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DONNEES RECEETiJS SUR LA BIOLOGIE
DE L'OKOUME
ET DE SON AIRE DE REPARTITION
par
A.E~
LOUIS
Docteur 3è' Cycle -
IDŒVERSITE
D'UTrl.:CTfT
HISTOIRE
.-..
Sa.vorgnan de BRAZZA charge son frère,
Jacques de BRAZZA, docteur
es Sciences Naturelles, de l'exploration scientifique du Gabon et
du Congo trançais (1). C'est ~insi que les premiers échantillons
de bois a'Okoumé arrivent en France (2)~ Ce bois npparait a~ors sous
le nom'd'Aooumé dans une notice publi&e à l'occasion de l'exposi-
-tion d'A.."'1.vers en 1885 (3)~ Ch~ de Cl:.lAVAN1mS.. alors J.ieu-tenant ~OU-­
verneur du Gabon, essaie à cette él?oque de lancer l'Okoumé en
Europe~
Au début, sur le marché français,
l'Okoumé n'a pas teJ_lement de
succès , nnis i l réussit mie~{ ~~U~ le nnrché allemand :
Mr~ SC~Z, agent consulaire ci. 'Allemagne, demande à Ch. de CHAVJ..NbIJ:US
~'aut orisation d'envoyer u..:ne hillo à Hambourg, pour la faire étu.di er •
Quelques ~ois après, la maison Woer!~ïn à Librev~lla prend déjà
l'Okour;1é conU1!e frais de reto1.ll~ (4).
TO'Li..t d'aboJ."0_, en 1896, l'Okourn0 est destiné à la fabrication des
bo~tes à oigares. Aujourd'hui, i l est un des meilleurs bois
de déroulage (contreplaqué)~
Les premières exportations en l~~wnes 'ne sont pas importantes :
1902 :
8000 m3
; 1906 : 40 000 m3 ~ Il' exportation c onnait
un succès
rapide après 1906 , elle s'élève à 500 000 m3 avant la première
gUerre mondiale et dépasse J.GS l~OOO 000 m3 en 1959 (5) et aujour-
d' hui i l est le plus exporté cles ooj.s -tropicaux afri cains •
&~ 1975, tIDO baisse sensible ~eG ven~es de bois se manifeste, suite
à la crise éoonomique des PP~G occidentaux. Les traces de cette crise
se font cnoore sentir aujourdl}l~d (voir graphique, fig. 1, p.1)

- 76 -
Sillon - - - - - - - - - " " - '
. ,
;
..
7.
. ;~.:'-: Khi neana Pt erre,
Feuttl. )C 2/3 •

- 77
NOl-r SCIEl'IT.I.FIq:QE
La première oention de ce bois 'est faite dans la notice publiée
à l'occasion de l'exposition d'Anvers en l885 (3).
La desoription n'est pas très exacte, ce n'est probablement pas
l'Okown6 que l'auteur avait observé. mais quelque espèce de
Canarium (Aiélé ?) ou Dacryodes (Ozigo ?)~ C'est pourquoi i l rattache
oet arbre inexactement au cenre BOS\\'lELLIA~
En l886, EIERRD reçoit des specimens de l'espèce qu'il range sous
le genre BOSvmLLIA.
(Boswellia I~_~ineana).
En l892, II~ LECO~ŒTE mentiolu~e l'Okoumé sous le nom de Bursera.
Maxime CORNU. d'après les spécimens envoyés par le R~P. KLAINE.
croit y voir ~m Boewellia.
:Plus ta.::."'<.l, en Hars l896, PIEH.PcL le reconnait comme un genre nouveau.
Il fue deorit sous le nom d'AUCOU}mA, qui à vrai dire est voisin
du genQ~e nOSvŒLLIA. L'arbre reçoit ainsi son nom botanique :
.A.ucoum~a Inaine~a :Pierre (6). Les 'noms 'Acoumea', 'Okoumé' sont
dérivée clu nom vernaculaire 'Olcurùé' des Mpongwé.
DESCRI~~QN DE L'ARBRE
(5,6,7,8,8.)
Les Fe'l:"~
(voir Fig ~ 2)
Les :feuilles adultes sont Gans poils, d'une couleur vert-foncé-
grisâtre. Elles sont composées pennées : 3 à 7 paires de folioles
opposées et une foliole terminale toutes dlune odeur résineuse.
Les folioles sont ovales, alloneées, arrondies à la base, de l3 à
14 x 4 à 6
cm~ Elles sorrt muisantes sur ~e
deesus~
Les pétiolules longs de 3 à 4 cm. Gont ihégèrement renfiées à leur
deux: exiht'émités ~ .
Le ra.ohis,
jusQu'a 40 cm. de J_Oi:lC, yréscnte à sa base (pétiole)
un sillon bien marqué.
Les jeunes rameaux sont pubesce)·~·l;G. les jeunes feuilles glabres.
d'une couleur rouge vif.
Les feuilles des jeunes Okour~6s sont en général de plus grande
taille que celle des Okoumés pltœ ~gés.

- 78 -
Le fût
h·oir fig,
, et fi,·~_ •
1.)
t
L'Okou~é est un grand arbr~ de )1 à ~o ro,
Le fût est cylindrique, rarement très droit, il peut atteindre
2 10. de diamètre.
sa base se trou,rent '.es contreforts,
variables en forme et dimension. Chez la plupart des arbres
ces contreforts disparaissent au cours du temps: l'arbre
igé ne présente que de f~rts épaississements à sa base. Neanmoins
quelques arbres gardent leurs contreforts jusqu'à 2 à } mètres
au dessus du sol. Ces contreforts sont minces et plats.
--·~çOf'Çe" éc:at l1eu&e
brun roug.~tre
à odeur réstneuse
F'g. 3 - Szse d'un jeçne Oko~ ,
.!:l9.:.i.- Base d' I;n vi ell Okoul.; 1
les contrefort. sont _'nees
les contreforts s'esto~~er.~.
L'écorce
t'écorce, de couleur brun-rou~eâtr~, egt li~~c quand l'arbre
est jeune, crnquel~e par la suit~. Son épaisseur est de 1 cm.
'~n coupe eUe est, d'une couleur rose-saumon. Sa structure est
plus ou moins ~ranuleuse.
L'écorce lisse eet tachet~e par des lichens et des algues en
bandes horizontales et en taches ~rougcs- blanches- jaunes-
brunes.).
Apr~s incision, "écorce (liber) secr~te en abondance une
résine à odeur de térébenthine, qui devient blut1c-op~q\\le en
se soli difan 't; •

-
79 -
Les racines
(10)
-------------
Dans son jeune âge, on voit un développement rarall~le
du pivot et des réseaux de racines secondaires et une tendance
à étendre des racines sur le plan horizontal, dans les ;0
premiers centim.tres du sol. Entre 7 et lU ans, le srst~me
racinaire trouve sn forme définitive: le pivot s'atrophie
et les réseaux de racines secondaires font des remont~cl
vers les horizons Buperficicl~ du sol. ~ l'age adulte il~
prennent une grande extension b~ri~ont<;lc autour de l~ base
de l'arbre, expl~runt. ain~i l~s horizQlls Ips plus superficiels
du sol et de la litière forestière~ vpir fig. ~
.J
:r
r~
.,
:1
1n
:-~.
ri
.,
~
)

- 80 -
\\na.to~o8ee des racines
Aor~5 abattage pour a6rer des peuplements d'Okoumé, on a
trouv~ qu'une pvrtie des soaches se cicatrisent,snns former
nf:! nouveaux rejet! feuillés et sans pourrir pour autant.
\\lrf.& examen d'une t.elle souche, on a rl'martlué des
liaisons ou anastomoses entre une des racines avec une
racine d'un arbre non abattu (rig. (1).
Il est remarquable q~'on n~l\\it jGmais pu obs~rver d'anu'tomo~e5
pntre les racines des arbre~ de rn~me strate d~ v~g~tatian
tandis qu'on en trouve cntre les racinps de~ arbres appartenant
. des strates diff6rents.
C<-' s anast.omoses
n'apparaissent. qu ~ il partir d' 11U age de
cinq ans et à partir d'une densit4 de 500 arbr~5 / ha.
m:! t! i mm" (10).
..
r ~
~.
~------souche restée vlyante
.........- - - OtDU14 d.tnant
. ~ A~astOloses dts racines d'Okoulé
'·;'Cë'
à leur~ nnnstomoses, les arbr~'s dominnntE df~ns un
'r!ement ont une croissance fnvoris~e par l'annexion des
. ~nsph~re5 des arbres plus ~etits. Par manque d'~clairage
·"n"
les. cimes. des autres, ces petits arbres sont déjà. en
c~tion d€
faibles5e.

- 81 -
Ce. petits arbres coun~s, leurs souches restent vivantes.
Quand les conditions d'fclairemênt devienn~nt favorables
(chutè.~u abattage .de l'arbre dominant), les bourgp.ons dans
la: pa,rtie cicatrisée peuvent repartir pour former des reje ts
i
:
,"
et rameaux feuillés.
;AiJu~i.nous ,pouvons considerer l' Okoumé comme une ,spècC'
",
J',;:.
. " " .
' .
.
I.cfal.e: l'.arbre dominant est en liaison avec un nombre
t.p~rb.res plus petits, lesquels subsistent grâce à lui,
malgr';des conditi,onll d'~elair{!ment déf8vor~ble8 (bilan
·'n.érg.étiqu~ défièit~'ire ou très lec:èr~ment posiuf).
'Leurs rhizospbères restent parfaitement fonctionelles,
t
..
: '
".,
:
en ~o~trjbuant Ala nutrition de l'ensemble.
Cbaqueens~mble ainsi formé !onet.ionnf! alors comme une
-unité de base.
Fleurs
(5, 6, 8, 11, 1~.)
f.
GRISON souligne (11) ~e fait étonnant que ce Dte8~
. '
, ; \\
qut~ partir de 1971, 77 ans apr~s sa premi~rc description
: : ;
qu'on ~ eQtrep'ri~ l'étude de
la.biologie florale. de cet
arbre.
Il la obeerv. que:
,
A -.Les fleurs .de quelques
.r~te6 ont de~ Itamines qui
ti~.dtihnent jamais de polleh.
Apr'.~Viji~ ~~fer~ée une telle
tleur dans un sac .8ns la
poiiiniser, Il a remarqué
qu'ellè tombe après s'être
~panottie pluliJeurs jours.
' .
. ' ., ,.~'
, .
Ft;. 7
thllf' d'Oko*' . x&.
.
.'" ..'.
l\\pr~~k s'toit,' e.nfèi'tJI~ une îieur
..
'
8efu~ra~~~~4~ni~un sac·et ,
~ ' ; - '
•. '<;
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l'avoir pnU ih;is~e d:' une' ,
',' ' . '
.. " ..;.... ~~~
~
..
'
'
.....:.... :~,
'...
-'~ - :,'"
rio} .
't. .
aut:n?'·h.ettr ld~''tlf' a~~è,~.â,t.brè), il con$tate q~'elle dODn~
ünrt;~it.
. . '" ~'... ,o. '.
n - 11 éxi~,~e.,(,l~~.;~rèë dont le$ fleurs donnent du
",4"'". 'lo··,'
~
.
i

pol-l'én san. jamais donner de fruit.

- 82 -
D'apr~s ses observation~, rontraircm~nt aux descriptions
de l'Dkoum6 faites jusqu'alors (5, 0, 7! F, ~ .. ~
ne
mentionne nt que des arbres pOTtan t. des Cl curs hermaphrodi teV
F.GRIgON signale que cert.ains arbres ne portl'Ilt que d('s
fleurs mlles et d'autrt!s ne port~nt que des fleurs femelles,
jusq'alors encore jamais d6crite~,
L'Okoum' est alors une esp~ce diolquc.
tes fleurs, de 6 mm. environ, sont. n~t!ulières (pentamètre).
Pltales et s'pales (~ + ~) sont poilus. Les sépales sont
blanchâtres. Les fleurs possbdcnt un disque de 5 glandes
extrastaminales qui seerètent du nectar.
rIeur mAle
(voir fi~.~)
f l ! )
"Sur le petit bouton, sph~rique, les l'iÎ.'ees du périanthe
sont soud{es. Les anth~res, jaune verdAtre, d6p3ssent le
stip,1lJ31,e. ro se developpnnt, If' bouton s'allon~e.
pétale
'ta.\\ne
~~
ptst\\l
glande
sépale
Fig- 8
Fleur .âle c'ü~ou.t 1
Les filets des ~tamines s'allongeni. aussi, si bien que les
anthères se trouvent toujours .jIlF1.(· ""}!l'" le sommet des
p&tales tandis que le pistil re5t~ prti~.

- 83 -
Lorsque la fleur s'~panouit, ~On pistil rcst~ miniscule,
Je sti~mate brunit.
te pollen, lisse mail:' gluant, rc~te adh(~r('nt ;lUX antil(.res
déhiscent.es.
La fleur peut rester (:pnnollie phH:ienrs jn\\lr~. Son
p'dicelle est fragile, et elle lpmbprn avant d'~tre
fan'e. Il n'y a aucun fruit
Fleur femell e
"I.e peti t bouton a des anthc.r('s hl <incjll~s, dépal:sant légère-
ment le pistil contre lequel elles sont appliquées.
Lorsque le bouton se dév~IQrpe, le pistil ~rossit de
fa~on qu~ le stigmate se trouve juste sous le sommet
des pétoles,
tnno.is
C!ue les 6.iamin('s restent courtes.
st1glate ---------M~~f-
pétale
phtl1
Hu1ne
glande
Fig. 9
Fleur fe.elle d'Oko~Mé x 12
Sur le bouton pr~t ~ s'~panouir. les anth~res sont rose
clair à rouge sombre, fl~tri~s, ind~hiscentes. Bn s'écartant
lors de l'épanouissem('nt de la fl~ur, les p6tales laissent
n~--raitre un sti~mate globuleux rl~ diam~tre O,~ mm, d'ja
r~ceptif. La fleur peut rester au stade 6panoui plu8ieurs
jours avant d'~tre pollinis~e ou de S~ fl6trir"

- 84 -
La floraison
i.a floraison de l'Okoum6 a lieu au d'but d~ la saison des
pluies, et peut se prolon~er jusqu:cn d~ccrnbre (II).
Les infl orescenc"'s soot en ~r;;p;H!5 compo sées, terminal es
ou axillaires, dont lc~ fleurs sont portées pur des
rameaux p~uvant ~tre ou nomLre de G- ~alc ou de }- fcm~llc
rlQ. 1~ Inflor8~cer.cf. ':l~ dIOkou~€
x 2/3
1.«.>& grappes r.-ûlcs sont dl)nl~ !)e,mcollp plu!:! fC)urnie~ Ilue le$
~rappe~ f~~~Jlesr ~t b~auraur plu5 6videntcs ~ partir du
sol au mom~nt de·] n rd.t'ine flor.d~on.
C~la peut pxpli~ucr que tous les 6rhantillons de fleurs
r6colt~s jUEqul~ rr4serrt aient 6t6 les fleurs m~le8, le
collectinntleur nnHère faire "::3 recolte sur un Okoumé
hif'n fleuri, ç'est ;. dire 8~lr nn mâle.

- 85 -
.'\\près 1.1 floraison,
les ram·';t~!X J(' l'lPf1('r'.'~rf·nc(' t<lmlH'nt
aussi. ~eul~ r~stpnt les ra~~D"X -eronrlairc5 d~ la base
de l'inflorcEcl'?nce, termimh p;,r \\ln l1(1utor; n:~~t;\\tif, 'lui
reprennrnt leur croissance et prnduisC'nt un pseudo-verticille
de branehr.s.
11 ~;':' a alJCUn fruit.
La pollinisati':m
(1.; )
------------------
Lorsqu'on enfer~e une infloresc~ncc J'un arbre femeJle
dans un~ C.Il!C à. I;!rOS8es maUe~ C~,", m:r:)~ <tueur. fruit
n'apparntt. Le vent ne scmbll:' donc .jouer él\\1eUn rôle dans
la pollinisation, le pollen CFt alors rrDbabl~ment
tr:tnsporté p~lr dC's ins<'ctt'l'. C!'~ insccÜ~ ~ont ilrr~t(~S
pnr une mllille dt' i, "i r·m,
Le fruit
---------
('),
I l ,
J:":)
l.f> It>ndpmain (1~ la pollinisation,
le piEtij
~·all(.'n;!c et
rou~itt le stiem~te brunit et com~epcc à sech~r. Trois
jours plus t~rd l€
p~rianthe tombp, le jeunp fru:t est
rou~e.
ba Fe, h'!" (' ô t f.' ~ i\\ P Pil rai ~ "c n t il U r1J, v r, iHI J f! S 0H ri Il rI.' <l (, .-;
carpe)Je~ (voir fi~ ~. ct ri~ l~\\.
~R---C:Ot.,.11 e
x 1/1
x 1/1
Fig. 11
Fruit .Dr d'Ckoulé
Fig. 12
Coupe transversale du frutt d'OkoUlé

- 86 -
A lIaturit~ le fruit., ver ic , UI€F.'ure
50 IIlUl de 1011' et "'iO mm
de d lOUlUre au n tvo.u do. 1o~" ~. le. ~) an ••\\ J • èoh... 'on t
encore pré8ent~s à so base.
V
lorsque le fruit est mGr, cinq valves noires s'en détacbent
et tomben 1;., laissant apparaître ci'oq ~~rail1es a.ilées que le
vent disperse dans les jours qui suivent.
Seul~ su.b!lisie la cl)lumelle, qui tombe au coure des
sem~ines ou des mois ~ venir, avec le ramrau qui la
porte et qui s'est desl~ch~ d~~ la rl~hiscenco du fruit.
l.es frui h
sont :nûr~ nprè's trois !:toi! environ (à partir
du fin du mois de d~cembre ju~qu'au debut mars).
Les greincs ail~cs ont uu pou~oir ~ermioatif d~ court~
durée: apr~s un ~ deux mois, elles n~ ~crment plus \\l~}
m
1 ! \\
Fil). î3
Gra'ne *
d'Gkouraé. y"t> de face
x 1/1
"le pist.il contient d'?ux ""ules par Ing\\.>. Un seul de ses
cV'll es sC' rl~ve l op!,e en I!!' il il1(' 1 d' nbonl al buminée.
t'el%lhryon es l
COtl~ t.i t:l.lf Of: dl?ux cotyl cc!fJns pl ats de forme
circulaire et un tigelle + radicule de ~ mm de lon~.
~':n se de'V~]oppant! les coty1E'dC'tl~ &{' plis;-I'nt et remplissent
pro~r~8sivernent le volcme de lu ~rain~. au ~~pens de
l'albumen qui, ~'abord li~uide. puis gol$e, devient une
pellicule qui recouvre 1~& eotylpdons, avant de dispara!tre
(1; L

- 87 -
L'écorce (1)
-_....._-_..
L'écorce, r~pée, est utilisée poux ses qualités astr~gentes.
Elle e;)::eroè-;aussi lme action anti diarrhéique ~
Résine
La rés~ne, à forte odeur de térébenthine, est surtout employée
pour l'éc~~age (torches, flaL1bc~ux)~ Parfois elle est utilisée pour
couvrir los ,-~boès qui mOricG8nt aLJ.si plus vite.
:aOlLs
........ (,,"4,5,8.)
A partir du bois, on fabriqua des piroguos : On coupe un Okoumé
d'assez Grand diamètre, on le taille ct on le creuse à la hache, à la
mache~te et à l'aide du ~ou.
La piroG'Ue est ainsi taillée d'un seul. morceau. Ainsi i l n'y a. pas
de problèmeG d'étanchéité, et on ~ta ~as besoin de po~n~Qs ou de o~~
L'Okoumé est aussi utilisé COLUlG ~)o:i.u (le cuisine, parfois on l'uti.
lise pour faire du charbon~
L'utilisation industrielle ne ;)8.[:0 8U.r les cara.ctéristiques sui.v~a.:n:t;eSol
ré~ractibiiité plut~t faible, °.1.11'_0 ::oic sec le bois est assoz stablè
(le bois n'est pas 'nerve~['), los clous et les vis tiennent bien.
Le bois d'Okoumé peut alors très bien être utilisé en charpente
et menuiserie légère etc •• ~
Les ter:-:Jites l'attaquent à J.létz.t humide. Une fois sec, le bois
n'est plus attaqué par des inseotes~
Le déroulaGe est aisé, donn8J.J.t des feuilles bien homo~ènes, souples,
de c:oULeur assez régulière, facilos à coller evec tous les types de
colle (contreplaqué)

88 -
:.1
.... .; ..
ZONES FOI\\E,STIERES
(voir fig~ 14)
Première zene
A cause du faible relief, de llabonLLooîce des cours d'eau st la
proximité de la mer, favorisan-i; J_e -i;ransport des billes ps,r flo-ttage,
les premières exploi-tations sc :::'o..i~-,C',iont uniquemEmt dans les régions
cetières.
A partir de 1939, on commença ù ~::rospec-ter li arrière-pays (bassin de
la Ngounié, de la Nyanga, le HEnri; Oeooué) ~
Par arr~té du 20 novembre 195G, la première z8ne d'exploitations, la
plus ancienno,
est réservée Q'office aux ressortissants gabonaix.
Cette zOne s'étend en général de la c8te jusqu'au premières chntes
des rivières~
Deuxième zOne
La deUxième zOne s'étend cctueJ_iemcnt depuis les premiers cho.tes
jusqu'au limites de l'aire de l'Okoumé.
Elle demanùe des moyens techniques ct financiers très importants, à
oause du li~que de routes, du relief plus accidenté, et de son éloi-
gnement de la mer.
A
partir de 1956, des entroprises forestières s'y sont peu à peu
installées. Lorsque le décret nO 65 du l3 mars 1961 ordonna le trans-
fert des ~Tandes entreprisss Q~ns la ùeuxième zene, celui-ci était
déjà partiellement réalisé~
Troisième zOne
La troisième zOne comprend le reste du pays, sans Okoumé.
Elle ost définie d'une
façon artificielle, peu pratique.
AotuelleBent on travaille sur un ~rojet d~ legislation ~ui divise le
Gabon en ~cux zOnes forestières.
Le Trans-Gabonais
~~~-~~~~~-~---
A partir do la mise en oeuvro clu i-Cra:n.s-eabonais, une plus ,3"rande
partie de la deuxième z8no ainai n.ue la -troisième z8n6, serajcono-
miquement exploitable.

- 89 -
REBOrSEl'J;EpT
L'Okoumé n long~emps é~é la pri~cipale richesse du Gabon~
Depuis Quelques années, les riohesses minières (petrole)
sont devenues plus importanteo, nnis l'Okoumé reste la seule richesse
renouvelable au Gabon.
Travau;::: d'amélioration des peuplol.1ents natureJ..s ~
-----~--~--~-~-----------~-~~~-~--~--------
En général on croit que l'OkoumG se régénère en for@t, naturellement
et s c.ns in-i;ervention.
Mais souvent en voit une forte ooncurrence de la part des arbres
d'une croissance plus rapide (r'fusal~a, Anthooleista, Harungana, etc.)
Ombragé par les cimes de ces urbres, l'Okoumé périt, c'est pourquoi
sa densit6_ par hectare diminue fortement~
Néanmoins, la régénération nc:;j;urelle peut, dans des conditions favo-
rables, former des for~ts pures et denses d'Okoumé.
Déjà en 1929 on s'est penché sur les possibilités d'assurer une pro-
duction perm.anente d'Okoumé (l4). A :)artir de 1930, on COlmnence à
OQnBtituer des réserves poux protéeer les jeunes Okoumés contre les
destructions (cultures de villaGes eto~) et pour permettre l'amélio-
ration de ces peuplements
(15) pur sélection, &ménagement etc.
En 1938, 120 400 heotares de for~i; ont été mis en réserve d'aménage-
ment (12) ~
On cororilence à entreprendre les travaux d'amélioration, mais à partir
de 1956 ils sont fortement ralentis pour ~tre arr~~és vers 1960-
1962 au profit de la régénération de la forOt par plantations arti-
fioielle
(12) ~
~1antations Dxtificielles (13)
_...~-.........-------------_..-
Leur b~c est de reconstituer tUle ~or~t pure d'Okoumé~
De 1930 à 1950 on a fait de nom~reu;: essais. Avec les résultats ainsi
obtenus ou a entrepris le reboisement à plus grande échelle :
1950 '1 200 ha
1958 '1 600 ha
1967 1 4252 ha
Depuis 1967, par
:interruption de finanoement, le reboisement s'est
ralenti 1
1969 '1 1.712 ha
1971 '1
91.2 ha
1973 1
550 ha.~
A. partir de 1974, les crédit a.lloués ont permis une réprise prudente
des activités :
1974 : 1.65 ha
1975 : 300 ha
Actuellement on a pour objectif de pouvoir créer d'une manière régu-
lière 2 000 ha d'Okoumé par an à partir de 1980~
Ces opéra:i;ions demandent un investissoment considérabl.e, environ deux
e~ demi milliards de
francs, peut Otre difficile à trouver car les
autres essences facilement déroulables~ venant d'Asie et d'Amérique
du Sud OOl;LCt:trrencent de pluD 011.· plus l ' Okoumé ~
AIRE DE. L'O.KOUHE
(1, 5, 12, 17,- 10, 20, 21. 22)
voir Fig~ 15
Les limites de l'aire de l'Okowné dépendent bien sar de la définition
de ces limites : est-ce la lim~ii;e de l'aire commercialement exploita-
ble ou'bien une limite plus stricte au-dela de laquelle i l n'y a pas
pl.us a'Okoumés ? C'est à cei;te dernière définition que nous nous réfé-
:t"ons.

-
90 -
L'aire de l'Okoumé est peu détol1due mais relativement homogène.
Selon les connaissances actuelles, la limite au Nord passe de l'ex-
tr~me Sud-Ouest du Cameroun, descend en direction Sud-Est et Dusse
la frontière Camero-Gabonaise ::n.u;: environs de Bitam.
Elle continue en direction Suc1-Est jusqu'à ce qu'elle croise l'Ivindo,
60 km de IvIakokou (18). Ensui"te, elle vire vers l'Est, jusqu'aux pla-
teaux Baté1:6~
La limite oriontale se conÎond avec la ilLimite for~t-savane des pla-
teaux Batéké.
Au Sud , elle suit la limite :CorO-\\:;-savane au Congo (20)
(on trouve encore C.luelques OkO\\..Ul!és dans les galerios forestièros)
;
el~uite, olle passe par leo fàrOts'du !1ayombé jusqu'à la mer ~u nord
de Pointe Noire
(21,22) Dono, à l'exception du Nord-Est, l'Okounlé
couVre tout le territoire du'Gabon.
A l'intérieur de son aire, l'Okoumé, étant une espèce héliophile et
env~rlssro~te, est très abondant le long des axes de défrichements et
aux limites savanes-for~ts (forets caleries).
L'Okowné devient plus rare au QOSGUS 500 m.
La. lirni te Hord-Est
(l, 5, 10," 16, 13)
~--~~~----~~-~--~
Dans les :9ublications scientLCiquos, on trouve en gros dew: tYJ,es
d'explications des causes de' J_a lirni te Nord-Est ~
La première se résume ainsi :
L'extension de l'Okoumé n'es~ pas encore finie, l'OkoULm continue à
agrandir son aire, aidé par los défrichements de la population.
L'abondanoe de l'Okoumé en borduro des pistes, sur les défrichements
abar~onnés, ainsi que les jew~es Okoumés qui se pressent véritable-
ment sur ~es lisières des s~vanes en fournissent le principal ar-
gument ( 5, 10).
L' impo~tancG des défrichement pour la propagation de l ' Okolli'1lé est
claire, Stœtout là où on trouve ùes peuplements de ~uel~ues dizaines
de pieds par hectare.
Mais, oes peuplements sont très 10calis6s ; normalement, on trouve
en moyer~e des densités de l
à 3 pieds par hectare : de telles densi-
tés n'ont pas besoin de cotto oxplication.
Le principal argument contre cette première explication est que la
limite Nord-Est ne suit p2.S rnu'" le ·.terrain les principau..."'C a.xBS de
défrichement
(cours d'eau, routes), mais qu'elle les coupe.
Le. dew::ième e~cplication est J.c.. suivante (17) :
"Au Nord ùe cette limite, le rclentissement hivernal des pluies
devient un véritable saison sèohe. Or, c'est dtlrant cette période
que la fruotifioation a lieu~ Les graines apportées sur le vent des
régions voisines tombent sur un sol seoret, leur pouvoir germinatif
étant <le courte durée, i l est possible qu'elles le perdent E'.vo.nt le
retour de pluies".
Les prinoipaux arguments contre ccJe-l;e seconde explication sont four-
ni par l'irrégularité de ceite Dcd.te saison sèche (de deux semaines
jusqu'à deux mois suivant l ' &1:>-"""16e)
(19)
; par irrégulDxité t:.e la flo-
raison et donc de la fructification de l'Okowné (floraisons males
de fin Ao-Q.t à mi-Décembre, :rJ.ore:..iGon femelle de mi-Septembre ~usqu' au
fin Nov€mbre
(11) déhisoenoe dea ~ruits de Décembre jusqu'au début
~brs, suivD~t l'année (12)
.
La petite saison sèche est d'ailleurs marquée par une présence régu-
lière des brouillards ;l'humidité ~es~e très élevée.

- 91 -
RÉPUBLIQUE
GABONAISE
'H:t..4S
,f7',.A.'lt1'1()l 'Io;
~ S S atre d'Okou"
Fig. 15 - "aire d'Okoulf

92 -
On~eut très bien s'imaginer quo, lorsque la petite saison sèche
est coU1:'-te, los graines de li OlCoun() j)euvent fra.nchir cette lil~lite
Nord-Es~ (vents dominants dû l'Ouest) et trouver un sol assez humide
pour leur développement.
D'ailleurs, selon les expériences de LEROY DEVAL (12), on peut compter
sur aes levées jusqu'à trois à ~uatre semaines avrès la m~ise en
terre, le pouvoir ferminati~ tombe ù zéro après 100 jours.
Une teneur minimum de 2~~ d'humidité du sol semble ~tre suffisante
pour déclenoher le processus de fermination des graines d'Oko~~é.
Quels sont alors les facteurs lil:1itan.t l'aire de l'Okoumé au Nord-
Est?
-
Compétition entre l ' Okoum6 C'C 1.'.:''1. c.utre espèce héliophile envahissan-
te ? Le rarasolier ? le Li~)e ?
-
Facteurs climatiques ?
-
Les iùsectes poliinisateurs (JJ:orlwls ?) font ils défaut ?
Conu-ne l t Ok01.)..111é vit de la ;:h.itiGre superficielle où se sont accumulés
en surface les débris organiqueô ùè la forêt, ce qui lui permet de
vivre sux tous les types de 001, J.'il~luence des facteurs géologiques-
pédologiques peut etre exclue.
Quelles son'c alors les facteu:cs limitant l'aire de l'Okolli-né LU Nord-
Est ? Cet~e question reste donc encore ouverte.
La limite Est (18)
..--_...- .........---
La disparition de l'Okoumé à. l'Est s'explique assez facilement: Les
sables dos f)lateaux Batéké sont -[:;rop perméables pour être suffisam-
ment hunddes pendant la saison sùche, alorz la forêt s'arrête là.
La limite Sud
Au Sud, les précipitations ~:.lU1.uelles se e:t'.tuei:l't
autour de )400 à
1500 nffi, avec au moins 4 moi~ ùe saison sèche~ Dans ces conditions
(20) la forêt devient très fracile et, après défrichement, ne régènè-
re plus. Il apparait alors une Llonaique forêt-savane; en relation
avec les conditions litholOGiques, aveo le relief et avec los condi-
tions l~rologiques (forêts caleries).
.
La pluviosité diminue en deoendant' au sud. alors l ' OkOUElé, moins
adapté à
cos conditions (20) que d'autres espèces héliophiles enva-
hissantes à feuilles caduques (Limbe), atteint sa limite.
Proverbe ( 23 )
---_..--
Les racines de l'arbre sont anèrcn, lGS fruits sont doux.
(pour jouir d' une chose, i l fau-l; fe.ire un effort).
Chant du couueur d'Okoumés (24)
------~--~~----------~----
Chant pour guitare -
r~ hache défie le bois
ma hache mord le bois
ma hache déteste le bois
je connais ma haohe
quand elle r i t
quand olle pleure
quand elle se fâche

93 ...
ma huche mord le bois
le soleil norù mon corps
me. hcc!w c1étor:;-i:;c le bois
et moi je déteste
les
•••
La journée cst lonGue
I\\1ais moi je ris
La journée cst pénible
mais moi je chante
la fin du moie Gst stérile
mais moi je ris
la fin du mois cot stérile
mais moi j G ~)osGe
mes poches 0011:C vides
je chante
mes journées sont rudes
Je chante
mes doigts sont en sang
je bosse
je niai pas de repos
je ntni pas de sOD~eil
mes nuitG de cauchemars
les pleurs des en~ants
qui ont faim
qui veulent chaque jour
un peu pl'l:tS
de .' bon ma-tin
je cherche ma. hache
je cOUl"1ais ma haohe
ma hache défie le bois
ma hacb.c IJ.ord le bois
et moi je déteste les
•••
le soleil mord mon corps
je chante
les mouchoc -tsé-toé sucen-t
mon sane;
je chante
les moustiQuos boiven-t
mon sang
j 0
cha....'1.te
:Boürèan:t
j9 dé-teste ces bes-tioles
comme jo dé-costo
les
••• ~
ma hache on sueur
ma hache en larmes
ma hache en deuil
les piqüroG deo bestioles
les cris de la faim
les nuits de cauchemars
je connais ma hache
ma hache d6:fie le bois
ma hache mord J.e bois
ma hache d6-teste le bois
e-t moi je déteste
les
••• ~
:Bagard l\\10UNDJEGOU
_................-....

-
94 -
Table des 11atières
~~--~-~-~-~-----
Histoire de l'exportation
• •••••••••••••••••••••
p.
75
L'exportation
• •••••••••••••••••••••
p~
75
Nom Scientifique
• •••••••••••••••••••••
p~
77
Desoription de l'arbre
~Cl3 :t'euilles
-
1
• •••••••••••••••••••••
p.
77
-
~e ft!.t
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
P.
78
- ~'éooroe
l
,
• •••••••••••••••••••••
P.
78
~es raoines
1
• •••••••••••••••••••••
P.
79
- anastomoaes des raoinGs • • • • • • • • • • • • • • • • • •
·
. P• 80
:e~eurB
p.
81
'
- ELeur ~le
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
p.
82
-
fleur fomelle
• •••••••••••••••••••••
p.
83
l.a. fl.oraison
• •••••••••••••••••••••
p~
84
- l.a ~~t.i..op
• •••••••••••••••••••••
P.
85
- 1.e f'rui"t
• •••••••••••••••••••••
p~.
85
Ut i1.is nt ion
- l'éooroe

1
• •••••••••••••••••••••
P.
87
- résine
••••••••••••••••••••••
P •
87
- bois
• •••••••••••••••••••••
P.
87
Zenee forestièrea
première zOna
• ••••••••••••••••••••
88
-
c1 o'L'lXième zOne
• ••••••••••••••••••••
88
-
troi.sième zOne
• ••••••••••••••••••••
88
- le Trans-Gabonais
• ••••••••••••••••••••
88
Reboi.semen1;
L'e.:i.re de l'Okoumé
• •••••••••••••••••••
P~
89
la limite Nord-Ee"t
• •••••••••••••••••••
p~
90
la. limite Est
• •••••••••••••••••••
P.·
92
••••••••••••••••••••
p~
92
-la. limite Sud
Littéra:ture Gabonaise
• •••••••••••••••••••
P.
92
-proverbe
ohan~ du coupeur d'Okoumés
p~
92
•••••••••••••

95 -
~ - A~ 'V'lALKER
R. SILLt~~S (1961)
Les plan-ces utiles du G2.bon. lklitions Paul Lechevalicr
2 - N. AUG~ CHEVALIER (19J..7) .
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6 - PIERRE (1896)
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7 - HEITZ (1943)
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Varia.bili~é GénétiQuo de l'Okoumé ~ Essais de provonances et de
descendances. C.T.F.T. Libreville Gabon
~O - LEROY~EVAL. (1974)
S~ruoture dynamique de la rh~izosphère de l'Okoumé dans ses
rapports avec la sylvicult1.U'e ~
Cen-'cre Toclll1.ique Forostier T:r'opioal
11 - F~ GRISON (1977)
Recherohes sur la biolOGie îlorale de ltOkoum6.
Troisième consultation ~ol~lialc sur la génétique forestière
Ganborra~
~2-- LEROY-DEVlili (1974)
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13 - D'après nr'~ LEGEUIIr, Directeur du Service du reboisement B.U
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... 96
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18
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19
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24 - E ~ HOUIIDJEGOU
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- 97 -
~ig. ~,
paGe 74
· L'exportation de grumes d'Okoumé en 1~3
·
.
par année. Source
l'linist ère des Eau.x et
Forêts du Gabon.
:fig~ 2,
paGe 76
• Feuille x 2/3 (Louis) •

fig. 3,
page 78
Base d'un jeune Okoum;~ (SILLANS, l) •
fig~ 4,
page 78
Base d'un vieU Okoumé ( S ILLAlŒ , l ) .
fig~ 5,
page 79
• Schéma des rc:,cines de l ' OkOUfl.lé adulte

fig. 6,
pa[~e 80
• AnD,St omo ses des racines d'Okoumé
· d 12,JJrGs une I)hoto de LBROY-DEVAL, lO).
fig.
7,
page 8J.
FJ.eur d'Okoumé
(Louis).
:fig. 8,
page 82
• Fleur mâle d'Okoum6 (GRISON, 11 ).

fig. 9,
page 83
Fleur femelle d'Okoumé (GRISON,
11 ) ~
:fig. lO~
::;Jege 84
: Inflorescence mâle d'Okoumé (Louis).
fig. 11 ,
=,"Jae;e 85
· Fruit m'Or d'Okoumé (Louis) •

fig. 12,
page 85
• Coupe transversale du fruit d'Okoumé

d'après R. AKAHE.
fig. 1:3,
:L'aCe 86
• Graine d ' Ok0U111é , vue de face (Louis) ~

fig. J-4~
pace 86
:
Graine d'Okoumé, vue de face
(Louis) ~
fig. 14,
Z8ne forestière

fig. l5,
l:>age 9l
L'aire d'Okoumé.

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'·w S't&Ifh
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SEL t: cTIl) t'j '"
...>~~ l':~/\\ ri,
Gp. ':': 310
,
1Jt. LA FACULTE DE M~i.ECi,:E. Of !'AI',t:J::';
DAKAR
DAKAR· FANN (SENEGAl)
KERHARO tJ) et ADAM (J G) - La pharmacopee sénégalaise
--------------------,~
traditionnelle - Plantes médicinales et toxiques -
Paris. Vigot. 1974, 1 Vol., 1012 pages.
PLANTES
MEDICINALES
-
Fiche n! 1 à 10bis r
KlRHARO (J) et BOUQUET (A) • Plantes médicinales et
toxiques de la Côte d'Ivoire, Haute-Volta· Paris
Vigot dépositaire. 1950, 1 Vol., 297 pages.
FICHES PRATIQUES:
BlRHAUT (J) • Flore illustrée du Sénégal - Dakar,
Parmi les besoins de base des populatioôs nous nous sommes
Clairafrique, 1971 a 1976, 5 Vol.
intéressé entr'autres à l'utilisation pratique des plantes
médicinales.
CEMAT - Fichas populares sobre plantas medicinales -
Ces fiches ont été éldborées à la suite d'une ,'eViJe de : ..
Guatemala, Cl~AT, 1978. séries 1 et 2 de 10 fiches
~ittérature d'une part. mais SUI'tOl..t d'2nquétes sur le ter-
chacune.
rain, tant au;:>rès des prescri;>t~Ul's que des consommateurs.
BOREL (G), KERHARO (J) et de LAUTURE (H) - Manuel pra-
Les multiples indications rencontl'ées ont été délibérément
tiqt;e de thérapeutique par les JJlantes - Oakar,
abandonnées pour" ne laisser ~lace qu'à celles ~rouvées en
Sel"Y'ice de Santè Public;uc. Faculté de t1~decinc,
très grande majorité et ayant fait l 'objet d'~tudes ~harma­
1975. 1 op •• 8 pages.
ce~tiques ou :liniques.
Un cadre 3 ét~ réservé en première page au nom en langue
\\0
ROBINEAU (L). de LAUTURE (H) et WONE (1) - Renseigne-
Africaine loca·~. Ce dernier pourra être communiqué par M~
00
ments apportés ;:>ar une enquête sur le comportement
services aux utilisateurs qui l'ignoreraient.
du corps médical prescripteur vis à vis de la théra-
peutique traditionnelle - Oakar, ENDA. 1978.1Zp.ronéo.
Dans un but de clarification une fiche bis ou ter sera éta-
blie lorsqu'une rœme plante semble devoir être retenue pour
plusieurs activités thérapeutiques.
Ce travail e~t destiné en priorité au personnel paramédical
et médical qui exerce ou consei11e en milieu rural africain,
mais aussi aux animateurs sanitaires et aux éducateurs -
lo,'squc l' indication thér:lpe~tiqv.e et 13 surveIllance du
traitprr~r.t ne nécessitent p3S JL connaissances médicales.
.~ ~ .. ~ i .:; Ti
~.• -.
L
.=<\\j:':'''~.;~o .;l,.
U"~ Dib1 iogrélf../hie beJü,:ou;J p1 JS con,p>:E:- 5;/1" 1.~ ~":'.p,~
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19741
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Dcpt. Science. Santé ur.iV}
Inst. PhQr",a. Trad.
'
rJ- Foc. Scie"",
Insl. Sc. Avt'On.
•,
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--t
InSt. ~QIQ9Qc:hl ~~ct\\. AQPI.
s.ction ...cd. Trod.
\\ ....._----
Iotin. Heait t\\
As!n. H.r~ol Ooctor.
1
wroupe d';Iud.
OUA Co,,,,,,. s c . }
1
Univ. 80t. cr.d Swazi.
O«pt. Pharmocolo~y. LC~QSj
co",",. Nat. Ptcr.tn M~t,:.
etnt. SPore:. MecS. Gueri!lSeut~
(
Labo Pho"rnc. Galc;IIC1ue
1
~us.c de Cultc.;r. 81.11'''' "1
Lobo ~I'IQrmocog~CSlf
'
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Abbe M:JPII'ldO. !.utl~!'o
L ~nlr. Entre ",jd~ S~C. S~I.,mt;
Labo ;lhorrnocodynomϫ
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Labc MicrcbiCCOgic
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soure~ Environn~menl Africoin suppl.rnent n! 20
Ph. LANG:.EY, ; .M.F'\\YE"" • L. ROBINEAU .enda .O.:t 78
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AIt.##U44.,,,.
,11.4
;;~t4;
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.=-~,-~-

enda .~ cl inique de santé publique
OP. 3370
. .
DE LA FACULTE ce MEDECINE DE DAKAR
~ESCRIPTION SUCCINTE
DAKAR
DAKAR· FANN ISENEGAL)
SU;lerflue
PLANTES
MEDICINALES
CHIMIE:
------------------------Flche n.t1-
de la PULPE DU FRUIT F~AIS
[au
17,2 X
Protéines 2,3
\\
Lipides
0,10 ~
Glucides 75,6
~
Ce 11 ul ose 1,07 0;
Calcium Phospnore Fer
Vitamines: Ct Thiamine, Riboflavine, Niacine
Sucres réducteurs
.
.~':::.
Matières pecti~ues
"!:.; ~ f_
Aci des tartri 4ue et ma 1i que
\\?1L
'1:'"
Arnino-acides
:.:.:~
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I~~"l-~~--
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0
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ETUDES PHARMACOLOGICUES :
0
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J
~yant en fait surtout porté S'Jr 1es feui lles
'f".1 l .f'.
~:,:'f.i.
BAUY (193:3)
~~~.~~
~~3~~~.
SALLET. VINCENT et SŒO (1946)
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BRYGOO (1946)
ft.1.~~"'.;
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PARIS (1951)
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INDICATICN RETENUE
DIARRHEt INFANTILE
Fami lle
Bombacacées
(traditionnelle)
NOM vu 1ga i re
Baobab
Nom vulgaire du fruit
Pain de singe
REPARTITION A~PROXIMATIVE EN AFRIQUE
MODE D' EMPLO 1 :
· Casser la coque du FRUIT
· Malaxer
son
cont~nu dans un peu d'eau
• F.liMiner les graines noires et les4fibres
rougeâtres
Administrer la pulpe farineuse tien humectée
....
POSOLOGIE
Enfant
1/4 à 1/2 litre par jour
- jusqu'A l'arrêt ~~ la diarrhée
...
o
PRECAUTICNS :
Ne ~as donner rl'autre liquide A l'enf~nt ~endant
le tr~itement (sauf de l'eau de riz éventue1lement)
. Traite~ent sYffl~to~atiq~e insuffisant si la diarrhée
est Qrave ou nersiste plus de 48 heures.
CONTRE-INDICATION :
HABITAT :
Inconnue à ce jour.
De préférence sur terres légères et sablonneuses
Rare en savanes boisées soud~niennes

enda & cl inique de santé pubi ique
BP.3370
DE LA FACULTE DE MEDECINE DE DAKAR
DESCRIPTION SUCCINTE :
DAKAR
DAKAR - f'ANN (SENEGAl)
~rbrisseau de moins de 50 cm.
Feuilles glauGues et glabres composées de folioles.
Fleurs jaunes pale.
PLANTES
MEDICINALES
Gousses plates de
4,5 cm sur 2.
------------------------IFiche n12
CHIMIE :
des FOLIOLES
- EAU 10 ;.
- r~atières minérales 11
Mucilage
- Pigments flavoniques
- Résine
- Pi nitol
- Dérivés anthracêniques (princi~es actifs)
ETUDES PHARMACOLOGICUES :
-oN
Au niveau du gros intestin, le Sene
diminuerait
la résor~tion de l'eau et augmenterait la motilité.
Irritante à l'état frais, on l'emDloie séchée ou
lavée fi l'alcool
BENIGUI (1962)
Pf,R IS
FP.IRBAIRN (1956)
VklETTE ET HUREAU (1957)
l
RO 31 '" ~ '. J,. l ,WON E .t H, OE LAUTURE. ,,:.,,i~r '979
Nem L'x)1
1
'----..,.".__... ,,_.
--~'-~l
;

Nom scientifi~ue
CASS II'. ITALI Cf.
INDICATION RETENUE
CONSTIPATION
Famille
Caesalpiniacées
( trad it i onne 11 e )
Nom vulgaire
Séné du Sênéga1
REPARTITION EN AFRIQUE :
MODE D'EMPLOI
:
, 15 9 de FOLIOLES
Laver a l'alcool ou faire sécher
· Puis faire une INFUSION
· Avec 1/2 1 d'eau venant de bouillir
POSOLOGIE :
Adulte :
- 1/2 1 par jour
- en 3 prises
à renouveler en cas de constipation opiniâtre
Le délai d'action par voie orale est au minimum
de 10 heures.
o
IN
1
..
PRECAUTIONS :
Ne pas prendre régulièrement
Préférer les règles d'hygiène·de vie et alimentaire
Ne pas nêgliger le lavage à l'alcool (risque
d'irritation) si on
n'utilise pas le produit séché.
CONTRE-INDICATION
· Grossesse
HABITAT :
Existe dans toute l'Afrf~ue
Surtout au Sahel, hors des zones inondables
Pas très abondant

enda & clinique de santé publique
BP.3370.
DE LA FACULTE DE MEDECINE DE DAKAR
:ESCRIPTION SUCCINTE :
DAKAR
DAKAR, fANN (SENEGAl)
.'
~Jlsson d'l ffi. environ, de teinte généralement gris-
vert.
Plusieurs ran~aux partant de la souche.
PLANTES
MEDICINALES
------------------------Fiche n~ 3
CHIMIE :
les feuilles contiennent essentiellement
1 Al ca loide
F1 avonoYdes
~~ino-acides : arginine
leucine, tyrosine,
s
lysine
Tanins
. Mucilage
Magnfsium, Calcium
f
o

ETUDES PHARMACOLOGIQUES :
1
KOUr·1ARE (196d)
- effet antitus~if net sur la toux provoquée chez
le chat
.
• HE INZ (lj45) (i n KERHt,RO)
::;,1
r
.,.,
.',""'.'
1
>NOH! I:'~ H. ':!!:: t.1I.1J!~JR!, 1~'ir;,r ~9"q
~~;t."""
:. ::-..-:. ~;

Nom scientifique
GUIERA SENEGALENSIS
TOUX
Famille
INDICATION RETENUE
Combrétacêes'
Nom vulgaire
Nger (du nom Ouoloff)
(tradi tionnelle)
REPARTITION EN AFRIQUE :
MODE D'EMPLOI
INFUSION
20 9. de
FEUILLES FRAICHES
pour l 1 d'eau venant 1e bouillir
laisser infuser (co~ pour le thé)
POSOLOGIE
Adulte
.
l l par jour
o
. en 5 prises
VI
PRECAUTICNS :
Surveiller la tension lrtérielle
traitement symptomatiqJe insuffisant ~i la tou~
persiste quelques jours.
HABITAT :
CONTRE-INDICATION
- très commun dans le Sahel
. Hypotension
• en peuplements monospêcifi~ues
• sur les terrains défrichés. surtOut sablonneux

enda
cl inique de santé publ iqUE
BP. 3370
~ DE LA FACULTE DE MEDECINE DE OAKAR
D~SCRIPTION SUCCINTE :
DAKAR
DAKAR, FANN (SENEGAll
. Petit ol"b,'e fruitier de 4 5 j m.
PLANTES
MEDICINALES
CHrt"IE :
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _1Fiche
n~
4
du
FRliIT
- Eau
8d,7
?rotëines
0,6
- Lipides
0,1
Glucides totaux 10,1
Cellulose
1,32
Eléments minéraux: Fer, Calcium, Phosphore
Vitamines: acide ascorbiqlJe
niacine
riboflavine
thi dmi ne
- Latex
- Pa paYne : complexe enzymatique protéolytique
o
actif
0'\\
ETUDES PHARMACOLOGIQUES
sur la PAPAINE
action protéolytique voisine
de la trypsine
KERHARû
GAReIN (1936) étude clinique
VELllEL' (193a)
1
- -
!
R ;;, \\l'~, ':.. J,.
IJ::;I; r: ,.( '"
OE 1•.,..u1URE. !fvr,., '979
Nom L-;)C:l(
44.44
444*" kW" -'JI;;
k
104
"',
%!(iO ~,
'7,,,,<,,,~:;-,

Nom scienti fLlue
CARICA PAPAYA
Fami11e
Caricacées
j~om vu1~,,)ire
Pa;>ayer
INDICATICN RETENUE
ANTHRAX ET FURONCLES
REPA~TITION EN AFRIQUE
MODE D'EMPLOI
. Appllcation loca)e du fruit vert incisé.
(de telle sorte que la chair rlu fruit soit au contact
de ,a l és i on )
..
.
o
"

tiABITAT :
Retrouvé dans la plupart des villages ~friciirs
i~ Ls ra. IV, "
:;é"t',;;
! e S~nr.';

CIIUCI &
\\;llruyue U~ Sanle pUDllque
DESCRIPTION SUCCINTE :
BP.3370
DE LA FACULTE DE MfOf-t:;INE C'r DAKAR
DAKAR
DAK.AR - fANN (SENEGAl)
me_
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •IIIIi. . .IlI'MIWJ,~ _ . .
[dm .s..........-'.'a_ •
Herbe aron~tiqu~, ligneuse, dressée (2.50 m et plus)
Petites fleurs blanch~s
PLANTES
MEDICINALES
---------------------------Fiche
CHIMIE:
n& 5
Diverses essences aromatiques et leurs composants
Camphre
H
Pinène
Camphène
Cinéol
Banéol
Limonène
o
en
Ac i de acétique
1
oG
~TUDES PHARMACOLOGIQUES:
La drogue agirait d'une façon analogue au Romarin
ô
(propriétés stimulantes,cholérétiqucs,diurétiques,
emménagogues)
l'p.xtrait est 'stimulant
et emménagogue;PAlFRAY (1940)
c
_ Lippio IllUltiflOtO MolCSenk. _ A. FeuiN•• 112 _ B. Infloresc;ftlç• • 2/3
G. Broc:t.es tloroles. 10 _ O. Fleur. 12. _ e. Partie ete la corolle montrant
l'insmion d•• itomi..... 12. _ F. Etamine .100. _ G. Style x 12. _ H.Frvit • 20, _
Gl·I,.. lt.l"~~ • ~1 f (J'~i~··è.;. F'~~·",;·P. ;,- .. _......
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Nom scientifique
LIPPIA CHEVALIERI
INDICATION RETENUE
ASTHENIE
rami: 1e
Verbellacées
r~Olil vu 1:}JÎ n~
rhe J~ Gambie
(fatigue générale)
REPARTITION EN AFRIQUE~
MODE D' EMPLO 1:
en infusion
- l cuiller à dessert de FLEURS (ou à défaut: quelques
feuil l es) pour
l tasse d'eau frafchement bouillie
- laisser infuser 5 mn
bOire chaud
POSOLOGIE:
o
. 1 tasse après les principaux repas.
\\0
..
PRECAUT 1or~s:
Ne pas faire bouillir fleurs ou feuilles dans l'eau
• He pas laisser infuser plus de 13 mn.
CONTRE-INDICATION:
. A très forte dose, risque de convulsions.
HABITAT
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enda __ clinique de santé publique
DESCRIPTION S~CINTE :
BP.3370
. .
DE LA FACULTE DE MEDECINE DE DAKAR
DAKAR
DAKAR - fANN (SEI'.EGAl)
:etite plante annuelle de taille infèri~ure a 50 cm.
~einte générale vert clair
PLANTES
MEDICINALES
Odeur fort~ et agréable
------------------------Fiche nt 6
CH 1f\\1I E :
Estragol t
Eugênol , linalol, cin~ol. pinène
Alcalolde
Glucoside
. Saponoside acide
Stéro 1
Trit~rpènes (acide ursolique et olèanoli~ue)
o
1
ETUDES PHARMACOLOGIQUES:
CADEAC et MEUNIER
,J r0tJriétës ant i spasmod i yues, stomachi'4ues et
carminat ives .
.., ,.
F.
'"
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I} ~ •. '~~
ft. r"
t ~.~ '.::.'
......_-~ .. ----... -.-~ --..
.._.._.. J

Nom scientifique
OCINUM BASILICUM
INDICATION RETENUE
DYSPEP SIE
Famille
Lamiacées
Nom vulgail-e
Basilic
Digestions difficiles - gonflements de l'estomac
REPARTITION EN AFRIQUE:
MODE D'EMPLOI
INFUSION
15 9 de plante
1 l d'eau fraîchement bouillie
laisser infuser 3 mn
boi I"e chaud
POSOLOGIE :
une tasse après les principaux re?as
.'
..
'
CONTRE-INDICATION:
A três forte dose (SOO 9 par litre) rtsque de
blocage rénal
HAB ITAT :
, .
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~p, ;\\ 370
tl'IdIt
DE t A F~CULrE DE MEDEClrJf D"; ;-'''' 0(, AR
-~:RIPTrON SUCCINTE :
---
;J~l'(JH\\.
DAKAR· FAi.\\>l (SEr.f.GAL)
.<,.:,.Il.'·~l~,.:".t·""'l~~. •
'=~'!"aJr'~<';.~,::,:~,,\\.~~~....r;f~':;\\Wil'..a TI."
't'oe annû..:ll~ à t'iges dressées ou couCIlé'es, sin.plès
. J ~amifiées atteignant 40 cm de haut.
PLANTES
MEDIC!NALES
iflor~scenCés en capsules poilues.
-
rands poils jaun~s d'or.
-•-----------:.u------------llMlI-

1
..--Fiche n! 7
dIMIE :
Pigments fl avonic;ues
Sucres totaux (0,13 ,)
Résines
Acia~s malique et tartrique
Tanin
Saponoside
·UDES PHARMACCLOSIQV~~
DEBAILLf et. PETARD (1953)
l 1
RIOn et CHARTOL (1964)
!'.'
action ar.:ùeoicide
(~rtaine in
\\' i tro
\\:...~:
\\ \\
- toxicité par voie bu_cale pra-
209
~~I\\
tiCjuernent nulle
observations
- eHi cace contre 1es sym~tOl;Jes
Ge 1lamibiase en clinique
~·1ART IN (1964)
_lo<~ 1
_
J
L.R08INEAU,l.WONE et H, DE LAUTUR!.ffvrier t979
~
M'
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INDICATION RETENUE
O'YSr'UT" crï ." "Il T nI r'l;p.w
Cn Cio L. ;':':1 D Ldr.. _
Nom scientifique : EUPHORBIA HIRTA
Famille
: Euphorbiacées
iiom vul gai re
MODE D' EMPLO 1:
. 15 9 de poudre de plante sèche
REPARTITION EN AFRIQUE:
(toute la plante sauf les racines
sêchée a température ambiante)

pour 2 litres d'eau
faire bouillir 1 h
décanter
fi ltrer
POSOLOGIE :
1er
jour
1/2 1 en 3 :Jrises
2è et 3è jour
1/4 1 en 3 prises
t,è et 5è jour
arrêt du traitem?nt

jour
112 1 er. 3 prises
n; et .3è jour
1/4 1 en 3 ;Jrises
w
...
PRECAUTIONS :
Ne pas injecter
Ne pas dépasser la dose proposée
(risqu? de nausées et de vomissement)
CONTRE-INDICATION:
Inconnue à ce jour.
HABITAT:
PantrOlJicale
Commune partout, ~n s3ison des pluies
Bas-côtés des rout~S et pistes

e'lda & clinique de santé publique
~~SCRIPTION SUCCINTE :
BP.3370
DE LA FACULTE DE MEDeCINE DE DAKAR
.-
,
D,t\\KAR
DAKAR· fANN (SENEGAl)
./ '.
?lante annuelle Ou parfois vivace
pouvant atteinDre 1 m
PLANTES
MEDICINALES
parfum~e lorsqJ'on la froisse
fleurs v~raatres très petites, en grappes
----------------------------Fiche n! 8
CHIMIE :
ASCP.RIDJL ,péroxyde terpénique} principe actif
Car~ures terpèniGues
1 Saponoside
Protéines
Huile
~
Amidon
Aciaes féruliQue et vanilli~u~
ETUDE PHARMACOLOGIQUE :
L'ascaridol ~aralyse et tue l~s vers parasites,
surtout efficace contre les ankylostomes et les
ascaris. (K~rnaro)
LEPETIT
(1943)
L, Roel NEAU. 1 . WON E .t H. oe l.4UTIJRE. '."".t 1919
Nom Lo,ol :
(
1
1


Nom scientifiqu~
CHENOPODIUM AMBROSIO IDES
Famille
Chenopodiacées
[ND 1CAT ION RETENUE : A NK Y lOS TOM r P. S E
Nom vulsaire
Thé du ;·1exique, herbe à vers. Ans~rine
(parasitisme ·intestinal par l'Ankybstome)
REPARTITION EN AFRIQUE:
MODE D'EMPLOI
INFUSION
. 20 9 de FLEURS + FEUILLES
pour 1 l d'eau venant de bouillir
laisser infuser 4 mn
déca!"\\ter
fi ltrer
Accompagner l'administration d'un PURGATIF salin ou
hui leux.
POSOLOGIE
l.n
.:: .'
r,dulte :
180 cc (1/6 de litre) à jeun le matin
- dose- uni que
PRECAUTIONS :
Ne 93S utiliser chel l'enfant
Ne pas d~passer la dose prescrite (risque de
vertiges. vomissements, maux de têtu,
HABITAT:
CONTRE-INDICATION
~xiste sous tous les tropiques
- Grossesse
En saison aes vluies
- t\\ 111 i tf'ment
Surtout préi Q~S li~ux habités

enda & cl inique de S~lrlté publ ique
BP.3310
DE LA FACULTE CE MEDECINe. DE OAKA1
j~SCRIPTION SUCCINTE :
DAKAR
DAKAR· fANN (SENEGAL)
--.....
'~ plus souvent arbuste de 1 a 3 m. parfois arbre
;,è 4 à 12 m.
rarement droi t.
PLANTES
Face supérieure des jeunes feuilles ?oisseuse.
MEDICINALES
Fleurs jaunes crême en épis poilus.
~.
Fiche
n: 9
CHIMIE :
(feuilles)
4 hêtêrosid2s flavoniques
leucocyani~::01 ; leucodelphidinol
acides or~ani~ues : gallique. ella0ique.
fêrulique
ETUDES PHARMACOLOGIQues :
étude clinique du Dr BL~TT (1970) à Dakar
( in KfRHARO)
0'
,
_._---
--
l
l. ROIINEAU, 1 . WOKE .t H. DE \\.4UT!IAE .1 ... ri., ,g79
~~·:<nl L..J·:~~ .
. ' .4,

Nom scientifique : COMBRETUM GlUTI~OSUM
INDJCATICN RETENUE
HYPOTENSEUR D'APPOINT
Famille
: Combrétacées
Nom vu19aire
MODE D'EMPLOI
:
REPARTITION EN AFRIQUE
fn décoction
. 5 feuilles
J portés à ébullition pendant 1/4 h.
. 1 litre d1 e~ 1/
Avec un régime sans sel.
POSOLOGIE :
Boire 1 litre au cours d~ la jourrée ; à suivre
pendant toute la durée d~ l'hyperte~sion.
-..J
PRECAUTIONS :
Contrôle régulier de la Tension Artérielle
N'utiliser que pour une hypertension récente et
~eu élevée.
CONTRE-INDICATION :
Inconnue â ce jour.
HABITAT :
Retrouvée dans la zone Sahélo-soud3I\\ienr.e :
Dunes; Taillis culturaux; S.:tvane bois~e.
Résiste à la sécheresse.

enda & clinique de sarlté plJbliql
BP.3370
DE LA FACULTE Of MEDeCINf [,e DAI(.AR
DESCRIPTION SUCCINTE :
DAKAR
DAKAR - FANN ISENEGAL)
Arbuste buissonnpnt ou sarmenteux à rameaux brun
rougeâtre.
Pouvant atteindre 20 m en enlaçant les branches
PLANTES
MEDICINALE~
des arbres.
-----------------------------Fiche n~ 10 ~I
CHIMIE.:
Les feuilles contiennent
FLAVO~DIüES : Vitexine ; Saponarétine
- BASES AMII-tES QUATERNAIRES: Combréti ne A et B
- CHOLINE et BETAINE
- ACIDE GALLIQUE
- TANINS
- ACIDES ORGANIQUES
malique; glycérique;
glycocolique etc ...
- MATIERES MINERALES, en particulier nitrate de
potassium
ETUDES PHARMACOLOGIQUES :
. Augmentation de la diurèse avec élimination accrue,
mais retardée, de l'urée et des chlorures;
- Diurétique de type hépato-rénal ;
- Travaux de PARIS (1942), BALAN5ARD (1952), GREGOIRE
(1953), RIVOALEN (1945), VIGNOLI et OELP~AUT (1946)
( i n Ke rha ro ) .
1... ROBINEAU, 1 . WONE et H. oe L \\UTUAE • ,~..,itf '979
No,,", Locol'

Nom sc;entifiGue
COMBRETUM MICRANTUM
INDICATION RETENUE : DIU~~liQUE
Famille
COI·,lbr~t~c~e~
Nom vulgaire
ki nk~ 1i ba
(qui augmente la sécrétion d'urine)
REPARTITION EN AFRIQUE :
MODE D'EMPLOI :
20 9 de poudre de FEUILLES SECHES O~ FRAICHES
;Jour 1 1 d'eau
faire bouillir 1/4 d'heure
décanter}
filtrer
(facultatif)
POSOLOGIE :
. Adulte
1 1 1/2 pa r j 0 ur
."
- en 3 prises
\\0
PRECAUTIONS :
Ne pas dépasser. 1/2 heure d'ébullition
Ne pas boire une tisane de couleur brune ou
rougeâtre
HAB ITAT :
CONTRE-INDICATION :
- autour des mares du Sahel
les ravins
. Inconnue à ce jour
- les galeries soudaniennes
- les forêts guinéennes

enda & clinique de santé publique
8P.3370
DE LA FACULTE De MEDECINE DE DAKAR
DESCRIPTION SUCCINTE :
DAI(AR
DAKAR· FANN (SENEGAU
Arbuste buissonnant ou sarmenteux à rameaux brun
rougeât re.
Pouvant atteindre 2J m en enlaçant les branches
PLANTES
MEDICINALES
des arbres.
-----------------------Fiche n~ 10 bis ...
CHIMIE :
..
Les feuilles contiennent:
- FLAVO~OIOES : Vitexine ; Saponarétine
- BASES AMIhES QUATERNAIRES: Combrêtine A et B
- CHOLINE et BETAINE
- AC IDE GALLIQUE
- TANINS
ACIDES ORGA~IQUES
malique; g1ycérique ;
glycocolique etc ...
-
- MATIERES MIJ~ERALES, en particul ier nitrate de
"
C
potassium
"
ETUDES PHARMACOLOGIQUES
Augmentation de la diurèse avec élimination accrue,
mais retardée, de l'urée et des chlorures;
Diurétique de type hépato-rénal
- Travaux de PARIS (1942), BALANSARD (1952), GREGJIRE
(1953), RIVOALEN (1945), VIGNOLI et DELPhAUT (1946)
(in Kerharo).
l.AOSINEAU, 1.WQNE tt H. oe LAlJTURE.f~vritr 1979

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. . .
Nom scientifique
COMBRETur~ MICRANTur1
INDICATION RETENUE : CHOLAGOGUE
Fami lle
Combretacées
Nom vulgaire
Kinkéliba
(~ui facilite l'excrétion biliaire)
REPARTITION EN AFRICUE :
:·10DE D' EMPLO 1 :
20 9 de poudre de FEUILLES SECHES OU FRAICHES
. pour 1 1 d'eau
. faire bouillir 1/4 d'h~ure
décanter} (facultatif)
fi 1trer
POSOLOGIE :
Faire boire 250 cc immp.diatement
"
"
125 cc après 10 mn.
u
"
125 cc après 10 mn.
.
Puis 1 l 1/2 par jour}
:..
pendant 4 jours
N
en 3 prises
PRECAUTIONS :

Ne pas dépasser 1/2 heure d'ébullition
Ne pas boire une tisane de couleur brune ou
rougeâtre
HABITAT :
CONTRE-I~DICATION :
- autour des mares du Sahel
- les ravins
. Inconnue a ce jour
- les galeries soudaniennes
- les forêts