_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Sciences sociales et humaines
1
1
MORPHOLOGIE ET AMENAGEMENT DU
SITE DE L'UNIVERSITE DE KARA, NORD-
TOGO: METHODES, LEVES DE TERRAIN
ET MODELISATIONS
Adoté HUm HL/VI
,
V,ivl'rsité dl' Lomé
Faclllté lies Lettres et Sciences Hllmaines
Département lie géographie
Centre lie Gestion Intégrée du Littoral et de l'Environllement
lomé - Togo
RÉSUMÉ
Les besoins obligeant la connaissance du site imposent, dans tous les cas d'objectivité et d'efficacité,
une étude de référence du contexte naturel. pm1iculièrement physique, en vue d'optimiser essentiellement la
Il planification des ouvrages et des infrastructures. L'émergence d'une deuxième université au Togo est rendue
i concrète par. le nombre croissant d'étudiants dans la première université et par la mise en évidence de
1
Il
difficultés de gestion, de contrôle et d'accès aux cadres universitaires devenus très étroits. Le choix du site de
i
la deuxième université, dans la région de la Kozah au Nord du Togo, étant fait, il requiert une étude de
l. géométrie pour découvrir, àtravers les profils transversaux et les points cotés, les unités de reliefou de
paysage circonscrites, interdépendantes de 1'hydrographie et du drainage sur un socle granito-gneissique aux
déclivités assez abruptes. Une combinaison de méthodes de relevé de terrain a rendu possible un modèle
numérique de terrain traduit en modèle physique, à partir duquel le maillage a donné la possibilité de faire les
regroupements par unité de pente. Ce facteur soutient l'approche de répartition des ensembles d'ouvrages
i! par rapport aux objectifs de recherche et d'enseignement retenus.
1
ii
Mots clés :
Sile. optimiser, accès. déclivités, modèle, numérique. physique,
IlIl
il
()uvra~es, maill{/~e, recherché.
li
Il
Il
1
ABSTRACT
The needs that force site knowledge require, in ail the cases ofobjectivity and effectiveness, a reference study
ofthe natura! context, particularly physical, in order to optimize, firstly the planning ofthe works and secondly,
!the infrastructures. TI1e creation ofa second university in Togo is prompted by the increasing numberofstudents
1at the flfSt university and by the difliculty in management, control and access to the only one university infrastmctures.
!The ehoice ofthe site ofthe second university. in the Kozah region in the North ofTogo, requires a study ofthe 1
"
geometry to discover. through the transverse profiles m1d the dimensioned points, the stmcuture ofthe landscape !:
1
:
1
Il,
Revue du CAMES - Nouvelle Série B. Vol. 008 N° \\-2007 (\\" Semestre)
119
Sciences sociales et humaines
- - - - - - - - - - - - - - -
A combination ofmethods ofground statement have caused a digital ground moçel-change into physical model.
•
approach ofdistrihution ofthe sets ofworks compared to the objectives ofresearch and teaching goals.
Key words :
Site, to optimize, accessibility, declivities, mode!. numerical. physical,
works, grid, research.
des sédentaires isolés en petits hameaux et des
INTRODUCTION
transhumants.
La succession des tâches essentielles
La deuxième université est localisée dans le
d'identification et de caractérisation du physique a fixé
Nord du Togo; son domaine physique est à cheval sur
l'objectifde modélisation physique. Cette entreprise a
les préfectures de la Kozah et de Doufelgou (fig. 1).
établi la création de la base de données des points
L'approbation d'ériger un complexe universitaire sur
altimétriques ramenés au WGS 84 reliant les points aux
un terrain assez difficile en spatialisation des unités
coordonnées géoréférencées. Du contrôle à l'exécution
fonctionnelles nécessite une série d'études
du logiciel validé, les erreurs ont été corrigées par le
géotechniques parmi lesquelles la topo-morphologie
biais des tests effectués et en définitive un modèle
permettant d'assembler les cotes pour facili ter la mise
numérique a été mis au point. La translation des points
en place d'un format matériel numérique puis physique
cotés de l'échelle de base à celle appropriée pour une
pour conduire la réflexion sur l'aménagement et la
justification de modèle physique a été possible avec la
planification.
mise en jeu des corrélations linéaires facilitant la
Le site est géographiquement bien situé le long
représentation et guidant le découpage en tenant compte
de la nationale nO 1 et traversé par deux rivières
des contraintes physiques et écologiques de terrain.
distinguant les grands modelés qui partagent les mêmes
Cette étude d'application géoréférentielle est retenue
questions liées à la morphologie, aux sols, aux drainages
comme base fondamentale des prévisions architecturale,
superficiels, aux petites retenues d'eau et aux usages
infrastructurelle de ce complexe universitaire.
294
o...0.5 Kilomètres
légende
À
50'. . . . . . . .
-
Roule Irtem.onale N"1
Réseau hydrographique
-
Coura dell.l illermllen:
-
Cours dell.l i71pata'll
Umiles cil sile
E:=J Pl'fJl'edlJredeDoutelgw
_
PréfecturedelaKazllh
~
+
i
l'---------~
294000
296000
Figure 1 : Situation du site de l'université de Kara dans la région administrative
120
Revue du CAMES - Nouvelle Série H, Vol. 008 N0 1-200i{1" Semestre)
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Sciences sociales et humaines
1. Géométrie du site et principales
données physiques de la région
1006 hectares. De fonne parallélépipédique, la petite
largeur du côté Nord est de 1250 m, la grande
largeur du côté Sud fait 3365 m. La longueur du côté
Le domaine de l'université de Kara est situé à 15
Ouest est de 451 0 m tandis que la diagonale du côté
km au nord de la ville, localisé entre 9° 40'-9° 42'
Est, le long de la nationale n0 1, est de 4975 m, (fig.
Nord et 1°5'-1° 8' Est. Il occupe une superficie de
2). Les altitudes varient entre 372 met 285 m.
+
-..
+
+
--•
"
i
1 \\. ( LtI;u ~ -- t-tNIoT.
v
Figure 2 : Géométrie spatiale du domaine universitaire
Revue du CAMES - Nouvelle Série B, Vol. 008 N° 1-2007 (1" Semestre)
121
Sciences sociales el humaines
---~-------------
1.1. Le Climat
7 mois, d'avril
.
en octobre avec des hauteurs d'eau
maximales de 239,5 mm en aoû!(fig.3). Le curnul annuel
La régionjouit d'un climat tropical soudanienunimodal.
de précipitations est égal à 1250 mm (Adjoussi, 2000),
La lecture des cartes climatiques présente l'alternance
favorable aux écoulements brutaux des rivières calibrées
d'une saison sèche de 5 mois (de novembre en mars),
sur des talwegs rocheux à ruptures de pentes abruptes
renforcée par 1'harmattan et d'une saison pluvieuse de
300
150 ~
Ê
P
.s
1-
a.
250
125
200
100
150 .
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rc::::::JPrécipitalion (mm) --T-~mpératur~('C)I
1
. .
" _ . '
_ _ _ _
. __ ..~
Figure 3 : Diagramme de pluies et de températures
Les températures moyennes présentent un
(chaîne de Défalé à l'altitude de 500 m) et le massifde
régime thennique de type tropical. Les plus fortes valeurs
Kabyè à l'Est avec Sirka à 602 m, Lama-Kouméa à
sont enregistrées en mars et avril avec respectivement
779 m et Farandè-Pesseré à 679 m. Le complexe
29,9°C et 29,5°C tandis que les moyennes les plus
géologique du paysage Kabyè constitue une unité
faibles sont obtenues en août et septembre avec 25°C
distincte de l'ensemble Dahoméen. Cette unité est isolée
et 24,8°C respectivement. L'amplitude thennique entre
de la pénéplaine granito-gneissique centrale et
les maxima et les rninimamensuels n'est pas très grande;
méridionale par la chaîne de l'Atakora.
en moyenne, Il ,8°C. L'humidité relative de l'air suit le
Ce cadre morphostructural différencié par les
rythme des précipitations et est évaluée à 62 % en
mouvements tectonique-orogéniques est un ensemble
moyenne.
de faciès à fortes proportions de roches très dures et
compactes, les quartzites et grès quartzitiques. Le massif
1.2. Données structurales
du Kabyè rassemble les roches basiques où dominent
des grès, des amphibolites à grenat et des pyroxénites.
Le site de l'université de Kara se trouve dans
De ce fait, le site de l'Université de Kara se localise
une surface morphostructurale élaborée dans le socle
dans une zone de forte orthogneissification donc moins
orthogneissique, issu de vieilles formations de
résistante, caractérisée par un double contact anormal
micaschistes feldspathiques riches en muscovites et de
très tectonisé, émaillé par de failles, de fractures et des
granites porphyroïdes très métamorphisés, d'âge
zones de fissurations.
diversifié Birrimien du Protérozoïde inférieur (2000
La topographie du site étudiée, basculée vers
M.A.). Ces faciès ont été, par la suite, repris par la
l'Ouest, offre un dispositifde capture d'eau de drainage
tectonique et le métamorphisme, liés à l'orogenèse
superficiel laminaire et facilite une hydrographie centrée
panafricaine (550 M.A.), donnant des orthogneiss
sur deux rivières assez importantes; Kpélou et Kméléou
(Trompette, 1979 ; Faure, 1985 ; Affaton, 1987).
(fig.4). Ces rivières individualisent nettement des unités
Cette surface structurale d'érosion différentielle
de plateaux de configurations assez précises, à l'altitude
est positionnée entre les reliefs de l' Atakora à l'Ouest
moyenne élevée de 350 m à l'Ouest et dans l'extrême
122
Revue du CAMES - Nouvelle Série B, Vol. 008 N° 1-2007 (1" Semestre)
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Sciences sociales et humaines
Sud-Est du site, avec des surfaces abruptes raccordant
marquée par des affleurements de gneiss, donnant des
les vallées encaissées.
matériaux d'altération arénacés. Ces sables fins roux
Ces plateaux accompagnés de formes
sont exploités dans le lit de Kméléou. Cette rivière fait
collinaires dominent la plaine intérieure de la plus
découvrir sur son talweg rocheux les plans de fractures
importante rivière Kpélou ; cette plaine est assez étroite
d'alignements parallèles, des ruptures au dénivelés
et linéaire, recouverte de couche isolée d' altérites plus
subégaux marquant le tracé ; d'où la lecture des réguliers
ou moins cuirassées d'épaisseur moyenne de 0,50 m.
effets tectoniques qui ont ébranlé la région. L'angle de
Les remblais sableux, assez pédologiques, issus des
confluence des ruisseaux par rapport aux grands axes
mouvements de versants, surmontent les bas reliefs et
d'écoulement matérialise bien cette influence tectonique.
mis en culture variée. La partie Nord du site est surtout
Figure 4 : La rivière Kpélou dans sa vallée encaissée et dans un environnement de savane
arbustive
baobab (Andansonia digitata), le palmier à huile
(Elaeis guineensis), le rânier (Barossus aethiopum),
le néré (Parkia biglobosa), le kapokier, le karité, les
1.3. Formations végétales du site
plantations d'eucalyptus.
Le site de l' tmiversité, dans l'environnement de
2. Etude du site
la région, n'expose pas de particularité en terme d'îlot
forestier; il est complètement dans le contexte naturel
La requête a été formulée par l'autorité des
de savane arbustive qui surplombe un mince tapis de
universités1 pour disposer d'un modèle physique par
savane herbeuse. Les formations arbustives rencontrées
lequel il pourra exposer matériellement le contexte et
se concentrent le long des cours d'eau où elles
interpréter le positionnement des infrastructures du
constituent par endroit de concentration de bois. Entre
complexe universitaire. Le site a été géométré par les
ces formations naturelles s'intercalent de petits
services de topographie de la localité; W1 compte rendu
périmètres de reboisement. Quelques arbres isolés sont
de données a été ensuite mis à disposition pour les
des héritages de savane arborée témoignant un climat
différentes superpositions de travaux de terrain,
passé plus humide que l'actuel. Les espèces faciles à
d'analyse étayée et de construction du modèle. Ces
distinguer sont: le manguier (Manguifera indica), le
travaux nous ont occupé d'avril àjuin 2003.
Revue du CAMES· Nouvelle Série B, Vol. 008 N° 1-2007 (1" Semestre)
123
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Sciences sociales et humaines
2.1. Documents, conception du modèle
2.1.2. La base de données de pentes
numérique de terrain et cartes de pentes
Les pentes du terrain ont été calculées à l'aide
Les travaux ont été soutenus par la
du logiciel de Systèmes d'Informations Géographiques
documentation cartographique: il s'agit de la carte
ArcView 3.2a. Les pentes présentent des valeurs et
topographique du site et du plan coté, levés et dressés
des directions très variables à cause de la topographie
par la Direction de la Cartographie Nationale et du
du site. La carte établie indique que la majeure partie
Cadastre, à l'échelle 1/5000 (mai et juin 2001). Les
du site a des pentes inférieures à 10%. Les surfaces à
cartes complémentaires d'identification géographique
pente nulle (0%) ne se situent que dans les zones de
générale mises à contribution sont la carte
drainage. Les pentes fortes sont localisées au niveau
topographique de Djougou 3a ; Feuille NC-3l-VIII-
de la chaîne des collines dans le secteur Nord-Ouest
3a, échelle: 1150000 (type Outre-Mer) - Togo, IGN,
et sur les flancs Ouest du plateau Sud. Ces pentes
1958 et la carte de Kara, Feuille NC-3l-VII- VIII,
dépassent 10 % et s'assimilent par endroit aux abrupts.
échelIe 11200000, IGN-France, 1989.
Les documents cartographiques ont été analysés
2.2. Contrôle de terrain
pour maîtriser l'ensemble des phases de l'opération de
laboratoire et de terrain. L'analyse de la carte
Le contrôle de terrain visait la maîtrise du site,
topographique levée en 20dl a relevé des incorrections
la vérification du MNT, la collecte d'informations pour
de levé de courbes de nivéau qui ont fait l'objet d'un
la validation du MNT et la réalisation du modèle
des objectifs spécifiques de contrôle de terrain. Ensuite,
physique du terrain.
l'analyse des points cotés a décidé leurs restitutions
sous format numérique. La base de données
•
2.2.1. Correction de la carte topographique
altimétriques a facilité la préparation du Modèle
Numérique de Terrain (MNT) et a permis plusieurs
opérations manuelles et informatiques.
La carte des courbes de niveau dressée par la
'Direction de la Cartographie Nationale et du Cadastre
2.1.1. La préparation du MNT
en 2001 ne disposait pas de èoordonnées
géographiques appartenant à un système de projection
Au total, 671 points cotés ont été enregistrés
universel. Les coordonnées utilisées étaient des
manuellement, contrôlés et validés. lis constituent la base
coordonnées isolées. De nouvelles coordonnées des
de données altimétriques. Ces données prises à une
bornes ont été prises pour faciliter le positionnement
distance variant entre 100 et 250 m sur le terrain, ont
de la carte dans le système UTM. Ces levées ont été
été transcrites dans un tableau en même temps que leurs
faites à l'aide du GPS FX 312. Les autres corrections
coordonnées isolées en longitude (X) et en latitude (Y).
ont concerné les tracés des cours d'eau et des vallées.
Les cotes et leurs coordonnées géographiques isolées
Les cours d'eau ont été positionnées avec quelques
ont été saisies sous le tableur Excel afm de faciliter leur
erreurs sur la carte topographique au 115000. Les
manipulation. Elles ont été exportées vers Surfer 7.00.
observations de terrain et les mesures précises au GrS
Dans ce logiciel de modélisation, le MNT a été construit
ont permis de corriger ces tracés. Certaines vallées non
selon la méthode d'interpolation du plus proche voisin.
drainées ont été marquées comme drainées; d'autres
Des opérations de correction ont suivi notamment le
ont été marquées très ou peu encaissées. Le tracé des
choix de l'échelle des hauteurs adaptée pour respecter
courbes de niveau a été refait (fig.5). A partir du plan
le reliefdu site. Le modèle numérique terrain construit,
coté, la méthode adoptée est celle permettant le tracé
des isarythme suivant la formule:
décrit l'ensemble du reliefdu site mats faisait figurer un
pic anormal situé dans la vallée au sud de la rivière
Kpélou. Cette anomalie n'a pas gêné la préparation
pré-contrôle du terrain. Par contre, elle a été prise
(Footnoles)
conune un objectifspécifique de contrôle du terrain.
1 Le Recteur, Chancelier des Universités du Togo a commandé une
expertise d'application de modèle physique du site de l'Universite
de Kara.
L'objectif visé est de situer les axes de drainages. les
1
dépressions, les dépôts de recouvrement afin de délimiter les
surfaces constructibles pour éviter les risques. NOLIS remercions le
1
Professeur Ampah G Johnson de nous avoir fait contiance.
124
Revue du CAMES - Nouvelle Série B, Vol. OOS N° 1-2007 (1'" Semestre)
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Sciences sociales et humaines
ZxE
X = - -
y
x étant la distance recherchée pour le passage de l'isarythme
Z représente la distance mesurée sur la carte en deux points cotés
]' marque la différence entre les valeurs des deux points cotés
E est la ditlerence entre la valeur de la courbe il représenter et celle du point coté le plus petit.
2.2.2. Correction du MNT
2.2.3. Définition du relief
Les mesures altimétriques et topographiques
assez précises au GPS dans la zone du pic anormal
Le détail du terrain et les corrections apportées
présenté par la première version du MNT ont facilité
aux docillllents cartographiques ont permis de redéfinir
les correçtions. Il en ressort de ces observations que
précisément le reliefdu terrain. Une série de treize (13)
le pic n'existe pas mais relevait d'une erreur de levée
coupes transversales Ouest-Est ont montré la
topographique. Des corrections ont été apportées au
configuration des grands ensembles du paysage (fig.6).
modèle en y introduisant les nouvelles données
altimétriques collectées. A l'issue de ces opérations, le
MNT a été jugé fiable et validé.
370
365
i
360
37500J
355
350
1
345
37000~
340
335
330
36500-1
325
320
1
315
36000~,
290
310
i
305
r-j300
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i-- 290
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34500";
-_. 270
-
~----,-----
1"""""-
- , - - - - - , j
18500
19000
19500
20000
20500
21000
Figure 5 : Courbes des niveaux topo-morphologiques du site
Revue du CAMES- Nouvelle Série B, Vol. 008 N° 1-2007 (1" Semestre)
125
Sciences sociales et humaines
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lJD
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Figure 6 : Un profil transversal des unités d'ouest en est à partir du PK 1,2
2.3. Construction du modèle physique
en fonction des courbes. Pour chaque niveau, deux
cartons étaient découpés, un carton de 2 mm et un autre
La construction du modèle physique a
de 3 mm, afin de disposer des 5 mm répondant à
nécessité une phase de conception assez longue (4
l'échelle des hauteurs retenue. Les coupes ont été
semaines) consistant au passage en revue des
collées puis compilées sur un support solide en contre
méthodes applicables avec des tests de représentativité
plaqué de 10 mm d'épaisseur.
des éléments du relief. Elle a été soutenue par des
discussions. Des travaux préliminaires de calculs et
2.4. Discussion sur la résolution
de positionnement des courbes de niveau à l'échelle
des hauteurs adaptée ont suivi.
La résolution des cartes n'est pas indiquée pour
Pour la construction de ce modèle, il a fallu
réaliser un modèle physique mettant en exergue la
premièrement subdiviser la carte topographique en 6
morphologie des surfaces. Elle occulte un certain
blocs. Suivant les blocs, les courbes de niveau,
nombre d'information de la surface. L'échelle des cartes
d'équidistance 5 m, ont été découpées une à une sur
au 115000, l'équidistance 5 m entre les courbes de
un support papier de format A3 et codifiées. Chaque
niveau et la distance entre les points cotés ne permettent
code comporte le numéro du bloc et l'altitude de la
pas de faire ressortir les formes guidées par les
courbe de niveau, (A 11365 m). Au total, 76 coupes
ruissellements très souvent brutaux. A cette échelle,
de papier suivant les courbes de niveau ont été
seules les formes ayant une taille de 50 m2 au moins
disposées pour servir de référence. La pré-maquette
sont portées sur les cartes. La distance entre les points
en papier a été discutée, corrigée, traitée puis validée.
cotés, 100 à 250 m, ne peut permettre que la réalisation
Le choix de l'utilisation des cartons de 2 et 3
d'un modèle physique des grands ensembles du relief.
mm d'épaisseurs a été décidé. L'équidistance entre
En conclusion, ces levées altimétriques avaient été faits
les courbes de niveau étant de 5 m, l'échelle des
dans l'objectifde géométrie des grands ensembles du
hauteurs du modèle a nécessité un support d'une
site et ne sont pas indiquées pour les modelés de surface.
épaisseur de 5mm, avec un rapport de 1mm sur le
modèle pour 1m sur le terrain. Les courbes de niveau
préalablement constituées en papier ont été ensuite
superposées sur ces cartons. Le décoilpagè a été fait .
126
Revuedu CAMES - Nouvelle Série B, Vol. 008 N° 1-2007 (1" Semestre)
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Sciences sociales et humaines
2. Résultats optimisés des travaux
3.1. Modèle numérique de terrain
numériques et de terrain
Le traitement des données de cote altirnétrique
par le logiciel Surfer 7.00 a donné un modèle numérique
La mise en commun des donnéés numériques
de terrain (MND indicateur, exposant les articulations
à l'interface des données topographiques initiales et
entre les unités (fig. 7). Son interprétation en modèle
corrigées a matériellement apporté des résultats
physique (fig.8) a amené à parcelliser le chàmp pour
rentables pour une meilleure adéquation des usages avec
des conduites analytiques précises de mise enjeu des
les grands déterminants physiques de l'espace, assez
réalités infrastructurelles et des faits potentiels de terrain.
accidentés avec toutefois des pentes offrant des
La corrélation du MNT avec les cartes de pentes
possibilités d'accès négociables.
numériques établies traduit la maîtrise des outils utilisés
et leur superposition donne lieu à une bonne
conceptualisation des parcelles constructibles (fig.9).
N
l
365
360
355
350
345
340
335
330
325
320
315
310
305
300
295
290
285
280
275
Figure 7 : Modèle numérique de terrain du site de l'Université de Kara
Revue du CAMES- Nouvelle Série H, Vol. 008 N° 1-2007 (l" "l'mestre)
127
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Sciences sociales et humaines
Figure 8 : Traduction du MNT en modèle physique ISSU de corrélations des données
altimétriques interprétées
40000
N
A
Valeurs de pentes
38000
0%
-Zoned'étude
o
P • • mètres de IransformDlion géodéslqYB
Projection: Universal Transversal MerCalof
3GOOO
Zone 31
Ellipsoïde GRS 80
Latitude de référence' 0
Facteur d'échelle: 0,9996
Conslante en X . 5000
Constante en Y . 0
JOO
0
300
Mètre s
18000
Figure 9 : Situation numérique des pentes de 0%
1
128
Revue du CAMES - Nouvelle Série B, Vol. 008 N° 1-2007 (lU Semestre)
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _- - - - - - - - - - - - - - - - Sciences sociales et humaines
3.2. Cadre analytique de morphologie du site à partir des relations MNT et données directes
de terrain
Le site de l'université est dans le sous-ensemble du MassifKabyè, avec la particularité des successions
des gorges. Dans le détail, quatre ensembles topo-morphologiques s'imposent (fig. 10).
Figure 10 : Paysage morphologique très différencié du site de l'Université de Kara
3.2.1. Le relief de sub-collines
en dépôt de recouvrement en contrebas des'versants
(Poss et Rossi, 1987).
il se distingue par une altitude moyenne de 365
m au Sud-Est du site. Ce sont des formes dérivées
3.2.2. Les plateaux
d'érosion de modelé sub-surface plane disséquée par
des gorges assez profondes de 50 à 60 m. Un autre
La configuration générale au cœur du site
alignement s'observe à la limite Nord-Est du site; ces
ramène aux unités de plateaux, possédant dans leur
mêmes formes sont très peu disséquées. Une troisième
périphérie ces sub-collines. L'érosion différentielle à
ligne démarque la limite Ouest du site. Elles présentent
grande échelle a facilement joué dans les substrats aux
un sommet tabulaire à pendage faible orienté; dans la
faciès très mélangés; pendant que la grande unité
plupart des cas, ces surfaces sont inclinées vers le sud-
topographique entaillée par les rivières Kméléou et
ouest et sont délimitées par des failles, attestées par
Kpélou est demeurée assez résistante sauf dans les
des plans structuraux abrupts recoupant des faciès de
linéaments de fracture empruntés par les écoulements.
roches très résistantes, les orthogneiss assez bieR
Le premier plateau situé au sud-est du site a une forme
différenciés entre basalte et migmatite (gneiss, granite,
triangulaire; il constitue l'espace à l'entrée du domaine
schistes et micaschistes). L'érosion ultérieure a modelé
universitaire, d'aménagement convenable. il culmine à
ces disPositions structurales en vallées empruntées par
plus de 365 m et a une superficie estimée à 80 ha. Le
les rivières et ruisseaux, le Kméléou, le Létou, etc.
second plateau est situé à la limite Nord-Est du site. Il
L'altération et les processus de pédogenèse avec des
présente un pendage faible orienté vers le sud. Son
cimentations d'horizons en cuirasses de couleur brune
sommet tabulaire est très rocheux avec une dominance
sont visibles et témoins de conditions de milieu
des orthogneiss, schistes et micaschistes. On distingUe
subactuelles, favorables à ces mécanismes de mise à
deux niveaux sur ce grand ensemble: le premier niveau
dispositionde matériauessentiellement sabll;ux constitué
a une altitude de 365 m tandis que le second niveau,
plus bas, culmine à 350 m.
. Revue du CAMES - Nouvelle Série B, Vol. 008 N° 1-2007(1" Semestre)
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Sciences sociales et humaines
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4.1. L'exposition du site aux risques
3.2.3, La plaine intérieurll
L'analyse des surfaces topographiques du site
Les versants, très distingués par leur profil assez
de l'Université de Kara montre la complexité des
régulier, interrompu par des alignements isolés de roche
relations fonctionnelles, exposant le cadre à plusieurs
résistante, s'accordent aux surfaces basses considérées
risques régis par de nombreux fcleteurs dont les plus
comme des plaines assez lilrges de 100 à 200 m de
importants sont les précipitations sous forme d' avc::rses
large. Ce sont des plaines de débordement des eaux,
suivies d'écoulement d'énergie renforcée par le substrat
assez délimitées par la rupture des dépôts de
rocheux, les éboulements de blocs ou de massifs isolés
recouvrem~nt issus de transports latéraux. Le Kpélou,
sur les vers;mts et les inondations de bas de versants
le Kméléou et le Létou en sont bordés avec,
assez sablonneux.
grossièrement un p~ndllge filible'< 3% vers le Sud-
L'intensité Qes précipitations fait suivre l'érosion
Ouest et l'Est Dans la pfll1:Wrm\\di~ du site, s'étendant
vive et rapide des surfaces aVeC effet de lamin"lge et de
vers le Sud et I~ Sud,Ouest, 1.. pilline intériewe IlSt assez
décapage des m"ltériaux m\\'!ubles, déposés par
importante avec une superficil;t estimée fi 400 ha. Sil
SUPl'lrposition, liée àlil baisse des flux hydrod}'llllIIliques
surface est peu régulière, présentlmt par endroit!! des
de surface. Cette action érosive des types
encaissements peu profonQs, 1,5 il2 m. concrétisant lf~
d'écouleml:lnt, surtout par épandllge d'eau, est
matérialisation de b. vitesse Q'écoullilml;tnt due il un\\'!
accentuée p'lf tm couvert végétal dégrMé de strflte
rupture dans le profi110n~tudinal des fUi~se;:illPÇ:.
herbaçée pratiquement nulle, ent!!mél'l pM les feux de
brousses sur Qes vefSMts à pen~!i relativeml:lnt fortes,
J.:U. Les formel! (lnt:aiss~Il!l et le drlJhJ!'~~
inférieures à 10 % en moyenne. 4ls sols !lfgUo-limoneux
çonstitl-!ent des soyrces très ~viPentes pour
Le çarllC!tre IlCcidenté ql-!'offre le p"YSllge du
l'ensablement Qes cours d'eau; ll'ls lits se trouvent Plll'
site établit les IlCtivités des vlÙI~s. Les fonnes som ges
enQroits ensablés.
réponses àla structure. Elles se distingut:nt 4 pl\\.!$ieurs
niveaux top0gTlIphiques ; les surfaçes tabulaires,
4,~, J)çfin.Uion dll~ pQtllnti!tlit~s pOQr
souvent sèches, sont drainées Pflf des cours ". eau
11aménagmt41nt
intermittents. LlIlargeur et la profondeur "~s vallées
sont très variables et dépendent cIe la résistance dij
La projection de l' mnénag!lment de l' \\'!spacl'l,
substrat dans le talweg. Les vallées dr!lin6e;:s PlU' les
rassurant sur l'utilisation@s s~ potentielles, "1 pris
COijrs d'eau importants sont assez larges et peij
en compte le mod~le n~riqlJC des ~nws !lSS\\lmblées
encaissées, en raison du sl-!bstrllt rochelPÇ: très ré~istant
(fi~.ll) et mvérité4errain ppur définir la 4inumsion de
il l'activité érosive vertiçale d'où un Creusement, au
constructibilité des surfaces différep.çiées.
regard de la hlluteijr de berge, de 1 il l,50 m·
Le malllllg!l de 5 cm Qe coté 050 m sur le
CQrrélatiV«mlent, cette forçe dissi~ ~ sape ~errumt
terr&in) II- été validépour les repérllge!i pllT pixel des
l~ berges aveçeffet Qe recul et d'impllCt de plusieurs
capaçi~ d'ijtilisation PU site(Rouet, 1991). Ce tmtillage
mètres pendant Ie;:s crues d'aoi)t en septembre,
précise les zones çonstructibles, mOyennement
élargiss!lUt l!ÎDsi les vallées de;: 10 il 40 m. Les seules
constructibles et non constructib~. Un second maillage
vallées encaissées assez profondes, 3 il 5 m, sont
Qe même dimension indiqye les l!Xc;lS princip&llJl: des
rencontrées dans la plaine. Les lignes de failles sont
rivièreS perrnllUentes et intermittentes. Le pbwl pom:
également sources de CeS formes, sijJ10ut dMS le.
plusieurs informations. La plus importante, au regard
secteur Ouç::st du site.
de "objectif visé, est prise en compte dans le pi"e1.
C'est ainsi que les pixels de rivières ne sont qu'en
4. L'hlenfifit:atiQQ «JIlS part:elllls pC).ur
rappprt avec l'objeçtifhydro~phie.
l'aminagllmentdll lite
A l'analyse, malgré le caractère accidenté du site,
il ~jugéconstructible. ~ ~rspectives en architecture
La réflexion sur les infrast:nlcture, mmérialisant
et en ingénierie peuventtenir sur une estimation de 700
un aménagement corrélatifau ClIl'actère accidenté de
ha. environ. Si nous nous açcordons sur III bruWité des
ces surfaces individualisées, cible les risques parrapport
écoulements, la remobilisation et le remaniement des
aux facteurs très animés suivant les rythmes SllÏsonniers
dépôts de recouvrement, il se pose àées prévisions, la
assez brutaux.
maîtrise du fonctionnement des ruissellements sur les
130
Revue du CAMES- Nouvelle 8~rie 8, \\roi. oos NO 1-2()07 0" Semestre):
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Sciences sociales et humaines
surfaces. Celles-ci s'érodent et se déplacent facilement.
Leur prise en compte dans la construction est délicate
et requiert un travail de géotechnique très avancé pour
la stabilisation des ouvrages.
40000
N
A
o Cadre d'étude
Valeurs de pente. en ."
00-1119
o 1.119 - 2237
~ 2.237 - 3356
03.356 - 4474
311000
_
4.474 - 5.593
_
5.593 - 6712
-
_
6.712·7.83
_
783· 8.949
_
8949 - 10.067
0>10,007%
Paramètres de Iran,formilltion géodêslque
:EOOO
Projection: UniversalTransversal Mercator
Zone 31
Ellipsoïde GRS 80
Lalilud8 de référence
0
Facteur d'échelle: 0.9996
Constanle en X 5000
Constanle en Y: 0
laooo
300 0
300 Mètres
20000 •
~
4.3. Le schéma d'aménagement
Ce schéma a retenu, pour des raisons de
sécurité et d'aménagements des services hors
Le projet d'aménagement a tenu compte des
compétences universitaires, la bande de 250 m le long
visions universitaires; par rapport aux indications sur
de la route internationale; ce qui représente 212
les unités d'enseignement scientifique et technique
hectares.
possibles à implanter. Une première prise en compte:-
Les zones constructibles, dominantes, occupent
été le réseau hydrograpruque ; numérisé, il nous a édifié
les parcelles intérieures, du nord-est de la confluence
sur son extension et essentiellement sur sa distribution
des deux cours d'eaux, Kmélou et Kpélou, élargies
(fig.l2).
vers tout le sud-ouest. Elles représentent 400 hectares.
Ensuite, l'assemblage des découpages par
L'autre secteur favorable, dans le Doufelgou, assez
intérêts, partaille d' infonnation et de prévision, a donné
étroit entre les zones de relieftrès accidenté, constitue
un schéma assez opérationnel pour les bases de
une surface de 80 hectares. AI' entrée du domaine, la
réflexions sur la mise en capacités infrastructurelles
surface constructible est de 20 hectares. Les zones
(fig. 13). Le rendement de ce schéma est qu'il apporte
moyennement constructibles ne représentent qu'une
des données sur les trois niveaux de zones classées
surface de 175 hectares, assez dispersées comme les
eptre zone non constructible, moyenn,,:ment
zones non constructibles, plus importantes en surface,
constructible et constructible. La cohésiop se dégage
équivalentes à 344 hectares.
avec des concentrations de zones co~tructibles
superposées aux étendues de surfaces éta~ées le long
des axes de drainage,jouxtant les zones dites
moyennement constructibles.
1
Revue du CAMES - Nouvelle Série H, Vol. 008 N° 1-2007 (1" Semestre)
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Sciences sociales et hllmaines
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Pon1
-
Lrrmte du dOrnilne
--
Roule InlernatiJnale N" 1
III
Ponl
Zone de sécurité· Z S:: 212,5 ha
-
Umite li.J domaine
Zone c.onstructible
1Ii].Zone ~nnemenl constJUcbtlle
Route Internationale N" 1
Il Zone desecurité· ZS:;: i12,5ha
• ZonenoncOllstructlble
III
Emprise des coors d'eau
~ Cours d'eau
•
U
5 cm:: 250 msur le terrain
o
5 cm = 250 msur le lerr<in
Figures 12 et 13 : Distribution du réseau de drainage et classification des zones d'échelle
constructible, non constructible et moyennement constructible
CONCLUSION
correspondante à la hauteur de la pertinence de la
requête et les pratiques des techniques de mise en
La distribution proposée dans ce schéma est
exergue des topo-morphologies du site de l'Université
l'interprétation du fonctionnement hydrodynamique des
de Kara à travers l'usage des matériaux en papiers
reliefs, avec un forçage étendu des zones constructibles
durs, d'épaisseurs concordantes aux géométries
aux moyennement constructibles pour amener les
choisies.
travaux à utiliser le maximum d'espace, estimé à 700
hectares. La vision de faire de cet environnement assez
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
difficile aux premiers échantillonnages un cadre de
travail, renvoie aux pratiques prévisionnelles dont le
1. ADJOUSSI, P., 2000. Changement climatique
support est ce modèle physique de représentation issu
global: évaluation de l'évolution des
d'une part, du modèle numérique de terrain, résumant
paramètres climatiques au Togo. Mémoire de
les topo-morphologies d'échelle très indicateur,
mmùise, Université de Lomé, FLESH, 121 p.
minimisant les microformes sous animation des
ruissellements concentrés et surtout laminaires et d'autre
2.AFFATON, P., 1987. Le bassin des Volta (Afrique
part, des modèles de pentes de surfaces essentiellement
de l'Ouest) : une marge passive d'âge
assemblées.
Protérozoïque Supérieur, tectonisée au Panafricain
Les exercices de terrain et de laboratoire,
(600+/-50Ma). Thèse de Doctorat ès Sciences en
principalement concernant la construction du modèle
géologie, Fac.SciTech. St Jérôme Vol. l et 2, Marseille,
physique, ont fait état des connaissances
470p.
supplémentaires et des travaux complémentaires
laborieusement menés. Us montraient l'alliance entre les
données scientifiques vérifiées avec rigueur
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_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Sciences sociales et humaines
3. FAURE, P., 1985. Les sols de la Kara (Nord-Est
Togo) : Relations ave l'environnement, carte
pédologique 1150000. Ed. ORSTOM. fio183.
4. POSS, R. et Rossi, G, 1987. Systèmes de versants
et évolution morphopédologique au Nord Togo. Z.
Geomorph.N.FI3I/1/2l-43.
5. ROUET, P., 1991. Les données dans les systèmes
d'information géographique. Traité des nouvelles
technologiques (série géographie assistée par
ordinateur), 277 pages.
6. TROMPETTE, R., 1979. Les Dahomeyides au
Bénin, Togo et Ghana : une chaîne de collision
d'âge panafricaine. Rev. Géogr. Phys. Géol.
Dyn., Vol 21. fase.5, p.339-349.
Revue du CAMES- Nouvelle Série B, Vol. 008 N° 1-2007 (1" Semestre)
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