P/zarm. Méd. Trad. Afr. 2006, Vol. XIV, pp. 187-199
PROPRIETES TOXICOLOGIQUES AIGUES DU LATEX
DE CALOTROPIS PROCERA CHEZ LE RAT
LOHOUES Essis EsmeI1*, TIAROU Gnomblessonn Georges2,
MONDE Aké Absalome3, DJINHI Joachhim4, SESS Essiagnne Daniel5
1* Laboratoire de Biochimie UFR SMA Université de Cocody Abidjan 22 BP 166 Tél. 224434 18
Mail: lohouesesmel@yahoo.fr
2 Laboratoire de Biochimie UFR SMA Université de bouaké (Côte d'Ivoire)
3 Laboratoire de Biochimie UFR SMA Université de Cocody Abidjan
4 Centre Intégré de recherches biocliniques d'Abidjan
5 Laboratoire de Biochimie UFR SMA Université de Cocody Abidjan
Résumé
Calotropis procera (Ait.) Ait.f. (Asc1epiadacea) est une plante médicinale traditionnelle bien
connue dans le monde en général et, particulièrement utilisée en Afrique occidentale dans le trai-
tement de nombreuses affections.
Dans le cadre des connaissances sur le niveau de toxicité de la plante, nous avons entrepris la
présente étude qui a permis d'effectuer un tri phytochimique de son latex et de déterminer son
niveau de toxicité standard chez le rat OFA (Oncin France Souche A).
Quatre vint rats ont fait l'objet de tests de toxicité réalisés à partir de l'administration d'une
dose unique, de 0,9 ml de solution préparée sur la base de concentrations de plus en plus crois-
santes de latex.
Les résultats des tests phytochimiques ont montré que le latex de C. procera contenait des sté-
rols, des poly phénols, des f1avonoïdes et surtout des alcaloïdes.
La DL50 déterminée par la relation de BERHENS et KARBER était de 2611,75 mg/kg de
poids avec une DL5 de 2110 mg/kg et une DL95 de 2950 mg/kg.
Le latex de C. procera serait donc toléré par le rat dans l'expérimentation.
Le rapport DL5IDL95 de 0,71 traduisait l'existence d'une marge entre l'indice thérapeutique
et l'indice toxicologique du latex de C. procera.
Cette plante n'est probablement pas toxique.
Mots clés: Calotropis procera, latex, toxicité, doses létales, chimie
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Pharm. Méd. Trad. Afr. 2006, Vol. XIV, pp. 187-199
Summary
Calotropis procera (Ait.) Ait.f. (Asclepiadacea) is a very known traditional medicinal plant in
the world and, partieularly utilized in west Afriea in treatment of many affections.
In the setting of knowledge on the toxicity level of the plant, we undertook the present survey,
doing phytochemical sorting of its latex and determining its standard toxicity level at the OFA
rats (Oncin France Stump A).
The tests were realized on eighty rats by administration of O,9ml at unique dose of solution
basis of increasing concentrations of latex.
The phytochemical test results showed that latex of C. procera contained sterols, poly phenols,
flavonoïdes and especially alkaloids.
The DL50 determined with relation of BERHENS and KARBER was of 2611,75 mg/kg of
weight. The DL5 was 2110 mg/kg and the DL95 was 2950 mg/kg.
Latex of C. procera would be certainly tolerated by the rat.
The DL5IDL95 reports (0, 71) show the existence of a margin between therapeutic indication
and toxicologieal indication of latex of C. procera.
This plant is probably not poisonous.
Keywords : Calotropis procera, latex, toxicity, lethal doses, chemistry,
INTRODUCTION
Calotropis procera (Ait.) Ait.f. (Asc1epiadacea) est une plante médicinale tradi-
tionnelle bien connue dans le monde. Les parties de cette plante (racines, feuille, tige,
suc) sont particulièrement utilisées en Afrique occidentale dans le traitement de
nombreuses affections notamment des affections de l'appareil cardiovasculaire, de
l'appareil digestif, des douleurs et affections rhumatismales, des brûlures et plaies
ainsi que certaines propriétés médico-magiques (ADJANüHüUN et AKE-ASSI,
1979 ; ADJANüHüUN, 1980; AKE-ASSI, 1991).
Bien que la connaissance et l'usage des plantes en Afrique, relèvent pour une large
part d'un savoir mystique et sacré, la pratique médicinale traditionnelle incontourna-
ble, est de plus en plus l'objet de politiques de revalorisation (ADJANüHüUN, 1990 ;
PHILIPPE et al., 2001 ; TSAKALA et al. 2001).
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A l'instar des scientifiques des autres pays en développement, les chercheurs en
Côte d'Ivoire, s'inscrivent dans cette logique au travers d'investigations ciblées. Ces
travaux qui apportent une dimension scientifique à des connaissances multi séculaires
se préoccupent d'objectiver des prescriptions traditionnelles dont les origines se per-
dent dans le temps (ORO, 1992; GBANE, 1996 ; NKWENGA, 1996)
Dans le cadre des connaissances sur son niveau de tolérance, nous avons entrepris
la présente étude qui s'est préoccupée d'effectuer le tri phytochimique du latex et de
déterminer son niveau de toxicité chez le rat OFA (Oncin France Souche A).
MATERIEL ET METHODES
Matériel
80 Rats OFA (Oncin France souche A) males et femelles ont été conditionnés selon
les nonnes internationales (LAROCHE, 1986 a et b).
Au moment de l'expérimentation, les animaux étaient âgés de 4 à 8 semaines avec
un poids moyen de 31,65 ± 4,53 g pour les souris (tests préliminaires) et 152,36
± 18,33 g pour les rats confonnément au protocole de LAROCHE (l986a).
Le latex de C. procera a été prélevé sur de jeunes tiges selon la technique de la sai-
gnée puis, lyophilisé.
Le lyophilisat est conservé au séchoir jusqu'à l'expérimentation.
Méthodes
Il s'agit d'une étude prospective à visée descriptive
Le tri phyto chimique
Il a nécessité l'extraction des constituants chimiques du latex par la méthode des
solvants successifs (à polarité croissante) (NEMLIN et BRUNEL, 1995).
Ainsi, 20g de lyophilisat ont été repris par 60 ml de chlorofonne dans une ampoule
à décanter de 500 ml. Après agitation manuelle durant 15 mn, le filtrat est recueilli.
L'opération est répétée avec 2 fois 60 ml de chloroforme (agitation manuelle pendant
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Pharm. Méd. Trad. AIr. 2006, Vol. XIV, pp. 187-199
10 mn à chaque fois). Les 3 filtrats sont réunis et concentrés à 25 ml dans un bain-
marie. La solution obtenue est alors étiquetée solution 1.
Le marc est séché puis extrait avec 2 fois 60 ml de méthanol (en 2 fois 15 mn).
Les filtrats ont été réunis et concentrés à 25 ml dans un bain-marie. La solution obte-
nue est la solution n02.
Le reste est repris dans 2 fois 60ml d'eau distillé. Les solutions obtenues sont
concentrées à 25ml dans un bain-marie. La solution obtenue est la solution 3.
Ces 3 solutions ont servi à la réalisation de réactions caractéristiques physico-
chimiques portant sur des constituants chimiques d'intérêt thérapeutique:
.:.La recherche des stérols et polyterpènes s'est faite par la réaction de LIEBER-
MANN.
·:·La recherche des polyphénols s'est effectuée par la réaction au chlorure ferrique .
•:.La recherche des Flavonoïdes s'est faite par la réaction dite «à la cyanidine»
.:.La recherche des tanins catéchiques, de nature non hétérosidique sont formés de
polymères de catéchols sous forme condensé. (par le réactif de STIASNY :
formol 30 %, HCI concentré: 1/0,5)
·:·La recherche des tanins galliques, dérivés de l'acide gallique et combinés sous
forme d'hétérosides hydrolysables à partir de la solution précédente
·:·La recherche des substances quinoniques libres ou combinés s'est faite à partir
du réactif de BORNTRAEGEN (ammoniaque dilué au demi) qui permet de met-
tre en évidence les substances quinoniques libres. IL est nécessaire de procéder
à une hydrolyse préalable.
•:.La recherche des alcaloïdes s'est effectuée par les techniques de DRAGEN-
DORFF (réactif à l'iodobismuthate de potassium), de BOUCHARDAT (réactif
iodo-ioduré), de VALSEN-MAYER (réactif à l'iodomercurate et potassium).
Conservation des animaux
Les animaux ont été réunis dans l'animalerie deux (2) semaines avant l'expérimen-
tation pour permettre leur acclimatation. Les males ont été séparés des femelles pour
éviter les phénomènes d'accouplement.
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Phaml. Méd. Trad. Afr. 2006, Vol. XlV, pp. 187-199
Souris et Rats ont été noums avec des granulés fournis par le Centre de Recherche
Océanologiques (CRO) de Côte d'Ivoire selon une formule d'entretien (LAROCHE,
1986).
Au début de l'expérimentation, les animaux sont repartis dans les cages à raison de
5 males ou 5 femelles. Chaque lot est composé de 10 individus
Administration du latex
Le lyophilisat a été repris dans de l'eau distillée. Des concentrations préliminaires
ont été constituées à partir de doses très toxiques, toxiques, nocives et tolérantes
(25mg/kg, 200mg/kg, 2000mg/kg, >2000mg/kg) décrites par ALAIN en 2000.
Pour chaque dose constituée, un volume de 0,9 ml 120 g de poids corporel a été
administrée, par gavage, aux animaux soumis à un jeune préalable de douze (12) heures.
La dose administrée est alors exprimée en mg/kg de poids corporel (ORO, 1992 ;
GBANE, 1996; NKWENGA, 1996).
Essais toxicologiques
Les tests préliminaires ont été réalisés chez les souris SWISS afin de déterminer les
zones de toxicité.
Les tests ont par la suite été repris chez le rat üFA afin de préciser les différentes
doses létales.
Les troubles du comportement, le temps de latence et les mortalités ont été notés
après administration du produit aux temps 30 min, IR, 2R, 5R, 24R et chaque jour
pendant 15 jours.
La DL50 est déterminée selon la relation de BERHENS et KARBER rapportée par
GBANE puis NKWENGA en 1996.
La DLO correspondra à la concentration minimale de produit pour laquelle aucun
décès ne sera observé après administration du produit.
La DLlOO correspondra à la concentration minimale de produit pour laquelle tous
les animaux décèderont après administration du produit.
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Phann. Méd. Trad. Afr. 2006, Vol. XlV, pp. 187-199
DL5 et DL 95 seront déduits pour l'appréciation des niveaux d'indices thérapeuti-
ques et toxicologiques (ALAIN, 2000).
RESULTATS
Le latex de C. procera soumis à des tests qualitatifs de mise en évidence de consti-
tuants chimiques a mis en évidence des Stérols (polyterpènes notamment), des Poly
phénols, des Flavonoïdes et surtout des Alcaloïdes. Il ne contient ni tanins ni substan-
ces quinoniques (Tableau 1).
La détermination de la DL50, étude quantitative et qualitative des phénomènes
toxiques rencontrés après administration unique d'un produit a permis de savoir que
cette DL50 était de 2611,75 mg/kg.
Les DL 0, DL5, DL95 et DL100 estimées étaient respectivement de 2000 mg/kg,
2110 mg/kg, 2950 mg/kg et 3100 mg/kg (Tableau 2).
DISCUSSION
La richesse du latex de C. procera en de nombreux composés chimiques d'intérêt
thérapeutique pourrait justifier ses nombreux usages en médecine traditionnelle.
En effet les recensements et l'identification des plantes dans la médecine tradition-
nelle et la pharmacopée effectués par ADJANüHüUN et AKE-ASSI (1979) en côte
d'Ivoire puis par ADJANüHüUN (1980) dans l'ouest africain, donnent un aperçu des
usages de cette plante, seule ou en association, dans le traitement et même la préven-
tion de nombreuses affections.
C'est certainement à dessein que cette plante est surnommée «arbre à pharmacie».
Après administration du latex, il est observé un temps de latence de 2 à 5 minutes
puis dans l'ordre chronologique, un déplacement difficile, une somnolence, un ralen-
tissement de la fréquence respiratoire et des convulsions. Les animaux deviennent
ensuite inertes. Nous avons également noté une exophtalmie avec les yeux striés de
sang. La mort survient dans les dix (10) à quinze (15) minutes. Après 24 H tous les
animaux survivants ont récupéré. Le dénombrement des morts par lot a donc été effectué
après 24 H.
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Ces manifestations cliniques observées, avaient été rapportées par LAROCHE
(1986 a) chez les animaux de laboratoires en phase d'intoxication aiguë, puis par ORO
en 1992 dans la détermination de toxicité aiguë de cinq plantes en Côte d'Ivoire.
Les principes actifs contenus dans le latex de C. procera, dans la manifestation de
leurs toxicités, pourraient expliquer ces comportements.
Ainsi, lorsqu'ils sont en
excès dans l'organisme, certains composés chimiques peuvent, au-delà de leurs activités
thérapeutiques espérées, provoquer certains disfonctionnements ou désordres létaux.
Les stérols par exemple, alcools secondaires polycycliques rencontrés dans des
végétaux, sont connus pour leurs propriétés tensioactives et hémolytiques (GBANE,
1996 ; NKWENGA, 1996).
Ils ont certainement contrihué à l'apparition des traces de sang pendant les phéno-
mènes d'exophtalmie constatés avant la mort des animaux. Certains stérols notamment
les tri terpènes tétra cycliques sont doués de propriétés nécrosantes et cytotoxiques
chez le rongeur (Mc NAMARA, 1976).
Le ralentissement de la fréquence respiratoire, de même que les convulsions
peuvent être attribués à une intoxication au phénol.
En effet, les poly phénols sont des composés dont l'ingestion ou même l'inhalation,
sont connues pour provoquer, entre autres, des brûlures du tube digestif, une cyanose,
de l'hypoxie et des convulsions. SCHULTZ en 1986, indiquait à cet effet que l'intoxi-
cation au phénol conduisait à la mort par insuffisance respiratoire aigue.
La somnolence et la difficulté à se déplacer pourraient être attribuées entre autres
aux propriétés sédatives, anesthésiques et surtouts psycho actives des alcaloïdes
(LUIS BLANC et al., 1988)
La teinte jaunâtre du latex de C. procera pourrait être attribuée aux flavonoïdes et
cela en conformité avec le résultat du test positif de la réaction à la cyanidine. Les
flavonoides sont des pigments chlorophylliens de coloration jaunes, répandus chez
les végétaux.
Selon N'KWENGA (1996), les flavonoïdes
se présentent souvent sous forme
d'hétérosides et sont atoxiques.
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L'excitation puis l'apathie, la détresse respiratoire et le ralentissement, les difficul-
tés de déplacements, les convulsions la défécation l'émission d'urine, signent une
intoxication des rats par le latex de C. procera. Cette substance agirait notamment sur
le système nerveux, sur le système sensoriel et sur le système musculaire. Elle pour-
rait également avoir des effets de nécrose sur la peau (Mc NAMARA, 1976; MüUT-
SCHEN, 1979).
La dose létale 50 (DL50) obtenue dans notre étude était de 2611,75 mg/kg.
Selon FABIANI (1986), la DLL50 permet de préciser la toxicité aiguë d'un produit.
L'étude du latex de C. procera conformément à l'échelle de toxicité de ALAIN
(2000) nous permet de dire que le latex est bio tolérante.
C. procera serait-elle est une plante non toxique?
En effet, les travaux de DEWAN et SANGRAU (2001) en Inde, situait, DL50 des
feuilles de C. procera à 3000 mg! kg, différente de celle que nous avons obtenue dans
notre étude. Ce résultat bien que différent du notre oriente vers le caractère bio tolé-
rant de cette plante vis-à-vis des organismes.
ADJANüHüUN cité par TAMBüURA et al. a rapporté à propos des paramètres
de toxicité des plantes que, ceux-ci seraient fortement influencés par la composition
des sols, leurs structures et textures ainsi que leurs situation géographique.
Les tradithérapeutes qui ont toujours été conscients de la toxicité des plantes qu'ils
utilisent expriment leur prudence à travers les faibles doses qu'ils préconisent dans
ces cas et qui s'expriment en pincée ou en cuillerée (PHILIPPE et
al., 2001 ;
TSAKALA et al. 2001).
Les proportions des rapports de DL (DL5 / DL50 ; DL50 / DL95) quant à eux, sont
similaires (0,81 vs 0,88) et nous confortent dans la validité des relations utilisées.
De plus, le rapport DL5 / DL95 (0,71) nous permet de comprendre les nombreux
usages de cette plante en médecine traditionnelle.
En effet, ce quotient avoisinant 1 indique que ce latex est sûr dans son usage à titre
thérapeutique étant entendu que la dose thérapeutique de ce latex et probablement de cette
plante est nettement distincte de sa dose toxique (ALAIN, 2000 ; TAMBüURA et al.)
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Pharm. Méd. Trad. Afr. 2006, Vol. XIV; pp. ]87-199
CONCLUSION
La compréhension du rôle curatif éventuel de toute plante passe par la connais-
sance de substances actives extraites de cette plante ainsi que de leurs effets toxicolo-
gIques.
Le latex de Calotropis procera, soumis à un tri phytochimique a mis en évidence
une richesse en alcaloïdes, flavonoïdes, polyphénols et stérols.
Ces composés chimiques présentent un intérêt thérapeutique pouvant justifier les
multiples usages de cette plante en médecine traditionnelle.
Les tests toxicologiques standard réalisés chez le rat OFA, par ailleurs, pont per-
mis de conclure que le latex de Calotropis procera et probablement la plante entière
ne serait pas toxique.
Nos sincères remerciements au Docteur ADJOUGOUAAttoli pour sa collaboration
à ce travail
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Phaml. Méd. Trad. Afr. 2006, Vol. XlV, pp. 187-199
Tableau 1 : Tri phytochimique du latex de Calotropis procera
Picture 1: Phytochemical try of latex of Calotropis procera
Extraits
Stérols
pp
Flavonoides
Tanins
SQ
Alcaloïdes
Polyterpènes
Gal
CaJ
D
B
VJlf
Sol. 1
++
-
-
-
-
-
++
++
++
Sol. 2
++
+
++
-
-
-
++
++
++
Sol. 3
++
+
++
++
++
++
N.B. :
SoLI : Solution chlorofonnique,
Sol.2 : Solution méthanolique
So1.3 : Solution aqueuse
Gal. = galique Cat. = catéchique
pp = Polyphénols
S.Q = Substances quinoniques
D = DRAGENDORFF
B = BOUCHARDAT
VM = VALSEN-MAYER
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Tableau 2: Détermination de la DL50 chez le rat üFA selon KARBER-BERHENS
Picture 2: Determination of DL50 at the OFA rat according to KARBER-BERHENS
LotI
Lot 2
Lot 3
Lot 4
Lot 5
Lot 6
Dose (mg/kg)
2000
2220
2385
2580
2800
3100
Nombre animaux
10
10
10
10
10
10
Nombre décès
0
1
3
4
7
10
Différence
doses
220
165
195
220
300
successives (b)
1
Moyenne
décès
0,5
2
3,5
5,5
8,5
entre doses (a)
axb
110
330
682,5
1210
2550
DL50 =DUOO -L ab / n'
N' = moyenne du nombre d'animaux par lot
DL50 = 2611,75 mglkg
DL5 = 2110 mg/ kg
DL95 = 2950 mg /kg
DL5 / DL50 =0,81
DL5 / DL95 =0,71
DL50 / DL95 =0,88
199