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MATERIAŒC l'OUR SERVIR J,. LtETUDE DES ESl'ECES VEGET.ALES
ISYCHOTllOI'I:S DD LA :PHARNACOPEE AFRICAINE
par
Joseph KER.HARO
ProÎesseUJ::'
lIonora:i.re. ...:~ .. ,-~..
.FQo,.:ù.:té.
de Médecine et de Pnarmacie de DAKAR
Au cours de l'-OG recherches sur los espèces végétales psy-
chotropes en p8~le ensoro'à lG~œ sujet de produits toxiques donnant lieu
à abus, ou à toxicomanies,
ou encore à dépendance et à pharmacodépen-
dance de la Pharmacopée africaine, nous avons été amené à les classer en
deux ca~égories :
-
Celles qui répondent à des critères scientifiquement recon-
nus (principes ac~iis, action physiologique) ;
-
Celles qui, considérées comme psychotropes par les Africninü,
nlon~ pas encore été étuè.iées e~ dont on ignore, par conséquent, si
elles répondent ou non awc critères scientifiques exigés pour répondre
à ce~~e dénomination.
Ce sont ces dernièros qui nous intéressent ici. Au préalable
po~~~~, et pour la bonno compréhension de cette question, i l
nOVE
parai~ utiles de faire r2.pidement le point sur les drogues de 10. premidrc
catégorie qui ont donné lieu, de notre part à la présento.tion è1' un r8~'")­
por-t au.."'t dernières journées médicales de Dakar (4).
l ~ LES _ESPECES VEGETAlJES PSYCHOTROPES OU
SUSCDrTIBLiJS DE L'ETHE
""-"4--~
Cette catéeorie, la plus importante, comprend au premier chei'
los plantes utilisées par J.os .A:fricains comme hallucinogènes, s~upé­
i'io.n:tes , enivrantes, l1.o.rco·'ciques, psychoenaleptiques ,
soit dans la vie
oourante, soit à l'occasion do réjouissances publiquès, ou encore de
séances d'initiation, de Go~oollorie, d'exoroisme, d'envoutemGnt, de
divination, de magic et C'",'.Jcrc3 t itU31s.
Entrent éealcliwnt c12.J.'1.s la m~me ca~égorie, les plantes de la
Ph~maoopée dont l'u~iliG~cion à ces Îins semble ignorée, mais qui répon-
deni; au-"C oritères re-tenu,; de -ceneur en principes ac~iÎs à action psy-
ohotrope~
--
Nous avons ainsi recensé au to~al cinquante espèces végétales
olassées commG suit z
2 0 _
26 F..alluoino ènes corn ronant:
- 2 Rubiacées
Corypanthe paohyoeras et
~fnYs~alia Yohimb~) ;

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- 7 SolanacGGG à
f:~I.caloïdes parasympatholytiques dérivés du
tropano
(4 Datuxa et.,)_~OSll~~) ;
- 5 Plantes Q
alcaloïdes 7 mé~hoxy -
B -
carbolines dérivés
de l'harmano
(dont P~~.1 lI~-y;.m..~~Tr~~errestris)
-
2 Plantes à DUT,
ou HNdiméthyltryptamine, r i à bufoténinc,
ou HN dimé-thyl -
Hydrozy-'crYP-c8Jlline,
(Desmodium Gangoticum et Mucl.:L'1o.
;gr$j.~11f3, )
lO Plante::, Don rc;,.·[;·cachées aux quatre premiers groupes
(dont
A"ccJ;'us Ce.lamus 1 AleJl.ç:>EAe.§.lf.l9F.l:..1?-unda.... Catha Edulis J Tabernanth.o Lbog~
!·lostuef!.
3°- l5 Er~vrantE Lon dehor~osfruits fermentés bien connL~
3 Ânaca~rdiacées (3 Sclerocaria) ;
7 palmiers ;
5 Graminées.
4 0 _
7 parcotis.ues (dont Aggemone l'Iexicana, Rauwolfia S.l?J2,
~~hania Somnifera
5°- II Ps~~ho~le~ti~ues comnrenant :
3 Plantes L':.. bases puriques (Caféier, Colaticr , Cacaoyor );,
2 l'lan"ces ~ camphre (liPfia Chevalieri et Canum) ;
6 rJ~8..!l-JC DG divorses dont
Betel, Tabac, .A:frorn\\osia
Cette énumération sommaire laisse entrevoir que nos conns.ic:-
sa.Y1ces concernant les ù.roc:uos é'..1i'ricaines actives de
cette première c8.té--
Gorie sont déjà assez avancées ot pormettent d'avoir une vue d'ensemble
dos axes de recherches pOLrr approfondir cette question et envisager l'étu-
de des plantes de lL dcu:-.ièmG ca-cégorie.
I I . IlfVI;:l~il;.,IJ;"LJ:1{oVISOmF.!.DES DROGUES VE:~
~m~L.JJ:f1JDI1JES CONSIDEREES COfYIT-1E PSYCHOTROPLS.
1':"::1 ~,ES .AFRICAINS
.-.-.......':'.:....--:-"' ~-..-......-._-_....-._--
lO_ DS}?DCES DB LI... FAMILLE DES AIZOACEEi;i
La famille Qes Aizoacées n'a de représentants qu'en AXriquG
Australe~ Elle a donné lieu à différentes révisions botaniques et, de
ce fait,
on se trouve en présonce de nO;:1brcuses synonymes conccrn:-.,nt en
pa.:rl:;ioulier le genre ,lle.§ombrya.;nthemum_ qui aurait fourni le fa:-eoux \\1 chan-
na" d.es Hottentots 10
Si l'on on croit Lewin,
Kolbe désignait déjà sous CG nom, i l
y & environ deux cents ru1B W1G plante dont i l vit les Hottentots em-
ployer la racine comrne eu~honique. Ils la macahaient déclare-t-il et le,
oonservait longtemps dans leur bouche. Cela les grisait et les exitait
"Leurs esprits animau=: st animaient, leurs yeux étincelaient,
0:"'1 voyai ~
sur
leurs visages le riro et le contentement~ En eux naissait ••• une douce
gaie~é ~ Quand ils on prenaien-c Ui:le trop grande quanti té de cette subs-
~ance ils finissaien-I:; par 2o,ordre conscience et tombaient dans des délires
effrayants".

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Lewin uj auto
Il on
désignE:. auj ourd t hui sOUG le nom dG
KJ.lffll... (Channa) certsinùs eC2J:')ces de Mesembryanthemum, par exemple
M. E..;x:J>a.nsum et l'ii. Tort~fL~ ('~Kauguedll). On les trouve en arrière du Cap
de bonne Espérance, principalement sur le haut plateau sec de Karao •••
On en 4crase les tiges, les fouilles et les racines, puis on chiqUE ou
lIon fl,une le prod uit Il ( 5) •
-
DelosIlerma riIa.È.9P..i...1i.E!.. Ig,
Synonyme
:
Ne.se~br;y~themum Mahon:!:. N.E.Br
Cette espèce cst souvent confondue avec Glottiph;y;,llllin_
~~gyiforme N.E.Br.
Plante Herbacée vivace, à
tiges couchées ou déconbs,utcG de
l'Aîriquo Lustrale, employée p~r les Bantous (racines comprisGs) pour
préparer, selon Watt,
une
bière enivrRnte
(10).
Rhadia Ac.uti.J2..etala N.E. Br
Synonyme
:
r.resen~pr.Yanthemum Acutilletalum L.
Petite herbe; o:;.~assulescente d'Afrique l:.ustrale égale::Kmt em-
ployée, d'après Lm'Tin, IJour }):1~6parer une boisson enivrante connU8 sous
le nom de "Kaffir beer" au Transvaal (5).
Synonyme
: !1e,p0.El.b.2Xanthen.!1lIll Ana.to~ Haw
Plante her0éwée (;.e J.'Afrique Australe utilisée par les Hotten'~
tots corrune chique. J?O"LU'
cc ê:o.:i.ro, la plante entière est soumise nu batt::-:-
ge et à dos torsions pm,T (Iomler un produit en forme de queuE: de cochoy,.
qui so prend en roasoe et r:}u'on laisse :fermenter (6).
Cette préparation est chiquée pour étancher la soif ct popr
s'enivror si on la ~che immédiatement après la fermentation.
La plante est cor.tDic16rée par certains auteurs commE nccrco Jciqn0
et par d' autres cornr,18
rGvigorante
(10).
2 0 _
Espèces ~lus8ées par Ordre AlQhabétigue
-
Bulchlolzié\\, lIacr.o.:g,lJ:;Y:.lla Pax
Gapparida,céos
Vulgo
:
Kola, pir,l(;nté.
~etit arbre do Centrafrique, Gabon.
Welker siGnale qu'autrefois, au Gabon, on faisait m2~gcr l~
graine fratche aux jetmes guerriors pour les stiuuler GU comb~t (s).
Le même au~e~~ siGnale, d'autre part, qu'aussit8t après l'ini-
tiation,
on versc cJ.8,jJB J_Cf3 youx des nOUVGaux initiés au fétiche 11 B..l it i 11 ,
un oollyre dénommé
"IbaL1all ,
brOlant oomme du piment et préparé é~,VGC di..,.
verses drogues don't
les G::..~aL1.os de B
r.-racro;Phxlla:. ~endant cette initia-
L
tion, les sujets do1vol1:c roc;oxder en J:acc le soleil afin de découvrir le;
saore-ta de l'autre monde caohéo au commun des mor-tels
(9).

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Combret'U.rl Holle R.Er ex G.Don
Combrétacées
Arbuste ou petiot; 8.rbre commun dans les for~ts sèclles et
savanes arbustives <le l'Afrique Occidentale.
Nous cwons rencont;r6 dans J,e Sénégal Oriental, :nais SlX,:t;01XC
au sua de la Gambie, particulièrement chez les Feuls Firdou et Foul._ ...
dou, une croyance confirm6e par nombre d'informateurs, con..:::e3:.'nant lE:
C.t. HOLLE :
La f'LL1116e dégagée :;:Jar les écorces et les brr:'.Uches 'Sro.J.GeCl
sur des braises ardentes exaltait
les instincts batailleurs des
individus soumis à
ces i'w.lige-tions e-l; décle,ntl.hait des "palabreu ll cu
village. Aussi,
8:'1
-ce: 12,Xl
normal, le bois nt est-il jamais utilisé pou:::
alimenter les foym.:'u cLouGs·tiques.
On relnJee EUGsi que souvent avant les séances de lu'ete, les
adversaires se S01.U':1C')'i;t81r~ da.ns le secret des cases à l'action de ces
fumées et les anciens raoentent, qu'à l'époque des Cuerres tribales,
les oombattants fa:i..saient de mÔme pour se préparer a l'att2..Clue(3).
Composées
Vulgo :
rIexl'chc des Pygmées.
Plante herb.::,cée ",_ 'oar-fum tenace et persistant, COi1l:-;U11e d;-,-~lS
les cultures en Afric·.-.. ·,e -l:::'c~o:,..,icale
et subtropicale.
Wa.lker [35.(;::,'11e ,~u 1 au Gabon les feuilles sont fumées en
Guise de tabac et d1.œaiont une action narcotique
(8).
La plante foux:"1.i t
une huile essentielle sur laquelle nous
manquons de données,
ÎauJGe dt~'ovoir pu consulter les travaux d.e Vlag1'cr
à ce sujet cités p~r~1a-f:;t (10).
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Lasiosi;phon .An.thY.l.loides lVleisn.
Thymsléacc[es
Selon Phililips,
cité par Watt, les Sotho d'Afrique d1.'. :';n;
utilisent cette plar.d:;e comme combustibles lorsqu'ils n' oni:;:)ûs n.'...ltre
chose,
cur i l s déclarent (LU€
la furnée dégagée ensorceD_e lc"s t;eno et
les rend querelleurs. On cignale i.::,ussi que dans les lut-tes où Glle ;"l.
été brelée, i l Gclo,te toujours des disputes
(10).
Licht~·teinia Dailiana. E. et Z.
Watt,
ci'l;a::1.t une note de Dragendorff datnnt de 1898, si[):k"
le (lU' on employai-;:; naGu~rG cette espèce au 00.:.01 pour en f'niTc une
boisson narcotique (10).
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Lichter'...stei:g."Ï:â Interrup"S§: E. Mey
Ombellii'ères
Toujours, Golon Draggendorf, les racines de cott0 espèce
sont utilisées a'<l Cap :?our :faire une boisson narcotique et les
feuilles pour servir de tabac à priser.

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200 -
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Lis!:~tGl1S-CC.::"l1.~E}...2;z;;:eth.rifolia
Ombellii(~rcs
ChamisDo e·t; Schlechtendall -
Selon Sl:ü'ch (Treasury of botany, Londres 1870, P 524) Cette
espèce était util:'.r:~6€: LHCiClènement pa.r ~s Hottentots pour ~):L·é:;y<:..~r.::r
m'le boisson cn:l:v:r:'<:'J.1Tse ;:,,)yc1c16e "Gli".
Euphorbiac ée~3
Plante hcrbn.c(:e plus ou moins crassulescente de R:.oc1ésie,
Afrique du Sud.
Selon vTatt,
cc"i.;·~o GS:;:Jèce est largement utilis6e en éllédeci~e
dans la région de ~.'j.c~; ~1c-~;:i.e:f d::..:ns l.'Est du Transvaal. D'~mtre p2.rt,
elle est considérée co !;c 'crec toxique par les Zoulou et les Swati.
La racine p:·:':L.:e en quantité suffisante provoquerc.i t
du
délire et des hallucil':k·cions. Les "Sangoma.", ou devins,
Cl.vaient des
~agments de racine po~œ obtenir des visions et prophétiser sous l'in-
fluence de la drogue
(10).
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Pentac~bra Ihcr.ol2..hyll.?- Benth.
Mimosacées
Vulgo: Arbre ~ semelles.
Arbre à J_ongues gousses noires en forme de "semelles",
rencontré dans les :for~ts humides des zones guinéennes.
Nous ""vons noté qu-en Côte d'Ivoire écorces ot erc>:b'lcs
étaient considérées comrûe toxiques.
D' o.pros W'c.Dccr, t'..u-t:refois, dans le Sud Gabonais,
on Ïé'!..Ïs::l.it
boire le d6cocté ~'6corcc 2UX guerriers pour les stimuler ~u combat
(8).
Rubiacées
Arbuste de l'~ri~ue Equatoriale (Gabon) décrit ~~r AUGuste
Chevalier en 1946 EJ.vec l a note supplémentaire suivante
:
IlS on écorce
est employée pour narcotiser les poissons
; elle emp~che
aU[3~3i )->'.:s
~'lor,1mes de dormir ; C' OG~C un bon stimul2~nt pour vOY8.ger ou tZ':,~"vB.illC)r
la nuit.
Prise à
for-ce ('.('..')8 ou trop fréquemment
ülle
est rE.s·ardée
COilunC
aphrodisique c-:~ c~J"i:; :'.1..'.isible à lu santé. On la donnE '3,uSGi
m61angée à de la vin.:",-'.e o~;. du poisson, comme excito.nt aux chiens de
chasse. Cette pl8.utG ".-0 J O:l.:·:J.clrc;,i t
donc par son nction celle de IIostueE'~
Sol; irnulans (I).
S ch'l.U1lJUani o.12h;:i:.i0:r:LJ""1ae;ni fi c um Harms
RubiacéGs
Synonyme :
a, Iaainean~ Pierre
Arbre Fores-cier Gquatorial et subéquatorial de })btits taille
dont l'écorce, selon vlall:or est "conBidérée à
juste titre co;n.'1lC un
aphrodisiaque puir;nant". Elle provoque, de plus, de l'ébriété, r.:.lison
pour laque,lle on l'ajoute
au vin de . palme. "Machée en pcti-ce: C'uo.ntité
elle emp~che de doroir, d'où le nom (qui se traduit p8X) veille ou
privation de sommeil Clue ln. plupart des races Gabonaises lui dor:U"1.cr-t".
A Iorte dose,
elle provoque des troubles mentaux et quelquefois la
mor;; (7).

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201
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CON C LUS ION
A une épocl"L'.ü où, cl2J.îs le monde entier tout ce qui se ro;')por"tG
au problème br!tl.&!1Jc
.8,
<:oJCicomanies prend une acuité de plus en pl-.TI
t,--ranc1e,
].'ignor[l.l1.cG ct: =:.'i·;différence ne sont plus de mise.
On doit à
le., v(~::cité Cie reconnnttre, concernant l t .l'...f'riquG,
qu'on sait peu de C;lOSGS ù
ce sujet. C'E)st pourquoi nous ::"vons tenté
de lever un coin du voile mystérieux qui recouvre des réalités insoup-
ç01Ulées en présen-t~:nt ccd:; essai qui, malgré les lao.u.nes et les erreur8
inévitables
en la matière, peut offrir des thèmes de réflexion sur
ce problème et noue mettre sur la voie de recherches plus poussées.
En tout éi;at de cause, nous avons ±'ait
brièvemen-l; état des
connaissances D..cquisos concernant les drogues végétales psychotropes ou
soi-disant telles. Ho1..'..s ~°.vOllS d'au tre part proposé une listc,; de qu·"1-
torze plantes botaniquemont identifiées mais non étudiéeG encore sous
leurs aspects chimiques ai; pharmacologiques.
I l y a là,
ù n'on pas douter,
un domaine vierge, riche en
potentialités q'L;.i n~~riJcent cl' t!tre exploitées ~

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202 -
B I E L l a GRl~PHIE
l ~- ChevaJ.ier (A). Sl..U' le eenre Schumar1J1iophyton Harms et ~:u:r J.08
propriétés remarquables de ses écorces. C.R.A.C. Sc. 19.::1·6, 223,
P~879.
2.- Kerharo (J) 1 Bouquet (JI... ). Plantes l\\1édicinales et Toxique::.' d.e lé'~
C8te d r Ivoire-I-Iuc.te Volta. l
vol., 295 P. ORSTOM édit. h;riG 1950.
3.- Kerharo
(J.), Adam (J.G.). La Phcrmacopée S8négalaise tr~dition­
nelle. l
vol~ IOII p~ 2242 Ré~. Vigot édit. Paris 1974.
4~- Kerharo (J.) Drogues végétales Africaines et Toxicomanies. Ra~­
port 9ème Journées ~%dicales Dak~r, Janvier 1979 (à paraît?e i2
l'1édecine dl A:frique Hoire).
5.- Lewin (L.) Phffi~tastica, l vol. 349 P., Payot, PCŒis 1970.
6.- Thunberg (Ch. T'~) Voya{J,e SIn Afrique et on JU3ie, principnlclllEnt
au Japon pendant les éè::::méos 1770-1779. l
vol.
(trad.-uit de Suédois),
Fuchs édit. l'al~iG 1794.
7~- Walker CA.) Substances végétales qu'on m~~e au vin de paline et
autres boissons indigGnes~ Rév. Botan. Applic. 1935, 3.
8.- \\'laJ.ker (A), Sill<J,}·~f; (R.). Les Plantes Utiles du Gabon, l vol.
614 P. Lechevalio:c 6lLi.·t~ l)aris 1961.
9~- Walker (A), SiJ.l8X;'C (R~) ~ Rites et croyances des peup18s du
Gabon. l
vol. 377 p.,
~c(;sence A~ricainG édit. Paris 1962.
1.0 ~- Watt (J .M.). The II6dicinal and poisonous plants o~ Southern c~ns
Eastern Africa. l
vol~ 1457 p. E. et S. Livingstone L'l'D, l\\'IondrG;~
1962.