Sciences et Médecine
Réponses physiologiques et morphologiques
au déficit hydrique de quatre variétés de cotonnier
(Gossypium hirsutum L.)

L. HENNOU', M. ZOUZOUz, D. ANNEROSEJ, H. R. MACAULEYJ et M. C. NWALOZIEJ
1. Collège polytechnique universitaire, B.P. 2009 Cotonou, Bénin.
2. Université de Cocody • UFR Biosciences • Laboratoire de physiologie végétale, 22, B.P. 582 Abidjan 22 Côte d'Ivoire.
3. Centre d'étude régional pour "amélioration de l'adaptation à la sécheresse (CERAAS) / CORAF. B.P. 3320 Thiès Escale, Sénégal.
Introduction
de sécheresse, constitue un axe prioritaire de travail
dans les zones arides et semi-arides. Les méthodes
Le cotonnier (Gossypium sp) estcultivé à lafois classiques utilisées consistent à exploiter au champ
pour ses fibres et ses graines qui constituent des
les importantes variations inter-variétales existant au
matières premières intéressantes pour les indus-
niveau de la production et du degré d'adaptation à la
tries textiles et agroalimentaires. La culture est prati-
sécheresse, mais ces méthodes ne permettent pas de
quée dans de nombreux pays du monde, essentielle-
déterminer les performances d'un matériel végétal
ment dans les zones semi-arides et arides des régions
donné.
tropicales et subtropicales.
L'introduction d'indices de sélection, basés sur des
Ces zones sont marquées par une sécheresse clima-
caractères physiologiques et morphologiques, appa-
tique endémique qui se caractérise par des pluies irré-
raît donc indispensable, afin de connaître le ou les
gulières et peu abondantes, entraînant ainsi une bais-
mécanisme (s) d'adaptation à la sécheresse utilisé (s)
se notable du rendement de la culture.
par la culture. C'est donc là l'intérêt de notre étude sur
La recherche d'amélioration et de stabilisation des per-
les réponses physiologiques et morphologiques au
formances agronomiques des cultures, en condition
déficit hydrique de quatre variétés de cotonnier.
.Matériels et méthodes
Vingt quatre heures avant le semis, les graines sont pré-
germées dans les boîtes de Pétri, sur deux feuilles de papier
Matériel végétal
buvard imbibées d'eau et la capacité au champ est réalisée
par apport de 6000 ml d'eau à chaque pot. Le semis de
Quatre variétés de cotonnier (Gossypium hirsutum L.)
4 graines par pot a lieu après fourniture à chaque pot de
sont utilisées. Les variétés ISA GL7 (sans gossypol)
500 ml d'une solution d'engrais minéral NPK (15-10-
et ISA 205N (avec gossypol) sont originaires de Côte
15) à la concentration de 2 g/l. Le démariage se fait à
d'Ivoire (lDESSA-DCI). Les variétés Coker 310 et
7 jours après semis (JAS), laissant une plantule par pot.
Guazuncho II, respectivement originaires des États-Unis
et de l'Argentine, viennent du CIRAD-CA de
Avant le traitement (régime hydrique), chaque pot
Montpellier, France.
(plantule) reçoit 1500 ml d'eau par semaine. A 14 JAS,
les pots sont soumis à trois régimes hydriques:
Méthodes
- plantes T: hydratées une fois par semaine, jusqu'à
La culture des cotonniers est réalisée sous abri en toit
la fin de l'expérimentation (84 JAS) ;
polyvinyl transparent, dans des pots en PVC de 40 cm
- plantes SI : suspension d'arrosage de 14 à 42 JAS,
de hauteur et de 25,5 cm de diamètre. Un kilogramme
soit 4 semaines, puis réhydratation une
de graviers est placé au fond du pot pour faciliter la per-
fois par semaine, jusqu'à la fin de
colation de l'eau, avant le remplissage avec 28 kg de sol
l'expérimentation;
Dior-Deck qui est un sol très sableux, du type ferrugi-
neux tropical non lessivé avec une densité apparente
- plantes S2 : suspension d'arrosage de 14 à 42 JAS,
de 1,64 g.cm-3 et une capacité de rétention de 130 mm
puis de 49 à 70 JAS, soient deux cycles
par mètre de profondeur (ANNEROSE, 1990).
de déficit hydrique de 4 et 3 semaines.
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Les deux suspensions d'arrosage (14 à 42 JAS et 49 à
étalonnée en enveloppant le psychromètre d'un papier
70 JAS) correspondent au déficit hydrique que les variétés
filtre, saturé avec une gamme de concentrations connues
risquent de subir pendant les phases végétative et de flo-
d'une solution de Nad. Chaque concentration corres-
raison.
pond à un potentiel hydrique bien défini à la tempéra-
Dispositif expérimental
ture de mesure.
Le dispositif est en 4 blocs de Fisher avec 4 variétés
La courbe d'étalonnage est tracée à partir des ddp enre-
et 3 régimes hydriques, soit 48 unités expérimentales
gistrées et des potentiels hydriques correspondants, selon
(pots). Chaque bloc est répété 2 fois, ce qui permet la
l'équation: 0 h (bars) =a (ddp) + b avec des constantes
conduite des mesures destructives sur une des deux
d'étalonnage pour chaque psychromètre.
répétitions à 21, 41, 70 et 80 JAS.
. Un échantillon est prélevé, puis rapidement installé dans
Mesures morphologiques
la chambre autour d'un psychromètre. La chambre est.
immédiatement fermée et l'ensemble est conservé au
La hauteur de la tige est mesurée à l'aide d'une règle
frais jusqu'au retour au laboratoire. La chambre est
plate, à partir de 14 JAS. Le comptage des entre-nœuds
ensuite placée sur une paillasse à température ambiante
est fait à partir de 21 JAS et celui des fleurs à partir
de 44 JAS, dès l'apparition de la première fleur et ce,
pendant 4 heures pour atteindre les conditions d'équi-
jusqu'à la fin de l'essai.
libre de vapeur et de température. La ddp est enregistrée
et convertie en potentiel hydrique en bars à partir de
Mesures physiologiques
l'équation de la courbe d'étalonnage.
Elles sont faites à partir de 21 JAS, soit 1 semaine après
. le début du traitement régime hydrique, entre Il h 30
• Conductance stomatlque et transpiration foliaire
et 13 h 00 sur la 3< feuille.
Le poromètre à diffusion de vapeur équilibré (Modèle
• Contenu relatif en eau
LI 1600, LI-COR, USA) permet de mesurer la résistance
stomatique, la transpiration foliaire. La résistance
A l'aide d'un emporte-pièce, on prélève sur la 3< feuille
stomatique (Rs) est ensuite convertie en conductance
un disque foliaire qui est immédiatement placé dans une
stomatique (Gs) : Rs = 1 / Gs.
petite fiole hermétiquement fermée et préalablement tarée.
La fiole contenant le disque foliaire est alors pesée pour
• État hydrique du sol
déterminer le poids de matière fraîche (PF). Le disque
Le contenu en eau du sol est déterminé par gravimé-
est mis à réhydrater dans de l'eau distillée pendant 3 heures,
trie. A l'aide d'une tarière, une quantité fixe du sol est
. puis on détermine son poids turgescent (PT). TI est ensuite
prélevée dans chaque pot au niveau de cinq horizons
mis à sécher à l'étuve à 86° C jusqu'à avoir un poids de
de 7 cm d'épaisseur, chacun allant de la surface au
matière sèche (PS) constant. Le contenu relatif en eau
(CRE) est déterminé par la relation suivante.:
fond du pot. Les échantillons ainsi prélevés sont mis
dans un contenant préalablement taré, puis pesés pour
CRE (%) = (PF-PS) / (PT-PS) x 100
avoir le poids de terre frais (Ptf). Ils sont mis à sécher
• Potentiel hydrique foliaire
à l'étuve à 86° C jusqu'à avoir un poids de terre sec
(Pts) constant. L'humidité pondérale (Hp en %) est
Le potentiel hydrique foliaire est mesuré à l'aide de psy-
calculée à partir de l'équation suivante:
chromètre à thermocouple. Le psychromètre est muni
d'un thermocouple qui permet, selon le principe d'équi-
Hp (%) =(Ptf - Ptsj/Pts
libre de vapeur et de température, de mesurer la tem-
Le contenu en eau du sol est exprimé en humidité volu-
pérature et une pression de vapeur relative Eéch/Esat
mique (Hv en cmvcm') calculée à partir de l'équation
équivalente au potentiel hydrique dans une chambre
suivante: Hv =Hp x Da
en acier (Modèle C30, Wescor Logan Utah, USA) conte-
nant l'échantillon. Ces chambres étanches sont connec-
Da est la densité apparente du sol.
tées à un psychromètre microvoltmètre (Modèle PR-55,
Wescor) qui enregistre la différence de potentiel (ddp),
• Analyse statistique
générée aux bornes du thermocouple lors de la mesure.
Les analyses de variance et de tests de comparaison
Après nettoyage des psychromètres et des chambres avec
multiples des moyennes de traitement, pour chaque
une solution ammoniacale 10 % et rinçage à l'eau dis-
jour de mesure, ont été réalisées avec le logiciel SAS
tillée, chaque chambre équipée d'un psychromètre est
pour Windows (SAS system, Cary, NC, USA).
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Résultats
77 et 84 JAS. D'abord stable, la conductance stomatique
diminue jusqu'à 41 JAS et augmente rapidement pour
Paramètres physiologiques
plus ou moins se stabiliser à partir de 55 JAS jusqu'à
la fin de l'essai.
Contenu relatif en eau (CRE)
L'évolution de la conductance stomatique des plantes
L'évolution du CRE des plantes par variété (figure l A),
par régime hydrique (figure 3B), indique que de 21 à 30
est globalement semblable pour les quatre variétés de
JAS, toutes les plantes ont une conductance stomatique
cotonnier, sauf à 30 à 45 JAS et à 65 JAS où on note des
identique. A partir de 30 JAS, on note chez toutes les
différences significatives. L'allure générale des courbes
plantes, une baisse importante de la conductance stoma-
montre une évolution en dents de scie.
tique avec des minima à 41 JAS pour les plantes SI et
L'évolution du CRE des plantes par régime hydrique
S2 et à 49 JAS pour les plantes T. La conductance sto-
(figure lB) peut être subdivisée en plusieurs phases.
mati que augmente ensuite chez toutes les plantes pour
D'abord, une augmentation du CRE chez toutes les plantes
donner une valeur semblable à 56 JAS. Au-delà de 56 JAS,
jusqu'à 30 JAS, ensuite une diminution jusqu'à 41 JAS
on note chez les plantes Tet S l, une augmentation, suivie
pour les plantes SI et S2 et 49 JAS pour les plantes T.
d'une diminution et d'une stabilisation de la conduc-
tance stomatique avec celle des plantes SI, toujours signi-
Le CRE augmente à nouveau chez toutes les plantes et
ficativement supérieure à celle des plantes T. Au niveau
évolue par la suite de façon stable et identique pour les
des plantes S2, la conductance stomatique diminue signi-
plantes T et SI, jusqu'à la fin de l'essai. Quant au CRE
ficativement avec une valeur minimale nulle à 64 JAS,
des plantes S2,il diminue à nouveau significativement jus-
ensuite augmente pour rejoindre celle des plantes T à la
qu'à un minimum 40 % à 70 JAS et ensuite augmente
fin de l'essai.
et rejoint ceux des plantes T et SI à 77 JAS pour évo-
luer de façon semblable, jusqu'à la fin de l'expérience.
Transpiration foliaire
Potentiel hydrique foliaire
L'évolution de la transpiration des plantes par variété
(figure 4A), est quasiment la même pour toutes les quatre
L'évolution du potentiel hydrique foliaire des plantes,
variétés de cotonnier, mises à part les différences men-
par variété (figure 2A), est semblable pour les quatre
tionnées à 35 et 84 JAS. Il y a une baisse importante jus-
variétés de cotonnier, sauf à 32 JAS où apparaît une
qu'à 35 JAS, suivie ensuite d'une vague d'augmenta-
différence significative. L'allure des courbes indique une
tions et de diminutions.
baisse suivie d'une augmentation exponentielle, ensuite
une diminution et une reprise qui évoluent vers une
L'évolution de la transpiration des plantes par régime
stabilisation du processus.
hydrique (Figure 4B), montre qu'à partir de 21 JAS, il
Y a une baisse importante de la transpiration chez toutes
L'évolution du potentiel hydrique foliaire des plantes
les plantes avec des minima à 41 JAS pour les plantes
par régime hydrique (figure 2B), indique à partir de
SI et S2 et à 49 JAS pour les plantes T. La transpiration
30 JAS, une baisse du potentiel hydrique foliaire pour
augmente ensuite chez les plantes SI et S2 avec un
les trois régimes hydriques avec une différence signi-
maximum à 49 JAS, puis elle diminue pour retrouver à 56
ficative entre les plantes T et les plantes SI et S2 à 35
JAS celle des plantes T en augmentation. A partir de 56
JAS. Le potentiel hydrique foliaire augmente ensuite
JAS jusqu'à la fin de l'essai, la conductance stomatique
chez toutes les plantes pour donner une valeur commune
évolue de façon identique chez les plantes T et SI, avec
se situant entre -1,5 et -1,0 MPa à 56 JAS. A partir de
augmentation jusqu'à 70 JAS et une baissejusqu'à 77 JAS,
56 JAS, le potentiel hydrique foliaire diminue légère-
suivie d'une autre augmentation jusqu'à 84 JAS. Chez les
ment et évolue de façon semblable chez les plantes T
plantes S2 par contre, il y a une baisse significative de
et SI jusqu'à 84 JAS. Le potentiel hydrique foliaire
la transpiration jusqu'à 64 JAS où elle s'annule, ensuite
des plantes S2 par contre, connaît d'abord une forte baisse
elle augmente pour rejoindre celle des plantes T et SI à
avec des minima à 64 et 70 JAS, et ensuite une aug-
la fin de l'expérience.
mentation pour rejoindre ceux des plantes T et SI à la
fin de l'expérience.
Paramètres morphologiques
Conductance stornatlque
Hauteur de la tige
L'évolution de la conductance stornatique des plantes
La croissance en hauteur des plantes par variété
par variété (igure 3A), est semblable pour les quatre
(figure SA) montre quasiment le même allongement
variétés, malgré des différences constatées à 35, 49,
du début de l'essai jusqu'à 55 JAS, pour les quatre
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variétés de cotonnier. De 55 JAS jusqu'à la fin de l'essai,
de 64 JAS jusqu'à la fin de l'expérimentation, dépas-
les variétés ISA GL 7 et ISA 205N ont une croissance
sant celui des plantes T à 75 JAS. Le nombre cumulé de
plus rapide et donc une hauteur de tige plus grande
fleurs des plantes S2 augmente lentement de 50 à 71
que celle des variétés Coker 310 et Guazuncho II.
JAS, puis reste constant jusqu'à la fin de l'essai
L'évolution de la hauteur de la tige des plantes par régime
D'une façon générale, les résultats ne présentent pas
hydrique (figure SB) est semblable pour toutes les plantes
de différence variétale significative notable, sauf pour
de 14 à 35 JAS.
la hauteur de la tige et le nombre d'entre-nœuds en fin:->
d'essai. Quant au régime hydrique, on note au niveau
De 35 à 84 JAS: la hauteur de la tige des plantes T
des paramètres physiologiques, un effet significatif, sur-
est supérieure à celle des plantes SI jusqu'à 65 JAS,
tout chez les plantes S2. Par contre, au niveau des para-
ensuite elle devient inférieure jusqu'à 84 JAS. Elle reste
mètres morphologiques, on note un effet significatif chez
par contre toujours supérieure à celle des plantes S2,
les plantes SI et S2 avec un effet bénéfique chez les
sauf à 84 JAS. Les plantes SI et S2 ont une hauteur
plantes SIen fin d'essai.
de la tige identique jusqu'à 56 JAS. De 56 à 84 JAS,
la hauteur de la tige des plantes S2 devient significa-
État hydrique du sol
tivement inférieure à celle des plantes SI et rejoint celle
des plantes T à 84 JAS.
L'humidité volumique du sol des pots des plantes a
été estimée en fonction de la profondeur des pots pen-
Nombre d'entre-nœuds
dant l'essai: au cours (21 JAS) et à la fin (41 JAS) du
L'évolution du nombre d'entre-nœuds des plantes par
premier cycle de suspension d'arrosage, à la fin (70 JAS)
variété (figure 6A) est de 21 à 35 JAS, identique pour
du second cycle de suspension d'arrosage et à la fin
les quatre variétés de cotonnier. De 35 à 55 JAS, ce nombre
de l'essai (84 JAS).
diffère légèrement d'une cultivar à l'autre. De 55 JAS jus-
Dans les pots des plantes T (figure 8A), l'humidité
qu'à la fin de l'essai, les variétés ISA GL 7 et ISA 205N
volumique du sol à 21 JAS, variant entre 0,1 et
ont un nombre d'entre-nœuds significativement supérieur
0,15 cmvcm' en fonction de la profondeur, diminue.
à celui des variétés Coker 310 et Guazuncho II.
à 41 JAS pour évoluer en dessous de 0,1 cmô/crri'.
Le nombre d'entre-nœuds des plantes par régime
L'humidité volumique du sol augmente ensuite à
hydrique (figure 6B), montre de 21 à 33 JAS, une évo-
70 JAS pour fluctuer entre 0,15 et 0,25 cmvcm' comme
lution identique pour toutes les plantes.
à 84 JAS.
De 35 à 84 JAS: le nombre d'entre-nœuds des plantes
Chez les plantes SI (figure 8B), l'humidité volumique
T est supérieur à celui des plantes SI jusqu'à 60 JAS,
du sol des pots à 21 JAS, fluctuant entre 0,1 et
ensuite il devient inférieur jusqu'à 84 JAS. Ce nombre
0,15 cmvcm', baisse à 41 JAS où sa valeur évolue en
reste, par contre, toujours supérieur à celui des plantes
dessous de 0,05 cmvcrn', L'humidité volumique du
S2 sauf à 84 JAS. Les plantes SI et S2 ont un même
sol augmente à 70 JAS avec des valeurs comprises entre
nombre d'entre-nœuds jusqu'à 56 JAS. De 56 à 84 JAS,
0,15 et 0,20 cmvcm', pour ensuite diminuer légère-
le nombre d'entre-nœuds des plantes S2 devient signi-
ment à 84 JAS avec une variation au voisinage de
ficativement inférieur à celui des plantes SI et rejoint
0,15 cmvcm'. Quant aux plantes S2 (figure8C), l'hu-
celui des plantes T à 84 JAS.
midité volumique du sol des pots à 21 JAS, varie entre
0,1 et 0,15 cmvcm'. De 41 à 70 JAS, cette humidité volu-
Nombre de fleurs
mique reste en dessous de 0,05 cm'zcm', pour ensuite
Le nombre cumulé de fleurs des plantes par variété
augmenter à 84 JAS avec une fluctuation entre 0,2 et
(figure 7A) varie légèrement d'un cultivar à l'autre,
0,3 cmvcm',
de 50 à 57 JAS. A partir de 57 JAS jusqu'à la fin de
l'essai, ce nombre reste semblable pour les quatre
Discussions
variétés de cotonnier.
L'application des trois régimes hydriques (T, SI et S2),
L'évolution du nombre cumulé de fleurs des plantes par
sur les quatre variétés en culture, permet donc de savoir,
régime hydrique (figure 7B) montre, chez les plantes
par l'analyse des réponses physiologiques et mor-
T, une augmentation exponentielle de 50 à 71 JAS, puis
phologiques, l'impact réel du facteur hydrique sur
ce nombre devient constant jusqu'à la fin de l'essai.
le cycle du cotonnier, la ou les phase (s) de la cul-
Le nombre de fleurs des plantes S 1 augmente lentement
ture qui sont vulnérable (s) et si la réponse de la plante
de 50 à 64 JAS, puis de manière exponentielle à partir
au manque d'eau est spécifiquement variétale.
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Sciences et Médecine
Nos résultats montrent que le contenu relatif en eau et
tivement des États-Unis et de l'Argentine. Ces deux variétés
le potentiel hydrique foliaire, deux paramètres qui carac-
de cotonnier de Côte d'Ivoire, ayant une bonne croissance
térisent l'état hydrique de la plante ou le taux d'hydra-
végétative, semblent être mieux adaptées à l'environne-
tation de ses tissus, n'indiquent aucune différence varié-
ment géographique de notre site d'expérimentation.
tale. En effet, ces quatre variétés de cotonnier présen-
La suspension d'arrosage qui marque la période de déficit
tent un même statut hydrique et donc probablement les
hydrique entraîne un ralentissement momentané de la
mêmes mécanismes d'absorption hydrique et de réduction
croissance de la tige et de l'émission d'entre-nœuds,
des pertes d'eau. Par contre, au niveau du régime hydrique,
ralentissement qui est davantage accentué si un 2· cycle
on note chez les plantes S2, une baisse significative de ces
de déficit hydrique intervient, mais qui peut être par
deux paramètres entre 55 et 75 JAS, période chevau-
la suite annulé par la réhydratation. La réduction de
chant avec le 2· cycle de suspension d'arrosage qui a
la croissance végétative par le ralentissement de la crois-
lieu au cours de la floraison. Les minima obtenus, 40 %
sance caulinaire et de l'émission d'entre-nœuds sous les
du contenu relatif en eau et - 4,5 MPa du potentiel hydrique
conditions de faible disponibilité en eau du sol a été aussi
indiquent bien les conditions de sécheresse avancée
rapportée (TURNER et al., 1986; BAU-- et al., 1994).
(MORESHET et al., 1979).
Les résultats du nombre de fleurs montrent un effet
Les plantes S layant subi un seul cycle de suspension
régime hydrique. Le déficit hydrique appliqué entraîne
d'arrosage, lors de la phase végétative, présentent une
un retard dans l'initiation florale. L'application d'un
même évolution de l'état hydrique que les plantes T.
2· cycle de déficit hydrique, marque un arrêt de la for-
On peut donc penser que la suspension d'arrosage
mation des fleurs. Ces résultats confirment ceux d'autres
n'entraîne un déficit hydrique des plantes que lorsqu'elle
auteurs (BIELORAIetal., 1983; GUINN etMAUNEY,
est répétée. Ce déficit hydrique est aussitôt supprimé dès
1984a) qui mentionnent une baisse de la production
qu'il Ya reprise d'un approvisionnement normal en eau.
et du nombre de fleurs chez le cotonnier en conditions
La conductance stomatique et la transpiration, qui mar-
de sécheresse ou de déficit hydrique.
quent la régulation stomatique, ne présentent pas de dif-
Au niveau des paramètres morphologiques, l'effet béné-
férence variétale mais on constate une diminution de ces
fique constaté chez les plantes SI peut être dû à une
deux paramètres lors de la suspension d'arrosage, sur-
bonne reprise de la croissance végétative et de l'ini-
tout au cours du 2· cycle de suspension d'arrosage chez
tiation florale après réhydratation. Néanmoins, il faut
les plantes S2. La suspension d'arrosage provoque un
noter qu'une stimulation transitoire du rythme de flo-
déficit hydrique qui entraîne la fermeture des stomates,
raison peut être observée sousl'effet d'un déficit hydrique
donc une diminution de la conductance stomatique et de
(HEARN et CONSTABLE, 1984a).
la transpiration.
L'évolution de l'état hydrique des pots des plantesT, montre
Les basses valeurs de la conductance stomatique et de
une baisse de l'humidité volumique du sol à 41 JAS,
la transpiration obtenues coïncident, d'une part avec
due peut-être à l'utilisation par la plante d'une certaine
celles du contenu relatif en eau et du potentiel hydrique
quantité de l'eau d'arrosage pour sa croissance végétative.
foliaire et d'autre part, avec les faibles humidités volu-
Les faibles valeurs de l'humidité volumique du sol â 41
miques du sol des pots calculées.
JAS des pots des plantes SI d'une part et à 41 et 70 JAS
des pots des plantes S2 d'autre part, sont attribuées à la
Nos résultats confirment donc l'hypothèse émise par
suspension d'arrosage entraînant un déficit hydrique.
certains auteurs (EPHRATH et al., 1990 ; ANNEROSE
et CORNAIRE, 1991 ; PETERSEN et al., 1991), selon
Que ce soit les paramètres physiologiques comme mor-
laquelle la conductance stomatique et la transpiration
phologiques, le déficit hydrique créé (un ou deux
sont sous le contrôle de l'état hydrique du sol et de celui
cycle (s) de suspension d'arrosage) n'a d'effet que de
de la plante.
façon momentanée, sauf pour les fleurs des plantes S2
La hauteur de la tige et le nombre d'entre-nœuds, deux
dont le nombre n'augmente plus, même après réhy-
paramètres de la croissance végétative, montrent d'une
dratation. Comparée à la croissance végétative, la crois-
part, un effet variétal en fin d'essai et d'autre part, un
sance reproductive représentée par le nombre de fleurs,
effet régime hydrique.
semble être sensible à un .manque d'eau prolongé.
Les variétés ISA 205N et ISA GL 7, originaires de la
On peut donc dire que le déficit en eau du sol affecte
Côte d'Ivoire, présententen fin d'essai, une tige plus grande
l'état hydrique de la plante, les processus physiologiques
avec un nombre élevé d'entre-nœuds par rapport aux
liés au comportement stomatique et les paramètres de
variétés Coker 310 et Guazuncho II, originaires respec-
croissance et de développement de la plante.
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Sciences et Médecine
Les réponses de la plante à la sécheresse sont fonc-
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'CIJ
Les réponses physiologiques et morphologiques
ü· Physiological and morphological
E au déficit hydrique de Gossypium hirsutum L. ont
~
:J
été obtenues par la culture en pots de quatre
responses to water deficit of four
tn
'CIJ
variétés, soumises à trois régimes hydriques. Les
~ varieties of cotton plant
OC
résultats montrent un déficit hydrique chez les
<it (Gossypium hirsutum L.)
plantes ayant subi deux cycles de suspension
d'arrosage, par contre, aucune différence n'est
Physiological and morphological responses to water
observée dans l'état hydrique des plantes des
deficit of Gossypium hirsutum L. have been obtained
quatre variétés testées.
by culture of four varieties of cotton plant sub-
La suspension d'arrosage provoque une baisse de
mited to three water regimes. Our results show a
la conductance et de la transpiration stomatiques
water deficit of plants that have been undergoing
sans aucune différence dans la régulation sto-
to two unwatering cycles, but no difference in water
matique des variétés.
status of plants varieties.
La hauteur de la tige et le nombre d'entre-nœuds
The unwatering cycle induces a decrease of sto-
qui caractérisent la croissance végétative montrent
matai conductance and transpiration without dif-
d'une part, un effet variétal en fin d'essai lié pro-
ference in stomatal regulation of varieties.
bablement aux origines différentes des cultivars et
The height of stem and the number of internodes
d'autre part, un effet régime hydrique marqué par
characteristics of vegetative growth show a variétal
un ralentissement de cette croissance végétative
effect at the end of culture due, probably by dif-
consécutive à la suspension d'arrosage.
ferents origins of cultivars and a water regime effect
Quand au nombre de fleurs, aucune différence n'est
indicated by a decrease of vegetative growth due,
observée entre les cultivars mais on note un effet
by an unwatering cycle. The number of flowers
régime hydrique. La suspension d'arrosage entraîne
shows only a water regime effect. The unwate-
un retard ou un arrêt de l'initiation florale.
ring cycle involves a delay or a stopping of flo-
L'humidité volumique des pots qui caractérise l'état
wers initiation.
hydrique du sol, diminue à la fin de chaque cycle
Volumic moisture of pots which indicates soil water
de suspension d'arrosage. Ce déficit hydrique du
status, decreases at the end of each unwatering
sol affecte l'état hydrique, les processus physio-
cycle. Soil water deficit allocates plantwater status,
logiques liés au comportement stomatique et les
stomatal behaviour and plant growth and deve-
paramètres de croissance et de développement de
lopment parameters.
la plante.
Keywords : cotton plant, response, physiological, mor-
Mots-clés: cotonnier, réponse, physiologique, morpholo-
phological, water deficit.
gique, déficit hydrique.
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Rev. CAMES - Série A, vol. 01,1999

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JAS
Figure lA et lB : Contenu relatif en eau des quatre variétés de
Figure 2A et 2B : Potentiel hydrique des quatre variétés de coton-
cotonnier; coker (0 ), GL 7 (~), guazuncho (0) et 205N (*), sous
nier; coker (0 ), GL 7 (~), guazuncho (0), et 205N (*), sous les
les trois régimes hydriques confondus. B. Contenu relatif en eau
trois régimes hydriques confondus. B. Potentiel hydrique en eau
des quatre variétés confondues sous les trois régimes hydriques :
des quatre variétés confondues sous les trois régimes hydriques :
témoin (_), suspension d'arrosage pendant 28 jours de la période
témoin (.), suspension d'arrosage pendant 28 jours de la période
végétative (e), suspension d'arrosage pendant 28 jours de la
végétative (e), suspension d'arrosage pendant 28 jours de la
période végétative et 20 jours de la période de floraison (Â). Les
période végétative et 20 jours de la période de floraison (Â). Les
points d'une même abscisse portant la même lettre ne sont pas
points d'une même abscisse portant la même lettre ne sont pas
significativement différents au seuil de 5 %.
significativement différents au seuil de 5 %.
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JAS
JAS
Figure 3A et 38 : Conductance stomatique des quatre variétés de
Figure 4A et 48 : Transpiration des quatre variétés de cotonnier;
cotonnier; coker (0 ), GL7 (~), guazuncho (0), et 205N (il), sous
coker (0 ), GU (~), guazuncho (0), et 205N (il), sous les trois
les trois régimes hydriques confondus. B. Conductance stornatique
régimes hydriques confondus. B. Transpiration des quatre variétés
des quatre variétés confondues sous les trois régimes hydriques:
confondues sous les trois régimes hydri-ques : témoin (.), sus-
témoin (.), suspension d'arrosage pendant 28 jours de la période
pension d'arrosage pendant 28 jours de la période végétative (e),
végétative (e), suspension d'arrosage pendant 28 jours de la
suspension d'arrosage pendant 28 jours de la période végétative et
période végétative et 20 jours de la période de floraison ("'). Les
20 jours de la période de floraison ("'). Les points d'une même
points d'une même abscisse portant la même lettre ne sont pas
abscisse portant la même lettre ne sont pas significativement
significativement différents au seuil de 5 %.
différents au seuil de 5 %.
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JAS
Figure SA et SB : Hauteur tige des quatre variétés de cotonnier;
Figure 6A et 6B : Nombre d'entre-noeuds des quatre variétés de
coker (0 ), GL7 (À), guazuncho (0), et 205N (i:r), sous les trois
cotonnier; coker (0), GL 7 (À), guazuncho (0), et205N (i:r), sous
régimes hydriques confondus. B. Hauteur tige des quatre variétés
les trois régimes hydriques confondus. B. Nombre d'entre-noeuds
confondues sous les trois régimes hydriques: témoin (.), suspen-
des quatre variétés confondues sous les trois régimes hydriques :
sion d'arrosage pendant 28 jours de la période végétative (e), sus-
témoin (.), suspension d'arrosage pendant 28 jours de la période
pension d'arrosage pendant 28 jours de la période végétative et
végétative (e), suspension d'arrosage pendant 28 jours de là
20 jours de la période de floraison (.). Les points d'une même
période végétative et 20 jours de la période de floraison (.). Les
abscisse portant la même lettre ne sont pas significativement
points d'une même abscisse portant la même lettre ne sont pas
différents au seuil de 5 %.
significativement différents au seuil de 5 %.
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Figure 7A et 78: Nombre cumulé de fleurs des quatre variétés de
cotonnier; coker (0 ), GL7 (~), guazuncho (0), et 205N ('Qo), sous
les trois régimes hydriques confondus. B. Nombre cumulé de
fleurs des quatre variétés confondues sous les trois régimes
hydriques: témoin (.),suspe1'!sion d'arrosage pendant 28 jours de
la période végétative (e), suspension d'arrosage pendant 28 jours
de la période végétative et 2~.jours de la période de floraison (A).
Les points d'une même abscisse portant la même lettre ne sont pas
significativement différents au seuil de 5 %.
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