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218 -
AI'ERCU DES TRl1.VAUX SUR LE COIVIITE D tEXPERTS
DE LtO.M.S~ SUR LA HEDECDœ TRlillITIONl'ITELLE
DU 9 au 13 FEVRllJR 1976 à
BRAZZAVILLE
par Francis JOHNSON-ROI1UALD
l
-
BUTS ET OBJECTIFS DU COMIT..,g
Le Comité régional d'Experts de l'O.M.S. réunis du 9
au 13 février 1976 à Brazzcwille avc.it pour but
1/- de f~"ire le poLrrt sur ln situation é·~ctuelJ_8 de 1.2.
médecine
trndiJeionncJle dans 1['.. rogion Afr:i.ca:i..ne ~
2/-
de suggérer les voies et moyens cl' ,'C.ssurer l'in-l;o[;ra-
tion de la médécine traditionnelle et de le.. m6decD"c
moderne.
3/- de proposer les élcments pour le dOCUU<lent Qe travail
de 10. nVlè session du COI:li té région8.1 de l '
0 .N.S.
pour l'Afrique, qui se tiendra en Septeôbrc 1976 à
KampaLa
(OUGAIlffiA).
80~0 c1es populr~.tionG rurales ét[1nt encore, lilEÙ{;rO tous
les efforts do e
Gouvernements Africains,
à
l ' (~co..rt
des soins de santé
"moderne",
l ' objectif' iLlm~éLié.'.t po uz-
l'O.M.S. étAit d'envisager 13 pOGsibilit6 de met~re
à
profit J_es ressources de h.'.. médecine tr:::.è.i t Lonno L'l,e
pour J.cs soins de s'~nté primaires à l~'.. p6ripb.6ric,
d'où une
certaine priori té accordée pc..r
l ' Ors-c'..11.isa-
tion A l'objectif nO 2 indiqué ci-dessus.
II
CO~œOSITIO~ DU CO~rrD :
C'ét2.it le premier Comité d'Experts o.n.s. qui se réunis-
snit en rGGion Africaine. A cc sujet i~ faut préciser que c1o..ns un
Comi-co d ':Jxperts .'.ce ne sont p::'..s .les ~l,3.YS qui sont représentés I11cd-s
des Personnali tas qui ne représentent qu' elles-memes, CL' om i l resso::t
que leo résulto..ts des tro..vaux d'un tel Comité n'engagent pns l'O~lI.S~
mais uniquGl:J.cnt leurs auteurs.
Po~œ préparer les travnux, l ' O.M.S. désigTh~ 2 cons~ù­
tants, J.'1.Ul du Togo pour l~ zone Frc'.ncophone, l'o..utre du Ghc..no.. po~œ ln
zone .L'..nc-lophone,
oha cun c.1ev;mt avoir vi si té d e ux pays de sc. zone ct
faire un rapport sur 10.. s i tUCl.tion de la môd c Lrio tr~\\ditioIL'>lclle do..ns
é
ces 2 P2.ys~
En f:'.it pour des raisons budgétaires ~ul un po,ys fut retenu }X1..r zone ~

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219 -
Les Experts f'oz-marrt
le Corn.L té ét~l,ient orieincdres de
r·1L:..DA GLS C1:..R
rlILU.I
CLl'·TG Ra UN
OUGlu"'l)l.\\.
TANZANIE
Zil.IRE
Des Observ2.teurs furent
invités
CONGO con~e pnY8 h~te
Cert2.ins org8.nisE1Cs intern[~tion[1,ux :
OCEAO, etc •••
Le Pr6sident du Corrri.tié fut le Hêügache,
le Vice-:?résidEm-c
l t OUr;c~:l.1.(lc.. is •
Le Secrétariat étc:.it Ë'.ssur('; p8.r les Poric-t Lormc.Lr-c e
du B'L'..:..'C8.U
R cio:r,al~ 10 Directeur des Services de Scnté dudit Bure::'.,u rC:;1r8scn-
tc.nt pe:rsoD..lJ.8.J_lement le Directeur Ré~eional.
Les r2.pports des consultCl.nts
ont donno le
"coup d'envoi";
i l s ont mis l ' .-:1.ccent sur le cc-:.ro,ctére profonc16ment original c'ces
concc:.)-
tions (le bo.a o de la médécine tr2.di tionnolle qui ne limi~Gcl1t Po.s
l'ho!TIL1e 2. un c orrt crru pureuent rnat6riel,
m:è.is prennent 6gc:.lo(lClYC en
oonsidérntion l'environnement socioloeique
(famili81 ou sutra),
vivc:.nt ou nlOrt(o.ncêtres), e.Lria L que les
'iforces intC1.ngibles" de
l 'uxlivers
( esprits et Dieux), cl' où les conséquences suivcrrt e s
1
1/- le. maladie n' e ob p;::,s s i:nplement le résult.:'.t du c1ysfonc-
tionnelJ1ent cl 'un orc;:::nG ~)rovoqué po.r une c.vua e Llo.t,"jricJ_:te
mais
peut
~tre duc o..ussi à lille
force
inh
l1
'.nc;iblo

2/-
le tr,~d tOl:lent doit donc utiliser non seulement C1.08 Gubc;-
tn.ncos rn2.t6riolles m'.is également dos ressources Cùlpr"l"Ln-
tées 2.U monde cosmique ou Lmmsvt r-Le L,
é
3/- les lieux du trc:.vc1.il c'u guéris seur reflètent GG2.10l'Wl'lt
cette conception co.r- i l s comprennent co ne t cmmorrt urie
lî8.rtie
"publique"
corres~?onclcmt au secteur som::.tiq'Ll,c et
une po.rtie
" p rivée l1
co r-r-e ajiondr.n c o.u morid e
c oe rri.q ue ,
4/- 18 comportement q uot Lc.i.en du guérisseur et les problô;·:lcs
liés à SQ succession découlent également directeDen-c de
ces conceptions.

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220 -
Âpres de longues discussions le Comité s'est ~rr~t6 sv~ 10.
définition Guivante du guérisseur
:
"un guérisseur traditionnel est
une personne qui est reconnue po.r L~ collectivité dQns l~quelle clle
vit corMle compétente pour dispenser des soins de santé,
g.r~ce à
l'emploi de substcmc es vGgété',les, animo.les,
minérales ct cL' :"""u'cres
m6thec1es b2.sées sur le
fondement socio-culturel et religie1...l.:: o.ussi
bien que sur les c onrie.La acin.ce a ,
comportements ct croyances l i j s [."u
bien-etre :nhysiQue, ment:::'.1 et s oc i.e.L a Ln.e L qu'à, l'étioloeie des EüJ_<:',-
dies el; invC',J.idit6s prév.::üo,nt dCc.ns lr\\ collectivit6!1.
I l résulto not,'èmment de cette définition que le\\ mûc"'céci:ne
tr:',c1.itiOlUJ.elle subit une c;rr"Ne mu t d Lc t d on q uand on tend à
l'.:'.osimiler
comme c'est souvent
le CGS dans divers milieux ou rencontres Inter-
na t Lonc.Loo i: une simple o t ud o deq3-.'.D-ces môd Lc i.nrx.Lo a ,
Cl est·-à-c1ire
à
U-"1.e e Lmp Le phytoth6rc.:pi0 •
Après cette cl~finition 1::', voie étc,it ouverte pour L',border
les ,:,l~trOG points ,C}, envis2.cer en mc t i.è r-o de méd6cino traditionnelle, à
so.voir :
1/- les Lmpc.ct e positifs ct née':,"tifs do 12. méd c Lnc tre-di-
ô
tioY'Jlolle dens 10. protection et do.nr3
ID. promotion de la s[:"nt6 on
Afrique.
2/- ].a rié cossité et l' oppor-turii,té cl' intégrer les '-'.ctivites
du r:;u/'risseur drine les services de s;::',nté,
notamment les soins de aurrt é
pri:·L'.l,res.
3/- los c ond i.b i.orie préalables à une coopération en-cre m6c1.é -
cino 'cradi tionnolle et médécinc moderne
a) approche requise r1u guérisseur
b) approche requise d,
ICI.. collectivité
c) approche requise (lu personnel de sant6
a ) approche requise des autorités tl.dministrr~tivcr:3
4/- l'utilis~tion des plantes et C'.utres produits do l~
pharElo,cop6e Ll.fric~dne
5/- lc~s moc1alités pro..tiquEs de coopéro.tion pour l r int6[;r~"
tion (-Le 10, Pléc1écinc tr:::;,(~itionnello c1~'>ns le système dos IJrestctions
• J .
.
so..,:n.~ GC~J..r8S ..
a) aspects tochniqucc
b) o..spects ~~térielD et finAnciers
c) :['ormL1tion
cl) documentation et inform~tion
e) recherches.
6/- rOle de l' 0 .11.S. et autres organismes InternL\\tionau:~.
rv - PRINCIP.t...LES IDEES p..BTnlJŒIJS ;
1/- Exercée actuellement dc>ns de noubreux p~:,ys p;.'.rmi tm
secteur iD1Do:ctL~nt de la population,
la m6décine tré:"ditioHJ:\\_ollc C', le
mérite d'exister.

- 221 ..
Pour les localités êloign6es des centres de soirill mo~erncG,
la coule ressource dorne ur-c le eu6risseur. Un grand nombre do nnJ..o.c1ies
en zone rur~10 pourraient etre évitées ou soignées qvec des ~oyeDG
simples lk,r cles personnes non spéci<"lement qualifiées mais facile;:"<1oni:;
accessibles comme le gu6risseur. De plus,
par ses
COlnî~iss~nces du
milieu et son audience pc'..rticulière 1
le guérisseur peut c1evc..rir un
neent actif de promotion de ln santé.
2/- Âvec lo.. découverte possible de méc1icnments nouveaux e-t
compte -tenu du c oû t
de plus en plus é~levé des médico.ments moc1ernes, le
tr':"itci-aent de certaines maLad Lo s
p o ur-r-ai, t
devenir plus e:f.:ficO-ce et;
économiqueù1ent plus e.b o r-d a b Le ,
3/- Les c ô t e nég:C'.tifs de l'. médecine tr::-.:.ditionnelle, -crès
é
r6eJ_s,
(impr6cision du c1ia[!;nostic,
posologie scms rigueur,
:'.)r:-,-'ciques
douteuses et contestables,
exploitation parfois abusive de la crédu_
l i t é Iruma i.n.c ,
etc)
ont été
reconnus c e p crade.rrt; comme non sp':~ci:E'iques à
la lllucl.ooinc -crnditiollJ:1.elle 1
c;J.r i l s peuvent se retrouver m~i11e en
médecine moderne. H,is i l importe Ct '~mener les guérisseurs à prenclre
conscience de .Lc ur-a limites.
4/- Pour l' intéé~To,tion des deux médecines, la prenière 6-tc.pe
de l'inté');rntion est cl' ordre psychologique, car les praticiens des deux
systèmes ont d'abord à
trnnscender certaines de .Le ur-o attitudes r.ieri»
taJ_os •
L'intéGration p2ut Ge tenter à
tous les niven~Œ, ill3is sp6oia-
Lomcrrt à (lev.::
;
à
ln base .sur le terr0..in et, au o omrne t ,
drvne le
cz',è_re
d'un Dîstitut Qe recherches ou de soins.
I l n' y n p·,'-s de mod Lo stt:\\nd3.rd,
tout d6penclan.t dos concli-
è
tiolls Lo co.Lo a ,
5/- Compte tenu de l'ostri~cisme dont il a été souvent l'ob-
jet ct compte tenu 8.ussi de l ' isol0i'lcnt à
peu près o.bn o Lu c},:.ns Le q'uo.L
le cuC~risseur -crevnillc hab i,tuellcrnent à l'heure a c t ue L'Le ,
i l importe
pour LuL z-cd ormc r-
c orrf Lc.n o e
et créer un c Lf.mct
véritable de COO:L)l~rn­
tion, de J-,0 sortir 2,U préalal)le de cette attitude de relîli sur soi.
Dt où J_:,:" n6cessi té a be o.Lue des c'.ssoci.,tions de G"uérissc-<.rr-c l)crwcd;tc:m.t
une mc LL'Lc ur-o prise de consciencc (~C leur force
collective entro.in;:m-c
une mo L'LLo uz-e accept" .t Lori de l'exercice nu cre,nel jour, af'fe,i 'bJ_isG~~Jl..t
ainsi c:r::,duelleLlOnt le culte excessif du secret et fc:.voriso.nt J_' é l i -
nri.nc t Lon progressive des imposteurs
(sorciers,
ch;:,rl;:),to.nc,
etc) :,.x.:,r
les Guérisseurs c ux-cnême a , En sonune une "auto-purificc..tion li :0{,r UDC
m~rchc collective en avent.
Une associD,tion nationale par pays est chaque :êois (lue
c'est possible largement souhaitable,
ceci afin de limiter .vu ma.x.Lmum
les risques Ge rivalités de -I:;ou..s eenres.
Le recrutement de telles associations devrait p:,,sser po.r
trois ét~pes succossives
:
a)- le recensement de
tous
ceux qui se préscni:;ent
actuc llement et que la collectivité z-o c orma Lb
comme guérisseurs.

- 222 -
b)- le cooptation des nouve~ux gu~risseurs p~r les
Cl.nciens.
0)- enfin la phC1.se de formation spéciale par des
"études" sanctionnées par des e xe.merre ,
6/- Le complexe de.
suPériorité d'une partie ùu persomîel
de s~nté est une survivence historique qui disp~raîtra probablement
avec le temps. M~is on peut hâter cette évolution pGr ~q promotion de
la not ion 6.'8qu i.po cl e
sant
compr-cnr.rrt un ou deux guériGs eurs et en
é
initiant le personnel de santé et les 6tuè.iants qui le
désirent 3illC
pratiques ùe
cette médecD~e.
7/- l,' o..ttitude cles o.ut or-Ltjs officielles est détel~,;lino;nte
en faveur de la révalorisation de cette médecine.
L(~s pays où les proerès lE-3 plus sensibles on'\\:; jucqv.' ici
été rrobo e sont ceux où i l y 0. eu une ;-:Jrise de position of'f'icioJ.J.G S~-,J:1S
équivoque
en f;:.vcur de
cette mô d o c Lno ,
s/- Si 18 règne vég;6tnl n 1.L.'1.O p Le.c e de choix d:<cîs l~c" meCLeci:il.e
trnc1.itionnclJ-cl,
i l fau'c nc1mettre qUL
le', concept ion d' oricine do l:.~\\
médecine tr.,:"c1itionnelle
considère 10, plante cl. , o.b o r-d c onimc su;;>:)ort de
l.a Il force intcmeible Il
et seulement après comme o f'f'Lcc c o p.~,T eJ.le-nlemo.
D'où l'insu:êf'isance ernve déjà notée plus haut cl'lIDo c orio o p-t Lori de 1,-:"
médecine trc,di tionnelle r6duis2.nt c o tbe médecine 2. une
" p h .. .r-mc.c opô e "
ou ~me phyto~érapie pure et simple, snns pour autant miniiûisor Jn
po~ée mnjeure de cette plli~rmacop8e.
9/- Dans le cadre' des règlementations approprloes édictées
PL":!:' les uuto~~ités n:::1.tioncles c omp o b c.n b o o ,
le gu6risseur d o Lt rester
libr0 dCIW l'exercice de son métier si l'on veut qu'il don~G le
meilleur de lui-memo et se pr~te à
ID, plusl:-',rc;e c o LLa'boz-c.t Lori ,
10/- JJ[è question de l'intércssement IloUt prendre diverses
formes
contrat à
tomps plein ou pnrtiel
ristourne à
l'acte
inc1emnité a c ooz-d e
à
un guc]risscu.r m6ri to,nt
ê
équipement minimwti
(tenue de travail,
bicyclotte,eto)~
L' op]Jortunit6 du principe cl' une
"fonctionnc,risè',tiol1. 11 plus
ou moins lar[~e est lD,iscee à l'é:.ppr6ciation des ['..utori·tés no.·tionc':'..J_es
ma i.a ici i l fi'..ut fnire attention à
l:è à.énominr:>,tion. A ce 3Uj oc ,
le
Comité :L1.'['.. retenu qu'un principe cl 'exclusion:
éviter le terme
"mûclé-
cin" c ormc d;~.l1s -médecin traditionnol" pour ne IX::l..S
créer d c diffi-
cult6s o.ux o.ut or-Ltés ne"tional€'s
en C:.'.8 de rémunération à. 1;-:,. f'orrc-t Lori
p'ubLd.quo ~
11/- Pour les recherches : Si dl' importi'..nts r6sult:-,ts ont
été e:rirec;istrés par de no.vbz-oux .0,uteurs,
i l f'o,ut z-e cormc.î trr-c c0J)Cnl1.. '..:!'l"c
Clue (} r :i.nunenses d ome i.n e s
sont
encore 8, peine explorés.
Ici un p~:,6aL~blc
absolu ost .::1:Jp.::1.ru né cessaire au Comi-té
:
l'esprit même de 1;'.. recherche
q u i. appelle unedéee.lién8.tion de la cenception de riombr-e ux cherchC1..u~S
calquant; trop souvent le sens et leG modn.lit6s des recherches sur des
mod Lce extérieurs
:
exemple des recherches en chimie vis.:mt à -tout
è
prix à
isoler des principes actifs,
exomple de la fausse c-.lter:l.l.L~tive r,
"essai 13ur l'animal ou essai clinique" etc.

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223 -
Si les recherohes doivent etre pouss6es activement dr'.n.s
tous les domaines,
i l fnut se garder cepend~nt selon le Comité do
faire de oes recherches l~ condition pr6alable d'une utilis~tion de
p Luo en pJ.us étendue de la mé d
c Lrio trc.di tionnelle. Celle-ci cLoi t ~
é

servir tout de suite
et clest à
force de servir qu'elle
s'améliorera.
De plus,
le Comit6 appelle
instamment les chercheurs
africains ou autres à ne plus esquiver les particularités propres et
f'orid amorrbo.Le a
de la m6décine traditionnelle,
à
s.:=.\\.voir les
"o. s p e c t 3
intangibles Il •
Los rejeter à
priori ne témoigne El.UCUD.en18nt cl lun esprit
scieltii'ique. D Io.illeurs ::0lusiours pn.ys
inè1ustrialis6s ont déjà en...
trepris l'étude de
ce: qui est ap'Jelô maintenant
":PARA:PSYCHOLOGrr~1I~
Enfin i l Y a
nécessité de former pour les recherches deo
équi:)es :pluridis ciplinaires,
compte tenu de l ' extr~me eomplexi-t6 e·t
de II Gtencl.ue du domaine de J.[\\. m6décine trc.ditionnellc.
CONCLUS::I:.QJ:l 1
Cc premier Comité cl tExperts 0 .N. S. 0. incontest,:-'.blCl:1eJl:t f .it
oeuvre utile. Dlabord,
i l u.. restitué
la médéeine tr;::,.ditiol'D.J.clJ.o c"l.C::'FG
son contexte Clobal eocio-culturel ct meme reli[';ieux,
tcmt o.u n Lv c :U.
du trc.itcE1e:r.ri:;
qu o de J.n.
conception mô rie
de li), ma Lcd Lo ,
EnSl.d te i l a
soiGneusement rl,nnlyeé les points forts
e-l;
les points f:::.ibles de ceJe-te môd c Lrio en indiqUD.nt les meiJ.J.ei.'.:::-o mo-
é
yens selon lui de mieux mettre à
profit les promiers tout CD_ 6limi-
riorrt ::)l~oc::ressivement les seconds. E·.: .i.d ernmorrt c e r-t a Lne e prises LLe :posi-
tion peuven-t; fé-'.ire
"tiquer" quelques eS:Drits ré:')utés
" s cicnti:êiqucs"
qui nlhéoi-ccront pas à
les tourner en d6rision.
L.::~, vérité est que les Afric;.1.ins e ux e-mêrne a doivent cl' c.bo=cc1
se
"réeycler" entièrement vis-à-v"':'s de La m6décine tr,',ditioT'..:i.!.olJ.o,
en se nlGttnnt d Is.bord sans arrière-l~cns6es à
l t ucoute des :!,Jr;:.ticicns
de
cotto F~d~cino.
En soulignant llinterdépencl.o..nce foncière
en lJI6clc:icinc Tro.cl.i-
tionnoJ.le Africaine de II homme ot de son environnement visi"0le
ou
invis ibJ_c,
les trRVGUX du Cami té ont; donné un relief rio uvoo.u à
JI'.
:')rise de CŒ1S cience de l i orieino.li té
foncière d o ce-tte Hôd6cinc.
En p r-orie.rrt donc
cr:.rr6ltlcnt posi tian en faveur de le, revalori-
sation de la M6décine traditionnelle,
le Directeur e6n6rGl,
le
Directeur RéGional à
Br-a.z zrvv Ll.Lo et J.I
0 .n.s. elle môme on-I; ouvert
une voie nouvelle pleine de promesses à
la scmté en Afrique ct drvnss
le mOl1.de~