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IROBLEHES POSES POlJR mm REALISATION EFFECTIVE
IlmU8TRIELLE UTILISAnT LES CO~1NAISSANCES DE LA
:ill~ECINE ET DE LA PHARHACIE TR.ADITIONlITELLES
AFRICAINES
par
JACQUES BLOr.-lET
l"'J'.C1.1.'r,lc,cien Export de l ' mmDI et Spécialiste
ùcc ?roblèmcs de
TECHNOLOGIE INDUSTRIELLE(Pnris)
De m6mo quo nous avons vu dans une intcrvGrrtion ~~6c~­
dentG. les :problèmes posés pour une poli tiquG rénlist(; du iù,-,,'.l-
camcnt plt.1S particulièrement chimique, do m~mo on peut ot on r.·c,
p<?se depuis plusieurs 8nnées dGS questions sur les possibilitGs
.. c
l'utilice:.tion des conn.r.issances possédées sur les plantes locc.J.(c:<.
ÂVC1.nt tout,
i l faut considéror coume connues ccrtaines vérit6s
Les utilise.tion d' Ul1.G meme plante varient suiVéll1.t les pays.
-
Les nnlcdios soulagées sont souvent très différentes.
Les p3rtios de le:. pl2.nto
sont parfois différentes suiven·c J.c:;
pnys utilisateurs ou abandonnées •
.:. Los l)OGoibilités de culture sont po.rÎois j.mpossiblc.:s cl,-,~lC C'~ :.....-
tains pays, surabondo..ntes dans d'autres
-
Les recherches scientifiques sont
également très di vcrce:,:c:: .•.
pousoéos.
Cortains font de l a recherche fine et
très fine
Dtaut~es utilisent parce qu'il savent quo lC1. plGrr~c
, :
nais ne cherchent pas à savoir pourquoi~
I l est cepûndo..nt un point plus fréquent et qui à lui GC'-Ù r::.i·_'-~.'::'
tous les ef'forts des Ul'lS ct des autres,
c'est l a mice en c1..0_:~:.·c..
pour une utilisation industrielle,
c' es-t à dire une
J~:2:1 ~:... ';r .. __ :;
et 'lIDe ropoxti tian sous l a forme do rnéeicaments,
prc,t:..Lc-,-.c (::.:.; :'.
xistante~
Conune nO·clS l'avons montré, i l faut absolument utiliser lco C 0:1-
nalGSC'::"lCCG à
notre disposition dans tous los domnine:s,
Cu;b.tu.:.:0..,
Tra.l1.8fol~ÙD-l:;ion, Transpor.t, mise en forme pharmaceutique vs (-:'i~..:';:.':L-
bution, prescription.
La mise en formc
phnrmacoutiquc
,et distribution ne :.)C,sc.'·
pas àe ~roblèmes pL~ticuliors ~ pBrtir de la réalisntion d'~li1.e
fabric~tion do médicaments en général.
La. prescription devrait etre motivée, soit par un nationalisT.:c,
peut-Otro outrancié, soit pour des raisons économiques ~
!'his pour fabriquer un médicament i l fnut de la mo,t::",::,:.:",
premièro de base et s i nous é'..vions l'année dcrnière propos!"; :,l.:~
plan,
i l ne semble pas que les instanccs internntionaJ_Gs I:":~::c.. ê.'-.-
Extra Africa.ines en nient tiré quelques directives.

- 361 ..
lIous c.vons présenté une petite liste rénliste ct amélio-
rable, valable pour les pays quo nous avions étudiés, mais nous
sow1aiterioi~ que l'on la transforme suiv~nt les régions en réa-
lisent los cultures de l
ou 2 produits, si plus no sont pe..s dis-
ponibles aisément, afin d'en tirer pour tous les pŒrticipnnto des
constatations utiles 0
Une cuJ.turo, sa.ns quantités valablos et sans tre..nsport il t ost CluO
du laborntoiro de rechorche mméliorée, c'est utile et les tra.va.w:
qui nous ont été ou nous serons exposés s'ils sont pc.ssionncnts
doivent pour
devenir ré~lité, devenir opér~tionnels.
Los lèree recherches d'Emile Perrot et d'Auguste Chevclier vers
1930, s .j,j'li-ies· par des voies différentes po.r le Profosseur Korhm"o
et ses élèves, pa.r le Professeur P:o-.rie et plus près de nous ~lC'.r
10 Professour Delave~u et ses chercheurs notammont l~ricains ainsi
que pc.r le Pro fosseur Janot et l ' Institut de Chimie des substro1.ces
n::1;curollos ont débuté i l y [', près de 50 ons, et on ne voit on
Afrique menü que peu d' e.pplications, cc.r nous ne comptons pao
COLillle npplicntiona, mOrne si nous los apprécions, ces extr~ctions
d'alcnlo!des ou d'étherosides qui ont permis des résultnts mng~­
fiques pour certaines maladies.
Pour no~~ la médecine traditionnelle à l'aide des plantes locaies
c'est celle qui s'adresse à l'habitent du pays et lui permet s l i l
cultive lui-mOrne ses plantes et sc soigner un peu comme le ra.mns-
sage du Tilleul ou de 12. Verveino chez nous.
De la c~ùture menée d'une manière plus intensive doit permettre
de ré~liser des présentations ph~rmnceutiquos qui seront proscrites
sur le ;,)lnn national. comme olles le sont à l ' heure actuolle on
peti-cc rJ.uantité S1.;tr des plnns très loco.ux~
Nous savons que tout ne pousse peE partou-l:;, et que -coutes
les parties ne sont pns bonnes partout, la qualité du sol, les Îo.c-
teurs d'environnement, les connaissances techniques diffèrent et
expliquent ces impossibilités, nous disent los scientifiquGs, ot
nous les cro~ons, mais nous nous sommes nperçus que d1o,utres ~~c­
teurs jouaient: souvent d'origine ancestrale ct psychologique,
sans vo~ùoir les nier, nous pensons QUO l'on doit par des expllca-
tions rnisonnablco les nGutraliser~
Pour oela i l Îaut avec les jeunes scientifiques fuire s~~ 10 ter-
rain des réunions ou se rctrouveron-i.; los "sncho..nts" mais c.ussi les
services do llngTiculture, los servicGs do transports, les trQ~s­
formntetu1 6
pour 11 usnge phr~rmncoutique ct 0nfin dC-l'ls un 2èmo
temps, los perscripteurs.
Si co trcvail n'est pas fnit, nos Gssises resteront théoriques et
soula quelques pral uits très spéciaux, d'un prix de rcvien-l; et de
vente élevé interesseront comme ils font actuellement, mnis le
chicn~ent ou 10 baobab dont les vortues connues depuis longtemps
ne sont utilisées presqu'uniquement quo sous l'arbre ou nu bord
au ruisseau, continueront à permettre discussions et palabres sru~s
résultats pour les m~ades El. qui l'on ne pourra permettre quo dros-
pérer en m~ avonir meilleure

362 -
I l ost d'aillom's étonnant de voir que l'Europe s'intérosso do
nouveau après los nvoir c~bo.ndonnéeG: aux pla.ntes, i l existait en
]'rrmcu jusqu t en 1942 un diplôme dl Herboriste, ou voudrait le
rétc.blir, lll[",io i l Gst touj ouro difficile do f<'..ire marche arrièro
ct ~x-,n-::; ttrc ln comme en d' [',utros :9oints, vous avez un r8le à
joue:..' en nous montr;::'.nt nos erreurs.
DéoirGnt 8NOir votre opinions our les idéos un peu trop théoriques,
que
je vio~~ d'exprimer,
je me h~to do conclure en vous r<'..ppelQLt
ces points essentiels"
I l est inutile de parler d' e-.pplic;-:-,tion de HédGcine et de Phe-.rmo..--
cio Traditionnelle s i ne sont pns résolus avant tout los points
suivan:'GS
:
Dos techniciens agricolos et une for~~tion simple nvoc des en-
couragements
Une culture en quantité suffiscnto.
-
Un pré-traitement sur los lieux dnns cortains cns.
-
Un tro.nsport cssuré dens dos conditions compatibles uvec le
~acteur économique.
-·Une motivatien dos p~~scripteurs.
JI ni à dessin évité de ro.ppeler J_C1 trn.nsformc.tion en méd:1,ori.men-'Gs J
car elle est sans problèmeo~

- 363 -
POUR UNE POLITIQUE PLUS RELLISTE DU r:IEDICAI@HT
Ja.cqueG BOl\\'lET Pb.::,-rmncien Expert de l ' ONUDI
Phnrmn.cien-Chc,f d' HOPITAL S1:..NS FRONTIERES (l'ARIS)
Si les idées que
j ' oxprimercds dc.nF3 cette into:L~vention ,
nfencngent quo mn propre rosponG~bilité, trouvent leur oricine d~s
les ét~lGS que j'ni été nmoné à fGire ~ussi bien pour dos projets
de le, sGc.Jcion du Développet.1e:nt
IndustriGl dos Nctions Unieo, que
dé.l1.s eortninGs réflexions à
l ' occc.sion de cert:cinGs interventions
dlorgru1.iomos excrço..nt dc.lls los P-:-W8 en crise de soins médico.1.'L""::,
ci1'loi que les problèmes que nous ".vons ,':"',ctuellement à r6soudre
po 'lU' les opér["'"tions [~uquolles pnrticipc l'HOPITAL SLi\\JS FRü!TTIERES,
for~Gtion do ces derluères c~1.nées strictement privée mn.is qui est
confiée à des orgGnismes médicaux,
principa.lement on cns de ca.tns-
trol)hes mnis nussi comme calo. n été le cas o.u Li bo.n, et c.otuolle-
ment il Sc.ndoa nu Zaïro n-vec los équipes do MEDECINS Sl...NS FRO:NTI~:CS,
pour des opérations ponctuelles.
En deux mots, cet H8pital ost tr~.llsporté par Avi8n Trn.nsnll our
des territoires dépo'l1rvUS pour 'lIDe rr'..ison quelcon'luo d t im~Jla:n:tction
m6dicrùe n<,.tio:i.1.nle ct cc pour un tet'!1ps limité, t'!1nis nvoc des moyens
complùte.ment inè.<')pe:ndc.nts aussi bien pour sa subsistance quo son
fonctionn::":.lent.
C01;lffiGnt se ..:E.résentont los Problèmes do Nédicc.mentE.'.
I l CiTC eGse:ntie:llement fonction des conceptions de ces promoteurs,
et GC.ns vouloir fË'..iro une critique bion mosquine ct sans intérOt,
on 110 :f.)Gut que regrettûr que ces promoteurs dr'..ns quelques lj['·Ys c]yo
lion re:gc.rde,
on Europe co~no en Afrique, e:n Asia,
comne en Améri-
que, sont souvent plus "proscriptours" quo "rénlistûs".
Si nous souffrons on Frr-~nce dos "déficits" dG la. Séc1.œité
Socicla, dr'.lls d' éèutres régions,
SOUG une;: ::.utre forme,
le ;;>roblèuc:
ost senblnble.
Si ce: n'ost quo
dC~8 le: promior CC'..8 l'orgnnisme ;;>nyeur
ne j)out plus payer après l ' nchnt, dr>..ns le second,
i l ne pout plns
ncheter nv~nt, donc fournir •••
Per o..illours le "droit r:.ux m6dicnmonts"
est vc.lnble povx
tous riches ou moins riches,
i l fn.ut donc rechercher uno solution
à
co problèli10 qui düvicnt pour des rr'.isons dicorses,
un i,-.oye'-l dl--
prossion G~r les gouvernants, ou SUT les nssujottis.
Ces ro.ioons ct Gncoro une fois nous no -voulons o:::prir,ler
anCUY10
idée do critique,
cu de: "poli tiquo" do..ns le senG re.::;r6ttnblo
du ·cerr:lO,
i l fo.ut los rechorcher notr..mmcnt dnne le désir de
~slins­
truirc, do grandir, de fc.iro CVQ~ccr le bion etro qui ost le plus
souvent ln motivntion dos homnos en générnl et doo médecins en :po~r­
tioulicr.

- 364 -
On en r',rrive é~insi à romplccor des tr8.i tomGnts connus dopuis lonc-
tel:l:Ds CNOC leurs quo.lités ct leurs déf'o,uts,
pL~r dos trr.,i tomonts
plus rC.l)idos,
poxfois "mirr.,clus",
mE',is dont en découvre ;èU8Si
bicmtet lec qunli tés et les défcuto,
on en cherche dt r;utroo,
et ln cheino 08t s~ns fin.
1'1...-,_1.:1.,-- ure. l'-SOFJCnt po..rmi leurs défc,uts S0 trouvent très souvent leG
-
:Di:ffim'.lté do fc.brico.,tion,
dt ou obliC.'tion de sc 8ervir à
une
source;in~ortanto.
-
Pri::: de reNient ôlcvé,
grévé Pi',J::' diff6rcnts t'o,ctours, d'ou im-
possibilit;é d'c.chetü:c on qUL.ntit6
suffisf',nte.
- ,D i::" fi cult() è.' [11)plicntion ct Guivi n3di cal :-.x'.rf,)is non néeli;3e8.ble,
d'ou erreur 6.' emp2.oi, Accidente,
Gt s urt out gc~.chis C1.ucsi bien
p'''.r les initiés que '3'ù.r-'CC'.'-~ lXèr J.CC non initiés.
Alors _'lue
:fc,-irc,
me direz veus,
tC'.ll1 ne
peuvent b6néficior des
o.vnn:l:;o.eoe àos découvertuf-3 dG chetque
jour, VOUD voulGZ ff',ire uno
médecine do riche ot èmc médocine de Po.uvxo, phro.so ~uc l'on Q~tund
souvont do,ns lGS po.yo lus.' pJ_,..w
divors.
Loin cle moi cotto -I~onsée, mr--,is cu contro.ire, lo "désir do fc,ire"
en tonf',nt compte J.cB.donnécBle8 plus importo.ntes
:
qui sont les mo.lndes
?
con~ent fc.ire les dic.gnostics
? pr.,r qui
?
y c.t-il dnns
le monda assez du spécialistes
?
los '-cl[·,J.o..cJ,ios ont oll(:s dcms un pC'.ys les C1eUCS réporcw:,;sior.J3 quo
àc.:'ls un :'..utro
? p~r exemple.. en Afrique ct notc-,1"1Jllent à So,nc1oo. cu
Zc,ïre, une de nos préoccupations [~U début 0. été uno épic1éElic <le
rou:,:eolo,
uulc..die
co.tnstrophiquc ici,
<'-lors Cl u' elle l ' OGt noi:i."lS cher
noua,
soiGner des tuberculeux c.mbulc,nts est quc..siment ir;1posci~)lc,
mnis cornrüent leur fniro ru:1mettro que leur état dOf1.18.ndGrni t
u.ne
hospitclisotion ?
Colle-ci olle menc est-olle possible
?
-
Les médecins ~cceptcnt-ila on nombre suffisnnt d'habiter des réoi-
donceo moins plnisentos Clue d'eutres,
m~me qun.nd ils ont dos obli-
gations (J c c ontrnt c~voc lour gouvcrnel~1l;l1.t ?
A tO'l.~tL.G CCG CL uGstions ct à '!;)enucoup d' r~utrcs nous sr,vane CU 1 immC,-
di 0.,-(; U 1'10Ti'C ct pour oncore dc nombr:::uGC'c ::::.nn6cD,
mo.lgré doo proG'X'ès
ineh:l~)i~cc::blL.B, nOUD c1c;vons répondre l)nr un cloute ccrtnin.
Or loo ::1n.looG sont l à .
J'ni posé tout à
l'houro ln qUGstion : qui cont les mcl~~eG ?
-
cloG honuncs Ges femmes Cl ui 0 ont ll1c1lndcs, cl' nutrGS
qui se cro::"unt
mil[''ùes,
soit pnr m6métisr.le, Doit par crcdnte, soit nussi p01.U' que
l'on s'occupe d'eux.
Les sorvices médicaux nous disent pnrnphrasnnt Molière ot son
"r.I:::ùo.de Il:luginuire'',
ou Girc.udoux ct son "Triomphe de le, !'I6è.ocine" ~

-
-Cour; GUi.lt >itC'.lDdCG,
cl'r-.utrcs,
coux qui E:10nt contre d i r o n t :
"ils
Gorl~l; ~_lr.....li'..C.1Gn cl0 lc" 111éclccinc lf •
Continu<..:r Ô. épiloguer sur cc thèmc pourr;l,i t
etrG infini,
ct noue;
somm<:'-D i c i pour f'c>.ire cl u trë-vnil pr6cio.
Je vous lJ:C0900e donc pour un inctr-~yd: de f"'.irc to.."LlE:: ro.ce (Je 'coutO:3
nOG conno...-t.cS2:,llCCS ultrcc-Illod<..:rnc'8,
c'te
_)0::1.80r qu'u..."l cr-,t'Lclycme
d' nillcurs nullement
ir:1P08Cd.blG,
seue une ::ormc lJ[',,8 n6ci..<3Cc.irOElCll.·c
do cr.tc.strophG GU sons habi tuol du terFl\\..."
mm S oic.plemcnt cL' lU',O
i:!'.lposoibili té strictement éco:n.omiquc 8':Jit
c.rriv:S.
L€,;s
mnlo..c.los eux G ont touj ours l à ,
lCE; m5c1cciL:3 n'ont
l')ll.:tS
ces
mngnifiquos s::.)écic.".,li tés qui fc-.isr.icnt
l.our gl()ir(~. Pou..-;:,·t;:--.at ::"J.
fnut soiGner ct meme guérir ••••
LLisonc pour l'instant ln uéc1ccinG
tr''''.c1i tiO~:r.:.L lJ.c, nO~;tf3 y rCVi0Yl-
drOl1G cc.r -tous
i c i nous y
croyonf3.
I l rcotG diJ.1.s mon hypothèse les prcd uit s
"chimiques" de bcso J:ùus
ou f.lOi:-L8 [',isés à fnbriquor,
I:.lCl.iG peur lOf;quols en J:.'c.ison des iJesoins
devenuD plUB inportC'.nts,
i l pout y ['>v'::.ir dos possibilités c'.e ré;:'}..î-
sntiono, c;:.r i l sont en er;;n6r::'.l d'unprU
do rovient bon l!lO.rché,
ct surtout d 'une mr.1llipuli~.tioD. possible sous t'Jus los cli::1CètS.
Je vO'lKlra.is nttirer votre nttention sur e
dernier fnc-l:;eur J
cc..r
Jo
cuis tO'Llj Ol:ll~G G.:êfolé, q 1..lc:.nd
je vc..is
Cl")r~ln1(; l ' o"nn(Jo C1Crl1.ièl"C 8, li:i[~oJ...iJ
ou cette o..l1:1.(~e dZ'..ns une nutro 6tudc.:,
que
'on n'hésite, :)c.s à
pCl1.,scr
fabriquer 'sout lo long do llnnnéo des prcx1uits frc..gilcs dn.:nr::i cLos
ccm.<'.itLE1S (iui n6coGsi terons des j1cycns Til["t~;riels, tels J)C'-r c::clple &
l'r:.ir cO::"lditionné nu plus fort cle lI"'. stdson des
pluiŒJs,
ou (1(...:s
gro.E(:i-es ch...",l\\..., urs.
Le drOJ,lle éto....'1.t
de surcroit que. ces
p2~:::d"c.lits fr;:.gilcn :Jont J:'c.,i:-"ci-
vement cl::i_:fficilcs d' cnploi et que lOG rQ[",lc'.C:~8s S-_'.sccpti'Jles (i.' en
b6n6ficiGr,
no Gont pr:.G rl..2c,,-,so['«ir-...:rnc...r.Lt c\\"L-lssi :r:(;.~ll-b:r'cu:x: ·~1l...lI01'1 =_0 :;J.... ci-c.
Le nOl~lbre de Llclndcs GUGCl-TltiblcG è..c bénéf'ic:i..c..:c ,_'~G tel;:; j):,:,c{'-,citc
es"c cl' nillcurs d' ,n8 tous J.. cs lX .y,:.;. plus
t'Qi ble,=1 'Lle le r~OL1(L'G (:- 0
coux à qui i l s sont prescrits.
Pour on revenir nu problème s t r i ctcmcll. t,Africain qui ost 9.~elui lJOUX
lequel nous sommes tous rCHmis quelque
soit notre
origine:,: ,Jc;
voudrnis une nouvclJ_e fois renouveler ~o. pro~osition do
créer une ou
dos phC'.Xmc.cop6cs réC'.liso.bles dr.ns les différents po.ys,
-I:;en='..llt COLlp"ce:'
lO d'un premier stade ou so trouverDnt fixés les p;~ro..mètrcs sllivcnts 1
-
Lc,s :oreGcripteurs
o.)
Nédccins
b) Infirmiers ot C',icles ll1édicaux di vers snns oubJ_icr les
expérimontnlistGs.
-
Leo r.lOyens do répartition
fciro
circuler des sC'.chets de poudre c'u des
prad ui-cs
cO::lprimés
est
plus fE'..cile
que è_cG solut6s mc.~oGif's o"c
a.voc dco r:l0rCG['"Ux do oucro,
ont
peut fnbriqucr o::t01';1-
poranément sur plnco c1cc solutés sucrés ,buvnblcs pour
les b6bés.

- 366 -
-
LOG concto.:l.1.cos do
ré pc.rti tian en E~ UPPOScènt lc;s problèL,..... O :fil1f',"::'-
ciers résolus.
Le p2.ro.chutc.ge ou l ' o.ViOD l'~gcr (1['.11.c. les zc,ncs in2.Cco:::HJi-
bloG lX'r i1~,riodo de pluies c1cr"pntio un mo.xiuut1 de p,n3si bili-te do
Gains,
sous un r.linimum de volumü,
neus le vcy:;ns tous
les
jouro_,
Sand 0 c.•
-
LOG J.)oGsibili tés do :fc,bricf"..tiun.
n.) Usine cGntr~lc pour 1..L"'l ou l'ÙU:3icurs pays
b) répo.rtition à ].r5chelun du :1istric·t, villf"-CC;D, ccc •••
c) oblig8tion :,".bDc)luc rl t i:,lport;~r =·X·1]]' ccrt:'..i::"_C3 :~il"X-,uitG
sp6cic,1.JX
(,) détcruini~.tion clef, cri tèroo cl r C1'lyloi ct c"_CG " '_;;)J_icc-",co~'-:cs.
Les ~eroonncls à
éduquer.
Loo L10ycns fiTh'èncicro oimim.o. gC'"r;~ntis dC'cYls:Le
"toopo ~
o.) pour l e l:J.ntéricl et les locémx
b) pour l'['.ch~t des mntièroG prcmièros et des im~ort['.­
tiens
obli~~toiros
c) ln répL"..rtit ion :
vC~hiculos, cho.uff'c urs, cc.rolu'C',:.:,:co,
réparations.
Cotte étude découlera :
-
Les prccl ui tG
à fo.briq uer
:
médicf.'.ments ct proc~ ui ts cl t hyciène
semi to.ire ~
On 0. tende,nca à
oublier CE.S derniers,
E1f"..is lLl1. :::"iv:'co c~'eo."\\.'.
de
J['.vcl fc.i t
plus
C]U r un Kg do
médicc.L:ont
J.JD. distribution grc,tuitG ou pa,yr.ntG, probnblcr.lcnt lco LL,. ".l::.
J.JCG
clép8ts
AccssuirCElCnt l8. législntion.
Qui ~out Io.iro cette
6tuQC
?
Uniquet:acnt des how.L1es ot des femmes
nyc,nt en t0tcùliiL-lcG c.·,;c.~.J_j_t::f3
suivC'.ntCt1
:
-
Co:c.l1<..",isso.uce sérieuse du problème d;-'.ns son cnucCJ.blc.
Désir cI 1 ü.rriver c1C'.ns un clélni oourt
(
n
fixcr
:
pnr exemple. 2
~s-) à und conclusion positive.
-
~olGr~lcc 02plète
à l'fgcxd des opinions dos nutres br~nchc:s ou
clos ['vic c1ii'i'ércnts.
Cc :)oil1.t cst le plus importnnt,
ct
tOUtCD
les prC3SJ..-::m.p. l6ive:.-),"\\;
etrc Ccvi"céos.
LI infirmier en poste cl0 brousse doit sr exprimer libremon-[:; f['.ce f".U
méd~cin hospitalier.

- 367 -
Le Î()l1.ctionnmre dété1.ché ne cloit
pc s
etrc) imTJrcssiun:10 l.Jc,r lEJ.
collègue d'un eutre r·ü.nis~Gère, ou p:~:r un supérieur,
ou p:--,r J_eu
r,lédocins J)CX exenple.
TouD <l,JiV'è1.t : .vC',nt d' ncce:pter de fr~,ire p:-..rtie do cette COnL!.l:JG~LCil.
etre ::':L.rc:co.clés dG le'. ror-lité de ceG
nblig'ètionc;,
8C',n3
ceJ_c les
!JC,J_c,~)~C'~ f' G eront infinis,
et le s
,nnlc:.des ':;~)'"v1Xrcront•
.a) Hntionnl - B) Ré{;ionnl
Los bosoins ne s ()nt :]<.-"C; ler::: dGi,lCS :»i t
cl. e
f'..i t , i t 0n r:-,j_Gjl::.
clos hnbituc1oG,
Goit cles CrJElportc;nents,
soit G.OG climcts 0 ....1 (::'e
l'oreo,nis<:'..tion des seins '3ur le terrii:clire.
Los r,loycns sont trop disp',)'~é"èt(;s.
Finnnciors et w~téri€ls.
Pcrconnel ct forEl[',tion immGdi:--..te
0-1:;
à
t(;rm8.
Poosibilité de r6~lis~tion de fcbric'ètion.
Pc,rmi cos jJOGsib::Llités, nnUG vous rC'-lJpelol1.s l'il:lp,:·rtr:.nco cles :~.-œo­
bJ_i:r.lcS c1ounniers, pc.r exemple, différents d,,,no des pc.~s voisine ~
I l cot c~viclent que s i un coorc1inc.teur indépcnc1[',nt
pouvni t
;~,ct-t::,e
nu point c.vec un premier p<:'..yo
,
UD.
grc)'l;'..pe de trr,vnil et ob-cenjr
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x·{isultr'.t h01l1ologc.blc et pc,r les nutoritÔ;:i nr,tionc..les c:.t ::)C':L' lr:.·
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le o6rite d'exister.
Dr'.l'lG le dom._"..in8 do J_r, santé ct du m&clic:"mc:nt,
l':',issons r:.UX:GrQ.lll-~S
pc.trons les c.1iscusGionG
"o.co..clÉ:miqucs"
pour nous lGS
DC'_l<:'..c1es sou:Z-
f'rc..nt
ct memü s ' i l s Llc:urcnt,
fL~Uto c1e m6di CC:,l:lCnt s, d c mc, in il :sr en
t"x..rn cl 'nutrcs, ct peut etre l',lus nonbrcux ct plu..s :-·,tteiy-~i:;o.
Donc Nesd,,"~les, r'~cssieurs,
je res-te ;J, vetre ,1ispositi"n POlU' V01.~G
L'ic1or Ù2J.1.S
cc domo.inc qui ,--st le
mien d01Juis près èle 30 ~',:no et c:ai
ost mn joie de vivrG.