NECESSITE DE FORV.iGl.TION DES TECENIC IENS SUPERIEURS
DE LABORATOIRE DE PFUffi~~COLOGIE EN AFRIQUE
par
Dr- COULIBALY KAFANA ZOm1ANA,
r
Univorsité Nationale d'Abidjan.
Lo projet do prog-rnmmc de ltEns(;ig:.1.\\.;l~ont de la ph'::.rmaoolo-
gic on A~ri~uo quo nous vonons do vous f~iro implique, quan~ à sos
applications 18. forrrntion rs.pido dos Toc1ulici(;ns Sup6riourc d,'ns
cette disciplinû on A~riquG les tr2vaux pratiques de phcr~nooloGie
nécossitont
,
non souleElcnt doc moni teuro, dGS Assistc.nts Llo.in su:t-
tout' clos w),nipulateurs cxpériucni~éG Gn nombre suffisn.nt en fonction
de l'effectif des étudicnts.
Les essc',is phC'-rrùr:.cologiquc:s, toxicogiqUE.S, physioJ.oe;iquos,
exigent, pour etre sérieux, des L18nipulateurs, technicicnc sup6::ciolu"s
compétents.
Dans beaucoup de nos pays, 10 i:lO.nquc, plut8t l t absence de
cos teom~ciens rond pratique difficile
a) La construction dGS lnbor~t0irGs dG contrele des médicaments
c;.r, le tout n'ost pc,s d'avoir des btttiments, du matériel d'étude
ph2~nacolo~iquo, s ' i l n'y a personno pour les utilisés~
Dans
certains de nos pays los ossais prélimincireG
1
d'activité des substuncos nsturclles, des préparetians
g~niQucs
à base de nos plantes médGcir~les s'avèrent difficiles si non
he,sardoux à
cause de l'absence des
ca.drCEJ cussi supérieurs que
r.10:)'on8
dos labor8.toires de pharmacologie.
c) Curtains chercheurs,
chimistes, entre 2.utr86, se i;rouvG:i1.~
oblic6s d t c;~~j-oyer à l'EtraJ.1.GGr los résult[',ts de leurs tr2Nnu:: ];lour
leB GGcn:i.G C, ' activité ct d'application possibles de cos èl.erl~ors~
I l est rare que CGS chorchours reçoivent une suite ù leur
e:x:p8d.i·[;iol1.~ L f équipe de la RGchorche sur les G ubstaD.ces do la fucuJ....
té ùoc~scionces do
l'Université Nationals d'Abi~jan en sai~ quelque
ohose t!
conCLUS...J.illl :
1) Au~ro1.t la fuite de nos plantes médocinales hors d'Afrique a sou-
levé beaucoup de problèmEs, autant la fuite, S3ns retour, hors de
nos frontières, des substances na.turelles, résultats de nos
chercheurs, faute de techniciens, Ch coore, pose de sérioux problèmes
aœ{ différentes équipes qui se penchent sur l'étude de nos plantes
médecinales avec l'objet majeur d'aboutir à lfIndustri~lisation yhar-
macGutique G.e l'Urique.
La formation des Technicions Supériours, dos ProleGsc~U~S
do pharmacologie doit ~trG W'le de nos priorités, car, pour le moment,
on peu~ los compter sur les droits.