier et en définitive~
variable selon chaque opérateur.
* Les méningiomes sous tentoriels enfin~ outre les difficul-
tés qu'entraînent selon leur localisation, leur situation
et leur implantation sur la base de la fosse cérébrale
postérieure ou au voisinage du sinus latéral, exposent 2
des risques opératoires majorés par leurs rapports avec
les formations vitales
: tronc cérébral et nerfs du trou
déchiré postérieur.
C'est dans ces formes que les drainages pré et per-opé-
ratoire et que la respiration assistée trouvent les meil-
leures indications.
* Les méningiomes récidivants posent des problèmes multiples.
La discussion et la réalisation de l'indication doivent
tenir compte du remaniement post-opératoire qui modifie
les conditions anatomiques et rend compte des difficultés
de dissection,
et de l'état clinique du malade.
o

• /
0



- 142 -
;,:JsL,ltElts Observés.
-. CJ U s
n .:J s in Cl l Cl :j e s 'J n t
été
~ >é rés Ci t
c; n t
j ;fi ri ,j fic i :§
c: 1 une
~:JIEltiùn totale ou partielle Ge leur méningiume.
LBS
malades ont été suivis durant une ~ériDd8 s'étendant
"
'
~.Je
l
i::.J i s
El i.) r 8 G l' i n ter ven t ion 9
jus qu' 3
8 [] n s ,
17 ma12des sont JécéJés,
et parmi 188 20 restant vivunts,
lr~n
, pu
nu ter
Des cGm~lications post-upératuires immédiates, SU pIaf":
chez cinq malades,
à
type
~
d'hématume du cuir chevelu qui est évacué
(Obs.
n04)
• d'empyème sous-dural cluisûnné
8~rès une suppuration
9
de la plaie opératoire
(Obs.
n022) •
• de suppuration ~u volet pariétal CObs.
Il existe une normalisation clinique sous traitement adapté
et les malades sont surtis sans autre problème.
L'évolution à distance,
permettant j'analyser les résultats
en terme Je guérison,
ou de séquells$,
d'importance variable.
1°) Résultats excellents.
12 malades sont clessts dans ce groupe.
Parmi
eux
5 n'ont plus été revus,
au-delà de l
mois après leur
j
intervention.
Aussi,
c'est leur état clinique à ce moment
qui a été pris en compte.
Les 7 autres malades ont été réhospitalisés 2 ans après
pour une intervention à type Je cranioplBstie
CObs.
n019-
23-32). Les suites ont été excellentes et la cranioplastie
est bien tolérée.

- 143 -
Les 4 derniers ont été suivis avec un recul de 5 mois
C0bs.
n 03U),
19 mois
CUbs.
n 033),
ut 3 ans et 1/2 CO~s. nO~-2l).
Leur état clinique est tout è fait 38tisf2isant.
2 0 ) Séguelles.
a) Séquelles minimes.
Cette malade
CObs.
n 015) suivie 2 ons 1/2
après son intervention présente des crisGS c~miti210s
qui n'ont pas complètement disparu.
Il 0xiste une no-
tion de traitement anticomitial mal poursuivi. Par
.
ail18urs;
elle va bien.
permettant une activité profes-
sionnelle.
Le 1er malade (Obs.
nOll) a conservé à dis-
tance
une raideur duuloureuse de l'épaule et du
9
coude cJrüit.
Le second maloJe CObs.
n 0 27) a présenté une
récidiva de son m6ningiome BVSC dans l'évolution 9
llapparition d'uno exoohtalmie maligne qui lui a
valu une enucléatian do l'oeil. Par ailleurs
le
9
malade va bien et a été revu 5 mois après l'inter-
vention sur S3 récidive.
c) Séquelles importantes avec autonomie conservée.
Il s'agit de 4 malades
CObs.
n 03-7-35-37) qui
ont présenté dans les suites la persistance d'une
aphasie plus ou moins discrète
CObs.
n03-37)~ et
d'un déficit moteur partiel de l'hémicorps.
o
0
/
• •

- 144 -
Daux d'entre eux ont b6néfici6 d'unG reprise Je l'in-
tervention du foit d'une suppuratiùn ûu vulet (U~s.f1o
3-7). Les suites en éteient simples.
c)
Crooatair8.
Un seul malade est dans CG cas (Obs. nOZE),
Après des troubles de la vigilance Jans les suites,
s'installent au bout de 5 mois Jes crises convulsivGs
généralisées suivies Glun déficit moteur des 4 membres.
3°) Mortalité.
Dans cette série de 37 malades porteurs de méningiomes
intracranien
la mortalité est de 45,9 % (soit 17 cas de décès).
9
Ce chiffre semble lourd si l'on sait la bénignité de la tumeur.
WERTHEIMER (1931
1949) r81evait une mortalité - 56 25 %
9
- JOSIPOVICI
(1942 - 1963)
: 31 60 %
9
FISHER (1963 - 1970)
: 24 00 % sur une étuJe relative aux mé-
9
ningiomes d8 l'arête sphemoidale.
~ GUILLAUME (1955 - 1956) relève une mortalité de 10 %,
Cette mortalité peut §trG appréciée suus différents
angles
* L'âge ne semble pas jouer un rôle contrairement aux séries de
FISHER et BARBREL qui semblent l'attester, La moyenne d'êge Je
nos décès est d'environ 48 ans et on y trouve le plus jsune ma-
lade de la série (16 ans). PAILLAS
sur une série récente de
j
133 opérés constate par
contre 74 % de très bons résultats chez
. ~ / ..

-
l L~ 5 -
les malades de plus de 60 ans at (4 ~ J8 trbs bons r6sultcts
chez ceux de moins dG 60 ans.
* La topographie: 4 malades porteurs do méningiome Je 12 ;sti.
te ailo sur cinq sont décédés.
Il en est J8 mêm8 Jas 2 m~12­
Jas porteurs de méningiome Je la fussa post~riGU~8.
-* Lad ur é e XI é vol u t ion pré - 0 p é rat 0 ire
; l' in ter \\.1 8 r-i t iJ i' a ct, !' "i~ ,~
fois
découvert une tumeur de volume imp0rtant,
9ttC8tant
J'une latence clinique très longue.
La mortalité post-opératoire précoce
(jusqu'à 12
fin du 1er mois)
est la plus importante:
16 cas sur 17 soit
94 1 % du total ~es décès.
Cette mortalité pest-opératoire est
9
ainsi répartie
:
Causes des Décès.
Les causes exactes n'ant pu être que peu de fois pré
cisées
la vérification nécropique n'ayant pas été systémati-
9
quement pratiquée. C'est sur le tableau cliniQ4e contemporain
des décès que nous nous sommes fondés peur retonir la cause.
r~ 0 usa von s don c n 0 t é e s sen t i e 11 e Iii 8 n t
- un tableau de ramollissement sylvien marqué par une hémiplé~
gio à prédominance brachio-faciale dans 4 cas
(Obs.
nOl-G-17
34).
Il s'agit là selon DECHAUME de la décompensation Ces
lésions ischémiques dOes è la compression tumorale prolongée,
aggravée par l'acte opératoire.
-
un tableau de coma 8 fois
(Obs.
nOl-12-13-14-1G-17-20-31),
Le sacrifice d'artères
ou de VOi68 ~cinBuscs
de drainage

_. 146 -
m81 compensée,
un équilibre vasculsire instab12;
un ~H~bmG cG-
c6bral pré-opératoire facilitEnt et précipitent catte djc~m-
;.J ,::, n sa t ion
responsable , soit cl Co la p e ;:' sis t 2 Ji C e ;J;:; st;: G t..: bIc; s
~':
la conscience immédiatement ap~ès l'intervention, soi~ J I 3jS'
vat ion secondaire dans les 48 premières heures;
ou rn~~e pl~8
tardivement ~ la fin de la 1ère semaine.
un tableau d'encombrement broncho-pulmünoira t
4 ~Opri8G8
CObs.
n08-10-16-17).
Il s'agit là j'uns complication c123s~~ue
de décubitus,
plus particulièrement chez le sujet âgé (3 parmi
les 4 malades ont plus de 60 ans).
La
défaillance du systène
respiratoire
(ou particulièrement de l'encombrement bronchique)
peut en elle-même,
constituer une cause de décès ou contri-
buer ~ la décompensatiun circulatuire encéphalique.
-
~n tableau de troubles trophiques important avec dénutritio~
allant jusqu'a la cachexie,
et
Jscarres dans 3 cas (Obs.
nO
12-17-25).
-
un syndrome infectieux orave 2 fois
(Obs.
nO 4-29). Dans le
1er cas,
il s'est agit d'unarhincrrhée ramenant du liquide
cérébro-spinal hémorragique aL 13~me jour 2près l'intervention
mr tiv2nt une
réintervention avec plastie 8 l'endroit de la
jrèche ostéü-méningée.
Le
décès est survenu au 24ème Jour.
ians deux autres cas,
nous aVOns retrouvé un état de mutisG~
ekinétiqu8 (Obs. n 0 36)8t un cullT)sUS
cardia-vasculaire '-::;2.,:3
les suites immédiates
(Obs. n09).
Jans le dernier cas
(Ubs.
n D 28) 9 le malade est cJécédé le
i""-
même,
sans autre renseignement clinique.
,
o
1 0


- 147 -
Llanalyse de la mortalité dons ~~tre sdria p8r~8: C.G
:~t2rminer 2 éléments importants
;
Le premier est l'incidence de la locelis8ti~n ~ la mort21it6
(Tableau 5)
Les taux de mortalité les plus impol't~\\nts st.: c=.:trcu-
ven t
che z 1 es mé n i n 9 i 0 mes deI a f 0 G 8 8 Pû s b5 rie lT Le,
:, r
>' ~,
étages antérieur
et moyen
de
la base du crâne.
Concernant les méningiomes de l'étage antérieur
CARUEL
i
obtient 30 % de décès
CUSHING 36 % et CLEMENT 36 %.
9
PSI'
contrs
GUILLAUME n'a que 12 % de décès.
Tous nos melBJes
9
sont décédés.
Au sujet J~s méningiomes d8 13 petite oi18 7 BARBREL attesta
de la sévérité pronostique de 28 type de méningiome (morta-
lité = 31,45 %). Nous comptons 4 décès sur 5 malades soit
80 % pour cette localisation.
Quant aux méningiomes de la fosse postérisur8?
l'étud2 des
grandes séries qui seules peuvent prétendre t
une valeur
statistique révèle que mise è part la série Je CUSHL!G,
le
taux de mortalité est élevé
(69).
CUSHING
8 % de mOI'b:'!lité
RUSSEL
33
;>0
PETIT DUT:HLLIS
TRISH\\i~ ET HODES
33 %
Les 2 malades de notre série sont décédés.
Il existe dans ces cas,
une véritable malignité to-
pographique influant de façon négative sur le SUCCGS thérspeuti-
que.

,
ft"
t\\m'''rOWl~
Cft,
0 Ml/fo
dl. !Q Io'SL
him'18phéri'"f&
rcatS.fttC4fe,
BASE
..., E.N ING\\Ol'1E
~us
TENToR\\EL~
~V~ TENTORÎfLS
1 - -
.
.
.
..
._.
_
T"blf,au oeil"..
l1ortol,te. en fo~c.t.on
o
Nomlx-, dt. f\\1QIQ des eper~
. . - .Nombrt de Yl'Q\\ad«s clicédtis

- 149 -
2 -
Le second élément est en rap?ort aV8C l'améliorstion des
résultats au fil du temps,
et 8!JrtcutJu perf,,",ctLJnni.3is~t
des techniques chirurgicalGs],
et Je l'instrumunt2tiun
L'apparition de la coagulation 618ctriquc ~ipulair2) l'~.r­
finement des méthodes J'anesthésio et Je r~enim2tiun o~t
6 a n 6
ü u C und 0 ut e 9
p e r mis d 1 El b 2 i s s el' ci; e z t .~j us .2.:~ :3 [} 'J ;.:. LE';3 .'
le taux de mortalité de façon c0nsiJérablG,
Le problème des récidives.
(94-66)
Nombreux sont les auteurs qui ont signalé les récidives
,i1une tumeur considérée pourtant comme le type bénin parf2it.
GUILLAUME chiffre ce risque Q 5 7 % 7 OLIVECRONA et HOESSLY dé-
j
nombrent, sur 1004 méningiomes opérés, 16 interventions pour
récidives~ GRANT revèle,
pour 407 méningiomes opérés, Il rGci-
dives sur 238 tumeurs de la cunvGxité,
et 26 récidives sur 155
méningiomes de la base.
Dans 2 cas de notre sériej
les malades ont été opérés POU{ ré-
cidives.
Les récidives relèvent de trois facteu~s éventuels (SIMPSON
cité par PAILLAS et Coll.)
(
- le degré d'éxérèse,
en particulier une exérèse incomplèt2
ayant laissé un nid cellulaire résiduel susceptible de 88
développer à plus ou moins longue achéance.
la méconnaissance d'un ou plusieurs menlngiomes voisins de
celui réséqué
j
l'étude histologique de fragments arachnoï-
diens de voisinage prélevés en cours d'opération,
de façon
systématique j
a montré des nids microGco~iques
de cellules
méningothéliales pouvant être 3 l'origine de cert2ines réci-
dives.

-
150 -
- la moliJnit6 du m~ningiDm8 histologl~ua.
8 (3 Q U C Ci U pdG rD é n i n CJ i G rn (; shi s t !J 1 CL;) i .! U 0 !TI C n t
i ILl l i rVJ
il c
f Ci n t
[~Q S 1 a p r s u vG c: e 18 u r rn QI i 'j nit cS Q U c:; Li r s 'J G l!;j VJ lut i '.J:: cl i-
.
,
..
.
niqua
; alors qu'è l'opposé,
un certain il ü lïI ~. l' 8
{=i C:
fil j il .] n ," l i.) ni C ::3
j'aspect bénin au point do vue clinique
~Jivent parfois GU bout de p8U cl;:; tcm;Js,
~vait semblé complète.
Cette discordance
,.
-,
.
3natomD-clini~u8 f ait Li L! 1 U r p l' ~) nDSt i c c: _; <j l-
gn6,
après exérèse d'un méningiome,
a~poralt mQl~~Gé. L= JG-
pistage d'une récidive est souvent difficile et 18 scanner
apparaît comme supérieur aux autres explorations,
dans sa dé-
tection.
Parmi les récidives trouvées dans notre séri8~
-
le premier malade (Obs.
n02) a présenté une récidive 1 ans
après une première intervention ; après une exérèse totale,
survient une seconde récidive un an a~rès. Un type histolo-
gique, malin~ (méningiome dégénéré), est mis en évidence.
le second malade
(Obs.
n027)
présente une récidive 3 ans après
une intervention chirurgicale. Dans ce cas,
le type histolo-
gique
(méningiome épithélial de nature bénigne) ne semble pas
déterminer la récidive;par contre,
le compte-rendu opéra-
toire relève une infiltration osseuse très importante,
et une
exérèse réalisée Ii OU mieux".
On peut dunc préju:jor de son ca-
ractère ir~cmplet et expliquer là, plus certainement, la réci-_-
dive.
Nous avons tenu Q mener de façon succint8,
une étude
compar~tive avec un autie travail réalis6 par DUMAS et Coll.
dans le service je Neurologie il y a plus de 10 ans,
sur le
même sujet. Cette étude a analysé 35 observations de ménin-
giomes intra-crfiniens.

-
151 -
Nous n'avons trouvé aucune différence si]nificativo avec notre
travail~ quant è la fréquence,
la répartition selun l'âge
(§ge moyen 41,8) ni même de type histol~gique prédominant (m~­
ningothélial).
Aux plans thé r a peu t i q u ee:~ é vol u tif 9 8 ri a 12 cl é s cJ ü l é\\ série .je
DUMAS n'ont pas été opérés s soit par refusJ 1 i c;1:8I'vent':cn
(2
cas)~ soit par erreur diagnostique (2 cas), 80it par jécès trü~
précoce (1 cas), soit enfin par déc~s survenu avant U~ diagnos-
tic de certitude (3 cas) les 27 autres malades ont bénéficié
d'Une cure chirurgicale et pour 2 d'entre eux~ l'évolution post-
opératoire n'est pas connue. Donc sur 25 malades, 4 ont eu uns
guérison totale sans séquelle,
9 ont guéri avec séquelles.
Le
nombre total des décès parmi les opérés s'élève à 10, dont 2
après une réintervention pour récidive.
6 malades sont décédés faute de n'avoir été opérés ou réopérés
portant, à l6~ le nombre total de malades décédés dans la série.
- :'.
La mortalité dans notre série, également comparable
à
la sienne~ est marquée principalement par les localisations
à détermination maligne
~ méningiomes da la base (étages anté-
rieur et moyen) et méningiomes sous-tentoriels.
Cet aspect comparable~ dans le8 résultats, des 2 sé-
ries peut être mis en rapport avec l'existence d'un service de
Neuroradiologie permettant$ par l'examen angiographiqu9,
de po-
ser le diagnostic de méningiome intra-crênian, et Jonc,
de faira
bénéficier au malade d'une cure chirurgicale.

~
0.1j-""

CON C LUS 1 J N S

-
152 -
Cette étude de 37 observatiGns du ménirlgiumss int~s~
crQniens~ colligées dons le sorvice de Neurc-chirur;ie ~:u CH~
da Fann~ nous amène à formuler quelques conclusions.
Ces méningiomes intra-cranions ont t~us été opérés sur une ps-
riode allant Je 1974- à 1983~ et sont vérifiés histolQgiaus-
ment dans 35 cas.
Les données étiologiques, quant ~ l'incidence du S8xe
féminin dans la fréquence des méningiümüs~ s'éc8rtent de celles
retrouvées ailleurs~ en Occident notamment.
Lion na note~ en effet, ~as do 0rédominance fémininé .dans notre
série, mais au contraire 20 hommes et seulement 17 femmes.
L'6ga du 1/3 de nos malades se situe entre 40 et 50 ons aVGe
une moyenne de 43 8ns. Nous ne comptons aucun enfcnt dons natre
Au plnn anatomo-p2thDlagique~ la totalité dos cas je GG-
tr~ série, est constituéa par des méningiomes cn m2SS8. Le type
histologique le plus fréquemment rencontré; est celui é~ithd­
liaI (62 %)
; nous avons compté 2 méningiomo8 mQlins~ üt 4 mé-
ningiomes extérioris~s.
Du p~int da vue anetomo-cliniquo, 12 diversité Des si-
gnes, en rapport avec les différentes loc21isatio~s tapogra-
~hiques? est telle qu'il est illusoire d'ospérer présenter un
tabla2u clinique univoque.
La longue durée d ' 6volution classique des méningiomes est re-
trouvée dans presque tous nos cas.
Concernant la répartition to~ugrophique, on note 35 cas Je mé-
ningiomes sus-tentori81s~ et 2, au nivGau de la fosse cérébrale
postérieure.
1

1
• •

-
154 -
FQ~mi los m0ningiomcs sus-t8nt~ri01s, 26 sont lccalisjs ~
c~nvGxité et 8a distribuent oinsi :
les plus fréquemment renc0ntrés ont été l'h~miplégie, le plus
s~uvent partielle, et 10 comitiolité, surtout Srevais-J8ck-
sDnienne.
7 ces Je méningiomos interhémisphériques,
insérés sur la
faux du cerveau. Suivant qu'ils sont l~cDliséB à la partie
antérieure ou postérieure,
ils empruntent une symptomatologie
clinique b certains méningiomes ~u ?lancher ethmcIdu-sphé-
noïdal,
ou de ln tente du cervelet.
Au niveau de la boso de l'6Loga Bus-tentoriel, on compte
9 cas ainsi répartis
4 cas de méningiomes ethmoIdo-sphenoIdaux
;
les manifestations cliniques les ~luB
constants sont les
troubles visuels
(75 %).
Nous n'avons noté aucun trouble de
l'olfaction.
-
5 cas Je méningiomes de ln petite oile
g
cliniquement, les signes 0culnires sunt ou pr8mier plon.
Les
méningiomes 30us-tentoriels sont l~calisGs DU cli-
vus et au nivGau du trou occipital.
On note sur 18 plan clini-
que,
essentiellement une 8ssGci8ti~n de 4 g~~nJs syndromes
Bvec une fréquence et une intensité relative3,varinb188
• syndrome d'hypertension intra-cranienna
• synJroffie cérébelleux
atteinte ~GS VOles longues
a t t e i n t e ,_: \\3 s no r f 3
C r C\\ il i 8 n s •

0
/

0

-
155 -
Les 8xp1orotiJns radiologiques sont d~min~es ~~r l'2nçi~­
çr:::)hio car6brolo ~
qui reste notre muysf: ~:icgnostic C'ssu,-,ti:Jl)
C28
(51~2 %)~ le Jiagnostic dG m6ningiJffiG a ét0 ~8SG sur 138
3rgumGnts QngiDgro~hiques. Dons les sutras ces,
il Q ~té mis
en évidence la plus souvent un ~r~c8ssuS expansif intracranicn,
S8i~S argument en faveur.:.i' un méningiome.
L'angiographie cérébrale précise la localisution et le taille
Ja 10 tumeur~ mais aussi ct surtcut
objective sa vascularisa-
9
tion, constituant ainsi un élément important pour la chirurgie.
Sur le plan thérapeutique)
liinJic2tion o~6r3toirG~ Jens
18 traitement des méningiomes intra-crùniens, ost furmelle.
CS~8ndant~ un traitement rnéJical~ destinj à ~rév8nir GU C8r-
riger certainos complications, sera institu~
~8ndQnt la ~é-
rioJe opératoire.
Una exérèse tumurale du m~ningiGm8 2 été réolis~8 pour tous nos
cas.
Dans 18 cas~ il s'agissuit 0'une 8xérbs8 en bloc Jo 10 tu-
meur
=
19 sutres fois,
nous Gvons eu recuurs ~ une exérès8
intrn-capsulaire dont 5 fur8nt inco~plètGs.
~u cours de l'intorvention~ la ~issectiJn doit 6trs minutieuse
et menée avec cJ;Juceur ~ :,,~)ur évi tar tout tr8ulliéüisme iJU ;::;2ren-
chyme Bvoisin8nt.
De m&me~
10 réductiGn des risques hémorragiques Jamaura une
pr~Qccupation majeure pGur l'~p~ratiün.
En effet, la Neuro-chirurgie est certaîn0ment do L0U~B8 las
disciplines chirurgica13s, cella uù 12 necessité d'une h0mostoso
~2rfaite est la plus impérative.
La mise au ;:Joint aujeJurr:-j' hui,
c: 1 unD iilstrument8ticn p2rf2i t3~
ment adBpt~e aux perticularités ct notammont à 12 fragilité
du tissu nervoux~ a amélior6~ dans une grande mesure,
IGS cun-
ditions opératoires.

-
l56
-
Nous avons ~rucéJé ~ une dérivation pr62lable ~u
, ,
...!.,..!..-
quij~ cérébra-s~in~l pour des m~ninQiorn2s sous-te~turi31s;
~s~r traitar une hY~8rtBnsion intre-crGnienn~.
Les résultats ~bs8rv6s9 sur une pério~8 allant de un
an è 8 ans 9 attestent J'une mortalité élevée (45 9 %) Jans no-
9
tra série~ plus ~articulièremGnt marquéa puur les méningi8mas
localisés ~ 18 base du cerveau.
Les facteurs da morbidité les
plus i!r,~)~rtants Dnt été~ l'op;JBriticn d'Uil c~JrnQ9 cj'ul1 tab182,1J
je ramollissem~nt 5ylvien
ou J'un encumbrement bruncho-pul-
9
mOfloire.
L8s meilleurs résultats observés par ailleurs 9 cüncernent les
méningiomes de la convexité (17 % de morbiJité).
5 malades pré-
sentent des séquelles incompatibles avec une vie normale.
[eux malades ont présenté une rjcidive tumorale et ont été réo-
péréè~reapèctivernent 7 ans pt3 ans plus tard.
En d6finitiv8 9 les méningiomes s~nt ~es tumeurs en
ré~le, bénignes
exceptionnellemert malignes (;ont l'~xerès8
9
~er~at ln guérisOf\\. L'~cquisitiün J'~n sc2nner facilitsrait
grolldement l'étnblissBm8nt d'un Jiagnustic pr~cocG, gcge ~'U~
>;:'C'fl(jstic meilleur.

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SERr'1E~JT
D' H 1 P poe RAT [
"En présence des iV1aîtres de cette Ecole. et de mes Ch,:èrs Condisciples p
jo ('îomets et je jure d'être fidèle ôux lois de l'Honneur et de lëJ j.Jrcbi-ré dans
1 icxercice de la Médecine. Je donnerai mes soins gratuits 2 1; indigent et jG
n'exigerai jamais un salaire au-dessus de mon trc'lVai 1.
Admis dans l'intérieur des maisons, mes yeux ne verront p~s ce qui s'y passe,
mQ langue taira les secrets qui me seront confiés, et mon état ne servirô pas
à corrompre les moeurs ni à favoriser le crime. Respectueux et reconn~issant
envers mes Maîtres, je rendrai è leurs enf3nts 1 i instruction que j1 a i reçue de
leurs pères. 1l
Que les hommes m'accordent leur estime si jo suis fidèle à mes
promesses. Que je sois couvert d'opprobre et méprisé de mes confrères si J.'y
manque. H
-=.~-=-=-=-=-=~=-=-~-=-=-

VU LE PRESIDENT DU JURY
VU LE DOYEN
VU ET PERMIS Dl IMPRIMER
LE RECTEUR DE LIUNIVERSITE DE
DAKAR