-
'1 '(1 -.
DE L'ETUDE DE LA. PHARMA.CO:PEE TRADITIONNELlE
A·LrEIABOR1I.TION ET A L.A. MISE EN APPLICATION
T: UNE rHYT-OT~RL..?ITI JunIClillm
DANS ms ETATS ll..1!'RICAINS FRANCOPHONES
pa.r
Jcseph KERHARO
I l nous semble nécessaire, pour faire comprendre le sens
donné au t i t:.,'e de cette o ommurid.c a-t i.ori d'en bien peser los termes ei:; de
définir par conséquent d r entrée ce
1ue nous entendons pc" ..r
pharmaeopée
africaine traditionnelle et par phy-:othérapie.
La pharmacopée africaine t~aditionnelle est la cOIDJaissanpe
anoestrale qu'ont les Africains d88 plantes médicinales de leur el~­
ronnement,
connaissance trnnsmise et perfectionnée de génération en
génér~tion pc~r ~~ tradition orale. Généralement à des initiés fais[mt
profession de "guérisseurs".
Le.. phytothérapie, au regü..rd de la médecine occidentale, est
str~p_t~ ~en~u, le traitement des n~ladies par les plantes, ce qui
suppose au préalable ~~ co~~aiss[ulce du diagnostic des meladies et
oelle de l'identité des plo..l'-tes utiJ.isées. Or,
c'est l'évidenoe, ces
conditione a orrb
:i.J1~:.'.'r__ :-.:f..::dtement remplies dnns l'application de la Ph.a..1:-
ma c o pô e tr2.o.it Lorme.Ll.e ,
A c8té de cette véritable phytothérapie, et plus proohe de ln
pharmacopée traditionnelle, i l existe dLms les ~~ys développés illle
phytothérapie populaire à b::\\se de è:'cmèdes dits de "bonne f emme " et une
phytothérapie "marginale" t
semi-clandestine, exercée par des empiriques
égt:'.. Le morrt d ôriommô e
"gu6risse"LlXs" 0
Aval1.t d'aborder le fond du problèrne quelques z-e rm.. rques s'im-
posent~
On doit à J,o.. vûri té de reconna!tre que malgrô le nombre im-
portc..nt de conerès sur la phc.rrne.c opô e africaine
traditionnelle depuis
le premier s~nposiwn de l'OUA en 1968, malgrê les instances interna-
tionales peu de résultats d'ensemble significatifs ont été obtenus.
Ci"\\:; ons po.rmi les trois résolut ions du premier Congrès mon-
dial de l'~decine et de Biologie de l'environnement (UNESCO, 1974)oelle
qui cJ.enl?.n:1F\\i t
pour les pays en VO~LC de développement la création de
groupes de recherches pour s'attacher à l'étude plus approfondie des
th6rG~eutiques locales e~ parvenir à mettre au point des médicaments
n.dalJtés aux tro..iJcemcnte des rm La d Le s tropical3s.
Ci-cons o..ussi les d6clEr<.:~tions du Directeur Général de l'Or,lS,
le Do o-beuz- I\\hllier, qui au cours de l'assemblée mondiale de 1974 suc:,~é­
rait lremploi judicieux drcmxiliaires comme les guérisseurs
11ft
les
accoucheuses traditionnelles en dem.:'..nd arrb à l'Organisation de prendre
des mesures pour que leur adcption serve les intér~ts bien compris des
populations.

-
172 -
Ci'tons enfin d cux inform·"tiom'J po,rues en février 1976, dc.ns
le j ouz-na.L dakarois "le Soleil".
La pr-em i.è r-e morrt Lonna i.b une réunion de J_'
Ol'-'lS tenue à
B:razzc1.-
ville clli 9 au 12 février Vè',r des
",'}xperts en médecine tr::1cLitiol1l1Gll0 Il
de 27 pays <J.Îrico.ins. li. C0 prODOS,
je
pense qu'il doit oe trouver par-
mi nous q1.l.CJ1:lUGS-lU1.S de ces expertr; q u.i, pourrc'denJe à
l'isGue de notre
exposé nous fournir des
illf'orm;ètiO~l.~ sur co-tte tou-te récente réu:nion~
QUc.n't à
ln seconde inforu;1,tion du "Soleil",
elle mentiol1.n2.it
le ohoix d o la môd e o Lrie tr,v1i-cionncJ_le
comme thème des discussions
techniques des f.1inistrc[:; 2.fric.~',inG cl e JJ.:l- Santé en Septembre })rochn.in
en OU(;'é.'..l1.c1a.
Si un tel consensus s'C::d:;,:-it trcl,duit
en nctes,
l'étude de la
pœrmacop(~e africaine trc,ditioll..l'lE:<'lc 8.urnit fait d ' irmne n s e s IIt"o{r,rès'
L'ex-trnordinaire est qu'on I)81-1"(; lB,
considérer néanmoins C01'l'lJ21e bien
ave.nc e , pour l'Afrique francophon':,
grCce 8. des org2.nislflcs llc'1.'tionaux
é
f'rc<J:1ç,:nis
comme l t ORSTOfI,
le CNRS,
les Universi t6s,
grâcG n.ussi,
iJ.:faut
le
dire,à des initiatives individuelles.
C'est pourquoi,
oo nc e r-n.r.n't l'Afrique Îrnncophone nous pensons
faire
oe uva-o u:tiJ.e en sir'];T1'èlant quelques ouvrages généra.ux, fC1oilemel1.t
accessibles et,
SCcuf exceptions, r';ccnts,
pc,rus sur cette question.
Dans
CC1Lë{-ci ,
ID bibliographie renvcrro.. J.G chercheur aux travau.::::
fraenentnires ",yant ff:Lit
J.l objct (['c_"u-crcs ouvragcs, de thèses, de mé-
moires, d'articles e-t; de comrcund.crrt Lon e ,
CAMEROUN
Cousteix, 1962 -
L'art et L~ pharmacopée des guûrisseurs
ewondo
(région de Yuound6)
(6).
C E N T R A F R l
QUE
Sc,ndberg. 1965 -
Etude E;UT les plantes rné d i.c Lnc.Loe et
toxiques de l ' Afrique
équatoriale
(18).
Vergiat, 1970 -
PL~ntoG LBeiques et médicinales des féti-
cheurs de l'Oubangui
(21).
Goumba, 1975 - Essai L'utilisation des plantes rœdicinru_es
centrnÎri caines
(9).
BEN r N
... Brand f
1972 - Plcl-ntes mGdicinales en usage chez les Gun( 5) ~
CON G 0
Descoings, 1963 -
Essai d'inventaire préliminaire des plan-
tes m6diciru:ües d'Afrique équa'boriale
(S).
Sandberg :
Cf Centrafrique
(18).
Bouquet, 1969, Féticheurs et médecines tr~ditioru~clles du
Congo-Brazzaville
(2).

- 173 -
-
Bouquet, 1970 -
Plantes médicinales du Congo-Brazzaville(3)~
C 0 T E
D'
l
V O l R E
-
H A U T E -
VOL T A
Kerhe.ro,
1950
Sorciers,
féticheurs et guérisseurs de la
oô L e d'Ivoire
Haute-Volta (lO).
Ker-ho.r-o , 1950
P'Larrt ec lùédicinales et
toxiques de La
C8te d'Ivoi.:r-e
Haute-VoJ_-ca
(11).
Bouquet,
1974
P~~ntes .médicinales de la Cete d f l v o i r e ( 4 ) .
G A BON
-
vlEùker,
196~ - Les pl'cl"ltes utiles du Gabon ( 22 ) ~
GUI N =:: E
-
Pobeguin ,
1912 - Les nillntes médicinales de ]J:;, Guinée (17) ~
MADAGASCAR
Terrac, 1947 -
Contribution à I I étude des plan-ces médici-
nales de Hadagc:,scar e-l; de la récion de l ' I l e JYIaurice
(9).
Per:net, 1957
Phc.rrn.ac o cé e de l''Iadagascar (16) ~
Debray, 1971
Con-l;rib,.1tion à l'invontaire des pL:.'"'.J.l.tes
médicinales de =Iadae:c,s cCor (7).
lVIALI
-
Traoré, 1965 -
Me'ic1ecinc
et magie africaines
(20).
N I G E R
-
Adam, 1974 -
Pmntes médicinales hausa de l'Ader (1)~
S E N E G A L
Kerharo, 1971
Ro o he r-ohe e et.hnopharmacognosiques sur les
plan-ces médicinales et toxiques du Sénégal
(12)~
Kerharo,
1974 - Le'1- phar:;,macopée sénégalaise traditio:rm.elle ~
Plantes médicinales et toxiques
(13).

-
174 -
Signalons en outre que nOLill
2VOns reçu deux manLillcrits qui
seront vraisemblablement
éèLit6s bientôt
-
Ri.'.silly (B. de)
l'ropri:StGs JchérnpeuJciques et emplois
divers de quelques plantes dans
la région de San et de
Tominian chez les Bwa,
Bamba r-a , V/-?,rka. (HA.Ll).
Terrible
(J.N.)
P'Lari t e o médicinales de la
Phe r-rna o opé e
traditionnelle du Togo
(TOGO)
A p:),rtir de tel:3 Jcrèlv<',lJ_X [lui font le point de nOG c onno.is..
sances SLœ les plantes médicinales africaines en et~Lobot~niquc, chimie
et ph. .r-rne.o o Log Le s'ouvrent plusielJrs voies. Noue retiendrons o e u.Lorne rrb
celles qui co nc e r-n en t
.La mise en oouvre cl 'une phytothérarJie af'riC<:'..Lrie ,
L' ohj ec,ci:::.' r-é pond, pOUT nous, à (,_eu)~ critôres ma jo ur-s et compl6men-
taires cr1r i l présen-l;e à
.La :êoic_; c: es possibilité s de réal.is:.d:ion à
court terme et un co.ractère dlur~ence incontestable.
Toutefois aV2~t d'[1border le problème sous l'ancle de llA-
frique Noire,
i l est bon de
conr~ître, pour en tirer réflexion, ce
qu'est ill conception pctuelle de l~', phytothérapie dans les pc.ys déve..
;Loppés~
III
JA PHYT9THERAPIE DL.NLLl:S PAYS DEVELOPPES
Jusqu'à la fin du siècle dernier,
avsnt l'avènClllent de la
syn-l;hèse chimique, au moins
BO~J des médicaments étaient il. boe e cl' or.
gones vélJétaux.
Les premières découvertes de la chimiothérapie,
celle des
suJ_famicles en po,rt iculier,
firent
peser sur les remèdes vê:;é t:J..U::c un
ostr.~cisme injlLStifié. Ii,", p,~rtie sel,lblai t
[J.lors perdue.
He,is peu Ù lJeu
ceJ)GllLlnnt,
à
p,'.rtir de 1950, avec J_I essor des sciences b i.o Lo g i.q u ee ,
des
:·,tudes pluridiscipJ_inaires po uoo e e
firent appar2.ître l ' impOTtallce
é
th6r, I.}) eut ique Lnd La c u't.a.b Le des vcSr;'(;; -t;;,l.ux.
Dc pu.Le ,
nous 8ss:ï.stons
~.', un extraordinaire regain de fc..veur
vis 2. vis du traitement des ma La.d i.r.s, par les lîlantes.
I l se -cr:è.duiJc par
une UUi:~llentation, non moins exJcraordinaire, de L', demande sur les
marchés,
ù tel point qu'où 'Deut recuünEître,
sans nier l'importa.nce
de la chimiothérapie,
que l,-', phytothérapie lui est devenue censiblc-
me rrb 6r:u.lc~, m~;:,le clé.,ns le s
}:e.ys
les mieux évolués.
C'es-l; ['.insi qu'une
st;-\\tio-l; ique 8.flléricaine,
ét:l.blie en 1962
par le BUl'eau des v8ri f'icgtions des ordonnances Gosselin 2Xld Co,
montre
que J
sur trois
cents millions
cl' or-d orman c e e
nouvelles, plus de 477:' des
prescriptions comprennent une substémce na.turelle
entrant
do.ns JE, com-
position du
remède soit
comme seul -[Jrincipe 2.ctif,
soit comme
J.f'LU'1 de
ses pr D1.cipau:::: const Lt uan t s . En d '"utres termes,
le médecin moyen rédi-
geait
c ha.quo jour D,U moine: huit
orcJonnances comportant des
remèc.~es
naturels
(Ci-cê par Krieg in "The Green Medecine").
De mêrne ,
en Fro.nce,
les e riq u.ê t e e
de k.urent nOL'.G é'.p\\lrœUlCn-c
que .Le ré G'l1.e végétal étai Je en 1966 Le"':. première source de médicaments,
repr6sentL".lyG
cri v2.leur poncL-;rtie,
sur les chiffres effectif's Cl.es ventes,
près de 477'; des o oriat Lt.u cn t s acJci:fs c omp ossrarrt les spécialités venc1ues
en o:ffic:i..ne.
Les e ub eca.n c e e
de e yrrt hè e e
montr",üent une
impoJ:tcmce ;~~
peine inférieure et dist8..nçaient ri: turellement les méd Lcamcntie d' ori-
gine min6n:üe
(11 ~;) eJc les substanc es d'origine a.ni.roa Le (6f~).

175 -
I l est donc c1.o.ir que depuis lors, en dix ans,
Lo
mouvement
en frvve uz- des remèdesvèg6té\\ux ou de leurs produits d' extr.:1ction Xl'2.,
fr-l..it que::; 'rJ.ccentuer.
QucJ_lcs explic2.tions
peu'c-on donner à
un t e l renveroement
d'opinion chez le public,
ma.i.e e ur-t out
chez l08 praticiens
? En
vérité,
cc retour éi"LUC vertus des
siinples El' inscri t
dans un mouv emervc
plus
J.n:cCe de :oromotion de
J....::"
n;'Ntl'Tc.
Une rrouv c.l Le a ppr-oc he des plo..ntes
m6dicinales se précice v Lae.rrt comme le dit Pelt "à les c oria Ld
r-ez-
c onu.io
é
des ~~crcs v iv arrt s
à
lXtrt entière C'i:; non plus seulement c omrno de simrùee
me.tiôres pz-em i.èz-e a
destin6ec à livrer,
De r
les vertus de l<:', ch:f.mie
extraotive,
leurs principes actifs i\\ la thérapeutique".
La clinique en effet a
morrt r-é
q u l uri principe actif ne peut
pas toujours rempl.:tcer la pJJ1J"l-Ce toti1.le
:
le. digito.le f'o ur-ni t des
r0sult;.'..~cs -ch(~r~.:neutiques su-)6rieurs à la digitaline cristc.llis6e,
l'ouabaïne n'a pr,s tous
les ei'fets dea Strophs.nthus
;
même ln. vitar'.1iJ.l.e
C rie suL:l:'it !)as à
""u2rir .Lo e c o r-b ut comme le fait le
jus de citron q ud,
c orrt Lorrt un complexe vitaminique il curel 0 et P.
I l existe donc souvent
dans J.o,
plc...nte,
soit p.Lus Le ur-c co rissc Lb uo.ri t e
intéressants,
soi-c des
complexes l'éaliso.nt une c o mp.Lé mezrt c.r-L té d'action, autrement di t
une
"synergie".
Par ailleu:rs,
le re-proche qu'on pouvo..i t
c'.dresser à
la phyto.
thérapie de n'~tre ni scientifique ni codifiée est aujourd'hui irre.
ce'va.b.Le , D'énormes progrès ont été réalisés tant au point de vue de ln
c orme.drs orinc e et de J_' action des
cOYL'"c3titu-'J.nts qu'au point de vue techno-
logique jiour- l'obtention àe prod u i, tG sto..ndards présentcmt toutes earo..n-
ties.
La. phytoth(~rapie a
donc .vcqu Ls droit de
cité. Au môm e
-ci-cre
que l::L chimiothérapie,
e LLo est clevcnue une thérnpeutique
pe_l'mi (1',"],11.-
trcs 6(;:-,le'-1ent reconnues,
tout es ,',y~~nt des quali t<2S et d o s
clé fG:L.rCS t
souve:at m~,:le les déf.:.:.uts de leurs c!_uali tés. Aussi devrf\\i t-on consic16-
rel.' de
façon constructive leurs aspe cts pOGi~cifs I)ropres 2.fin dl svb o u-«
t i r ,
S'-'-'1"10
ox o Lua ive,
à
une
lI~ch6r2"pe-1J.tique oc c umôri i.qu e " mo.inteno_nt
pr8n6e lJ;:,r un [jTEtnd nombre de mod e c Lrie et de ph'_rQE1ciens.
Oe droit de
ci-c(~ a
é'cé r6cemment r-e c ormu de
façon o f f Lc i.e LLo
par J_ '6ùi tion en Sept embre 1974 d' 'uri sUTn;ùÉ;Llent de 1.48 p;::~Ges 0_ .La ge
édition de lie ;ll).-},rmo.copé;e fr,-',nç;:.isc
intitulé "TaLle :1.no.ly Jciquc revisée
des drogues vécété.èles inccrites à
lé1 Phe.r-mu o opé e fnJ.nçéLice".
Sous l' Lrrt Ltulé figurell"c
les cleux notes suiVffil tes
"De nombreuses drogucG v:t~t,:,.les ci-dessous éll"L~léréeG fi::u-
ro"ient d.:.~nc le e
cinq premières ,;d.i-t:i.ons de la Phsvr-ma o opo o ,
cr es-ç-ii-ô_ire
dnns
les Co(~.ex l8l8, l837, l866, lckJ4, 1908 et leurs SUPIllé 1'lenh';.
"Elles sont
réintroà.ui-ces d'-~ns .La Phc.r-ma c o pé e fr<"nçaise".

- 176 -
Peut-on imaginer réhabilit~tion plus éclatante de la phyto-
thérapie
~uand on sait qu'elle porte sur 800 espèces vécét~les *.
Re o ormcd.sse orie donc,
en tOlJ_-i:;e bonne foi,
la v6rit,),ble
" p r é _
scieIlc_s" d.e nos o.ric i.erie a.po t.hd cc.i.r-o a ,
Forts de leur s L'NOir
empir~1
i l s o.vF.ient
dô c Ldô ,
i l y EL plus d'url siècle et demi,
d'inccrir,z} fW.
Codex q uo Lq u aa centcdnes de dro,c;uec végétales qui,
jug6es pJ_uB
t;o.rd
indignps ci 'y figurer,
étaient rejctc:,es en 1937 pc~r leurs au c c e aae ur-c
avant cl' ~-i:;re remises à l ' honneur,
en 1974 ~
Belle leçon à médi-ter et qui trace,
nous f3emble--i:;-il,
la voie
à e u.Lvre ,
Pour notre p::"rt,
nous y
trouvons un motif e upp.Lô raentcd r-e de
consid6rer c omme prioritaire::} los trnvo.ux qui a
court terrrJ.O o ond.ui.s-
raien-t cl l'6JJ.?,boro.tion Cl 'une =ohytotl/)r,'O.pie africaine
rénov()e à p~'.rtir
de nos c onna Lo oano es sur les drocu :0; de lz:. })}F.trmacopé e
trcLc1itio:r>...neJ_lo.
D' 3utnnt,
c omme
nous l'avons moncz-:: ,
crue l '
t ud e
de
cette phe-èrme,COijée
é
est déjà :Coy.--tement [1v:'ncée et,
c'-ssur8E1ent,
hien plus que 1'10 l ' étr:.i t
en l8l8 cel~G des différentes dro~uts inscrites nu Codex.
Pc~rmi J_GS arguments quic,c·uvent ~tre avancés en i'c,veur d'un
-tel progro...mme Ge situent au premier chef les motivD"tions socio-éoono.
miques ~
Nous snvons tous,
i c i ,
ouo
les Et,_'..ts o.fricail1E5 sont d.-ms
l'inc."pacité d'i).ssurer c~6jà, conne iJ_ serait SOUh0it<:1bJ_e,
le'). couver-
ture sC',nito.irc dos popul..:ltions 0:' r
ison de l'insuffis~'.nce quL:.lrcito....
tivc de personl1.e~L qualifié,
et :[\\:L''l::0 éGalement de mcd Lce.me rrt a , AUf3si
peut-on COJli"idôrer q u e 8070 o.u moine) des AfricE'.ins doivent lé), c orirs ez-e-
vation ou .Lo r6to.blissement de L,
G~nté, pour ne pas dire leur svxvie,
à ltèrciliGi',-i:;ion des d r-o g ue e de leur
environne!llent.
Les hi).bitc.nts des
zones urix",incs et e ubuz-boi.ne e n'éch:'.npent pa s
non pJ_us
à ce ph ériomèric ,
Nous avons
relnté à ce s',-jet l'année dernière Le c résultc1,-'cc
d 'lillQ e nqu êt e de Sim-té PubLd.quc de notre collègue de Inuturo port8.l'lt
sur
1210 J:D.miJ_J_es de ch c.c urie lO perb orrne e environ r6sid:::J.ll t d an a qU2,-i:;re
qw:_,rticrs cle Pikine,
.?;r,-',nd
f'cvub ouz-g de Dakrvr ,
Errt.z-o 2.utres él6ments,
i l rossort de
cette enquête que
1005" des
I1 p i k i n o i s "
utilisOI'lt los
remèdeG traditionnels,
mê mc
COUY qui fréquentent
le dis}Jensaire,
le'::
mé d e c i.n e-c le ph:-~rriJacicn. 41 >.~ trouvent ces remèdes ueilleurs, 765; moins
chers,
245~: ;;ÙU;3 che rs (14).
-~---~--~-~~-----~------------
* Cos DJ_,;~lrl:;es i'.vaien-i:; été on ef:fet supr;Jrimées dans la sixième éditiŒ'l
du Cod~x (l937) f'aui:;e d'une mise e:l évidence e u f f Lrso.mmo rrt e c Lo rrt Lf'd.que
de leur constitution c h i m.Lqu o et dr; leur ;~ction physiologique.Elles
figurent donc de nouveo.u nu 2è supplément 1974 de la ge 6dition (l972)~
Indiquons ég:J.lement (1',-,,' o L'Lo o
sont
présentées sur l48 jJO'Ges
en to,ble8.ux comprenant les noms fr- .n çr. is
et l,:.Jcins
(avec le cr:'.s
éohéc..nii
les synonymies), noms des vC::'.ri6tés
(le
c,:'.s échéant), des fnmiller=;
et
des orGanes employés.
Noi:;ons enfin à
ce sujet
que la fik"rmGcopée frcnçaise est
offic iOJ_J_8 d aria les Etats afric;:'.in,] fr.:-mcophones.

... 177 -
Ces résultats significGtifs ont été
obtenus sur un 6ohan~il­
Lormzig e de :cœofessions
co mp r-orirxnt :Jour 100
:
cadres et o.ssimilés
(4),
ar~isnns divers (14), c ommo.r-çrvrrt.e i'ixes ou a.mbu Lc.nta (6), o uvr-Lcz-a s}Jé-
cic.J_isés
(18),
cul·tivateurs
(3), CO'~l;'ÜS '"'..u.x
c r Lb ur-e a
(14), marioe uvz-oe
é
(33), retr2it6s (8).
Ceci prouve,
à
l ' ()vidence,
que môme d,'?-ns de gr::;,nc1.s
c errbz-co
comme
celui de Pikine -vv o c 400 000 hc.b Lt:ëmts en. voie de cL~s,',culturo.-
tion,
OD. conserve un o.,tt.c,chC'lcnt actif à ln. médecine trE,dit ionneJ.le,
La.q'ue Ll,e ·Goucll.e encore plus 6.0 %),1:-,(10S que l.a moderne.
I l GS'C urn:ent de se fJE:nc:lc:r,
r;vec des
idées neuves
et S:,:<'18
"a :IJriori"
Dl..U~ J.e pl' ob Lorne d o s:'.n'i/: des "Dopu1,::>tions o.fric8.inco. Pour-
quoi nlc~do::.)'cer;~,it-on p;-,s 8.10rs urie
solution qui. é"'.urait leur 2.r;r6ment,
puisque conve;:L<:U"lt à
leur génie,
et eLui consisterc·;,i t
à
leu::c d ormo r- 12,
possi~)ili'(;é d'utiliser à. bon o e o Len t
les remèdes
couturrriers on .Lour-
reco>:E(};';,nd:':'.J."l-G les plus v:1J_[èbles ",,yec uri mode d'emploi
étudié.
Le prcmic;r ~cr;"v:J,il c one Le t e r-o.Lt
na,turellement ;\\ cl,'-sser J_GS
droC'ues selon certo..ins critères. C' ost cc que nous a.vons fcd.t pour le
Sén6:~·L..l
en i:,ict ingucm t
q uct r-c
c::.té'orics*.
1°_ Les eS'lJ8ces officim.:.J.es c'est-à-dire inscrites d.-mG
diff::'::)ron-i;z:~s ~,)h~':rmacopées mod e r-n.e a
et particulièrement la Ph.:;;rE1acopée.
ira~~~iGe gui ~st~_rap~clons-le encore. ici, officielle d~s les Etat~
§lfricail~:.....:f..rcmco.E.hon~s.
C'ect 3illS i
que 1xI.rmi le: c
espèces v6c;éta.les Lnc cri tes au
SUp~r)l(Jil1GD.-t 1974 de 12. Pha.r-m.vc opo o -Lr~mço,ise nous en avoric z-o Lo vo q ua-«
rc,n'ce e e pt qui
existent o.u S6n<';I_':':'.1 cl ont vingt trois à
l t éto.t spont;:.-"n,:;)
et vinet qw:).tre ,J, J.' 6t:-),t cultiv'.·
ou p Lari té
Aco.6ia du Scin6cal,
Co..ilcédro.t,
Kinkélibn, Ricin,
Papayer,
StFophan~î~
hiSJ2.gus..1,. etc.
2°_ Les espèces qui bien éJue non officinales peuvent,
on
fonction de :noc c orma i.s ao.nc es ch irliCLUO S
et prr,rmc..cologiques,
tHre con-
sidérées
comme des e u c c éd c.né a ve.letbles d8S espèces officinales
:
Kino
de Gambie,
Jujubier,
~trrrhe, S8ntal et Séné du Sénéga1, Thé de Gc..mbie,
Vetiver,
etc.
3 0 ... Les espèces non o f'f' Lc Lrie.Le a , mo.Le exploitées pour J_ t ex-
Jer,'otion (le molécules
chimiques ,;.ci:iv8G qui,
elles,
peuven-c etre of-
f'd.o i.no.Le s
ou ["voir
f.:'.Ï t
l t obj et Cl 'u:'. vi Go. officiel autorise,nt
J.eur
v erit e sons t'orme de spé c i c.Ld,té;::;
Rau\\-V'olfia
(pour- s(~S "lcr:',loïdes réser-,)inE', ajmaline, ajmali...
• •
7
cine, ~r1:!.Q.nf). ~pour ses nlcaJ.oïc1 cs d ori t l.:'1 conessine), Voaoan[~a
(pOl..U' GeG cèlc8.10ides voacaminE, VOél,c;:::.nr;ine, vOé1oorine, vob~u.sine),
Pervenche de Iv:t:.c1<"'.c;c',Gcar (pour ses Cèlcaloidcs vinblastine, vincristine,
vinleurosine), Drvt uz-a met-tl (pour G('S rl.lccoloides e o o po.Larn'i.rio ec .
hyosoyamine),
etc •••
4°... Les espèces non o:fficiné:l.les fJ.yo..nt fait ou f,,,im:'lJ:t encore
l t obj et cl. t ôtuc1es chimiqnes et ph8.rrné1.cologiq ues suffisanunent pousc;écs
pour cl.uJcoriser leur utilis3.tion soue, diverses formes
-~-------~~._~---_._------~--~_.~-~--~~
* Les e::;:cm:Dles indiqués concerr:.ent uniquGrnent le Sénégal ~

- 178 -
~orbia birta (antidysentérique, antiasthmatique et ohola-
gogue), ~~biscus__~bdariffa (excellent thé de s~nté), Comb~~~~ g~­
nosum
(
cholagogue)
Gui~ra sepegalensis (antitussif, dntimicro-
bien,
an:tiin:fl~~.mnntoire, a.ntidiarrhéiquc), Prosopis at'ricana. (anes-l:;hé-
siqu.e 10cD.l, cc t Lf
sur J.e
système nerveux central) ••• et J.cs plv.n-cec
à huile eSGen-~ielle dont nous ,"Nons dénombrô cinquante huit d an e 12-
ph.::\\r;i1acop(~,e sénêgalaise tre.dit Lormo JJ_e la plupart; pouvant se pr@-t;er
à des tr'].itements C',romathéra.~iques D,.r inhal1:\\tion, proc6c16 ·t:i.~ès ntilisé
dans J.a môd o c Ln e
p o pu.Lr.d.r-e et d::.'.ns
cc LLe des e:uf:risseurs.
I:ü:nifesternent une mo.t Lè r-o
riche de possibilitès -trop souvent
ignorôes eGt là,
à
notre disposi-tion,
:'Jour 6tude certes,
rn.vi.e
~\\ussi
pour ~tre mise,
à. bon escien-t r,';:o6-[;02:"18-le,
à
12. dispos :Ltion de tous 1es
mo.Lod e s ,
DI où la né cessi té cl' entreprendre des
croisades cl' {~dUC,~ètion
sanitaire auprès des
gur~riGseu~s ct des popuh\\tions avec 10 conco\\œs
des pJ.:"'.nific2.teurs, des éducétteurs et des aeents de a arrt
~
é
Au S8uêgal, dans la récion du Sine Saloum nOlW avons vu fono-
tiorro.cr à
la s~,.tisfaction c:én6rccle,
gr~ce i\\ 11 init i.::ttive de diupen-
saires privés,
des
"~lhc.rmacies de villages Il auto-e(rées pç',r leG femmes.
L'o.uc1ience auprès du public de
te:LLcs réalisn,tions
lB.isse bien augurer
de J.le.ccueil Clue
pourre.ient recevoir d ! c"utres init io.tives du même type.
Ainsi conçue,
llQd~ptation de la pharmacopée tr~ditiorrr.lelle
africaine à une veritable
phyt;ot;hGraIlie qui serni t
écri-i:.;e et; codifiée
st impose f:W.J:1.S arrière pensée.
flE;llc
constituera à
long terme une borme
politique et non pa s
un exp6client auque1 on se résigne foute de mieu.:::" ~
Elle permettra d'aborder eilsuite,
à
partir d'une b~se éprouvée, les
autres étayes des recherches technologiques,
appliquées,
pures et
ind us Jcrie lJ_es •
En conclusion,
nous reprendrons e arie mod Lf Lcn-t Lori les vo e ux
que nous
.worie exprimé
à
10. "Confôrence sur
l'enfance et la
jeunesse
d ana l ' onvironnement en Afrique
incertropicale
"qui s'est tenue au
Ghana en Juillet-Aoüt 1975 (14)
1°- Do.ne c he.que Pnys d'Afrique, la Pharmacopée doi t
~tre
remise eD. Jiormc uz- et une
comrlission de .La }'h.2,rme.copée c1ifféren-te des
commissionG de visa doit ~tre cr6ée.
20- Dans chaque Pays
d'Afrique,
la Phytothérapie doit;
~tre
enseign6e 8. tous les Responsables du Corps sanitaire et à tous les
niveaux:~
3°_ D3~s tous les Centres de Santé, qU~1.d une phytoth5rapie
peut rempl~cer une
chimiothérapie irréalisable du
fait
de L':1 s i -cun.tion
finoncière du malade,
ln. phytothôrapie doit ~tre utilisée.
4°- Ce comportement ne méconna1t p~s les bienfo.its de la
chimiothérapie,
mais
i l ve.ut remett~re en valeur ceux d'une phytothéra-
pie ignorée ou mésestimée et ceci pour
répondre aux réaJ_i t'JS socio-
économi~UB3 locales.

-
179 -
5°- Les voeux ainsi exprimés correspondent aux prises de
positions'récentes du Docteur l,jhhlor., Directeur Général de 11
O~H~S.
lors d e lfAssemblée Horid La Lo cle l'OriS et aux Résolutions proposées à
l'mnjSCO,
P~ris, lors du premier ConGrès Mondial de ~~decine et de
Biologie de l'Enviro~lement ( 1974 ).
60_ Les différentes sections spécinlisées concernées de
l' OIIS et c o.L'Le e de l'UNIiSCO,
particulièrement IDEP,
UNDP,
SIDA,
devr;-.,i8nt gtre 1GS Organismes moteurs susceptibles dt intervenir avec
efficaoité
c1.-::'..l18
ce sens,
auprès d e e Responsables Gouvernemen -i:;n:ux: des
différente Et2tS Africains.

-
180 -
1 - Adam'(J.G.), Echard (N.), Le a c ot (H.) -
Plantes médicinales Hausa
de ltAder
(République àu Ni~er). J. Agric. trop. Bot~ appl., 1972,
~, 259-399.
2 -
Bouquet
(A.).- Féticheurs et Hé§decines Tr,:.:,ditionnellcG du Congo-
Drazza~~~M6moires ORSTOM, 1969, NO 36, l vol. 282 PP.
3 - Bouque t
(A). -
Plantes mé d i.c Lria Lc e
du Congo-E:rm.zzaville ~
l Vo~., 112pp~, Travaux et Documents ORSTOM, Paris, 1972 ; Thèse
doc-co Phie
(Université),
Paris 1970.
4 - Bouqu e-t (A.), Debray (M.).- Plantes médicinales de l;::~ Côt e d'Ivoire~
E voL, ,
231
PP., Travo..ux et Do c umerrt a ORSTOH, ri ? 32, Pc.riE; 1974~
5 -
Bz-o.nd
(R.).- P'Larrt e e méd Lc i.rieLes en usage chez les Gun , Co-t orio'u
1972
(Plaquette multigr.
73 PP.).
6 - Cousteix (P.J~).- Ltart et la pharmacopée des guérisseurs du Came-
roun (rrribu E"Ii'TOndo-Région de Ya.ourid
~ Recherches et E-cudes eame-«
'.
é
)
rOIDlaises. 1961-63, nO
6
(spécial),
86 pp
:
Thèse Doctorat ~mdeoine,
Paril3 1962 ~
7 - DebrcJT (N.), Jacquemin (H.), Razafindrambao (R.).- Contribution à
l'inven-i:;aire des plantes médicinales de Ihdgascar.
I . vol~, l50 pp~
Trnv,,-,.u.."C et Do cumerrt a
ORSTQr'1,
n ?
8, 1971.
8 - Descoinc:s (B.).- Esse.i d'Inventaire pl'élimins.ire des pl<:mtes méd:i.o:i.-
nales d'Afrique Equatoriale.
Bull.
Inet. Rech. Scient. Congo, 1963,
~, pp
7-24.
9 - Goumbc (A).- Bssai d'utilisD.tion des Plantes Il1édicine.les Centra-
fricé'>D1.cs.
Thèse diplêlme Htes Etudes Scmté Publique,
Rerin e s ,
E vol ~ nulti,gr ~
229 pp.
lO -
Kerharo
(J.), Bouquet (A.).- Sorciers, féticheurs,et euérisseurs
de la Cete dtlvoire,
Haute-Volta.
l
vol.
,
l60 pp,
Vigot,
Paris,
1950~
11 -
Korharo
(J.), Bouquet (A.).- P'Lo.rrt e e médicinales e~c toxiques de
la Côcc Q' Ivoire -
Haute-Volta. I . vol.,
231
pp,
Vigot,
Pc\\,ris 1950~
12 -
Koz-haz-o
(J.).- Recherches ethnophc,rnh~co,gnosiques S1.1,r les plnntcs
méd Lc Lna.Le e ct toxiques du Sénga.l. Thèse d c c t , Phie (L-cat), E vo'L,
multiG"l~. 285 PP, Da1c;:,',r, 1971.
l3 -
Kerharo
(J~), Ad,-",m (J.G.).- Lo. Ph-vz-ma.c.o p e sénégalaise-crac1ition-
é
rie LLe ,
Pl~,-ntes médicinales et -'co%:i.ques~ E vol~ 1012 pp, 2242 réf'.,
Vigo-l:;,
Paris, 1974
(couronnG par l'Académie des Sciences frffiî-
çaise) ~
14 -
Kerharo
(J.), Senghor (G.), Lautu.re (H. de), Wone (I~), Borel{G.).-
Etude et adeptation des trai tC2nents traditionnels de médecine
in:frmtile en milieu rural sénégalais.
Conférence Enfance et Jeu-
nesse dans
l'environnement a:cricain
IDEP -
m'illP -
SIDA, Accra
(Gh2na)
Juillet 1975, multigr~ 19 PP~

... 181
15 -
Laureni; (J~).- L'évolution de la Thérapeutique en France(Janvier
1964 à JGllvier 1967). Thèse D~Phie Nancy, 1969.
16 ... Pernei; (P.), Meyer (G.).- Phnrrrncopée de ~hdagascar. l vol, 86 PP.
IllSti'cut Recherche Sciontifiqu I?,Tananarive, 1957
17 ... Pobéguin (H).- Los Plantes r~dicinales de la Guinée~ Challamcl
édit~
Paris, 1912, l
vol., 85 PP.
18 -
Swndberg (r.).- Etude sur les plantes médicinales ct toxiques
d'Afrique Equc"toriale. Cahiers de La Maboké, 3, fasc~I, 1965,
PP 5-49, }luse~m, Paris.
19 ... Terrac (M.L.)~- Contribution à l'étude des Plantes IVIédicinales de
r.Tada[sascar de 10. r'égion
de l r 1:1e r·lJaurice. Thèse
.Doct~ Phie
(Univ.), Paris, 1947- 241
pp.
20 ... Traoré (D~).- Médecine et }Tagie africaines.- Présence AIricaine,
1965, l vol~, 643 PP.
21 - VorG'io..t (A.-N~) ~- Plantes maziques et médicinales des fé-cicheurs
de'l'Oubangui (Région de B8neui)~ J. Agr~ Trop. Bot. Appl~, 1969,
12., nO 215, 237 pp~, Museum, Pé\\ris.
22 - vhùkor (A.), Sillans (R).- Les Plantes utiles du Gabon. E vol~
6.14 pp~ (Encyclopédie Biologique ri ? 56), Peul Lechevallier,Paris,
1961~