_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Sciences sociales et humaines
La numération en Nturnhidi' : parler bantu du
Gabon
.lérôme Tangu KWENZI-MIKALA
Faculté des Lettres et Sciences Humaines - GRELACO
Université Omar [~ON(jO
Ahstract
Résumé
The present article explores the system or
Le présent article explore le système de numéra
nume rat io n 01' Ntumhidi, a mi nor ity hantu
lion du Ntumbidi, parler Bantu minoritaire du Ca
language or Cahon.
bon.
Mots-clés.'
key words : Numeration. Ntumbidi. Gabr,».
Numération.
Ntumbidi. (;o!){)11.
INTRODUCTION
1. PRÉSENTATION
1.1 Le pays et les hommes
L'étude que nous présentons, ici, est le résultat d'une
recherche menée sur le ntumbidi, un parler minori-
Au Gabon, le Ntumbidi 1 est la langue parlée par
taire bantu du Gabon.
les Ntumbidi. Les locuteurs sont estimés à quel-
ques centaines d'individus. On localise les Ntumbidi
Notre souci pour cette étude, cadre avec les préoc-
dans la Province de la Ngounié, plus précisément
cupations du Groupe de Recherches en Langues et
dans le département de la Boumi-Louétsi", dans Je
Cultures Orales (GRELACO)2 de voir décrits tous
canton Bangandou-Ngounié.
les parl?rs en voie de disparition.
Les locuteurs eux-mêmes désignent leur parler
1
Les systèmes dénumération sbnl d'ordinaire com-
nètuàmbàààdàà, un locuteur nètuàmbàààdàà et plu-
pacts et hautementorganisés. C'est pourquoi, il nous
sieurs locuteurs meàtuàmbaàdaà.
a paru intéressant d'explorer celui du ntumbidi.
2 Le chef-lieu de ce département est Mbigou.
Sur le plan de la méthode, nous nous sommes servi
d'un questionnaire pouvant nous permettre de nous
rendre compte»,de la façon dont fonctionne le sys-
tèl'ne' de numération:··· .'
Cependant, le parler n'ayant jamais été utilisé pour
l'enseignement du calcul à l'école primaire, il nous
â'été difficile délicitèr des nombres très grands. Il
. 'sem'ble' qu'aucunepuissance de 'dix soit lexicalisée
au~CI~là de dix mille.. _--'--
_
Je liens il remercier vivement mon informateur. Monsieur c,,,,:s:''-,:,,
Les Ntumbidi ne sont pas les seuls habitants de ce
De ~o.' yà du village Mepourne mangadjè.
département. Ils vivent en bon voisinage avec les
1
: II s'agit d'un Centre de Recherches du Département des Sciences du Lan-
populations wumpfu et nzebi. D'ailleurs, leur nom
gage de la Faculté 'des Lettres cl Sciences Humaines de l'Université Umar
proviendrait du verbe
BONGÜ.
Revue du CAMES -,Série B, vol. 006 N° 1-2,2004
11

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -_ _ &~nc~wci~~rlhuma~~
tuèrnho èjaô qUI signifie « ramasser» en
II. LA NUM(~RATION
lcwurnplu.
2.1 Les numéraux cardinaux
la tradition rapporte que les ntumbidi sont issus
du croisement entre les Bungùm et les Akala. Ce
2.1.1. Les nombres de 1 à 1n
metissage a 1~lit que les ntumbidi ne sont ni Bungùm
ni Akalù. l.cs ntumhidi auraient été abandonnés par
Dans la numération comptable, c'est-à-dire,
leurs géniteurs lors des pérégrinations de ces der-
.1
quanu on comp te 1, 2, 3, 4 " .. , les
"-
nombres sont
niers. I.cx wumplu, leurs voisins, les auraient récu-
énoncés comme suit:
pérés. « Ils les ont t ucmhoe] ûé.
Les Nrumbidi sont de grands administrateurs de la
2.1.1.1. Les nombres de 1 à 5
nature. Celle-ci leur donne de la nourriture et des
1 = Iiwoâtuè
plantes médicinales. l.cs Ntumbidi sont très con-
2 = bccbaà
servateurs. Ils gardent vivaces les rites et coutumes
3 = hcèraàrcc
de leurs ancêtres.
4= bcènaàyri
5 = bcctaâncè
Pour eux, il n'y a pas un Dieu unique. Ils considè-
rent que Dieu s'est décentralisé. Il serait dans l'ar-
brc, dans la montagne, dans les chutes, dans les
2.1.1.2. Les numéraux de 6 ù 9
vents, éléments très vénérés par le peuple ntumbidi.
Cl = bcètaàneè naè yïiwoàtuè
Avec révolution ct en dépit de leurs pratiques ani-
7 = bcètaàneè naè beèbaà
mixtes. les nturnbidi se sont convertis aux religions
R = bcètaàneè naè bcènaàyïi
chrétiennes.
9 = bcètaànc naè bcèraàreè
L'évolution tardive ct lente de récole dans leur
milieu a fait qu'il n'y ait que très peu de cadres
2. 1. J. 3. Le numéral
ntumbidi.
10 = joàoàmcè
1.2. Classification linguistique
2.1.2 Les nombres de Il à 19
Dans la postface de l'ouvrage d'André Raponda
2.J.2.J. Les numéraux de JJ cl J5
Walkcr intitulé les Jangues du Gahon. Jérôme T.
Il = joàoàmcè naè yïiwoàtuè
Kwenzi-Mikala présente un inventaire des parlers
12 = joàoàmcè naè beèbaà
gabonais. Il dcnorn bre soixante-deux (ô2) parlers
13= joàoàmcè naè beèraàrcè
qu'il regroupe en dix (J 0) unites-langues.
14= joàoàmeè naè bcènaàyïi
15= joàoàmcè naè beètaàneè
Dans celle classification. le ntumbidi fait partie de
l'unité-langue Mckuna-Mcnaa avec les autres par-
2. t.: 2 Les numéraux de J6 à 19
lers suivants: akùlù, ungùm, lixi?u, mbaÎlgwù,
lcndamhorno. shakc, lcwumpfu.
1()= joùoàrneè naè beètaàneè naè yïiwoàtuè
La classification de référence internationale de
17= joàoàmcè naè beètaàncè naè bcèbaè
Malcolm Guthric ne comporte pas le nturnbiddi.
1R= ioàoàmcè naè bcètaàncè naè beèraàrcè
Toutefois. nous pouvons Il; classer dans le groupe
19 =' joàoàmcè uaè bcètaùncè naè hCfùnaàyïi
B20, appelé aussi groupe kclc-kota.
l':n cllct. les Ntumbidi entretiennent des rapports
2.1.3. Formation des unités de rang supérieur
dintcrcomprchcnsion avec les Akalà. les Bungùlll,
ks Mhaùgwà ct les Shakc dont les parlers [ont par-
2.1.3.1. Le ntumhidi ne possède que les dizuincs .
tie du groupe B20.
les centaines et les milliers.
12
R('\\' 11(' du CAMES
Série B. vol. 006 N° 1-2. 200-t

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cales, c'est-à-dire des substantifs. C'est le cas des
a)
Pour les dizaines, on a :
numéraux de 1 à 5.
20 = maèboà maà :baè
30 = maèboà maà :raàreè
2.2.1.2. La deuxième structure attestée est celle dite
40 = maèboà ma.ànaàyïi
composée. Elle fonctionne à partir du numéral de
50 = maèboà rnaàtaàneè'
base auquel on ajoute l , 2, 3 et 4 pour obtenir 6, 7,
60 = maèboà maàtaàneè naè
yiwoàtuè
8 et 9.
70 = maèboà maàtaàneè naè maàbaè
2.2.2. Pour exprimer le numéral 10, on se sert
80 = maèboà maàtaàneè naè maàraàreè
d'une unité lexicale simple joàoàmeè
90 = maèboà maàtaàneè naè maànaàyïi
2.2.3. La numération.de Il à 19.
b) Pour les centaines, on a:
100 =
üàkaàmôà 2
Cette catégorie présente les structures suivantes:
200 = ûàkaàmoà naè maèboà maàbaè
2.2.3.1. La première structure attestée est dite com-
300 = fiàkaàmôà naè maèboà maàraàreè
posée. Cette composition par additivité s'opère à
. 400 = üàkaàmoà naè maèboà maànaàyïi
partir d'un nombre de base qui est 10 pour la nu-
500 = fiàkaàmôà naè maèboà maàtaàneè
mération de Il à 15. On a ainsi: 10 + 1,10 + 2,10
600 = üàkaàmôà naè maèboà maàtaàneè naè
+ 3, 10 + 4, 10+ 5 pour respectivement Il, 12, 13,
14 et 15.
yiwoàtuè
700 = fiàkaàmoànaè maèboà maàtaàneè naè maàbaè
2.2.3.2. La deuxième structure attestée est aussi dite
800 = üàkaàmoà naè maèboà maàtaàneè naè
composée. Elle fonctionne à base du numéral 10
maàraàreè
auquel on ajoute 5 et d'autres unités à additionner
900 = üàkaàmôà naè maèboà maàtaàneè naè
grâce aux éléments connectivaux ' . Elle concerne
la numération de 16 à 19..
maànaàyïi
On a ainsi: 10+ 5 + l , 10 + 5 + 2, 10+ 5 + 3, 10
c) Pour le numéral cardinal 1000, on a :
+ 5 + 4 pour respectivement 16, 17, 18 et 19.
joàoàmeè deè meàükaàmoè ou ntoà?éànïi
Comme on l'a remarqué, l'adjonction d'unités de
rang différent, qu'il s'agisse de la première struc-
2.1.3.2 Pour le numéral cardinal 10 000, on a :
ture ou de la deuxième, se fait toujours au moyen
joàoàmeè deè joàoàmeè deè meàfikaàmôè
de naè « et, avec ».
Pour les locuteurs Ntumbidi, il n'y a pas de nombre
On a ainsi, pour l'énumération de Il à 15 et de 16 à
19, ce qui suit:
supérieur à 10 000. Mais il arrive que, pour expri-
mer par exemple 100000, ils fassent appel au terme
joàoàmeè
naè yïiwoàtuè
« Il »
joàoàmeà qui signifie 10. On aura donc: joàoàmeè
10
et
1
deè joàoàmeè deè joàoàmeà meàûkaàm àôè.
Pour exprimer le mi Il ion, les locuteurs ntumbidi ont
joàoàmeè
naè
beèbaà
«12»
10
et
2
emprunté au français le terme « mïùlïi ». On aura
aInSI:
joàoàmeè
naè
beèraàreè
«13»
baàmïùlïi beàbaè (~200U 000 »
10
et.
3
Il arrive aux locuteurs ntumbidi d'utiliser aussi
joàoàmeè deè
joàoàmeè
naè
beènaàyïi
« 14 »
10
et
4
méèloàleè pour un million, surtout quand il s'agit
d'argent.
joàoàmeè
naè
beètaàneè « 15 »
10
et
5
2.2. Analyse
ioàoàmeè
naè
beètaàneè naè
yïiwoàtuè
'«16»
2.2.1. De la numération de 1 à 9, nous relevons
10
et
5
et
deux types de structures:
2.2.1.1. La première structure est celle des numé-
1
«50» est aussi énoncé nèloêleè. Le pluriel est méèloàleè .
:« 100» s'énonce aussi rnéèloàieè méàbaè.
raux qui sont exprimés par de simples unités lexi-
Revue du CAMES - Série B, vol. 006 N° 1-2,2004
13

:."'- .
joàoàmeè
.naè
beètaàneè naè beàbaà '« '1 7 »
10
et
5
et' '2'
..
joàoàmeè
naè
beètaàneè naè
beànaàyïi
o les numéraux de 7 à 10 000 précédent le
«19»
nom désignant ce qui est dénombré, lequel
10 '
et
5, et
4,
se trouve en construction connective.
2.2.4 '
Lorsque l'on dénombre des objets, le
o fiàkaâmôè et ntoà?éànïi sont de véritables
nom les désignant est toujours en construction
noms qui ont leur pluriel très normalement
connective:
' ,; ':, "
-en cl. 4 et correspondent ainsi respective-
, , maèboà
maàbaè. , meà
beàkaèkéè".« 20'
ment aussi bien
«
à
centaine» et « millier»
objets»
'
. '::"/< ."
~'r~ .~;' , ,', 'v'
'qu'à'<((;:~nt» et « mille ».
cl.6 + dizaine/cl- 6+ d~ux/cL +con cE"g,-t'chose , ..
meàfi.kaèm6è
meàtaèneè
maè beàkaèkéè .,
2.3. Les numéraux ordinaux
« 500 objets»
cl. 4 + centaine/cl. 4 + 6/<51.,8+ chose
~ '2.3.1. Les ordinaux, à partir de « deuxième »,
Remargue : L'argent, c'est-à-dire lefranc CFA~:se', ."
.sont.formés.au moyen du thème du cardinal cor-
désigne au moyen de "doèroè qui serait.unèm- .. "resp'ondantprécéde d'une particule;
prunt à d o l l a r . '
d ,
..
Ils présentent donc une structure connective dont
L'unité de compte ainsi désignée vaut 5 francs CFA
la forme déterminante est un numéral invariable.
et correspond sans doute à une pièce de monnaie
Exemples: Particule +
numéral
d'autrefois. Cela n'est pas sans rappeler la façon
française de compter en sous de 5 centimes:
waè
beàbaè
On a ainsi:
« deuxième»
waè
beàraàreà
üàkaàmoè dôàroà
100 unités = 500
« troisième»
francs CFA
waè
beàtaàneè
cl 9 + centaine/argent
« cinquième»
ki,
fiàkaàmoè est obligatoirement à cause de la
waè
beàtaàneè
naè
yïiwoàtuè
structure du discours. antéposé. Il arrive aussi que
« sixième»
le numéral soit obligatoirement postposé' pour la
waè
joàoàmeè
même raison comme dans:
« dixième»
waè
joàoàmeè
naè
beàbaè
dôàroà ' woàtuè
une unité =5 francs
« douzième»
baèdoàrôà 'babaè
deux unités =10 francs
waè
joàoàmeè
naè
beàtaàneè
naè
baèdoàroà 'baraèreè
trois unités =15 francs
yïiwoàtuè
«seizième»
baèdoàréà baànaèyïi
quatre unités =20 francs
badéro baàtaèneè
cinq unités =25 francs
baèdéàrôà baànaèyïi
4 unités = 20 francs
CFA
ntoà'îéànîi' doàrôà
= 5000 francs CFA
ntoà?éànïi méàbaè méèdoàroè =10000 francs
ntoà?éànïi naè fiàkaàmôè doàrôè =55 OOQ francs
CFA
1 11 s'agit de naè qui assure structurellement une fonction
de « coordina-
joàoàmeè
deè
méèloàleà méèdéàrôè
= 1000
tion » syntaxique joàoàmeè naè beèbaè 10 et 2 que nous interprétons comme
000 francs CFA
l Oplus Z.
, La postposition du numéral est obligatoire lorsqu'il s'agit des unités éga-
Remarque
Ies ou inférieures à cinq (5),
, Le pluriel de ntoà?éànïi est méètoà?éànïi ,
On constate que les numéraux de 1 à 5 inclus sui-
14
Revue du CAMES - Série B, vol. 006 N° 1-2,2004

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ sciences sociales et humaines
2.3.2. Premier : premier; n'est pas formé sur -
Nous avons enfin Vu que les numéraux ordinaux à
woàtuè, niais au ÏIioyên:de wïùïùkàê.
partir de deuxième sont formés au moyen du thème
: ';:,,;>': ~:',~". '}ç:~;;~Û~~/' ,;,. ;,
"._
correspondant précédé de la particule wa -, .
2.3j.2..D~~~'ïèÇ,~~4è-fij~êl~:se;rénd~ au, moyen de
',:•• ~'" ",.;,.: .•.•.~~. , '".,.l..' ":'f.-}'4iI: .•.' " .
~'-
1
n
.
maajumeerae.>:
.~ :', ' ..
BIBLIOGRAPHIE
Remarque: Pour exprimer les ordinaux
« pre-
1. Jean, Blanchon. 1980, « La numération », Elé-
mier» et « dernier », le ntumbidi recourt aux suites
ments de description du punu, CLRS, Université
lexicales sur le plan-formel.
,
Lyon 2.
,
.
Co~clûsion
2. Kwenzi-Mikala, Jérôme Tangu, 1988 « L'identi-
, ~ ....o ".
. ,~.........'
• -
.--: :~'. ~~:.;::
' .
i ,
'. . ~ .' '. t·.:: .: . '
'Ô.


fication des unités-langues bantu gabonaises et leur
'N~us:âvons.voJïu~éÎ1 publiarttcet.article, combler
classification interne» Muntu 8, pp.54-64.
, uti~;iaêuh.é·Ù'~u'v,rir d~s;per~m;étivès futures de re-
cherches pourla sauvegarde du parler ntumbidi.
3. Kwenzi-Mikala, Jérôme Tangu 1998 « Localisa-
.
.'
~
.0"'
Not~e'préOccupatl~ns'
tion des parlers du Gabon» Les langues du Gabon,
estattardée à étudier la nu-
Editions Raponda Walker, Libreville.
mération"en ntumbidi.r ':. '
-.'~.
'.~, :...-::.... ';.\\,-'~ '.
"
''''
'Nous.avons airisi~l/citfé,pourles numéraux cardi-
nau~ de 1 à9, il Ya deu~ str~cturés :
- la première structure est celle des numéraux qui
sont-exprimés par de simples unités lexicales. C'est
le cas des numér~ux del à 5 ;
- la, deuxième structure est celle dite composée.
Elie.fonctionne'à.partir d'ùn'~ilméral de base qui
est 5 auquel on ajoutel , 2, 3, et 4 pour obtenir 6, 7,
Ret 9..
'
.
.
.
.'
Pourexprimer le numéral. 10, les locuteurs ntumbidi
se servent d'une unité lexicale simple. ,
Nous avons aussi vu que, pour les numéraux cardi-
naux de 11 à 19, il Ya deux structures attestées di-
tes composées:
.Ô»
z
"
-
- la première structure fonctionne à base du numé-
ral 10 auquel on ajoute 1, 2, 3, 4 et 5 pour obtenir
Il, 12, 13, 14 et 15.
- la deuxième structure fonctionne à base du numé-
ral 10 auquel on ajoute 5 et d'autres unités à addi-
tionner grâce au correctif naè. Elle concerne la nu-
mération de 16 à 19.
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