- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Sciences sociales et "umaines
LES DÉTERMINANTS DU COMMERCE
EXTÉRIEUR DES PAYS DE L'UNION
ÉCONOMIQUE MONÉTAIRE OUEST
AFRICAINE UEMOA
Ali Henri OTROU
Université de Cocody - Abidjan -
Côte d'Ivoire.
RÉSUMÉ
L'on sait ce que représente le secteur primaire d'exportation dans la croissance des pays africains.
L'Agriculture et les mines constituent, pour l'instant, la principale source de création des richesses et
devises. L'objectif de cette étude s'inscrit donc dans la recherche des facteurs qui déterminent le
processus du commerce extérieur des pays de l'UEMOA.
Mots- clés,' Croissance économique, développement, commerce extérieur, termes de
l'échange, économies d'échelle, externalités.
ABSTRACT
We know what is worth the primary exporting sector in the African countries growth. Agriculture
and mines constitute, for the time being the main currencies and wealth generating source. This study's
objective is by the way weaven in the quest for determining factors of the foreign trade process in
\\1
UEMOAI WAMEU countries.
IlJ!
Il
Key- words,' Economie growth, development, foreign trade, Terms ofexchange. scale
il1\\
economies, externalities.
Il
i i
INTRODUCTION
économique. C'est pourquoi, il convient de chercher
L'intérêt accordé aux déterminants du commerce
à cerner les facteurs ou indicateurs déterminant les
extérieur des pays de l'Union Economique et
échanges extérieurs de l'Union.
Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) réside dans
l'importance que ce dernier ne cesse d'avoir dans
En effet, pour répondre à cette interrogation, la seule
le processus de leur croissance économique.
prise en compte des données statistiques des flux
d'échanges n'est pas suffisante. Il faut, donc,'
.',
En d'autres termes, la question de l'existence des
rechercher dans quelle mesure les déterminants
déterminants spécifiques du commerce extérieur des
économiques du commerce international restent
pays de rUEMOA est essentielle pour préciser le
adaptés ou non à l'explication des échanges
rôle que celui-ci peut jouer dans leur développement
extérieurs de l'UEMOA.
Revue du CAMES - Nouvelle Série B, Vol. 009 N° 2-2007 (2~m. Semestre)
235

Sciences sociales et humaines - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Ainsi, à l'aide des schémas théoriques explicatifs
d'innovation technologique et d'apprentissage ne
de l'échange international, il s'agit d'identifier les
sont pas pris en compte dans ces modèles.
déterminants économiques qui justifient la
participation des pays de l'Union au commerce
La seconde approche intègre justement tous ces
mondial. En général, les analyses théoriques des
phénomènes dans l'analyse du commerce
déterminants du commerce extérieur renvoient à
international. Il s'agit des modèles de concurrence
deux grandes approches.
imparfaite qui introduisent dans la dynamique des
avantages comparatifs les phénomènes d'économie
La première approche est celle qui décrit les modèles
d'échelle et d'externalités (Krugman et Obstfezd,
de concurrence parfaite. Ces derniers constituent
1995).
les paradigmes fondateurs l explicatifs des relations
commerciales entre les nations. Il s'agit des modèles
Dépassant les analyses des modèles de concurrence
classique et néoclassique.
parfaite, les modèles précités affirment que les
échanges entre les pays ne s'expliquent pas
Le modèle classique analyse le jeu des avantages
seulement par l'avantage comparatif et les
comparatifs mis en relief par Ricardo en 1887.
différences de dotations factorielles, mais aussi par
Celui-ci milite en faveur du libre échange et de la
les économies d'échelles, l'apprentissage et es
spécialisation internationale de la production. Cette
externalités. Ainsi, en présence de rendements
dernière, selon lui se fait en fonction des avantages
d'échelle croissants, la spécialisation induit des
comparatifs. Dans le modèle ricardien, l'expression
gains de productivité, même différents ex-post, qui
des déterminants des échanges provient des
peuvent améliorer l'efficacité et la compétitivité de
différences de technologies dues aux avantages
l'ensemble des nations.
comparatifs entre deux pays2 .
L'objectif de la présente étude est de montrer si les
L'analyse de Ricardo a été modernisée et enrichie
déterminants du commerce extérieur des pays de
au XXème siècle à l'aide du modèle HOS (Heckscher
l'UEMOA sont expliqués par les modèles de
- Ohlin Samuelson). Ce modèle réexamine la notion
concurrence parfaite ou imparfaite. De ce point de
de coûts comparatifs qui est liée à l'abondance
vue, l'analyse des déterminants du commerce
relative des facteurs de productions disponibles chez
extérieur de l'Union s'avère intéressante, au moins,
les partenaires à l'échange (Manzagol C., 2005).
pour trois raisons qui suivent.
L'abondance relative des facteurs explique, ici, les
déterminants des échanges entre les pays. Ce qui
D'abord, l'économie des pays de l'UEMOA dépend
conduit à une certaine convergence des économies
fortement des produits agricoles et miniers, source
participant au commerce extérieur (Montousse M.,
essentielle de création de richesses et de devises.
1999).
Or, depuis la fin des années 60, la participation de
l'Afrique au commerce mondial, en général, ne fait
De ce qui précède, l'on peut affirmer que
que baisser. La banque mondiale estime à plus de
l'optimisme affiché par les modèles de concurrence
70 milliards de dollars, par an, les pertes enregistrées
parfaite s'est estompé avec l'état de vulnérabilité
par les pays africains (rapport, 2000).
dans lequel se trouvent actuellement les
économiques africaines, soumises aux différentes
Ensuite, l'UEMOA est constituée de petits pays
baisses de leurs recettes d'exportation de produits
ouverts sur l'extérieur. A cet égard, leur économie
primaires sur le marché mondial (Hugon Ph., 1999).
sont tributaires des fluctuations baissières des cours
Ceci amène à faire remarquer que les théories
des produits primaires sur le marché mondiaP .
classique et néoclassique s'inscrivent dans une
logique statique et non dynamique du commerce
Enfin, l'UEMOA appartient à la zone franc africaine
international dans la mesure où les phénomènes
soutenue et garantie par l'Euro grâce au franc
236
Revue du CAMES - Nouvelle Série B, Vol. 009 N° 2-2007 (2éme Semestre)

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Sciences sociales et humaines
français. Ce qui exclut toute manœuvre en matière
ture empirique, renvoient à deux grandes catégo-
de politique d'échange.
ries
(Baldwin,
1989).
Dans le cadre de cette étude, nous voudrions, dans
- la première catégorie cherche à mesurer le degré
une première partie, élaborer le modèle de
d'ouverture à partir du niveau moyen des droits de'
détermination du commerce extérieur des pays de
douane des barrières non tarifaires ou des prix rela-
l'UEMOA, avant de procéder à sa vérification
tifs
des
biens
échangeables
empirique, dans une deuxième partie.
- la seconde catégorie estime le degré d'ouverture
par l'intensité du commerce, c'est-à-dire, le ratio
1. LE MODELE DE DETERMINATION DU
de la somme des exportations (X) et importation
COMMERCE EXTERIEUR DES PAYS DE
(M)
sur
le
PIB
L'UEMOA
En conséquence, la majorité des travaux utilisent
L'élaboration du modèle de détermination du
plutôt le second type d'indicateurs (Serranito P.,
commerce extérieur de la zone UEMOA nous
2001). Pour Guillaumont (1994), un indicateur
conduit à présenter les différentes variables du
moyen d'ouverture, sur l'ensemble d'une période
modèle, d'une part, et à sa spécification, d'autre part.
donnée, est estimé par le rapport du PIB de la somme
des exportations et des importations purgé de l'in-
1.1. Les différentes variables du mo-
fluence des facteurs structurels tels que la dimen-
dèle.
sion ( la population) du pays ou son produit par tête.
Nous
allons
mettre
en
relief,
En présence d'économies d'échelle et d'extemalités,
successivement, la variable expliquée et les
l'ouverture commerciale peut permettre aux pays
variables explicatives du modèle.
de l'UEMOA l'accès à la technologie étrangère.
a)
La variable expliquée
Mais, cela supposerait que ces pays aient une dota-
(OUV)
tion initiale forte en capital humain afin d'acquérir
une efficacité croissante de l'apprentissage techno-
Le degré de l'ouverture commerciale représente la
logique. Le taux d'ouverture commerciale 4 est la
variable expliquée. Les indicateurs explicatifs de
variable
dépendante
du
modèle.
l'ouverture commerciale, employés dans la littéra-
Degré d'ouverture uemoa
100,000
90,000
80,000
70,000
60,000
50,000
40,000
30,000
20,000
10,000
0,000
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ #
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
~
~
~
~
~
~
~
~
~
~
~
~
~
~
~
~
~
~
~
~
~
~
~
~
1 David Ricardo est le premier à développer une théorie du commerce
international en spécifiant les conditions
de production et d'échange des pays,
J Ce phénomène de baisse traduit la détérioration des termes de l'échange
l Pour plus d'information, voir B, Lassudrie-Duchene, Echanges interna-
développé Dar Prébisch - Sinl!er,
tionaux et croissanc"
Revue du CAMES - Nouvelle Série B, Vol. 009 N° 2-2007 (2èm• Semestre)
237

Sciences sociales et humaines - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
II. LA VERIFICATION EMPIRIQUE DU
L'estimation du modèle est faite sur la base d'un
MODELE
panel non cylindré qui couvre la période allant de
1990 à 2003. Les données proviennent de la Ban-
Elle nous amène successivement à la présentation
que Mondiale. Nous obtenons alors les résultats
des résultats de l'estimation et à leur interprétation.
suivants
2. 1. La présentation des résultats du modèle
Modèle à effets fIXes
OUV
Coef.
Std. Err.
t
P>t
[95% Conf. Interval]
PIBH
.0328725
.0373609
0.88
0.381
-.0412504
.1069954
XP
42.3723
13.81265
3.07
0.003
14.96839
69.77621
INVEST
-43.1456
10.42289
-4.14
0.000
-63.82431
-22.46689
TE
-.2999229
.1004934
-2.98
0.004
-.499299
-.1005468
const
120.7809
10.07972
11.98
0.000
100.783
140.7788
R2= 0.32
Significativité globale du modèle: F (4,100) = 12.27
Prob> F = 0.0000
Significativité des effets individuels: F (7, 100) = 100.18
Prob > F = 0.0000
Le test d'hausman nous conduit à préférer le modèle à effets fixes à celui à effets aléatoires. Nous déce-
lons de plus la présence d'hétéroscédasticité dans les résidus (test d'hétéroscédasticité de Wald). Ce que
nous corrigeons en utilisant la méthode de Prais-Winsten. Nous obtenons ainsi le résultat suivant:
OUV
Coef.
Std. Err.
z
P>z
[95% Conf. Interval]
PIBH
-.0226009
.0496257
-0.46
0.649
-.1198656
.0746638
XP
102.6893
18.07615
5.68
0.000
67.26067
138.1179
INVEST
57.59425
14.2732
4.04
0.000
29.61929
85.56922
TE
-1.153146
.2140434
-5.39
0.000
-1.572663
-.7336285
const
142.4177
22.77641
6.25
0.000
97.77672
187.0586
R2= 0.60
A cet effet, le test de normalité des résidus rejette la normalité de ces derniers. En outre, nous procédons
au test de Wald pour vérifier la significativité des coefficients des variables explicatives.
Dans ces conditions, nous obtenons le résultat final suivant:
OUV
Coef.
Std. Err.
chi2 (1)
Prob> chi2
PIBH
-.0226009
.0496257
0.21
0.649
XP
102.6893
18.07615
32.7
0.000
INVEST
57.59425
14.2732
16.28
0.000
TE
-1.153146
.2140434
29.02
0.000
const
142.4177
22.77641
39.10
0.000
7":":::----------------=------------~"~~__:_--_:_---
240
Revue du CAMES - Nouvelle Série B, Vol. 009 N° 2-2007 (2ime Semestre)

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Sciences sociales et humaines
De toutes les variables explicatives, seule la variable PIBH n'est pas significative. A partir du tableau ci-
OUVit = 142.4 + O*PIBHit + 57.6*INVESTit + 102.7*XPit + (-1.2)*TEit + vi + w it
(22,77)
(14,27)
(18,07)
(0,21)
Où V 1 représente les estimations des effets individuels fixes et w it celles du terme résiduel habituel.
Les valeurs entre parenthèses correspondent au t de Student. La valeur du coefficient de détermination
(R2 = 0.60) n'est pas assez révélateur de la bonne spécification du modèle, surtout quand il s'agit d'une
estimation sur des données de panel. Il est, généralement, admis que lorsque le coefficient tend vers
l'unité, le modèle a un fort pouvoir explicatif.
2.2.
L'interprétation des résultats.
dans le processus de production régionale. Ces fir-
mes sont plutôt intéressées par les activités produc-
Les résultats obtenus montrent qu'en zone UEMOA,
tives délocalisées dans les pays où les coûts de pro-
les variables retenues n'expliquent pas l'évolution,
duction, principalement le coût de la main d'œuvre,
à long terme, du degré d'ouverture, à l'exception de
sont faibles (Mucchielli J.L, 1998). A cela, il faut
la variable exportations primaires rapportées au PIB
ajouter les conditions objectives de l'effet d'appren-
(XP). Ces résultats confirment que l'ouverture com-
tissage susceptible de maîtriser et reproduire les
merciale régionale est renforcée et soutenue grâce
technologies étrangères, (Guillochon B. et Kawecki
aux matières premières agricoles et minières. Ce
A, 2003). Ce qui veut dire que l'UEMOA n'est pas
qui justifie, alors, toute la politique de diversifica-
une zone de prédilection des investissements des
tion des produits d'exportation agricoles initiée, par
firmes multinationales. La présence des investisse-
exemple, en Côte d'Ivoire.
ments étrangers se justifie dans la production des
biens agricoles et miniers, et non dans celle de pro-
La variable PIBH traduit le niveau de développe-
duits industriels manufacturés à forte valeur ajou-
ment, c'est à dire, le niveau des richesses des pays.
tée.
Cette variable a une influence significativement
positive sur le degré d'ouverture de la zone
La variable taux d'investissement invest est prise
UEMOA Le sens positif du coefficient de la varia-
en compte pour souligner les effets de complémen-
ble PIBH pourrait s'interpréter comme l'existence
tarité entre le capital étranger et le capital national.
d'un marché national favorable à l'attractivité des
Dans l'estimation du modèle à effets fixes, la varia-
investissements étrangers dans le tissu productif
ble invest est négative et n'explique pas
national. Ainsi, la valorisation des activités produc-
significativement l'ouverture commerciale. Le si-
tives peut avoir un impact favorable sur le PIBH
gne négatif de la variable investjustifie le rôle pri-
grâce à la création de revenus générés par les entre
mordial du capital public par rapport au capital
prises régionales.
étranger dans le processus d'accumulation. Dès lors,
il y'a effet d'éviction. Ce qui entraîne une baisse de
La variable exportation de matières premières sur
la productivité marginale du capital, susceptible de
le PIB (XP) cherche à mettre en relief l'effet d'une
ralentir l'entrée de capitaux productifs étrangers (M.
spécialisation primaire dans le processus d'ouver-
Camara, 2002). La faible participation du capital
ture commerciale des pays de l'UEMOA Le signe
étranger, dans le tissu productif national, limite la
positif du coefficient de XP (102.69) explique que
dynamique de spécialisation en zone UEMOA..
cette variable a une influence fortement positive sur
Dans ces conditions, il ne serait pas étonnant de
le degré d'ouverture de la zone. Ceci traduit, mani-
constater la faible signification de la variable
festement, le désintérêt des firmes multinationales
(invest)
sur
le
degré
d'ouverture.
Revue du CAMES - Nouvelle Série H, Vol. 009 N° 2-2007 (2'me Semestre)
241

Sciences sociales et humaines - - - - - - . - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
La variable TE a un signe négatif alors qu'on S'l}:~
intersectorielle ou interbranche limite la mise en
tendait à un signe positif. Dans ce cas, elle n'a p~<;
place et l'exploitation des potentialités du marché
une influence significative sur l'ouverture commer-
de l'Union. En raison d'un micronationalisme, de
ciale. Or, la variable TE est un indicateur de COlL-
comportements excessifs et de droits d'entrée pro-
pétitivité économique nationale. Donc son signe
hibitifs, il y a des difficultés pour la circulation des
négatif amène à conclure que le solde courant est
marchandises entre le Burkina Faso et le Ghana où
négatif. Cette situation aboutit à la perte de ressour~
la Côte d'Ivoire et le Sénégal (le Courrier, 1997). Si
ces financières ou de devises des pays de l'UEMOA,
l'on prend le cas d~ la production du haricot vert du
à savoir l'origine des déficits récurrents des paie-
Burkina Faso, le produit est d'abord exporté en
ments
courants
de
la
zone.
France et ce même produit est réexporté dans les
pays de l'Union sous un nouveau conditionnement.
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Les résultats de l'estimation économétrique o1J.t
montré, à l'instar de la variable exportation primaire
1.ARAUJO, (C.), lF. Brun et Lombet J.L., 2004. "
rapportée au PIB (XP), que toutes les autres vari~~
Econométrie
",
Bréal.
bles du modèle (PIBH, INVEST et TE) ont des coef.:
ficients négatifs et, par conséquent, n'influencent
2. BALDWIN, (R.), 1989. "Measuring Montariff
pas positivement le degré d'ouverture. Ce qui re~
Trade Poliies", NBER working Paper,
vient à mettre en évidence, en d'autres termes, l~
May, n° 2978.
faible niveau de l'ouverture commerciale des pays
de
l'UEMOA.
3. Banque Africaine de Développement (2004), "
African Development Indicators ",
Par ailleurs, cette faiblesse de l'ouverture commer-
Support Electronique.
ciale de ces derniers serait liée à celle des structu-
res productives confinées dans les activités écono~
4. Banque Mondiale (2000), " Rapport sur le
miques primaires. Or, ce sont les structures produc~
Développement dans le Monde",
tives de biens manufacturés et industriels qui fon-
Washington.
dent et justifient les conditions actuelles de spécia~
lisation et de commerce sur le marché mondial. Ce
5. BERTHELEMY, (J.C.), 2002. " Afrique: Etats
qui n'est pas le cas des pays de l'Union.
des Lieux ", Problèmes Economiques, n02751,
Mars.
L'influence significative qu'exerce la variable (XP),
sur l'ouverture commerciale, se traduit par l'impor-
6. CAMARA, (M.), 2002. " Les IDE et rIntégra-
tance, en volume et en valeur, des exportations pri-
tion Régionale: Les Exemples de l'ASEAN
maires dans le commerce mondial de la zone
et du MERCOSUR ", Revue Tiers Monde,
UEMOA. Ce qui signifie que l'avantage compara~
n° 169, Janvier~Mars, Paris.
tif de l'Un~on est expliqué par les fondements des
modèles thépriques de concurrence parfaite, source
7. DORMONT, (B.), 1989. " Introduction à
d'économies
d'échelles
constantes.
l'Econométrie des Données de Panel ",
Montchrestien, Paris.
C'est pourquoi, les pays de l'UEMOA devraient
s'inscrire dans la dynamique de la nouvelle écono-
8. GUILLAUMONT, (P.), 1994. " Politique
mie internationale qui introduit de nouveaux élé-
d'Ouverture et Croissance Economique : Les
ments tels que les rendements d'échelles croissants
Effets de la Croissance et de l'Instabilité des
et la différenciation des produits. L'Union devrait
Exportations ", Revue d'Economie du
Déve-
favoriser le développement d'activités à rendements
loppement, n01, mars.
croissants, créatrices d'externalités positives.
L'on peut en déduire que la spécialisation
.242
~e~ue du CAMES - Nouvelle Série B, Vol. 009 N° 2-2007 (2ime Semestre)

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
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